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LE MENSONGE
DE L’EVOLUTION

HARUN YAHYA

Au nom de Dieu, le Tout


Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Le mensonge de l’évolution
Traduit de l'anglais par le groupe littéraire des Editions ESSALAM
ISBN 2-910941-71-X
Publié en octobre 2003
© 2003 Editions ESSALAM

Editions & Librairie ESSALAM


135, Bd de Ménilmontant – 75011 Paris
Tél: + 33 (0)1 43 38 19 56/44 83 – Fax: + 33 (0)1 43 57 44 31
Site: www.essalam.com
E-mail: [email protected]
Nesil Matbaacilik / Sanayi Caddesi Bilge Sokak No: 2
Yenibosna - Istanbul / Tél: +90 (212) 5513225
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juillet 1992) n'autorise, aux termes de l'articles L. 122-5 alinéas 2 et 3 a, d’une
part, que "les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du
copiste et non destinées à une utilisation collective" et, d’autre part, que "les
analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique,
pédagogique, scientifique ou d'information de l'œuvre à laquelle elles sont
incorporées". "Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite
sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est
illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation,
l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque" (article L.
122-4 du CPI). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce
soit, est une contrefaçon; et toute contrefaçon est un délit. La contrefaçon en
France d'ouvrages publiés en France ou à l'étranger est punie de deux ans
d'emprisonnement et de 1.000.000 Francs d'amende (article L. 335-2 du CPI).

LE MENSONGE
DE L’EVOLUTION

HARUN YAHYA

Editions & Librairie ESSALAM


135, Bd de Ménilmontant – 75011 Paris

A PROPOS DE L’AUTEUR ET DE SES ŒUVRES


L'auteur, qui écrit sous le pseudonyme HARUN YAHYA, est né à Ankara en 1956. Il
a effectué des études artistiques à l'Université Mimar Sinan d'Istanbul, et a étudié
la philosophie à l'Université d'Istanbul. Depuis les années 80, il a publié de
nombreux ouvrages sur des sujets politiques, scientifiques et liés à la foi. Harun
Yahya est devenu célèbre pour sa remise en cause de la théorie de l'évolution et
sa dénonciation de l'imposture des évolutionnistes, ainsi que pour sa mise en
évidence des liens occultes existant entre le darwinisme et les idéologies
sanglantes du 20ème siècle.
Son pseudonyme est constitué des noms "Harun" (Aaron) et "Yahya" (Jean), en
mémoire de ces prophètes estimés qui ont tous deux lutté contre la mécréance. Le
sceau du Prophète, qui figure sur la couverture des livres de l'auteur, revêt un
caractère symbolique lié à leur contenu; ce sceau signifie que le Coran est le
dernier Livre de Dieu, Son ultime Parole, et que notre Prophète est le dernier
maillon de la chaîne prophétique. Sous la guidance du Coran et de la Sunna,
l'auteur s'est fixé comme objectif de démonter les arguments des tenants des
idéologies athées, afin d'avoir le "dernier mot" et de réduire au silence les
objections soulevées contre la religion. Le Prophète a atteint les plus hauts niveaux
de la sagesse et de la perfection morale, et ainsi son sceau est-il utilisé avec
l'intention de prononcer les mots décisifs.
Tous les travaux de l'auteur sont centrés sur un seul objectif: communiquer aux
autres le message du Coran et par conséquent les inciter à réfléchir aux questions
liées à la foi, telles que l'existence de Dieu, Son Unicité et l'Au-delà, et leur
remettre en mémoire certains thèmes importants.
L'œuvre de Harun Yahya est connue à travers de nombreux pays, tels que l'Inde,
les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Indonésie, la Pologne, la Bosnie, l'Espagne et
le Brésil. Certains de ses livres sont maintenant disponibles dans les langues
suivantes: l'anglais, le français, l'allemand, l'italien, le portugais, l'urdu, l'arabe,
l'albanais, le russe, le serbo-croate (bosniaque), l'ouïgour de Turquie, et
l'indonésien, et des lecteurs du monde entier les apprécient.
Ces ouvrages ont conduit beaucoup de gens à attester de leur croyance en Dieu,
et d'autres à approfondir leur foi. La sagesse et le style sincère et fluide de ces
livres confèrent à ces derniers une touche distinctive qui frappe ceux qui les lisent
ou qui simplement les examinent. Fermant la porte aux objections, ils sont
caractérisés par l'efficacité de leurs propos, les résultats définitifs auxquels ils
aboutissent et l'irréfutabilité de leurs arguments. Les explications fournies sont
claires et ne laissent aucune place au doute, enrichissant le lecteur de données
solides. Il est improbable que ceux qui lisent consciencieusement ces ouvrages
continuent à soutenir les idéologies athées et la philosophie matérialiste ou toute
autre pensée pervertie. Et même s'ils persistent dans leur négation, alors leur
attachement à la déviation ne sera plus que purement sentimental puisque les
différentes attitudes négatrices auront été nettement réfutées à la base. Tous les
mouvements contemporains hostiles à la foi se trouvent aujourd'hui
idéologiquement battus, grâce à la série de livres écrits par Harun Yahya.
Il ne fait aucun doute que de tels résultats n'ont pu être que par le biais d'une
sagesse et d'une lucidité accordées par Dieu, et l'auteur ne tire aucune fierté
personnelle de son travail; il espère seulement être un support pour ceux qui
cherchent à cheminer vers Dieu. De plus, il ne tire aucun bénéfice matériel de ses
livres. Ni lui ni ceux qui contribuent à publier ces ouvrages accessibles à tous ne
réalisent de gains matériels. Ils désirent uniquement obtenir la satisfaction de
Dieu.
Prenant en considération ces faits, c'est rendre un service inestimable à la cause
de Dieu que d'encourager les autres à lire ces livres qui ouvrent les "yeux du
cœur" et amènent leurs lecteurs à devenir de meilleurs serviteurs de Dieu.
Par contre, ce serait un gaspillage de temps et d'énergie que de propager des
livres qui créent la confusion dans l'esprit des gens, qui mènent au chaos
idéologique et qui, manifestement, n'ont aucun effet pour éradiquer des cœurs le
doute. Il est patent que des ouvrages réalisés dans le but de mettre en valeur la
puissance littéraire de leur auteur, plutôt que de servir le noble objectif qu'est le
salut des gens de la perdition, ne peuvent connaître un tel impact. Ceux qui
douteraient de ceci se rendront vite compte que Harun Yahya ne cherche à travers
ses livres qu'à subjuguer l'incroyance et à répandre les valeurs morales du Coran.
Le succès, l'impact et la sincérité de cet engagement sont évidents.
Il convient de garder à l'esprit un point précis: la raison essentielle de l'incessante
cruauté, des conflits et des souffrances que subissent les musulmans est la
domination de l'incroyance sur cette terre. Cet état des choses ne peut cesser
qu'avec la survenue de la défaite de la mécréance et la sensibilisation de chacun
aux merveilles de la création et à la morale coranique, afin que tous puissent vivre
en accord avec elle. En considérant l'état actuel du monde, qui aspire les gens
dans la spirale de la violence, de la corruption et des conflits, il apparaît vital que
ce service rendu à l'humanité le soit encore plus rapidement et plus efficacement.
Sinon, il se peut que la descente soit irréversible.
Il n'est pas exagéré de dire que la série de livres de Harun Yahya a assumé ce rôle
majeur. Si Dieu le veut, ces livres constitueront le moyen par lequel l'espèce
humaine connaîtra, au 21ème siècle, la paix et la félicité, la justice et la joie
promises dans le Coran.
Voici quelques-uns de ses ouvrages: 'Le Nouvel Ordre Maçonnique', 'Le Judaïsme et
la Franc-Maçonnerie', 'Islam Dénonce le Terrorisme', 'Le Communisme en
Embuscade', 'L'Idéologie Sanglante du Darwinisme: Le Fascisme', 'La "Main
Secrète" en Bosnie', 'L'Aspect Caché de l'Holocauste', 'L'Aspect Caché du
Terrorisme', 'La Carte Kurde d'Israël', 'Une Stratégie Nationale pour la Turquie',
'Solution: Les Valeurs du Coran', 'L'Antagonisme de Darwin contre les Turcs', 'Pour
les Gens Doués d'Intelligence', 'Le Mensonge de l'Evolution', 'L'Age d'Or', 'L'Art de
la Couleur par Allah', 'La Gloire est Omniprésente', 'Connaître Dieu par la Raison',
'Le Vrai Visage de ce Monde', 'Les Confessions des Evolutionnistes', 'Les Illusions
des Evolutionnistes', 'La Magie Noire du Darwinisme', 'La Religion du Darwinisme',
'Le Coran Montre la Voie à la Science', 'La Réelle Origine de la Vie', 'Les Miracles du
Coran', 'Sacrifice de Soi et Modèles de Comportements Intelligents chez les
Animaux', 'L'Eternité a Déjà Commencé', 'Le Cauchemar de la Mécréance', 'La Fin
du Darwinisme', 'La Réflexion Approfondie', 'L'Intemporalité et la Réalité du
Destin', 'Le Miracle de l'Atome', 'Le Miracle de la Cellule', 'Le Miracle du Système
Immunitaire', 'Le Miracle de l'œil', Le Miracle de la Création dans les Plantes, 'Le
Miracle de l'Araignée', 'Le Miracle du Moustique', 'Le Miracle de la Fourmi', 'Le
Miracle de l'Abeille à Miel', 'Le Miracle de la Protéine', 'Le Miracle du Termite', 'Le
Miracle de la Création Humaine'.
Parmi ses brochures, citons: 'Le Mystère de l'Atome' 'L'Effondrement de la Théorie
de l'Evolution: La Réalité de la Création', 'L'Effondrement du Matérialisme', 'La Fin
du Matérialisme', 'Les Bévues des Evolutionnistes I', 'Les Bévues des
Evolutionnistes II', 'L'Effondrement Microbiologique de l'Evolution', 'La Réalité de la
Création', 'L'Effondrement de la Théorie de l'Evolution en 20 Questions', 'La Plus
Grande Tromperie de l'Histoire de la Biologie: Le Darwinisme'.
Les autres ouvrages de l'auteur sur des sujets liés au Coran incluent: 'Avez-Vous
Déjà Réfléchi à la Vérité?', 'Abandonner la Société de l'Ignorance', 'Le Paradis',
'Les Valeurs Morales dans le Coran', 'La Connaissance du Coran', 'Un Index
Coranique', 'L'Emigration dans la Voie d'Allah', 'Les Caractéristiques de l'Hypocrite
dans le Coran', 'Les Secrets des Hypocrites', 'Les Attributs d'Allah', 'Débattre et
Communiquer le Message selon le Coran', 'Les Concepts Fondamentaux du Coran',
'Les Réponses du Coran', 'La Mort, la Résurrection et l'Enfer', 'La Lutte des
Messagers', 'L'Ennemi Juré de l'Homme: Satan', 'L'Idolâtrie', 'La Religion des
Ignorants', 'L'Arrogance de Satan', 'La Prière dans le Coran', 'L'Importance de la
Conscience dans le Coran', 'Le Jour de la Résurrection', 'N'Oubliez Jamais', 'Les
Jugements Négligés du Coran', 'Les Caractères Humains dans la Société
d'Ignorance', 'L'Importance de la Patience dans le Coran', 'Information Générale du
Coran', 'Compréhension Rapide de la Foi 1-2-3', 'Le Raisonnement Primitif de la
Non-croyance', 'La Foi Mûre', 'Avant que Vous ne Regrettiez', 'Nos Messagers
Disent…', 'La Miséricorde des Croyants', 'La Crainte d'Allah', 'Le Prophète Jésus
Reviendra', 'Les Beautés Présentées par le Coran pour la Vie', 'L'Iniquité Appelée
"Moquerie" ', 'Le Mystère de l'Epreuve', 'La Véritable Sagesse selon le Coran', 'La
Lutte contre la Religion de l'Irréligion', 'L'Ecole de Yusuf', 'Les Calomnies
Répandues au Sujet des Musulmans à Travers l'Histoire', 'L'Importance de Suivre la
Bonne Parole', 'Pourquoi Se Leurrer? ', 'Bouquet de Beautés Venant d'Allah 1-2-3-
4'.

A L'ATTENTION DU LECTEUR

Dans tous les livres de l'auteur, les questions liées à la foi sont expliquées à la
lumière des versets coraniques et les gens sont invités à connaître la parole de
Dieu et à vivre selon ses préceptes. Tous les sujets qui concernent les versets de
Dieu sont expliqués de telle façon à ne laisser planer ni doute, ni questionnement
dans l'esprit du lecteur. Par ailleurs, le style sincère, simple et fluide employé
permet à chacun, quel que soit son âge ou son appartenance sociale, d'en
comprendre facilement la lecture. Ces écrits efficaces et lucides permettent
également leur lecture d'une seule traite. Même ceux qui rejettent vigoureusement
la spiritualité resteront sensibles aux faits rapportés dans ces livres et ne peuvent
réfuter la véracité de leur contenu.
Ce livre et tous les autres travaux de l'auteur peuvent être lus individuellement ou
être abordés lors de conversations en groupes. Les lecteurs qui désirent tirer le
plus grand profit des livres trouveront le débat très utile dans le sens où ils seront
en mesure de comparer leurs propres réflexions et expériences à celles des autres.
Par ailleurs, ce sera un grand service rendu à la religion que de contribuer à faire
connaître et faire lire ces livres, qui ne sont écrits que dans le seul but de plaire à
Dieu. Tous les livres de l'auteur sont extrêmement convaincants. De ce fait, pour
ceux qui souhaitent faire connaître la religion à d'autres personnes, une des
méthodes les plus efficaces est de les encourager à les lire.
Dans ces livres, vous ne trouverez pas, comme dans d'autres livres, les idées
personnelles de l'auteur ou des explications fondées sur des sources douteuses.
Vous ne trouverez pas non plus des propos qui sont irrespectueux ou
irrévérencieux du fait des sujets sacrés qui sont abordés. Enfin, vous n'aurez pas à
trouver également de comptes-rendus désespérés, pessimistes ou suscitant le
doute qui peut affecter et troubler le cœur.

LE MENSONGE
DE L’EVOLUTION

L’effondrement scientifique du darwinisme


et son arrière-plan idéologique

HARUN YAHYA

PREMIERE PARTIE

LA REFUTATION DU DARWINISME

INTRODUCTION: Pourquoi la théorie de l'évolution? 15

CHAPITRE 1: S'affranchir des préjugés 19

Un matérialisme aveugle 21

Les évolutionnistes et l'endoctrinement de masse 25


CHAPITRE 2: Une brève histoire de la théorie 28

L'imagination de Darwin 29

Le racisme de Darwin 31

Les tentatives désespérées du néo-darwinisme 33

Le niveau primitif de la science à l'époque de Darwin 35

Essai et erreur: l'équilibre ponctué 37

CHAPITRE 3: Les mécanismes imaginaires de l'évolution 41

La sélection naturelle 41

Le mélanisme industriel 42

La sélection naturelle peut-elle expliquer la complexité? 46

Les mutations 48

CHAPITRE 4: Les archives fossiles réfutent l'évolution 53

La vie est apparue sur terre de manière soudaine et sous formes

complexes 57

Les comparaisons moléculaires aggravent l'impasse cambrienne

de l'évolution 62

CHAPITRE 5: Le conte de la transition de l'eau vers la terre 64

CHAPITRE 6: L'origine des oiseaux et des mammifères 69

Une autre prétendue forme transitionnelle: l'Archæoptéryx 71

Les spéculations des évolutionnistes:les dents et les serres

de l'Archæoptéryx 73
La conception des plumes d'oiseaux 75

L'Archæoptéryx et d'autres fossiles d'oiseaux anciens 76

Quelle est l'origine des mouches? 78

Le lien de l'oiseau-dinosaure imaginaire 80

L'origine des mammifères 81

Le mythe de l'évolution du cheval 84

CHAPITRE 7: Des interprétations illusoires des fossiles85

CHAPITRE 8: Les falsifications de l'évolution 89

L'homme de Piltdown: une mâchoire d'orang-outan et un crâne humain


89

L'homme du Nebraska: une dent de porc 92

Ota Benga: l'Africain dans la cage 93

CHAPITRE 9: Le scénario de l'évolution humaine 95

L'arbre généalogique imaginaire de l'homme 96

L'Australopithèque: une espèce de singe 99

Homo Habilis: le singe qui fut présenté comme un humain 101

Homo Rudolfensis: le visage articulé incorrectement 104

Homo Erectus, puis par la suite, les êtres humains 108

L'Homo Erectus: une ancienne race humaine 109

Le Neandertal 114

Homo Sapiens archaïque, Homo Heilderbergensis et l'homme

Cro-Magnon 115
Les espèces vivant au même âge que leurs ancêtres 117

L'histoire secrète des Homo Sapiens 119

Une hutte vielle de 1,7 million d'années 121

Empreintes de pas de l'homme moderne vieilles de 3,6 millions

d'années! 122

La bipédie, impasse de l'évolution 125

L'évolution: une croyance éloignée de la science 127

CHAPITRE 10: L'impasse moléculaire de l'évolution 130

Le conte de la "cellule produite par hasard" 131

Confessions d'évolutionnistes 132

Le miracle de la cellule et la fin de l'évolution 134

Des protéines qui défient le hasard 137

Des protéines gauchères 141

Une liaison correcte est vitale 144

Probabilité zéro 145

Existe-t-il un mécanisme d'essai et d'erreur dans la nature? 146

La probabilité qu'une protéine se forme de manière aléatoire est de zéro


148

L'embarras des évolutionnistes à propos de l'origine de la vie 150

L'expérience de Miller 151

L'expérience de Miller n'était que de la poudre aux yeux 153

Les dernières sources des évolutionnistes contestent l'expérience

de Miller 156

L'atmosphère terrestre primordiale et les protéines 158


La synthèse de protéines est impossible dans l'eau 159

Un autre effort désespéré: l'expérience de Fox 159

Une matière inanimée ne peut générer la vie 162

La molécule miraculeuse: l'ADN 163

L'ADN peut-elle exister de manière aléatoire? 165

Une autre tentative vaine des évolutionnistes: "le monde de l'ARN" 168

Confessions d'évolutionnistes 172

La vie est un concept qui dépasse ce simple monceau de molécules 174

CHAPITRE 11: La thermodynamique réfute l'évolution 177

Le mythe du "système ouvert" 180

Le mythe de "l'auto-organisation de la matière" 182

CHAPITRE 12: Conception et coïncidence 186

La formule de Darwin! 189

La technologie dans l'œil et l'oreille 191

CHAPITRE 13: Les revendications évolutionnistes face aux faits 196

Variations et espèces 196

La résistance antibiotique et l'immunité DDT ne sont pas des preuves

de la théorie de l'évolution 199

L'illusion des organes atrophiés203

Le mythe de l'homologie 206

Des organes similaires chez des espèces totalement différentes 207


L'impasse embryonnaire et génétique de l'homologie 209

Parler d'homologie moléculaire n'est pas valable 211

Le mythe de la récapitulation embryologique 214

CHAPITRE 14: L'évolution: une théorie dérivée du matérialisme 217

Les aveux des matérialistes 220

La fin du matérialisme 224

Les matérialistes, fausse religion et vraie religion 226

CHAPITRE 15: Les médias: un terrain fertile pour l'évolution 228

Les fables des évolutionnistes 230

Des mensonges bien emballés 231

CHAPITRE 16: Conclusion: l'évolution est une imposture 233

La théorie de l'évolution s'est effondrée 233

L'avenir non plus ne peut confirmer la théorie de l'évolution 234

Le plus grand obstacle de la théorie de l'évolution: l'âme 235

Dieu crée selon Sa volonté 236

DEUXIEME PARTIE

LA CONTESTATION DU MATERIALISME

CHAPITRE 17: La véritable essence de la matière 240

Le monde de signaux électriques 242

Comment est-ce que nous voyons, entendons et dégustons?243


Le "monde extérieur" à l'intérieur de notre cerveau 249

L'existence du "monde extérieur" est-elle indispensable? 253

Qui est le percepteur? 255

Le vrai être absolu 257

Tout ce que vous possédez est intrinsèquement illusoire 262

Les déficiences logiques des matérialistes 266

L'exemple des rêves268

L'exemple de la connexion des nerfs dans le parallèle 270

La formation des perceptions dans le cerveau n'est pas une philosophie

mais un fait scientifique 272

La grande crainte des matérialistes 273

Les matérialistes sont tombés dans le plus grand piège de l'histoire 277

Conclusion 282

CHAPITRE 18: La relativité du temps et la réalité du destin 286

La perception du temps 286

L'explication scientifique de l'intemporalité 287

La relativité dans le Coran 292

Le destin 295

L'inquiétude des matérialistes 298

La récompense des croyants 300

CHAPITRE 19: Les conférences de FRS: activités de l'information

du public sur l'évolution 302


REFERENCES 308

PREMIERE PARTIE

LA REFUTATION DU DARWINISME

INTRODUCTION

Pourquoi la théorie
de l'évolution?
Pour certaines personnes, la théorie de l'évolution n'a que des
connotations scientifiques, sans pour autant avoir des conséquences
dans leurs vies quotidiennes. Ceci est bien évidemment une idée
fausse très répandue. Au-delà du cadre des sciences biologiques, la
théorie de l'évolution étaye une philosophie illusoire qui a influencé
une grande partie de la population: le matérialisme.
La philosophie matérialiste, qui n'accepte que l'existence des choses
matérielles et considère que l'homme n'est "qu'un amas de matière",
affirme que l'homme n'est qu'un animal, dont la seule règle de
l'existence est le "conflit". En dépit du fait que cette théorie a été
répandue comme une philosophie basée sur la science, il n'en
demeure pas moins que le matérialisme est un dogme ancien
dépourvu de toute base scientifique. En effet, conçu dans la Grèce
Antique, ce dogme a été redécouvert par les philosophes athées du
18ème siècle. Par la suite, il a été introduit en Europe dans diverses
disciplines scientifiques par des penseurs tels que Karl Marx, Charles
Darwin et Sigmund Freud. Autrement dit, la science a été déformée
pour laisser de la place au matérialisme.
Les deux derniers siècles ont été le théâtre d'un matérialisme
sanglant: les idéologies basées sur le matérialisme (ou des idéologies
concurrentes de celui-ci tout en partageant ses doctrines principales)
ont entraîné une violence chronique, la guerre et le chaos dans le
monde. Le communisme, responsable de la mort de 120 millions de
personnes, est le résultat tangible de la philosophie matérialiste. Le
fascisme, même s'il prétendait fournir une alternative à la vision
matérialiste du monde, a embrassé le concept matérialiste
fondamental qui consiste à progresser par le biais du conflit. Il a ainsi
suscité des régimes oppressifs, engendré des massacres et provoqué
des guerres mondiales et des génocides.
En plus de ces deux idéologies sanglantes, l'éthique sociale et
individuelle a été également corrompue par le matérialisme.
Le message illusoire du matérialisme, qui réduit l'homme à un
animal dont la vie sur terre est le fruit de la coïncidence et qui ne sent
aucune responsabilité envers personne, a démoli les bases morales
telles que l'amour, la clémence, le sacrifice de soi, la modestie,
l'honnêteté et la justice. Trompés par la devise matérialiste "la vie est
une lutte", les individus ont commencé à ne voir dans leurs vies qu'un
affrontement d'intérêts, qui mène par la suite à vivre selon la loi de la
jungle.
L'empreinte de cette philosophie, qui a des comptes à rendre au
sujet des désastres provoqués au cours des deux derniers siècles, est
tangible dans chaque idéologie qui utilise la différence entre les gens
comme "raison pour justifier la lutte". Il va sans dire que cela
s'applique également aux terroristes d'aujourd'hui qui agissent au nom
de la religion et massacrent en même temps des milliers d'innocents.
La théorie de l'évolution ou le darwinisme, est très pratique pour
compléter le puzzle. Elle présente le mythe que le matérialisme est
une idée scientifique. C'est pour cela que Karl Marx, le fondateur du
communisme et du matérialisme dialectique, a écrit que le darwinisme
était "la base en histoire naturelle" de sa vision du monde.1
Toutefois, cette base est fragile. Les découvertes scientifiques ne
cessent de révéler que la croyance populaire qui associe le darwinisme
et la science était fausse. Les preuves scientifiques réfutent
globalement le darwinisme et révèlent que l'origine de notre existence
n'est pas l'évolution mais la création. Dieu a créé l'Univers ainsi que les
êtres vivants et l'homme.
Cet ouvrage est écrit pour informer tout le monde de cette réalité.
Depuis sa première publication, premièrement en Turquie puis dans de
nombreux autres pays, des millions de personnes ont lu ce livre et l'ont
apprécié. Ecrit en turc, ce livre a été publié par la suite en anglais, en
italien, en espagnol, en russe, en bosniaque, en arabe, en malais et en
indonésien. (Ce livre est disponible en libre accès dans toutes ces
langues sur le site suivant: www.evolutiondeceit.com)
L'effet de ce livre a été reconnu par les ténors du camp opposé.
Harun Yahya a fait l'objet d'un article intitulé "Burning Darwin" (Darwin
sur le bûcher) paru dans le New Scientist. Ce périodique célèbre pour
ses positions en faveur de Darwin écrit dans son 22ème numéro que
Harun Yahya "est un héros international" en ajoutant que les livres de
celui-ci "se sont propagés partout dans le monde musulman".
Science, le très célèbre magazine scientifique, a mis l'accent sur
l'impact et la complexité des travaux de Harun Yahya. Dans l'article
intitulé "Le créationnisme s'enracine là où l'Europe rencontre l'Asie"
publié le 18 mai 2001, nous pouvons lire qu'en Turquie "des livres très
bien documentés tels que Le mensonge de l'évolution et La face noire
du darwinisme ont davantage d'effets que les livres scolaires dans
certaines régions du pays". Le journaliste se consacre par la suite à
une évaluation de l'œuvre de Harun Yahya, qui a donné naissance à
"l'un des courants anti-évolution les plus forts à l'extérieur de
l'Amérique du Nord".
En dépit du fait que ces périodiques témoignent de l'impact de ce
livre, il n'en demeure pas moins qu'ils n'offrent aucune réponse aux
arguments qu'il contient. Ils en sont tout simplement incapables. La
théorie de l'évolution est une véritable impasse; un fait que vous
découvrirez en lisant le chapitre suivant. Ce livre vous aidera à vous
rendre compte que le darwinisme n'est pas une théorie scientifique
mais plutôt un dogme pseudo-scientifique institutionnalisé, malgré les
preuves qui le réfutent, au nom de la philosophie matérialiste.
Nous sommes remplis d'espoir que ce livre continuera longtemps
encore à contribuer à la réfutation du dogme matérialo-darwiniste qui
a pour longtemps et depuis le 19ème siècle trompé l'humanité. Il nous
rappellera les faits cruciaux de nos vies respectives, tels que la raison
de notre existence et les devoirs qui nous incombent envers notre
Créateur.

CHAPITRE1

S'affranchir
des préjugés

La majorité des individus prend les paroles des scientifiques pour


argent comptant, pour une vérité absolue. Ils ne pensent même pas
que ces scientifiques peuvent également avoir des préjugés
philosophiques ou idéologiques. En réalité, les scientifiques
évolutionnistes imposent leurs propres préjugés et opinions
philosophiques au public par le biais d'une science déguisée. A titre
d'exemple, même s'ils savent que les événements aléatoires
n'engendrent que l'irrégularité et la confusion, ils persistent à clamer
que l'ordre merveilleux, la planification et la conception constatés dans
l'Univers et chez les organismes vivants ne sont que le fruit du hasard.
Par exemple, un biologiste se rend compte facilement qu'il existe
une harmonie incompréhensible dans une molécule de protéine, la
composante de la vie, et qu'il n'existe aucune probabilité que cela se
soit produit par pur hasard. Toutefois, il prétend que cette protéine est
arrivée à l'existence par hasard dans des conditions terrestres
primitives quelques milliards d'années auparavant. Il va même plus
loin, en prétendant, sans la moindre hésitation, que non seulement une
protéine mais des milliards ont été conçues par pur hasard et ont
formé par la suite la première cellule vivante. De plus, il défend son
opinion avec un entêtement aveugle. Cet individu est un scientifique
évolutionniste.
Si ce même scientifique devait trouver trois briques les unes au-
dessus des autres, alors qu'il marchait sur un terrain plat, il ne
penserait jamais que ces briques se sont retrouvées ensemble par
hasard et se sont mises les unes sur les autres, encore par hasard. En
effet, une quelconque personne qui affirmerait une telle chose serait
considérée insensée.
Donc, comment est-il possible que des personnes capables d'évaluer
rationnellement des choses ordinaires de la vie adoptent une telle
attitude irrationnelle lorsqu'il s'agit de réflexions sur leur propre
existence?
Il est impossible de prétendre que cette attitude est adoptée au nom
de la science: une approche scientifique exige de prendre en
considération les deux alternatives à chaque fois qu'il existe d'autres
alternatives possibles et égales à propos d'un cas particulier. Et si l'une
des deux alternatives est moins probable que l'autre, par exemple si
elle représente 1% seulement, il sera donc plus rationnel et plus
scientifique de considérer valide l'autre alternative, dont le taux de
probabilité est de 99%.
Tout en gardant cette base scientifique en tête, nous pouvons
déterminer deux hypothèses concernant l'existence de l'être humain
sur terre. La première suggère que tous les êtres humains ont été
créés par Dieu sous leur structure complexe. La deuxième soutient que
la vie est le fruit de coïncidences inconscientes et fortuites. C'est bien
cette dernière hypothèse qui est soutenue par la théorie de l'évolution.
Lorsque l'on examine les données scientifiques, celles de la biologie
moléculaire à titre d'exemple, nous constatons qu'il est impossible que
la moindre cellule vivante, voire l'une des millions de protéines
présentes dans cette cellule, ait vu le jour par hasard comme le
prétendent les évolutionnistes. Comme nous allons le prouver dans les
chapitres suivants, les calculs de probabilité confirment cela
également à plusieurs reprises. Aussi, la théorie évolutionniste sur
l'apparition des êtres vivants n'a-t-elle aucune probabilité d'être vraie.
Par conséquent, la première hypothèse est "à 100%" vraie. La vie
existe de manière consciente; elle a été "créée". Tous les êtres vivants
ont vu le jour grâce à un Créateur doté d'un pouvoir, d'une sagesse et
d'un savoir supérieurs. Cette réalité n'est pas simplement une
conviction; elle est la conclusion normale à laquelle mènent la sagesse,
la logique et la science.
Dans ces conditions, notre scientifique "évolutionniste" doit retirer
ces propos et adhérer à un fait évident et prouvé. Agir autrement
serait faire preuve du sacrifice de la science en faveur de la
philosophie, de l'idéologie et du dogme au lieu d'agir en véritable
scientifique.
La colère, l'entêtement et les préjugés de notre "scientifique"
s'accroissent de plus en plus chaque fois qu'il fait face à la réalité. Son
attitude peut être qualifiée par un seul adjectif: "la foi". Une foi plutôt
superstitieuse et aveugle car il ne peut y avoir une autre justification à
ce rejet des faits ou à un dévouement au scénario grotesque qu'il a
imaginé.
Un matérialisme aveugle
La foi dont nous parlons est la philosophie matérialiste, qui prétend
que la matière a toujours existé et que nulle autre chose n'existe à
part la matière. La théorie de l'évolution est le soi-disant "fondement
scientifique" de cette philosophie matérialiste, philosophie qu'elle
défend aveuglement. Lorsque la science réfute les idées de l'évolution
– exactement à l'aboutissement de la fin du 20ème siècle – on tente de
déformer celle-ci afin de lui faire accepter la théorie de l'évolution au
nom de la survie du matérialisme.
Quelques lignes écrites par l'un des biologistes évolutionnistes turcs
les plus célèbres sont un exemple pertinent. Elles nous permettent de
constater le jugement désordonné et la retenue que ce dévouement
aveugle entraîne. Ce scientifique évoque la probabilité de la formation
aléatoire du cytochrome-C, l'une des enzymes les plus vitales pour la
vie. Ci-dessous ses propos:
La probabilité de la formation d'une séquence de cytochrome-C
équivaut à zéro. Car, si la vie nécessite une certaine séquence, l'on
peut dire que celle-ci a une probabilité réalisable une fois dans
l'Univers entier. Sinon, certaines forces métaphysiques au-delà de
notre définition ont dû intervenir dans sa formation. Accepter cette
dernière hypothèse ne convient pas au but que la science s'est
assigné. Par conséquent, nous devons explorer la première
hypothèse.2
Le scientifique trouve qu'il est "plus scientifique" d'accepter une
possibilité dont le taux de probabilité "est égal à zéro" que d'envisager
la création. Toutefois, et conformément aux règles de la science, s'il
existe deux alternatives d'explication à propos d'un événement et si la
probabilité que l'une d'elles se réalise est égale à zéro, l'autre
alternative est donc la bonne. Cependant, l'approche matérialiste
dogmatique proscrit l'idée qu'un Créateur supérieur existe. Cette
proscription pousse ce scientifique – ainsi que plusieurs autres qui
croient au même dogme matérialiste – à accepter des idées contraires
à la raison.
Ceux qui croient et font confiance à ces scientifiques sont à leur tour
captivés et aveuglés par ce champ matérialiste et finissent par adopter
cette même psychologie insensible lorsqu'ils lisent leurs livres et
articles.
Ce point de vue matérialiste et dogmatique est la raison pour
laquelle plusieurs scientifiques sont athées. Ceux qui s'affranchissent
de ce dogme et pensent avec un esprit ouvert n'hésitent pas à
accepter l'idée qu'un Créateur existe. Le biochimiste américain, Dr
Michael J. Behe, l'un de ces noms éminents qui soutiennent la théorie
du "dessein intelligent", qui est très acceptée récemment, décrit les
scientifiques qui refusent toujours de croire en la "conception" ou la
"création" des organismes vivants, comme suit:
Tout au long des quatre dernières décennies, la biochimie moderne a
pu dévoiler les mystères de la cellule. Pour cela, elle a nécessité des
dizaines de milliers d'individus qui ont consacré les meilleures
parties de leurs vies au travail exigeant du laboratoire... Le résultat
de ces efforts consacrés à l'exploration de la cellule – l'investigation
de la vie au niveau moléculaire – est un cri strident, fort et clair
clamant la "conception". Le résultat est tellement important et
dénué d'ambiguïté qu'il doit figurer parmi les exploits de l'histoire de
la science... Or au lieu de cela, un étrange silence embarrassé
entoure la complexité absolue de la cellule. Pourquoi la communauté
scientifique ne s'approprie-t-elle pas cupidement sa découverte
surprenante? Pourquoi l'idée de conception est-elle manipulée avec
des gants intellectuels? Le dilemme c'est lorsqu'une partie [du sujet]
est appelée conception intelligente, l'autre partie doit être appelée
Dieu.3
Ceci est la situation fâcheuse dans laquelle se trouvent les
scientifiques évolutionnistes que vous voyez dans les magazines et
dont vous lisez les ouvrages peut-être. Toutes les recherches
effectuées par ces individus leur démontrent l'existence d'un Créateur.
Il n'en demeure pas moins qu'ils sont tellement insensibles et aveuglés
par l'éducation dogmatique matérialiste qu'ils ont assimilé qu'ils
persistent dans leur reniement.
Ceux qui négligent constamment les signes et les preuves du
Créateur deviennent totalement insensibles. A l'intérieur d'eux-mêmes,
ils sont enfermés dans une confiance aveugle issue de leur
insensibilité. Ils finissent par soutenir une idée absurde comme une
vertu. Un bon exemple est sans doute le cas du célèbre évolutionniste
Richard Dawkins, qui appelle les chrétiens à ne pas penser au miracle
lorsqu'ils voient la statue de la vierge Marie les saluer. Selon Dawkins,
"il est probable que tous les atomes du bras de la statue se soient mis
à bouger en même temps vers la même direction – un phénomène
possible mais dont la probabilité reste très faible".4
La psychologie des athées a existé tout au long de l'histoire. Elle est
ainsi décrite dans le Coran:
Et si nous faisions descendre les Anges vers eux, (comme ils
l'avaient proposé) si les morts leur parlaient, et si Nous rassemblions
toute chose devant eux, ils ne croiraient que si Allah veut. Mais la
plupart d'entre eux ignorent. (Sourate al-An'am, 111)
Comme ce verset le met en évidence, la pensée dogmatique des
évolutionnistes n'est pas très originale et n'est pas exclusive à ce
mouvement. Au fait, ce que maintient le scientifique évolutionniste
n'est pas une pensée scientifique moderne mais plutôt une forme
d'ignorance qui prévaut depuis l'époque des païens. Cette pensée est
également décrite dans un autre verset du Coran:
Et même si Nous ouvrions pour eux une porte du ciel, et qu'ils
pussent y monter, ils diraient: "Vraiment nos yeux sont voilés. Mais
plutôt, nous sommes des gens ensorcelés". (Sourate al-Hijr, 14-15)
Les évolutionnistes et l'endoctrinement de masse
Comme c'est indiqué dans les versets ci-dessus, les individus
n'arrivent pas à percevoir la réalité de leur existence car ils sont
envoûtés et n'arrivent pas à raisonner. C'est ce même "envoûtement"
qui est la base de l'acceptation répandue de la théorie de l'évolution.
Ce que nous appelons "envoûtement" est un conditionnement acquis
par l'endoctrinement. Les individus sont exposés à un endoctrinement
tellement intense au sujet de cette théorie qu'ils ne se rendent même
pas compte de la déformation qui existe.
Cet endoctrinement a un effet négatif sur le cerveau; il désactive la
faculté de jugement. Etant donné que le cerveau est régulièrement
exposé à l'endoctrinement, il commence à percevoir la réalité non pas
telle qu'elle est mais telle qu'elle lui a été inculquée. Il existe d'autres
exemples de ce phénomène: si l'on hypnotise un individu et l'on lui fait
croire que le lit sur lequel il est allongé est en réalité une voiture, il
continuera à croire qu'il s'agit d'une voiture après la fin de la séance
de l'hypnose. Il croit que c'est un fait logique et rationnel car il voit
bien que c'est une voiture et il n'a aucun doute là-dessus. Cet exemple
témoigne de l'efficacité et du pouvoir du mécanisme de
l'endoctrinement. Il s'agit effectivement d'une réalité prouvée et
vérifiée par de nombreuses expériences rapportées dans les ouvrages
scientifiques, qui sont le sujet récurrent d'ouvrages de psychologie et
de psychiatrie.
Ce sont bien ces méthodes d'endoctrinement qui imposent aux
masses la théorie de l'évolution et la vision matérialiste du monde.
Ceux qui sont exposés à cet endoctrinement constant à travers les
médias, les institutions académiques et les conférences "scientifiques"
n'arrivent pas à se rendre compte que l'adhésion à cette théorie est
contraire aux principes élémentaires de la raison. C'est ce même
endoctrinement dont souffrent les scientifiques. Plus le temps passe,
plus les scientifiques en début de carrière adoptent la conception
matérialiste du monde. Captivés et envoûtés, ils partent en quête
d'une confirmation scientifique des allégations irrationnelles et
démodées du 19ème siècle, même si celles-ci ont été réfutées par la
science.
D'autres mécanismes obligent les scientifiques à adopter les théories
évolutionniste et matérialiste. Dans les pays occidentaux, un
scientifique doit se conformer à certains critères afin d'être éligible à la
promotion professionnelle ou afin qu'il puisse voir ses articles publiés
dans les revues scientifiques. L'acceptation sans réserve de l'évolution
en est le critère principal. Ce système pousse les scientifiques
tellement loin qu'ils sont disposés à consacrer leur vie et carrière
scientifique pour un dogme. Le spécialiste américain en biologie
moléculaire, Jonathan Wells, mentionne ces pressions dans son livre,
Icons of Revolution, publié en 2000:
... Les darwinistes dogmatiques commencent par imposer une
interprétation très étroite et déclarent que c'est le seul moyen de faire
de la science. Les critiques sont alors traités de non-scientifiques et
leurs articles sont alors rejetés par les journaux du courant dominant,
dont la ligne éditoriale est dominée par les dogmatiques. Ceux qui se
montrent critiques se voient interdire les fonds accordés généralement
par les agences gouvernementales, qui envoient les propositions de
subvention aux dogmatiques pour leurs revues "paires".
Eventuellement, ces critiques sont exclus de la communauté
scientifique. Dans ce processus, les preuves contre la vision
darwinienne finissent par disparaître tout simplement, comme les
témoins s'effacent devant les criminels. Il arrive qu'elles soient
dissimulées dans les publications spécialisées, auxquelles seul un
chercheur consciencieux peut accéder. Les critiques sont réduits au
silence et les preuves sont enterrées. Les dogmatiques déclarent alors
qu'il existe un débat scientifique à propos de leur théorie mais
qu'aucune contre-preuve n'existe.5
C'est bien cette réalité qui est sous-jacente à l'affirmation que "la
théorie de l'évolution est acceptée par le monde de la science". Cette
théorie est encore en vie non pas parce qu'elle recèle une valeur
scientifique mais parce qu'elle est une contrainte idéologique. Très peu
de scientifiques qui sont conscients de ce fait osent signaler que le roi
est nu.
Dans les pages de ce livre, nous aborderons les conclusions de la
science moderne au sujet de la théorie de l'évolution. Ces conclusions
qui réfutent cette théorie sont soit ignorées par les évolutionnistes, soit
"enterrées dans des publications spécialisées" alors qu'elles sont la
preuve irréfutable de l'existence de Dieu. Le lecteur se rendra compte
que l'évolution est une supercherie – un mensonge réfuté chaque
instant par la science mais soutenu afin de cacher le fait de la création.
Ce que l'on attend du lecteur c'est qu'il se réveille de cet envoûtement
qui rend les individus aveugles et les prive de leur faculté de
discernement et de jugement. Enfin, qu'il puisse réfléchir aux idées de
ce livre.
Si le lecteur pense de manière claire, libre et dénuée de tout préjugé,
il découvrira vite la vérité limpide. Cette vérité inévitable est prouvée
également par la science moderne dans tous ses aspects: les
organismes vivants sont venus à la vie non pas par pur hasard mais
par un processus de création. L'homme peut facilement voir que la
création est un fait s'il contemple sa propre existence; comme il a été
créé à partir d'une goutte d'eau, ou s'il contemple la perfection de
chaque être vivant.

