Guide PHAC Version DefinitiveAssainissement Hyg
Guide PHAC Version DefinitiveAssainissement Hyg
Guide PHAC Version DefinitiveAssainissement Hyg
M in is t re de la Sa nt
Directio n de lH ygine e t de l Assa in iss ement de Bas e
Avant propos
Les collectivits sont administres librement par des conseils lus selon les dispositions
prises par la constitution du 11 dcembre 1990 de notre pays. Dans larticle premier de
la loi portant organisation de ladministration territoriale il est dit : ladministration
territoriale de la Rpublique est assure par les autorits et services dconcentrs de
lEtat et par les collectivits territoriales dcentralises dans le cadre dfini par la
prsente loi .
Dans le cadre particulier du secteur de lhygine et de lassainissement, la commune a la
charge de lassainissement et veille la prservation de la salubrit publique.
Malheureusement, beaucoup de communes nont pas encore de vision pour le secteur et
narrivent pas bien exprimer les besoins affrents lhygine et lassainissement.
Tenant compte de ces insuffisances, la Direction de lHygine et de lAssainissement de
Base (DHAB) et les autres directions techniques impliques dans lassainissement ont
dmarr en 2007 le processus dappui aux communes en vue de la mise en application
des comptences qui leur sont transfres en matire dhygine et dassainissement.
Des outils ont t labors pour aider les communes atteindre leurs objectifs.
Le prsent guide sur llaboration et la mise uvre du Plan dHygine et
dAssainissement Communal (PHAC) pourra outiller les acteurs communaux pour une
meilleure prise en charge des problmes dhygine et dassainissement auxquels les
populations sont confrontes tous les jours.
Prsentation
Dans le cadre de sa politique de dcentralisation, lEtat bninois a engag le processus de
transfert des comptences dvolues aux communes. Les communes sont dsormais les nouveaux
matres douvrage, responsables ce titre de la prservation des conditions dhygine et de
salubrit propres garantir la qualit de vie des populations et une diminution croissante des
maladies dorigine hydrique.
Laccs aux services dassainissement reprsente lune des priorits de la stratgie nationale de
croissance et de rduction de la pauvret. Dans cette dynamique, le Bnin sest fix un objectif qui
sinscrit dans latteinte des Objectifs du Millnaire pour le Dveloppement, savoir : rduire de
moiti sur la priode allant de 2002 2015 la proportion de la population nayant pas accs
leau potable et aux services adquats dassainissement .
Toutefois, 6 ans de lchance de 2015, le Livre Bleu Bnin consacr lanalyse des
secteurs de leau et de lassainissement dresse un constat trs mitig et montre que les objectifs
fixs pour lassainissement ne seront pas atteints du fait dinsuffisances sur les plans
institutionnels, financiers et de renforcement des capacits :
Au plan institutionnel, les principales faiblesses sont relatives : i) linsuffisance du cadre
rglementaire et la non application des textes existants ; ii) au faible niveau de prise en charge
du secteur par les communes dans les plans de dveloppement communaux couvrant la priode
2004 2009 ; iii) au dysfonctionnement des structures charges du contrle de lapplication de la
politique et des stratgies sectorielles qui ne jouent pas leur rle ;
Au plan financier, les faiblesses sont dues la mconnaissance par les communes des
mcanismes de mobilisation des fonds pour la mise en uvre dactivits, et linsuffisance des
ressources alloues au secteur par lEtat, par les communes elles mmes et par les partenaires
techniques et financiers ;
Au plan des ressources humaines, les capacits dintervention dans le domaine de
lassainissement sont faibles en terme de personnel et de qualification notamment au niveau
communal.
Pour augmenter de faon significative les performances du secteur de lassainissement et pouvoir
mobiliser davantage de fonds affects ce secteur, il est important que lEtat et ses services
dconcentrs jouent effectivement leur rle en actualisant si ncessaire les politiques et les
stratgies, en coordonnant les diffrentes composantes du secteur, en apportant une vritable
assistance conseil aux communes, en fixant des normes et des objectifs sectoriels, en amliorant
leur connaissance des besoins du secteur.
Les communes doivent quant elles accorder lassainissement la place qui lui revient.
Pleinement sensibilises aux dangers dun manque dassainissement, elles doivent pouvoir
apprhender la problmatique, valuer les besoins rels des populations en matire dducation
lhygine et dassainissement, planifier les actions qui assureront de meilleures conditions de vie
la population, en chercher le financement et les mettre en uvre. Il leur revient galement de
mettre en place les actions daccompagnement ainsi quun cadre de gestion propre garantir la
durabilit des quipements et la continuit des actions engages.
Pour appuyer les communes dans le difficile exercice de la matrise douvrage pour
lassainissement, il sest avr utile de produire le prsent guide pour les aider dfinir une
stratgie de dveloppement de lassainissement cohrente, en conformit avec la politique
nationale, tenant compte des priorits exprimes par les populations bnficiaires et des facteurs
socioculturels et adapte leurs capacits techniques, organisationnelles et financires.
Plan du Guide
PRESENTATION ................................................................................................................................................. 1
GENERALITES SUR LASSAINISSEMENT ........................................................................................................... 7
LES COMPOSANTES DE LASSAINISSEMENT .............................................................................................................. 7
LE SECTEUR DE LHYGIENE ET DE LASSAINISSEMENT EST PEU DEVELOPPE ..................................................................... 8
CADRE DU SECTEUR DE LHYGIENE ET DE LASSAINISSEMENT ................................................................... 11
LES DISPOSITIONS LEGALES ET REGLEMENTAIRES ................................................................................................... 11
Les lois de dcentralisation ......................................................................................................................... 11
La Politique Nationale dAssainissement ....................................................................................................... 12
la Loi N 67-015 du 21-9-1987 portant code de lhygine publique .................................................................. 12
la Loi N 98-030 du 12 fvrier 1999 portant loi cadre sur lenvironnement ........................................................ 13
LES STRATEGIES SOUS SECTORIELLES .................................................................................................................. 14
Le document de mise en uvre de la promotion de lhygine et de lassainissement ........................................ 14
La stratgie nationale de gestion des dchets ............................................................................................... 15
La stratgie nationale dassainissement des eaux uses en milieu urbain ........................................................ 17
LES PRINCIPAUX ACTEURS DU SECTEUR DE LHYGIENE ET DE LASSAINISSEMENT, LEURS ROLES ET LEURS RESPONSABILITES . 18
LA PLANIFICATION DE LHYGIENE ET DE LASSAINISSEMENT AU NIVEAU COMMUNAL ......................................................... 23
La planification du secteur de lassainissement est complexe.......................................................................... 23
Articulation du PHAC et du PDC .................................................................................................................. 25
Le PHAC facilite la recherche de financements ............................................................................................. 25
ETAT DAVANCEMENT DU TRANSFERT DES COMPETENCES EN ASSAINISSEMENT ............................................................. 26
GUIDE DELABORATION DU PLAN DHYGIENE ET DASSAINISSEMENT COMMUNAL ...................................... 29
1- LA PREPARATION .......................................................................................................................................... 32
2- LANALYSE DIAGNOSTIQUE .............................................................................................................................. 34
3- LIDENTIFICATION DES OBJECTIFS, DES SOLUTIONS, DES STRATEGIES ET LA PRIORISATION DES ACTIONS ........................ 36
4- LE PLAN DACTION ......................................................................................................................................... 39
5- LA PROGRAMMATION ..................................................................................................................................... 41
6- LADOPTION DU PLAN DHYGIENE ET DASSAINISSEMENT COMMUNAL ...................................................................... 42
MISE EN UVRE DU PHAC .............................................................................................................................. 43
RESPONSABILISATION POUR LA MISE EN UVRE DU PHAC ....................................................................................... 43
Mobilisation des acteurs .............................................................................................................................. 43
Renforcement des services de la mairie........................................................................................................ 43
Suivi Evaluation du programme .................................................................................................................. 44
RECOURS A LINTERCOMMUNALITE ....................................................................................................................... 46
LE BUDGET PROGRAMME PAR OBJECTIF (BPO) ..................................................................................................... 46
Le BPO : outil de mise en uvre du PHAC ................................................................................................... 46
Le BPO : outil de mobilisation des ressources ............................................................................................... 47
Elaboration du BPO .................................................................................................................................... 48
MISE EN PLACE DES CONDITIONS DE PERENNISATION DE LASSAINISSEMENT ........................................... 51
APPROPRIATION PAR LES COMMUNES DU DISPOSITIF DE PROMOTION DE LHYGIENE ET DE LASSAINISSEMENT DE BASE ......... 51
FORMULATION ET ADOPTION DUNE REGLEMENTATION COMMUNALE ............................................................................ 51
ANNEXES
ANNEXE 1
Modle de termes de rfrence pour llaboration dun plan dhygine et dassainissement
communal
ANNEXE 2
Appui pour la ralisation du diagnostic
1- Diagnostic : Plan type et thmes traiter
2- Sources dinformation pour la recherche des donnes
3- Collecte des donnes sur les latrines familiales
4- Latrines familiales : calcul du taux de couverture
5- Latrines des tablissements scolaires : questionnaire destin aux directeurs dcoles
6- Prsentation de la situation de lassainissement dans les coles primaires
7- Prsentation de la situation de lassainissement dans les structures sanitaires
ANNEXE 3
Outils pour llaboration du plan daction et la programmation des activits du PHAC
Modle de fiche activit
Modle de fiche synthtique de projet
Schma de la programmation du PHAC partir du cadre logique
Modle de tableau de prsentation du cadre logique
Outils de programmation :
ANNEXE 4
Outils de programmation du Budget Programme par Objectif (BPO)
ANNEXE 5
Principaux Partenaires Techniques et Financiers et projets de rfrence dans le secteur de
lassainissement au Bnin
FICHES TECHNIQUES
N1 - LA GESTION DES EXCRETA, DES EAUX USEES ET DES BOUES DE VIDANGE
N2 - PROMOTION DE LHYGIENE ET DE LASSAINISSEMENT DE BASE
N3 - LA GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS
N4 - LA GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX
N5 - LA GESTION DES DECHETS INDUSTRIELS
N6 - LA MAITRISE DES EAUX PLUVIALES
BE
Bureau dEtudes
BOAD
BPO
CDMT
CREPA
DANIDA
DHAB
EDSB
GTZ
PHAC
PDC
PDU
PHAB
PPEA
PTF
SDA
SHAB
VIP
Plus de 40% des populations urbaines nont pas accs des toilettes, le pourcentage
atteignant plus de 80% en milieu rural.
Plus de 65% des eaux uses sont vacues dans la nature en milieu urbain comme en milieu
rural.
La collecte des ordures mnagres nest pratique que trs partiellement en milieu urbain et moins
de 8% sont achemins vers des sites amnags, les 92% restants tant vacus le long des voies,
directement dans la nature dans des parcelles vides ou dans des sites non homologus.
Rpartition en % des mnages selon le type dvacuation des excrta utilis
Type de toilettes utilises
Cotonou
Villes
Rural
Ensemble
25,8
10,5
1,9
7,0
62,0
36,2
11,9
24,5
2,7
10,9
3,7
5,7
1,5
0,4
1,0
0,9
Pas de toilettes
7,7
41,8
81,3
61,7
Non dtermin
0,3
0,2
0,2
0,2
100,0
100,0
100,0
100,0
Total
Source : EDSBIII 2006
Rpartition en % des femmes interroges selon le systme dvacuation des eaux uses
utilis
Type
Cotonou
Villes
Rural
Ensemble
Egouts ferms
4,2
1,1
0,0
0,8
3,1
2,2
0,3
1,2
Fosse septique
7,3
0,3
0,2
1,0
Autre
12,7
29,1
30,9
28,5
Dans la nature
72,7
65,0
65,2
65,9
Non dtermin
0,0
2,3
3,4
2,6
100,0
100,0
100,0
100,0
Total
Source : EDSBIII 2006
Villes moyennes
(de 50 000 100 000 h.)