CHAPITRE 2

Une brève histoire


de la théorie

Les racines de la pensée évolutionniste remontent à l'Antiquité. C'est


un dogme ancien qui consiste à nier la création. La majorité des
philosophes païens de la Grèce Ancienne défendait l'idée de
l'évolution. Lorsque l'on examine l'histoire de la philosophie, nous
découvrons que l'idée de l'évolution est la base de nombreuses
philosophies païennes.
Cependant, ce n'est pas cette ancienne philosophie païenne, mais
plutôt la foi en Dieu qui a joué un rôle déterminant dans le
développement de la science moderne. La majorité des pionniers de la
science moderne croyait en l'existence de Dieu; et à travers l'étude de
la science, ils ont tenté de découvrir cet Univers que Dieu a créé et
percer le mystère de Ses lois et de Sa création. Les astronomes tels
que Léonard de Vinci, Copernic, Kepler et Galilée; le père de la
paléontologie, Cuvier, le fondateur de la botanique et de la zoologie,
Linnaeus, et Isaac Newton, connu comme "le plus grand scientifique de
tous les temps", ont tous étudié la science en partant du principe que
non seulement Dieu existe mais que l'Univers entier est issu de Sa
création.6 Albert Einstein, l'un des plus grands génies de notre époque,
était un scientifique dévot qui croyait en Dieu et disait: "Je ne peux pas
concevoir un vrai scientifique dénué de cette foi profonde. Cette
situation peut être décrite par cette image: la science sans religion
serait éclopée." 7
L'un des fondateurs de la physique moderne, le physicien allemand
Max Planck a déclaré: "Quiconque s'est engagé sérieusement sur le
sentier de la science se rend compte qu'il est inscrit sur les portes du
temple de la science: vous devez avoir la foi. Il s'agit d'une qualité
indispensable dont on ne pas se passer."8
La théorie de l'évolution est le résultat de la philosophie matérialiste,
qui a vu le jour avec le renouveau des philosophies matérialistes
anciennes, et qui s'est répandue durant le 19ème siècle. Comme nous
l'avons déjà expliqué, le matérialisme cherche à expliquer la nature
grâce à des facteurs purement matériels. Puisque cette philosophie nie
la création dès le départ, elle affirme que chaque chose, animée ou
inanimée, est apparue sans un acte de création mais plutôt grâce à
une coïncidence, qui par la suite a nécessité une organisation. L'esprit
humain, toutefois, est tellement structuré qu'il ne peut s'empêcher de
penser à un organisateur lorsqu'il est face à une condition d'ordre. La
philosophie matérialiste, qui est contraire à cette caractéristique
fondamentale de l'esprit humain, a produit "la théorie de l'évolution"
au cours du 19ème siècle.
L'imagination de Darwin
La personne qui a établi la théorie de l'évolution comme nous la
connaissons aujourd'hui était un naturaliste amateur anglais, Charles
Robert Darwin.
Darwin n'avait jamais reçu une formation académique en biologie. Il
s'intéressait en tant qu'amateur à la nature et aux êtres vivants. Ses
intérêts l'ont amené à rejoindre de manière bénévole une expédition à
bord d'un bateau nommé H.M.S. Beagle, qui avait mis les voiles à
partir de l'Angleterre en 1832 et effectué des voyages à travers le
monde pendant cinq années. Le jeune Darwin était impressionné par
diverses espèces d'êtres vivants, particulièrement certains pinsons
qu'il avait vus dans les îles Galapagos. Il a pensé que la diversité de
leurs becs était le résultat d'une adaptation à leur milieu naturel. Avec
cette idée en tête, il a supposé que l'origine de la vie et des espèces
résidait dans le concept de "l'adaptation à l'environnement". Selon
Darwin, les divers êtres vivants n'étaient pas créés séparément par
Dieu mais descendaient tous d'un ancêtre commun et sont devenus
différents les uns des autres à cause des conditions naturelles.
L'hypothèse de Darwin ne reposait sur aucune découverte ni
expérience scientifique. Pourtant, il a transformé son idée en une
théorie prétentieuse grâce au soutien et à l'encouragement qu'il a
reçus de la part des célèbres biologistes matérialistes de son
temps. L'idée était que les individus qui s'étaient adaptés le mieux
à l'environnement ont transféré leurs qualités aux générations
suivantes. Ces qualités avantageuses se sont accumulées avec le
temps et ont transformé l'individu en une espèce complètement
différente de ses ancêtres (l'origine de ces "qualités avantageuses"
n'était pas connue à cette époque). Selon Darwin, l'homme était le
résultat le mieux développé de ce mécanisme.
Darwin a appelé ce processus "l'évolution par la sélection naturelle".
Il a cru avoir trouvé "l'origine des espèces": l'origine d'une espèce est
une autre espèce. En 1859, il a publié ces opinions dans son livre
intitulé L'origine des espèces par la sélection naturelle.
Darwin était parfaitement conscient que cette théorie recouvrait
plusieurs anomalies. Il en a fait la confession dans le chapitre "Les
difficultés de la théorie" de son livre. Ces difficultés concernaient, en
premier chef, les archives fossiles, des organes complexes d'êtres
vivants qui ne peuvent pas être expliqués par la coïncidence (par
exemple, l'œil). Darwin espérait que ces difficultés seraient
surmontées grâce à de nouvelles découvertes. Toutefois, cela ne l'a
pas empêché de fournir des explications inadaptées à un bon nombre
de ces difficultés. Le physicien américain Lipson a commenté les
"difficultés" de Darwin comme suit:
A la lecture de L'origine des espèces, j'ai trouvé que Darwin était
beaucoup moins sûr de lui-même qu'on aime souvent le présenter.
Le chapitre intitulé "Les difficultés de la théorie", par exemple,
démontre un doute manifeste. En tant que physicien, j'ai été
particulièrement intrigué par son commentaire sur le fait que l'œil
est apparu.9
Alors qu'il développait sa théorie, Darwin était très impressionné par
un bon nombre de biologistes évolutionnistes qui l'avaient précédé, et
principalement par le biologiste français Lamarck.10 Selon Lamarck,
les êtres vivants se sont transmis les traits acquis de leur vivant de
génération en génération pour ainsi évoluer. Par exemple, les girafes
ont évolué des animaux ressemblant à l'antilope en allongeant leur cou
au fur et à mesure qu'ils essayaient d'atteindre des branches de plus
en plus hautes pour se nourrir. Darwin a ainsi fait recours à la thèse de
la "transmission des traits acquis" proposée par Lamarck en tant que
trait ayant permis l'évolution des êtres vivants.
Or, tant Darwin que Lamarck étaient en tort parce qu'à leur époque
la vie ne pouvait être étudiée que grâce à une technologie peu
élaborée et dont le stade de technicité était très inadapté. Des
disciplines scientifiques telles que la génétique ou la biochimie
n'avaient même pas de nom. Aussi leurs théories devaient-elles
dépendre entièrement de leur imagination.
Alors que le livre de Darwin faisait encore écho, un botaniste
autrichien du nom de Gregor Mendel, découvrit les lois de l'hérédité en
1865. Cette découverte, quelque peu ignorée jusqu'à la fin du siècle, a
eu un très grand succès en 1900. Ce fut la naissance de la génétique.
Quelque temps plus tard la structure des gènes et des chromosomes
fut découverte. La découverte, durant les années 50, de la structure de
la molécule d'ADN qui englobe l'information génétique, a envoyé la
théorie de Darwin dans les cordes. La raison en est la complexité
incroyable de la vie et l'invalidation des mécanismes évolutionnistes
proposés par Darwin.
Ces développements auraient dû faire disparaître la théorie de
Darwin de l'histoire. En revanche, ce ne fut pas le cas car certains
cercles ont insisté à réviser, renouveler et élever la théorie au stade de
théorie scientifique. Or, l'on comprend mieux ces efforts lorsqu'on se
rend compte que derrière cette théorie se cachent des intentions
idéologiques plutôt que des préoccupations scientifiques.
Les tentatives désespérées du néo-darwinisme
La théorie de Darwin est entrée dans une crise profonde à cause des
lois de la génétique découvertes lors du premier quart du 20ème
siècle. Toutefois, un groupe de scientifiques déterminés à rester fidèles
à Darwin a tenté de trouver des solutions. Ils se sont retrouvés lors
d'une réunion organisée par la Société Géologique d'Amérique en
1941. Des généticiens tels que G. Ledyard Stebbins et
Theodosius Dobzhansky, des zoologistes tels que Ernst Mayr et Julian
Huxley, des paléontologues tels que George Gaylord Simpson et Glenn
L. Jepsen, ainsi que des généticiens mathématiciens comme Ronald
Fisher et Sewall Right, se sont accordés après de longues discussions
sur les méthodes pour "rafistoler" le darwinisme.
Ce cadre a mis l'accent sur la question de l'origine des variations
avantageuses qui apparemment auraient causé l'évolution des
organismes vivants – une question que Darwin lui-même à défaut de
pouvoir l'expliquer a tout simplement essayé d'éviter en se remettant
aux conclusions de Lamarck. L'idée était maintenant devenue
"mutations aléatoires". Ils ont convenu d'appeler cette nouvelle théorie
"la théorie moderne de l'évolution synthétique". Elle a été conçue par
le rajout du concept de la mutation à la thèse de la sélection naturelle
élaborée par Darwin. En très peu de temps, cette théorie est devenue
célèbre sous le nom de "néo-darwinisme" et ceux qui la soutiennent
s'appellent "les néo-darwinistes".
Les décennies suivantes allaient devenir une ère marquée par des
tentatives désespérées pour prouver le néo-darwinisme. Il était déjà
connu que les mutations – ou les "accidents"– qui ont eu lieu dans les
gènes des organismes vivants ont toujours été nocives. Les néo-
darwinistes ont alors essayé d'établir un cas pour les "mutations
avantageuses" en procédant à des milliers d'expériences de mutation.
Toutes ces tentatives ont été vaines.
Ils ont également tenté de prouver que les premiers organismes
vivants étaient apparus par hasard dans des conditions terrestres
primitives que la théorie avait énoncées. Toutefois, ces tentatives
s'étaient soldées par un autre échec. Chaque expérience qui cherchait
à prouver que la vie aurait pu apparaître par hasard se soldait par un
échec. Les calculs de probabilité ont prouvé que même la moindre
protéine, la base de la vie, ne pouvait devoir son origine au hasard. Et
la cellule qui soi-disant serait apparue par hasard dans des conditions
terrestres primitives et incontrôlables, comme le soutiennent les
évolutionnistes, ne pouvait pas être synthétisée même dans les plus
sophistiqués des laboratoires du 20ème siècle.
La théorie néo-darwiniste a également perdu face aux archives
fossiles. Aucune "forme transitionnelle", pourtant soutenue par les néo-
darwinistes pour démontrer l'évolution progressive des organismes
vivants d'un état primitif à celui développé, n'a été découverte en
aucun endroit du globe. De plus, l'anatomie comparative a prouvé que
les espèces supposées avoir évolué les unes des autres disposent en
réalité de caractéristiques anatomiques différentes et qu'elles ne
pouvaient en aucun cas être ancêtres ou descendants les unes des
autres.
Cependant, le néo-darwinisme n'a jamais été une théorie
scientifique, mais seulement un dogme idéologique, sinon une sorte de
"religion". Le professeur darwiniste de philosophie et de zoologie,
Michael Ruse avoue cela comme suit:
Et certainement, il n'y a aucun doute que dans le passé, et même de
nos jours à mon avis, que pour plusieurs évolutionnistes, la théorie
de l'évolution a fait office d'une religion séculière... Et il me semble
très clair qu'à un certain niveau très élémentaire, l'évolution en tant
que théorie scientifique est subordonnée à un certain
naturalisme...11
C'est pour cette raison que les poids lourds de la théorie de
l'évolution continuent à défendre celle-ci en dépit de toutes les
preuves qui la réfutent. Toutefois, ils n'arrivent pas à s'accorder sur
quel modèle, parmi tous ceux proposés pour la réalisation de
l'évolution, est le "bon". L'un des modèles les plus importants est le
scénario fantastique connu sous le nom de "l'équilibre ponctué".
Essai et erreur: l'équilibre ponctué
La majorité des scientifiques qui croient à la théorie de l'évolution
acceptent la théorie néo-darwiniste de l'évolution lente et progressive.
Il n'en demeure pas moins que ces dernières décennies ont vu la
proposition d'un modèle différent. Il s'agit de "l'équilibre ponctué". Ce
modèle rejette l'idée de l'évolution progressive développée par Darwin
et soutient que l'évolution a eu lieu à grands "sauts" discontinus.
Les premiers défenseurs bruyants de cette notion sont apparus vers
le début des années 70. Deux paléontologistes américains, Niles
Eldredge et Stephen Jay Gould, étaient tout à fait conscients que les
revendications de la théorie néo-darwiniste ont été entièrement
réfutées par les archives fossiles. En effet, les fossiles sont la preuve
que les organismes vivants ne sont pas apparus grâce à une évolution
progressive, mais plutôt de manière soudaine et sous une forme
complète. Les néo-darwinistes ont longtemps caressé le rêve –jusqu'à
nos jours – qui consiste à espérer que les formes transitionnelles
perdues seraient découvertes un jour. Conscients que cet espoir était
infondé, Eldredge et Gould demeuraient incapables d'abandonner ce
dogme de l'évolution. Aussi, ont-ils proposé un nouveau modèle:
l'équilibre ponctué. Selon ce modèle, l'évolution n'est pas issue de
variations mineures mais plutôt d'importants changements soudains.
Ce modèle n'est au fond qu'une fantaisie. Par exemple, le
paléontologiste européen O. H. Shindewolf, qui avait ouvert la voie
devant Eldredge et Gould, prétendait que le premier oiseau était sorti
d'un œuf de reptile, en tant que "mutation importante"; le résultat d'un
énorme "accident" survenu dans la structure génétique.12 Selon cette
même théorie, des animaux terrestres auraient pu se transformer en
baleines géantes après une transformation générale soudaine. Ces
revendications, qui contredisent toutes les lois de la génétique, de la
biophysique et de la biochimie sont aussi scientifiques que les comptes
de fées des grenouilles qui se transforment en princes! En revanche,
déprimés par la crise que traversait l'idée soutenue par le néo-
darwinisme, certains paléontologistes évolutionnistes ont embrassé
cette théorie, qui se distinguait par le simple fait qu'elle était encore
plus étrange que le néo-darwinisme lui-même.
Le seul but de ce modèle est de fournir une explication aux failles
des archives fossiles que le modèle néo-darwiniste n'arrive pas à
expliquer. Toutefois, ce n'est pas très rationnel de prétendre expliquer
la faille du fossile dans l'évolution des oiseaux en déclarant qu'un
oiseau est apparu tout d'un coup d'un œuf de reptile, car
conformément aux aveux des évolutionnistes, l'évolution d'une espèce
vers une autre nécessite un chargement conséquent et avantageux
dans l'information génétique. Or, pas la moindre mutation n'aboutit à
l'amélioration de l'information génétique ni au rajout d'une autre
information à celle-ci. Les mutations ne font que déranger l'information
génétique. Ainsi, les "mutations importantes" imaginées par le modèle
de l'équilibre ponctué ne causeraient que des réductions et des
détériorations "importantes", c'est à dire "conséquentes" dans
l'information génétique.
De plus, le modèle de "l'équilibre ponctué" s'effondre dès le départ
car il est incapable de répondre à la question de l'origine de la vie, qui
est également celle qui réfute le modèle néo-darwiniste dès le départ.
Puisque la moindre protéine n'a pas pu apparaître par hasard, savoir si
les organismes formés de milliards de ces protéines ont subi une
évolution "ponctuée" ou "progressive" n'a absolument aucun sens.
Malgré cela, le modèle qui vient à l'esprit lorsqu'il est question de
l'évolution de nos jours est encore le néo-darwinisme. Dans les
chapitres suivants, nous examinerons tout d'abord deux mécanismes
imaginaires du modèle néo-darwiniste puis nous examinerons de plus
près la question des fossiles afin de tester ce modèle. Ensuite, nous
étudierons la question de l'origine de la vie, qui invalide tant le modèle
néo-darwiniste que l'ensemble des autres modèles évolutionnistes tels
que "l'évolution par sauts".
Avant d'inaugurer cette démarche, il est utile de rappeler au lecteur
que la réalité que nous affronterons à chaque étape concerne le fait
que le scénario de l'évolution n'est qu'un conte de fées, une énorme
supercherie qui est totalement en contradiction avec le monde réel. Il
s'agit d'un scénario utilisé pour tromper le monde pendant 140
années. Grâce aux découvertes scientifiques récentes, ses arguments
lancinants sont devenus finalement impossibles à maintenir.
CHAPITRE 3
Les mécanismes
imaginaires de l'évolution

Le modèle néo-darwiniste, que nous considérerons comme le


"courant dominant" de la théorie de l'évolution de nos jours, prétend
que la vie s'est développée à travers deux mécanismes naturalistes:
"la sélection naturelle" et "la mutation". Cette théorie soutient
principalement ce qui suit: la sélection naturelle et la mutation sont
deux mécanismes complémentaires. L'origine des modifications
évolutionnistes est la mutation qui s'opère au hasard dans la structure
génétique des êtres vivants. Les traits provoqués par les mutations
sont sélectionnés par le mécanisme de la sélection naturelle ce qui
entraîne l'évolution des êtres vivants.
Lorsque nous examinons cette théorie de plus près, nous trouvons
que ces mécanismes évolutionnistes n'existent pas du tout. Car, ni la
sélection naturelle ni les mutations ne contribuent à l'idée que les
diverses espèces ont évolué et se sont transformées les unes en les
autres.
La sélection naturelle
La sélection naturelle, qui est un processus de la nature, était
connue des biologistes avant Darwin. Celui-ci l'a définie comme "un
mécanisme qui protège les espèces du changement sans être
altérées". Il a été le premier à avancer que ce processus avait un
pouvoir évolutionniste et donc construit sa théorie entière sur ce
postulat. Le titre qu'il a choisi pour son livre illustre bien que la
sélection naturelle était la base de sa théorie: L'origine des espèces,
par la sélection naturelle...
Cependant, depuis l'époque de Darwin il n'y a pas eu le soupçon
d'une preuve que la sélection naturelle entraîne une évolution des
êtres vivants. Colin Patterson, le paléontologue par excellence du
Musée d'Histoire Naturelle en Angleterre, qui par ailleurs est
également un évolutionniste connu, affirme qu'aucune observation n'a
jamais prouvé que la sélection naturelle pouvait causer l'évolution des
choses:
Personne n'a jamais produit une espèce grâce aux mécanismes de
sélection naturelle. Personne n'a jamais pu s'en approcher et c'est
sur ce point que la polémique se focalise dans le néo-darwinisme.13
La sélection naturelle soutient que les êtres vivants qui s'adaptent le
mieux aux conditions naturelles de leur environnement vaincront et
survivront, alors que ceux qui n'y arrivent pas disparaîtront. Par
exemple, au sein d'un troupeau de cerfs sous la menace d'animaux
prédateurs, ceux qui peuvent courir plus vite seront naturellement les
survivants. Ceci est incontestable. En revanche, peu importe combien
de temps ce processus continuera, il ne pourra pas transformer ces
cerfs en d'autres espèces. Un cerf sera toujours un cerf.
Lorsque nous examinons les phénomènes présentés par les
évolutionnistes comme des exemples de sélection naturelle, nous
trouverons qu'il ne s'agit que des tentatives d'induire le lecteur en
erreur.
Le mélanisme industriel
En 1986, Douglas Futuyma publia un livre intitulé La biologie de
l'évolution. Ce livre est considéré comme l'une des sources expliquant
de manière très explicite la théorie de l'évolution par la sélection
naturelle. L'un de ses exemples les plus connus à ce sujet est la
couleur des phalènes, qui était plus sombre durant la révolution
industrielle en Angleterre. Il est possible de trouver l'histoire du
mélanisme industriel dans presque tous les ouvrages de la biologie
évolutionniste et pas seulement dans celui de Futuyma. L'histoire est
basée sur une série d'expériences conduites par le physicien et
biologiste britannique, Bernard Kettlewel durant les années 50 et peut
être résumée ainsi:
Selon le compte rendu au sujet de la conséquence de la révolution
industrielle en Angleterre, la couleur de l'écorce des arbres dans les
environs de Manchester était plutôt claire. Ainsi, les phalènes de
couleur plus sombre (mélanique) qui se posaient sur ces arbres
pouvaient êtres facilement repérées par les oiseaux qui s'en
nourrissaient et par conséquent avaient peu de chance de survivre.
Cinquante années plus tard, dans les régions boisées où la pollution a
tué les lichens, les écorces des arbres avaient noirci et à ce moment-là
les phalènes dont la couleur était plus claire devenaient la cible idéale.
Ainsi, le nombre de phalènes à couleur claire se réduisait alors que
celui de phalènes sombres augmentait puisqu'elles étaient plus
difficiles à repérer. Les évolutionnistes utilisent ce phénomène comme
une preuve irréfutable de leur théorie. Il n'en demeure pas moins que
ces évolutionnistes se consolent et se réfugient derrière cette façade
qui consiste à montrer comment les phalènes claires se sont
"transformées" en phalènes sombres.
Cependant, il faut bien préciser – même si l'on croit que c'est vrai –
que cette situation ne saurait être utilisée en tant que preuve de la
théorie de l'évolution. Car, la sélection naturelle n'a pas donné lieu à
une forme qui n'existait pas avant. Les phalènes de couleur sombre
existaient bien avant la révolution industrielle. Ce qui a changé en
revanche ce sont les proportions des variétés existantes dans la
population des phalènes. En effet, les phalènes n'ont pas acquis un
nouveau trait ou un nouvel organe, qui aurait causé l'apparition d'une
nouvelle "espèce". Pour qu'une phalène se transforme en une autre
espèce, un oiseau par exemple, de nouveaux éléments devraient être
ajoutés aux gènes. C'est à dire, un programme génétique
complètement distinct devait être réalisé afin d'inclure des
informations sur les caractéristiques physiques de l'oiseau.
C'est la réponse à fournir face à l'histoire racontée par les
évolutionnistes concernant le mélanisme évolutionniste. Toutefois, il
existe un aspect plus intéressant à cette histoire: ce n'est pas
seulement son interprétation qui comporte des anomalies mais
l'histoire elle-même. Comme l'explique si bien le spécialiste en biologie
moléculaire dans son livre Icons of Evolution, l'histoire des phalènes
répétée dans tous les ouvrages de biologie évolutionniste, devenant
ainsi une "icône" en ce sens, est loin de refléter la vérité. Wells évoque
dans son livre comment l'expérience de Bernard Kettlewell, qui est
connue en tant que "preuve expérimentale" de l'histoire, est au fait un
scandale scientifique. Certains éléments principaux de ce scandale
sont:
- Plusieurs expériences effectuées après que Kettlewell a révélé que
seule une partie de ces phalènes se plaçait sur les troncs d'arbres et
que toutes les autres préféraient se mettre en les petites branches
horizontales. Depuis 1980, il était évident que les phalènes sombres ne
se mettent généralement pas sur les arbres. En 25 ans de travail sur le
terrain, plusieurs scientifiques tels Cyril Clarke et Rory Howlett, Michael
Majerus, Tony Liebert et Paul Brakefield ont conclu que "dans
l'expérience de Kettlewell, les phalènes ont été forcées à réagir de
manière atypique. Aussi, les résultats des tests ne pouvaient-ils pas
être acceptés comme scientifiques".
- Les scientifiques qui ont testé les conclusions de Kettlewell ont
trouvé des choses encore plus intéressantes. Puisque le nombre de
phalènes claires est normalement réduit dans les régions les moins
polluées d'Angleterre, les phalènes sombres étaient quatre fois plus
nombreuses que les claires. Cela revient à dire qu'il n'existe pas de
corrélation entre la population des phalènes et les troncs d'arbres
comme le soutient Kettlewell et le répètent presque toutes les sources
évolutionnistes.
- Au fur et à mesure que la recherche s'approfondissait, le scandale
changeait de dimension: "les phalènes sur les troncs d'arbres"
photographiées par Kettlewell, étaient en réalité des phalènes mortes.
Kettlewel avait utilisé des spécimens morts collés ou accrochés à des
troncs d'arbres puis photographiés dessus. En vérité, il y avait peu de
chances de prendre une telle photo car les phalènes n'étaient pas sur
les troncs mais plutôt entre les feuilles.14
Ces faits n'ont été dévoilés par la communauté scientifique que dans
les années 90. L'effondrement du mythe du mélanisme industriel, qui
fut pendant des décennies l'un des plus précieux sujets dans les cours
de "l'introduction à l'évolution", a profondément déçu les
évolutionnistes. L'un d'eux, Jerry Coyne, a déclaré:
Ma propre réaction ressemble au désarroi lorsque j'ai découvert à
l'âge de six ans que c'était mon père et non pas le père Noël qui
amenait les cadeaux de Noël.15
Ainsi, "l'exemple le plus célèbre de la théorie de la sélection
naturelle" a été relégué aux oubliettes de l'histoire en tant que
scandale scientifique. C'était inévitable, car la sélection naturelle n'est
pas un "mécanisme évolutionniste" contrairement à ce que les
évolutionnistes prétendent. Elle n'a pas la capacité d'ajouter un nouvel
organe à un organisme vivant, encore moins le lui enlever ou
transformer l'organisme en une autre espèce.

La sélection naturelle peut-elle expliquer


la complexité?
La sélection naturelle ne contribue en rien à la théorie de l'évolution.
Car ce mécanisme ne peut jamais accroître ou améliorer l'information
génétique d'une espèce, encore moins transformer une espèce en une
autre; une étoile de mer en un poisson, un poisson en une grenouille,
une grenouille en crocodile ou un crocodile en oiseau. Le défenseur le
plus fervent de l'équilibre ponctué, Gould, évoque cette impasse de la
sélection naturelle comme suit:
L'essence du darwinisme réside en une seule phrase: la sélection
naturelle est la force créative du changement évolutionniste.
Personne ne nie que la sélection naturelle jouera un rôle négatif dans
l'élimination du plus faible. Les théories darwiniennes exigent d'elles
la création du plus fort également.16
L'une des méthodes trompeuses employées par les évolutionnistes
dans le cadre de la sélection naturelle est leur effort qui consiste à
présenter ce mécanisme en tant que concepteur conscient. Toutefois,
la sélection naturelle n'a pas de conscience. Elle ne possède pas une
volonté capable de décider ce qui est bien et ce qui mauvais pour les
êtres vivants. Par conséquent, la sélection naturelle ne peut pas
expliquer les systèmes biologiques et les organes qui sont caractérisés
par "une complexité irréductible". Ces systèmes et organes sont
composés par la coopération de plusieurs parties et ne sont plus
fonctionnels si l'une de ces parties est absente ou défectueuse. (Par
exemple, l'œil humain ne fonctionne que s'il existe dans tous ses
détails) Ainsi, la volonté qui regroupe toutes ces parties doit être
capable d'anticiper le futur et d'opter pour un objectif bénéfique que
l'on doit atteindre lors de l'étape finale. Puisque le mécanisme naturel
est dénué de conscience et de volonté, il est incapable d'accomplir une
telle tâche. Ce fait, qui démolit les fondations de la théorie de
l'évolution, inquiétait également Darwin:
Si la démonstration pouvait être faite que l'organe complexe existe
sans avoir été formé par de nombreuses petites modifications
successives, ma théorie ne tiendrait plus.17
La sélection naturelle n'élimine que le faible, le défiguré ou les
individus les moins adaptés parmi une espèce. Elle ne peut pas créer
de nouvelles espèces, de nouvelles informations génétiques ou de
nouveaux organes. En bref, elle ne peut pas faire en sorte que les
choses évoluent. Darwin avait accepté cette réalité en déclarant: “La
sélection naturelle ne peut rien faire avant que les variations
favorables n'aient lieu."18 C'est pour cela que le néo-darwinisme a dû
élever les mutations à la hauteur de la sélection naturelle comme
"cause des changements bénéfiques". Toutefois, comme nous allons le
voir, les mutations ne peuvent être que "la source de changements
nuisibles".
Les mutations
Les mutations sont des coupures ou des remplacements qui ont lieu
à l'intérieur de la molécule d'ADN contenant l'information génétique et
qui se trouve dans le noyau de la cellule d'un organisme vivant. Ces
coupures ou remplacements résultent d'effets externes tels que les
radiations ou les actions chimiques. Chaque mutation est un "accident"
qui soit détériore les nucléotides qui composent l'ADN, soit change leur
position. La plupart du temps, les mutations causent des modifications
et des dégâts conséquents que la cellule est incapable de réparer.
Le concept de mutation que les évolutionnistes utilisent souvent
comme argument, n'est pas une baguette magique qui transforme les
organismes vivants en un état parfait. L'effet direct des mutations est
nuisible. Les changements qui résultent des mutations peuvent être
assimilés à ceux subis par la population de Hiroshima, Nagasaki et
Chernobyl: mort, handicap et monstres de la nature...
La raison en est très simple: l'ADN est une structure très complexe et
les effets qui se produisent au hasard ne peuvent que lui être nuisibles.
B. G. Ranganathan explique:
Les mutations sont petites, nuisibles et se produisent par hasard.
Elles ont rarement lieu et il est fort probable qu'elles demeurent sans
effet. Ces quatre caractéristiques des mutations impliquent que les
mutations ne peuvent pas donner lieu à des développements
évolutionnistes. Un changement qui s'opère au hasard dans un
organisme très spécifique est soit nuisible soit sans effet. Un
changement qui s'opère au hasard dans une montre ne peut pas
améliorer celle-ci. Il est plus probable qu'il la détériore ou au mieux
qu'il ne résulte en aucun effet. Un tremblement de terre n'introduit
pas des améliorations dans une ville, il la détruit.19
Il n'est donc pas surprenant qu'aucune mutation utile n'a eu lieu
jusqu'à ce jour. Toutes les mutations ont été nuisibles. Le scientifique
évolutionniste Warren Weaver a commenté le rapport établi par le
Comité sur les Effets Génétiques des Radiations Atomiques. Ce comité
a été mis en place pour mener des investigations sur les mutations qui
ont pu avoir lieu à cause de l'usage des armes nucléaires durant la
seconde guerre mondiale:
D'aucuns seraient étonnés d'entendre dire que la majorité des gènes
mutants sont nuisibles. Car, les mutations sont une étape nécessaire
dans le processus de l'évolution. Comment un effet positif – évolution
à un stade supérieur de la vie – peut-il résulter de mutations dont la
majorité est nuisible?20
Chaque effort consacré à "provoquer une mutation utile" s'est soldé
par un échec. Pendant des décennies, les évolutionnistes ont effectué
plusieurs expériences pour produire des mutations dans les
drosophiles puisque ces insectes se reproduisent très rapidement et
que de ce fait les mutations devaient apparaître plus vite. Or,
génération après génération, aucune mutation utile n'a été constatée.
Le généticien évolutionniste Gordon Taylor écrit à ce sujet:
Parmi toutes expériences effectuées par milliers sur les mouches
partout dans le monde pendant plus de cinquante années, aucune
espèce distincte n'a pu voir le jour... ni le moindre enzyme.21
Un autre chercheur, Michael Pitman, commente l'échec des
expériences effectuées sur les drosophiles:
Morgan, Goldschmidt, Muller et d'autres généticiens ont soumis des
générations de drosophiles à des conditions extrêmes de chaleur,
froid, lumière, obscurité et traitement par produits chimiques et
radiations. Toutes sortes de mutations, pratiquement toutes
dérisoires ou à effet délétère positif, ont été effectuées. Une
évolution faite par l'homme? Pas vraiment. Très peu des cobayes
utilisés par les généticiens arriveraient à vivre en dehors des milieux
dans lesquels ils étaient élevés. En pratique, les mutants meurent,
sont stériles ou ont tendance à revenir à l'état sauvage.22
Ceci s'applique également à l'homme. Toutes les mutations qui ont
été observées chez l'être humain sont délétères. Les évolutionnistes se
gardent bien d'approfondir cette question et tentent de montrer des
exemples de mutations délétères comme celles-ci pour "prouver
l'évolution". Toutes les mutations qui s'opèrent chez l'homme ont pour
conséquences des déformations, des infirmités telles que le
mongolisme, la trisomie, l'albinisme, le nanisme ou le cancer. Ces
mutations sont présentées dans des livres évolutionnistes comme
exemples de "mécanisme évolutionniste en activité". Nul besoin de
souligner qu'un processus qui laisse les individus malades ou
handicapés ne peut être "un mécanisme évolutionniste" – l'évolution
est supposée produire de meilleures formes, plus aptes à la survie.
Afin de résumer ce qui précède, il existe trois raisons principales
pour lesquelles les mutations ne sauraient être invoquées par les
évolutionnistes au service de leur théorie:
1) L'effet direct des mutations est nuisible: Puisqu'elles se produisent
par hasard, dans la majorité des cas les mutations détruisent
l'organisme vivant qui les subit. La raison nous apprend que
l'intervention inconsciente dans une structure parfaite et complexe
n'améliorera pas celle-ci mais la détériorera. En effet, "aucune
mutation utile" n'a jamais été observée.
2) Les mutations n'ajoutent jamais de nouvelles informations à l'ADN
de l'organisme: Les particules qui forment l'information génétique sont
arrachées de leur place ou transportées vers d'autres endroits. Les
mutations ne peuvent pas permettre à un organisme vivant d'acquérir
un nouvel organe ou un nouveau trait. Elles ne causent que des
anomalies comme une jambe qui pend d'un dos ou une oreille qui sort
d'un abdomen.
3) Afin qu'une mutation puisse être transférée à la génération
suivante, elle doit avoir eu lieu dans les cellules reproductives de
l'organisme: Un changement qui s'opère par hasard dans une cellule
quelconque ou un organe du corps ne peut pas être transférée à la
génération suivante. A titre d'exemple, un œil humain altéré par les
effets des radiations ou par d'autres causes ne se transmettra pas aux
générations suivantes.
Bref, il est impossible que les êtres vivants aient évolué, car il
n'existe aucun mécanisme dans la nature qui puisse causer leur
évolution. Ceci s'accorde avec la preuve des archives fossiles qui
démontrent que ce scénario est très éloigné de la réalité.

CHAPITRE4

Les archives fossiles


réfutent l'évolution

Selon la théorie de l'évolution, chaque espèce vivante provient d'un


prédécesseur. Une espèce qui existait auparavant s'est transformée en
une autre au cours d'un certain laps de temps. Toutes les espèces sont
venues à l'existence de cette manière. Selon cette théorie, cette
transformation se fait progressivement pendant des millions d'années.
Si cela était le cas, quelques espèces mi-poisson/mi-reptile auraient
acquis des traits de reptiles en plus de ceux des poissons qu'ils avaient
déjà. De plus, il aurait pu exister des hybrides reptile-oiseau qui
auraient acquis les traits d'oiseaux en plus des caractéristiques de
reptiles. Les évolutionnistes qualifient ces créatures imaginaires, qu'ils
croient avoir vécu dans le passé, des "formes transitionnelles".
Si de tels animaux avaient vraiment existé, leur nombre et leur
variété se compteraient par millions voire par milliards. De plus, les
restes de ces étranges créatures doivent apparaître parmi les fossiles.
Le nombre de ces formes transitionnelles devrait être supérieur à celui
des espèces présentes et leurs restes devraient pouvoir être trouvés
partout dans le monde. Dans L'origine des espèces, Darwin explique:
Si ma théorie est vraie, un nombre illimité de variétés, qui serait le
point commun entre toutes les espèces du même groupe, aurait
sûrement dû exister. Par conséquent, la preuve de leur existence
peut être trouvée seulement parmi les fossiles.23
Darwin lui-même était conscient que ces formes transitionnelles
n'existaient pas. Il espérait qu'elles seraient découvertes dans le futur.
En dépit de cet espoir, Darwin s'est rendu compte que le plus gros
point faible de sa théorie était le fait que les formes transitionnelles lui
faisaient défaut. Aussi, a-t-il écrit dans son livre L'origine des espèces,
dans le chapitre consacré aux "Difficultés de la théorie":
... Pourquoi, si les espèces descendent à partir d'autres espèces par
graduations de qualité, ne trouve-t-on pas partout des formes
transitionnelles? Pourquoi, la nature ne baigne-t-elle pas dans la
confusion au lieu d'avoir, comme tel est le cas, des espèces bien
définies? ...Cependant, comme cette théorie nous indique l'existence
certaine d'innombrables formes transitionnelles, pourquoi ne les
trouve-t-on pas dans la croûte terrestre? ... Pourquoi dans les régions
intermédiaires, ayant des conditions de vie intermédiaires, ne
trouve-t-on pas des variétés intermédiaires très proches? C'est là
toute la difficulté qui m'a longtemps obsédé.24
La seule explication que Darwin pouvait apporter pour faire face à
cette objection était l'argument que l'ensemble des fossiles découverts
jusqu'alors n'étaient pas adéquats. Il affirmait ainsi que si l'on étudiait
cet ensemble de plus près, on trouverait les liens manquants.
Croyant à la prophétie de Darwin, les évolutionnistes ont longtemps
cherché partout dans le monde des fossiles et des liens manquants dès
le début du 19ème siècle. Malgré leurs efforts considérables, ils n'ont
pas trouvé de trace des formes transitionnelles. Tous les fossiles
découverts ont démontré le contraire de ce que les évolutionnistes
croyaient. La vie est apparue sur cette terre de manière soudaine et
complète. En essayant de prouver leur théorie, les évolutionnistes ont
plutôt provoqué la faillite de celle-ci.
Un célèbre paléontologue anglais, Derek V. Ager, admet cette vérité
malgré sa croyance en la théorie de l'évolution:
Si l'on examine les fossiles en détail, soit sur le plan de l'ordre ou
celui des espèces, nous ne cessons de trouver, non pas l'évolution
progressive, mais l'explosion soudaine d'un groupe au dépens d'un
autre.25
Un autre paléontologiste évolutionniste, Mark Czarnecki, affirme ce
qui suit:
Une difficulté majeure face à la tentative de prouver la théorie
demeure la question des fossiles; les empreintes des espèces
disparues, préservées dans les formations géologiques de la Terre.
Ces archives n'ont jamais révélé des traces de l'hypothèse formulée
par Darwin, en l'occurrence les variantes intermédiaires – au
contraire, les espèces apparaissent et disparaissent de manière
soudaine, et cette anomalie va plutôt dans le sens de l'argument
créationniste qui clame que chaque espèce a été créée par Dieu.26
Ces failles dans les archives fossiles ne peuvent pas être justifiées en
prétextant qu'on n'a pas trouvé suffisamment de fossiles à ce jour
mais que cela arrivera à un moment donné. Le paléontologue
américain R. Wesson écrit dans son livre intitulé Beyond Natural
Selection, publié en 1991, que "les failles dans les archives fossiles
sont réelles et conséquentes".
Les failles dans les archives fossiles sont réelles. Toutefois, l'absence
d'archives d'une quelconque arborescence importante est
conséquente. Les espèces sont généralement statiques ou presque,
pendant de très longues périodes. Les espèces – très rarement – et les
genres n'évoluent jamais en d'autres espèces ou genres, mais se
remplacent les uns les autres. De plus, les changements sont
relativement soudains.27
La vie est apparue sur terre de manière soudaine et sous une forme
complexe
Quand on examine les strates terrestres et les archives fossiles, nous
constatons que tous les organismes vivants sont apparus de manière
simultanée. La plus ancienne strate terrestre dans laquelle nous avons
découvert des fossiles de créatures vivantes est celle du Cambrien
dont l'âge est estimé à 500-550 millions d'années.
Les créatures vivantes découvertes dans les strates appartenant à la
période cambrienne sont apparues soudainement dans les archives
fossiles – il n'existe aucun ancêtre. Les fossiles trouvés dans les roches
cambriennes appartenaient à des escargots, des trilobites, des
éponges, des vers de terre, des méduses, des oursins et d'autres
invertébrés complexes. Cette large mosaïque d'organismes vivants
composée de tellement de créatures complexes, est apparue de
manière tellement soudaine que cet événement miraculeux est qualifié
d'explosion cambrienne" dans les livres de géologie.
La majorité des formes de vie trouvées dans cette strate ont des
systèmes complexes comme les yeux, les ouïes, un système
circulatoire et des structures physiologiques très avancées et très
proches de leurs homologues modernes. A titre d'exemple, la structure
de l'œil des trilobites est une merveille. David Raup, professeur de
géologie aux Universités de Harvard, Rochester et Chicago pense que
"les trilobites utilisaient une conception optimale dont la mise au point
exigerait de nos jours un ingénieur en optique bien formé et doté d'une
grande imagination".28
Ces invertébrés complexes sont apparus tout d'un coup de manière
complète sans avoir le moindre lien ou la moindre forme transitionnelle
avec les organismes unicellulaires, qui étaient les seules formes de vie
qui existaient préalablement.
Richard Monastersky, l'éditeur de Earth Sciences, l'un des fleurons
des publications populaires évolutionnistes, commente "l'explosion
cambrienne" qui fut une surprise totale pour les évolutionnistes:
Un demi milliard d'années auparavant, les formes remarquablement
complexes des animaux que nous connaissons aujourd'hui sont
apparues de manière soudaine. Ce moment, exactement au début
de la période cambrienne de la Terre, 550 millions d'années
auparavant, marque l'explosion évolutionniste qui remplit les mers
des premières créatures complexes de ce monde. Les larges
phylums d'animaux actuels étaient déjà présents au tout début de la
période cambrienne et ils étaient aussi différents les uns des autres
qu'ils le sont aujourd'hui.29
Des recherches plus approfondies sur l'explosion cambrienne
démontrent que celle-ci représente un grand dilemme pour la théorie
de l'évolution. Les découvertes récentes indiquent que presque tous
les phylums, la division animale la plus élémentaire, sont apparus de
manière soudaine au cours de la période cambrienne. Un article publié
dans Science magazine en 2001 écrit: "Le début de l'époque
cambrienne, quelques 545 millions d'années auparavant, a vu
l'apparition soudaine dans les archives fossiles de presque tous les
principaux genres d'animaux (phylums) qui dominent la biote de nos
jours."30 Ce même article affirme que pour pouvoir expliquer
l'existence de groupes vivants aussi complexes et divers selon la
théorie de l'évolution, on aurait du trouver d'importants niveaux
fossilifères démontrant un processus progressif de développement. Or,
cette hypothèse n'a pas encore été avérée:
Cette évolution différentielle et cette dispersion ont dû nécessiter
une histoire préalable du groupe dont nous n'avons pas d'archives
fossiles. De plus, les analyses cladistiques de la phylogénie
arthropode ont révélé que les trilobites, à l'instar des urocordés, sont
des "brindilles" très développées dans l'arbre arthropode. Toutefois,
les fossiles de ces supposés arthropodes ancestraux font défaut...
Même si les preuves d'une origine préalable sont découvertes, il n'en
demeure pas moins difficile d'expliquer pourquoi autant d'animaux
ont vu leur taille augmenter et ont développé des coquilles en si peu
de temps.31
Comment la terre a-t-elle pu, tout d'un coup, regorger d'un si grand
nombre de groupes vivants et comment ces créatures différentes, qui
ne descendent pas des mêmes ancêtres, ont-elles pu apparaître
demeure un mystère que les évolutionnistes n'arrivent pas à déceler.
Le zoologiste d'Oxford, Richard Dawkins, l'un des défenseurs les plus
acharnés de la pensée évolutionniste dans le monde, commente cet
état de fait qui réfute la base même de tous les arguments qu'il
défendait:
Par exemple, les strates rocheuses cambriennes, vielles d'environ
600 millions d'années, sont les plus anciennes où l'on trouve la
plupart des groupes invertébrés. Et l'on trouve plusieurs d'entre eux
déjà dans un état avancé de d'évolution, dès le premier instant de
leur apparition. C'est comme s'ils étaient tout simplement plantés là-
bas, sans la moindre histoire évolutionniste. Il va sans dire que cette
apparition soudaine a ravi ceux qui croient à la théorie de la
création.32
Comme Dawkins est contraint de reconnaître, l'explosion cambrienne
est une preuve irréfutable de la création. Car, celle-ci est le seul moyen
capable d'expliquer l'apparition de la vie sur terre sous une forme
complète. Douglas Futuyma, un biologiste évolutionniste de renommée
admet cette réalité et déclare:
Les organismes apparaissent sur terre sous une forme complète ou
pas. Si la réponse est négative, ces organismes ont sûrement dû se
développer, via un processus de modification, à partir d'espèces déjà
existantes. S'ils sont apparus sous une forme complète, ils ont
sûrement été créés par une intelligence omnipotente quelconque.33
Darwin lui-même a reconnu cette éventualité lorsqu'il a écrit:
Si de nombreuses espèces, appartenant aux mêmes genres ou
familles, sont apparues tout d'un coup dans la vie, ce fait serait un
coup fatal à la théorie de l'origine avec une lente modification à
travers la sélection naturelle.34
L'époque cambrienne n'est ni plus ni moins que le "coup fatal" de
Darwin. C'est pour cette raison que le paléontologue évolutionniste
suisse, Stefan Bengston, avoue l'absence de liens transitionnels tout
en décrivant la période cambrienne. Il déclare: "Tout en étant
déconcertant (et embarrassant) pour Darwin, cet événement nous
étonne toujours."35
Comme nous pouvons l'observer, les archives fossiles indiquent que
les êtres vivants n'ont pas évolué d'une forme primitive vers une autre
avancée, mais sont plutôt apparus de manière soudaine dans un état
parfait. Bref, ces êtres n'existent pas grâce à l'évolution mais grâce à
la création.
Les comparaisons moléculaires aggravent l'impasse cambrienne de
l'évolution
Un autre fait qui met les évolutionnistes dans l'embarras à propos de
l'explosion cambrienne consiste dans les comparaisons entre les
différentes taxa. Les résultats de ces comparaisons révèlent que les
taxa animales considérées par les évolutionnistes jusqu'à très
récemment comme des "parents proches" sont génétiquement très
différentes. Il s'agit ici d'une conclusion encore plus embarrassante
pour l'hypothèse de "la forme intermédiaire". Un article publié par
National Academy of Sciences en 2000 indique que les analyses ADN
ont destitué les taxa qui étaient considérées comme des "formes
intermédiaires” par le passé:
Les analyses des séquences ADN imposent une nouvelle
interprétation des arbres phylogéniques. Les taxa, qui furent jadis
considérées des témoins de degrés successifs de complexité à la
base de l'arbre métazoaire, sont maintenant déplacées vers des
positions supérieures dans l'arbre. Ceci ne laisse aucun
"intermédiaire" évolutionniste et nous pousse à repenser la genèse
de la complexité des animaux à symétrie bilatérale...36
Dans ce même article, les écrivains évolutionnistes indiquent que
certaines taxa considérées "intermédiaires" entre deux groupes tels
que les éponges, les cnidaires et les cténophores ne peuvent plus être
considérées comme tels à cause des découvertes génétiques et qu'ils
"ont perdu espoir" dans la possibilité de pouvoir construire de tels
arbres généalogiques évolutionnistes:
La nouvelle phylogénie basée sur la molécule comporte plusieurs
implications. La plus importante parmi celles-ci est la disparition du
taxon "intermédiaire" entre les éponges, les cnidaires, les
cténophores et le dernier ancêtre commun des animaux à symétrie
bilatérale ou Urbilateria... Or, nous avons une faille majeure dans la
tige qui mène vers l'Urbilateria. Nous avons perdu l'espoir, qui
nourrissait jadis le raisonnement évolutionniste, de pouvoir
reconstruire la morphologie de l'"ancêtre cœlomate" à travers un
scénario impliquant des étapes successives d'une complexité
croissante basée sur l'anatomie des lignées "primitives"
existantes.37