Petites villes
(de 10 000 50 000 h.)
13,5%
18,5%
7,7%
Pourcentage des dchets rcolts qui sont ensuite transports et traits sur un site amnag : 7,8%
A fin 2009, 33 villes ont un Plan Directeur dUrbanisme (intgrant lassainissement) et 15 nouveaux
PDU sont programms pour tre raliss ds 2010. Ces chiffres communiqus par la Direction
Gnrale de lUrbanisme et de la Rforme Foncire ne tiennent pas compte des communes qui ont
ralis ces plans sur fonds propres.
DHAB - Guide dlaboration et de mise en uvre du Plan dHygine et dAssainissement Communal
Lhygine du milieu ;
Lhygine alimentaire ;
Lhygine individuelle, corporelle et vestimentaire.
Labsence dquipements sanitaires et le non respect des bonnes pratiques dhygine expliquent
que 60 70% des consultations dans les centres de sant et les hpitaux soient dues des
maladies lies leau, au manque dhygine et dassainissement.
Consquences environnementales et sanitaires dun dfaut dassainissement
Composante
Consquences environnementales
Risques sanitaires
Mauvaise
vacuation des
eaux uses
Mauvaise
gestion des
dchets solides
Mauvais
drainage des
eaux pluviales
Inondations ;
Erosion, dgradation des voies et
infrastructures ;
Prsence deau stagnante.
Mauvaise
gestion des
dchets
biomdicaux
Dfaut
dvacuation
des excrta
La commune a la charge :
- de la collecte et du traitement des dchets solides autres que les dchets
industriels ;
- de la collecte et du traitement des dchets liquides ;
- du rseau public dvacuation des eaux uses ;
- du rseau dvacuation des eaux pluviales ;
- des ouvrages damnagement des bas fonds et de protection contre les
inondations. (article 93)
Pour les voies qui ne relvent pas expressment dautres institutions ou organes,
la commune a la charge de la ralisation et de lentretien des voies urbaines et de
leurs rseaux dassainissement en zones agglomres. (article 88)
11
Le code de lhygine publique dfinit les rgles en matire de police sanitaire qui peut tre exerce
par des agents du ministre de la Sant ou dautres agents asserments et commissionns pour
rechercher et constater les infractions la lgislation. Toutefois, seul lagent de service dhygine
et dassainissement comptent ou lofficier de police judiciaire sont habilits dresser un procs
verbal. Les poursuites sont exerces par le responsable charg de lhygine et de lassainissement
ou son reprsentant devant le tribunal.
Les tablissements classs sont des tablissements industriels ou commerciaux qui prsentent des causes de dangers ou
des inconvnients, soit pour la scurit, la salubrit, la commodit ou la sant du voisinage.
12
La loi cadre sur lenvironnement dfinit les bases de la politique en matire denvironnement et
organise sa mise en uvre. Elle traite :
De la protection et de la mise en valeur des milieux rcepteurs et naturels : sols et sous sols,
eaux continentales, eaux maritimes, air ; (titre II)
13
Promotion des latrines ventiles double fosse pour les latrines institutionnelles (coles
centres de sant) et les latrines publiques (marchs gares routires) ;
Gestion des latrines des lieux publics confie une personne physique sur la base dun contrat
sign avec la commune ; utilisation payante, le montant tant dfini de commun accord avec
lautorit communale ;
14
Adopte en 2008, la stratgie nationale de gestion des dchets sintresse plus particulirement
aux dchets solides mnagers et ceux provenant des marchs avec comme objectifs :
- assurer la gestion des dchets sans mettre en danger la sant publique ni
lenvironnement ;
- encourager la minimisation quantitative et qualitative de la production des dchets ;
- tablir des mthodes et proposer des infrastructures et quipements assurant llimination
au moindre cot conomique et environnemental.
Les solutions proposes sappuient sur les principes directeurs suivants :
La production des dchets tant avant tout locale, la gestion de la filire doit tre conduite de
faon avant tout locale ;
Le dchet doit tre regard non plus comme une nuisance mais comme une ressource et la
filire des dchets solides doit tre considre comme une activit conomique cratrice
demplois et de revenus ;
La commune doit laborer un Plan de Gestion des Dchets. Elle doit tablir des procdures et
rgles transparentes en matire de gestion des dchets. Elle doit recourir la concurrence,
dans un cadre lgal et institutionnel, source de rduction des cots, dinnovation, dmergence
et de multiplication de savoir faire. Elle doit se doter de capacits dvaluation et de contrle.
Dans la gestion de la filire, les relations sont contractuelles et les communes tablissent des
contrats pluriannuels pour scuriser les entreprises prives et les encourager investir ;
Pour que la filire soit durable, il faut quelle bnficie de financements permanents et grs de
faon transparente. Autant que possible, ces financement feront appel plusieurs sources
parmi lesquelles on peut trouver le financement par les producteurs de dchets selon le principe
du pollueur payeur ;
Les entreprises professionnelles dans le domaine de la gestion des dchets doivent bnficier
de facilits tarifaires et daccs au crdit.
Les options stratgiques proposes selon les types de dchets sont les suivantes :
15
Les collectivits locales assurent les charges lies la collecte, au transport, au traitement des
dchets, la construction des points de regroupement et des centres de transfert ;
Les populations assurent directement les charges lies la collecte des dchets des
habitations jusquaux points de regroupement ou aux centres de transfert.
Voir en annexe la Fiche Technique sur la gestion des dchets solides mnagers ;
La stratgie nationale de gestion des dchets saccompagne dun Guide de la Gestion des
Dchets Solides trs document qui a vocation dtre mis en place au niveau des
communes. Ce guide est disponible au niveau de la Direction Gnrale de lEnvironnement.
16
Les communes avec lesquelles la SONEB devra passer en pralable un accord de partenariat
dfinissant les engagements mutuels et les procdures de concertation ;
La DG-Eau qui veillera la cohrence des actions menes par la SONEB avec la politique
sectorielle.
Le financement et le recouvrement des cots
Le financement des investissements du secteur devrait reposer sur le principe de conjuguer
plusieurs sources incluant lEtat, les PTF, les communes et les bnficiaires eux-mmes selon
leurs capacits financires. Les populations les plus dmunies doivent faire lobjet dune attention
particulire et bnficier de montages financiers spcifiques qui leur facilitent laccs aux services,
par exemple les microcrdits et lAide Base sur les Rsultats (ABS).
Les montages financiers, les sources de financement et de recouvrement des cots sont diffrents
quil sagisse dassainissement collectif ou dassainissement autonome. Une distinction est faire
aussi pour la prise en charge des investissements et des cots dexploitation :
Pour lassainissement collectif, les investissements sont gnralement pris en charge par lEtat
sur fonds propres ou partir de financements internationaux. La contribution des populations
est gnralement limite au branchement. Les cots dexploitation peuvent tre couverts par
une redevance assise sur la consommation en eau et recouvre sur la mme facture.
Lassainissement autonome est gnralement pris en charge par les populations bnficiaires
aussi bien en investissement quen cot dentretien, ce qui nexclut pas loctroi de subventions
au profit des populations dfavorises.
La mise en uvre de la stratgie
Elle est dcline en deux phases : le plan daction court terme (2010-2012) et le plan daction
moyen et long termes (2013-2015).
Le plan daction court terme prvoit : (i) de dvelopper des projets pilotes dassainissement
autonome dans six villes prioritaires (Cotonou, Abomey-Calavi, Porto Novo, Parakou, Abomey,
Bohicon), (ii) de mettre en uvre un projet pilote de rseau simplifi pour les eaux uses en
milieu priurbain Cotonou, Porto Novo et Parakou, (iii) la ralisation dun programme
prioritaire de communication.
17
Compte tenu des investissements en jeu, des besoins identifis dans dautres secteurs et de
ses ressources, elle priorise les actions mener ;
Elle tudie les solutions et arrte les faons de faire et le plan daction ;
Elle tablit le budget, recherche / ou assure le financement ;
Elle met en uvre le PHAC (passation de marchs, recrutement, passation de contrat) ;
Elle met en place les conditions ncessaires la prennisation des quipements et des
dispositifs : rglementation, sensibilisation, information et organisation des bnficiaires,
contrles, recouvrement des cots ;
18
Attributions assainissement
Attributions relevant du
Ministre de la Sant
Services dconcentrs
de
sant
Attributions assainissement
Services dconcentrs
19
Attributions assainissement
Services dconcentrs
la
validation
dtudes
dimpact
environnemental.
20
Attributions assainissement
Services dconcentrs
3- Les communauts
Elles sont la fois les acteurs et les bnficiaires des dispositifs pour lamlioration de
lassainissement ;
Elles jouent un rle primordial dans lidentification des activits mener et dans leur mise en
uvre ;
Les deux relais communautaires identifis au niveau dun village servent dinterface entre les
agents dintermdiations sociales et les habitants du village et des localits rattaches pour la
mise en uvre de la promotion de lhygine et de lassainissement ;
Les associations ou groupements sont utiles pour rendre compte des problmatiques des
populations et favoriser leur participation (associations de femmes, groupements de quartiers,
etc.) ;
Les comits de gestion des marchs qui doivent se doter dun plan de gestion des dchets
solides ;
21
4- Le secteur priv
Les maons qui construisent les latrines ;
Les bureaux dtudes qui ralisent diverses prestations : appui llaboration de la
programmation communale, plan de gestion des dchets, schma directeur dassainissement,
tudes techniques pour la ralisation douvrages destins la matrise des eaux pluviale,
tudes de rseaux dassainissement des eaux uses, APD, etc.
Les ONG pour la prcollecte des dchets mnagers solides interviennent dans le cadre
dun contrat de prestations de services avec la commune. Elles peuvent avoir des
contrats pour la collecte des dchets des marchs et leur transport vers un centre de
regroupement ou de transfert ;
Les ONG qui interviennent auprs des collectivits pour renforcer les comptences transfres
dans le secteur de lassainissement : ducation, formation, construction de latrines et de
puisards, problmatique des dchets, appui aux ONG de prcollecte en matire dquipement
(charrettes, matriel de protection), amnagement de centres de transfert des dchets.
La coopration dcentralise qui appuie directement les communes dans les secteurs o elle
choisit dintervenir ;
22
23
COMPOSANTES DE L'HYGIENE ET DE L'ASSAINISSEMENT ET PRINCIPALES ACTIONS POUVANT ETRE MISES EN UVRE PAR LA COMMUNE
COMPOSANTES
Principales actions possibles
1- HYGIENE ET ASSAINISSEMENT DE BASE (au niveau de mnages)
Gestion des excrta
Constructions de latrines familiales
Gestion des eaux uses mnagres
Construction de puisards / tranches d'infiltration
Gestion des eaux uses (eaux mnagres + eau vannes)
Construction de fosses septiques / raccordement gouts
Gestion des dchets mnagers domicile
Communication pour un changement de comportement
Formations (maons, etc.)