CHAPITRE 5
Le conte de la transition

de l'eau vers la terre

Les évolutionnistes croient que les invertébrés marins qui sont apparus
dans la couche cambrienne ont évolué et se sont transformés en
poissons il y a dix millions d'années de cela. Cependant, non
seulement les invertébrés cambriens n'ont pas d'ancêtres, mais il
n'existe aucun lien transitionnel qui indique qu'une évolution a eu lieu
entre ces invertébrés et les poissons. Il y a lieu de préciser qu'il existe
d'énormes différences structurelles entre ces invertébrés et les
poissons. Les premiers ont leur tissu dur à l'extérieur du corps alors
que les seconds sont des vertébrés et ont leur tissu dur à l'intérieur.
Une si grande "évolution" aurait nécessité des milliards d'étapes pour
s'accomplir et il devrait y avoir des milliards de formes transitionnelles
les reflétant.
Les évolutionnistes n'ont cessé de fouiller la couche fossile pendant
140 années à la recherche de ces formes hypothétiques. Ils ont trouvé
des millions de fossiles d'invertébrés et de poissons, sans toutefois
trouver la moindre forme témoignant d'un état intermédiaire entre les
deux.
Un paléontologue évolutionniste, Gerald T. Todd admet ce fait dans
un article intitulé "L'évolution du poumon et l'origine des poissons
dotés d'arêtes":
Les trois sous-catégories des poissons dotés d'arêtes apparaissent
pour la première fois dans les archives fossiles presque au même
moment. Ils sont déjà très largement différents sur le plan
morphologique et sont dotés d'une cuirasse solide. Quelle est leur
origine? Pourquoi sont-ils si différents? Comment ont-ils tous pu avoir
une armure si solide? Et pourquoi n y a-t-il pas de trace de formes
ancienne ou intermédiaire?38
Le scénario évolutionniste va encore plus loin et affirme que les
poissons, qui ont évolué à partir d'invertébrés se sont transformés
après en amphibiens. Mais, ce scénario ne tient pas non plus. Car pas
le moindre fossile prouvant l'existence dans le temps d'une créature
moitié poisson moitié amphibien n'a jamais été trouvé. Ce fait est
timidement confirmé par un autre évolutionniste réputé, Robert L.
Carroll, l'auteur de Vertebrate Paleontology and Evolution: "Nous ne
disposons d'aucun fossile intermédiaire entre le poisson rhipidistien
(ses "ancêtres" favoris des tétrapodes) et les premiers amphibiens."39
Deux paléontologues évolutionnistes, Colbert et Morales, décrivent les
trois classes principales d'amphibiens-grenouilles, salamandres et
caeciliens:
Il n'existe aucune preuve d'aucun amphibien paléozoïque combinant
les caractéristiques qu'on s'attend à trouver chez un seul ancêtre
commun. Les plus vieilles grenouilles connues, salamandres, et
caeciliens ressemblent beaucoup à leur descendance encore
vivante.40
Jusqu'à seulement 50 années auparavant, les évolutionnistes ont
pensé qu'une telle créature a bel et bien existé. Ce poisson, appelé
Cœlacanthe, dont l'âge a été estimé à 410 millions d'années, a été
présenté comme une forme transitionnelle dotée d'un poumon primitif,
un cerveau développé, un système digestif et circulatoire prêt à
fonctionner sur terre, et même un mécanisme primitif de marche. Ces
interprétations anatomiques ont été acceptées comme des preuves
par les scientifiques jusqu'à la fin des années 1930. Le Cœlacanthe a
été présenté comme une véritable forme transitionnelle prouvant la
transition évolutive du milieu marin au milieu terrestre.
Cependant, le 22 décembre 1938, une découverte intéressante a eu
lieu dans l'Océan indien. Un membre vivant de la famille des
Cœlacanthes, présenté préalablement comme forme transitionnelle
éteinte depuis soixante millions d'années, a été attrapé. La découverte
d'un prototype "vivant" du Cœlacanthe a sûrement choqué les
évolutionnistes. Le paléontologue évolutionniste, J. L. B. Smith a
déclaré que sa surprise ne pouvait être plus grande s'il avait rencontré
un dinosaure.41 Pendant les années qui suivirent, 200 Cœlacanthes
ont été attrapés à plusieurs reprises dans différents coins du monde.
Les Cœlacanthes vivants ont révélé à quel point les évolutionnistes
peuvent aller dans l'imagination de leurs scénarios. Car, contrairement
à ce qui a été dit, les Cœlacanthes n'avaient ni poumon primitif ni un
grand cerveau. L'organe que les chercheurs évolutionnistes décrivaient
comme un poumon primitif n'était en fin de compte qu'une poche
lipide.42 De plus, le Cœlacanthe, présenté comme un "reptile candidat
au passage du milieu marin au milieu terrestre", était en réalité un
poisson qui vivait dans les profondeurs des océans, et qui n'approchait
jamais la surface de plus de 180 mètres.43

CHAPITRE 6
L'origine des oiseaux

et des mammifères

Selon la théorie de l'évolution, la vie est apparue et s'est développée


dans la mer puis elle est passée dans le milieu terrestre grâce aux
amphibiens. Ce scénario prétend également que les amphibiens sont
devenus des reptiles, des créatures vivant uniquement dans le milieu
terrestre. Cette hypothèse paraît peu probable, car il existe de très
grandes différences entre ces deux catégories d'animaux. Par
exemple, l'œuf amphibien est conçu pour se développer dans l'eau
alors que l'œuf amniotique se développe sur terre. Une évolution
"progressive" d'un amphibien est totalement impossible. Car, à défaut
d'un œuf parfaitement conçu et entièrement développé, l'espèce ne
survivra pas. De plus, et comme c'est souvent le cas, il n'existe aucune
preuve de l'existence des formes transitionnelles qui sont supposées
lier les amphibiens aux reptiles. Le paléontologue évolutionniste,
considéré comme un spécialiste de la paléontologie des vertébrés,
Robert L. Caroll a accepté l'idée que "les premiers reptiles étaient très
différents des amphibiens et que leurs ancêtres n'étaient toujours pas
trouvés".44
Cependant, les scénarios désespérés des évolutionnistes sont
toujours là. Et le problème de faire voler ces créatures n'est toujours
pas résolu! Puisque les évolutionnistes croient que les oiseaux ont
évolué d'une manière ou d'une autre, ils affirment qu'ils se sont
transformés à partir de reptiles. Toutefois, aucun mécanisme parmi
ceux, nombreux et divers, des oiseaux, qui sont dotés d'une structure
totalement différente de celle des animaux terrestres, ne peut être
expliqué par l'évolution progressive. Engin Korur, l'un des
évolutionnistes turcs, reconnaît l'impossibilité d'une évolution des
ailes:
Le point commun entre les yeux et les ailes c'est qu'ils ne peuvent
fonctionner que s'ils sont complètement développés. Autrement dit,
un œil à moitié développé ne peut pas voir; un oiseau dont l'aile est
à moitié développée ne peut pas voler. La manière dont ces organes
sont parvenus à exister demeure l'un des mystères de la nature qui
reste à résoudre.45
Comment cette structure parfaite des ailes est-elle parvenue à
exister à travers une série de mutations accidentelles reste toujours
sans réponse. Il est impossible d'expliquer comment les pattes avant
d'un reptile auraient pu se transformer en ailes parfaitement
fonctionnelles grâce à une distorsion dans ses gènes (mutations).
De plus, avoir des ailes n'est pas un élément suffisant pour qu'un
organisme terrestre puisse voler. Les organismes terrestres sont
dépourvus de plusieurs mécanismes structurels que les oiseaux
utilisent pour voler. A titre d'exemple, les os des oiseaux sont
beaucoup plus légers que ceux des organismes terrestres. Leurs
poumons fonctionnent de manière très différente. Ils ont un système
musculaire et squelettique différent ainsi qu'un système de circulation
cardiaque très spécial. Ces caractéristiques sont aussi indispensables
pour le vol que les ailes. Tous ces mécanismes devaient exister
ensemble en même temps. Ils ne pouvaient pas se former
progressivement par "accumulation". C'est pour cette raison que la
théorie affirmant que les organismes terrestres ont évolué en
organismes aériens est complètement fallacieuse.
Tous ces éléments nous amènent vers une autre question:
supposons que cette incroyable histoire soit vraie, alors pourquoi les
évolutionnistes sont-ils incapables de trouver des fossiles dotés "de la
moitié d'une aile" ou "d'une seule aile" pour prouver la véracité de leur
théorie?
Une autre prétendue forme transitionnelle:
l'Archæoptéryx
En guise de réponse, les évolutionnistes prononcent le nom d'une
seule créature. Il s'agit du fossile d'un oiseau nommé Archæoptéryx,
qui est l'une des célèbres prétendues formes transitionnelles qui figure
parmi les rares formes que les évolutionnistes s'acharnent toujours à
défendre. L'Archæoptéryx, l'ancêtre des oiseaux modernes selon les
évolutionnistes, a vécu il y a 150 millions d'années. La théorie prétend
que les dinosaures de petites tailles, appelés vélociraptores ou
droméosaures ont évolué en développant des ailes puis en volant.
Ainsi, l'Archæoptéryx est supposé être une forme transitionnelle issue
de ses ancêtres dinosaures, qui a commencé à voler pour la première
fois.
Or, les dernières études en date sur le fossile Archæoptéryx indiquent
que cette créature n'est absolument pas une forme transitionnelle, mais
plutôt une espèce d'oiseau possédant des caractéristiques différentes de
celles des oiseaux d'aujourd'hui.
La thèse qui défend l'idée que l'Archæoptéryx était un "oiseau à
moitié" qui ne pouvait pas voler correctement était très populaire dans
les cercles évolutionnistes jusqu'à très récemment. L'absence d'un
sternum, c'est-à-dire l'os du thorax, chez cet animal ou du moins sa
nature différente de celui des animaux volants, a été longtemps
considérée comme la preuve la plus importante de l'incapacité de cet
oiseau à voler correctement. (Le sternum est un os situé sous le thorax
auquel sont accrochés les muscles nécessaires au vol. De nos jours,
nous constatons l'existence de cet os chez tous les oiseaux volants ou
pas, voire chez les chauves-souris, qui sont des mammifères volants
appartenant à une famille distincte)
Toutefois, le septième fossile Archæoptéryx trouvé en 1992 a suscité
une surprise générale chez les évolutionnistes. Car, cet os thoracique,
que les évolutionnistes ont longtemps cru qu'il faisait défaut existait
vraiment. Ce fossile récemment découvert a été décrit dans le
magazine Nature en ces termes:
Le septième spécimen récemment découvert de l'Archæoptéryx
préserve un sternum partiellement rectangulaire, dont on a souvent
soupçonné l'existence sans pour autant en avoir la preuve. Cette
découverte est un témoignage de ses (l'Archæoptéryx) solides
muscles de vol.46
Cette découverte réfute l'idée répandue que l'Archæoptéryx était à
moitié oiseau et qu'il ne pouvait pas voler correctement.
Par ailleurs, la structure des plumes de cet oiseau est l'une des
preuves les plus irréfutables que l'Archæoptéryx était bel et bien un
oiseau volant. Cette structure asymétrique des plumes ne peut être
distinguée de celle des oiseaux modernes et par conséquent
l'Archæoptéryx pouvait en effet parfaitement voler. Le célèbre
paléontologue Carl O. Dunbar l'explique: "Grâce à ses plumes,
l'Archæoptéryx peut clairement être classé comme un oiseau."47
Cette structure de plume a également révélé que l'Archæoptéryx
avait un métabolisme à sang chaud. Comme nous le savons, les
dinosaures et les reptiles ont le sang froid et subissent donc l'effet des
températures ambiantes plutôt que de réguler par eux-mêmes la
température de leur corps. L'une des fonctions importantes des plumes
chez l'oiseau consiste à maintenir la température de son corps. Le fait
que l'on sache que Archæoptéryx avait des plumes prouve qu'il s'agit
d'un animal réel à sang chaud qui avait besoin de réguler sa propre
température contrairement aux dinosaures.
Les spéculations des évolutionnistes: les dents et les serres de
l'Archæoptéryx
Les deux points importants sur lesquels les évolutionnistes se basent
pour justifier que l'Archæoptéryx est une forme transitionnelle sont les
serres situées sur les ailes de l'oiseau et les dents.
Il est vrai que l'Archæoptéryx avait des serres sur ses ailes et des
dents, mais il n'en demeure pas moins que ces traits n'impliquent pas
que cette créature a des points communs avec les reptiles. De plus,
deux espèces d'oiseaux vivant de nos jours, les Touracos et les
Hoatzins, ont des serres qui leur permettent de s'accrocher aux
branches. Ces créatures sont de véritables oiseaux et ne possèdent
pas de caractéristiques de reptiles. C'est pour cela qu'il est insensé
d'affirmer que l'Archæoptéryx est une forme transitionnelle
uniquement à cause de la présence de serres sur les ailes.
De même, les dents dans le bec de l'Archæoptéryx ne signifient pas
qu'il s'agit d'une forme transitionnelle. Les évolutionnistes font preuve de
mauvaise foi lorsqu'ils affirment que ces dents sont des caractéristiques
de reptiles. De nos jours, quelques reptiles possèdent des dents alors que
d'autres pas. En outre, l'Archæoptéryx n'est pas la seule espèce d'oiseau
possédant des dents. Il est vrai que les oiseaux avec des dents n'existent
plus aujourd'hui, mais si l'on examine les archives fossiles, nous
remarquons qu'à la même époque de l'Archæoptéryx et même après,
voire jusqu'à très récemment, un genre différent d'oiseau existait, que
l'on peut catégoriser comme "oiseau avec des dents".
Le point le plus important c'est que la structure des dents chez
l'Archæoptéryx et chez les autres oiseaux dotés de dents diffère
totalement de celle que l'on trouve chez leurs ancêtres supposés, les
dinosaures. Martin Stewart et Whetstone, les célèbres ornithologues,
ont observé que les dents de l'Archæoptéryx et des autres oiseaux
dotés de dents ont une surface plate et des grandes racines. Cela dit,
les dents des dinosaures théropodes, les ancêtres supposés de ces
oiseaux, sont protubérantes comme une scie avec des racines
étroites.48
Les chercheurs ont également comparé les os du poignet de
l'Archæoptéryx et de ses ancêtres supposés, les dinosaures, sans
constater de similitudes.49
Les études anatomiques effectuées par des chercheurs comme
Tarsitano, Hecht et A. D. Walker n'avaient abouti en réalité qu'à des
erreurs d'interprétation.50 Celles-ci ont révélé certaines "similitudes"
entre cette créature et les dinosaures, comme l'a confirmé John
Ostrom, une autorité éminente qui prétend que l'Archæoptéryx a
évolué à partir des dinosaures.
Toutes ces découvertes indiquent que l'Archæoptéryx n'était pas un
lien transitionnel mais seulement un oiseau qui fait partie de la
catégorie que l'on peut appeler "oiseaux à dents".

L'Archæoptéryx et d'autres fossiles


d'oiseaux anciens
Alors que les évolutionnistes ont proclamé pendant des décennies
que l'Archæoptéryx est la plus grande preuve de leur scénario
concernant l'évolution des oiseaux, quelques fossiles trouvés réfutent
ce scénario sur d'autres aspects.
Lianhai Hou et Zhonghe Zhou, deux paléontologues de l'Institut
Chinois de Paléontologie des Vertébrés, ont découvert un nouveau
fossile d'oiseau en 1995 qu'ils ont appelé Confuciusornis. Cet oiseau
était presque aussi âgé que l'Archæoptéryx (environ 140 millions
d'années), mais celui-ci n'avait pas de dents. De plus, son bec et ses
plumes avaient les mêmes caractéristiques que celles que l'on trouve
chez les oiseaux de notre époque. Doté du même squelette que les
oiseaux actuels, celui-ci avait également des serres sur ses ailes
exactement comme l'Archæoptéryx. La structure spéciale appelée le
"pygostyle" était présente chez cette espèce d'oiseau qui avait des
plumes à la queue. Bref, cet oiseau qui avait le même âge que
l'Archæoptéryx (considéré le plus vieil ancêtre de tous les oiseaux et
accepté comme étant un semi-reptile), ressemblait davantage à un
oiseau moderne. Ce fait a réfuté toutes les thèses des évolutionnistes
qui prétendent que l'Archæoptéryx est l'ancêtre primitif de tous les
oiseaux.51
Un autre fossile, déterré en Chine en novembre 1996, a causé une
confusion encore plus grande. L'existence de cet oiseau vieux de 130
millions d'années nommé Liaoningornis a été annoncée par Hou,
Martin et Alan Feduccia dans la revue Science. Le Liaoningornis avait
un os thoracique sur lequel étaient attachés les muscles nécessaires
au vol, à l'instar des oiseaux modernes. Cet oiseau était impossible à
distinguer des oiseaux modernes sur d'autres aspects. Sa seule
différence était les dents qu'il avait dans la bouche. Cette situation a
démontré que les oiseaux dotés de dents n'avaient pas du tout de
structure primitive comme le prétendent les évolutionnistes.52 Ceci a
été publié dans un article paru dans Discover "D'où viennent les
oiseaux? Ce fossile nous dit qu'ils ne viennent pas des dinosaures."53
Un autre fossile qui réfute les allégations des évolutionnistes à
l'égard de l'Archæoptéryx est Eoalulavis. La structure d'Eoalulavis, que
l'on dit plus jeune que l'Archæoptéryx de 30 millions d'années, a été
également observée chez les oiseaux modernes qui volaient
lentement. Ceci a prouvé que 120 millions d'années auparavant, il
existait des oiseaux impossibles à distinguer à plusieurs niveaux des
oiseaux modernes qui volent dans les cieux.54
Ces faits certainement indiquent une fois de plus que ni
l'Archæoptéryx ni d'autres oiseaux anciens similaires n'étaient en fait
des formes transitionnelles. Les fossiles n'indiquent pas que des
espèces différentes ont évolué les unes à partir des autres. Au
contraire, les archives fossiles prouvent que les oiseaux des temps
modernes ainsi que d'autres plus archaïques tels que l'Archæoptéryx
ont en fait vécu ensemble à la même époque. Cela dit, certains d'entre
eux comme l'Archæoptéryx et le Confuciusornis se sont éteints et
seule une partie des espèces préexistantes a pu vivre jusqu'à nos
jours.
Brièvement, nous pouvons dire que certaines caractéristiques de
l'Archæoptéryx n'indiquent pas que cette espèce vivante est une
forme transitionnelle! Stephan Jay Gould et Niles Eldredge, deux
paléontologues de Harvard et évolutionnistes célèbres, acceptent
l'idée que l'Archæoptéryx est une "mosaïque" abritant diverses
caractéristiques dans sa forme, mais ne peut en aucun cas être
considéré comme une forme transitionnelle.55
Le lien imaginaire de l'oiseau-dinosaure
En essayant de présenter l'Archæoptéryx comme une forme
transitionnelle, les évolutionnistes prétendent que les oiseaux ont
évolué à partir des dinosaures. Cependant, Alan Feduccia, l'un des plus
célèbres ornithologues de l'Université de la Californie du Nord,
s'oppose à cette théorie en dépit du fait qu'il est lui-même un
évolutionniste. Il déclare à ce propos:
A vrai dire, j'ai étudié les squelettes d'oiseaux pendant 25 ans et je
ne vois pas de similitudes. Je n'en vois tout simplement aucune... Les
origines théropodes des oiseaux resteront à mon sens le grand point
faible de la paléontologie du 20ème siècle.56
Larry Martin, un spécialiste des oiseaux anciens à l'Université du
Kansas, s'oppose à l'idée que les oiseaux descendent des dinosaures.
A propos de cette contradiction, Martin déclare:
Pour être honnête, je dirai que si je devais soutenir l'idée que les
oiseaux qui ont ces caractéristiques descendent des dinosaures, je
serai très embarrassé à chaque fois que je devrais me lever pour en
parler.57
Pour résumer, le scénario de "l'évolution des oiseaux" imaginé
uniquement sur la base de l'Archæoptéryx, n'est que le résultat des
préjugés des évolutionnistes et de leur tendance à prendre leurs désirs
pour des réalités.
L'origine des mammifères
Comme nous l'avons mentionné plus tôt, la théorie de l'évolution
affirme que certaines créatures imaginaires sorties de la mer se
seraient transformées en reptiles et que les oiseaux se seraient formés
grâce à l'évolution des reptiles. Selon ce même scénario, les reptiles
sont non seulement les ancêtres des oiseaux mais également des
mammifères. Toutefois, il existe d'énormes failles structurelles entre
les reptiles, qui ont des écailles sur le corps, un sang froid et qui se
reproduisent à travers les œufs et les mammifères, qui sont dotés
d'une fourrure, un sang chaud, et qui se reproduisent par
accouchement.
Un exemple des barrières structurelles qui existent entre les reptiles
et les mammifères concerne la structure de la mâchoire. Les
mâchoires inférieures des mammifères consistent en un os
mandibulaire sur lequel sont fixées les dents. Chez les reptiles, il y a
trois petits os différents sur les deux côtés de la mandibule. Une autre
différence élémentaire c'est que tous les mammifères ont trois
osselets dans l'oreille moyenne (marteau, enclume, étrier). Chez tous
les reptiles, il existe un seul os dans l'oreille moyenne. Les
évolutionnistes pensent que la mâchoire et l'oreille moyenne des
reptiles sont devenues progressivement mâchoire et oreille de
mammifère. Cependant, comment ce changement a-t-il eu lieu reste
une question sans réponse. Particulièrement, comment une oreille à un
seul os a-t-elle évolué en une oreille à trois os? Et comment l'ouïe est-
elle demeurée intacte pendant le processus de changement? Ces
questions demeurent à jamais sans explications. De plus, aucun fossile
n'a jamais été trouvé pour établir le lien entre les reptiles et les
mammifères. C'est pour cela que le paléontologue évolutionniste
Roger Lewin a été contraint de déclarer: "La transition vers le premier
mammifère, qui a certainement eu lieu en un ou deux lignages tout au
plus, reste une énigme."58
George Gaylord Simpson, l'un des grands spécialistes en évolution et
pionniers du néo-darwinisme, a fait le commentaire suivant sur ce fait
qui laisse perplexe les évolutionnistes:
L'événement le plus surprenant dans l'histoire de la vie est le
changement du Mésozoïque, l'âge des reptiles, à celui des
mammifères. C'est comme si le rideau était descendu tout d'un coup
sur la scène, où les rôles étaient occupés par les reptiles,
particulièrement les dinosaures, en grand nombre et en diversité
étonnante, et levé à nouveau sur la même scène. Or, cette fois-ci
sans les dinosaures et avec d'autres reptiles en grand nombre avec
une nouvelle distribution, en l'occurrence dans les rôles principaux,
les mammifères dont on a à peine évoqué l'existence lors des actes
précédents.59
De plus, lorsque les mammifères sont apparus soudainement, ils
étaient déjà très différents les uns des autres. Des animaux aussi
divers que les chauves-souris, les chevaux, les souris et les baleines
sont tous des mammifères et sont tous apparus à la même époque
géologique. Il est impossible d'établir une relation évolutive entre eux,
même si l'on élargissait l'horizon de l'imagination. Le zoologue
évolutionniste, R. Eric Lombard écrit dans un article paru dans le
magazine Evolution:
Ceux qui cherchent des informations spécifiques utiles à la
construction de phylogénies des taxa mammifères seront déçus.60
Tout cela démontre que tous les êtres vivants sont apparus sur terre
de manière soudaine, et complètement formés, sans passer par un
processus évolutif. Cela prouve concrètement que ces êtres ont été
créés. Or, les évolutionnistes tentent d'interpréter l'arrivée des
espèces par ordre spécifique comme preuve de l'évolution. Cela dit,
cet ordre successif d'apparition n'est autre que "l'ordre de création",
puisqu'il est impossible de parler d'un processus évolutif. Grâce à une
création parfaite et supérieure, les océans et les terres ont été remplis
d'êtres vivants, puis survint la création de l'homme. Contrairement à
l'histoire de "l'homme singe" imposée aux masses par la propagande
médiatique, l'homme est arrivé sur terre de manière soudaine sous
une forme complète.

CHAPITRE 7
Des interprétations

illusoires des fossiles

Avant d'entrer dans les détails du mythe de l'évolution humaine, nous


devons tout d'abord évoquer la méthode de propagande qui a
convaincu le public de l'idée que des créatures hommes-singes avaient
vécu jadis. Cette méthode de propagande utilise des "reconstructions"
établies en référence aux fossiles. La reconstruction s'apparente à
dessiner une image ou à construire un modèle d'un vivant sur la base
d'un seul os – parfois seulement un fragment – déterré. L'"homme-
singe" que l'on voit dans les journaux, les revues ou les films n'est
qu'une reconstruction.
Puisque les fossiles sont généralement désordonnés et incomplets,
quelle que soit la conjecture qui en ressort elle ne peut être que
spéculation. En fait, les reconstructions (dessins ou modèles)
présentées par les évolutionnistes sur la base des restes de fossiles
sont le fruit de spéculations précisément afin de valider la thèse
évolutionniste. Un anthropologue de Harvard, David R. Pilbeam insiste
sur ce fait lorsqu'il déclare: "Au moins sur le plan
paléoanthropologique, les données sont encore tellement clairsemées
que la théorie pèse lourdement sur les interprétations. Par le passé,
les théories avaient clairement fait refléter nos idéologies actuelles à
la place des données réelles."61 Puisque les individus sont très
sensibles à l'information visuelle, ces reconstructions servent
parfaitement l'objectif des évolutionnistes, en l'occurrence convaincre
les masses que ces créatures reconstruites ont bel et bien existé jadis.
A ce stade, nous devons mentionner un point spécifique: les
reconstructions basées sur les restes d'os ne peuvent que révéler les
caractéristiques générales de l'objet, puisque les vrais détails
distinctifs sont les tissus tendres qui disparaissent rapidement avec le
temps. Par conséquent, face à l'interprétation spéculative des tissus
tendres, les dessins ou modèles reconstruits deviennent entièrement
dépendants de l'imagination de la personne qui les produit. Earnst A.
Hooten, de l'Université de Harvard, explique la situation en ces termes:
Tenter de restaurer les parties tendres est une opération encore plus
hasardeuse. Les lèvres, les yeux, les oreilles et la pointe du nez ne
laissent aucun indice sur les parties osseuses du dessous. Vous
pouvez tout aussi aisément établir les traits d'un chimpanzé ou les
linéaments d'un philosophe à partir d'un modèle crânien du
Neandertal. Ces présumées restaurations d'hommes anciens n'ont
que très peu de valeur scientifique, voire aucune et ne peuvent que
tromper le public... Donc, ne vous fiez pas aux reconstructions.62
A vrai dire, les évolutionnistes inventent ces "histoires grotesques" et
finissent même par donner différents visages au même squelette. Par
exemple, les trois différents dessins reconstruits pour le fossile appelé
Australopithecus Robustus (Zinjanthropus), sont un exemple célèbre de
contrefaçon.
L'interprétation subjective des fossiles ou la fabrication de plusieurs
reconstructions imaginaires démontre le nombre de fois où les
évolutionnistes recourent à la triche. Ceci dit, ce n'est rien en
comparaison aux mensonges tissés tout au long de l'histoire de
l'évolution.
CHAPITRE 8
Les falsifications de l'évolution

Aucune preuve fossile n'existe pour soutenir l'image de "l'homme-


singe" qui est une doctrine largement véhiculée par les médias et les
cercles académiques évolutionnistes. Armés de pinceaux, les
évolutionnistes produisent des créatures imaginaires, mais il n'en
demeure pas moins qu'à défaut de fossiles correspondants, les
évolutionnistes restent très embarrassés. Parmi les méthodes
auxquelles ils ont recours pour contourner le problème, les
évolutionnistes "produisent" les fossiles qu'ils n'arrivent pas à trouver.
L'homme de Piltdown, le plus grand scandale de l'histoire de la
science, est un exemple typique de ces agissements.
L'homme de Piltdown: une mâchoire
d'orang-outan et un crâne humain
Un docteur bien connu, et également paléoanthropologue amateur,
Charles Dawson affirme avoir trouvé un os de mâchoire et un fragment
crânien dans une fosse à Piltdown, en Angleterre en 1912. Même si
ledit os de mâchoire ressemblait plus à celui d'un singe, les dents et le
crâne, en revanche, ressemblaient à ceux d'un homme. Ces spécimens
ont été étiquetés "l'homme de Piltdown". Prétendument vielles de 500
mille ans, ces parties ont été présentées dans divers musées comme
une preuve irréfutable de l'évolution humaine. Pendant plus de 40
années, plusieurs articles scientifiques ont été rédigés sur "l'homme de
Piltdown", une multitude d'interprétations et de dessins effectués, et le
fossile a été présenté comme une très importante preuve de
l'évolution humaine. Pas moins de cinq cent thèses de doctorat ont été
rédigées sur ce sujet.63 Alors qu'il visitait le British Museum en 1935,
le célèbre paléoanthropologue américain Henry Fairfield Osborn a
déclaré: "... On doit nous rappeler encore et encore que la nature
regorge de paradoxes et qu'il s'agit là d'une étonnante découverte sur
l'homme de jadis..."64
En 1949, Keneth Oakley du département de paléontologie au sein du
British Museum, a tenté d'essayer la méthode du "test de fluorine", un
nouveau test qui sert à déterminer la date de certains anciens fossiles.
Un essai a été alors effectué sur "l'homme de Piltdown". Le résultat
était extraordinaire. Le test a révélé que l'os de la mâchoire ne
contenait pas de fluorine, ce qui indique qu'il est resté enterré pendant
quelques années. Le crâne, qui ne contenait qu'une quantité réduite de
fluorine, n'était vieux que de quelques milliers d'années.
Les dernières études chronologiques effectuées à l'aide de la
méthode fluorine ont révélé que le crâne n'était vieux que de quelques
milliers d'années. On a trouvé également que la dent sur l'os de la
mâchoire appartenant à un orang-outan avait été usée de manière
artificielle et que les outils "primitifs" découverts auprès des fossiles
n'étaient en fait que de simples imitations aiguisées grâce à des
instruments en acier.65 Dans l'analyse détaillée effectuée par Weiner,
cette manipulation a été redue publique en 1953. Le crâne appartenait
à monsieur de 500 ans et l'os mandibulaire était celui d'un singe qui
venait de décéder! Les dents ont été ainsi arrangées et fixées sur la
mâchoire et les articulations ont été remplies pour ressembler à celles
d'un vieil homme. Ensuite, toutes ces pièces ont été oxydées à l'aide
du dichromate de potassium pour leur conférer un aspect vieilli. Or, les
tâches ont fini par disparaître une fois trempées dans de l'acide. Le Gros
Clark, qui faisait partie de l'équipe qui a dévoilé la supercherie, ne
pouvait pas cacher sa surprise au vu de cette situation et a déclaré: "Les
preuves d'une abrasion artificielle ont tout de suite sauté aux yeux. En
effet, elles étaient tellement flagrantes que l'on peut se demander à juste
titre pourquoi ne les avait-on pas découvertes plus tôt?"66 Une fois la
supercherie découverte, "l'homme de Piltdown" a été prestement enlevé
du British Museum où il a été exposé pendant plus de 40 années.
L'homme du Nebraska: une dent de porc
En 1922, Henry Fairfield Osborn, le directeur du Musée Américain
d'Histoire Naturelle, déclara avoir trouvé une molaire fossile dans
l'ouest du Nebraska à proximité de Snake Brook et qui selon lui
appartenait à la période du Pliocène. Cette dent était supposée
comporter les caractéristiques d'un homme et d'un singe. Un sérieux
débat scientifique s'en est suivi lors duquel d'aucuns ont dit que la
dent appartenait à un Pithecanthropus Erectus alors que d'autres
prétendaient que celle-ci était plus proche d'une dent humaine. Ce
fossile, qui a provoqué un débat intense, a été appelé "l'homme du
Nebraska". Tout de suite après il a été "baptisé scientifiquement" sous
le nom de "Hesperopithecus haroldcooki".
Plusieurs chercheurs connus ont accordé leur soutien à Osborn. Sur
la base d'une seule dent des reconstructions de la tête et du corps de
l'homme du Nebraska ont été dessinées. De plus, l'homme du
Nebraska a même été dessiné en compagnie de son épouse et ses
enfants; toute la famille dans un décor naturel.
Tous ces scénarios ont été développés à partir d'une seule dent. Les
milieux évolutionnistes ont accrédité cet "homme fantôme" à tel point
que lorsqu'un chercheur, en l'occurrence William Bryan s'est opposé à
ces décisions subjectives basées sur une seule et unique dent, il a subi
des critiques acerbes.
En 1927, d'autres parties du squelette ont été également trouvées.
Selon ces pièces trouvées récemment, la dent n'appartiendrait ni à un
homme ni à un singe. Elle appartenait à une espèce de sanglier
américain, le "Prosthennops", éteinte depuis longtemps. Pour dénoncer
cette erreur, William Gregory a intitulé son article paru dans le
magazine Science: "Hespéropithécus: Apparemment ni homme ni
singe".67 Ensuite, tous les dessins du "Hesperopithecus haroldcooki"
et de "sa famille" ont été rapidement retirés des ouvrages
évolutionnistes.
Ota Benga: l'Africain dans la cage
Après avoir ouvert le chemin avec son livre The Descent of Man (La
filiation de l'homme) prétendant que l'homme a évolué à partir de
créatures ressemblant au singe, Darwin a commencé à chercher des
fossiles pour prouver cette affirmation. Cependant, certains
évolutionnistes croyaient que des créatures "mi-homme/mi-singe"
pouvaient être trouvées non seulement dans les archives fossiles mais
également vivantes dans divers endroits du monde. Au tout début du
20ème siècle, la quête des "liens transitionnels vivants" a entraîné des
incidents malheureux, parmi lesquels l'histoire d'un pygmée du nom de
Ota Benga.
Ota Benga fut capturé en 1904 par un chercheur évolutionniste au
Congo. Dans la langue pygmée, ce nom voulait dire "ami". Il avait une
femme et deux enfants. Enchaîné puis enfermé dans une cage, Ota
Benga fut emmené aux Etats-Unis où les chercheurs évolutionnistes le
présentèrent au public à l'exposition universelle de St Louis avec
d'autres espèces de singes. Ota Benga a été présenté comme "le lien
transitionnel le plus proche de l'homme". Deux ans plus tard, ils l'ont
emmené au zoo du Bronx à New York pour l'exposer sous l'appellation
des "vieux ancêtres de l'homme" en compagnie de quelques
chimpanzés, d'un gorille appelé Dinah et d'un orang-outan appelé
Dohung. Le directeur évolutionniste du zoo, le Dr William T. Hornaday
prononçait des discours pour dire à quel point il était fier d'accueillir
cette "forme transitionnelle" dans son zoo et traitait Ota Benga
exactement comme n'importe quel animal. Incapable de supporter ce
traitement, Ota Benga a fini par se suicider.68
L'homme de Piltdown, l'homme du Nebraska, Ota Benga... Ces
scandales démontrent que les scientifiques évolutionnistes n'hésitent
pas à recourir à des méthodes sans aucun rapport avec la science pour
prouver leur théorie. Ceci dit, lorsqu'on examine la prétendue preuve
du mythe de "l'évolution de l'homme", nous nous trouvons face à une
situation similaire; une histoire fictive et une kyrielle de volontaires
prêts à tout pour la justifier.
CHAPITRE 9
Le scénario

de l'évolution humaine

Dans les chapitres précédents, nous avons vu qu'il n'existe aucun


mécanisme naturel qui permet aux êtres vivants d'évoluer et que les
espèces vivantes sont apparues, non pas grâce à un processus évolutif
mais plutôt de manière soudaine dans leur structure parfaite que nous
connaissons aujourd'hui. Cela signifie, qu'elles ont été créées
individuellement et que par conséquent "l'évolution humaine" n'a
jamais eu lieu.
Que proposent donc les évolutionnistes comme base pour cette
histoire?
Cette base c'est l'existence de nombreux fossiles que les
évolutionnistes utilisent pour fabriquer leurs interprétations
imaginaires. Tout au long de l'histoire, plus de 6.000 espèces de singes
ont vécu et plusieurs d'entre elles se sont éteintes. Aujourd'hui, seul
120 espèces vivent encore sur terre. Ces 6.000 espèces environ, dont
la majorité s'est éteinte, constituent une mine intarissable pour les
évolutionnistes.
Les évolutionnistes ont rédigé le scénario de l'évolution humaine en
arrangeant dans l'ordre croissant, du plus petit au plus grand, quelques
crânes adaptés à leur objectif; ils ont également mis des crânes de
certaines races humaines éteintes depuis longtemps. Conformément à ce
scénario, les hommes et les singes modernes ont les mêmes ancêtres.
Ces créatures ont évolué dans le temps et certaines d'entre elles sont
devenues les singes que l'on connaît aujourd'hui alors qu'un autre groupe
est devenu l'homme d'aujourd'hui, suivant une autre branche de
l'évolution.
Toutefois, toutes les découvertes paléontologiques, anatomiques et
biologiques ont démontré que cette prétendue évolution n'est que
fiction comme toutes les autres. Aucune preuve irréfutable n'a été
présentée pour prouver qu'il existe une relation entre l'homme et le
singe, exception faite des contrefaçons, distorsions, dessins et
commentaires trompeurs.
Les archives fossiles nous indiquent que tout au long de l'histoire, les
hommes ont toujours été des hommes et les singes toujours des
singes. Les fossiles présentés par les évolutionnistes comme ancêtres
des hommes, appartiennent en fait à des races humaines ayant vécu
jusqu'à environ 10.000 années plus tôt, puis ont fini par disparaître. En
outre, plusieurs communautés humaines vivant aujourd'hui ont les
mêmes traits physiques que ces races éteintes, que les évolutionnistes
prétendent être les ancêtres de l'homme. Ces faits sont des preuves
tangibles que l'homme n'est jamais passé par un processus évolutif
quelle que soit l'époque historique.
Le plus important dans tout cela, c'est qu'il existe de nombreuses
différences anatomiques entre les singes et les hommes et qu'aucune
d'entre elles n'est du genre à survenir à travers un processus évolutif.
Par exemple, le fait d'être un "bipède" est une caractéristique propre à
l'homme et constitue le trait principal qui distingue celui-ci des autres
animaux.
L'arbre généalogique imaginaire de l'homme
Selon ce que prétend Darwin, l'homme moderne a évolué à partir de
créatures qui ressembleraient à des singes. Pendant ce prétendu
processus évolutif, qui aurait débuté 4 à 5 millions d'années
auparavant, des "formes transitionnelles" auraient existé; elles
constituent la transition entre l'homme moderne et ses ancêtres. Selon
ce scénario complètement imaginaire, quatre "catégories"
élémentaires sont établies:
1- Australopithèques
2- Homo Habilis
3- Homo Erectus
4- Homo Sapiens
Les évolutionnistes appellent le prétendu premier ancêtre commun
de l'homme et du singe, "l'Australopithèque". Ce nom signifie "singe
d'Afrique du Sud". L'Australopithèque, qui n'est autre qu'une ancienne
espèce de singe disparue depuis longtemps, existait sous différents
types. Certains sont forts, alors que d'autres sont plus petits de taille
et plus minces.
Les évolutionnistes classifient l'étape suivante de l'évolution
humaine sous l'appellation "Homo" c'est-à-dire "homme". Selon ce que
prétendent les évolutionnistes, les être vivants de la série Homo sont
plus développés que l'Australopithèque et pas très différents de
l'homme moderne. Celui-ci, en l'occurrence l'Homo Sapiens, est
supposé s'être développé lors de la dernière étape de l'évolution de
cette espèce.
Les fossiles comme "l'homme de Java", "l'homme de Pékin" et "Lucy",
qui apparaissent dans les médias de temps à autre et dont regorgent les
ouvrages et manuels évolutionnistes, font partie de l'une des quatre
espèces mentionnées plus haut. On pense également que ces espèces se
divisent en sous-espèces.
Certaines formes transitionnelles du passé, tels les Ramapithèques,
ont dû être exclues de l'arbre généalogique imaginaire de l'évolution
après que l'on s'est rendu compte qu'il ne s'agissait que de singes très
ordinaires.69
En établissant la chaîne de relation sous cette forme
"Australopithèques> Homo Habilis> Homo Erectus> Homo Sapiens",
les évolutionnistes sous-entendent que chacune de ces espèces est
l'ancêtre de l'autre. Toutefois, les récentes découvertes effectuées par
les paléoanthropologues ont révélé que l'Australopithèque, l'Homo
Habilis, l'Homo Erectus existaient dans différentes parties du monde à
la même époque. De plus, une certaine partie des humains classifiés
en tant que Homo Erectus ont vécu jusqu'à une période proche des
temps modernes. L'Homo Sapiens Néandertalien et l'Homo Sapiens
(l'homme moderne) ont existé côte à côte dans la même région. Cette
situation indique l'infondé des allégations évolutionnistes, en
l'occurrence que les uns sont les ancêtres des autres.
Intrinsèquement, toutes les découvertes et recherches scientifiques
ont révélé que les fossiles n'indiquent pas qu'un processus évolutif a
eu lieu comme le prétendent les évolutionnistes. Les fossiles, que les
évolutionnistes considèrent comme les ancêtres de l'humanité,
appartiennent en fait à diverses espèces d'hommes ou de singes.
Par conséquent, quels sont les fossiles humains et quels sont ceux
des singes? Est-il possible d'en considérer quelques-uns comme des
formes transitionnelles? Pour avoir les réponses, il va falloir examiner
de plus près chaque catégorie.
L'Australopithèque: une espèce de singe
L'Australopithèque, c'est-à-dire la première catégorie, signifie "le
singe du sud". On croit que ces créatures sont apparues pour la
première fois en Afrique il y a 4 millions d'années de cela et qu'elles
auraient vécu jusqu'à 1 million d'années avant notre époque. Il existe
quelques catégories au sein des Australopithèques. Les évolutionnistes
croient que la plus ancienne espèce d'Australopithèque est
l'Australopithèque Afarensis. Après cela l'A. Africanus, qui a des os plus
minces, puis l'A. Robustus, dont les os sont relativement plus robustes.
En ce qui concerne l'A. Boisei, quelques chercheurs l'acceptent en tant
qu'espèce différente alors que d'autres le considèrent comme une
sous-espèce de l'A. Robustus.
Toutes les espèces d'Australopithèques sont des singes qui
n'existent plus mais qui ressemblent à ceux que l'on connaît
aujourd'hui. Leurs capacités crâniennes sont similaires voire plus
faibles que celles des chimpanzés que l'on connaît aujourd'hui. Leurs
mains et leurs pattes sont dotées d'organes en saillie qui leur
permettent de s'accrocher et d'escalader les arbres exactement
comme le font les chimpanzés de nos jours. Leurs pieds leur
permettent de s'accrocher aux branches d'arbres. Ils sont de petite
taille (maximum 130 cm) et à l'instar des chimpanzés d'aujourd'hui, les
Australopithèques mâles sont plus grands que les femelles. Plusieurs
traits comme leur crâne, le rapprochement des yeux, la molaire
tranchante, la structure mandibulaire, les mains longues et les pieds
de petite taille sont autant de preuves qui démontrent que ces êtres
vivants n'étaient pas différents des singes actuels.
Les évolutionnistes prétendent que même si les Australopithèques
ont l'anatomie d'un singe, ils marchaient debout comme les humains
et non pas comme les singes.
"Marcher debout" comme le prétendent les évolutionnistes est en
réalité une opinion soutenue depuis des décennies par les
paléoanthropologues tels Richard Leakey et Donald C. Johanson.
Toutefois, plusieurs scientifiques ont mené des recherches sur les
structures squelettiques des Australopithèques et ont réfuté cet
argument. Des recherches poussées effectuées sur des spécimens
d'Australopithèque par deux anatomistes anglais et américain de
renommée mondiale, en l'occurrence Lord Solly Zuckerman et le
Professeur Charles Oxnard, ont prouvé que ces créatures n'étaient pas
des bipèdes et qu'elles avaient la même démarche que celle des
singes d'aujourd'hui. Après avoir étudié les os de ces fossiles pendant
15 ans grâce au financement accordé par le gouvernement
britannique, Lord Zuckerman assisté d'une équipe de 5 spécialistes est
arrivé à la conclusion suivante: les Australopithèques n'étaient qu'une
espèce ordinaire de singes et n'étaient absolument pas des bipèdes,
malgré le fait que Zuckerman est lui-même un évolutionniste.70 De
plus, Charles E. Oxnard, un autre évolutionniste connu pour les
recherches qu'il a menées sur la question, a également établi la
relation entre le squelette de l'Australopithèque et les orangs-outans
modernes.71 Enfin, en 1994 une équipe de l'Université de Liverpool a
inauguré une recherche d'une grande ampleur afin d'aboutir à une
décision finale. L'équipe a conclu que "les Australopithèques sont des
quadrupèdes".72
Bref, les Australopithèques n'ont aucun lien avec les humains et ne
sont qu'une espèce de singes qui s'est éteinte depuis longtemps.
Homo Habilis: le singe qui fut présenté comme un humain
La grande similitude qui existe entre les structures squelettiques et
crâniennes des Australopithèques et des chimpanzés en plus de la
preuve établie que ces créatures ne marchaient pas debout, a causé
d'énormes difficultés aux paléoanthropologues. Car, selon la
machination imaginée par les évolutionnistes, l'Homo Erectus vient
après l'Australopithèque. Comme le préfixe "homo" (c'est-à-dire
humain) l'indique, Homo Erectus est une catégorie humaine et son
squelette est droit. Sa capacité crânienne est deux fois plus grande
que celle de l'Australopithèque. Une transition directe à partir de
l'Australopithèque, qui est un singe ressemblant au chimpanzé, vers
l'Homo Erectus qui a un squelette similaire à celui de l'homme de nos
jours, est tout à fait invraisemblable même selon la théorie de
l'évolution. Par conséquent, "les liens" en l'occurrence les "formes
transitionnelles" sont nécessaires. C'est de cette nécessité qu'est né
l'Homo Habilis.
C'est durant les années 60 que la classification de l'Homo Habilis a
été avancée par la famille Leakeys, qui est une famille de "chasseurs
de fossiles". Selon les Leakeys, cette nouvelle espèce qu'ils ont
classifiée comme Homo Habilis est dotée d'une capacité crânienne
assez large, de la possibilité de marcher debout et d'utiliser des
instruments fabriqués en pierre ou en bois. Ainsi, cette espèce aurait
pu être l'ancêtre de l'homme.
Les fossiles de cette même espèce, découverts au cours des années
80 allaient complètement changer cette donne. Certains chercheurs
tels que Bernard Wood et C. Loring Brace se basaient sur ces fossiles
trouvés récemment pour déclarer que l'Homo Habilis, qui signifie
"l'homme capable d'utiliser des outils" devait être classé parmi les
Australopithèques Habilis, en l'occurrence "le singe sud-africain
capable d'utiliser des outils". Car l'Homo Habilis partageait plusieurs
caractéristiques avec les singes appelés Australopithèques. Il avait les
mains longues, les jambes courtes et un squelette similaire à celui des
Australopithèques. Ses doigts et orteils étaient parfaitement adaptés à
l'escalade. Sa structure mandibulaire était très similaire à celle des
singes de nos jours. La capacité crânienne moyenne de l'Homo Habilis
était de 600 cm3 ce qui indique qu'il s'agissait bien d'un singe. Bref,
l'Homo Habilis, qui fut présenté comme une espèce différente par
certains évolutionnistes, était en fait une espèce de singe comme tous
les autres Australopithèques.
Les recherches effectuées plus tard ont en effet indiqué que l'Homo
Habilis n'était pas différent des Australopithèques. Les fossiles du
crâne et du squelette OH 62 trouvés par Tim White ont démontré que
ces espèces avaient une capacité crânienne réduite, des mains
longues et des jambes courtes, ce qui leur permettait d'escalader les
arbres exactement comme le font les singes aujourd'hui.
Les analyses détaillées, conduites par l'anthropologue américaine
Holly Smith en 1994, indiquent que l'Homo Habilis n'était pas un
"homo", c'est-à-dire "humain" mais plutôt un "singe". A propos des
analyses effectuées sur les dents des Australopithèques, Homo Habilis,
Homo Erectus et Homo Néandertalien, Smith a déclaré ce qui suit:
Si l'on se restreint dans les analyses fossiles aux spécimens qui
remplissent ces critères, les modèles du développement dentaire des
Australopithèques graciles et Homo Habilis restent classifiés parmi les
singes africains. Ceux des Homo Erectus et du Néandertalien sont
classés avec les humains.73
Au cours de la même année, Fred Spoor, Bernard Wood et Frans
Zooneveld, des spécialistes en anatomie, sont arrivés à la même
conclusion par le biais d'une méthode complètement différente. Celle-
ci était basée sur une analyse comparative des canaux semi-circulaires
dans l'oreille interne des humains et des singes qui permettent de se
tenir en équilibre. Les canaux des humains, qui marchent droits,
différaient considérablement de ceux des singes, qui marchaient
courbés. Les canaux des oreilles internes des Australopithèques, pour
ne citer que ceux-là, et les spécimens des Homo Habilis analysés par
Spoor, Wood et Zonneveld étaient similaires aux singes actuels. Les
canaux des oreilles internes des Homo Erectus étaient les mêmes que
ceux de l'homme d'aujourd'hui.74
Cette découverte a donné deux résultats importants:
1- Les fossiles connus sous l'appellation Homo Habilis
n'appartenaient pas à la catégorie "homo", c'est-à-dire, la catégorie
humaine, mais plutôt à celle des Australopithèques, en l'occurrence les
singes.
2- L'Homo Habilis et l'Australopithèque avaient tous les deux une
démarche courbée et par conséquent le squelette d'un singe. Ils
n'avaient aucune relation avec les humains.
Homo Rudolfensis: le visage articulé incorrectement
Le terme Homo Rudolfensis est le nom donné à quelques fragments
fossiles déterrés en 1972. La catégorie que ce fossile est sensé
représenter était appelée Homo Rudolfensis puisque ces fragments
fossiles avaient été trouvés à Rudolf River au Kenya. La majorité des
paléoanthropologues a accepté l'idée que ces fossiles n'appartenaient
pas à une espèce distincte mais qu'en réalité l'être vivant appelé
Homo Rudolfensis était un Homo Habilis.
Richard Leakey, qui a déterré les fossiles, présenta le crâne qu'il
avait appelé "KNM-ER 1470" et déclara que celui-ci était vieux de 2,8
millions d'années. C'était la plus grande découverte de l'histoire de
l'anthropologie. Elle eut un effet considérable. Selon Leakey, cet être,
qui avait une capacité crânienne réduite comme les Australopithèques
mais également le visage d'un homme, était le lien manquant entre
l'Australopithèque et l'être humain. Cependant après un court laps de
temps, on a découvert que le visage quasi-humain du crâne KNM-ER
1470 qui apparaissait fréquemment sur les couvertures des revues
scientifiques résultait en fait d'une articulation défectueuse des
fragments crâniens. Ceci aurait pu être un acte délibéré. Le Professeur
Tim Bromage, qui a mené des études sur le visage humain, a dévoilé
en 1992 ce fait à l'aide d'une simulation assistée par ordinateur:
Lorsqu'il (KNM-ER 1470) a été reconstitué pour la première fois, le
visage a été adapté à la boîte crânienne de manière presque
verticale, presque comme les visages plats des humains modernes.
Or, les études effectuées récemment sur les relations anatomiques
démontrent que le visage devait être largement saillant, créant ainsi
un aspect de singe, plutôt comme les visages des
Australopithèques.75
Le paléoanthropologue évolutionniste J. E. Cronin commente ce fait
de la manière suivante:
... son visage construit de manière relativement robuste, son clivus
naso-alvéolaire plutôt plat, (rappelant les faces plates des
Australopithèques), une largeur crânienne maximale réduite (au
niveau des temporales), des canines solides et de larges molaires
(comme l'indiquent les racines qui restent) sont des traits
relativement primitifs qui allient le spécimen aux membres du taxon
Australopithèque Africanus.76
C. Loring Brace de l'Université du Michigan est arrivé à la même
conclusion après les analyses qu'il a réalisées sur la mâchoire et la
structure dentaire du crâne 1470 et a déclaré que la taille de la
mâchoire et de la partie contenant les molaires ont démontré que ER
1470 avait exactement le visage et les dents d'un Australopithèque.77
Le professeur Alan Walker, un paléoanthropologue de l'Université de
John Hopkins qui a effectué des recherches sur KNM-ER 1470 comme
Leakey, défend l'idée que cet être vivant ne doit pas être classifié en
tant que "homo", c'est-à-dire une espèce humaine comme Homo
Habilis ou Homo Rudolfensis, mais plutôt inclut parmi l'espèce
Australopithèque.
Pour résumer, les classifications comme Homo Habilis ou Homo
Rudolfensis qui sont présentées comme des liens transitionnels entre
les Australopithèques et les Homo Erectus sont totalement
imaginaires. Comme beaucoup de chercheurs l'ont confirmé
récemment, ces êtres vivants sont membres de la série
Australopithèque. Toutes leurs caractéristiques anatomiques
démontrent qu'ils sont tous membres d'une espèce de singe ou d'une
autre.78
Ce fait a été confirmé par une étude de deux anthropologues
évolutionnistes, Bernard Wood et Mark Collard, publiée en 1999 dans
la revue Science. Wood et Collard ont expliqué que les catégories de
l'Homo Habilis et de l'Homo Rudolfensis (le crâne 1470) étaient
imaginaires et que les fossiles qui leur ont été attribués doivent
correspondre au genre Australopithèque:
Plus récemment, des espèces fossiles ont été attribuées à l'Homo sur
la base d'une similitude absolue de la taille du cerveau, les
interférences au niveau de la capacité linguistique et de la fonction
des mains, ainsi que leur capacité à façonner des outils en pierre.
Sauf rares exceptions, la définition et l'utilisation du genre dans le
cadre de l'évolution humaine et la délimitation de l'Homo n'ont
jamais été considérées comme des notions problématiques.
Toutefois, les données récentes, les nouvelles interprétations des
preuves disponibles, et les limites des archives
2paléoanthropologiques réfutent les critères actuels qui régissent
l'attribution des taxa à l'Homo... En pratique, les fossiles des
hominidés sont classés en tant qu'Homo sur la base d'un critère ou
plus sur quatre... Il est évident maintenant qu'aucun de ces critères
n'est satisfaisant. Le "Rubicon cérébral" pose problème car la
capacité crânienne absolue n'a pas beaucoup de sens sur le plan
biologique. De même, il existe des preuves irréfutables que la
capacité du langage ne saurait être déduite de l'apparence grossière
du cerveau et que les parties cérébrales dont dépend le langage ne
sont pas si bien localisées comme l'avaient laissé entendre les
études précédentes...
... En d'autres termes, avec les hypodigmes de Homo Habilis et
Homo Rudolfensis qui lui sont attribués, le genre Homo n'est pas un
bon genre. Ainsi, H. Habilis et H. Rudolfensis (ou Homo Habilis au
sens large pour ceux qui n'adhèrent pas à la subdivision
taxonomique du "premier Homo" DOIVENT ETRE RETIRES du genre
Homo. L'alternative taxonomique évidente, en l'occurrence le
transfert d'une ou des deux taxa à l'un des premiers hominidés
(hominin genera) existants, n'est sûrement pas dénuée de
problèmes. Mais, NOUS RECOMMANDONS QUE, POUR LE MOMENT,
HOMO HABILIS ET HOMO RUDOLFENSIS SOIENT TRANSFERES AU
GENRE DES AUSTRALOPITHEQUES.79
Les conclusions tirées par Wood et Collard confirment ce que nous
venons d'expliquer. Il n'y a jamais eu d'"ancêtres humains" à travers
l'histoire. Les créatures présentées en tant que tels sont en réalité des
singes qui doivent être classés dans le genre Australopithèque. Les
archives fossiles démontrent qu'il n'existe aucune relation évolutive
entre les singes disparus et l'Homo, l'être humain, qui apparaît
soudainement dans les archives fossiles.
Homo Erectus, puis par la suite, les êtres humains
Selon les plans imaginés par les évolutionnistes, l'évolution interne
de l'espèce Homo s'est effectuée dans l'ordre suivant: premièrement,
l'Homo Erectus, puis l'Homo Sapiens archaïque et l'homme de
Neandertal, plus tard l'homme de Cro-Magnon et après l'homme
moderne. Cependant, toutes ces classifications ne sont en réalité que
des races humaines originales. La différence entre elles n'est pas plus
grande que celle entre un inuit et un noir ou un pygmée et un
Européen.
Examinons alors en premier chef l'Homo Erectus, qui est présenté
comme l'espèce la plus primitive. Comme le sous-entend le terme
"erect", "Homo Erectus" signifie "l'homme marchant droit". Les
évolutionnistes ont dû distinguer ces hommes des précédents en
ajoutant la qualité de "droiture" car tous les fossiles d'Homo Erectus
disponibles sont droits à un point qui n'a pas été observé chez les
spécimens d'Australopithèques ou d'Homo Habilis. Il n'existe aucune
différence entre le squelette de l'homme moderne et celui de l'Homo
Erectus.
La raison principale qu'invoquent les évolutionnistes pour définir
l'Homo Erectus en tant que "primitif" est sa capacité crânienne (900-
1.100 cm3), plus réduite que la moyenne chez l'homme moderne, ainsi
que ses sourcils épais. Cependant, il y a de nombreuses personnes de
nos jours qui ont la même capacité crânienne que l'Homo Erectus (par
exemple, les pygmées) et il existe d'autres races qui ont des sourcils
saillants (les aborigènes australiens à titre d'exemple).
Tout le monde s'accorde sur le fait que la différence de la capacité
crânienne ne signifie pas nécessairement une différence dans le
niveau d'intelligence ou dans les capacités. L'intelligence dépend plus
de l'organisation interne du cerveau que du volume de celui-ci.80
Les fossiles qui ont fait connaître l'Homo Erectus au monde entier
sont ceux de l'homme de Pékin et l'homme de Java trouvés en Asie.
Toutefois, on s'est rendu compte après que ces deux fossiles n'étaient
pas une source solide. L'homme de Pékin consistait d'éléments faits en
plâtre puisque les originaux étaient perdus, alors que l'homme de Java
se "composait" d'un fragment de squelette en plus d'un os de pelvis
trouvé à quelques mètres du squelette sans la moindre indication que
cet os de pelvis a bel et bien appartenu à ce même être humain. C'est
pour cette raison que les fossiles de l'Homo Erectus trouvés en Afrique
ont eu cette importance grandissante. (Il y a lieu de préciser que
certains fossiles appartenant prétendument à l'Homo Erectus ont été
inclus dans une seconde catégorie appelée "Homo Ergaster" par
certains évolutionnistes. Il existe un désaccord entre eux à ce sujet.
Nous considérerons tous ces fossiles comme faisant partie de l'Homo
Erectus.)
Le spécimen le plus célèbre parmi les Homo Erectus trouvés en
Afrique est celui de "Narikotome Homo Erectus" ou l'"Enfant de
Turkana" trouvé à proximité du lac Turkana, Kenya. Il a été confirmé
que ce fossile était celui d'un enfant de 12 ans, qui aurait mesuré 1,83
m s'il avait vécu jusqu'à l'adolescence. La structure droite du squelette
est similaire à celle de l'homme moderne. A ce propos, le
paléoanthropologue Alan Walker a déclaré qu'il doutait qu'un
"pathologiste moyen puisse faire la différence entre le squelette du
fossile et celle d'un homme moderne".81 En ce qui concerne le crâne,
Walker a déclaré "qu'il ressemblait beaucoup à celui d'un homme de
Neandertal".82 Comme nous allons le voir dans le prochain chapitre, le
Neandertal est une race d'homme moderne. Aussi, l'Homo Erectus est-
il lui aussi une race d'homme moderne.
Même l'évolutionniste Richard Leakey affirme que les différences
entre Homo Erectus et l'homme moderne ne sont pas plus qu'une
variété raciale:
Nous devons également voir la différence dans la forme du crâne, le
degré de saillie du visage, la robustesse des arcades, etc... Ces
différences ne sont plus prononcées que celles qui existent de nos
jours entre les races géographiquement distinctes des humains
modernes. Cette différence biologique se manifeste lorsque les
populations sont séparées géographiquement les unes des autres
pendant un laps de temps considérable.83
Le Professeur William Laughlin de l'Université du Connecticut a
effectué des examens anatomiques très poussés sur les inuits et les
populations des îles Aleut. Il a constaté qu'ils étaient très similaires à
l'Homo Erectus. Il en a conclu que ces races disparues étaient en fait
diverses races d'Homo Sapiens (homme moderne).
Lorsque l'on observe les grandes différences qui séparent des
groupes éloignés tels que les eskimos et les aborigènes, qui
appartiennent à la catégorie Homo Sapiens, il nous parait justifié de
conclure que le Sinanthrope (un spécimen erectus – ALC) appartient
à cette même espèce diverse.84
Nous avons souvent entendu ces derniers temps au sein de la
communauté scientifique que l'Homo Erectus est une classification
superflue et que les fossiles attribués à la catégorie Homo Erectus ne
sont pas si différents des Homo Sapiens au point de les considérer
comme une espèce à part. La revue American Scientist a résumé les
discussions à propos de cette question. Une conférence a été tenue à
ce propos en 2000:
La majorité des participants à la conférence de Senckenberg ont été
impliqués dans un débat enflammé, lancé par Milford Wolpoff de
l'Université du Michigan, Alan Thorne de l'Université de Canberra et
leurs collègues, sur le statut taxonomique de l'Homo Erectus. Ils ont
appuyé avec force que l'Homo Erectus n'était pas valide en tant
qu'espèce et que celle-ci devait ainsi être éliminée. Tous les
membres du genre Homo, depuis 2 millions d'années jusqu'à nos
jours, n'étaient finalement qu'une seule grande espèce variée, Homo
Sapiens, sans interruptions ni subdivisions naturelles. Le sujet de la
conférence: l'Homo Erectus n'existait pas.85
Dire que "l'Homo Erectus n'existait pas" signifie que "l'Homo Erectus
n'est pas une espèce différente de l'Homo Sapiens, mais plutôt qu'elle
fait partie intégrante de celle-ci".
Par ailleurs, il existe une grande faille entre l'Homo Erectus, la race
humaine et les singes qui précèdent l'Homo Erectus dans le scénario
de "l'évolution humaine", (Australopithèque, Homo Habilis, Homo
Rudolfensis). Ceci signifie que les premiers hommes sont apparus
soudainement dans les archives fossiles et directement sans une
histoire évolutive. Il ne peut y avoir d'indication plus claire sur le fait
qu'ils ont été créés.
Or admettre ce fait va à l'encontre de toute la philosophie
dogmatique et l'idéologie prônées par les évolutionnistes. Ainsi, ils
tentent de présenter l'Homo Erectus, qui est une véritable race
humaine, en tant que créature à moitié singe. Dans leurs
reconstitutions d'Homo Erectus, ils persistent à dessiner des traits
simiens. Par ailleurs, avec des méthodes de dessins similaires, ils
humanisent les singes tels que les Australopithèques ou Homo Habilis.
Grâce à cette méthode, ils cherchent à "dresser une approximation"
entre les singes et les humains et combler ainsi la faille entre ces deux
catégories vivantes distinctes.
Le Neandertal
Les hommes de Neandertal sont des êtres humains qui sont apparus
soudainement 100 mille années auparavant en Europe puis ils sont
disparus – ou ont été assimilés en se mélangeant à d'autres races –
doucement mais rapidement il y a de cela 35 mille ans. Leur unique
différence en comparaison avec l'homme moderne est leur squelette
qui est plus robuste et leur capacité crânienne qui est légèrement plus
grande.
Les hommes de Neandertal sont une race humaine et ce fait est
admis par presque tous aujourd'hui. Les évolutionnistes ont tous
essayé pour les faire paraître comme des "espèces primitives". Or,
toutes les découvertes démontrent qu'ils n'étaient pas si différents
d'un homme "robuste" qui remonterait une rue de nos jours. Une des
autorités dans le domaine, Erik Trinkaus, un paléoanthropologue de
l'Université du Nouveau Mexique écrit:
Les comparaisons détaillées effectuées entre les restes de squelette du
Neandertal et ceux d'hommes modernes ont démontré qu'il n'existe
aucune indication claire dans l'anatomie du Neandertal qui montre que
les capacités locomotives, manipulatrices, intellectuelles ou
linguistiques de celui-ci sont inférieures à celles des hommes
d'aujourd'hui.86
Plusieurs chercheurs contemporains définissent l'homme du
Neandertal comme une sous-espèce de l'homme moderne et
l'appellent "Homo Sapiens Neandertalensis". Les découvertes prouvent
que les hommes du Neandertal enterraient leurs morts, fabriquaient
des instruments de musique et partageaient des affinités culturelles
avec l'Homo Sapiens qui vivait à cette même époque. Pour être plus
précis, l'homme du Neandertal est quelqu'un de "robuste" dont la race
est tout simplement disparue avec le temps.
Homo Sapiens archaïque, Homo Heilderbergensis et l'homme Cro-
Magnon
L'Homo Sapiens archaïque est la dernière étape avant l'homme
contemporain selon le scénario imaginé par les évolutionnistes. A vrai
dire, les évolutionnistes n'ont pas grand-chose à dire à propos de ces
hommes. Car, il n'existe que des différences très mineures entre eux
et les hommes modernes. Certains chercheurs vont même jusqu'à dire
que les représentants de cette race sont encore vivants à ce jour, en
l'occurrence les aborigènes d'Australie par exemple. A l'instar de
l'Homo Sapiens, les aborigènes ont des sourcils épais et saillants, une
structure mandibulaire inclinée vers l'intérieur et une capacité
crânienne légèrement réduite. De plus, d'importantes découvertes ont
été faites indiquant que ce genre d'homme a vécu en Hongrie et dans
certains villages d'Italie jusqu'à très récemment.
Le groupe qualifié de Homo Heilderbergensis dans les ouvrages
évolutionnistes est en réalité le même que l'Homo Sapiens archaïque.
La raison pour laquelle deux termes sont utilisés pour la même race
humaine émane de la différence conceptuelle qui règne chez les
évolutionnistes. Tous les fossiles inclus dans la classification d'Homo
Heilderbergensis indiquent que les populations qui étaient
anatomiquement similaires aux Européens modernes ont vécu 500
mille ans, voire 740 mille ans auparavant, premièrement en Angleterre
puis en Espagne.
On estime que l'homme Cro-Magnon a vécu 30.000 années
auparavant. Il a un crâne en forme de dôme et un front large. Son
crâne de 1.600 cm3 est au dessus de la moyenne de l'homme
contemporain. Son crâne est doté de sourcils épais et saillants en plus
d'une saillie arrière qui caractérise tant l'homme du Neandertal que
l'Homo Erectus.
Même si l'homme de Cro-Magnon est considéré une race
européenne, la structure et le volume de sa boite crânienne
ressemblent davantage à ceux que l'on trouve chez des races vivant
en Afrique ou dans les Tropiques de nos jours. Partant de cette
similitude, il est supposé que le Cro-Magnon est une race africaine
archaïque. Certaines découvertes paléoanthropologiques ont démontré
que les races d'homme Cro-Magnon et Neandertal se sont mélangées
l'une à l'autre pour former les bases des races d'aujourd'hui. En outre,
on s'accorde aujourd'hui à dire que les représentants de la race Cro-
Magnon vivent encore dans diverses régions du continent africain et
certaines régions françaises, comme la Salute ou la Dordogne. On peut
également trouver des populations similaires en Pologne et en
Hongrie.
Les espèces vivant au même âge que leurs ancêtres
Nos investigations jusque là nous ont permis d'avoir une idée assez
claire: le scénario de "l'évolution humaine" est une fiction pure et
simple. Pour qu'un tel arbre généalogique puisse exister, une évolution
progressive du singe vers l'homme aurait dû avoir lieu et des archives
fossiles auraient dû être trouvés. Cependant, il existe une brèche
énorme entre les singes et les humains. Les structures squelettiques,
les capacités crâniennes, et les critères tels que la démarche droite ou
légèrement inclinée vers l'avant distinguent les hommes des singes.
(Nous avons mentionné que lors d'une recherche menée en 1994 sur
les canaux d'équilibre de l'oreille interne, l'Australopithèque et Homo
Habilis étaient classifiés en tant que singes, alors que Homo Erectus
était classifié comme humain.)
Une autre découverte de taille prouvant qu'aucun arbre
généalogique ne peut exister entre ces espèces différentes, c'est que
ces espèces présentées comme étant les ancêtres les unes des autres
ont vécu simultanément. Si, comme le prétendent les évolutionnistes,
l'Australopithèque s'est transformé en Homo Habilis, qui à son tour
s'est transformé en Homo Erectus, les périodes où ces espèces ont
vécu auraient dû se suivre. Or, un tel ordre chronologique n'existe pas.
Selon les estimations des évolutionnistes, les Australopithèques
auraient vécu il y a 40 millions d'années jusqu'à 1 million d'années
auparavant. Les êtres vivants classés comme Homo Habilis, en
revanche, auraient vécu jusqu'à 1,7-1,9 million d'années auparavant.
L'Homo Rudolfensis, supposé avoir été plus "développé" que l'Homo
Habilis, est vieux d'entre 2,5 à 2,8 millions d'années. C'est-à-dire que
l'Homo Rudolfensis est plus vieux que l'Homo Habilis de presque 1
million d'années, dont il est supposé être "l'ancêtre". En revanche,
l'âge de l'Homo Erectus remonte à 1,6-1,8 million d'années
auparavant, ce qui signifie que les spécimens d'Homo Erectus sont
apparus sur terre à la même époque que son supposé ancêtre, en
l'occurrence l'Homo Habilis.
Alan Walker confirme cet état de fait en affirmant qu'"il existe des
preuves en Afrique de l'Est d'une survie tardive d'Australopithèques
contemporains premièrement de Homo Habilis puis de Homo
Erectus."87 Louis Leakey a trouvé des fossiles d'Australopithèques,
d'Homo Habilis et d'Homo Erectus presque à proximité les uns des
autres dans la gorge Olduvai, la couche Bed II.88
Il est très peu probable que cet arbre généalogique ait pu exister. Un
paléontologue de Harvard, Stephen Jay Gould explique cette impasse
de l'évolution même si lui-même est un évolutionniste:
Qu'est devenue notre échelle s'il existe trois lignées d'hominidés qui
coexistent (A. Africanus, le robuste Australopithèque et H. Habilis),
aucun n'étant de toute évidence descendu de l'autre? En outre,
aucun d'eux ne fait preuve de tendances évolutives durant leur
existence sur terre.89
Lorsque l'on passe de l'Homo Erectus à l'Homo Sapiens, nous
observons encore qu'il n'existe pas d'arbre généalogique. Il existe des
preuves démontrant que l'Homo Erectus et l'Homo Sapiens archaïques
ont continué à vivre jusqu'à 27.000 ans voire 10.000 ans avant notre
ère. Dans les marais de Kow en Australie, des crânes d'Homo Erectus
ont été découverts. Ils seraient âgés d'environ 13.000 ans. Dans l'île de
Java, un crâne vieux de 27.000 ans appartenant à un Homo Erectus a
été découvert.90
L'histoire secrète des Homo Sapiens
Le fait le plus célèbre et le plus intéressant qui réfute la base même
de cet arbre généalogique imaginaire conçu par la théorie de
l'évolution, c'est l'histoire humaine que l'on ne croyait pas si ancienne.
Les données paléontologiques ont révélé que les Homo Sapiens qui
nous ressemblaient exactement ont vécu il y un million d'années.
C'est grâce à Louis Leakey, le célèbre paléoanthropologue
évolutionniste, que l'on a réalisé les premières découvertes à ce sujet.
En 1932, dans la région de Kanjera autour du lac Victoria au Kenya,
Leakey a découvert plusieurs fossiles appartenant à l'âge Pléistocène
moyen. Ces fossiles n'étaient pas si différents de l'homme actuel. Ceci
dit, l'âge Pléistocène moyen équivaut à un million d'années
auparavant.91 Depuis que ces découvertes ont été réalisées, l'arbre
généalogique de l'évolution a été complètement bouleversé, ce qui a
poussé certains paléoanthropologues évolutionnistes à ne pas tenir
compte de ces découvertes. Or, Leakey a toujours affirmé que ses
estimations étaient correctes.
Juste au moment où cette controverse commençait à baisser
d'intensité, un fossile découvert en Espagne en 1995 a
remarquablement révélé que l'histoire des Homo Sapiens était plus
ancienne que ne l'on ne le croyait. Ledit fossile a été découvert dans
une grotte appelée Gran Dolina dans la région d'Atapuerca, par trois
paléoanthropologues espagnols de l'Université de Madrid. Le fossile en
question appartenait au visage d'un enfant de 11 ans qui ressemblait
exactement à n'importe quel homme moderne. Ceci dit, cet enfant
était mort depuis 800.000 ans. La revue Discover a relaté en détail cet
épisode dans son numéro de décembre 1997.
Ce fossile a même fait douter Ferreras, qui dirigeait les travaux
d'excavation à Gran Dolina. Il a affirmé:
Nous nous attendions à quelque chose de grand, quelque chose de
large... je veux dire, quelque chose de "primitif"... un peu comme
l'enfant de Turkana. Or, ce que l'on a trouvé c'est un visage tout à
fait moderne... C'est très étonnant à mon sens. Cela fait partie des
choses qui vous bouleversent. Trouver quelque chose d'aussi
imprévisible que ça. Non pas trouver de fossiles; trouver des fossiles
est tout aussi imprévisible, mais là n'est pas le problème. Ce qui est
le plus surprenant c'est de trouver dans le passé quelque chose qui
selon vous appartient au présent. C'est comme trouver... un lecteur
de cassette dans la Gran Dolina. Ce serait surprenant. On ne s'attend
pas à trouver des cassettes et des lecteurs de cassettes à l'âge
Pléistocène inférieur. Trouver un visage moderne c'est exactement
pareil. Nous étions très surpris lorsque nous l'avons aperçu.92
Le fossile a souligné le fait que l'histoire de l'Homo Sapiens devait
remonter à 800 mille ans auparavant. Après avoir retrouvé leurs
esprits suite au premier choc, les évolutionnistes qui ont découvert le
fossile ont décidé que celui-ci appartenait à une espèce différente. Car,
selon l'arbre généalogique des évolutionnistes, aucun Homo Sapiens
n'a pu avoir vécu il y a 800 mille ans. Par conséquent, ils ont créé une
espèce imaginaire baptisée "Homo Antecessor" et ont inclus le crâne
d'Atapuerca sous cette classification.
Une hutte vielle de 1,7 million d'années
Il y a eu plusieurs découvertes qui démontrent que l'Homo Sapiens
remonte à une époque plus ancienne que 800 mille années. L'un
d'entre elles c'est la découverte réalisée par Louis Leakey durant les
années 1970 dans la gorge d'Olduvai. Dans cet endroit, au niveau de la
couche Bed II, Leakey a découvert que l'Australopithèque, l'Homo
Habilis et l'Homo Erectus sont des espèces qui ont existé à la même
période. Ce qui est d'autant plus intéressant c'est la structure que
Leakey a trouvée dans cette même couche (Bed II). En effet, Leakey
avait trouvé les restes d'une hutte en pierre. Ce qui était étonnant,
c'est que ce type même de construction que l'on retrouve aujourd'hui
dans certaines régions d'Afrique ne pouvait être construit que par des
Homo Sapiens! Selon les découvertes de Leakey, l'Australopithèque,
l'Homo Habilis, l'Homo Erectus, et l'homme moderne ont dû coexister il
y a environ 1,7 million d'années auparavant.93 Cette découverte sape
certainement les fondements de la théorie évolutionniste qui prétend
que l'homme moderne a évolué à partir d'une créature qui ressemble
au singe, comme l'Australopithèque.
Empreintes de pas de l'homme moderne vieilles de 3,6 millions
d'années!
En effet, quelques autres découvertes font remonter les origines de
l'homme moderne à environ 1,7 million d'années. L'une des plus
importantes d'entre elles consiste dans la découverte des empreintes
de pas à Laetoli en Tanzanie par Mary Leakey en 1977. Ces empreintes
ont été découvertes dans une couche qui serait, selon les calculs,
vieille de 3,6 millions d'années, voire plus. Ces empreintes n'étaient
pas différentes de celles de l'homme moderne.
Ces empreintes découvertes par Mary Leakey ont été examinées
ensuite par de nombreux paléoanthropologues célèbres, tels Don
Johanson et Tim White. Les résultats étaient les mêmes. White a écrit:
Soyez-en sûrs... Elles sont similaires aux empreintes des pas des
humains modernes. Si l'on trouvait une dans le sable d'une plage
californienne et que l'on demandait à un enfant de 4 ans ce que
c'est, celui-ci dirait immédiatement que quelqu'un a marché ici. Ni lui
ni vous ne seriez capable de déterminer la différence entre cette
empreinte et des centaines d'autres sur la plage.94
Après examen des empreintes, Louis Robbins de l'Université de
Californie a fait le commentaire suivant:
La cambrure est surélevée – l'individu de petite taille avait une voûte
plantaire plus élevée que la mienne – et le gros orteil est grand et
aligné avec le second... Les orteils adhèrent au sol comme le font les
orteils humains. Cela n'existe pas chez les autres formes
animales.95
Les examens effectués sur la forme morphologique des empreintes
ont démontré encore une fois que ces empreintes étaient humaines,
voire plus: elles étaient celles d'un homme moderne (Homo Sapiens).
Russell H. Tuttle qui a procédé à cet examen a écrit:
Un Homo Sapiens de petite taille aux pieds nus pouvait avoir laissé
ces traces... Dans toutes les caractéristiques morphologiques
visibles, il est impossible de différencier les pieds qui ont laissé ces
marques de ceux des hommes modernes.96
Une étude objective de ces empreintes a révélé à qui elles
appartenaient réellement. En réalité, ces empreintes consistaient en
20 empreintes fossilisées d'un humain âgé de 10 ans et 27 autres
appartenant à un humain encore plus jeune. Ils étaient certainement
des individus modernes comme nous-mêmes.
Cette situation a mis les empreintes de Laetoli au centre des
discussions pendant des années. Les paléontologues évolutionnistes
ont tenté vainement de trouver une explication. Car, il leur était
difficile d'accepter l'idée qu'un homme moderne marchait sur terre il y
a 3,6 millions d'années. Durant les années 1990, cette "explication"
commençait à prendre forme. Les évolutionnistes ont décidé que ces
empreintes étaient certainement celles d'un Australopithèque. Car,
selon leur théorie, il était impossible qu'une espèce Homo existe 3,6
millions d'années auparavant. Russell H. Tuttle a écrit ce qui suit dans
son article publié en 1990:
En somme, les caractéristiques de l'empreinte vieille de 3,5 millions
d'années, trouvée sur le site G à Laetoli ressemblent à celles
d'humains modernes déchaussés. Aucune de ces caractéristiques
n'indique que les hominidés de Laetoli étaient des bipèdes moins
capables que nous autres. Si l'on ne savait pas que les empreintes G
étaient si vieilles, nous aurions conclu certainement que ces
empreintes ont été laissées par des membres de notre genre
Homo... Quoi qu'il en soit, nous devons mettre en suspens la légère
supposition que les empreintes de Laetoli ont été laissées par les
semblables de Lucy, l'Australopithèque Afarensis.97
Pour résumer, ces empreintes supposées vieilles de 3,6 millions
d'années ne pouvaient pas appartenir à l'Australopithèque. La seule
raison pour penser qu'elles auraient pu appartenir à celui-ci c'est
qu'elles ont été trouvées dans une couche volcanique vielle de 3,6
millions d'années. Elles ont été attribuées à l'Australopithèque partant
du principe que les humains n'auraient pas existé à cette époque si
lointaine.
Ces interprétations des empreintes de Laetoli nous démontrent une
réalité très importante. Les évolutionnistes consolident leur théorie
non pas à travers une réflexion scientifique mais malgré celle-ci. Nous
sommes ici devant une théorie défendue de manière aveugle à
n'importe quel prix soit en ignorant, soit en manipulant toutes ces
découvertes pour servir le dessein des évolutionnistes.
Enfin, la théorie de l'évolution n'est pas de la science, mais plutôt un
dogme que l'on soutient en dépit de la science.

La bipédie, impasse de l'évolution


Hormis les archives fossiles que nous avons traitées jusque là, des
différences gigantesques distinguent les hommes des singes, ce qui
réfute cette fiction qui est l'évolution humaine. L'une de ces
différences consiste dans la démarche.
Les humains marchent droit, debout sur leurs deux jambes. C'est
une manière très spéciale de se mouvoir que l'on ne connaît pas chez
les autres espèces. D'autres animaux ont une capacité limitée de
bouger lorsqu'ils se mettent debout sur deux pattes. Les animaux
comme les ours, les singes ne peuvent bouger ainsi que très rarement,
et pas pour très longtemps, comme lorsqu'ils veulent atteindre une
source de nourriture. Normalement, leurs squelettes penchent vers
l'avant et ils marchent sur quatre pattes.
Alors, est ce que les bipèdes ont évolué des quadrupèdes comme le
prétendent les évolutionnistes?
Bien évidemment non. Les recherches ont démontré que l'évolution
de la bipédie n'a jamais eu lieu et qu'elle n'était pas possible de toute
manière. Premièrement, la bipédie n'est pas un avantage évolutif. La
manière dont bougent les singes est de loin plus facile, plus rapide et
plus efficace que la démarche de l'homme. L'homme ne peut pas
bouger ni en sautant d'arbre en arbre sans toucher le sol comme le
font les chimpanzés, ni courir à 125 km/heure comme un guépard des
Indes. Au contraire, puisque l'homme marche sur ses jambes, il se
déplace plus lentement sur le sol. De même, et également pour cette
raison l'espèce humaine est la moins protégée dans la nature en terme
de mouvement et de défense. Selon la logique de l'évolution, les
singes n'auraient pas dû évoluer et adopter la démarche des bipèdes:
les humains auraient dû en revanche évoluer en quadrupèdes.
Les évolutionnistes se trouvent dans une autre impasse. La bipédie
ne sert pas le modèle de "développement progressif" du darwinisme.
Celui-ci, qui constitue la base de l'évolution, exige l'existence d'une
démarche "hybride" entre celle des bipèdes et des quadrupèdes. Or,
avec les recherches assistées par ordinateur menées en 1996 par la
paléoanthropologue anglais Robin Crompton, celui-ci a démontré
qu'une telle démarche "hybride" ne pouvait exister. Crompton a alors
déduit ce qui suit: un être vivant peut soit marcher debout ou à quatre
pattes.98 Une démarche intermédiaire entre ces deux manières ne
peut être possible à cause d'une exigence démesurée en énergie. C'est
pour cela qu'il est impossible pour un mi-bipède d'exister.
La gigantesque différence entre l'homme et le singe ne se limite pas
uniquement à la bipédie. Plusieurs autres questions restent à ce jour
sans réponses. Par exemple, la capacité cérébrale, la parole et ainsi de
suite. A ce propos, la paléoanthropologue évolutionniste, Elaine
Morgan, avoue ce qui suit:
Quatre des mystères les plus extraordinaires à propos des humains
sont: 1) Pourquoi marchent-ils sur deux jambes? 2) Pourquoi ont-ils
perdu leurs fourrures? 3) Pourquoi ont-ils développé des cerveaux
aussi grands? 4) Pourquoi ont-ils appris à parler?
Les réponses orthodoxes à ces questions sont: 1) "Nous n'en savons
toujours rien" 2) "Nous n'en savons toujours rien" 3) "Nous n'en
savons toujours rien" 4) "Nous n'en savons toujours rien". La liste des
questions peut être largement plus longue sans pour autant que les
réponses n'en deviennent moins monotones.99
L'évolution: une croyance éloignée de la science
Lord Solly Zuckerman est l'un des scientifiques les plus célèbres et
les plus respectés du Royaume Uni. Il a étudié pendant des années les
archives fossiles et a conduit plusieurs recherches détaillées. Il a reçu
le titre honorifique de "Lord" pour ses contributions à la science.
Zuckerman est un évolutionniste. Par conséquent, ses commentaires
sur la théorie de l'évolution ne peuvent pas être considérés comme
des remarques perverses. Toutefois, après des années de recherches
menées sur les archives fossiles incluses dans le scénario de
l'évolution humaine, il est arrivé à la conclusion qu'un tel arbre
généalogique ne peut exister en réalité.
Zuckerman a également effectué un "éventail scientifique"
intéressant. Il a constitué un éventail de disciplines partant de celles
qu'il considère scientifiques à celles qu'il ne considère pas en tant que
telles. Selon cet éventail, les disciplines les plus "scientifiques" – sur la
base de données concrètes – sont la chimie et la physique. Après,
figurent la biologie et les sciences sociales. A la fin de la liste, parmi les
disciplines "les moins scientifiques", on trouve les conceptions à
"perception extrasensorielle" – des concepts comme la télépathie et le
sixième sens – puis à la fin "l'évolution humaine". Zukcerman explique
ce raisonnement:
Nous divergeons donc du sentier de la vérité objective vers ceux des
sciences biologiques présumées, comme la perception
extrasensorielle ou l'interprétation de l'histoire fossile de l'homme,
où tout est possible pour celui qui y croit – et où le fervent croyant
arrive parfois à croire plusieurs choses contradictoires en même
temps.100
Dans un article rédigé par Robert Lee, l'éditeur de Discovering
Archeology, une revue importante qui traite des origines de l'homme,
on peut lire: "La recherche des ancêtres humains donne plus de
chaleur que de lumière". Il cite les propos d'un paléoanthropologue
évolutionniste célèbre, Tim White:
Nous sommes tous frustrés par toutes ces questions auxquelles nous
n'arrivons pas à trouver de réponses.101
L'article traite de l'impasse de la théorie de l'évolution sur les
origines de l'homme et l'infondé de la propagande à ce sujet:
Il n'y a probablement aucun domaine scientifique aussi controversé
que la recherche des origines de l'homme. Les grands
paléontologues ne s'accordent même pas sur les détails les plus
élémentaires de l'arbre généalogique humain. A chaque fois que de
nouvelles branches apparaissent, un grand tapage médiatique s'en
suit pour que tout cela se révèle faux à la découverte d'un nouveau
fossile.102
Ce même fait a été récemment accepté par l'éditeur de la célèbre
revue Nature, Henry Gee. Dans son livre In Search of Deep Time,
publié en 1999, Gee considère que les schémas évolutionnistes à
propos de l'évolution humaine sont des "inventions humaines créées
après les faits et adaptées aux préjugés humains". Il ajoute:
Prendre une série de fossiles et prétendre que ces derniers
représentent une lignée n'est pas une hypothèse scientifique vérifiable,
mais plutôt une affirmation dont la validité n'est pas supérieure à celle
d'un conte que l'on raconte au lit – amusant peut-être, même instructif,
mais sûrement pas scientifique.103
Pourquoi donc autant de scientifiques s'accrochent-ils à ce dogme?
Pourquoi essaient-ils depuis si longtemps de maintenir leur théorie en vie,
même au prix de devoir admettre un nombre incalculable de conflits et
d'ignorer les preuves qu'ils ont trouvées?
La seule réponse c'est qu'ils craignent le fait qu'ils vont devoir
affronter s'ils renoncent à la théorie de l'évolution. Ce fait c'est que
l'homme fut créé par Dieu. Ce fait est inacceptable pour eux étant
donné les présuppositions et la philosophie matérialiste à laquelle ils
croient.
Ainsi, ils racontent des mensonges au monde et à eux-mêmes, en
utilisant les médias avec qui ils collaborent. S'ils n'arrivent pas à
trouver les fossiles adaptés, ils en "fabriquent" sous forme de dessins
imaginaires ou de modèles fictifs afin de tenter de donner l'impression
que des fossiles, prouvant la théorie de l'évolution, existent
réellement. Une partie des médias qui partage leurs opinions
matérialistes tente également de tromper le public en instillant
l'histoire de l'évolution dans l'inconscient des individus.
Quoi qu'ils fassent, la vérité est claire: l'homme n'est pas arrivé dans
cette existence à travers un processus d'évolution mais plutôt suite à
la création divine. Ainsi, celui-ci est responsable envers le Créateur
même s'il ne veut pas l'assumer.