2- GESTION DES EXCRETA ET DES EAUX USEES (au niveau collectif)
Construction de latrines institutionnelles et publiques
Gestion des boues de vidange
. Champ d'pandage / Station de traitement
Gestion des eaux uses : Egouts, stations d'puration
Communication pour un changement de comportement
Formations
3- GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS
Elimination des dpotoirs sauvages
Prcollecte des dchets des mnages
Collecte et transport vers un centre de transfert
Traitement et limination finale en dcharge contrle
Mise en uvre d'actions de valorisation
Communication pour un changement de comportement
Formations
4- GESTION DES EAUX PLUVIALES
Ralisation du schma directeur d'assainissement
Construction de caniveaux, collecteurs, bassins de rtention
Communication pour un changement de comportement
5- GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX
Appui aux investissements et quipements d'limination
Communication pour un changement de comportement
6- REGLEMENTATION - POLICE - SANCTIONS
Mise en place de la rglementation et de la police sanitaire
Communication pour un changement de comportement
7 - COORDINATION SUIVI EVALUATION RENFORCEMENT DES CAPACITES
Actions en faveur du personnel communal et des lus
Conception du plan de communication communal
Principale provenance du
financement
DHAB
DHAB
DG-Env (EIE)
DG-Eau / SONEB
DHAB / DG-Eau/SONEB
Mnages
Commune
Commune
ou Intercomunalit
Appui possible Etat
Commune + Etat
Commune / Etat / SONEB
Com/Intercom/ Etat/ SONEB
Commune + Etat
Intercommunalit
Commune / Intercommuna.
Commune
Mnages
Commune
Intercommunalit / Etat
Commune / Interc / Etat
Commune
Commune
DHAB
Commune ou Etat
Commune / Etat
Commune
Commune ou Etat
Commune / Etat
Commune
Ministre de la Sant
Commune et CSCOM
Commune
DHAB
Commune
Commune
Commune
Divers
Commune / Etat (DHAB)
Commune
DG.Env
DHAB - DG-Env
DGURF / DUA
24
PHAC
PDC
La commune
ne dispose pas de
PHAC
La commune
dispose dun
PHAC
Le PDC est dj
finalis et adopt
On verra dans le chapitre consacr la mise en uvre du PHAC que la ralisation dun budget
programme par objectif constitue un atout supplmentaire car il permet des ajustements annuels
entre les objectifs et les ressources.
25
Recommandations
Avec la dcentralisation qui sappuie sur le principe que le dveloppement doit se faire au niveau
local, les communes se sont vu transfrer des comptences dans de multiples domaines sans
que les moyens ncessaires lexercice de ces comptences soient eux-mmes transfrs,
principalement les ressources humaines et financires. Les recommandations suivantes peuvent
tre faites :
Concernant les ressources humaines
LEtat doit transfrer auprs des communes des cadres territoriaux comptents et forms dans
certains secteurs cls ;
La commune doit fidliser ses agents comptents ;
Lors de recrutements, lexprience et la comptence doivent primer sur toute autre considration ;
La commune doit rechercher tous les moyens pour renforcer les capacits de ses agents.
Concernant les ressources financires :
Le transfert des ressources aux communes ncessite la mise en place de nouveaux mcanismes
budgtaires au niveau du Gouvernement :
Lapproche programme qui permet de mettre en adquation les ressources financires
disponibles au niveau national avec les besoins exprims au niveau sectoriel ;
Le budget programme par objectif qui permet, pour un secteur donn, de rpartir les fonds
disponibles au niveau central en fonction des besoins programms par chaque commune ;
Le Fonds dAppui au Dveloppement Communal (FADeC) destin au transfert de ressources
de lEtat vers les Communes pour financer les investissements de comptence communale. Il
comporte des allocations dites non affectes donnant une marge de manuvre la commune
pour mettre en uvre son PDC, et des dotations dites affectes destines financer les
investissements identifies conjointement par les ministres sectoriels et les communes.
Pour augmenter de faon significative la part des dotations dinvestissement affectes transitant par le
FADeC, lEtat doit prendre les dispositions suivantes :
Acclrer la mise en uvre de lapproche programme au niveau national dans les secteurs de
lassainissement, secteurs dans lesquels les fonds affects sont encore trs faibles ;
26
27
Guide dlaboration
du plan dhygine et dassainissement
communal
Llaboration du plan dhygine et dassainissement communal comporte 6 phases :
1- La prparation
Lors de la phase de prparation, la commune, sensibilise sur la ncessit de disposer dun
PHAC, met en place commission ad hoc et recrute un prestataire (gnralement un bureau
dtudes) ayant de srieuses comptences techniques dans le secteur de lassainissement, dans
le recueil et lanalyse de donnes et dans les processus de concertation participative. Ce dispositif
mne le processus de planification jusqu son terme.
2- Lanalyse diagnostique
Lanalyse diagnostique doit aboutir une parfaite connaissance de la situation de lassainissement
de la commune et servir de base la programmation communale. Les informations recueillies
permettent de dresser un tat des lieux de lassainissement, didentifier les problmes majeurs de
chaque composante de lassainissement et les contraintes de tout ordre, de recueillir les besoins
damlioration ressentis par la population et les acteurs communaux, de faire le point des atouts et
des moyens que la commune peut consacrer lassainissement. Lanalyse diagnostique est
mene de faon participative. Les rsultats sont synthtiss dans un rapport et ils sont restitus
la commission ad hoc et aux lus lors dun atelier.
4- Le plan daction
Les actions excuter sont dtailles dans un plan daction qui comporte pour chacune delles :
les rsultats atteindre, la formulation du projet correspondant, les activits dtailles et leur cot.
5- La programmation
La programmation consiste dresser un chronogramme de ralisation des projets et un
chancier financier sur 5 ans distinguant les dpenses de fonctionnement et les dpenses
dinvestissement ainsi que la rpartition des financements entre les acteurs.
29
La dure moyenne pour llaboration du PHAC ne devrait pas dpasser 5 mois depuis la prise de
dcision de la commune jusqu la validation du rapport final. Dans le cas o cette prestation est
confie un bureau dtudes, la dure dintervention est value 2,5 mois avec deux
consultants. Le chronogramme ci-dessous prsente lenchanement des diffrentes phases.
Chronogramme indicatif de droulement dun PHAC
Phases
mois 1
1
mois 2
4
mois 3
4
mois 4
4
mois 5
4
1 Prparation
2 Analyse diagnostique
3 Identification objectifs,
solutions, stratgie et
rsultats atteindre
4 Plan d'actions
5 Programmation
6 Validation - Adoption
Activits de la commune
Activits du prestataire
Quelques dfinitions
Planification
La planification est une mthodologie applique la prise de dcisions conomiques et sociales
visant y introduire plus de cohrence et permettre de rpondre des prfrences mieux
explicites. La planification du dveloppement est un processus itratif danalyse, didentification
de solutions (objectifs, stratgies et actions), de priorisation, darbitrage, de choix, de
programmation, de mise en uvre, dvaluation, de rajustement et de replanification /
reprogrammation.
Plan
Le plan est le produit essentiel de la planification du dveloppement. Il se prsente sous la forme
dun document qui comporte un diagnostic (contraintes et atouts), des objectifs et des priorits,
des stratgies et un plan daction (ensemble de projets, de mesures, de stratgies de mise en
uvre), ainsi que des moyens mettre en uvre pour atteindre les objectifs.
Programme
Le programme est ralis partir du plan. Il est plus dtaill, mieux circonscrit et plus visible que
le plan. Il peut tre constitu de plusieurs projets.
Du point de vue des finances publiques, le programme consiste valuer les moyens
ncessaires latteinte de ces objectifs (budget programme annuel).
Projet
Le projet reprsente le cadre oprationnel de mise en uvre du plan et du programme. Il est
compos de plusieurs actions et atteint un objectif pour un budget donn.
30
1. LA PREPARATION
2. LANALYSE DIAGNOSTIQUE
3. LIDENTIFICATION DES
OBJECTIFS, DES
SOLUTIONS DES
STRATEGIES, ET LA
PRIORISATION DES
ACTIONS
4. LE PLAN DACTION
5. LA PROGRAMMATION
6. LADOPTION DU PHAC
Analyse documentaire
Enqutes, entretiens, investigations
Elaboration du rapport provisoire de diagnostic
Restitution et rdaction du rapport final de diagnostic
Rsultats atteindre
Cadre logique
Etablissement des fiches projet et des fiches dactivits
31
1- La prparation
La phase de prparation est ltape au cours de laquelle la commune, sensibilise sur la ncessit
de disposer dun PHAC, met en place une commission ad hoc, recrute un prestataire pour
lassister dans sa tche, informe et sensibilise la population afin quelle participe au processus.
OBJECTIF
Lobjectif de cette tape est de crer un dispositif communal pour accompagner et faciliter
llaboration du PHAC, de recruter un bureau dtude comptent pour appuyer la commune dans le
processus, dobtenir ladhsion des diffrents acteurs autour du projet, de permettre aux acteurs de
suivre le processus et dy participer.
PRODUITS / RESULTATS
Les principaux rsultats attendus au terme de la phase prparatoire sont : la dlibration du
conseil communal crant la commission ad hoc (avec la vision genre), le recrutement du bureau
dtudes, la validation de la mthodologie et des documents denqute, la mise au point dun plan
de communication pour la sensibilisation de la population et des diffrents acteurs.
OUTILS
Les principaux outils de travail cette phase sont : les runions, les rencontres et les contacts, les
termes de rfrence du bureau dtudes, les ngociations, le budget du processus pour la
commune, les tournes des lus locaux, les documents denqute du bureau dtudes.
ACTEURS CLES
Les acteurs impliqus dans la phase de prparation sont le conseil communal, les lus locaux, la
socit civile, la population, les membres de la commission ad hoc, les bureaux dtudes
spcialiss.
DUREE
Cette phase dure environ 2 mois partir de la dcision du conseil communal dlaborer le PHAC.
La prestation du bureau dtudes est value une semaine.
32
33
z Diffusion de linformation
Une bonne information des populations et de lensemble des lus locaux doit tre faite afin que
ceux-ci comprennent le processus, acceptent dy participer et dexprimer leurs opinions et leurs
attentes. Cette activit est confie aux chefs darrondissement qui runissent leur conseil
darrondissement largi lensemble des chefs de quartiers de ville et des chefs de villages. Ceuxci rpercutent leur tour linformation auprs des populations par le biais de runions. La radio
locale couvrant la commune peut tre sollicite.
2- Lanalyse diagnostique
La phase danalyse diagnostique permet au conseil communal et aux populations didentifier les
forces et les faiblesses du secteur de lassainissement. Il ne sagit pas de faire une
monographie complexe de la commune mais de faire preuve de discernement pour recueillir
les lments ncessaires et suffisants permettant de dresser un tat des lieux et de
prparer les phases de planification et de programmation. Les activits de collecte de
donnes, dentretien et de restitution doivent tre menes de faon participative pour permettre
aux acteurs locaux davoir une vision de leur communaut et pour les inciter tre actifs lors de la
mise en uvre du PHAC. Lanalyse se termine par un atelier de restitution et de validation au
niveau communal.
OBJECTIF
Lobjectif de lanalyse diagnostique est dvaluer, partir dun tat des lieux mais aussi avec les
personnes ressources de la commune, la situation actuelle dans le domaine de lassainissement
DHAB - Guide dlaboration et de mise en uvre du Plan dHygine et dAssainissement Communal
34
PRODUITS / RESULTATS
Les principaux rsultats attendus au terme de lanalyse diagnostique sont :
i) linventaire de lexistant (nombre, type, tat et conditions de gestion) ;
ii) les problmes majeurs de chaque composante de lassainissement aux plans socioculturel, organisationnel, financier, rglementaire et technique ;
iii) la priorisation des besoins dassainissement tels que ressentis par les populations ;
iv) les moyens que la commune peut consacrer lassainissement.
Lanalyse diffrenciera les situations par arrondissement, ainsi que par milieu (urbain et rural),
dautres distinctions pouvant tre faites en fonction des situations locales.
OUTILS
Les principaux outils de travail cette phase sont : les documents de la commune, des services
dconcentrs et des projets, les enqutes dj ralises (latrines familiales, institutionnelles et
publiques, collecte des dchets mnagers, dchets hospitaliers, vacuation des eaux uses), des
guides dentretiens raliss par le bureau dtudes (pratiques en matire dhygine et
dassainissement, identification des forces, faiblesses, attentes), les documents techniques.
Voir en annexe 2 quelques documents dappui pour la ralisation du diagnostic :
1- Diagnostic : Plan type et thmes traiter
2- Sources dinformations pour la recherche des donnes
3- Collecte des donnes sur les latrines familiales
4- Latrines familiales : calcul du taux de couverture
5- Latrines des tablissements scolaires : questionnaire destin aux directeurs dcoles
6- Prsentation de la situation de lassainissement dans les coles primaires
7- Prsentation de la situation de lassainissement dans les structures sanitaires
ACTEURS CLES
Les acteurs impliqus dans la phase de diagnostic sont le conseil communal, la commission ad
hoc, la population, les groupes dintrts, les chefs de services dconcentrs, les chefs de services
de la mairie, la circonscription scolaire, les centres de sant communaux, les projets et ONG
intervenant dans la commune, etc.
DUREE
Cette phase dure environ 1 mois avec une prestation du bureau dtude de 1 mois pour une
commune ne dpassant pas 6 7 arrondissements. Au-del, il faut rajuster les moyens et/ou la
dure.
z Analyse documentaire
Elle est faite sur la base de lexploitation du Plan de Dveloppement Communal en cours, de la
programmation du secteur de leau potable, des cartes et schmas disponibles, des stratgies
sous sectorielles nationales et rgionales, des documents existant sur les diffrentes composantes
de lassainissement et les options technologiques en vigueur, le matriel didactique existant sur la
promotion de lhygine et de lassainissement, les statistiques sanitaires, etc.
DHAB - Guide dlaboration et de mise en uvre du Plan dHygine et dAssainissement Communal
35
OBJECTIF
Lobjectif de cette phase est de dfinir lobjectif global atteindre au niveau communal puis
lobjectif de chaque composante de lassainissement. Il faut ensuite choisir, parmi les solutions
possibles, celles qui sont les mieux adaptes au contexte et la faon de les mettre en uvre. Les
actions doivent ensuite tre priorises.
36
PRODUITS / RESULTATS
Les rsultats doivent prsenter :
- lobjectif global recherch au niveau communal en matire dhygine et dassainissement ;
- lobjectif pour chaque composante ;
- le choix de la solution, les actions mener et la stratgie de mise en uvre la mieux
adapte ;
- les actions qui seront retenues dans le PHAC.
OUTILS
Les principaux outils de travail cette phase sont : les runions et ateliers, les supports
cartographiques, les documents de stratgie sectorielle, les documents et guides techniques, des
outils de planification : la matrice des Forces, Faiblesses, Opportunits, Menaces peut tre utilise
pour identifier les rsultats, les solutions techniques et les stratgies de mise en uvre ; le cadre
logique pour synthtiser les objectifs et les rsultats atteindre et les activits raliser pour les
atteindre.
Situation
actuelle
Situation
future
P L A N I F I C A T I O N
Problmes et dfis
Vision dsire
37
ACTEURS CLES
Les acteurs impliqus dans cette phase sont : le conseil communal, la commission ad hoc, le
bureau dtudes, les groupes dintrts, les chefs de services dconcentrs, les chefs de services
de la mairie, la circonscription scolaire, les centres de sant communaux, les projets et ONG
intervenant dans la commune, etc.
DUREE
Cette phase dure environ 2 semaines avec une prestation du bureau dtudes de 2 semaines.
38
4- Le plan daction
Le plan daction est le produit de la phase prcdente. Il prsente le PHAC et rcapitule pour
chaque composante retenue les rsultats atteindre, les indicateurs et les activits entreprendre
pour mener bien le projet et leur cot.
OBJECTIF
Lobjectif de cette phase est de mettre au point un document oprationnel.
PRODUITS / RESULTATS
Le plan daction prsente :
- Les rsultats attendus par composante et les indicateurs lis ;
- Les fiches projets correspondantes (un rsultat = un projet) ;
- Les activits raliser pour mener bien le projet et leur cot.
OUTILS
Les principaux outils de travail cette phase sont : le cadre logique, les fiches projet, les fiches
activit, un tableau des prix unitaires.
Voir en annexe 3 :
- Le schma du cadre logique ;
- La fiche activit type,
- la fiche projet type,
ACTEURS CLES
Le BE et diffrents prestataires et fournisseurs pour lobtention des prix unitaires ou des devis.
DUREE
Cette phase dure environ 1 mois avec une prestation du bureau dtude de 2 semaines. Elle inclut
les activits de programmation (phase 5).
39
Conception du cadre logique : Schma prsentant la logique entre un rsultat recherch et les
activits mener.
Pour un
objectif recherch, un ou
plusieurs rsultats sont formuls et les
indicateurs prciss ;
OBJECTIF COMPOSANTE
Projet 1.1
Activits
Indicateurs
Rsultat 1.2
Indicateurs
Projet 1.2
Activits
40
5- La programmation
Au cours de cette phase, les projets sont programms sur la dure du PHAC (5 ans) ce qui permet
de dresser les budgets prvisionnels de fonctionnement et dinvestissement et de faire le point des
financements disponibles ou rechercher.
OBJECTIF
Raliser la programmation physique et spatiale des projets sur 5 ans et les budgets prvisionnels.
Identifier les sources de financement et valuer les montants disponibles sur la priode.
PRODUITS / RESULTATS
La programmation spatiale des projets ; le budget prvisionnel distinguant investissements et
fonctionnement, la rpartition des cots dinvestissement et de fonctionnement rpartis entre les
diffrents acteurs, le rapport provisoire du PHAC.
OUTILS
Le tableau de programmation physique des projets,
le tableau du budget prvisionnel dinvestissement,
le tableau du budget prvisionnel de fonctionnement,
les tableaux de rpartition des cot dinvestissement et de fonctionnement.
Voir un annexe 3 les modles de ces outils.
ACTEURS CLES
Les acteurs impliqus cette phase sont : le conseil communal, la commission ad hoc, le bureau
dtudes, les chefs de services dconcentrs.
DUREE
La dure de cette phase est comprise dans la ralisation du plan daction.
41
OBJECTIF
Lobjectif de cette phase est de valider le PHAC.
PRODUITS / RESULTATS
Le produit attendu est le document dfinitif du PHAC valid par le conseil communal.
OUTILS
Les principaux outils de travail cette phase sont : un atelier de restitution et les sessions du
conseil communal.
ACTEURS CLES
Les acteurs impliqus dans la phase dadoption et dapprobation sont le conseil communal, les
lus locaux, la commission ad hoc, le bureau dtudes, les groupes dintrts, les chefs de services
dconcentrs, les chefs de services de la mairie, la circonscription scolaire, les centres de sant,
les projets et ONG intervenant dans la commune.
DUREE
Cette phase ncessite une prestation du bureau dtudes dune semaine.
42
43
Mode de recueil
Evolution
Enqute sur un
ensemble ou un
chantillon
Doit augmenter
rgulirement et
tendre vers 100%
% mnages quips
pour lvacuation des
eaux uses
Enqute sur un
ensemble ou un
chantillon
Doit augmenter
rgulirement et
tendre vers 100%
Evolution
Taux de latrinisation en
milieu scolaire
Enqute auprs de
lensemble des
tablissements
quips de latrines
Pourcentage de blocs de
latrines ayant un
dispositif de lavage des
mains fonctionnel
Enqute auprs de
lensemble des
tablissements
quips de latrines
Doit augmenter
rgulirement et
tendre vers 100%
Enqute auprs de
lensemble des
tablissements
quips de latrines
Doit augmenter
rgulirement et
tendre vers 100%
Enqute auprs de
lensemble des
tablissements
quips de latrines
Doit augmenter
rgulirement et
tendre vers 100%
Pourcentage de marchs
quips de latrines
Enqute sur
lensemble de la
commune
Doit augmenter
rgulirement et
tendre vers 100%
Pourcentage de gares
routires quipes de
latrines
Enqute sur
lensemble de la
commune
Doit augmenter
rgulirement et
tendre vers 100%
Observation des
pratiques
Doit augmenter
rgulirement et
tendre vers 100%
Doit passer de
non oui
44
Mode de recueil
Evolution
Pourcentage de
mnages abonns dans
les zones de prcollecte
Doit augmenter
rgulirement et
tendre vers 100%
Indicateur
Mode de calcul
Mode de recueil
Evolution
Estimation du volume
total produit
Volume transport
la dcharge (nombre
de bennes)
Pourcentage des
dchets produits
vacus vers un centre
denfouissement
sanitaire (dcharge
finale)
Doit augmenter
rgulirement et
tendre vers 100%
Mode de recueil
La commune dispose
dun SDU rcent ou
actualis
La commune dispose
dun SDA
Evolution
Doit passer de
non oui
Doit passer de
non oui
Nb de mtres linaires
de caniveaux
Mesure
Mesure et
confrontation avec les
rceptions de travaux
Doit rgulirement
augmenter
% de linaires de
caniveaux fonctionnels
Nb de m fonctionnels X 100
Nb de m total
Brigades dhygine
Doit rgulirement
augmenter
Nb de mtres linaires
de collecteurs
Mesure
Mesure et
confrontation avec les
rceptions de travaux
Doit rgulirement
augmenter
Mode de recueil
Evolution
Enqutes
Mode de recueil
Evolution
Etudes, enqutes de
terrain
Existence de disposition,
rglementation et application
Evolution
Ralisations / prvisions
(en termes de ressources)
Rapport dexcution,
Examen PHAC BPO
Rapport dexcution
et dpenses
communales
Les indicateurs ci-dessus sont des indicateurs dordre technique. Dautres indicateurs qualitatifs sont
ncessaires pour vrifier lvolution des comportements, en particulier les pratiques dhygine qui
doivent accompagner la modernisation des quipements. Le recueil de ces indicateurs ncessite la
mise en place denqutes spcifiques.
45
Recours lintercommunalit
Lintercommunalit peut tre une solution pour certains investissements lourds ou le fonctionnement
de certains quipements. Cest notamment le cas pour la ralisation et la gestion dun centre
denfouissement (dcharge finale de dchets solides mnagers) ou dune station de traitement des
boues de vidange. Outre linvestissement, les problmes rsoudre portent sur le mode de gestion.
La stratgie nationale recommande une gestion dlgue un grant priv.
46
47
ELABORATION DU BPO
Le BPO sectoriel triennal glissant est un outil de planification Court et Moyen terme.
Il a une relation intrinsque avec le CDMT.
Son laboration est possible avec ou sans lexistence du plan quinquennal tel que le PHAC,
toutefois, lexistence dun Plan quinquennal ou dcennal ( long terme), conu selon les
rgles de lart, facilite limplmentation de loutil BPO, parce quil prend dj en compte les
pr-requis pour le BPO.