CHAPITRE 10

L'impasse moléculaire de
l'évolution

Dans les chapitres précédents de ce livre, nous avons exposé


comment les archives fossiles réfutent la théorie de l'évolution. A vrai
dire, nous n'avions même pas besoin de cette argumentation car la
théorie de l'évolution s'effondre par elle-même sans que l'on arrive à
mentionner "l'évolution des espèces" et la preuve des fossiles. C'est la
question de l'apparition de la vie sur terre qui invalide dès le départ la
théorie de l'évolution.
Dans les chapitres précédents de ce livre, nous avons exposé
comment les archives fossiles réfutent la théorie de l'évolution. A vrai
dire, nous n'avions même pas besoin de cette argumentation car la
théorie de l'évolution s'effondre par elle-même sans que l'on arrive à
mentionner "l'évolution des espèces" et la preuve des fossiles. C'est la
question de l'apparition de la vie sur terre qui invalide dès le départ la
théorie de l'évolution.
En effet, la théorie de l'évolution prétend que la vie a commencé avec
une cellule qui elle-même s'est formée par hasard. Selon ce scénario,
quatre milliards d'années auparavant, divers éléments chimiques sans
vie ont connu une réaction dans l'atmosphère terrestre principale,
donnant ainsi naissance à la première cellule vivante grâce aux effets de
la foudre et de la pression.
Premièrement, il y a lieu de préciser que ce n'est absolument pas
scientifique de prétendre que des matériaux inanimés peuvent se
grouper pour former la vie. C'est une supposition qui jusque là n'a été
prouvée par aucune observation ni expérience. La vie n'est générée
que par la vie. Chaque cellule vivante est formée par mitose d'une
autre cellule. Personne dans le monde, même pas dans les laboratoires
les plus sophistiqués, n'a encore réussi à constituer une cellule vivante
en regroupant des matériaux inanimés.
La théorie de l'évolution prétend que la cellule vivante, qui ne peut
pas être produite même grâce au cerveau humain, au savoir et à la
technologie, a réussi à se former dans les conditions primordiales de la
vie. Dans les pages suivantes, nous examinerons pourquoi cette
hypothèse est contraire aux principes les plus élémentaires de la
science et de la raison.
Le conte de la "cellule produite par hasard"
Si l'on croit qu'une cellule vivante peut exister par hasard, personne
ne peut nous empêcher de croire l'histoire suivante. C'est l'histoire
d'un village:
Un jour, une masse d'argile coincée entre les rochers sur une terre
stérile a été mouillée par la pluie. La masse argileuse sèche et se
solidifie au contact du soleil et prend une forme rigide et résistante.
Ensuite, ces rochers qui ont également servi de moule, ont été réduits
d'une certaine manière en miettes pour qu'apparaisse en fin de
compte une brique d'une forme parfaite. Cette brique attend dans les
mêmes conditions naturelles pendant longtemps avant qu'une brique
similaire ne se forme. Ce processus continue jusqu'à ce que des
centaines de milliers de briques aient été formées dans le même
endroit. Toutefois, et par pure coïncidence, aucune des briques
formées auparavant n'a subit de dégâts. En dépit de leur exposition à
la tempête, à la pluie, au vent, à la chaleur torride et au froid glacial
pendant des milliers d'années, les briques ne se fissurent pas, ne se
cassent pas ou tout simplement ne sont pas détachées. Au contraire,
elles attendent au même endroit avec la même détermination jusqu'à
ce que d'autres briques se forment.
Lorsque le nombre de briques est suffisant, celles-ci construisent un
immeuble en se positionnant les unes sur les autres et les unes à côté
des autres, après avoir été accidentellement traînées par les effets des
éléments naturels tels que les vents, les tempêtes ou les tornades.
Pendant ce temps-là, les matériaux comme le ciment ou le mélange de
terre se forment dans des "conditions naturelles" au bon moment et se
glissent sous les briques pour les soutenir. Parallèlement à tout cela, le
minerai de fer se forme sous terre grâce aux "conditions naturelles"
jetant ainsi les fondations d'un immeuble qui sera formé par ces
briques. A la fin de ce processus, un immeuble complet est construit,
avec tous ses matériaux, ses travaux de menuiserie et ses installations
intactes.
Bien entendu, un immeuble ne consiste pas uniquement en une
fondation, quelques briques et du ciment. Comment alors obtient-on
les matériaux manquants? La réponse est simple: tous les matériaux
nécessaires à la construction de l'immeuble existent dans le sol sur
lequel l'immeuble est construit. Le silicium pour le verre, le cuivre pour
les câbles électriques, le fer pour les colonnes, les madriers et la
tuyauterie, etc. Tout cela existe sous terre en quantité abondante. Il
suffit que le talent des "conditions naturelles" intervienne pour que ces
éléments prennent forme et soient placés à l'intérieur de l'immeuble.
Toutes les installations, les travaux de menuiserie et les accessoires
sont placés parmi les briques à l'aide du vent qui souffle, de la pluie et
des tremblements de terre. Tout s'est tellement bien déroulé que les
briques sont disposées de manière à laisser les espaces nécessaires
aux fenêtres comme si ces briques savaient que quelque chose
appelée fenêtre allait être formée plus tard grâce aux conditions
naturelles. En outre, elles n'ont pas oublié de laisser l'espace
nécessaire à l'installation de l'eau, de l'électricité et du chauffage, qui
seraient eux aussi mis en place par hasard. Tout s'est tellement bien
déroulé que les "coïncidences" et les "conditions naturelles" produisent
une conception parfaite.
Si vous arrivez à croire cette histoire, vous n'aurez donc aucun mal à
imaginer comment les autres immeubles de la ville, les usines, les
autoroutes, les trottoirs, les structures souterraines, les
communications et les systèmes de transport sont apparus. Si vous
avez des connaissances techniques et si le sujet vous est suffisamment
familier, vous serez en mesure de rédiger un ouvrage extrêmement
"scientifique" en quelques volumes pour évoquer vos théories sur "le
processus évolutif du système d'évacuation des eaux usées et son
adaptabilité aux structures actuelles". Vous recevrez probablement
des honneurs et des prix académiques pour les études brillantes que
vous avez menées et vous pouvez vous considérer un génie à la
science infuse.
La théorie de l'évolution prétend que la vie est apparue par hasard,
ce qui n'est pas moins absurde que notre histoire. Car, avec tous ses
systèmes de fonctionnement, systèmes de communication, de
transport et de gestion, une cellule n'est pas moins complexe qu'une
ville.
Le miracle de la cellule et la fin de l'évolution
La structure complexe d'une cellule vivante était inconnue à
l'époque de Darwin. Aussi, les évolutionnistes se sont-ils contentés
d'attribuer la cause de la vie à des "coïncidences et conditions
naturelles".
La technologie du 20ème siècle a permis de sonder les plus petites
particules de la vie et a révélé que la cellule est le système le plus
complexe que le genre humain ait jamais connu. Aujourd'hui, nous
savons que la cellule contient des stations d'énergie qui fournissent les
besoins énergétiques de la cellule, des usines qui fabriquent les
enzymes et les hormones nécessaires à la vie, une banque de données
où l'information nécessaire à la fabrication de produits est stockée, des
systèmes complexes de transport et des tuyaux pour le transport des
matières premières et les produits d'un endroit à l'autre, des
laboratoires modernes et des raffineries pour décomposer les matières
premières en parties utiles, et des protéines pour la membrane de la
cellule pour le contrôle des matières à l'entrée et à la sortie.
W. H. Thorpre, un scientifique évolutionniste reconnaît que "la
cellule la plus élémentaire constitue un 'mécanisme' plus
complexe que n'importe quelle machine imaginée à ce jour,
sans parler de celles conçues par l'homme".104
Une cellule est si complexe que même avec l'avancée technologique
réalisée par l'homme celui-ci est incapable d'en produire une. Aucun
effort n'a jusque là abouti lorsqu'il s'est agit de créer une cellule
artificielle. En réalité, les essais pour ce faire ont tout simplement été
abandonnés.
La théorie de l'évolution prétend que ce système, que le genre
humain est incapable de reproduire malgré toute son intelligence, son
savoir et sa technologie, est apparu "par hasard" dans les conditions
primaires de la Terre. En fait, il est aussi probable qu'une cellule puisse
se former par hasard qu'un livre s'imprime à la suite d'une explosion
dans une imprimerie.
Le mathématicien et astronome anglais Sir Fred Hoyle a dressé une
comparaison similaire lors d'une entrevue publiée dans la revue
Nature en date du 12 novembre 1981. Même s'il est lui-même un
évolutionniste, Sir Fred Hoyle affirme que la probabilité que des formes
supérieures de vie aient pu apparaître de cette manière est
comparable à la probabilité qu'une tornade qui ravagerait une
cours remplie de pièces détachées puisse assembler un Boeing
747.105 Autrement dit, il est impossible que la cellule ait pu exister
par hasard. Elle a donc été sans aucun doute "créée".
L'une des raisons les plus élémentaires qui expliquent pourquoi la
théorie de l'évolution est incapable d'expliquer l'origine de la cellule
est "l'irréductible complexité" de celle-ci. Une cellule vivante se
maintient grâce à la collaboration harmonieuse de plusieurs
organelles. Si l'une des ces organelles ne remplit pas sa fonction la
cellule ne pourra pas demeurer en vie. La cellule n'est pas en mesure
d'attendre qu'un mécanisme inconscient tel que la sélection naturelle
ou la mutation lui permette de se développer. Ainsi, la première cellule
apparue sur terre était nécessairement complète et disposait de toutes
les organelles et les fonctions, ce qui veut dire que cette cellule a
sûrement été créée.
Des protéines qui défient le hasard
Voilà ce qui en est pour la cellule. Mais les évolutionnistes n'arrivent
même pas à expliquer la constitution de la cellule. La formation, dans
des conditions naturelles, d'une seule protéine parmi des milliers
d'autres molécules de protéines qui forment la cellule est impossible.
Les protéines sont des molécules géantes constituées de petites
unités appelées "acides aminés" qui sont arrangés en une quantité et
dans une séquence particulières. Ces molécules constituent les
fondations de la cellule vivante. La plus simple d'entre elles est
constituée de 50 acides aminés. Il existe même des protéines
composées de milliers d'acides aminés.
Le point crucial est que l'absence, l'addition ou la substitution d'un
seul acide aminé dans la structure de la protéine engendre l'annulation
des fonctions de cette molécule. Chaque acide aminé doit être au bon
endroit et correctement ordonné. La théorie de l'évolution, qui prétend
que la vie est apparue par hasard, demeure désespérée devant un tel
ordre car ce dernier est tellement merveilleux qu'il est impossible de
l'imputer au hasard. (En outre cette théorie n'est même pas capable
d'expliquer l'idée revendiquée de "la formation accidentelle" des
acides aminés, sur laquelle nous allons nous pencher plus tard.)
Que la structure fonctionnelle des protéines ne puisse pas apparaître
par coïncidence est facilement démontrable grâce à de simples calculs
de probabilité que n'importe qui peut comprendre.
Une protéine de taille moyenne est composée de 288 acides aminés
de douze genres. Ces acides aminés peuvent être arrangés de 10300
manières différentes. (C'est un chiffre vertigineux, 1 suivi de 300
zéros.) Parmi toutes les séquences possibles, seule une forme la
molécule de protéine désirée. Le reste consiste en des chaînes
d'acides aminés qui sont soit totalement inutiles ou potentiellement
nuisibles aux êtres vivants.
Autrement dit, la probabilité de formation d'une seule protéine
moléculaire est de 1 sur 10300. La probabilité de ce "1" est presque
impossible. (En mathématique, les probabilités inférieures à 1 sur 1050
sont considérées comme "probabilité zéro".)
En outre, une molécule de protéine de 288 acides aminés est plutôt
petite en comparaison avec des molécules géantes composées elles de
milliers d'acides aminés. Lorsque l'on applique les mêmes calculs de
probabilité à ces immenses molécules de protéines, nous remarquons
que même le vocable "impossible" n'est pas adapté.
Lorsqu'on s'aventure plus loin dans le plan du développement de la
vie, nous observons qu'une protéine toute seule ne veut rien dire par
elle-même. L'une des plus petites bactéries jamais découvertes,
Mycoplasma hominis H39, contient 600 "types" de protéines. Dans ce
cas, nous serions contraints de reprendre les calculs de probabilité que
nous avons effectués plus haut pour chacune de ces 600 types de
protéines. Le résultat défie même le concept d'impossibilité.
D'aucuns qui lisent ces lignes et qui ont toujours accepté la théorie
de l'évolution comme une explication scientifique peuvent penser que
ces chiffres sont exagérés et ne reflètent pas les faits. Ce n'est pas le
cas: ce sont des faits définis et concrets. Aucun évolutionniste ne peut
émettre des objections à l'égard de ces chiffres. Ils acceptent l'idée
que la probabilité qu'une protéine ait été formée de manière
accidentelle est aussi "invraisemblable que la possibilité qu'un singe
écrive l'histoire humaine sur une machine à écrire sans commettre la
moindre erreur".106 Toutefois, au lieu d'accepter l'autre explication,
en l'occurrence la création, ils continuent à défendre cette
impossibilité.
Ce fait est reconnu par plusieurs évolutionnistes. Par exemple, Harold
F. Blum, un célèbre scientifique évolutionniste affirme que "la formation
spontanée d'un polypeptide de la taille de la plus petite protéine connue
semble au-delà de toute probabilité".107
Les évolutionnistes prétendent que l'évolution moléculaire a eu lieu
pendant une longue période et que cette longue période a rendu
l'impossible possible. Toutefois, aussi longue cette période soit elle, il
est impossible pour les acides aminés de former des protéines de
manière accidentelle. William Stokes, un géologue américain, admet
ce fait dans son livre Essentials of Earth History et écrit que cette
probabilité est si petite "qu'elle (la protéine) ne peut avoir lieu pendant
des milliards d'années sur des milliards de planètes, chacune couverte
d'un tapis de solution liquide concentrée d'acides aminés
nécessaires".108
Alors, que signifie tout cela? Perry Reeves, un professeur de chimie,
répond à cette question:
Lorsque l'on examine le vaste nombre de structures possibles qui
peuvent résulter d'une simple combinaison aléatoire d'acides aminés
dans un bassin primordial volatile, il est inconcevable que la vie ait
pu apparaître de cette façon. Il est plus vraisemblable qu'un
grand bâtisseur doté d'un plan principal soit nécessaire pour
l'accomplissement d'une telle tâche.109
Si la formation accidentelle de la moindre protéine parmi celles-ci est
impossible, cette impossibilité est multipliée par des milliards de fois
pour qu'un million de ces protéines environ puisse se regrouper par
hasard et former une cellule humaine complète. De plus, la cellule
n'est pas formée que de protéines. En plus de celles-ci, une cellule
englobe également des acides nucléiques, des hydrates de carbone,
des lipides, des vitamines en plus de plusieurs autres éléments
chimiques comme les électrolytes assemblés dans une proportion,
harmonie et conception spécifiques en terme de structure et de
fonction. Chaque élément fonctionne comme composante ou co-
molécule dans diverses organelles.
Robert Shapiro, un professeur de chimie à l'Université de New York
et expert en matière d'ADN, a calculé la probabilité de la formation
accidentelle de 2.000 sortes de protéines trouvées dans une seule
bactérie. (Il existe 200.000 différentes sortes de protéines dans une
cellule humaine.) Le nombre trouvé était supérieur à 1040.000.110
(C'est un nombre incroyable obtenu en mettant 40.000 zéros à côté du
1.)
Un professeur de mathématiques appliquées et d'astronomie de
University College (Cardiff, Pays de Galles), Chandra Wickramasinghe
affirme:
La probabilité que la vie ait pu se former à partir de matière
inanimée correspond à un chiffre avec 40.000 zéros après...
Un chiffre assez grand pour enterrer Darwin et la totalité de
la théorie de l'évolution. Il n'y a jamais eu de soupe primitive, ni
sur cette planète ni sur une quelconque autre. Et si les débuts de la
vie n'étaient pas dus au hasard, ils sont donc certainement le
produit voulu d'une intelligence.111
Sir Fred Hoyle commente ces chiffres invraisemblables:
En effet, une telle théorie (que la vie a été créée par une
intelligence) est tellement évidente que l'on se demande pourquoi
elle n'est pas communément acceptée. Les raisons sont
psychologiques plutôt que scientifiques.112
Des protéines gauchères
Examinons maintenant en détail pourquoi le scénario évolutionniste
concernant la formation protéine est impossible.
La séquence correcte des acides aminés adéquats n'est pas
suffisante pour la formation de la molécule de protéine. De plus,
chacun des 20 différents types d'acides aminés présents dans la
composition des protéines doit être gaucher. Il existe deux sortes
d'acides aminés appelés "gaucher" et "droitier". La différence entre les
deux est le jeu de miroir entre leurs structures à trois dimensions, à
l'instar de celui qui existe entre la main droite et la main gauche d'une
personne.
Ces deux types d'acides aminés peuvent adhérer l'un à l'autre
facilement. Un résultat étonnant a été révélé grâce aux recherches:
toutes les protéines qui existent dans les plantes ou dans les animaux,
qu'il s'agisse d'un organisme très simple ou d'un autre complexe, sont
composées d'acides aminés gauchers. Si un seul acide aminé droitier
adhère à la structure de la protéine, celle-ci devient inutile. Certaines
expériences ont prouvé que les bactéries à qui on avait donné des
acides aminés droitiers les ont immédiatement détruits et parfois
celles-ci ont fabriqué des acides aminés gauchers à partir des
composants cassés afin qu'elles puissent les utiliser.
Supposons un instant que la vie est apparue par hasard comme le
prétendent les évolutionnistes. Dans ce cas, les acides aminés droitiers
et gauchers générés par hasard auraient dû exister en quantité
relativement égale dans la nature. Ainsi, tous les vivants doivent avoir
dans leur constitution des acides aminés gauchers et droitiers. Car,
d'un point de vue chimique, il est possible aux deux types d'acides
aminés de former une combinaison. En fait, les protéines que l'on
trouve dans tous les organismes vivants ne sont composées que
d'acides aminés gauchers.
Quant à la question pourquoi les protéines choisissent-elles
seulement les gauchers alors que même pas un seul acide aminé
droitier n'intervient dans le processus vital, demeure un mystère pour
les évolutionnistes. Il leur est tout simplement impossible de justifier
cette sélection spécifique et consciente.
Par ailleurs, cette caractéristique chez les protéines rend la confusion
encore plus intense concernant l'impasse de "la coïncidence" dans
laquelle se trouvent les évolutionnistes. Afin qu'une protéine
"signifiante" puisse être générée, il n'est pas suffisant pour les acides
aminés d'être en une certaine quantité, dans une séquence parfaite et
d'être assemblés avec la conception tridimensionnelle adéquate. De
plus, tous ces acides aminés doivent être choisis parmi les gauchers et
aucun acide aminé droitier ne doit figurer parmi eux. Ceci dit, il
n'existe aucun mécanisme de sélection naturelle qui permette
d'identifier qu'un acide aminé a été ajouté à la séquence et qu'il s'agit
d'une erreur donc qu'il faut l'enlever. Cette situation réfute davantage
l'idée de la coïncidence.
Dans l'encyclopédie scientifique Brittanica, qui affiche clairement son
adhésion à la théorie de l'évolution, il est indiqué que les acides
aminés de tous les organismes qui existent sur terre et les
composantes des polymères complexes telles que les protéines ont la
même asymétrie gauchère. On y lit également que ceci reviendrait à
jeter en l'air une pièce un million de fois et que celle-ci retombe
systématiquement sur le côté face. Dans cette même encyclopédie, il
est écrit qu'il est impossible de comprendre pourquoi les molécules
deviennent gauchères ou droitières et que ce choix est lié de manière
extraordinaire à la source de la vie sur terre.113
Si à chaque fois que l'on lance une pièce, celle-ci tombe sur le côté
face, est-il plus logique d'attribuer cela à la chance ou d'accepter l'idée
qu'il y a une intervention consciente? La réponse doit être évidente.
Toutefois, et malgré cette preuve apparente, les évolutionnistes se
réfugient dans la coïncidence tout simplement parce qu'ils ne sont pas
disposés à accepter l'existence d'une "intervention consciente".
Une situation similaire à celle des acides aminés gauchers existe
également avec les nucléotides, les plus petites unités d'ADN et d'ARN.
Contrairement aux acides aminés vivants dans les organismes, seules
les formes droitières des nucléotides sont choisies. C'est encore une
situation qui ne peut jamais être expliquée par la coïncidence.
Pour conclure, il est prouvé de manière certaine par les probabilités
que nous avons examinées jusque là que la source de la vie ne peut
être expliquée par la chance. Si nous essayons de calculer la
probabilité d'une protéine de taille moyenne composée de 400 acides
aminés choisis uniquement parmi les acides aminés gauchers, nous
aurons une probabilité de 1 sur 2400; c'est à dire 10120. Par souci de
comparaison, rappelons-nous que le nombre des électrons dans
l'Univers est estimé à 1079, ce qui est inférieur au chiffre précédent.
La probabilité que ces acides aminés forment la séquence et la forme
fonctionnelle voulues donnerait des chiffres largement supérieurs. Si
nous additionnons ces probabilités et si nous élargissons le sujet à la
formation d'un genre et nombre supérieurs de protéines, les calculs
deviendraient inconcevables.
Une liaison correcte est vitale
Même la longue liste ci-dessus ne met pas un terme à l'impasse de
l'évolution. Il n'est pas suffisant que les acides aminés soient arrangés
selon les nombres et les séquences corrects ainsi que les structures
tridimensionnelles requises. La formation d'une protéine exige
également que les molécules des acides aminés qui ont plus d'une
main soient liées les unes aux autres à travers certaines mains. Une
telle liaison est appelée "liaison peptidique". Les acides aminés sont
capables d'établir les diverses liaisons les uns avec les autres. Mais, les
protéines sont composées uniquement de ces acides aminés qui sont
unis par des liaisons "peptidiques".
Une comparaison est nécessaire pour clarifier ce point. Supposons
que toutes les parties d'une voiture ont été complètement et
correctement montées avec la seule exception qu'une des roues a été
montée non pas avec ses boulons et vices mais plutôt à l'aide d'un fil
métallique de manière à ce que son moyeu soit face au sol. Il serait
impossible pour une telle voiture de bouger d'un seul mètre quelle que
soit sa technologie ou la puissance de son moteur. A première vue,
toutes les parties semblent être dans leurs bons endroits, mais la
mauvaise installation ne serait-ce que d'une seule roue rend inutile la
voiture entière. De même, dans une molécule de protéine, l'adhésion
d'un seul acide aminé avec un autre avec une liaison autre que la
liaison peptidique rend la molécule entière inutile.
Les recherches ont démontré que les acides aminés qui forment des
combinaisons aléatoires établissent des liaisons peptidiques avec une
moyenne de 50% alors que le reste se rejoint par le biais de liaisons
différentes qui ne sont pas présentes dans les protéines. Pour assurer
un bon fonctionnement, chaque acide aminé qui entre dans la
composition d'une protéine ne doit être relié que par une liaison
peptidique exactement comme il ne doit être choisi que parmi les
acides aminés gauchers.
Cette probabilité est la même que celle pour les protéines
gauchères. C'est-à-dire, lorsqu'on pense à une protéine composée de
400 acides aminés, la probabilité que tous les acides aminés se relient
entre eux uniquement par le biais de liaisons peptidiques est de 1 sur
2399.
Probabilité zéro
Comme nous pouvons le voir ci-dessous, la probabilité de formation
d'une molécule de protéine composée de 500 acides aminés est de "1"
sur un nombre que l'on obtient en plaçant 950 zéros à côté du 1. C'est
un chiffre incompréhensible pour le cerveau humain. Ceci n'est qu'une
probabilité sur papier. En pratique, une telle probabilité a "0" chance
de voir le jour. En mathématique, une probabilité inférieure à 1 sur
1050 est statistiquement considérée avoir "0" probabilité de se
réaliser.
Une probabilité de "1 sur 10950" dépasse de loin les limites de cette
définition.
Alors que l'improbabilité de la formation d'une protéine composée de
500 acides aminés atteint un tel niveau, nous pouvons continuer à
repousser les limites du cerveau avec des niveaux plus élevés
d'improbabilités. Dans la molécule "hémoglobine", qui est une protéine
vitale, il existe 574 acides aminés, ce qui est supérieur au nombre des
acides aminés qui entrent dans la composition de la protéine
mentionnée plus haut. Maintenant réfléchissons à cela: dans
seulement une parmi les milliards de cellules rouges sanguines
présentes dans notre corps, il existe "280.000.000" (280 millions) de
molécules hémoglobines.
L'âge supposé de la Terre n'est pas suffisant pour permettre la
formation de la moindre protéine par le biais de la méthode
"essai/erreur"; encore moins la formation d'une cellule rouge sanguine.
Même si l'on suppose que les acides aminés se sont rassemblés puis
décomposés par la méthode "essai/erreur" sans perdre de temps
depuis la formation du monde afin de former une seule molécule de
protéine, le temps nécessaire est plus long que l'âge actuel du monde
pour rattraper la probabilité de 1 sur 10950.
Nous déduisons de tout cela que l'évolution tombe dans une
improbabilité abyssale rien qu'au niveau de la formation d'une seule et
unique protéine.
Existe-t-il un mécanisme d'essai et d'erreur dans la nature?
Finalement, nous conclurons avec un point très important
concernant la logique élémentaire des calculs de probabilité, dont nous
avons donné des exemples. Nous avons mentionné que les calculs de
probabilité ci-dessus atteignent des limites astronomiques et qu'ils
étaient donc pratiquement impossibles. Cependant, ceci est un aspect
beaucoup plus important et chaotique pour les évolutionnistes. C'est
que dans des conditions naturelles, ces probabilités ne peuvent même
pas commencer la moindre période d'essai. Car, il n'existe pas dans la
nature de mécanisme d'essai et d'erreur qui tente de produire des
protéines.
Les calculs que nous avons indiqués sur la page suivante pour
montrer la probabilité de formation d'une molécule de protéine avec
500 acides aminés ne sont valides que pour un environnement idéal
"d'essai et d'erreur" qui n'existe pas dans la réalité. La probabilité
d'obtenir une protéine utile est de "1" sur 10950 seulement si l'on
suppose qu'il existe un mécanisme imaginaire dans lequel une main
invisible rassemble 500 acides aminés de manière aléatoire. Ensuite,
remarquant que ça ne marche pas, cette main les sépare et les
arrange dans un ordre différent pour la deuxième fois et ainsi de suite.
Dans chaque test, les acides aminés doivent être séparés un par un et
arrangés dans un autre ordre. La synthèse doit être arrêtée après que
le 500ème acide aminé aura été ajouté, tout en veillant à ce que pas le
moindre acide supplémentaire ne soit ajouté. L'essai doit donc être
arrêté pour vérifier si la protéine a été formée ou pas encore. Si l'essai
se solde par un échec, tout doit être dissous pour tester une nouvelle
séquence. De plus, aucun essai ne doit inclure un seul élément
étranger. Il est également impératif que la chaîne formée durant l'essai
ne soit pas détachée et détruite avant qu'elle n'atteigne la 499ème
liaison. Ces conditions signifient que les probabilités mentionnées ci-
dessus ne peuvent réellement exister que dans un environnement
contrôlé où existe un mécanisme conscient qui dirige le début, la fin et
chaque étape du processus et où seul "la sélection des acides aminés"
est laissée au hasard. Nul doute qu'il est impossible pour un tel
environnement d'exister dans des conditions naturelles. Par
conséquent, la formation d'une protéine dans l'environnement
naturelle est logiquement et techniquement impossible, sans même
parler de "possibilité". En fait, évoquer les probabilités de tels
événements ne relève même pas de la science.
Certains évolutionnistes incultes ne comprennent pas cela. Puisqu'ils
croient que la formation d'une protéine n'est qu'une simple réaction
chimique, ils font des déductions risibles telles que "les acides aminés
s'assemblent par le biais d'une réaction puis forment des protéines".
Toutefois, les réactions chimiques accidentelles qui ont lieu dans une
structure inanimée ne peuvent qu'introduire des changements simples
et primitifs. Le nombre de ces changements est bien déterminé et
limité. Pour former une matière chimique relativement plus complexe,
d'énormes fabriques, des usines chimiques, et des laboratoires sont
nécessaires. Les médicaments et les autres matières chimiques que
nous utilisons quotidiennement entrent dans cette même catégorie.
Les protéines ont une structure beaucoup plus complexe que celle de
ces matières chimiques industrielles. Aussi, est-il impossible pour les
protéines, qui sont une merveille de par leur conception et leur
organisation parfaite, d'exister grâce à des réactions chimiques
aléatoires.
Mettons de côté l'espace d'un instant les impossibilités décrites
jusque-là et supposons qu'une molécule de protéine utile s'est
vraiment développée de manière "aléatoire". Or, même à ce niveau-là,
l'évolution est incapable de fournir des réponses. Car afin que cette
protéine se maintienne en vie, il lui faut s'isoler de son milieu naturel
et se protéger dans des conditions très particulières. Sinon, cette
protéine finira par se désintégrer, à la suite d'une exposition aux
conditions naturelles de la Terre, ou rejoindre les autres acides aminés
ou composants chimiques, perdant ainsi ses propriétés pour devenir
une substance totalement inutile.
L'embarras des évolutionnistes à propos de l'origine de
la vie
"La manière dont les premiers êtres sont apparus" est une question
tellement embarrassante pour les évolutionnistes que ces derniers
tentent généralement d'éviter ce sujet. Ils ignorent cette question en
affirmant que "les premières créatures sont apparues à la suite d'un
événement aléatoire survenu dans l'eau". Ils se trouvent tout
simplement dans une impasse d'où ils ne peuvent sortir. En dépit des
preuves paléontologiques dans ce cadre, les évolutionnistes ne
disposent d'aucuns fossiles qu'ils peuvent manipuler et interpréter à
leur guise pour prouver leurs allégations. Ainsi, la théorie de l'évolution
est réfutée dès le départ.
Il y a lieu de considérer un point important tout de même: si
l'impossibilité de chaque étape du processus de l'évolution est
prouvée, ceci est suffisant pour prouver que la totalité de la
théorie est fausse et non valable. Par exemple, en prouvant que la
formation aléatoire des protéines est impossible, toutes les autres
revendications relatives aux étapes suivantes sont également réfutées.
Après cette étape, il est absurde de commencer à spéculer sur les
crânes d'un homme et celui d'un singe.
Comment les organismes vivants sont-ils apparus à partir de choses
inanimées a toujours été une question que les évolutions ne voulaient
même pas soulever. Toutefois, celle-ci est devenue un problème
inévitable et des études ont été alors menées pour y répondre au
cours du deuxième quart du 20ème siècle.
La question principale était: comment la première cellule vivante
aurait-elle pu apparaître dans l'atmosphère primordiale de la Terre?
Autrement dit, quelle autre explication peut être avancée par les
évolutionnistes à ce sujet?
Les réponses ont été cherchées à travers les expériences. Les
chercheurs et les scientifiques évolutionnistes ont mené des
expériences en laboratoires pour répondre à ces questions, mais ces
expériences n'ont pas soulevé un grand intérêt. L'étude la plus
respectable sur l'origine de la vie est l'expérience de Miller, conduite
par le chercheur américain Stanley Miller en 1953. (Cette expérience
est également connue sous le nom de "l'expérience Urey-Miller" à
cause de la contribution du professeur de Miller à l'Université de
Chicago, Harold Urey.)
Cette expérience est la seule "preuve" qui est supposée prouver "la
thèse de l'évolution moléculaire" avancée pour marquer la première
étape de la période évolutive. En dépit de l'écoulement de presque la
moitié d'un siècle, et la réalisation de développements technologiques
importants, personne n'a entrepris d'autres expériences. Malgré cela,
l'expérience de Miller est encore enseignée dans les manuels comme
étant l'explication par les évolutionnistes des premières générations
des organismes vivants. Sachant pertinemment que de telles
expériences les desservent plus qu'elles ne les servent, les
évolutionnistes ont délibérément évité d'en conduire.
L'expérience de Miller
Stanley Miller voulait mettre en avant une découverte qui démontre
que les acides aminés, les composants des protéines, auraient pu
exister "de manière aléatoire" sur une terre sans vie il y a de cela des
milliards d'années.
Dans cette expérience, Miller a utilisé un mélange de gaz qu'il croit
avoir existé sur la terre primordiale (mais qui a été prouvé
inconcevable par la suite) composé d'ammoniaque, de méthane,
d'hydrogène et de vapeur d'eau. Puisque ces gaz ne réagissaient pas
entre eux dans des conditions naturelles, il a introduit une simulation
d'énergie dans le milieu afin de provoquer une réaction. Supposons
que cette énergie aurait pu provenir des éclats du tonnerre dans
l'atmosphère primordiale, il a utilisé une source artificielle de décharge
électrique pour remplacer le tonnerre.
Miller fit bouillir ce mélange gazeux à 100°C pendant une semaine et
il a introduit un courant électrique. A la fin de la semaine, Miller
analysa les matières chimiques formées au fond du récipient et
observa que trois acides aminés sur 20, qui constituent les éléments
de base des protéines, étaient synthétisés.
Cette expérience provoqua une grande joie parmi les évolutionnistes et
a été présentée comme un succès phénoménal. Dan cet état d'euphorie,
diverses publications écrivaient en première page: "Miller a créé la vie".
Toutefois, les molécules que Miller a réussi à synthétiser n'étaient que
des molécules "inanimées".
Encouragés par cette expérience, les évolutionnistes ont
immédiatement produit de nouveaux scénarios. Rapidement, des
hypothèses ont été formulées sur les étapes suivantes des acides
aminés. Apparemment, les acides aminés se seraient unis dans les
séquences adéquates par hasard afin de former les protéines.
Certaines de ces protéines prétendument formées par hasard se sont
placées d'elles-mêmes dans des structures ressemblant à des
membranes de cellules qui "d'une certaine manière" sont apparues et
ont formé une cellule primitive. Les cellules se sont unies à travers le
temps et ont formé des organismes vivants. Toutefois, l'expérience de
Miller n'était au fond que de la poudre aux yeux et l'on a révélé par la
suite plusieurs faux aspects de celle-ci.
L'expérience de Miller n'était que de la poudre aux yeux
L'expérience de Miller visait à prouver que les acides aminés
pouvaient se former par eux-mêmes dans les conditions terrestres
primordiales, mais celle-ci demeure inconsistante sur un nombre de
points:
1- En utilisant un mécanisme appelé "piège froid (cold trap)",
Miller a isolé les acides aminés de leur environnement dès leur
formation. S'il n'avait pas fait cela, les conditions de l'environnement
dans lequel ces acides aminés s'étaient formés auraient
immédiatement détruit ces molécules.
Sans aucun doute, ce genre de mécanisme conscient d'isolement
n'existait pas dans les conditions terrestres primordiales. A défaut d'un
tel mécanisme, même si un seul acide aminé est obtenu, celui-ci serait
immédiatement détruit. Le chimiste Richard Bliss, exprime cette
condition comme suit: "En effet, sans ce piège froid, les produits
chimiques auraient été détruits par la source électrique." 114
En effet, Miller, dans sa première expérience, ne pouvait pas former
le moindre acide aminé en utilisant les mêmes matières sans le
mécanisme du piège froid.
2- L'environnement atmosphérique primordial que Miller a
essayé de simuler dans son expérience n'était pas réaliste. Au
cours des années 80, les scientifiques ont accepté l'idée que la
nitrogène et le dioxyde de carbone devaient exister dans cet
environnement artificiel à la place du méthane et de l'ammoniaque. A
la suite d'une longue période de mutisme, Miller lui-même a fini par
reconnaître que l'environnement atmosphérique qu'il a utilisé n'était
pas réaliste. 115
Par conséquent, pourquoi Miller a-t-il insisté sur ces gaz? La réponse
est très simple: sans ammoniaque, il était impossible de synthétiser un
acide aminé. Kevin Mc Kean nous en parle dans un article publié dans
la revue Discover:
Miller et Urey ont imité l'ancienne atmosphère de la Terre à l'aide
d'un mélange de méthane et d'ammoniaque. Selon eux, la Terre
était un véritable mélange de métal, de roche et de glace. Toutefois
dans les dernières études, il est reconnu que la Terre était très
chaude à cette époque et que celle-ci était composée de nickel
fondu et de fer. Aussi, l'atmosphère chimique de cette époque
aurait-elle dû être principalement formée de nitrogène (N2), de
dioxyde de carbone (CO2) et de vapeur d'eau (H2O). Cependant, ces
éléments ne sont pas aussi adéquats que le méthane et
l'ammoniaque pour la production de molécules organiques.116
Les scientifiques américains J. P. Ferris et C. T. Chen ont répété
l'expérience de Miller dans un environnement atmosphérique
contenant du dioxyde de carbone, de l'hydrogène, de la nitrogène et
de la vapeur d'eau. Or, ils ont été incapables d'obtenir la moindre
molécule d'acide aminé.117
3- Un autre point qui réfute l'expérience de Miller consiste
dans le fait qu'il y avait assez d'oxygène pour détruire tous les
acides aminés dans l'atmosphère à l'époque où on croit que
ces derniers ont été formés. Ce fait, ignoré par Miller, est révélé
par les traces de fer et d'uranium oxydés trouvées dans les roches
dont l'âge est estimé à 3,5 milliards d'années.118
Il existe d'autres découvertes démontrant que la quantité d'oxygène
à cette époque était largement supérieure à ce que prétendent les
évolutionnistes. Les études démontrent également qu'à cette époque,
la quantité de radiations ultraviolettes à laquelle était exposée la Terre
était dix mille fois supérieure aux estimations des évolutionnistes.
Cette radiation ultraviolette intense aurait sans le moindre doute libéré
l'oxygène en décomposant la vapeur d'eau et le dioxyde de carbone
présents dans l'atmosphère.
Cette situation réfute totalement l'expérience de Miller, dans laquelle
l'oxygène a été complètement laissé de côté. Si l'on avait utilisé
l'oxygène dans cette expérience, le méthane se serait décomposé en
dioxyde de carbone et en eau, alors que l'ammoniaque se serait
décomposée en nitrogène et en eau. Par ailleurs dans un
environnement où l'oxygène n'existait pas, aucune couche d'ozone ne
pouvait exister non plus. Par conséquent, les acides aminés auraient
été immédiatement détruits puisqu'ils auraient été exposés à des
rayons ultraviolets très intenses sans la protection de la couche
d'ozone. Autrement dit, avec ou sans oxygène dans le monde
primordial, le résultat aurait été un environnement destructeur pour
les acides aminés.
4- A la fin de l'expérience de Miller, plusieurs acides
organiques avaient été formés avec des caractéristiques
préjudiciables à la structure et à la fonction des organismes
vivants. Si les acides aminés n'avaient pas été isolés et avaient été
laissés dans le même environnement avec ces matières chimiques, il
aurait été impossible d'éviter leur destruction ou transformation en
composants différents à travers des réactions chimiques.
En outre, un grand nombre d'acides aminés droitiers a été formé à la
fin de l'expérience.119 L'existence de ces acides aminés réfute la
théorie dans son propre raisonnement même. Car, les acides aminés
droitiers figuraient parmi ceux incapables de fonctionner dans la
composition d'organismes vivants. Pour conclure, les circonstances
dans lesquelles les acides aminés ont été formés au cours de
l'expérience de Miller n'étaient pas adéquates pour la vie. En réalité,
ce milieu a pris la forme d'un mélange acide détruisant et oxydant les
molécules utiles obtenues.
Ces faits nous indiquent une seule réalité bien concrète:
l'expérience de Miller ne peut pas prétendre que les
organismes vivants ont été formés par hasard dans les
conditions terrestres primordiales. Cette expérience n'est
finalement qu'une tentative de laboratoire réfléchie et contrôlée afin
de synthétiser des acides aminés. La quantité et types de gaz utilisés
au cours de cette expérience ont été déterminés idéalement pour
permettre l'émergence des acides aminés. La quantité d'énergie
fournie au système n'était ni trop grande ni trop petite mais
suffisamment calculée pour permettre les réactions nécessaires.
L'appareil utilisé pour l'expérience a été isolé pour éviter l'écoulement
du moindre élément nuisible et destructeur ou susceptible d'empêcher
la formation d'acides aminés qui pouvaient être présents dans les
conditions terrestres primordiales. Aucun élément, minéral ou
composants présents dans les conditions terrestres primordiales et qui
auraient pu changer le cours des réactions, n'a été inclus dans
l'expérience. L'oxygène, qui aurait pu empêcher la formation des
acides aminés à cause de l'oxydation, n'est qu'un élément destructif
parmi tant d'autres. Même dans des conditions idéales dans le
laboratoire, il était impossible pour les acides aminés produits de se
maintenir en vie et éviter la destruction sans l'aide du mécanisme du
"piège froid".
En fait, avec cette expérience, les évolutionnistes ont eux-mêmes
réfuté l'évolution. Car si celle-ci prouve quoi que ce soit, c'est bien que
les acides aminés ne peuvent être produits que dans un
environnement de laboratoire contrôlé où toutes les conditions sont
spécifiquement conçues par une intervention consciente. C'est-à-dire,
la force qui crée la vie ne peut être aléatoire et inconsciente mais
plutôt une création consciente.
Si les évolutionnistes n'acceptent pas cette réalité évidente, c'est
bien à cause de leur adhérence aveugle aux préjugés qui ne sont
absolument pas scientifiques. Il est intéressant de noter que Harold
Urey, qui a organisé l'expérience Miller avec son étudiant Stanley
Miller, a reconnu ce qui suit:
Nous tous qui étudions l'origine de la vie trouvons que plus nous
examinons celle-ci, plus nous pensons qu'elle est trop complexe pour
avoir évolué. Nous pensons tous par conviction que la vie a évolué à
partir de la matière morte sur cette planète. Le problème c'est que
cette complexité est si grande qu'il est difficile pour nous d'imaginer
que ce fut réellement le cas.120
L'atmosphère terrestre primordiale et les protéines
Malgré toutes les inconsistances que nous avons citées ci-dessus, les
évolutionnistes se réfèrent toujours à l'expérience de Miller afin
d'éviter la question concernant la manière dont les acides aminés se
sont formés par eux-mêmes dans l'atmosphère terrestre primordiale.
Même aujourd'hui, ils continuent à tromper le public en prétendant que
le problème a été résolu grâce à cette expérience fallacieuse.
Cependant, lorsqu'ils ont essayé d'expliquer la seconde étape de
l'origine de la vie, les évolutionnistes ont rencontré un problème
beaucoup plus ardu que celui que posait la formation des acides
aminés: "les protéines", c'est-à-dire les composantes de la vie qui sont
constituées de centaines d'acides aminés différents unifiés dans un
ordre spécifique.
Prétendre que les protéines ont été formées par hasard dans des
conditions naturelles est encore plus irréaliste et déraisonnable que
l'histoire de la formation des acides aminés. Dans les pages
précédentes, nous avons évoqué l'impossibilité mathématique pour les
acides aminés de se rassembler dans des séquences correctes afin de
former des protéines, grâce à des calculs de probabilité. Maintenant,
on étudiera l'impossibilité de produire des protéines par procédé
chimique dans les conditions terrestres primordiales.
La synthèse de protéines est impossible dans l'eau
Lorsqu'ils se rassemblent pour former des protéines, les acides
aminés établissent une liaison spéciale entre eux appelée "liaison
peptidique". Une molécule d'eau est libérée durant la formation de
cette liaison peptidique.
Ce fait réfute catégoriquement l'explication avancée par les
évolutionnistes, en l'occurrence que la vie est apparue dans l'eau. Car
selon "le principe de Le Châtelier" en chimie, il est impossible pour
une réaction qui libère l'eau (réaction de condensation) d'avoir lieu
dans un milieu hydrate. La réalisation de ce type de réaction dans un
environnement hydrate est réputée "être la moins probable" parmi
toutes les réactions chimiques.
Ainsi, les océans qui sont présentés comme le lieu où la vie a
commencé et où les acides aminés sont apparus, ne sont absolument
pas un milieu adapté pour que les acides aminés forment des
protéines. Par ailleurs, il est impensable que les évolutionnistes
changent leur fusil d'épaule et proclament que la vie est apparue sur
terre. Car le seul environnement qui aurait pu protéger les acides
aminés des radiations ultraviolettes ce sont bien les océans et les
mers. Sur terre, ces derniers auraient été détruits par les rayons
ultraviolets. Le principe de Le Châtelier s'oppose à l'idée que la vie est
apparue dans la mer. Il s'agit là d'un autre casse-tête pour les
évolutionnistes.
Un autre effort désespéré: l'expérience de Fox
Face à ce nouveau dilemme, les évolutionnistes ont commencé à
inventer des scénarios irréalistes sur ce "problème de l'eau" qui
réfutait de manière catégorique leurs théories. Sydney Fox était l'un
des chercheurs les plus connus à cette époque. Il proposa cette théorie
pour sortir de l'impasse. Selon lui, les premiers acides aminés ont dû
être traînés vers des collines à proximité d'un volcan juste après leur
formation dans l'océan primordial. L'eau contenue dans ce mélange
qui englobait les acides aminés présents sur les collines, a dû
s'évaporer avec l'accroissement de la température au-delà du point
d'ébullition. Ainsi, les acides aminés qui ont "séché" auraient pu se
rassembler pour former les protéines.
Cependant, cette issue "compliquée" n'a pas été approuvée par
plusieurs personnes. Car, les acides aminés ne peuvent pas supporter
une telle température. Les recherches ont prouvé que les acides
aminés étaient immédiatement détruits dans ces degrés élevés de
température.
Mais Fox ne renonça pas pour autant. Il rassembla les acides aminés
purifiés dans le laboratoire "dans des conditions très particulières" en
les chauffant dans un environnement sec. Les acides aminés se sont
bien rassemblés mais aucune protéine n'a été obtenue. Ce qu'il a
réussi à avoir ce sont des boucles désordonnées d'acides aminés
réunis de manière arbitraire. Celles-ci ne ressemblaient en rien à des
protéines vivantes. De plus, si Fox avait exposé les acides aminés à
une température constante, ces boucles inutiles se seraient également
désintégrées.121
Un autre point qui annulait l'expérience était que Fox n'avait pas
utilisé les produits inutiles obtenus à la suite de l'expérience conduite
par Miller mais des acides aminés purs issus d'organismes vivants. Or,
cette expérience qui prétendait être la suite de celle de Miller devait
partir des résultats obtenus par celle-ci. Pourtant, ni Fox ni un
quelconque autre chercheur n'a jamais utilisé les acides aminés
inutiles produits par Miller.122
L'expérience de Fox n'a pas été accueillie de manière positive même
dans le milieu évolutionniste. Car, il était évident que la chaîne
insignifiante d'acides aminés qu'il a obtenue (protéinoïdes) ne pouvait
pas être formée dans des conditions naturelles. De plus, les protéines,
qui sont les éléments de base de la vie, ne pouvaient toujours pas être
produites. Le problème de l'origine des protéines était toujours là.
Dans un article paru dans la célèbre revue des années 70, Chemical
Engineering News, l'expérience de Fox était décrite en ces termes:
Sydney Fox et les autres chercheurs ont réussi à rassembler les
acides aminés sous la forme de "protéinoïdes" en utilisant des
techniques de chauffage très particulières dans des conditions qui
n'existaient pas du tout dans les époques primordiales de la Terre.
De plus, elles ne ressemblent absolument pas aux protéines
normales qui existent dans les organismes vivants. Elles ne sont
qu'un ensemble de tâches inutiles et irrégulières. Même si de telles
molécules avaient été formées à cette époque, elles auraient
sûrement été détruites.123
En effet, les protéinoïdes que Fox avait obtenues étaient totalement
différentes des protéines réelles qu'il s'agisse de la structure ou de la
fonction. La différence entre les protéines et les "protéinoïdes" était
aussi grande que celle entre un équipement high-tech et un amas de
matière première qui n'a pas encore été traitée.
De plus, il était tout à fait impossible même pour ces chaînes
irrégulières d'acides aminés de survivre dans l'atmosphère
primordiale. Celles-ci se seraient désintégrées sous les effets
chimiques et physiques destructifs causés par les rayons ultraviolets et
les conditions naturelles instables. Selon le principe de Le Châtelier, il
est impossible pour les acides aminés de se réunir sous l'eau où les
rayons ultraviolets ne pouvaient pas les atteindre. Par conséquent,
l'idée que les protéinoïdes étaient la base de la vie a fini par perdre ses
appuis dans le milieu scientifique.
La molécule miraculeuse: l'ADN
Nos recherches sur le plan moléculaire nous ont démontré jusque là
que la formation des acides aminés n'a absolument pas été élucidée
par les évolutionnistes. La formation des protéines est en elle-même
un mystère. Toutefois, le problème ne se limite pas aux acides aminés
et aux protéines. Ce n'en est que le début. La structure parfaite de la
cellule mène les évolutionnistes vers une impasse. Car celle-ci n'est
pas juste un tas de protéines composées d'acides aminés structurés.
C'est bel et bien un mécanisme vivant qui a des centaines de systèmes
développés et qui est tellement complexe qu'il a rendu l'homme
incapable de résoudre son mystère. Laissons les systèmes complexes
de côté, les évolutionnistes sont incapables d'expliquer la
formation des éléments élémentaires de la cellule.
Alors que la théorie de l'évolution a été incapable de donner une
explication cohérente à l'existence des molécules qui sont la base de
la structure cellulaire, les développements survenus dans la science
génétique et la découverte des acides nucléiques (ADN et ARN) ont
engendré de nouveaux problèmes pour la théorie de l'évolution. En
1955, les travaux effectués sur l'ADN par deux scientifiques, en
l'occurrence James Watson et Francis Crick, ont inauguré une nouvelle
ère en biologie. Plusieurs scientifiques ont orienté leur attention vers la
génétique. De nos jours, après des années de recherches, la structure
de l'ADN a été largement dévoilée.
La molécule appelée ADN, que l'on trouve dans le noyau de chacune
des 100 milliards de cellules présentes dans notre corps, contient le
plan de construction complet du corps humain. L'information
concernant toutes les caractéristiques d'une personne, de l'apparence
physique à la structure des organes internes, sont enregistrées dans
l'ADN grâce à un système spécial de codage. L'information contenue
dans l'ADN est codifiée à l'intérieur de la séquence de quatre bases
spéciales qui forment cette molécule. Ces bases sont classifiées en A,
T, G, C selon les initiales de leurs noms. Toutes les différences
structurelles parmi les personnes dépendent de la variation de la
séquence de ces lettres. C'est une sorte de banque de données
composée de quatre lettres.
L'ordre séquentiel des lettres de l'ADN détermine la structure d'un
être humain jusqu'au moindre détail. En plus de caractéristiques
comme la taille, les couleurs des yeux, des cheveux et de la peau,
l'ADN d'une simple et unique cellule contient également la conception
de 206 os, 600 muscles, un réseau de 10.000 muscles auditifs, un
autre de 2 millions de nerfs optiques, 100 milliards de cellules
nerveuses, des veines longues de 130 milliards de mètres et 100
milliards de cellules dans le corps. Si l'on devait consigner par écrit
l'information contenue dans l'ADN, on obtiendrait une
bibliothèque géante de 900 volumes d'une encyclopédie de 500
pages par volume. Cette quantité phénoménale d'informations est
codifiée dans les composantes de l'ADN appelées "gènes".
L'ADN peut-elle exister de manière aléatoire?
A ce niveau, il y a lieu de préciser un détail important. Une erreur dans
la séquence des nucléotides qui composent un gène rendrait celle-ci
totalement inutile. Lorsqu'on pense qu'il y a 200 mille gènes dans le
corps humain, il paraît plus évident à quel point il est impossible pour
des millions de nucléotides, qui composent ces gènes, d'être formés de
manière aléatoire dans la bonne séquence. Un biologiste
évolutionniste, Frank Salisbury, affirme à ce sujet:
"Une protéine moyenne peut inclure environ 300 acides aminés. Le
gène de l'ADN qui contrôle cela aurait environ 1.000 nucléotides
dans sa chaîne. Puisqu'il existe quatre sortes de nucléotides dans
une chaîne ADN, une qui consiste en 1.000 liens peut exister sous
41000 formes. Grâce à cette algèbre (logarithme), nous pouvons voir
que 41000=10600. 10 multiplié par lui-même 600 fois donne le
chiffre 1 suivi de 600 zéros! C'est un chiffre qui dépasse notre
entendement." 124
Le chiffre 41000 est l'équivalent de 10600. Ce chiffre est obtenu par
l'addition de 600 zéros à 1. Comme 10 avec 11 zéros indique un
milliard, un chiffre avec 600 zéros est en effet un nombre difficile à
concevoir. L'impossibilité que l'ADN et l'ARN puissent être formés par
accumulation accidentelle de nucléotides est exprimée par le
scientifique français Paul Auger de la manière suivante:
Nous devons distinguer clairement les deux étapes de la formation
aléatoire des molécules complexes telles que les nucléotides suite à
des événements chimiques. La production de nucléotides un par un –
ce qui est possible – et leur combinaison dans des séquences bien
particulières. La deuxième étape est impossible.125
Même Francis Crick, qui a longtemps cru à la théorie de l'évolution
des molécules, a fini par reconnaître, à la suite de la découverte de
l'ADN, qu'une molécule si complexe ne peut pas être formée de
manière aléatoire et spontanée à la suite d'un processus d'évolution:
Un homme intègre, armé de tout le savoir qui nous est acquis à ce
jour, est contraint d'avouer à ce stade, en quelque sorte, que
l'origine de la vie paraît être un miracle.126
A ce propos, le professeur évolutionniste turc, Ali Demirsoy a été
forcé de reconnaître ce qui suit:
En fait, la probabilité de la formation d'une protéine et d'un acide
nucléique (ADN – ARN) est très éloignée des estimations. De plus, la
chance de voir apparaître une certaine chaîne de protéine est si
négligeable que l'on peut la qualifier d'infime.127
Un dilemme très intéressant apparaît à ce stade: l'ADN ne peut se
reproduire qu'à l'aide de certaines enzymes qui sont en fait des
protéines. La synthèse de ces enzymes ne peut se réaliser qu'avec l'aide
de l'information codifiée dans l'ADN. Comme ils dépendent l'un de l'autre,
soit ils existent tous les deux en même temps pour la reproduction, soit
l'un d'eux doit être "créé" avant l'autre. Le microbiologiste américain
Jacobson affirme à ce propos:
Les indications pour la reproduction des plans, pour l'énergie et
l'extraction de parties à partir de l'environnement présent, pour la
croissance de la séquence et pour le mécanisme effecteur qui traduit
les instructions en croissance – tous ces éléments devaient être
présents au même moment (lorsque la vie a commencé). Cette
combinaison d'événements a toujours semblé un événement fortuit
et improbable et a été souvent attribué à l'intervention divine.128
Ces mots ont été rédigés deux années après la découverte de la
structure de l'ADN par James Watson et Francis Crick. Mais, en dépit de
tous les développements scientifiques, ce problème demeure insoluble
pour les évolutionnistes. Deux scientifiques allemands Junker et
Scherer ont expliqué que la synthèse de chacune des molécules
nécessaires à l'évolution chimique, exigeait des conditions différentes
et que la probabilité de regrouper ces matériaux, qui ont
théoriquement des méthodes d'acquisition très différentes, est égale à
zéro:
A ce jour, nous ne connaissons aucune expérience au cours de
laquelle nous pouvons obtenir toutes les molécules nécessaires à
l'évolution chimique. Ainsi, il est essentiel de produire une variété de
molécules dans divers endroits et dans des conditions très adaptées,
pour ensuite les transporter vers un autre endroit pour la réaction en
les protégeant des éléments nuisibles tels que l'hydrolyse et la
photolyse.129
Bref, la théorie de l'évolution est incapable de prouver le moindre
stade évolutif de ceux qui prétendument ont eu lieu au niveau
moléculaire. Au lieu de fournir des réponses à ces questions, le progrès
de la science ne fait que les rendre plus compliquées et inextricables.
Il est intéressant de souligner que les évolutionnistes croient en tous
ces scénarios invraisemblables comme s'ils étaient réellement des faits
scientifiques. Puisqu'ils sont conditionnés pour ne pas accepter le
principe de la création, ils n'ont d'autres choix que de croire à
l'impossible. Un biologiste australien célèbre, Michael Denton nous
parle de ce sujet dans son ouvrage, Evolution: A Theory in Crisis:
Aux yeux du sceptique, c'est un affront à la raison que de croire que
c'est le hasard qui est à l'origine des programmes génétiques des
organismes supérieurs, qui consistent en un mille millions de bits
d'informations environ, l'équivalent à la séquence de lettres dans
une petite bibliothèque d'un millier de volumes, qui contiennent sous
forme encodée un nombre infini de milliers d'algorithmes compliqués
qui contrôlent, spécifient, et commandent la croissance et le
développement de milliards et milliards de cellules dans la forme
d'un organisme complexe. Or aux yeux du darwiniste, l'idée est
acceptée sans le moindre doute – le paradigme est prioritaire!
130