Une comptabilit sectorielle : le systme comptable de la commune doit tre amlior dans le
sens de permettre une visibilit sectorielle (en vue de faciliter la comptabilit analytique au
niveau de la commune) ;
Etapes dlaboration du BPO triennal glissant (anne n anne n+2) : Phase liminaire
Le BPO a deux volets : dpenses et ressources. Voici les tapes liminaires dlaboration du BPO :
1. BPO Volet Dpenses
48
en termes physiques
49
les questions institutionnelles telles que lancrage institutionnel des agents dhygine, les
rles des structures dconcentres de la DHAB et des communes, la responsabilit de la
police sanitaire.
En matire dassainissement de base, laccs aux quipements (latrines et puits perdus) relve de
linvestissement privatif des mnages. Mme si une subvention est envisageable pour toucher les
plus dmunis, laccs lassainissement relve avant tout de la volont des mnages.
Formulation
communale
et
adoption
dune
rglementation
La commune doit mettre en place sa propre rglementation en matire de respect des rgles
dhygine et dassainissement en conformit avec le Code dHygine Publique et la Loi Cadre sur
lEnvironnement. La rglementation permet aussi de mettre en uvre les politiques communales
en matire de gestion des excrta et des eaux uses ainsi que pour la gestion des dchets (par
exemple, adhsion obligatoire un service de pr collecte).
Les services dpartementaux de la Sant et de lEnvironnement peuvent apporter une assistance
conseil dans ce domaine. La commune peut ensuite mettre en place sa police sanitaire dvolue
un agent dhygine du centre de sant ou un agent asserment.
51
Annexes
ANNEXE 1
Modle de termes de rfrence pour llaboration dun plan dhygine et dassainissement
communal
ANNEXE 2
Appui pour la ralisation du diagnostic
1- Diagnostic : Plan type et thmes traiter
2- Sources dinformation pour la recherche des donnes
3- Collecte des donnes sur les latrines familiales
4- Latrines familiales : calcul du taux de couverture
5- Latrines des tablissements scolaires : questionnaire destin aux directeurs dcoles
6- Prsentation de la situation de lassainissement dans les coles primaires
7- Prsentation de la situation de lassainissement dans les structures sanitaires
ANNEXE 3
Outils pour llaboration du plan daction et la programmation des activits du PHAC
Modle de fiche activit
Modle de fiche synthtique de projet
Schma de la programmation du PHAC partir du cadre logique
Modle de tableau de prsentation du cadre logique
Outils de programmation :
Chronogramme de mise en uvre du PHAC
Budget prvisionnel dinvestissement sur 5 ans
Budget prvisionnel de fonctionnement sur 5 ans
Rcapitulatif total des frais dinvestissement et de fonctionnement
Rpartition des cots dinvestissement selon les groupes dacteurs en prsence
Rpartition des cots de fonctionnement selon les groupes dacteurs en prsence
ANNEXE 4
Outils de programmation du Budget Programme par Objectif (BPO)
ANNEXE 5
Principaux Partenaires Techniques et Financiers et projets de rfrence dans le secteur de
lassainissement au Bnin
ANNEXE 1
TERMES DE REFERENCE
POUR LELABORATION DU PLAN DHYGINE ET DASSAINISSEMENT
COMMUNAL
DE LA COMMUNE DE
CONTEXTE
Les lois de la dcentralisation ont confr aux communes dimportantes responsabilits dans la
promotion du dveloppement la base. Dans ce cadre la commune est dsormais charge de
llaboration de son plan de dveloppement conomique et social quelle excute en harmonie
avec les orientations nationales, en vue dassurer les meilleures conditions de vie lensemble de
la population.
Dans le secteur de lhygine et de lassainissement la matrise douvrage communale est affirme
par la loi qui dispose que :
Les communes ont la charge de la collecte et du traitement des dchets solides autres que
les dchets industriels et des dchets liquides, des rseaux dvacuation des eaux pluviales
et des eaux uses (article 93) et de la rglementation de lassainissement individuel (article
95) ;
Les communes veillent la prservation des conditions dhygine et de la salubrit publique
en matire dassainissement priv des eaux uses.
Dans les villages des communes bnficiaires du projet, comme dans la majorit des centres
ruraux du pays, le taux dquipement en ouvrages dassainissement appropris est insuffisant au
regard des OMD en assainissement.
Malgr lexistence de latrines dans plus du tiers des concessions au Bnin, celles-ci sont trs
gnralement mal entretenues et peu hyginiques. Linsuffisance remarquable des ouvrages
dvacuation des eaux uses et de dispositifs de gestion des dchets solides ne permet pas
souvent dassurer une bonne salubrit de lespace dhabitat et de lenvironnement. Le taux
dquipements modernes, fonctionnels et bien entretenus est peu reprsentatif de la situation
gnrale. Laugmentation de la couverture en eau potable a certainement eu un impact direct sur
le rejet deaux uses et partant sur lenvironnement immdiat des populations si les installations
dlimination de ces eaux uses ne suivent pas.
En ce qui concerne les dchets solides, les efforts locaux dassainissement mritent dtre
amliors et soutenus. Dans la plupart des familles, les ordures mnagres sont dposes dans
les concessions ou dans les environs immdiats, en attendant leur vacuation dans les champs de
culture. Par ailleurs, la multiplication des dpotoirs sauvages accentue ltat dinsalubrit des
quartiers et de ce fait constitue un problme de sant publique pour les populations.
Lamlioration de la situation gnrale dassainissement dans les villages exigera des
changements importants dattitudes et de comportements sociaux. Les objectifs damlioration du
cadre de vie et des pratiques dhygine ne pourront tre atteints que par une responsabilisation et
une mobilisation collective de lensemble des acteurs impliqus dans un cadre stratgique
communal en harmonie avec les politiques et stratgies nationales en la matire.
Malheureusement, le Bnin na pas na pas encore reformul sa politique du secteur de
lassainissement prenant en compte le contexte de la dcentralisation, les nouvelles technologies
et latteinte des OMD dans le secteur de lhygine et de lassainissement. Nanmoins des
stratgies spcifiques ont t labores pour certaines composantes du secteur :
Annexe 1 - page 1
OBJECTIF DE LA MISSION
Lobjectif principal de la mission est llaboration pour la commune de . dun Plan
dHygine et dAssainissement Communal (PHAC) adapt aux capacits techniques,
organisationnelles et financires de la commune et tenant compte des contraintes locales.
Annexe 1 - page 2
METHODOLOGIE
Le bureau dtudes veillera rendre compte de toutes les initiatives antrieures entreprises dans
les arrondissements, au besoin analyser leurs forces et faiblesses. La mise en vidence de ces
expriences constituera un socle pour la durabilit des initiatives qui seront dveloppes dans le
PHAC.
Le bureau dtudes veillera accompagner la dmarche de planification de la commune qui devra
sen approprier la gense. Pour cela, il sappuiera sur une dmarche participative tous les stades
du processus :
- lors de la premire prise de contact : explication de la dmarche, prsentation et validation
des documents denqute et de la mthodologie ;
- lors de la ralisation de lanalyse diagnostique : responsabilisation des acteurs, notamment
des chefs darrondissement pour le recueil des informations ;
- lors de lidentification des objectifs, de la priorisation des actions mener, des solutions et
stratgies mettre en uvre et des rsultats atteindre ;
- pour la validation du document final.
Le bureau dtude se conformera la dmarche dfinie dans le Guide dlaboration du plan
dhygine et dassainissement communal.
ACTIVITES
Les activits raliser par le bureau dtudes sont les suivantes :
1. Faire la revue des documents lui permettant de mieux saisir le travail faire. Les lments
mentionns dans le guide dlaboration du PHAC pourront tre complts par un
approfondissement :
Des documents de politiques et de stratgies nationales et locales ;
Des textes rglementaires et lgislatifs en vigueurs dans le secteur ;
De documents existants sur les options technologiques en vigueur ;
Du matriel didactique concernant la promotion de lhygine et de lassainissement ;
De PHAC dj raliss.
2. En collaboration avec les autorits locales et les acteurs locaux, arrter les modalits de mise
en uvre du processus :
Expliquer la dmarche, prsenter et valider la mthodologie d'laboration du PHAC la
commission ad hoc qui aura t mise en place par la commune pour suivre le processus
dlaboration du PHAC ;
Dfinir les diffrentes tapes et le schma de prise de dcision.
3. Raliser lanalyse diagnostique avec les personnes ressources de la commune et les
informations disponibles au niveau des services dconcentrs, recueillir les attentes et les
priorits de chacun (commune, population, organisations sociales) et rdiger le rapport de
diagnostic en suivant les recommandations du guide.
4. Discuter et obtenir le consensus avec les mmes personnes ressources runies en un atelier
sur la situation souhaite (vision pour la commune), les priorits communales, les rsultats
atteindre et les moyens de les atteindre :
Dfinition des objectifs de dveloppement des diffrentes composantes ;
Identification des actions prioritaires ;
Choix des solutions techniques et des stratgies mettre en uvre ;
Formulation des rsultats atteindre.
Au cours de cette phase, la problmatique doit tre apprhende dans sa globalit et prendre en
compte le cycle entier de la nuisance. Par exemple, il ne sert rien de mettre en uvre une pr
collecte si rien nest mis en uvre pour liminer les dchets rcolts.
Annexe 1 - page 3
Activits
Consultants
Produits
attendus
1. Revue documentaire ;
2. Prise de contact avec la commune et mise au
point de la mthodologie, des modalits de mise
en uvre et du calendrier du processus ;
Expliquer la dmarche
les
5 semaines
Rapport
danalyse
diagnostique
Annexe 1 - page 4
Phases
2me
phase
Activits
Consultants
Produits
attendus
9. Programmation
Chronogramme
Rpartition
des
cots
de
fonctionnement et dinvestissement
selon les groupes dacteurs en prsence
5 semaines
Rapport
provisoire
3me
phase
1 semaine
Document
du PHAC +
un rsum
Annexe 1 - page 5
I- PRESENTATION
II- METHODOLOGIE
III- CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA COMMUNE
Situation gographique et dcoupage administratif
Dpartement dappartenance, liste des arrondissements, liste des villages par arrondissement.
Autres communes du dpartement, communes limitrophe
Grands axes. Joindre une carte de situation de la commune (communes voisines, axes routiers).
Milieu physique
Relief, climat, vgtation en quelques lignes.
Les caractristiques hydrogologiques du sol (nature, permabilit), les cartes
hydrogologiques de la zone (hauteur de la nappe phratique), le rseau
hydrographique.
Informations sur les puits traditionnels : (frquence et niveau de la nappe) et les forages
(profondeur moyenne dinstallation de pompe ou du niveau statique).
Ne donner les noms compliqus de formations et de roches (que lon trouve dans la plupart des
monographies) que si cela a une incidence sur la problmatique de lassainissement et expliquer
pourquoi (zone de socle, terre noire, zone lacustre, etc.).
Milieu humain
La population
Donnes dmographiques (population par arrondissement, valuation des populations
urbaines et rurales).
Dans les chiffres de population (projections, densit), ne donner que les chiffres
ncessaires et sans dcimales.
Annexe 2 - page 1
Transport ; Tourisme ;
Identification des activits source de pollution ou, au contraire, pouvant prsenter un
Sant : nombre dagents dhygine et/ou techniciens de zone bass dans la commune ;
ONG
ONG impliques dans le domaine de lassainissement, effectifs et activits.