Une autre tentative vaine des évolutionnistes: "le monde de


l'ARN"
La découverte au cours des années 70 que les gaz qui existaient à
l'origine dans l'atmosphère primordiale rendaient l'existence des
acides aminés impossible a été un coup dur pour la théorie de
l'évolution moléculaire. C'est à cette époque que l'on a compris que
"les expériences de l'atmosphère primordiale" comme celles de Miller,
de Fox et de Ponnamperuma n'étaient pas valables. Pour cette raison,
durant les années 80, de nouveaux essais ont été effectués par les
évolutionnistes. La conséquence en a été le scénario du "monde de
l'ARN". Selon celui-ci, ce ne sont pas les protéines qui ont été formées
en premier, mais les molécules de l'ARN plutôt.
Selon ce scénario avancé en 1986 par Walter Gilbert, un chimiste de
Harvard, des milliards d'années auparavant une molécule d'ARN qui a
réussi d'une certaine manière à se reproduire par elle-même a été
formée de manière aléatoire. Ensuite, cette molécule d'ARN a
commencé à produire des protéines grâce à l'activation d'effets
externes. Après, il a été nécessaire de stocker cette information dans
une seconde molécule, et d'une certaine manière la molécule d'ADN a
vu le jour.
Etant fait d'une chaîne d'impossibilités à chaque stade, ce scénario
difficile à croire n'a fait qu'empirer le problème et soulever plusieurs
questions inextricables plutôt que de fournir la moindre explication à
l'origine de la vie:
1- Lorsque l'on n'est pas capable d'expliquer la formation aléatoire
d'un seul nucléotide entrant dans la composition de l'ARN, comment
est-il possible que ces nucléotides imaginaires puissent former l'ARN
en se rassemblant dans une séquence correcte. Le biologiste
évolutionniste John Horgan admet l'impossibilité de la formation
aléatoire de l'ARN:
Alors que les recherches continuent à sonder de près le concept du
monde l'ARN, plus de problèmes apparaissent au grand jour.
Comment l'ARN est-il apparu initialement? Celui-ci ainsi que ses
composants sont très difficiles à synthétiser dans un laboratoire
même dans les meilleures conditions, encore moins dans des
conditions vraisemblables.131
2- Même si l'on suppose qu'il a été formé de manière aléatoire,
comment cet ARN constitué simplement d'une chaîne de nucléotides a-
t-il "décidé" de se reproduire par lui-même et selon quel mécanisme
aurait-il pu effectuer ce processus de reproduction? Où a-t-il trouvé les
nucléotides utilisés pendant ce processus? Même les microbiologistes
évolutionnistes Gerald Joyce et Leslie Orgel expriment le désespoir de
cette situation dans leur livre intitulé In the RNA World (Dans le monde
l'ARN):
Cette discussion... a, dans un sens, mis l'accent sur l'homme de
paille: le mythe de la molécule d'ARN qui se reproduit par elle-même
et qui est apparue de novo à partir d'une soupe de polynucléotides
dispersés. Non seulement cette notion est irréaliste par rapport à
notre compréhension de la chimie prébiotique, mais elle doit
également peser sur la crédulité d'un optimiste qui croit au potentiel
catalytique de l'ARN.132
3- Même si l'on suppose l'existence d'un ARN qui se reproduit par lui-
même dans le monde primordial, que de nombreux d'acides aminés de
toutes sortes étaient disponibles à l'usage de celui-ci et que tous ces
événements impossibles ont d'une certaine manière eu lieu, la
situation ne nous permet toujours pas d'obtenir la moindre protéine.
Car l'ARN englobe uniquement l'information qui concerne la structure
des protéines. Par ailleurs, les acides aminés sont des matières
premières. Toutefois, aucun mécanisme permettant la production de
protéines n'existe. Penser que l'existence de l'ARN est suffisante pour
produire des protéines est aussi absurde que de croire qu'il suffit de
jeter les plans d'une voiture dessinés sur papiers sur des milliers de
parties et de pièces empilées les unes sur les autres pour que la
voiture s'assemble et se mette à fonctionner d'elle-même. Dans ce cas
également, la production est hors de question puisque aucune usine
ni ouvriers ne sont impliqués dans le processus.
Une protéine est produite dans l'usine du ribosome avec l'aide de
plusieurs enzymes et à la suite de processus extrêmement complexes
à l'intérieur de la cellule. Le ribosome est une organelle complexe de la
cellule formée de protéines. Par conséquent, cette situation soulève
également une autre supposition déraisonnable, en l'occurrence que le
ribosome, aussi, a dû apparaître de manière aléatoire au même
moment. Même le prix Nobel, Jacques Monod, l'un des défenseurs les
plus fanatiques de l'évolution explique que la synthèse de protéine ne
peut en aucun cas être sous-estimée au point que celle-ci puisse
dépendre uniquement de l'information contenue dans l'acide
nucléique:
Le code n'a aucun sens s'il n'est pas traduit. La machine de
traduction de la cellule moderne consiste au minimum en cinquante
composants macromoléculaires qui sont eux-mêmes codifiés dans
l'ADN: le code ne peut être traduit que par le biais de produits de
traduction. C'est l'expression moderne de omne vivum ex ovo.
Quand et comment ce cercle est-il devenu fermé? Il est
extrêmement difficile d'imaginer la réponse.133
Comme la chaîne de l'ARN dans le monde primordial peut-elle
prendre une telle décision et quelles sont les méthodes utilisées par
celle-ci pour la production de protéines en effectuant seul le travail de
cinquante particules spécialisées? Les évolutionnistes sont incapables
de répondre à ces questions.
Le Dr Leslie Orgel, l'un des associés de Stanley Miller et Francis Crick
de l'Université de San Diego en Californie, utilise le terme "scénario"
pour qualifier "l'apparition de la vie à travers le monde de l'ARN". Orgel
a décrit quel genre de caractéristiques l'ARN devait avoir et comment
ceci était impossible dans son article intitulé "The Origin of Life" publié
dans la revue American Scientist, octobre 1994:
Ce scénario aurait pu avoir lieu, nous avons observé, si l'ARN
prébiotique avait deux capacités pas si évidentes de nos jours: une
capacité à se reproduire sans recourir à l'aide des protéines et celle
de catalyser chaque étape de la synthèse de protéine.134
Il doit être également clair que croire que ces deux processus
extrêmement complexes et essentiels proviennent d'une molécule
comme l'ARN n'est possible que grâce à l'imagination fertile et le point
de vue des évolutionnistes. Des faits scientifiques concrets, sont
édifiants à ce sujet; la thèse du "monde l'ARN" qui est le nouveau
modèle proposé par les évolutionnistes pour prouver la formation
aléatoire de la vie, est également une fable invraisemblable.
Le biochimiste Gordon C. Mills de l'Université du Texas et le
biologiste moléculaire Dean Kenyon de l'Université d'Etat de San
Francisco ont évalué les failles du scénario du monde de l'ARN et sont
arrivés à une brève conclusion dans leur article intitulé "Le monde de
l'ARN: une critique":
L'ARN est une molécule remarquable. L'hypothèse du monde de
l'ARN est une toute autre question. Rien, à nos yeux, n'affirme qu'il
s'agit d'une théorie établie ou qu'elle est au moins prometteuse.135
L'article du rédacteur scientifique Brig Klyce, paru en 2001 explique
que les scientifiques évolutionnistes sont très persistants sur cette
question, mais les résultats obtenus à ce jour ont déjà démontré que
ces efforts sont vains:
La recherche dans le monde de l'ARN est une industrie de taille
moyenne. Cette recherche a démontré comment ce serait
extrêmement difficile pour les cellules vivantes d'apparaître de
manière aléatoire à partir de matières mortes au cours du temps
disponible sur terre. Cette démonstration est une contribution d'une
grande valeur à la science. Davantage de recherches serait une
contribution précieuse également. Or, continuer à insister que la vie
peut émerger spontanément de matières chimiques mortes face à
ces difficultés que l'on a surmontées récemment, est tout
simplement très surprenant. C'est la nostalgie des efforts des
alchimistes du moyen âge qui ont insisté pendant longtemps à
essayer de transformer le plomb en or.136
La vie est un concept qui dépasse ce simple monceau de
molécules
Oublions pour l'instant toutes ces impossibilités et supposons qu'une
molécule de protéine est formée dans l'environnement le moins
adapté, le moins contrôlé tel que les conditions terrestres primordiales.
La formation d'une seule protéine ne serait pas suffisante. Celle-ci
devrait attendre patiemment pendant des milliers, voire des millions
d'années dans cet environnement incontrôlé sans subir de dégâts,
jusqu'à ce qu'une autre molécule se forme à ses côtés de manière
aléatoire et dans des conditions similaires. Elle devrait attendre que
des millions de protéines adéquates et essentielles se forment les unes
à côté des autres dans le même environnement "de façon aléatoire".
Celles qui s'étaient constituées plus tôt devaient faire preuve de
patience, sans subir de dégâts malgré les rayons ultraviolets et les
effets mécaniques durs, en attendant que les autres se constituent à
leurs côtés. Ensuite ces protéines en nombre suffisant, apparues au
même endroit exactement, devaient se rassembler en établissant des
combinaisons utiles et former les organelles de la cellule. Aucune
matière intruse, molécule nuisible ou une chaîne de protéines inutiles
ne doit interférer dans ce processus. Par la suite, même si ces
organelles devaient se rassembler de manière extrêmement
harmonieuse et coopérative suivant un plan et un ordre donnés, elles
doivent prendre en plus d'elles-mêmes toutes les enzymes nécessaires
et se couvrir d'une membrane, dont l'intérieur doit être rempli d'un
liquide spécial pour leur préparer l'environnement idéal. Maintenant,
même si tous ces événements "très improbables" ont bien eu lieu de
manière aléatoire, est-ce que ce monceau de molécules viendrait à la
vie pour autant?
La réponse est non, car les recherches ont révélé que la simple
combinaison de toutes les matières nécessaires à la vie n'est
pas suffisante pour que celle-ci commence réellement. Même si
toutes les protéines nécessaires pour toute la vie étaient collectées
dans un tube à essai, ces efforts ne produiraient pas une seule cellule
vivante. Toutes les expériences conduites sur ce sujet ont été vaines.
Toutes les observations et les expériences indiquent que la vie ne peut
provenir que de la vie. L'affirmation que la vie est apparue à partir
d'une matière morte, autrement dit "l'abiogenèse", est un conte qui
n'existe que dans les rêves des évolutionnistes et qui plus est en
contradiction avec les résultats de toutes les expériences et les
observations.
Dans ce sens, les premiers signes de vie sur terre ont sûrement dû
provenir d'une autre vie. C'est une image de l'épithète divine de
"Hayy" (Le propriétaire de la vie). La vie ne peut commencer et ni finir
que par sa volonté. Concernant l'évolution, non seulement cette
théorie est incapable d'expliquer comment la vie est apparue, mais
également elle n'arrive pas à expliquer comment les matières
nécessaires à la vie sont apparues et se sont rassemblées.
Chandra Wickramasinghe décrit la vérité à laquelle il a dû faire face
en tant que scientifique à qui on a toujours répété que la vie est le fruit
du hasard:
Depuis mes premiers stages scientifiques, on m'a très sérieusement
lavé le cerveau pour que je croie que la science est incompatible
avec l'idée d'une quelconque création délibérée. Cette notion a dû
être difficilement répandue. En ce moment, je n'arrive pas à trouver
le moindre argument rationnel pour réfuter l'idée d'une conversion
divine. Nous avions avant un esprit ouvert; alors qu'aujourd'hui nous
nous rendons compte que la seule réponse logique à la vie est la
création, et non pas un battage accidentel et aléatoire.137

CHAPITRE11

La thermodynamique réfute l'évolution

La deuxième loi de la thermodynamique, qui est acceptée comme


l'une des lois de base de la physique, affirme que dans des conditions
normales tous les systèmes qui sont laissés à eux-mêmes ont
tendance à se désorganiser, se disperser, se dégrader et se détruire.
C'est la fin inéluctable que tous les êtres affronteront d'une manière ou
d'une autre selon cette loi; c'est un processus irréversible.
Ceci est quelque chose que nous avons tous observée. A titre
d'exemple, si vous abandonnez une voiture au milieu du désert, vous
ne vous attendez tout de même pas à la retrouver en meilleur état des
années après. Bien au contraire, vous constaterez que les pneus sont
dégonflés, que les fenêtres sont cassées, que le châssis est rouillé, et
que son moteur est en piteux état. C'est le même processus qui
s'applique encore plus rapidement pour les êtres vivants.
La deuxième loi de la thermodynamique est le moyen par lequel ce
processus naturel est défini par des équations et des calculs
physiques.
Cette célèbre loi de physique est également connue comme "la loi de
l'entropie". L'entropie, c'est le degré d'organisation d'un système en
physique. L'entropie d'un système s'accentue lorsque celui-ci avance à
partir d'un état ordonné, organisé et planifié vers un autre plus
désordonné, plus dispersé et non planifié. Le plus un système est
désordonné, plus grande est son entropie. La loi de l'entropie affirme
que l'Univers entier s'oriente inévitablement vers un état plus
désordonné, plus dispersé et non planifié.
La validité de la deuxième loi de thermodynamique, en l'occurrence
de la loi d'entropie, est établie théoriquement et par expérience. Le
mécanisme présenté par l'évolution est en contradiction totale avec
cette loi. Les scientifiques les plus éminents de notre époque
s'accordent à dire que la loi de l'entropie sera le paradigme principal
durant la prochaine période de l'histoire. Albert Einstein, le plus grand
scientifique de notre temps, a déclaré que c'est "la première loi de
toute notre science". Sir Arthur Eddington a également fait référence à
cette loi comme "la loi métaphysique suprême de l'Univers entier".138
La théorie de l'évolution est avancée en faisant fi de cette loi de
physique élémentaire et vraie à l'échelle de l'Univers. Le mécanisme
proposé par l'évolution est en contradiction totale avec cette loi. Cette
théorie prétend que des atomes et des molécules désordonnés,
dispersés et sans vie se sont spontanément rassemblés dans le temps
dans un certain ordre et plan pour constituer des molécules
extrêmement complexes telles que les protéines, l'ADN et l'ARN.
Ensuite, ils ont donné naissance progressivement à des millions
d'espèces vivantes différentes dont la structure est encore plus
complexe. Selon la théorie de l'évolution, ce prétendu processus qui
donne lieu à une structure mieux planifiée, plus ordonnée, plus
complexe et mieux organisée à chaque stade s'est formée d'elle-même
dans des conditions naturelles. La loi de l'entropie démontre de toute
évidence que ce prétendu processus naturel est en contradiction totale
avec les lois physiques.
Les scientifiques évolutionnistes sont également conscients de ce
fait. J. H. Rush affirme:
Au cours de son évolution complexe, la vie entre en contradiction
remarquable avec la tendance exprimée par la deuxième loi de la
thermodynamique. Alors que la seconde loi exprime une progression
irréversible vers l'entropie et le désordre, la vie se développe
constamment vers des niveaux élevés d'ordre.139
Le scientifique évolutionniste Roger Lewin évoque l'impasse de
l'évolution concernant la thermodynamique dans un article paru dans
la revue Science:
Un problème que les biologistes ont affronté est la contradiction
apparente de l'évolution avec la seconde loi de la thermodynamique.
Les systèmes doivent se dégrader à travers le temps, donnant lieu à
moins, pas davantage, d'ordre.140
Dans une célèbre revue évolutionniste, American Scientist, un autre
scientifique évolutionniste, George Stravropoulos, évoque
l'impossibilité thermodynamique de la formation spontanée de la vie et
l'impossibilité d'expliquer l'existence de mécanismes vivants
complexes par des lois naturelles:
Cependant dans des conditions ordinaires, aucune molécule
organique complexe ne peut se constituer spontanément. Elle se
désintégrera plutôt conformément à la seconde loi. En effet, plus elle
est complexe plus instable elle devient, assurant ainsi sa
désintégration tôt ou tard. La photosynthèse et tous les processus de
la vie, y compris la vie elle-même, en dépit d'un langage confus ou
délibérément trompeur, ne peuvent pas encore être compris en
termes de thermodynamique ou de toute autre science exacte.141
Comme ça a été reconnu, la seconde loi de la thermodynamique
constitue un obstacle insurmontable pour le scénario de l'évolution en
termes de science et de logique. Incapables de fournir la moindre
explication scientifique et consistante pour surmonter cet obstacle, les
évolutionnistes ne peuvent surmonter celui-ci que dans leur
imagination. A titre d'exemple, le célèbre évolutionniste Jeremy Rifkin
déclare que l'évolution submerge cette loi physique avec un "pouvoir
magique":
La loi de l'entropie stipule que l'évolution dissipe toute l'énergie
disponible pour la vie sur cette planète. Notre concept de l'évolution
est exactement à l'opposé. Nous croyons que l'évolution crée d'une
certaine manière et de façon magique une valeur et un ordre
supérieurs sur terre.142
Ces propos démontrent parfaitement que l'évolution est une
croyance totalement dogmatique.
Le mythe du "système ouvert"
Confrontés à toutes ces vérités, les évolutionnistes ont dû se réfugier
dans une mutilation de la seconde loi de la thermodynamique, en
prétendant que celle-ci ne s'applique qu'aux "systèmes clos" et non
pas aux "systèmes ouverts", qui sont au-dessus de cette loi.
Un "système ouvert" est système thermodynamique dans lequel
l'énergie entre et sort contrairement à un "système clos", dans lequel
l'énergie et la matière initiales demeurent constantes. Les
évolutionnistes prétendent que le monde est un système ouvert; c'est-
à-dire constamment exposé à une circulation d'énergie en provenance
du Soleil, que la loi de l'entropie ne s'applique pas au monde dans sa
globalité et que les êtres vivants ordonnés et complexes peuvent être
générés à partir de structures désordonnées, simples et inanimées.
Cependant, il y a ici une déformation évidente. Le fait qu'un
système dispose d'un afflux d'énergie ne fait pas de lui un
système ordonné. Des mécanismes spécifiques sont
nécessaires pour faire fonctionner l'énergie. Par exemple, une
voiture a besoin d'un moteur, d'un système de transmission et des
mécanismes de contrôle pertinents pour convertir l'énergie en gas-oil
pour fonctionner. A défaut de ce système de conversion d'énergie, la
voiture ne sera pas en mesure d'utiliser l'énergie dans le gas-oil.
Le même principe s'applique à la vie également. Il est vrai que la vie
reçoit son énergie du Soleil. Toutefois, l'énergie solaire ne peut être
convertie en énergie chimique que par le biais de systèmes de
conversion d'énergie incroyablement compliqués dans les choses
vivantes (tels que la photosynthèse dans les plantes et les systèmes
digestifs de l'homme et de l'animal). Aucun organisme vivant ne peut
survivre sans ces systèmes de conversion d'énergie. A défaut de ce
genre de système, le Soleil en est réduit à une source d'énergie
destructrice qui brûle, dessèche ou fait fondre.
Comme nous pouvons le constater, un système thermodynamique
dépourvu d'un certain mécanisme de conversion d'énergie, n'est pas
une chose positive pour l'évolution, qu'il soit ouvert ou clos. Personne
n'affirme que ce type de mécanismes complexes et conscients aurait
pu exister dans la nature dans les conditions de la Terre primitive. En
effet, le vrai problème qui se pose pour les évolutionnistes c'est:
comment des mécanismes complexes de conversion d'énergie tels que
la photosynthèse dans les plantes, et qui ne peuvent pas être
reproduits même à l'aide de la technologie moderne, auraient pu
exister par eux-mêmes?
Le flot d'énergie solaire dans le monde n'a pas d'effet qui en lui-
même peut ramener de l'ordre. Aussi élevée puisse la température
être, les acides aminés résistent en formant des liaisons sous forme de
séquences ordonnées. L'énergie par elle-même n'est pas suffisante
pour faire en sorte que les acides aminés forment des molécules de
protéines beaucoup plus complexes ou que les protéines forment des
structures plus complexes et plus organisées pour les organelles de
cellules. La source réelle et essentielle pour cette organisation à tous
les niveaux est la conception consciente: en un mot, la création.
Le mythe de "l'auto-organisation de la matière"
Etant parfaitement conscients que cette seconde loi de la
thermodynamique rend l'évolution impossible, certains scientifiques
évolutionnistes ont tenté de combler la faille entre les deux afin de
rendre l'évolution possible. Encore une fois, même ces tentatives
démontrent que la théorie de l'évolution est toujours dans cette
impasse, sans échappatoire possible.
Une personne s'est distinguée par ses efforts pour rapprocher la
thermodynamique et l'évolution. Il s'agit d'une scientifique belge, Ilya
Prigogine. Commençant à partir de la théorie du chaos, Prigogine
proposa un nombre d'hypothèses dans lesquelles l'ordre s'établit à
partir du chaos (désordre). Il expliqua que certains systèmes ouverts
peuvent faire preuve d'une baisse d'entropie provoquée par un flot
d'énergie externe et le résultat "ordonnant" est la preuve que la
"matière peut s'organiser par elle-même". Depuis ce temps, le concept
de "l'auto organisation" est devenu très populaire dans les milieux
évolutionnistes et matérialistes. Ces derniers se comportent comme
s'ils avaient trouvé une origine matérialiste pour la complexité de la
vie et une solution matérialiste pour le problème de l'origine de la vie.
Or, une vue de plus près nous révèle que cet argument est
totalement abstrait et qu'il n'est en fait qu'un rêve pieux. En outre,
celui-ci comporte une supercherie naïve. Cette supercherie est la
confusion délibérée de deux concepts distincts, "l'auto-organisation"
et "l'auto-ordonnance".143
Nous pouvons l'expliquer en nous référons à un exemple. Imaginons
un bord de mer, avec différentes sortes de pierres mélangées les unes
aux autres. De grandes pierres, des plus petites et d'autres
minuscules. Lorsqu'une grosse vague balaie le bord de mer, une
"ordonnance" peut apparaître parmi les pierres. L'eau soulèvera les
pierres dont le poids est équivalent en quantités équivalentes. Lorsque
la vague revient à la charge, les pierres peuvent éventuellement être
ordonnées de la plus petite à la plus grande en direction de la mer.
C'est ce que l'on appelle le processus "d'auto-ordonnance": le bord
de mer est un système ouvert et le flot d'énergie (la vague) peut
causer une "ordonnance". Mais, remarquez que ce même processus ne
peut pas construire un château de sable sur la plage. Si nous voyons
un tel château sur le bord de mer, nous sommes sûrs que c'est l'œuvre
de quelqu'un. La différence entre le château et les pierres "ordonnées"
est que le premier comporte une complexité très unique, alors que les
pierres ne comportent qu'un ordre répétitif. C'est comme une machine
à écrire qui répète la lettre "aaaaaaaaaaaaaaaaaaa" des centaines de
fois – parce qu'un objet (un flot d'énergie) est tombé sur la lettre "a"
qui figure sur le clavier. Bien évidemment, un tel ordre répétitif de "a"
ne comporte aucune information et donc aucune complexité. On a
besoin d'un cerveau conscient afin d'obtenir une séquence complexe
de lettres qui comportent l'information.
La même chose s'applique lorsque le vent envahit une chambre
remplie de poussière. Avant ce flot, la poussière était sûrement
dispersée dans la chambre. Mais, lorsque le vent entre dans la pièce, la
poussière peut se rassembler dans un coin de la chambre. C'est cela
"l'auto-ordonnance". Or, la poussière ne "s'auto-organise" jamais pour
dessiner le portait d'un homme sur le sol de la chambre.
Ces exemples sont très similaires aux scénarios de "l'auto-
organisation" avancés par les évolutionnistes. Ils prétendent que la
matière a tendance à l'auto-organisation, puis avancent des exemples
sur l'auto-ordonnance et tentent de mélanger les deux concepts.
Prigogine lui-même a donné des exemples de molécules qui s'auto-
ordonnent durant un flot d'énergie. Dans leur livre intitulé The Mystery
of Life's Origin, les scientifiques américains, Thaxton, Bradley et Olsen
expliquent ce fait de la manière suivante:
En fait, Prigogine lui-même a dû accepter l'idée que ses arguments
n'entrent pas en ligne de compte dans l'origine de la vie. Il a déclaré:
Le problème de l'ordre biologique implique la transition à partir de
l'activité moléculaire à l'ordre supramoléculaire de la cellule. Ce
problème est encore loin d'être résolu.145
Pourquoi alors les évolutionnistes tentent-ils toujours de croire les
scénarios complètement éloignés de la science comme "l'auto-
organisation de la matière"? Pourquoi insistent-ils à rejeter la présence
évidente de l'intelligence dans les systèmes vivants? La raison en est
qu'ils croient au dogme matérialisme et que la matière est dotée d'un
pouvoir mystérieux qui lui permet de créer la vie. Un professeur de
l'Université de New York et un expert en ADN, Robert Shapiro explique
cette croyance des évolutionnistes et le dogme matérialiste qui en est
à la base:
Un autre principe évolutionniste est alors nécessaire pour nous
guider à travers la faille entre les mélanges de simples matières
chimiques naturelles jusqu'au premier reproducteur efficace. Ce
principe n'a toujours pas été ni démontré ni décrit en détail, mais il
est anticipé et on lui a donné des noms tels que celui d'évolution
chimique et auto-organisation de la matière. L'existence du principe
est considérée comme un acquis dans la philosophie du matérialisme
dialectique, comme c'est appliqué à l'origine de la vie par Alexander
Oparin.146
Cette situation démontre de manière flagrante que l'évolution est un
dogme à l'encontre de la science empirique. L'origine des êtres vivants
ne peut être expliquée que par l'intervention d'une force surnaturelle.
Celle-ci est la création de Dieu, qui a créé l'Univers entier à partir de
rien. La science a prouvé que l'évolution est encore impossible en
terme de thermodynamique et que l'existence de la vie ne peut être
expliquée que par la création.

CHAPITRE 12

Conception et coïncidence

Dans le chapitre précédent, nous avons vu à quel point il est


impossible que la vie ait pu apparaître de manière aléatoire. Laissons-
nous convaincre encore un moment par toutes ces impossibilités et
supposons que des millions d'années auparavant, une cellule s'est
formée, a acquis tous les éléments nécessaires à la vie et qu'elle est
"devenue vivante". L'évolution s'effondre à ce niveau également. Car,
même si cette cellule a pu subsister pendant un certain laps de temps,
celle-ci serait morte ultérieurement, après quoi rien ne serait resté
d'elle et chaque chose serait revenue au point de départ. C'est parce
que cette première cellule vivante, à défaut d'informations génétiques,
n'aurait pas pu se reproduire pour donner lieu à une nouvelle
génération. La vie serait achevée avec sa mort.
Le système génétique n'est pas composé uniquement d'ADN. Les
éléments suivants doivent exister dans le même environnement: les
enzymes pour interpréter le code sur l'ADN, un ARN messager qui doit
être produit après interprétation dudit code, un ribosome pour la
production nécessaire à l'ARN messager selon ce code, un ARN de
transfert pour transférer les acides aminés au ribosome pour être
utilisés dans le processus de production, et des enzymes extrêmement
complexes pour mettre en application de nombreux processus
intermédiaires. Un tel environnement ne peut exister ailleurs que dans
un environnement totalement isolé et entièrement contrôlé comme la
cellule, où toutes les matières premières essentielles et les ressources
énergétiques existent.
Il en résulte que la matière organique peut se reproduire uniquement
si celle-ci est sous forme de cellule entièrement constituée avec toutes
ses organelles et dans un environnement approprié où elle peut
survivre, échanger des matières et recevoir de l'énergie de ses
alentours. Cela veut dire que la première cellule sur terre a été formée
"de manière soudaine" avec sa structure hautement complexe.
Ainsi, si une structure complexe est arrivée à la vie de manière
soudaine, qu'est ce que cela veut-il dire?
Imaginons que la cellule ressemble à une voiture high-tech du point
de vue de sa complexité. (En fait, la cellule dispose d'un système
beaucoup plus complexe et plus développé que celui d'une voiture
avec son moteur et ses équipements techniques) Maintenant, posons-
nous la question suivante: que penseriez-vous si vous partiez en
randonnée au fin fond d'une forêt et que vous tombiez sur une voiture
dernier modèle parmi les arbres? Penseriez-vous que divers éléments
dans la forêt s'étaient réunis aléatoirement tout au long de millions
d'années et avaient fini par fabriquer cette voiture? Toutes les
matières premières qui entrent dans la fabrication de la voiture sont
obtenues à partir du fer, du plastique, du caoutchouc, de la terre et ses
produits dérivés. Mais, est-ce que ce fait vous induit à imaginer que
ces matières ont été synthétisées "par hasard" puis se sont réunies et
ont donné forme à une telle voiture?
Sans le moindre doute, une quelconque personne sensée
comprendrait que cette voiture est issue d'une conception consciente,
en l'occurrence une usine, et se demanderait ce qu'elle faisait là-bas
au milieu de la jungle. L'apparition soudaine, de nulle part, d'une
structure complexe sous une forme finie prouve que celle-ci a été
créée par un agent conscient. Un système aussi complexe que la
cellule est sans doute la création d'une volonté et d'une sagesse
supérieures. Autrement dit, celle-ci est arrivée à l'existence par une
création divine.
En croyant que la chance purement et simplement peut donner lieu
à des conceptions parfaites, les évolutionnistes franchissent les limites
de la raison et de la science. L'une des références sur la question est le
célèbre zoologue français Pierre Grassé et ex-président de l'Académie
Française des Sciences, réputé pour son franc-parler. Pierre Grassé est
un matérialiste, mais il n'en demeure pas moins qu'il reconnaît que la
théorie de Darwin est incapable d'expliquer la vie. Il évoque la logique
de la "coïncidence" le concept de base du darwinisme:
L'apparition propice des mutations qui permettent aux animaux et
aux plantes de subvenir à leurs besoins est une idée difficile à croire.
Or, la théorie de Darwin va encore plus loin dans l'exigence: Une
seule plante, un seul animal nécessiteraient des milliers
d'événements chanceux et propices. Ainsi, les miracles
deviendraient la règle: les événements infiniment invraisemblables
finiraient par avoir lieu... Il n'y a aucune loi qui proscrit de rêver
en plein jour, mais la science ne doit pas s'adonner à ce
genre de pratique.147
Grasse résume ce que signifie le concept de "coïncidence" pour les
évolutionnistes: "... La chance devient une sorte de providence,
qui sous couvert d'athéisme, n'est pas nommée mais qui n'en
est pas moins adorée."148
L'échec logique des évolutionnistes est le résultat de leur adoration
du concept de coïncidence. Dans le Coran, il est écrit que ceux qui
adorent des êtres autres que Dieu sont dénués de tout entendement:
Nous avons destiné beaucoup de djinns et d'hommes pour
l'enfer. Ils ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des
yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n'entendent
pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés
encore. Tels sont les insouciants. (Sourate al-Araf, 179)
La formule de Darwin!
En plus de toutes les preuves techniques que nous avons exposées
jusqu'à maintenant, examinons cette superstition des évolutionnistes
en évoquant un exemple si simple que même les petits enfants
peuvent le comprendre.
La théorie de l'évolution affirme que la vie est apparue de manière
aléatoire. Selon cette revendication, des atomes sans vie et sans
conscience se sont réunis pour former la cellule puis ils ont formé par
la suite, d'une certaine manière, d'autres organismes vivants, y
compris l'homme. Réfléchissons-y alors. Lorsque l'on rassemble les
éléments qui entrent dans la composition de la vie tels que le carbone,
l'oxygène, le phosphore, la nitrogène et le potassium, nous n'obtenons
qu'un monceau de matières. Quel que soit le traitement qui en est fait,
ce tas d'atomes ne peut pas donner naissance au moindre être vivant.
Si vous le souhaitez, nous allons procéder à une "expérience" sur ce
sujet et nous allons examiner pour le compte des évolutionnistes ce
que ces derniers prétendent tout bas sous l'appellation "la formule de
Darwin":
Laissons les évolutionnistes disposer une multitude de matières
présentes dans la composition des êtres vivants tels que le phosphore,
la nitrogène, l'oxygène, le fer et le magnésium, dans de gros barils.
Qu'ils y ajoutent une quelconque matière qui n'existe pas dans les
conditions naturelles, mais qu'ils pensent être nécessaire. Qu'ils
ajoutent à ce mélange autant de protéines – la probabilité de chacune
d'elles étant de 10-950 – qu'ils le souhaitent. Qu'ils exposent ce
mélange à autant de chaleur et d'humidité qu'ils souhaitent. Qu'ils
mettent aux côtés de ces barils les scientifiques les plus en vue et que
ces derniers attendent là en se relayant pendant des milliards et des
milliards d'années. Accordez-leur la liberté d'utiliser toutes sortes de
conditions qu'ils croient nécessaires pour la constitution de l'homme.
Quoi qu'ils fassent, ils n'arriveront pas à constituer un être humain à
partir de ces barils, par exemple un professeur qui examine sa
structure cellulaire sous un microscope électronique. Ils ne peuvent
pas produire des girafes, des lions, des abeilles, des canaris, des
chevaux, des dauphins, des roses, des orchidées, des lis, des œillets,
des bananes, des oranges, des pommes, des dates, des tomates, des
melons, des pastèques, des figues, des olives, des raisins, des pêches,
des faisans, des papillons multicolores ou des millions d'autres êtres
vivants comme ceux-là. En effet, ils ne pouvaient pas obtenir la
moindre cellule d'aucun être vivant.
Bref, des atomes inconscients ne peuvent pas constituer la
cellule en se réunissant. Ils ne peuvent pas prendre une nouvelle
décision et diviser cette cellule en deux, puis prendre d'autres
décisions et créer les professeurs qui ont inventé en premier le
microscope électronique puis examiné leurs propres structures
cellulaires à l'aide de ce microscope. La matière n'est pas dotée de
conscience; c'est un amas sans vie, dont celle-ci lui est
insufflée par la création supérieure de Dieu.
La théorie de l'évolution, qui prétend le contraire, est une illusion
totalement en contradiction avec la raison. Réfléchir un peu soit-il à ce
que prétendent les évolutionnistes nous prouve cette réalité, à l'instar
de l'exemple ci-dessus.
La technologie dans l'œil et l'oreille
Une autre question à laquelle les évolutionnistes n'arrivent pas à
trouver de réponse est l'excellente qualité de perception dont sont
dotés l'œil et l'oreille.
Avant de passer au sujet de l'œil, permettez-nous d'expliquer
brièvement "comment on voit". Les rayons de lumière en provenance
d'un objet tombent dans le sens opposé sur la rétine de l'œil. A cet
endroit, ces rayons de lumière sont transformés en signaux électriques
par les cellules et atteignent un endroit minuscule à l'arrière du
cerveau, appelé centre de la vue. Ces signaux électriques sont perçus
dans ce centre cérébral en tant qu'image après une série de
processus. Maintenant que nous avons un aperçu technique, il faut
commencer un processus de réflexion.
Le cerveau est isolé de la lumière, ce qui veut dire que la partie
interne du cerveau est dans l'obscurité totale, et que la lumière
n'atteint pas la partie où se situe le cerveau. L'endroit appelé centre de
la vue est un endroit totalement obscur que la lumière n'atteint jamais.
C'est peut-être l'endroit le plus obscur que vous ayez jamais connu.
Toutefois, vous pouvez observer un monde lumineux dans cette nuit
noire.
L'image constituée dans l'œil est tellement exacte et nette que
même la technologie du 20ème siècle n'a pas pu obtenir une telle
qualité. Par exemple, regardez le livre que vous lisez, vos mains qui le
tiennent, puis levez la tête et regardez autour de vous. Avez-vous déjà
vu ailleurs une image aussi nette et précise comme celle-ci? Même
l'écran de télévision le plus développé fabriqué par le plus grand
producteur de télévision au monde ne peut pas fournir une image si
claire. C'est une image tridimensionnelle, en couleur et extrêmement
nette. Pendant plus de 100 ans, des milliers d'ingénieurs ont essayé
d'atteindre cette netteté de l'image. Des usines, des locaux énormes,
plusieurs études conduites ainsi qu'un grand nombre de plans et de
conceptions ont été effectués dans ce but. Encore une fois, regardez
l'écran de télévision et le livre que vous tenez dans les mains. Vous
constaterez une grande différence en qualité d'image. De plus, l'écran
de télévision vous donne une image bidimensionnelle alors que grâce
à vos yeux vous avez une perspective tridimensionnelle profonde.
Lorsque vous regardez attentivement, vous observerez qu'il y a du flou
dans la télévision. Y a-t-il du flou dans vos yeux? Certainement pas.
Pendant plusieurs années, des dizaines de milliers d'ingénieurs ont
essayé d'obtenir une image tridimensionnelle pour égaler la qualité de
la perception visuelle. Certes, ils sont arrivés à créer un système de
télévision tridimensionnel mais il est impossible de le regarder sans
lunettes. En outre, ce n'est qu'un système tridimensionnel artificiel. Le
fond est plus flou, alors que le premier plan apparaît comme un décor
en papier. Il n'a pas été possible non plus d'obtenir une vue aussi claire
et nette que celle de l'œil. L'appareil photo comme la télévision font
perdre de la qualité à l'image.
Les évolutionnistes prétendent que le mécanisme responsable de
cette netteté et clarté de l'image est le fruit du hasard. Maintenant, si
quelqu'un vous dit que le poste de télévision dans votre chambre est
apparu par hasard, que ses atomes se sont réunis pour former cet outil
qui donne des images, que penseriez-vous? Comment les atomes
peuvent-ils effectuer ce que des milliers de personnes n'arrivent à
faire?
Pendant presque un siècle, des dizaines de milliers d'ingénieurs n'ont
cessé de mener des recherches dans les laboratoires high-tech et les
grands complexes industriels à l'aide des instruments technologiques
les plus sophistiqués, mais ils n'ont pas pu faire plus que ça.
Si un instrument qui produit une image plus primitive que celle de
l'œil ne pouvait pas être obtenu par hasard, alors il est évident que
l'œil et l'image obtenue par celui-ci ne peuvent pas être le fruit du
hasard. L'œil nécessite un plan et une conception beaucoup plus
détaillés que celle de la télévision. Le plan et la conception d'une
image pareille appartiennent à Dieu, qui prévaut sur tout.
La même situation s'applique à l'oreille. L'oreille externe capte les
sons disponibles par le pavillon et les dirige vers l'oreille moyenne.
Celle-ci transmet les vibrations sonores en les intensifiant. L'oreille
interne envoie ces vibrations au cerveau en les transformant en
signaux électriques. A l'instar de l'œil, l'action d'entendre est finalisée
dans le centre de l'ouie situé dans le cerveau.
La situation de l'œil s'applique également à l'oreille, en l'occurrence
que le cerveau est isolé du son comme il l'est de la lumière: aucun son
ne passe. Ainsi, aussi bruyant que le monde extérieur puisse être,
l'intérieur du cerveau est complètement silencieux. Toutefois, les sons
les plus aigus sont perçus par le cerveau. Dans votre cerveau, qui est
isolé du son, vous écoutez les symphonies d'un orchestre et entendez
tous les bruits émanant d'un endroit bondé. Or, si le niveau sonore au
sein de votre cerveau était mesuré à ce moment-là grâce à un
instrument précis, vous constateriez que c'est le silence total qui y
prévaut.
Permettez-nous de comparer la haute qualité et la technologie
supérieure présente dans l'oreille et dans le cerveau avec celle
produite par l'homme. A l'instar du cas de l'imagerie, des décennies
d'efforts ont été consacrées à tenter de générer et de reproduire un
son fidèle à l'original. Le résultat en a été les lecteurs enregistreurs, les
systèmes hi-fi et les systèmes de détection de son. En dépit de toute
cette technologie et les milliers d'ingénieurs et d'experts qui ont
participé à cette aventure, aucun son n'a été obtenu à ce jour qui soit
égal à la clarté et à la netteté de celui capté par l'oreille. Pensez au
meilleur système hi-fi fabriqué par les meilleures sociétés dans
l'industrie musicale. Même dans ces instruments, le son une fois
enregistré perd de sa qualité. Lorsque vous allumez votre chaîne hi-fi,
vous entendez toujours un chuintement avant que la musique ne
commence. Les sons de la technologie du corps humain sont
parfaitement clairs et nets. Une oreille humaine ne perçoit jamais un
son accompagné par un chuintement ou les bruits ambiants comme
c'est le cas des systèmes hi-fi. L'oreille humaine perçoit le son
exactement comme il est, c'est-à-dire net et clair. Cela a toujours été
le cas depuis la création de l'homme.
Brièvement, la technologie de notre corps dépasse de loin la
technologie produite par l'homme grâce à l'accumulation du savoir, de
l'expérience et à la chance. Alors, comment pouvons-nous prétendre
que les technologies qui existent dans le corps humain, qui sont bien
supérieures à celles-ci, auraient pu exister à travers une chaîne de
coïncidence appelée évolution?
Il est évident que l'œil, l'oreille et en effet toutes les autres parties
du corps humain sont les produits d'une création supérieure puissante.
Ce sont des indications extrêmement claires de l'existence de la
création divine inégalée et unique. Une preuve de l'éternel savoir et de
la puissance de Dieu.
La raison pour laquelle nous évoquons le sujet de la vue et de l'ouie ici
c'est pour démontrer l'incapacité des évolutionnistes à comprendre la
preuve flagrante de la création divine. Si un jour vous demandez à un
évolutionniste de vous expliquer comment cette conception et ces
technologies surprenantes ont pu exister par hasard, vous verrez qu'il
n'arrivera pas à vous donner une explication raisonnable et logique.
Darwin lui-même, dans sa lettre à Asa Gray du 3 avril 1860, écrit que
"penser à l'œil lui avait donné froid au corps" et il reconnaît le
désespoir des évolutionnistes face à cette excellente conception qui est
celle des organismes vivants.149

CHAPITRE 13

Les revendications
évolutionnistes face aux faits

Dans les chapitres précédents, nous avons examiné pourquoi la théorie


de l'évolution n'était pas valable, face aux preuves tangibles trouvées
dans les fossiles ainsi qu'au niveau de la biologie moléculaire. Dans le
présent chapitre, nous nous pencherons sur un certain nombre de
phénomènes et concepts biologiques présentés par les évolutionnistes
comme des preuves théoriques. Ces questions sont particulièrement
importantes, car elles démontrent que la théorie de l'évolution ne se
base sur aucun résultat scientifique et révèlent le degré de distorsion
et de tromperie auxquelles les évolutionnistes ont recours.
Variations et espèces
La variation est un terme utilisé en génétique. Celui-ci renvoie à un
événement génétique qui fait que les individus ou les groupes d'une
certaine espèce ont des caractéristiques différentes les uns des autres.
Par exemple, toutes les personnes sur terre ont en principe les mêmes
informations génétiques. Or, certains ont les yeux bridés, d'autres les
cheveux roux, alors que des individus ont des nez longs, certains sont
de petites tailles, tout dépend du degré de variation potentielle de
cette information génétique.
Les évolutionnistes supposent que les variations au sein d'une
espèce sont une preuve qui corrobore la théorie. Ceci dit, la variation
ne constitue pas une preuve de l'évolution car les variations ne
sont que le résultat de combinaisons de l'information
génétique déjà présente et n'ajoutent aucune autre
caractéristique à l'information génétique.
La variation s'opère toujours dans les limites de l'information
génétique. En génétique, cette limite est appelée "le pool génétique".
L'ensemble des caractéristiques présentes dans le pool génétique
d'une espèce peut se manifester de manières diverses selon la
variation. Par exemple, à cause de la variation, il se peut que dans
l'espèce reptilienne des variétés munies de queues plus longues ou
des pattes plus courtes apparaissent. Car, les informations des pattes
longues et des pattes courtes existent dans le pool génétique des
reptiles. Toutefois, les variations ne transforment pas les reptiles en
oiseaux en leur ajoutant des ailes ou des plumes ou en introduisant
des modifications dans leurs métabolismes. Un tel changement
nécessite une augmentation de l'information génétique des vivants,
chose entièrement impossible dans les variations.
Darwin n'était pas au courant de ce fait lorsqu'il a formulé sa théorie.
Il pensait qu'il n'y avait aucune limite aux variations. Dans un article
qu'il a rédigé en 1844, il déclarait: "Qu'il n'y ait pas dans la nature de
limite à la variation est une idée sur laquelle s'accorde la majorité des
auteurs, même si je suis incapable de découvrir le moindre fait qui
justifie cette croyance."150 Dans L'origine des espèces, il cite divers
exemples de variations comme la preuve la plus importante de sa
théorie.
Par exemple, selon Darwin, les éleveurs d'animaux qui ont accouplé
diverses variétés de bétail afin d'avoir de nouvelles variétés pour
produire davantage de lait, allaient en fin de compte transformer ces
animaux en espèces différentes. La notion darwinienne de "variation
illimitée" est très bien reflétée dans cette phrase tirée du livre
L'origine des espèces:
Je ne vois pas la moindre difficulté, par le biais d'une sélection
naturelle, à rendre de plus en plus aquatiques les habitudes d'une
race d'ours, avec des bouches de plus en plus grandes jusqu'à
obtenir une créature aussi gigantesque qu'une baleine.151
Si Darwin est parti si loin pour chercher un exemple c'est bien à
cause de la compréhension primitive de la science qui prévalait à son
époque. Depuis ce temps, et au cours du 20ème siècle la science a
énoncé le principe de "stabilité génétique" (homéostasie génétique)
basé sur les résultats des expériences conduites sur les vivants. Selon
ce principe, toutes les tentatives d'accouplement effectuées dans le
but de produire de nouvelles variations étaient vaines et il existe des
barrières parmi les diverses espèces vivantes. Cela signifiait qu'il
était absolument impossible pour les éleveurs d'animaux de convertir
le bétail en différentes espèces en accouplant diverses variations
comme Darwin l'avait supposé.
Norman Macbeth, qui s'opposait à Darwin dans son livre Darwin
Retried, écrit:
Le cœur du problème est de savoir si vraiment les vivants étaient en
mesure de varier à l'infini... Les espèces semblent stables. Nous
avons tous entendu parler de ces éleveurs déçus qui avaient
effectué plusieurs tentatives pour qu'en fin de compte les animaux
et les plantes reviennent à l'état initial. En dépit d'efforts acharnés
pendant deux ou trois siècles, il n'a jamais été possible de produire
une rose bleue ou une tulipe noire.152
Luther Burbank, considéré comme le plus grand éleveur de tous les
temps, a exprimé cette idée lorsqu'il déclara: "Il existe des limites au
développement possible et celles-ci suivent une loi."153 Evoquant
cette même question, le scientifique danois W. L. Johannsen a fait le
commentaire suivant:
Les variations sur lesquelles insistent Darwin et Wallace ne peuvent
pas être ramenées sélectivement au-delà d'un certain point, que
cette variabilité ne comporte pas le secret du 'départ infini'.154
La résistance antibiotique et l'immunité DDT ne sont pas des
preuves de la théorie de l'évolution
L'un des concepts biologiques que les évolutionnistes tentent de
présenter comme preuve de leur théorie est la résistance des bactéries
aux antibiotiques. Presque toutes les sources évolutionnistes
présentent la résistance antibiotique comme "un exemple du
développement des vivants par mutations avantageuses". La même
chose est prétendue pour le cas des insectes qui développent une
immunité aux insecticides tels que le DDT.
Cependant, les évolutionnistes se trompent également à ce sujet.
Les antibiotiques sont des "molécules tueuses" qui sont produites
par des micro-organismes pour combattre d'autres micro-organismes.
Le premier antibiotique était la pénicilline, découverte par Alexander
Fleming en 1928. Fleming s'était rendu compte que la moisissure
produisait une molécule capable de tuer la bactérie staphylocoque.
Cette découverte a été un événement majeur dans le monde médical.
Les antibiotiques issus des micro-organismes étaient utilisés contre les
bactéries et les résultats étaient très positifs.
Peu de temps après, une nouvelle découverte était réalisée. Les
bactéries développent des immunités contre les antibiotiques avec le
temps. Le mécanisme fonctionne de la manière suivante: une grande
partie des bactéries qui sont exposées aux antibiotiques meurt, alors
que les autres qui ne sont pas affectées par cet antibiotique, se
reproduisent rapidement et forment très vite toute une population.
Ainsi, toute la population devient immunisée contre les antibiotiques.
Les évolutionnistes tentent de présenter cela comme "l'évolution de
la bactérie par l'adaptation aux conditions".
La vérité toutefois est très différente de cette interprétation
superficielle. Le biophysicien israélien, Lee Spetner, également connu
pour son ouvrage paru en 1997, Not By Chance, a effectué des
recherches poussées sur la question. Spetner affirme que l'immunité
de la bactérie résulte de deux mécanismes différents, sans qu'aucun
d'eux ne constitue pour autant une preuve de la théorie de l'évolution.
Ces mécanismes sont:
1- Le transfert des gènes résistants déjà présents dans les bactéries.
2- Le développement de résistance par les bactéries suite à la perte
de données génétiques à cause de la mutation.
Dans un article paru en 2001, Spetner explique le premier
mécanisme:
Certains micro-organismes possèdent des gènes qui fournissent une
résistance à ces antibiotiques. Celle-ci peut prendre la forme d'une
dégradation de la molécule antibiotique ou son éjection en dehors de
la cellule... Les organismes qui sont dotés de ces gènes peuvent les
transférer aux autres bactéries, rendant celles-ci résistantes
également. Même si les mécanismes de résistance sont spécifiques à
un antibiotique particulier, la majorité des bactéries pathogènes a...
réussi à accumuler plusieurs ensembles de gènes qui lui offrent une
résistance à une variété d'antiobiotiques.155
Spetner enchaîne et affirme que cela "ne prouve pas
l'évolution":
Le développement de la résistance antibiotique de cette manière...
n'est pas du genre qui peut servir de prototype aux mutations
nécessaires pour expliquer l'évolution. Les changements génétiques
qui peuvent illustrer la théorie doivent ajouter des informations non
seulement au génome des bactéries, mais également à l'ordre
biologique. Le transfert horizontal des gènes ne s'opère que sur les
gènes qui existent déjà dans certaines espèces.156
Par conséquent, nous ne pouvons pas parler d'évolution dans ce cas.
Car, il n'y a pas production de nouvelles informations génétiques:
l'information génétique déjà existante est tout simplement transférée
entre les bactéries.
La deuxième sorte d'immunité, celle qui résulte d'une mutation, n'est
pas un exemple de l'évolution non plus. Spetner écrit à ce propos:
Un microorganisme peut parfois développer une résistance à un
antibiotique à travers une substitution aléatoire d'un seul
nucléotide... Streptomycine, qui fut découverte par Selman
Waksman et Albert Schatz et présentée pour la première fois en
1944, est un antibiotique contre lequel la bactérie peut développer
une résistance de cette manière. Cependant, même si la mutation
qu'ils subissent au cours du processus est bénéfique aux micro-
organismes en la présence de la streptomycine, elle ne peut pas
servir de prototype pour le genre de mutations nécessaires à la
théorie néo-darwinienne. Le genre de mutation qui offre la résistance
à la streptomycine est manifeste dans le ribosome et entraîne des
dégâts dans son harmonie moléculaire avec la molécule antibiotique.
Ce changement au niveau de la surface du ribosome du micro-
organisme empêche la molécule streptomycine d'adhérer et remplir
sa fonction antibiotique. Il apparaît que cette dégradation est une
perte de spécificité et par conséquent une perte d'informations.157
Pour résumer, une mutation qui affecte le ribosome de la bactérie
rend celle-ci résistante à la streptomycine. La raison en est la
"décomposition" du ribosome par mutation. Aucune information
génétique n'est ajoutée à la bactérie. Au contraire, la structure du
ribosome est décomposée; la bactérie est "désactivée". (De plus, il a
été prouvé que le ribosome de la bactérie qui a subi la mutation est
moins fonctionnel que celui d'une bactérie normale.) Puisque cet
"handicap" empêche l'antibiotique conçu pour adhérer au ribosome,
"la résistance antibiotique" se développe.
Enfin, il n'existe aucun exemple de mutation qui "développe
l'information génétique".
Une situation similaire s'applique à l'immunité que les insectes
développent à la DDT et aux insecticides similaires. Dans la majorité
des cas, les gènes de l'immunité, qui existent déjà sont utilisés. Le
biologiste évolutionniste, Fransisco Ayala, reconnaît ce fait lorsqu'il
déclare que "les variantes génétiques nécessaires à la résistance à la
majorité des pesticides étaient apparemment présentes dans chaque
population exposée à ces composants fabriqués par l'homme".158
D'autres exemples expliqués par la mutation, à l'instar de la mutation
du ribosome mentionnée précédemment, sont des phénomènes qui
causent "un déficit dans l'information génétique" chez les insectes.
Dans ce cas, on ne peut pas prétendre que les mécanismes de
l'immunité chez les bactéries et les insectes constituent une preuve
justifiant la théorie de l'évolution. Car la théorie de l'évolution est
basée sur l'affirmation que les vivants se développent à travers les
mutations. Toutefois, Spetner explique que ni l'immunité antibiotique
ni un quelconque phénomène biologique ne peuvent servir d'exemple
à la mutation:
Les mutations nécessaires à la macro-évolution n'ont jamais été
observées. Aucune mutation aléatoire, observée au niveau
moléculaire, susceptible de représenter les mutations exigées par la
théorie néo-darwinienne n'a jamais ajouté la moindre information. La
question que je pose alors est la suivante: est-ce que les mutations
qui ont été observées sont du genre que la théorie exige? Il semble
que la réponse est NON!159
L'illusion des organes atrophiés
Pendant longtemps, le concept "d'organes atrophiés" n'a cessé d'être
présenté souvent dans les ouvrages des évolutionnistes sous
l'apparence de "preuve" justifiant l'évolution. Plus tard, lorsqu'on a
prouvé que ce concept était faux, il a été mis à l'écart. Ceci dit,
certains évolutionnistes y croient toujours et de temps à autre
quelqu'un parmi eux tente d'avancer ce concept comme une preuve
importante.
La notion "d'organes atrophiés" a été introduite il y a environ un
siècle. Comme le prétendaient les évolutionnistes, il existait dans le
corps certains organes qui ne fonctionnaient pas. Ces organes étaient
hérités des ancêtres et sont devenus progressivement atrophiés à
force de ne pas être utilisés.
Cette hypothèse dans sa globalité n'est pas scientifique et est
entièrement basée sur un manque de connaissance. Ces
"organes atrophiés" étaient en réalité des organes "dont la
fonction n'avait toujours pas été identifiée". La preuve en est la
longue liste qui diminuait progressivement et que les évolutionnistes
avaient établie de ces organes. S. R. Scadding, lui-même un
évolutionniste, établissait ce fait dans son article "Est-ce que les
organes atrophiés peuvent constituer une preuve pour l'évolution?"
publié dans la revue Evolutionary Theory:
Puisqu'il est impossible d'identifier sans ambiguïté les structures
inutiles et puisque la structure de l'argumentation utilisée n'est pas
valide scientifiquement, j'en conclus que "les organes atrophiés" ne
constituent pas une preuve pour la théorie de l'évolution.160
La liste de ces organes établie par l'anatomiste allemand R.
Wiedersheim en 1895 comportait approximativement 100 organes y
compris l'appendice et le coccyx. Grâce au progrès de la science, on a
découvert que tous les organes inclus dans cette liste avaient
d'importantes fonctions. Par exemple, on a découvert que l'appendice,
qui était supposé être un organe atrophié, était en réalité un organe
lymphoïde qui combattait les infections au sein du corps. Ce fait a été
mis en évidence en 1997:
D'autres organes et tissus du corps – le thymus, le foie, la bile,
l'appendice, la moelle et la petite quantité de tissus lymphatiques
comme les amygdales font partie du système lymphatique
également. Ils aident également le corps à combattre les
infections161
On a également découvert que les amygdales, considérées
également parmi les organes atrophiés, jouaient un rôle important
dans la protection de la gorge contre les infections, en particulier
jusqu'à l'adolescence. De plus, on a découvert que le coccyx soutient
les os autour du pelvis et constitue le point de convergence de certains
petits muscles. Quelques années par la suite, il a été prouvé que le
thymus aide le système immunitaire dans le corps humain en activant
les cellules T, que l'épiphyse est responsable de la sécrétion de
certaines hormones très importantes, que la thyroïde contribue à la
croissance constante des enfants et des nourrissons et que
l'hypophyse contrôle le bon fonctionnement de plusieurs glandes
hormonales. Tous ces organes étaient pendant un certain temps
considérés "atrophiés". Le repli semi-lunaire dans l'œil que Darwin
considérait comme un organe atrophié est responsable en réalité du
nettoyage et de la lubrification de l'œil.
Il y avait une erreur de logique manifeste dans les propos des
évolutionnistes au sujet des organes atrophiés. Comme nous venons
de l'expliquer, les évolutionnistes prétendaient que les organes
atrophiés étaient hérités des ancêtres. Toutefois, certains de ces
organes n'ont pas été trouvés chez les prétendus ancêtres des êtres
humains. Part exemple, l'appendice n'existe pas chez certaines
espèces de singes qui sont considérées comme des ancêtres de
l'homme. Le célèbre biologiste H. Enoch, qui contestait la théorie des
organes atrophiés écrit à ce propos:
Les singes possèdent un appendice, alors que leurs parents
immédiats, les singes inférieurs n'en ont pas. Mais cet organe
réapparaît encore chez certains mammifères comme l'opossum.
Comment les évolutionnistes peuvent-ils expliquer cela?162
Autrement dit, le scénario des organes atrophiés présenté par les
évolutionnistes comporte un certain nombre de failles et il a été
prouvé qu'il est scientifiquement faux. Il n'existe pas dans le corps
d'organes atrophiés hérités d'autres ancêtres puisque les êtres
humains n'ont pas évolué à partir d'autres êtres sous l'effet du hasard
mais ils ont été créés dans leur forme actuelle, complète et parfaite.
Le mythe de l'homologie
Les similitudes structurelles qui existent entre les différentes
espèces sont appelées "homologie" en biologie. Les évolutionnistes
tentent de présenter ces similitudes comme preuves de l'évolution.
Darwin pensait que les créatures avec des organes similaires
(homologues) partageaient une relation évolutive les unes avec les
autres et que ces organes avaient sûrement été hérités d'un ancêtre
commun. Selon son hypothèse, les pigeons et les aigles avaient des
ailes. Donc, les pigeons, les aigles et tous les autres oiseaux munis
d'ailes étaient supposés avoir évolué à partir d'un seul ancêtre
commun.
L'homologie est un argument trompeur avancé sur la base d'une
preuve unique, en l'occurrence la ressemblance physique. Cet
argument n'a jamais été vérifié par la moindre découverte concrète
depuis l'époque de Darwin. Personne n'a jamais découvert dans une
couche terrestre un fossile de cet ancêtre commun imaginaire des
créatures dont les structures sont homologues. En outre, les questions
suivantes nous démontrent clairement que l'homologie ne fournit pas
la moindre preuve que l'évolution a réellement eu lieu.
1- La découverte d'organes homologues chez des créatures
appartenant à des espèces complètement différentes, parmi lesquelles
les évolutionnistes n'ont jamais réussi à établir la moindre relation
évolutive;
2- Les codes génétiques de certaines créatures qui partagent des
organes homologues sont complètement différents les uns des autres.
3- Le développement embryonnaire des organes homologues chez
des créatures différentes est complètement différent.
Ces points méritent qu'on s'y attarde un instant.
Des organes similaires chez des espèces totalement
différentes
Il existe un grand nombre d'organes homologues que partagent des
espèces différentes et parmi lesquelles les évolutionnistes n'arrivent
pas à établir une relation évolutive. Par exemple, les ailes; hormis les
oiseaux, nous trouvons des ailes chez les chauves-souris, qui sont des
mammifères, chez les insectes voire chez certains dinosaures, qui sont
des reptiles éteints depuis longtemps. Les évolutionnistes n'énoncent
pas la moindre relation ou lien de parenté entre ces quatre catégories
animales.
De plus, il est étonnant de constater la ressemblance et la similitude
structurelle observées dans les yeux des diverses créatures. Par
exemple, la pieuvre et l'homme sont deux espèces extrêmement
différentes et il est invraisemblable de parler d'une relation évolutive
entre les deux. Ceci dit, les yeux sont similaires chez les deux espèces
sur le plan de la structure et de la fonction. Les évolutionnistes ne
prétendent pas pour autant que l'homme et la pieuvre descendent du
même ancêtre alors qu'ils ont des yeux similaires. Plusieurs autres
exemples confirment que l'hypothèse proposée par les évolutionnistes,
en l'occurrence que les "organes homologues prouvent que les
espèces vivantes ont évolué à partir d'un même ancêtre", n'a aucune
base scientifique.
A vrai dire, les organes homologues doivent davantage poser un
problème pour les évolutionnistes. Les confessions de Frank Salisbury, le
célèbre évolutionniste, ont révélé à quel point le fait que des espèces
totalement différentes arrivent à avoir des yeux similaires constitue une
impasse au concept de l'homologie.
Même quelque chose aussi complexe que l'œil est apparue à
plusieurs reprises; par exemple chez les calamars, les vertébrés et
les arthropodes. Il est assez problématique de justifier l'apparition de
tels organes une fois, mais rien que de penser que cette
hypothèse est reprise plusieurs fois selon la théorie
synthétique me donne le vertige."
Il existe plusieurs créatures qui, malgré leur apparence similaire, ne
peuvent prouver l'existence de relations évolutives. Deux taxa
mammifères, placentaires et marsupiaux, en sont un exemple. Les
évolutionnistes reconnaissent que ces groupes de mammifères se sont
séparés lors de la période initiale et se sont par la suite développés
indépendamment l'un de l'autre. Toutefois, il existe plusieurs créatures
dont l'apparence est similaire à ces deux taxa, qui sont considérés
totalement distincts. Les biologistes américains, Dean Kenyon et
Percival Davis écrivent:
Selon la théorie de Darwin, le modèle des loups, des chats, des
écureuils, des cochons, des taupes et des rats ont tous évolué à
deux reprises: une fois chez les mammifères placentaires puis de
manière indépendante chez les marsupiaux. Cela nous entraîne à
dire que le processus aléatoire et incontrôlé de mutation et de
sélection naturelle tombe sur des caractéristiques identiques
plusieurs fois chez des organismes très éloignés les uns des
autres.164
De telles similitudes extraordinaires, que les biologistes
évolutionnistes n'arrivent pas à accepter comme des exemples
"d'homologie", démontrent que des organes similaires ne constituent
pas une preuve corroborant la thèse de l'ancêtre commun.
L'impasse embryonnaire et génétique de l'homologie
Pour que l'on puisse prendre au sérieux cette hypothèse
évolutionniste de "l'homologie", des organes similaires (homologues)
chez différentes créatures doivent également être codifiés avec des
codes ADN similaires (homologues). Cependant, ce n'est pas le cas.
Dans la majorité des cas, le code génétique est différent. De plus, les
codes génétiques similaires de l'ADN chez des créatures différentes
sont souvent associés à des organes complètement différents.
Dans son livre Evolution: A Theory in Crisis, Michael Denton, un
professeur australien de biologie, décrit l'impasse génétique de
l'interprétation que font les évolutionnistes de l'homologie:
Les structures homologues sont souvent spécifiées par des
systèmes génétiques non-homologues et le concept
d'homologie peut rarement être retracé en embryologie.165
Un célèbre exemple en est "l'homologie des cinq doigts" qu'on
trouve presque dans tous les ouvrages évolutionnistes. Les tétrapodes,
c'est-à-dire les vertébrés, ont cinq doigts et cinq orteils dans leurs
pattes antérieures et postérieures. Même si des membres ne
ressemblent pas toujours aux doigts et aux orteils tels qu'on les
connaît, il n'en demeure pas moins qu'ils sont considérés
pentadactyles à cause de leur structure osseuse. Les pattes
antérieures et postérieures d'une grenouille, d'un lézard, d'un écureuil
ou d'un singe sont ainsi. Les structures squelettiques des oiseaux et
des chauves-souris sont conçues également de cette manière.
Les évolutionnistes ont prétendu que toutes ces créatures
descendent du même ancêtre et cette idée a été rapportée par tous
les ouvrages élémentaires de la biologie à travers le 20ème siècle
comme étant une preuve irréfutable de l'évolution. Les découvertes
génétiques durant les années 1980 ont réfuté cette hypothèse. En
effet, il a été découvert que les modèles des membres pentadactyles
des diverses créatures sont contrôlés par des gènes très différents. Le
biologiste évolutionniste William Fix décrit l'effondrement de cette
thèse évolutionniste en ces termes:
Les anciens ouvrages qui traitent de l'évolution évoquent souvent
l'idée d'homologie, indiquant ainsi la ressemblance évidente entre
les squelettes des membres des divers animaux. Ainsi, on trouve le
modèle des membres "pentadactyles" dans les mains de l'homme,
l'aile de l'oiseau, la nageoire d'une baleine, ce qui est revendiqué
pour prouver l'origine commune de ces espèces. Alors, si ces
diverses structures étaient transmises par le même ensemble de
gènes, varié de temps à autre par un processus de mutation et
subissant une sélection naturelle, la théorie serait alors logique.
Malheureusement, c'est loin d'être le cas. Il n'a pas été démontré
que les organes homologues sont produits par des ensembles
génétiques différents chez différentes espèces. Le concept
d'homologie en terme de gènes similaires transmis par un ancêtre
commun s'est totalement effondré...166
De plus, afin que l'homologie évolutive puisse être considérée
valable, le développement embryonnaire (les étapes de
développement dans l'œuf ou dans l'utérus maternel) des espèces
dont les organes sont homologues doit se ressembler. En réalité, le
développement embryonnaire de tels organes est totalement différent
chez chaque espèce vivante.
Pour conclure, il y a lieu de préciser que les recherches
embryologiques et génétiques ont prouvé que le concept d'homologie
défini par Darwin comme "preuve de l'évolution des vivants à partir
d'un ancêtre commun" ne peut en aucun cas être considéré comme
une preuve. Aussi, la science a-t-elle, à maintes reprises, prouvé que la
thèse de Darwin était complètement fausse.
Parler d'homologie moléculaire n'est pas valable
L'hypothèse de l'homologie avancée par les évolutionnistes comme
preuve de l'évolution n'est pas valable non seulement sur le plan des
organes mais également sur le plan moléculaire. Les évolutionnistes
prétendent que les codes ADN ou les structures protéines des diverses
espèces sont similaires et que cette similitude prouve que ces espèces
vivantes ont évolué à partir d'ancêtres communs ou les unes à partir
des autres.
En réalité, toutefois, les résultats obtenus à la suite de comparaisons
moléculaires ne corroborent absolument pas la théorie de l'évolution. Il
existe d'énormes différences moléculaires entre des créatures qui en
apparence sont très similaires et apparentées. Par exemple, la
structure du cytochrome-C, l'une des protéines vitales à la respiration,
est très différente chez les espèces vivantes de la même classe. Selon
les recherches effectuées sur cette question, la différence entre deux
espèces différentes de reptiles est plus grande que celle qui existe
entre un oiseau et un poisson ou un poisson et un mammifère. Une
autre étude a démontré que les différences moléculaires entre certains
oiseaux étaient plus grandes que celles entre ces oiseaux et les
mammifères. On a également découvert que la différence moléculaire
entre les bactéries qui semblent être semblables est plus grande que
la différence entre les mammifères et les amphibiens ou les
insectes.167 Des comparaisons similaires avec les mêmes résultats
ont été effectuées sur l'hémoglobine, la myoglobine et les gènes.168
Voici le commentaire du Dr Michael Denton concernant ces
découvertes ainsi que d'autres en rapport avec celles-ci:
Au niveau moléculaire, chaque catégorie est unique, isolée et
non liée par des intermédiaires. Tout comme les fossiles, les
molécules n'ont pas réussi à fournir les intermédiaires manquants si
longtemps recherchés par la biologie évolutionniste... Au niveau
moléculaire, aucun organisme n'est considéré "ancestral",
"primitif" ou "avancé" en comparaison avec d'autres
organismes de la même espèce... Il n'y a presque pas de doute
que si cette preuve moléculaire avait été disponible il y a un siècle...
l'idée de l'évolution organique n'aurait peut-être jamais été
acceptée.169
Dans les années 90, les avancées de la recherche sur le code
génétique des êtres humains ont encore mis la théorie de l'évolution
dans l'embarras. Lors de ces expériences, au lieu de comparer les
séquences de protéines comme cela a été fait auparavant, on a
comparé les séquences de l'ARN ribosomal (ARNr) et, en dernier lieu,
on a essayé d'établir l'"arbre de l'évolution". Cependant, les
évolutionnistes ont été déçus par leurs découvertes. Selon les
biologistes français, Hervé Philippe et Patrick Forterre, "avec un
nombre croissant de séquences disponibles, la plupart des
phylogénies protéiques se contredisent entre elles et
contredisent l'arbre de l'évolution".170
Les comparaisons d'ARNr ont été complétées par des comparaisons
de codes ADN d'êtres vivants, mais les résultats ont contredit l'"arbre
de vie" établi par les évolutionnistes. James Lake, Ravi Jain et Maria
Rivera, trois biologistes moléculaires, ont traité ce sujet dans un article
publié en 1999:
Les scientifiques ont commencé à analyser une variété de gènes de
différents organismes et ont conclu que les relations entre ceux-ci
réfutaient l'arbre de vie obtenu uniquement grâce à l'analyse
d'ARNr.171
Aucune comparaison de protéines, d'ARNr ni comparaison génétique
ne confirme les hypothèses de la théorie de l'évolution. Carl Woese, un
biologiste réputé de l'Université de l'Illinois, déclare ce qui suit:
Aucune phylogénie cohérente n'a été obtenue à partir des
nombreuses phylogénies protéiques indépendantes produites
à ce jour. Les incongruités phylogénétiques peuvent être observées
partout dans l'arbre universel, des racines aux branches principales, au
sein et parmi les divers (groupes) en allant même jusqu'à la formation
des groupements primaires.172
Le fait que les résultats des comparaisons moléculaires ne soient pas
favorables, mais plutôt contraires à la théorie de l'évolution est aussi
admis dans l'article intitulé "Is it Time to Uproot the Tree of Life?"
publié dans le magazine Science en 1999. Dans cet article, Elizabet
Pennisi établit que les analyses génétiques et les comparaisons
menées par les biologistes darwinistes afin d'éclaircir l'"arbre de vie"
ont donné lieu à des résultats complètement opposés et affirme que
"des nouvelles données brouillent le paysage évolutionniste":
Il y a un an, des biologistes qui étudiaient les génomes récemment
séquencés de plus d'une douzaine de micro-organismes ont pensé
que ces données pouvaient contribuer à corroborer les thèses de
l'histoire ancienne de la vie. Cependant leurs découvertes les ont
troublés. Les comparaisons des génomes disponibles non seulement
n'éclaircissaient pas la manière dont s'était effectuée l'évolution des
principaux groupements de la vie, mais brouillaient davantage les
pistes. Actuellement, en disposant de huit séquences microbiennes
additionnelles, la situation est devenue encore plus confuse. Un
grand nombre de biologistes évolutionnistes ont pensé qu'ils
commençaient à apercevoir le tout début des royaumes de l'arbre de
vie... Lorsque les séquences complètes d'ADN ont permis de
comparer d'autres sortes de gènes, les chercheurs se sont attendus
tout simplement à ajouter des détails à cet arbre. Mais "jamais la
vérité ne semblait si éloignée" déclare Claire Fraser, directeur de The
Institute for Genomic Research (TIGR) situé à Rockville dans l'état de
Maryland aux Etats-Unis. Au contraire, les comparaisons ont
apporté de nombreuses versions de l'arbre de vie qui
diffèrent de l'arbre d'ARNr et qui se contredisent entre elles
également...173
A mesure qu'on avance dans la recherche, le concept d'homologie
perd sa place. Les comparaisons de protéines, d'ARNr et de gènes
révèlent que des créatures présumées être des parents proches selon
la théorie de l'évolution sont en fait complètement différentes les unes
des autres. Une étude de 1996 employant 88 séquences de protéines a
mis ensemble les lapins avec les primates au lieu de les classer avec
les rongeurs. En 1998, l'analyse de 13 gènes chez 19 espèces
d'animaux a classé les oursins de mer parmi les cordés; une autre
étude de 1998 basée sur 12 protéines établissait que les vaches
étaient plus proches des baleines que des chevaux. Le biologiste
moléculaire, Jonathan Wells résume la situation ainsi:
Les incohérences des arbres basés sur les différentes molécules et
les étranges arbres obtenus en réalisant certaines analyses
moléculaires, ont conduit la phylogénie moléculaire à une crise.174
Le mythe de la récapitulation embryologique
Depuis longtemps on a cessé de parler de la "théorie de la
récapitulation" dans les ouvrages scientifiques, mais cette théorie est
toujours présentée comme une réalité scientifique par certaines
publications évolutionnistes. Le terme "récapitulation" est un condensé
de l'affirmation l'"ontogénie récapitule la phylogénie" mise en avant
par le biologiste évolutionniste, Ernst Haecker à la fin du 19ème siècle.
La théorie énoncée par Haeckel prône que les embryons vivants
traversent le même processus évolutif que leurs pseudo-ancêtres. Il a
déclaré que pendant le développement dans l'utérus de la mère,
l'embryon humain a d'abord eu les caractéristiques d'un poisson, puis
d'un reptile, et finalement celles d'un humain.
Depuis, cette théorie s'est avérée complètement fausse. Il est
actuellement connu que les "branchies" qui sont supposées apparaître
pendant les premières étapes de l'embryon humain sont en fait les
phases initiales du développement du canal de l'oreille moyenne, des
glandes parathyroïdes et du thymus. La partie de l'embryon similaire à
la "poche du jaune d'œuf" est en fait une poche qui produit le sang
pour le nourrisson. La partie identifiée comme une "queue" par
Haeckel et ses acolytes est l'épine dorsale, qui ressemble à une queue
du fait qu'elle prend forme avant les jambes.
Les faits énoncés sont tous reconnus dans l'univers scientifique et
acceptés même par les scientifiques évolutionnistes. George Gaylord
Simpson, l'un des fondateurs du néo-darwinisme, écrit:
Haeckel a mal énoncé le principe évolutif concerné. L'ontogénie ne
se répète pas dans la phylogénie.175
Dans un article publié dans American Scientist, nous pouvons lire:
Sans doute la loi biogénétique est totalement désuète. Elle a fini par
être éliminée des livres de biologie dans les années cinquante. En
tant que sujet sérieux de recherche scientifique, elle a été dépassée
dans les années vingt...176
Ernst Haeckel lui-même constitue un autre aspect intéressant de la
récapitulation, un charlatan qui a falsifié ses dessins pour soutenir la
théorie qu'il revendiquait. Les inventions de Haeckel ont prétendument
démontré la ressemblance entre les poissons et les embryons
humains. Lorsqu'il a été démasqué, sa seule défense a consisté à
maintenir que d'autres évolutionnistes avaient fait la même chose
auparavant:
Suite à cette confession compromettante de "falsification", je
serais obligé de me considérer comme condamné et annihilé
si je n'avais pas la consolation de voir au rang des prisonniers des
centaines de confrères parmi lesquels figurent les observateurs les
plus fiables et les biologistes les plus réputés. La plupart des
diagrammes des meilleurs ouvrages, traités et périodiques de
biologie pourraient être accusés à ce titre de "falsification", car ils
sont tous inexacts et ont été plus ou moins fabriqués, schématisés et
élaborés.177
Il y a, en fait, des "centaines de confrères parmi lesquels figurent les
observateurs les plus fiables et les biologistes les plus réputés" dont
les études sont pleines de préjudices, de distorsions et même
d'inventions. Cela est dû au fait qu'ils se sont tous conditionnés pour
faire prédominer la théorie de l'évolution, même si aucune preuve
scientifique ne corrobore cette théorie.
CHAPITRE 14
L'évolution: une théorie dérivée du matérialisme