Socit civile
Associations et groupements en rapport avec lassainissement
Annexe 2 - page 2
Annexe 2 - page 3
VII- SYNTHESE
VIII- CONCLUSION
Annexe 2 - page 4
Cette liste est donne titre dexemple pour faciliter la mise en route du travail des consultants.
Elle est indicative et doit tre adapte au cas particulier de la commune tudie.
Source dinformation
principale
Type dinformations
Donnes Dmographiques
Population et nombre de familles
par quartier/villages
Documents RGPH3
commune
Approvisionnement en eau
Quartiers desservis, nombre de
mnages raccords au rseau
SONEB, quantit deau moyenne
consomme par jour et par
mnage, projet dextension du
rseau
Nb de puits grand diamtre,
nombre dAEV (nb de bornes
fontaines), nb de postes deau
autonomes, nb de forages avec
pmh par village/quartier et
arrondissement
Importance des puits traditionnels
pour lapprovisionnement en eau
(en rapport avec la prsence de la
nappe et les risques de pollution
par les latrines et infiltration)
Niveau statique (profondeur
moyenne des puits traditionnels
cote dinstallation des pompes dans
les forages)
SONEB
Service technique de la
mairie
(Programmation du
secteur Eau)
Chefs darrondissement
CA (entretien)
Entretien CA,
Observations auprs dun
chantillon de mnages
Groupement de femmes
Animateurs dONG ou de projets
hygine
Focus group
Groupement de femmes
Animateurs dONG ou de projet
hygine
Service technique de la
mairie
C/SHAB
Agent dhygine
Projet - ONG
Annexe 2 - page 5
Source dinformation
principale
Groupement de femmes,
Observations auprs dun
chantillon de mnages
Agent dhygine
Animateurs ONG
Relais communautaires
CA et chefs de quartier/
village
CA et chefs de quartier/
village
CA et chefs de quartier/
village
CA/ village
Focus group hommes,
femmes, enfants
Agent dhygine
Animateurs ONG
Relais communautaires
Assistante sociale
Groupement de femmes,
Focus group femmes
Agent dhygine
Animateurs ONG
Relais communautaires
Assistante sociale
Type dinformations
Nombre et type de latrines par
village/quartier
Systmes dvacuation des excrta et eaux uses dans les lieux publics
Ecoles publiques et prives
Nombre de cabines de latrines par
cole, existence de points deau et
de lave mains, systme dentretien
des latrines
Nombre de points deau
Existence de comit de sant
Gestion des boues de vidange
Marchs
Nombre de cabines de latrines par
march,
Nombre de points deau et systme
dvacuation des eaux uses.
Systme de gestion des latrines
Gestion des boues de vidange
Chef Circonscription
Scolaire
Entretien avec chefs
dtablissement et
enqute exhaustive
Focus group lves filles
puis garons pour
connatre les conditions
exactes dutilisation
Annexe 2 - page 6
Type dinformations
Centres de sant
Nombre de cabines de latrines,
Nombre de cabine de douches,
Nombre de points deau et
Systme dvacuation des eaux
uses.
Systme de gestion des
installations.
Gestion des boues de vidange
Source dinformation
principale
Agent dHygine
Observations
Chefs darrondissement
et chefs de quartier/
village
CA et chefs de quartier/
village
Observation
ONG de pr collecte
Groupement de femmes
Service technique de la mairie
ONG de pr collecte
Service technique de la mairie
Visites de terrain
CA et chefs de quartier/
village
CA et chefs de quartier/
village
Dsagrments perus
CA, chefs de
quartier/village, comits
de marchs
Observations
CA, groupement
agricoles
Annexe 2 - page 7
Source dinformation
principale
Type dinformations
Agents dhygine
Visite terrain
Pratiques dhygines
Lavage des mains
Manipulation des selles des enfants
Entretien des latrines
Sondage initial
Relais communautaires
Animateurs ONG
Agent dhygine
Donnes sanitaires
Statistiques sur les maladies lies
leau, lhygine et
lassainissement
- Paludisme
- Cholra et autres maladies
diarrhiques
- Affections respiratoires
Bureau de la zone
sanitaire dont dpend la
commune
CA et chefs de quartiers
de ville
CA et chefs de quartier
CA et chefs de quartier
CA et chefs de quartier,
Service technique de la
mairie
Groupement de femmes
et focus group
ONG
CA et chefs de quartier/
village
Service technique de la
mairie
Relais communautaires
ONG
Annexe 2 - page 8
ARRONDISSEMENT DE : ..
Il est prfrable dassocier les lus locaux la ralisation des enqutes afin quils se rendent compte
de la situation relle de lassainissement. Quelques soient les mthodes qui seront mise en uvre, les
chefs darrondissement doivent tre responsabiliss et sappuyer sur les chefs de quartiers de ville et
les chefs de village.
Il est trs important que lensemble des participants cette enqute soit bien forms au pralable sur
les diffrents types de latrines quils peuvent rencontrer et quils connaissent la faon de les
diffrencier. Cette formation ne doit pas tre que thorique mais se poursuivre avec une sortie de
terrain qui permettra de montrer les types les plus courants.
Ne comptabiliser que les latrines effectivement utilises
Nom du quartier / village
A fosse ventile
Nombre total
de latrines
Dans le cas o un mnage dispose de plusieurs cabines, prendre en compte le nombre de cabines.
Annexe 2 - page 9
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Quartier /
Villages
Nombre total de
latrines 2008
Degue
Odanragoun
Agonsa
Zimon
Hounme
Yogou-Tohou
Issale Eko
Wa
Ita Gbokou
Gbozoumon
Ensemble
16
14
22
9
8
2
6
10
5
0
92
Population
2 002
1 190
1 521
624
697
703
911
849
672
690
561
8 418
Taux de
couverture (2)
Estimation 2008
(1)
1 301
1 663
682
762
769
996
928
735
754
613
9 205
13.3
9.1
34.8
12.8
11.2
2.2
7.0
14.7
7.2
0.0
10.8
(1) Le taux de croissance est gal 1,5% par an dans larrondissement de Sakt II (RGPH3)
Calcul de la population actualise :
- Faire les fichiers sous Excel
- Employer la formule suivante :
Population anne N+n = Population anne N *(1+taux de croissance)n
Avec le taux de croissance en nombre dcimal et o n=nombre dannes
Exemple concret : pour Degue la formule est =1190 *(1+0.015)^6
(2) Le taux de couverture : nombre de personnes utilisant une latrine / nombre de personnes total *
100
Dans lexemple ci-dessus, il a t estim quen moyenne, une latrine est utilise par 2 familles soit
5,4 personnes * 2 = 10,8 (RGPH3)
Exemple concret : pour Degue la formule est = 10,8 * 16 / 1301 * 100
2- Tableau rcapitulatif pour la commune
Arrondissements
Nombre de latrines
Estimation
population 2008
Taux de couverture
en latrines 2008 (%)
Ensemble commune
Annexe 2 - page 10
SCOLAIRES :
QUESTIONNAIRE
DESTINE
AUX
....................................................................................................
3. Nom de lEtablissement :
4. Nom du Directeur :
....................................................................................................
5. Nombre de classes :
................. 9. Nb de filles
............
Anne de construction
Profondeur des fosses
Etat physique (cocher la case)
Bon
Ncessite des rparations
Propret gnrale des latrines
Propres, ni mouches ni odeur
Propres avec odeur
Plutt sales
Nb de cabines utilises par les
lves
Nb de cabines utilises par les
enseignants
Niveau de frquentation des
latrines par les lves
Peu frquentes
Trs frquentes (attente)
(
**) 1=Latrine traditionnelle dalle en bois et terre, 2= latrine simple fosse avec dalle en bton,
3= latrine ventile simple fosse, 4= latrine ventile double fosse, 6= toilette chasse manuelle
oui
non
Annexe 2 - page 11
.........................................
.......................................................................................
.......................................................................................
..........................................................................
.............................................................................................................................................................................................
non
.................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................
23. Combien denseignants ont reu une formation sur les latrines et les bonnes pratiques dhygine
dans les deux dernires annes coules
................................................................
24. Par qui la formation a-t-elle t organise ?
................................................................
25. Y a-t-il des besoins en matire de formation lhygine et assainissement ? oui non
34. Quels sujets la formation devrait-elle aborder ?
.............................................................................................................................................................................................
Annexe 2 - page 12
Elves
Enseignants
Effectif
Effectif
total
Effectif total
Filles Garons
Nombre
de
classes
Nombre
de
latrines
Latrines
Laves mains
Nombre
Etat
Nombre
moyen
Nombre de Nombre
physique
de
d'lves
systmes
utiliss
des
cabines
latrines par cabine
4
28
1
4
86
1
en construction
en construction
0
4
ATTAN ONI-BEDJI
IGBA/A
IGBA/B
X
X
X
112
343
210
47
162
103
65
181
107
3
6
3
4
6
4
1
1
1
IGBO ABIKOU
IGBO IWERE
IGBO ASSAN
ITA DJEBOU CENTRE / A
ITA DJEBOU CENTRE / B
ITA DJEBOU
ADJEGOUNLE/A
ITA DJEBOU
ADJEGOUNLE/B
OKE AWO
SOUROULERE
TOTAL ITA DJEBOU
X
X
X
X
X
X
301
182
138
347
172
426
184
63
62
171
83
203
117
119
76
176
89
223
6
4
4
6
3
6
6
5
4
6
3
6
1
1
1
2
1
1
4
4
4
6
4
4
396
176
220
X
X
12
239
420
3286
120
160
1534
119
260
1752
6
7
59
6
8
65
1
1
11
4
5
44
en construction
75
46
35
58
0
107
1
1
1
1
Nombre
de points
deau
potable
0
0
0
0
0
0
0
0
0
79
60
84
55
0
1
9
0
0
en construction
Le mme type de tableau peut-tre tabli pour les autres types dtablissements : maternelles, lyces, collges, etc.
Annexe 2 - page 13
Nombre
d'coles
publiques
Nombre
d'coles
sans
latrines
Nombre
total
d'lves
Aguidi
15
Ita Djbou
12
Sakt 1
16
%
dlves
sans accs
une latrine
%
dcoles
sans latrine
Nombre de
cabines
3418
Nombre
d'lves
n'ayant pas
accs une
latrine
822
24%
33%
3286
382
12%
4947
780
%
dcoles
avec lave
mains
42
Nombre moyen
d'lves par
latrine (coles
ayant des
latrines)
62
17%
44
66
75%
16%
19%
67
62
69%
14%
59
28%
68
67%
47%
Takon
7
9
1
0
2243
2978
303
0
14%
0%
0%
33
44
Yoko
10
2711
828
31%
40%
29
65
60%
Ensemble
69
15
19583
3115
16%
22%
259
64
58%
Sakt 2
Annexe 2 - page 14
Centres de
Sant
Sakt I
Hopital de Zone
Aguidi
CS d'Ikpedjil
Aguidi
CS de Kobdjo
Aguidi
CS d'Akpchi
Ita Djbo
CS d'Ita Djbo
Ita Djbo
CS d'Igba
Sakt 1
Takon
Centre de
traitement des
tuberculeux
CS de la
Commune de
Sakt
CS de Sakt II
(temporaire)
CS de Takon
Yoko
CS de Yoko
Sakt I
Sakt II
Ensemble
Nombre
Nb
Nb moyen de
de lits d'accouchem consultations/mois
ents /mois
2006
2006
115
90
1228
Point
d'eau
SONEB
Type de latrine
Latrines
Nombre de
cabines
Etat
Nombre
de
douches
Lave
main
Fosse
dchets bio
mdicaux
Incinrateur
2 latrines VIP
fosse tanche
bon
non
non
DHAB
bon
non
non
Montfort en mauvais
tat (doit tre
rhabilit)
pas d'info
non
oui
non
pas d'info
oui
oui
non
latrine simple
fosse ventile
tat neuf
(fosse
profonde)
non
oui
non
latrine simple
fosse ventile
pas d'info
non
non
Montfort (aiguilles)
SONEB
latrine simple
fosse
non
non
non
cr en Octobre
2007
non
latrine simple
fosse
ncessite une
rhabilitation
non
oui
l'extrieur du
centre
non
non
pas de
cabine
ncessite une
rhabilitation
non
non
non
35
438
pmh
latrine simple
fosse
bon
non
oui
non
non
oui
non
18
15
238
12
12
133
54
11
35
321
12
63
10
30
3
17
12
34
219
214
237
2724
pmh
panne
latrine simple
fosse ventile
latrine simple
fosse ventile
latrine double
fosse ventile
pmh
panne
AEV
latrine simple
fosse
ncessite
ncessite une
une
rhabilitation rhabilitati
on
Annexe 2 - page 15
ANNEXE 3
Annexe 3 - page 1
Fiche ACTIVITE N
Intitul de lactivit
Objectif
Bnficiaires
Modalits de mise en
uvre
Total
Cots estimatifs
Priode dexcution et
dpenses annuelles
Sources de financement
prvues et montant
N1
Investissement
N2
N3
Fonctionnement
N4
N5
Annexe 3 - page 2
Fiche PROJET N
Titre du projet
Justification /
Problmes rsoudre
Objectifs
Indicateurs
Rsultats attendus et
impact du projet
Oui
Dtails
Intercommunalit
Non
Bnficiaires
Total
Cots estimatifs
Priode dexcution et
dpenses annuelles
Sources de financement
prvues et montant
N1
Investissement
N2
N3
Fonctionnement
N4
N5
Organisme dexcution
etc.)
Quantit
Cot unitaire
Total
Quantit
Cot unitaire
Total
Total A
B- Fonctionnement
Activit cl
N
Intrants
(jours de consultant,
ressources matrielle
ou humaine commune,
honoraires, carburant)
Total B
Annexe 3 - page 3
GLOBAL
POUR LA COMMUNE
OBJECTIF COMPOSANTE
Rs ultat 1.1
OBJECTIF COMPOSANTE
Rs ultat 2.1
Projet 1.1
Rs ultat 1.2
Projet N.1
Activits
Activits
Rs ultat N.2
Projet N.2
Projet 1.2
Activits
Activits
Indicateurs
Rs ultat 1.3
Rs ultat N.1
Projet 2.1
Activits
Indicateurs
OBJECTIF COMPOSANTE
Rs ultat N.3
Projet N.3
Projet 1.3
Activits
Activits
Indicateurs
A2
1.1
1.2
1.3
2.1
N.1
N.2
N.3
A3
A4
A5
P ro jet
P ro jet
P ro jet
P ro jet
P ro jet
P ro jet
P ro jet
1. 1
1. 2
1. 3
2. 1
N. 1
N. 2
N. 3
A1
x xx x
x xx x
A2
A3
A4
A5
xx xx
x xx x
x xx x
xx xx
xx xx
x xx x
x xx x
1. 1
1. 2
1. 3
2. 1
N. 1
N. 2
N. 3
A1
x xx x
x xx x
A2
A3
A4
A5
xx xx
x xx x
x xx x
xx xx
xx xx
x xx x
x xx x
Annexe 3 - page 4
INDICATEURS OBJECTIVEMENT
VERIFIABLES
SOURCES DE VERIFICATION
HYPOTHESES
OBJECTIF
XXXXXXXXXX
XXXXXXXXXX
XXXXXXXXX
dune
Annexe 3 - page 5
LOGIQUE D'INTERVENTION
RESULTATS
INDICATEURS OBJECTIVEMENT
VERIFIABLES
SOURCES DE VERIFICATION
HYPOTHESES
XXXXXXX
XXXXXXX
XXX
etc
XXXXXXXX
XXXXXXXX
XXXXXXXX
XXXXXXX
XXXXXXX
XXXXXXX
XXXXXXX
XXXXXXX
XXX
XXXXX
XXX
etc
Etc.
MOYENS
ACTIVITES
COUTS
Annexe 3 - page 6
Evolution prvisionnelle des indicateurs dimpact (lis lobjectif spcifique) et des indicateurs deffet
(lis aux rsultats) sur les 5 ans
N
Indicateur
A1
A2
A3
A4
A5
Total
Rsultat (projet)
A1
A2
A3
A4
A5
Total
A1
A2
A3
A4
A5
Total
A2
A3
A4
A5
Total
A3
A4
A5
Total
A5
Total
Rsultat (projet)
Rsultat (projet)
A1
A1
A2
Total investissement
Total fonctionnement
Rpartition des cots dinvestissement selon les groupes dacteurs en prsence
Acteurs
A1
A2
A3
A4
Commune
FADeC Investissement
ONG, Coopration dcentralise, etc.
Autres rechercher
Total
Annexe 3 - page 7
A1
A2
A3
A4
A5
Total
Commune
FADeC Investissement
ONG, Coopration dcentralise, etc.
Autres rechercher
Total
IMPORTANT : Ce tableau est labor pour toutes les composantes, rsultats et projets (groupe d'activits)
contenus dans la dclinaison de l'objectif global
Annexe 3 - page 8
ANNEXE 4
Quelle que soit la prsentation du plan daction long terme (PHAC), on doit en extraire les
prvisions globales sur la priode prise en compte par le PHAC.
Le principe essentiel des outils BPO est de partir du cadre trac en confrontant au prime abord
ltat davancement par rapport lobjectif. Il est loisible pour la commune dorganiser la
progression dans les ralisations suivant ses priorits de lheure.
Les tableaux suivants sont prsents ci-aprs :
-
en termes physiques
Annexe 4 - page 1
Libell
IndicateurObjectif
Spcifique
Situation
N-2
Programme de la commune
Situation
N-1
N+1
N+2
Total Prvision :
Action restante (Total PHAC Total cumul Anne N-1)
Indicateur rsultat
Ralisation 1
Ralisation 2
Ralisation 3
Ralisation 4
Libell
IndicateurObjectifSpcifique
Situation
N-2
Programme de la commune
Situation
N-1
N+1
Total dpenses
N+2
Indicateur rsultat
Investissement Ralisation 1
Fonctionnement li Ralisation 1
Investissement Ralisation 2
Fonctionnement li Ralisation 2
Investissement Ralisation 3
Fonctionnement li Ralisation 3
Investissement Ralisation 4
Fonctionnement li Ralisation 4
IMPORTANT : Ces tableaux sont labors pour toutes les composantes, rsultats et projets (groupes d'activits) contenu dans la dclinaison de l'objectif global.
Le tableau des dpenses s'labore avec les cots unitaires actualiss et non les cots de rfrence utiliss dans le PHAC.
Annexe 4 - page 2
Libell
Anne 0
PHAC
IndicateurObjectifSpcifique
Situation
N-2
Situation
N-1
Ressourcesmobilises
N
N+1
Totalressources
N+2
Indicateur rsultat
Investissement Ralisation 1
Fonctionnement li Ralisation 1
Investissement Ralisation 2
Fonctionnement li Ralisation 2
Investissement Ralisation 3
Fonctionnement li Ralisation 3
Investissement Ralisation 4
Fonctionnement li Ralisation 4
IMPORTANT : Ce tableau est obtenu des dtails par bailleurs, par projet de dveloppement, et de l'information fournie pralablement par les
services dconcentrs
Ce tableau est labor pour toutes les composantes, rsultats et projets (groupes d'activits) contenu dans la dclinaison de l'objectif global.
Annexe 4 - page 3
Dterminationdubesoinoudel'excdentdefinancement
GAPS(carts)definancement
Libell
IndicateurObjectifSpcifique
N+1
N+2
TotalGAPS
Fonctionnement li Ralisation 1
Investissement Ralisation 2
Fonctionnement li Ralisation 2
Investissement Ralisation 4
Fonctionnement li Ralisation 4
Observations
Indicateur rsultat
Investissement Ralisation 1
Investissement Ralisation 3
Fonctionnement li Ralisation 3
PertedueauGAPSdefinancemententermes
d'indicateur
IMPORTANT : Ce tableau est labor pour toutes les composantes, rsultats et projets (groupes d'activits) contenu dans la dclinaison de l'objectif global.
Annexe 4 - page 4
ANNEXE 5
PRINCIPAUX PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS
ET PROJETS DE REFERENCE
DANS LE SECTEUR DE LASSAINISSEMENT AU BENIN
1- Banque Mondiale
La Banque Mondiale intervient dans 3 volets du secteur de lassainissement. Elle se positionne au
niveau de lappui institutionnel pour la redfinition des stratgies et pour le financement dactions
mises en uvre selon les principes dfinis.
1.1. Second projet de gestion urbaine dcentralise PGUD-2
Elaboration de la stratgie nationale de gestion des dchets solides ;
Ralisation dun guide de gestion des dchets solides mnagers ;
Appui aux villes impliques dans le PGUD2 :
(Conteneur fourni la ville de Porto Novo dans le cadre du PGUD2 en janvier 2007)
1.2. Projet de gestion environnementale
Appui lAgence Bninoise de lEnvironnement (ABE) pour la ralisation de plans daction
environnementaux au niveau des communes. Ces plans daction sappuient sur une sensibilisation
la base et la cration dAssociations Municipales dActions Environnementales (AMAE). Les
AMAE peuvent mener des activits pour lamlioration de la gestion des dchets solides, lhygine
des lieux publics. Elles peuvent bnficier dquipements financs par le projet.
1.3. Appui la mise en uvre de lassainissement des eaux uses en milieu urbain
Elaboration de la stratgie dassainissement des eaux uses en milieu urbain ;
Elaboration du Business plan en vue de la mise en uvre du plan daction court terme
(2010-2012) en cours de validation.
Le concerne la conurbation de Calavi-Cotonou-Sm, Porto Novo et Parakou. Les actions prvues
concernent :
- la ralisation des schmas directeurs dassainissement des eaux uses des villes
concernes ;
- la recherche des technologies les plus appropries en fonction des contraintes du milieu ;
- la mise en place des modalits de gestions des installations et quipements ;
- la ralisation de projets pilote.
Le business plan prvoit galement :
- le renforcement des capacits ;
- ltude tarifaire de lassainissement ;
- un plan de communication.
Au titre des mesures durgence : appui financier pour laccroissement de la capacit de la station
dvacuation des boues de vidange de Sm (St SIBEAU).
2- Union europenne
Dans le cadre de la Facilit Eau : appui financier des projets mis en uvre par GTZ (Programme
Eau Potable, Protos, UNICEF, Initiative Dveloppement et Plan Bnin.
Projet dassainissement des quartiers inondables de Cotonou Ouest. Financement 20 millions
Annexe 5 - page 1
3- Coopration allemande
La coopration allemande intervient en appui lassainissement dans le cadre de sa composante
3 et met en uvre les activits suivantes :
4- DANIDA
La coopration danoise qui a t trs active pendant de nombreuses annes dans le cadre du
programme dappui au dveloppement du secteur de leau et de lassainissement (PADSEA) a
transmis la poursuite des programmes en cours et les reliquats budgtaire la coopration des
Pays Bas, devenant de fait, un partenaire silencieux.
5- PPEA
Le Programme Pluriannuel dAppui au Secteur de lEau et de lAssainissement est financ par les
Pays Bas sur la priode 2007-2011. Depuis janvier 2010, ce programme intgre les activits et les
reliquats de fonds de la coopration danoise (DANIDA) devenue partenaire silencieux .
Le PPEA comporte 4 composantes :
6- UNICEF
LUNICEF intervient en appui la promotion de lhygine et de lassainissement de base dans les
communauts et en milieu scolaire.
7- CREPA
Le Centre Rgional pour lEau Potable et lAssainissement faible cot (CREPA) intervient sous
forme de recherche action dans le secteur de lEau, de lHygine et de lAssainissement.
Il contribue au financement de micro projets dans les communes.
8- ONG Internationales
Oxfam Qubec
- Appui la gestion des dchets solides mnagers Cotonou et Ouidah ;
- Appui la gestion des dchets solides mnagers en projet pour Porto Novo ;
- Elaboration du guide de mise en uvre de la gestion communautaire des dchets solides
mnagers ;
- Elaboration du guide de gestion des dchets biomdicaux de la ville de Cotonou.
Protos
Intervient en appui lapprovisionnement en eau potable et la promotion de lhygine et de
lassainissement de base dans les communauts et en milieu scolaire.
Initiative Dveloppement
Annexe 5 - page 2
9- Initiative WASH
Appui la coordination et au plaidoyer dans le secteur de lEau, de lHygine et de
lAssainissement
11- BOAD
Octroi demprunts cautionns par lEtat notamment dans les domaines de lassainissement et de la
gestion des eaux pluviales (Parakou, Porto Novo, Abomey-Calavi)
Annexe 5 - page 3
TABLEAU RECAPITULATIF DES ACTIONS DE COOPERATIONS DECENTRALISEE AVEC DES COMMUNES DU BENIN
Source : MDGLAT Direction des Collectivits Locales
Collectivit
franaise
Anne de
cration
Cadre de partenariat
Principaux domaine
dintervention
Tourisme et patrimoine
Eau
Eclairage
Sant
Soutien aux associations sant
Abomey
Albi (Tam)
2005
Convention programmes
triennaux 06-08 et 09-11
Bohicon
Communaut
dAgglomration
Seine Eure
(CASE)
2008
Eau assainissement
275 000
Com
Guyancourt
1998
Convention
2005
programme annuel 2009
2010-2012 en rflexion
Services de la mairie
Jeunesse
30 000
Cotonou
Crteil
1986
Convention programmes
2006-2008
programme
2009 avec Rosny / Bois
Cotonou
2005
Appui institutionnel
Dchets/recyclage
Police municipale
Cov
Niort
(+AtakpamTogo)
Programme
2008-2010
Services municipaux
March
Education
Dchets
Cov
St Germain Mont
dor
Djougou
Evreux
2007
2007
1989
trisannuel
Convention 2006-2008
Education
Eau
Electricit
Dchets
Programme 2009-2011
Renforcement de capacits
Formation agricole
Education
Sant
Eau/hydraulique
Budget annuel
moyen ()
130 000
30 000
Financement
Etat
Albi
Abomey
MAE (2006,2009)
AIMF
Actif
CASE
Bohicon
MAE/MIIIDS (2009)
Hte Normandie
Veolia
Guyancourt
Com
MAE (2008,2009)
Crtel
Rosny
Cotonou
MAE
Rosny
Crtel
Cotonou
MAEE (2008)
En
dmarrage
Actif
Actif
Actif
Potentiel
redmarrage
avec
nouveau
maire
38 638
Niort
Cov
MAE (2008)
75 000
Cov
St germain
MAE (2008)
UE (Facilit nergie)
Actif
157 400
Evreux
Djougou
Grand Eveux
Actif
Annexe 5 - page 4
Collectivit
franaise
Anne de
cration
Cadre de partenariat
Principaux domaine
dintervention
Urbanisme
Eau
Education
Dveloppement co/tourisme
Budget annuel
moyen ()
Financement
Etat
340 000
Mongeron
Grand-Popo
MAE (2008,2009)
Actif
2 700
Le Sequestre
Actif
GrandPopo
Montgeron
2003
Convention
pg 2009
pg
2010-2012
prparation
GrandPopo
Le Squestre
2007
Pg 2008
Education
Enfance
1991
Convention 2006-2008
Pg annuels (06-07-08-09)
Convention 2009-2013
Education
Appui gestion communale
Electricit
Jeunesse
Formation
62 063
Echirolles
Houyogb
MAE (2007, 2008)
Actif
90 000
Villefranche
kandi
Actif
Houeyogb
Echirolles
en
Kandi
Villefranche-surSane
2001
Convention 06-08
pg 2009
Appui institutionnel
Education
Hygine/assainissement
Dveloppement social et culturel
Sant
(coopration
inter
hospitalire)
Krou
Gleiz
2006
Convention
2006
Appui institutionnel
Promotion femme rurale
ducation
35 000
Gleiz
ktou
Actif
Ktou
Vaural
2006
Convention
Pg annuels
Environnement nergie
Travaux publics
Formation professionnelle
24 000
Vaural
Ktou
MAE (2007)
Actif
2006
Convention 2006-2008
Nouvelle convention en
cours
40 OOO
Kouand
Francheville
Actif
2008
Convention de jumelage
Programme annuel 2009
Amnagement du territoire
SIG
54 000
CA de St Omer
Agence urbanisme
St Omer
Lalo
MAE (2009)
Actif
Convention 2005-2007
Dveloppement urbain
Electricit (locaux municipaux)
Enseignement primaire
Appui institutionnel
60 000
Ville de Melun
Ville de Ouidah
Actif
Kouand
Francheville
Lalo
Communaut
dagglomration
de Saint Omer
Ouidah
Melun
2003
jumelage
Annexe 5 - page 5
Collectivit
Bninoise
Collectivit
franaise
Anne de
cration
Cadre de partenariat
Ouidah
Ville de
Villeneuve
dAscq
2006
Convention de jumelage
en discussion
Natitingou
Rileux-la-Pape
1998
Convention pluriannuelle
Programme 2010-12 en
discussion
1993
Convention 2007-2009
Programme annuel 2009
Parakou
Ville dorlans
Principaux domaine
dintervention
Budget annuel
moyen ()
Etat civil
Dchets
Valorisation du patrimoine
Assainissement urbain
Dveloppement local
Sant publique
Appui
institutionnel
dveloppement
Urbain
Education
Sant
Micro crdit
Appui institutionnel
Amnagement urbain
Sant publique
Informatique
Eau
Intercommunalit
Tourisme et patrimoine
Assainissement
Financement
Etat
6 000
Villeneuve dAscq
En
dmarrage
60 000
Rilleux
Natitingou
Lyon
En
dmarrage
110 000
Orlans
Parakou
CR centre
MAEE France
Actif
214 000
Cergy
Porto-Novo
MAEE (2007)
AIMF-voliagrandLyon (eau)
Actif
95 000
Grand Lyon
Actif
Porto-Novo
SAN de Cergy
Pontoise
1995
Convention 2004-2009
(+convention spcifiques
par domaine)
Porto-Novo
Commune
de loum
Communaut
Urbaine du grand
Lyon
1999
Convention 2005-2007
(2010 2012 ltude)
Sm-Podji
Heudebouville
2005
Jumelage
Education
So-Ava
Orvault
2007
Protocole damitis
Assainissement (latrines)
Echange culturels
54 000
Orvault
CU Nantes
MAEE
Ville de
Bessacourt
2006
convention
environnement
57 000
Bessancourt
OIF
Actif
(avec
difficult)
150 000
CR Picardie
MAEE
APIDA
Actif
En sommeil
Actif
Groupement de communes
APIDA
(Alibori)
CR Picardie
2006
Convention 2007-2009
Dveloppement
intercommunalit
Concertation
ACAD
(Atacora/
Donga)
Union des
maires de
lAgglomration
de forbach
2007
Programme tripartite
local
Actif
Annexe 5 - page 6
Collectivit
franaise
Anne de
cration
Cadre de partenariat
Principaux domaine
dintervention
PNR Narbonaise
CR Languedoc
2007
Convention 2008
Dveloppement durable
Gestion concerte de la lagune
Commune
du Plateau
Grand chlon
2005
Conventions annuelles
Budget annuel
moyen ()
Financement
Etat
80 600
Parc Narbonaise
CR Languedoc
MAEE
CIED
Actif
Informatique
SIG
Amnagement du territoire
30 000
Grand Chalon
Actif
Dchets
Concertation (quadrilogue)
Investissements
170 000
CG Yvelines
Actif
Commune
du
Mono/Couff
o
CG Yvelines
2008
Groupemen
t
intercommu
nal des
collines
CR Picardie
1995
Convention 2007-2011
Dveloppement
local
intercommunalit
Economie sociale et solidaire
320 000
CR Picardie
GIC
Actif
Dpartemen
ts du
Borgou et
Alibori
CR champagnearoennes
1993
Convention
2009
Tourisme solidaire
Appui
dveloppement
conomique local
Dveloppement durable
42 000
CR Champagne
MAEE
Dpartements
Actif
CG Vende + villes
Programme
CG Vende
1990
Sant famille
Abomey
Lyon
Abomey
Mouilleron-lecaptif
2007
Action unique
1989
Jumelage + convention
entre 2 associations
Bopa
Balaruc-lesBains
Cotonou
Lille mtropole
Ktou
La Mothe-Achard
Jumelage
1997
Projet ponctuel
Appui intercommunalit
Jumelage
Sant ducation
Education
sant
change
culturels et touristiques
Le Poinonnet
Ouidah
Come-la-ville
Ouidah
Le Poinonnet
2006
AFD
Annexe 5 - page 7
Collectivit
franaise
Anne de
cration
Porto Novo
Epinal
Porto-Novo
CG Manche
2007-2008
Sm-Podji
Saint-jean
dArdires
S-Ava
S
Principaux domaine
dintervention
Cadre de partenariat
Projet unique
Scurit prvention
2004
jumelage
Education
Saint-lumine-de
Coutais
2004
jumelage
Echange
culturels,
institutionnel
Mamers
1990
jumelage
Budget annuel
moyen ()
Financement
Etat
CG Manche CRBN
clotur
Appui
Noisel
Dpartement
au Bnin
Partenaire
dcentralis
tranger
Province de
Belgique
Date de
cration du
partenariat
Lokossa
Mono
Evere
Bruxelles
2002
Natitingou
Atacora
Huy
Lige
1987
Cadre daction
Jumelage
Programme
pluri annuel
2008 2012
coopration
intercommunal
e
Principaux domaines
dintervention
Gestion et tri des
dchets
Fournitures scolaires
et
bibliothcaires,
changes culturels
Jumelage
Budget annuel
moyen ()
Etat du
partenariat
Appel projet
WallonieBruxelles
International
8 017 198 euros
Subsides de
DGCD : 90 000
euros max
Actif
Budget annuel
moyen ()
Etat du
partenariat
Dpartement
au Bnin
Borgou
Zou
Collines
Partenaire
dcentralis
tranger
Province
Date de
cration du
partenariat
Luxembourg
2009
Cadre daction
Principaux domaines
dintervention
Virton
Arlon
Tintigny
La Roche
En
constructio
n
Rendeux
Annexe 5 - page 8