Les données que nous avons présentées tout au long de ce livre


démontrent que la théorie de l'évolution ne repose sur aucune base
scientifique. Bien au contraire, elle est en parfaite contradiction avec
les découvertes scientifiques. Autrement dit, même si certains
"scientifiques" défendent cette théorie, il doit certainement y avoir un
autre facteur en jeu.
Celui-ci n'est autre que la philosophie matérialiste.
La philosophie matérialiste est une pensée très ancienne. Sa
caractéristique principale est la croyance absolue en la matière. Selon
cette philosophie, la matière est infinie et toute chose est composée de
la matière et uniquement de celle-ci. Cette approche rend évidement
impossible toute croyance en un Créateur. Aussi, le matérialisme a-t-il
été pendant longtemps hostile à toute croyance religieuse en Dieu.
Il s'agit donc de savoir si le point de vue matérialiste est correct ou
non. Pour vérifier cela, il convient d'effectuer une recherche au niveau
des croyances scientifiques de cette philosophie en utilisant des
méthodes scientifiques. Par exemple, un philosophe du 10ème siècle
pouvait prétendre qu'il existait un arbre divin sur la surface de la Lune
et que tous les vivants auraient grandi sur les branches de cet énorme
arbre, tels des fruits, puis seraient tombés sur terre. D'aucuns peuvent
trouver cette philosophie attirante et finissent par y croire. Or nous
sommes au 20ème siècle et l'homme a marché sur la Lune, il n'est
donc pas possible d'avancer une telle philosophie. L'existence de cet
arbre peut être déterminée par des méthodes scientifiques, c'est-à-
dire par l'observation et l'expérimentation.
Nous pouvons donc effectuer des investigations par des méthodes
scientifiques sur ce que prétend la philosophie matérialiste, en
l'occurrence que la matière a existé éternellement et que celle-ci est
en mesure de s'organiser par elle-même et engendrer la vie sans avoir
besoin d'un Créateur supérieur. Lorsqu'on procède ainsi, nous
remarquons que le matérialisme s'effondre tout de suite puisque
l'existence éternelle de la matière a déjà été réfutée par la théorie
du Big Bang, celle-ci ayant démontré que l'Univers a été créé
du néant. Prétendre que la matière s'est organisée par elle-même
pour donner naissance à la vie est la base de la théorie de l'évolution –
cette théorie même que nous avons étudiée tout au long de ce livre et
qui s'est également effondrée.
Cependant, si on fait partie de ceux qui persistent à croire au
matérialisme au dessus de toute autre chose et n'abandonnent pas le
matérialisme même lorsqu'ils voient que la science réfute l'évolution,
c'est qu'on est "principalement matérialiste avant d'être
scientifique". Ces individus tentent donc de sauver le matérialisme
en défendant l'évolution à n'importe quel prix. C'est la situation
fâcheuse où se trouvent les évolutionnistes aujourd'hui.
Il est édifiant de remarquer que ces personnes reconnaissent ce fait
de temps à autre. Un généticien reconnu qui revendique clairement
son adhésion à la théorie de l'évolution, Richard C. Lewontin de
l'Université de Harvard, reconnaît qu'il est "d'abord un évolutionniste
puis un scientifique":
Ce ne sont pas tellement les méthodes et les institutions de la
science qui nous obligent à accepter une explication matérielle du
monde, mais au contraire nous sommes forcés par notre
adhésion a priori aux causes matérielles de créer un appareil de
recherche et un ensemble de concepts qui fournissent des
explications matérielles, même si cela semble contraire à l'intuition
et laisse perplexe le novice. Et qu'en plus le matérialisme est
absolu et que nous ne pouvons pas laisser le pied divin
franchir la porte.178
Le terme "a priori" employé ici par Lewontin est très révélateur. Ce
terme philosophique renvoie à une présupposition qui n'est basée sur
aucune expérience. Une pensée est "a priori" lorsque vous la
considérez correcte même en l'absence d'information confirmant sa
véracité. Comme l'évolutionniste Lewontin le reconnaît sans ambages,
le matérialisme est un "a priori" et les évolutionnistes tentent
d'adapter la science à celui-ci. Puisque le matérialisme exige une
négation de Dieu, les évolutionnistes adoptent la seule alternative
disponible, en l'occurrence la théorie de l'évolution. Peu leur importe
que la théorie de l'évolution ait été réfutée par des faits scientifiques
puisque les scientifiques considèrent "a priori" qu'elle est correcte.
Ces préjugés entraînent les évolutionnistes à croire que "la matière
inconsciente s'est composée par elle-même", ce qui est contraire non
seulement à la science mais également à la raison. Robert Shapiro,
professeur de chimie à l'Université de New York et expert en ADN,
explique cette croyance des évolutionnistes et le dogme matérialiste
qui en est la base en ces termes:
Un autre principe évolutionniste est ainsi nécessaire pour nous aider
à franchir la faille qui sépare les mélanges de simples matières
chimiques naturelles du premier reproducteur efficace. Ce principe
n'a toujours pas été décrit en détail ni démontré, mais plutôt anticipé
et appelé évolution chimique et auto-organisation de la matière.
L'existence de ce principe est prise pour un acquis dans la
philosophie du matérialisme dialectique, comme l'applique
Alexander Oparin à l'origine de la vie.179
La propagande évolutionniste dont regorgent les principaux organes
de presse occidentaux et les très "respectables" revues scientifiques
est le résultat de cette nécessité idéologique. Puisqu'on considère
l'évolution indispensable, celle-ci a été transformée en un tabou par les
gardiens du temple de la science.
Il existe des scientifiques qui se voient contraints de défendre cette
théorie invraisemblable ou du moins d'éviter de prononcer la moindre
critique à son encontre pour préserver leur réputation. Les
académiciens des pays occidentaux sont obligés de publier des articles
dans certaines revues scientifiques pour atteindre et préserver leur
"chaire". Toutes les revues de biologie sont sous le contrôle des
évolutionnistes et ces derniers ne permettent pas la publication du
moindre article réfutant cette théorie. Ils font également partie de
l'ordre établi qui considère l'évolution comme une nécessité
idéologique qui justifie une défense aveugle des "coïncidences
impossibles" que nous avons passées en revue dans ce livre.
Les aveux des matérialistes
Le biologiste allemand, Hoimar Von Dithfurt, un évolutionniste
célèbre, est un bon exemple de cette compréhension matérialiste
fanatique. Après avoir cité un exemple de la grande complexité de la
vie, Dithfurt évoque la possibilité de l'apparition aléatoire de la vie en
déclarant:
Est-il possible qu'une telle harmonie apparaisse de manière
aléatoire? C'est la question élémentaire de toute l'évolution
biologique. Répondre à cette question par "oui, c'est possible"
reviendrait à tenter de vérifier la foi dans la science moderne de la
nature. Pour être critique, nous pouvons dire que quelqu'un qui
accepte la science moderne de la nature n'a nulle autre alternative
que de dire "oui", parce qu'il tentera d'expliquer le phénomène
naturel par des moyens compréhensibles à partir des lois de la
nature sans avoir recours à l'interférence métaphysique. Toutefois à
ce stade, expliquer tout par le biais des lois de la nature, en
l'occurrence par les coïncidences, est un signe qu'il n'a nulle part où
s'échapper. Car, que peut-il faire d'autre que croire tout simplement
aux coïncidences?180
En effet, comme le souligne Dithfurt, l'approche scientifique
matérialiste s'attache principalement à expliquer la vie en niant
"l'intervention surnaturelle", en l'occurrence la création. Une fois ce
principe adopté, même les hypothèses les plus invraisemblables sont
acceptées. Les ouvrages évolutionnistes regorgent de ce type de
pensées dogmatiques. Le professeur Ali Demirsoy, le célèbre
défenseur de la théorie de l'évolution en Turquie, fait partie de ces
penseurs. Comme nous l'avons expliqué dans les pages précédentes,
selon Demirsoy, la formation aléatoire du cytochrome-C, une protéine
essentielle à la survie, est "aussi improbable que la rédaction
sans erreurs d'un livre sur l'histoire de l'humanité par un singe
grâce à une machine à écrire".181
Nul doute que le fait d'accepter une telle possibilité est en
contradiction totale avec les principes élémentaires de la raison et du
bon sens. Même l'écriture d'une simple lettre correcte sur une page est
la preuve que quelqu'un l'a écrite. Lorsque nous feuilletons un livre
d'histoire, il est d'autant plus évident que celui-ci a été rédigé par un
écrivain. Aucune personne sensée ne peut croire que les lettres d'un si
gros livre aient pu se rassembler "par hasard".
Cependant, il est intéressant de constater que le professeur Ali
Demirsoy, "scientifique évolutionniste" accepte cette proposition
irrationnelle:
En réalité, la probabilité de la formation d'une séquence de
cytochrome-C est égale à zéro. C'est-à-dire que si la vie exige une
certaine séquence, nous pouvons dire que celle-ci peut arriver une
seule fois dans tout l'Univers. Sinon, certaines forces
métaphysiques au-delà de notre entendement doivent avoir
participé à cette formation. Accepter cette dernière hypothèse
ne convient pas à l'objectif de la science. Nous devons donc
chercher du côté de la première hypothèse.182
Dans sa lancée, Demirsoy déclare qu'il accepte l'impossible pour "ne
pas accepter l'existence des forces métaphysiques"; c'est-à-dire
ne pas accepter la création divine. Il est évident que cette approche
n'a aucune relation avec la science. Il n'est pas surprenant non plus
que lorsque Demirsoy évoque les origines des mitochondries dans la
cellule, il accepte sans ambages l'idée de coïncidence même si celle-ci
est "complètement contraire au raisonnement scientifique".
Le fond du problème est de savoir comment les mitochondries ont
acquis ces caractéristiques. Car, acquérir ces traits par hasard même
par un seul individu, exige des probabilités extrêmes qui dépassent
l'entendement... Les enzymes qui fournissent la respiration et qui
fonctionnent comme un catalyseur à chaque étape sous une forme
différente, forment le noyau du mécanisme. Une cellule doit contenir
la séquence complète de ces enzymes, sinon elle serait inutile. Ici,
malgré la contradiction avec le raisonnement biologique, et
afin d'éviter une spéculation ou une explication plus dogmatique,
nous devons accepter malgré nous que toutes les enzymes ont
existé complètement dans la cellule avant que celle-ci ne soit entrée
en contact avec l'oxygène.183
Nous en déduisons que l'évolution ne peut en aucun cas être une
théorie basée sur une recherche scientifique. Au contraire, la forme et
la substance de cette théorie ont été dictées par les exigences de la
philosophie matérialiste. Ensuite, cette théorie est devenue une
croyance ou un dogme en dépit des faits scientifiques concrets. Encore
une fois, nous pouvons voir à travers les ouvrages évolutionnistes que
tous ces efforts visent en effet un "objectif" précis. Cet objectif écarte
toute croyance que les vivants ont été créés par un Créateur.
Les évolutionnistes qualifient cet objectif de "scientifique".
Cependant, ce à quoi ils renvoient n'est pas la science mais plutôt la
philosophie matérialiste. En effet, le matérialisme rejette absolument
l'existence de tout ce qui est "au-delà" de la matière (ou toute force
surnaturelle). La science elle-même n'est pas contrainte d'accepter ce
dogme. Car, la science signifie l'exploration de la nature et
l'établissement de conclusions à partir des découvertes réalisées. Si
celles-ci nous amènent à la conclusion que la nature est créée, la
science doit l'accepter. Il en va du devoir d'un vrai scientifique de ne
pas défendre des scénarios invraisemblables en s'accrochant à des
dogmes matérialistes désuets qui remontent au 19ème siècle.
Les matérialistes, fausse religion et vraie religion
A ce stade, nous avons examiné la manière dont les cercles dévoués à
la philosophie matérialiste troublent la science, trompent les gens par
égard aux fables évolutionnistes auxquelles ils croient aveuglément et
dissimulent la réalité. Ceci dit, nous devons également admettre que
ces cercles matérialistes rendent un grand "service" sans vraiment le
vouloir.
Ils rendent ce "service", par le biais duquel ils cherchent à justifier
leurs propres croyances erronées et athées, en exposant toutes les
absurdités et les inconsistances de la croyance traditionaliste et
fanatique qui se pose au nom de l'Islam. Les méfaits du cercle
matérialiste et athée ont contribué à dévoiler la fausse religion qui n'a
pas la moindre relation avec le Coran ou l'Islam; celle qui dépend de
l'hérésie, des superstitions et des chimères et qui ne se base sur aucun
argument solide. Ainsi sont exposés toutes les inconsistances, les
anomalies et l'illogisme de la fausse religion défendue par ces cercles
dénués de sincérité qui agissent à tort au nom de la religion sans la
moindre preuve valide.
Les matérialistes aident ainsi plusieurs personnes à se rendre
compte de l'obscurantisme de la mentalité traditionnelle et fanatique
et les encouragent à chercher l'essence et la véritable source de la
religion en se basant et en adhérant au Coran. Sans vraiment le
vouloir, ils obéissent aux commandements divins et servent la religion
de Dieu. En outre, ils dévoilent toute la simplicité de la mentalité qui
présente une fausse religion inventée de toutes pièces au nom de Dieu
et présentée comme religion musulmane et contribuent à affaiblir
l'emprise de ce système fanatique qui menace la société entière.
Ainsi, bon gré mal gré et en accord avec leur destin, ils sont devenus
l'instrument qui révèle la véritable religion de Dieu. La loi divine est
mentionnée dans le Coran ainsi:
Et si Allah ne neutralisait pas une partie des hommes par une
autre, la terre serait certainement corrompue. Mais Allah est
détenteur de la faveur pour les mondes. (Sourate al-
Baqarah, 251)
A ce stade, nous pensons qu'il est nécessaire de laisser une porte
ouverte pour ceux qui défendent la pensée matérialiste et
évolutionniste. Ces individus sont peut-être partis d'un bon sentiment
mais ont fini par s'écarter de la véritable religion sous l'influence des
chimères façonnées au nom de l'Islam, des mensonges fabriqués au
nom du prophète et les histoires hérétiques auxquelles ils ont été
exposés depuis leur jeune âge, ce qui les a privés ainsi de découvrir la
vérité par eux-mêmes. Ils ont peut-être appris les principes religieux à
partir de livres écrits par les détracteurs de la religion qui tentent
d'associer l'Islam à des mensonges et à des idées fausses qui
n'existent nulle part dans le Coran. L'essence et l'origine de l'Islam
sont totalement différentes. En outre, elles sont entièrement
incompatibles avec ce qu'on leur a appris. Pour cette raison, nous leur
suggérons de se procurer une copie du Coran et la lire le plus tôt
possible avec un cœur ouvert et de manière objective et
consciencieuse. Il faut qu'ils apprennent la religion originale à partir de
ses véritables sources. S'ils ont besoin d'aide, ils peuvent recourir aux
livres rédigés par l'auteur de cet ouvrage, Harun Yahya, sur les
concepts élémentaires du Coran.

CHAPITRE 15

Les médias: un terrain fertile pour l'évolution

La théorie de l'évolution, à la lumière des preuves précédemment


examinées, ne repose sur aucune base scientifique. Pourtant, la
majorité des gens, et ce dans le monde entier, ignore ce fait et tend à
croire que l'évolution est un processus scientifique. Cette erreur trouve
sa principale raison dans l'endoctrinement systématique et la
propagande que mènent les médias au sujet de l'évolution. Aussi,
devons-nous mentionner les caractéristiques particulières de cet
endoctrinement et cette propagande.
Lorsque nous consultons les médias occidentaux de près, nous
trouvons fréquemment des documents traitant de la théorie de
l'évolution. Les principales organisations médiatiques ainsi que des
magazines réputés et "respectables" mettent périodiquement ce sujet
à la une. Quand on étudie leur approche, on a l'impression que cette
théorie est un indiscutable fait établi.
Les gens ordinaires qui lisent ce genre de presse commencent à
penser tout à fait naturellement que la théorie de l'évolution est un fait
aussi certain que n'importe quelle loi mathématique. Les informations
qui paraissent dans les importants médias sont récupérées par les
médias locaux, ceux-ci impriment en gros caractères des titres du
genre "Selon le magazine Time, un nouveau fossile a été découvert,
complétant le puzzle de la chaîne des fossiles"; ou encore le magazine
Nature indique que "les scientifiques viennent de mettre la lumière sur
les dernières questions de la théorie de l'évolution". La trouvaille du
"dernier maillon manquant à la chaîne de l'évolution" ne veut
absolument rien dire car aucun fait n'a été prouvé au sujet de cette
évolution. Tout ce qui a été montré comme une preuve est faux tel que
nous l'avons démontré dans les chapitres précédents. Par ailleurs, les
encyclopédies et les ouvrages de biologie, tout comme les médias,
sont considérés comme la bible des sources scientifiques.
En bref, les médias et les cercles académiques, qui sont à disposition
des centres de pouvoir antireligieux, maintiennent leur vision
entièrement évolutionniste et l'imposent à la société. Cette imposition
est tellement efficace qu'avec le temps l'évolution est devenue une
idée que l'on ne doit jamais rejeter. Le fait de nier l'évolution est
considéré comme contradictoire à la science et une ignorance des
réalités fondamentales. C'est pourquoi, et malgré les multiples
déficiences qui ont été révélées jusqu'à présent (et surtout depuis les
années 1950) et le fait que ces révélations aient été confessées par
des scientifiques évolutionnistes, il est impossible aujourd'hui de
trouver des critiques envers la théorie de l'évolution dans les cercles
scientifiques ou médiatiques.
Reconnus partout comme les plus "respectables" publications sur la
biologie et la nature en Occident, des magazines tels Scientific
American, Focus et National Geographic adoptent la théorie de
l'évolution comme une idéologie officielle et essaient de présenter
cette théorie comme un fait établi.
Des mensonges bien emballés
Les évolutionnistes profitent de l'avantage que leur offre le
programme du "lavage de cerveau" des médias. Beaucoup de
personnes croient à l'évolution sans conteste et ne pensent même pas
à demander "comment" ni "pourquoi". Ce qui veut dire que les
évolutionnistes peuvent assembler leurs mensonges afin qu'ils soient
facilement convaincants.
Par exemple, même la "transition de l'eau à la terre", qui est l'un des
plus grands mystères de l'évolution, est "expliquée" dans la plupart
des ouvrages "scientifiques" évolutionnistes avec une simplicité
effarante. D'après l'évolution, la vie a commencé dans l'eau et les
premiers animaux développés étaient les poissons. Cette théorie
avance qu'un beau jour, les poissons ont commencé à s'éjecter vers la
terre pour une raison ou une autre (la plupart du temps, la sécheresse
est retenue comme cause), et qu'il est avéré que les poissons, qui
avaient choisi de vivre sur terre, avaient des pattes en guise de
nageoires et des poumons à la place des branchies.
La plupart des ouvrages évolutionnistes n'évoquent pas le
"comment" de ce phénomène. Même dans les sources les plus
"scientifiques", l'absurdité de cette assertion est cachée derrière des
phrases telle "le transfert de l'eau à la terre a eu lieu...".
Comment ce "transfert" s'est-il produit? Nous savons que les
poissons ne peuvent pas vivre hors de l'eau plus de quelques minutes.
Si nous supposons que ladite sécheresse a eu lieu et que les poissons
ont eu à emménager sur terre, que serait-il arrivé à ces poissons? La
réponse est évidente: tous les poissons sortis de l'eau mourraient l'un
après l'autre en quelques minutes. Même si ce processus avait pris une
dizaine de millions d'années, la réponse serait toujours la même: les
poissons mourraient l'un après l'autre. La raison en est qu'un organe
aussi complexe que des poumons entiers ne peut se former
soudainement par "accident", mais plutôt par une "mutation"; par
ailleurs, même la moitié d'un poumon ne servirait à rien.
Toutefois, c'est cela que proposent les évolutionnistes. Le "transfert
de l'eau à la terre" et le "transfert de la terre à l'air" ainsi que d'autres
prétendues et soudaines transitions sont "expliquées" dans ce genre
de termes illogiques. Les évolutionnistes préfèrent ne pas se prononcer
quant à la formation d'organes vraiment complexes comme l'œil et
l'oreille.
Il n'y a rien de plus facile que d'influencer l'homme de la rue avec le
label "scientifique". Vous dessinez un tableau imaginaire représentant
le transfert de l'eau à la terre, vous inventez des termes latins pour
l'animal dans l'eau, un autre pour son "descendant" sur terre et un
autre terme pour la "forme transitionnelle intermédiaire" (qui est un
animal imaginaire), puis vous élaborez un mensonge bien tissé:
"L'Eusthenopteron s'est d'abord transformé en Cœlacanthe
(Rhipitistian Crossopterigian) pour devenir l'Ichthyostega après un long
processus évolutif". Si vous faisiez dire ces mots à un scientifique,
portant des lunettes à verre épais et une blouse blanche, vous
réussiriez à convaincre beaucoup de gens, car les médias dédiés à la
promotion de l'évolution annonceraient la bonne nouvelle au monde
entier avec un grand enthousiasme.

CHAPITRE 16
Conclusion: l'évolution est une imposture
Il existe bien d'autres preuves, outre les lois scientifiques, qui réfutent
l'évolution. Mais dans ce livre, nous n'avons pu en critiquer que
quelques-unes. Elles devraient être suffisantes pour révéler une vérité
primordiale: bien qu'enveloppée dans une étoffe scientifique, la théorie
de l'évolution n'est rien d'autre qu'une fourberie; une supercherie
défendue pour les intérêts d'une philosophie matérialiste, une
tromperie fondée, non sur la science, mais plutôt sur le lavage de
cerveau, la propagande et la fraude.
Nous résumons ce que nous avons abordé jusqu'à présent
ainsi:
La théorie de l'évolution s'est effondrée
La théorie de l'évolution est une théorie qui s'effondre au premier
obstacle. Et ce parce que les évolutionnistes sont incapables
d'expliquer la formation d'une simple protéine. Aucune des lois de la
probabilité ni les lois physiques ou chimiques ne rendent possible la
formation fortuite de la vie.
Est-ce qu'il paraît logique ou raisonnable quand même pas une seule
protéine apparue par hasard ne peut exister, que des millions de
protéines se soient combinées afin de produire la cellule d'une matière
vivante; que des milliards de ces cellules aient réussi à se former et
s'assembler pour créer miraculeusement des êtres vivants, qui ont
donné naissance aux poissons, qui à leur tour ont atterri sur terre, sont
devenus reptiles, oiseaux, et que c'est ainsi que des millions d'espèces
différentes sur terre ont vu le jour?
Même si cela vous paraît illogique, les évolutionnistes croient en
cette fable.
Cependant, ce n'est qu'une croyance ou plutôt une foi car ils ne
possèdent ne serait-ce qu'une once de preuve pour étayer leur
histoire. Ils n'ont jamais trouvé la moindre forme transitoire telle qu'un
mi-reptile/mi-poisson ou un mi-reptile/mi-oiseau. Par ailleurs, ils n'ont
jamais été capables de prouver qu'une protéine ou même une seule
molécule d'aminoacide qui compose la protéine, ait pu se former sous
ce qu'ils appellent les conditions terrestres primaires. Ils n'ont même
pas réussi à le démontrer malgré leurs laboratoires ultra-sophistiqués.
Au contraire, à chaque effort, les évolutionnistes ont démontré qu'il ne
s'est jamais produit de processus évolutif ou qu'il ait pu se produire sur
terre à n'importe quelle époque.
L'avenir non plus ne peut confirmer la théorie de l'évolution
Les évolutionnistes peuvent seulement se consoler en rêvant que la
science, avec le temps, résoudra en quelque sorte tous ces dilemmes.
Toutefois, il est hors de question que la science puisse vérifier ces
présomptions entièrement infondées et illogiques malgré les années
qui pourraient s'écouler. Au contraire, les progrès de la science
dévoilent l'absurdité des présomptions des évolutionnistes.
C'est le cas à ce jour. Depuis que nous possédons plus de détails sur
la structure et les fonctions des cellules vivantes, il apparaît plus
clairement que la cellule n'est pas une simple composition
fortuitement formée, comme l'on s'accordait à le croire d'après la
conception biologique primitive du temps de Darwin.
La situation étant si évidente, en refusant de croire en la création et
en basant les origines de la vie sur des coïncidences improbables, les
défenseurs acharnés de ce genre de présomptions peuvent plus tard
devoir faire face à une grande humiliation. Puisque le vrai visage de la
théorie de l'évolution est en train de voir le jour et que l'opinion
publique commence à connaître la vérité, les défenseurs obstinés et
fanatiques de l'évolution n'oseront bientôt plus montrer leur visage.
Le plus grand obstacle de la théorie de l'évolution:
l'âme
Il existe dans le monde plusieurs espèces qui se ressemblent entre
elles. Par exemple, il se peut que plusieurs êtres vivants ressemblent
au cheval ou au chat, et plusieurs insectes peuvent se ressembler. Ces
similitudes ne surprennent personne.
En revanche, les analogies superficielles entre l'homme et le singe
attirent plus d'attention. Cet intérêt va parfois jusqu'à faire croire aux
gens à la fausse théorie de l'évolution. Ces ressemblances
superficielles entre l'homme et le singe ne signifient rien. Le
coléoptère rhinocéros et le rhinocéros possèdent quelques similitudes
superficielles mais il serait ridicule de chercher à établir sur la base de
cette ressemblance un quelconque lien d'évolution entre ces deux
créatures, l'une étant un insecte et l'autre un mammifère.
Outre les similitudes superficielles, le singe ne peut être considéré
plus proche de l'homme que d'autres animaux. En fait, si le critère de
l'intelligence est pris en considération, l'abeille, qui produit la
miraculeuse structure géométrique, en l'occurrence le nid d'abeilles,
ou encore l'araignée, qui construit une miraculeuse architecture qu'est
la toile, peuvent être considérées plus proches de l'homme. Elles lui
sont même supérieures sur certains points.
Il y a une très grande dissemblance entre l'homme et le singe en
dehors de la simple ressemblance extérieure. Le singe est un animal et
ne diffère aucunement du cheval ou du chien si l'on considère leur
niveau de conscience. Mais, l'homme est un être conscient, volontaire,
qui peut réfléchir, comprendre, décider et juger. Tous ces aspects sont
les fonctions de l'âme que l'homme possède. L'âme est la plus
importante différence, un gouffre immense qui sépare l'homme des
autres créatures. Aucune ressemblance physique ne peut combler ce
gouffre entre l'homme et tout autre être vivant. Dans la nature, la
seule créature vivante qui possède une âme est l'homme.
Dieu crée selon Sa volonté
Est-ce que cela changerait quelque chose si le scénario que
proposent les évolutionnistes avait réellement eu lieu? Nullement, car
chaque étape avancée par la théorie de l'évolution et basée sur la
coïncidence n'aurait pu se produire que par miracle. Même si la vie a
pris place graduellement en respectant une telle succession d'étapes,
chaque phase successive n'aurait pu se faire qu'à travers une décision
réfléchie. Il est invraisemblable que ces phases se soient produites par
hasard, c'est impossible.
Si l'on assume que la molécule de la protéine s'est formée sous les
conditions atmosphériques primordiales, il faut se rappeler que les lois
de la probabilité et celles de la biologie, ainsi que les lois physiques et
chimiques ont démontré qu'une telle chose ne pouvait se produire par
hasard. Mais si l'on doit supposer qu'elle a été produite, alors il n'y a
pas d'autre choix que d'admettre que l'on doit son existence à la
volonté d'un Créateur. Cette logique s'applique à toutes les autres
hypothèses avancées par les évolutionnistes. Il n'existe, par exemple,
aucune preuve paléontologique ni physique, chimique, biologique, ni
aucune justification logique qui prouverait une transition comme celle
du poisson passant de l'eau à la terre et constituant ainsi les animaux
terrestres. Mais la personne qui doit concéder que le poisson a sauté
hors de l'eau vers la terre se transformant en reptile, la personne qui
croit en cette présomption doit également accepter qu'il existe un
Créateur capable de faire sortir du néant ce qu'Il veut par un simple
mot: "Soit". Toute autre explication d'un tel miracle est
consubstantiellement en contradiction avec soi-même et une violation
des principes de la raison.
La réalité est claire et évidente. Toute vie est le produit d'une
parfaite architecture et d'une création supérieure. Cela prouve
concrètement l'existence d'un Créateur, le Détenteur du pouvoir infini,
de la connaissance et de l'intelligence.
Ce Créateur est Dieu, Seigneur des cieux et de la terre, et de tout ce
qui se trouve entre eux.

DEUXIEME PARTIE

LA CONTESTATION

DU MATERIALISME
ATTENTION!

Le chapitre que vous allez lire révèle un secret crucial de votre

vie.

Vous devez le lire attentivement et entièrement car il traite

d'un sujet qui est susceptible de modifier fondamentalement

votre façon de voir le monde extérieur.

Le sujet de ce chapitre n'est pas seulement un point de vue,

une approche différente ou une ancienne pensée

philosophique:

c'est un fait que toute personne, croyante ou non croyante,

doit admettre, un fait qui est aujourd'hui largement prouvé par

la science.
CHAPITRE 17
La veritable essence de la matière

Les gens qui contemplent consciencieusement l'environnement qui


les entoure réalisent que tout dans l'Univers, les vivants et les objets, a
dû être créé. La question qui se pose, alors, est: "Qui est le Créateur de
toutes ces choses?"
Il est évident que "le fait de la création", qui se révèle dans
chaque aspect de l'Univers, ne peut être un aboutissement de l'Univers
lui-même. Par exemple, un insecte n'aurait pas pu se créer lui-même.
Le système solaire n'aurait pas pu se créer ou s'organiser lui-même. Ni
les plantes, ni les êtres humains, ni les bactéries, ni les érythrocytes
(globules rouges), ni les papillons n'auraient pu se créer par eux-
mêmes. La possibilité que tous ces êtres se soient produits "par
hasard" ne peut même pas être imaginable.
Nous arrivons donc à la conclusion suivante: tout ce que nous voyons
a été créé. Mais rien de ce que nous voyons ne peut être "créateur"
par lui-même. Le Créateur est différent et supérieur à tout ce que nous
voyons avec nos yeux, un pouvoir supérieur qui est invisible mais dont
l'existence et les attributs se révèlent dans chaque chose qui existe.
C'est le point sur lequel hésitent ceux qui nient l'existence de Dieu.
Ces gens sont conditionnés pour ne pas croire dans Son existence à
moins qu'ils ne Le voient de leurs propres yeux. Ces gens, qui ignorent
le fait de la création, sont forcés d'ignorer la réalité de la "création" qui
se manifeste à travers l'Univers et prouvent à tort que l'Univers et les
êtres qui y vivent n'ont pas été créés. La théorie de l'évolution est
l'exemple clé de leurs vaines tentatives dans ce sens.
L'erreur fondamentale de ceux qui renient Dieu est partagée par de
nombreuses personnes qui, en fait, ne nient pas réellement l'existence
de Dieu mais qui en ont une perception fausse. Elles ne nient pas la
création mais ont des croyances superstitieuses sur le lieu "où" Dieu se
trouve. La plupart d'entre elles pensent que Dieu est là-haut dans le
"ciel". Elles imaginent tacitement que Dieu est derrière une planète
très lointaine et qu'Il interfère dans les "affaires de ce bas monde" de
temps à autre. Ou peut-être qu'Il n'intervient pas du tout: Il aurait créé
l'Univers et l'aurait ensuite livré à lui-même afin que les gens décident
de leurs destins par eux-mêmes.
Cependant, certains ont entendu qu'il est écrit dans le Coran que
Dieu est "partout" mais ils sont incapables d'assimiler exactement le
sens de cette parole. Ils pensent tacitement que Dieu entoure tout tels
les ondes de radio ou un intangible et invisible gaz.
Toutefois, cette notion ainsi que d'autres croyances, incapables
d'expliquer l'endroit "où" Dieu se trouve (raison pour laquelle de
nombreuses personnes nient Son existence), sont toutes fondées sur
une erreur commune. Ces gens croient en un préjugé non fondé et
portent alors de faux jugements sur Dieu. Quel est donc ce préjugé?
Ce préjugé porte sur la nature et les caractéristiques de la matière.
Nous sommes si conditionnés par les suppositions de l'existence de la
matière que nous ne réfléchissons jamais à l'existence ou la non-
existence de cette matière, ou si ce n'est qu'une simple ombre. La
science moderne casse ce préjugé et révèle une réalité très importante
et imposante. Dans les pages suivantes, nous essaierons d'expliquer
cette grande réalité à laquelle le Coran fait allusion.
Le monde de signaux électriques
Toutes les informations que nous possédons sur le monde dans lequel
nous vivons nous sont transmises par nos cinq sens. Le monde que
nous connaissons consiste en ce que notre œil voit, notre main touche,
notre nez sent, notre langue goûte et notre oreille entend. Nous ne
pensons jamais que le monde "extérieur" puisse être autre que ce que
nos sens nous présentent puisque depuis le jour de notre naissance
nous n'avons compté que sur ces sens.
La recherche moderne dans différents domaines de la science
amène cependant à une compréhension très différente et sème
sérieusement le doute sur nos sens et sur le monde que nous
percevons grâce à eux.
Le point de départ de cette approche est que la notion du monde
"extérieur" telle qu'elle est fixée dans notre cerveau est uniquement
une réponse créée dans notre cerveau par des signaux électriques. La
couleur rouge de la pomme, la dureté du bois, votre mère, votre
famille et tout ce que vous possédez, votre maison, votre travail, et les
lignes de ce livre, ne sont composés que de signaux électriques.
Frederick Vester explique les aboutissements de la science sur ce
sujet:
Les affirmations de certains scientifiques annonçant que "l'homme
est une image, que toute expérience est temporaire et illusoire, et
que cet Univers est une ombre" semble se prouver, dans nos jours,
par des faits scientifiques.184
Voici le commentaire du célèbre philosophe George Berkeley sur ce
sujet:
Nous croyons dans l'existence des objets juste parce que nous les
voyons et les touchons, et parce qu'ils nous sont renvoyés par nos
propres perceptions. Cependant, nos perceptions sont seulement des
idées dans notre esprit. Ainsi, les objets que nous captivons par nos
perceptions ne sont rien d'autre que des idées et ces idées ne sont
essentiellement nulle part sauf dans notre esprit... Puisque tout ceci
n'existe que dans l'esprit, cela signifie que nous sommes attirés par
des illusions lorsque nous pensons que l'Univers et toutes les choses
que nous voyons ont une existence en dehors de notre esprit. Ainsi,
rien de ce qui nous entoure n'a d'existence en dehors de notre
esprit.185
Afin d'apporter une lumière sur ce sujet, nous devons reconsidérer
notre sens de la vue, qui nous fournit le plus d'informations sur le
monde extérieur.
Comment est-ce que nous voyons, entendons et dégustons?
La vision se fait par voie très progressive. Les photons qui voyagent
de l'objet à l'œil passent par la lentille à l'avant de l'œil où ils se
cassent et s'inversent sur la rétine au fond de l'œil. Là, la lumière
réfléchie est transformée en des signaux électriques qui sont transmis
par les neurones à un lieu minuscule appelé le centre de vision, situé
au fond du cerveau. Ce signal électrique est perçu, par ce centre dans
le cerveau, comme une image après une série de procédés. La vision a
lieu réellement dans ce lieu minuscule situé à l'arrière du cerveau qui
est sombre et complètement isolé de la lumière.
Maintenant, nous reconsidérons ce procédé apparemment ordinaire
et insignifiant. Lorsque nous disons que "nous voyons", nous voyons en
fait les effets des impulsions qui atteignent notre œil et qui sont
induites dans notre cerveau après leur transformation en signaux
électriques. C'est-à-dire, quand nous disons que "nous voyons",
nous sommes, en fait, en train d'observer des signaux
électriques dans notre esprit.
Toutes les images que nous percevons sont formées dans notre
centre de vision, qui occupe seulement quelques centimètres cubes du
volume du cerveau. Le livre que vous lisez maintenant ainsi que le
paysage infini que vous voyez quand vous contemplez l'horizon
tiennent dans cet espace minuscule. Un autre point à garder en tête
est que le cerveau, comme nous l'avons précédemment dit, est isolé
de la lumière; son intérieur est absolument obscur. Le cerveau lui-
même n'a aucun contact avec la lumière.
Nous pouvons expliquer cette situation intéressante par un exemple.
Supposons qu'il y ait une bougie brûlant devant nous. Nous pouvons
nous asseoir devant cette bougie et la surveiller longtemps.
Cependant, pendant tout ce temps, notre cerveau ne sera jamais en
contact direct avec la lumière originale de la bougie. Même lorsque
nous regardons la lumière de la bougie, l'intérieur de notre cerveau
reste dans l'obscurité totale. Nous regardons un monde lumineux et
plein de couleurs à l'intérieur d'un cerveau sombre.
R. L. Gregory donne l'explication suivante sur l'aspect miraculeux de
la vue, un fait qui va de soi pour nous tous:
Nous sommes si habitués à la vue, qu'il nous semble inimaginable de
réaliser qu'il y a des problèmes à résoudre. Mais réfléchissons-y.
Nous recevons de minuscules images tordues et inversées dans l'œil
et nous voyons des objets séparés et solides dans notre entourage. A
partir de simulation dans les rétines, nous percevons le monde des
objets, et ceci n'est pas loin du miracle.186
Le même cas s'applique à tous nos autres sens. L'ouïe, le toucher, le
goût et l'odorat sont tous transmis au cerveau comme signaux
électriques et sont perçus dans les centres correspondants dans le
cerveau. L'ouïe se fait de la même façon. L'oreille externe capte les
sons disponibles par l'auricule et les dirige vers l'oreille moyenne;
l'oreille moyenne transmet les vibrations sonores à l'oreille interne en
les intensifiant; l'oreille interne envoie ces vibrations au cerveau en les
transformant en signaux électriques. Tout comme les images, les sons
finissent dans le centre d'ouie du cerveau. Le cerveau est isolé des
sons exactement comme il l'est de la lumière. Ainsi, quel que soit le
bruit à l'extérieur, l'intérieur du cerveau est complètement silencieux.
Néanmoins, même les sons les plus bas sont perçus par celui-ci. La
précision est telle que l'oreille d'une personne saine entend tout sans
aucune interférence ou bruit atmosphérique. Dans votre cerveau, qui
est isolé des sons, vous écoutez les symphonies exécutées par un
orchestre, vous entendez tous les bruits émis par une foule et
percevez, dans une large fréquence, tous les sons variant du
frémissement d'une feuille au rugissement d'un avion à réacteurs.
Cependant, si le niveau sonore dans votre cerveau devait être mesuré
par un dispositif sensible à ce moment précis, on remarquerait qu'un
silence complet y règne.
Notre perception de l'odeur s'effectue de la même manière. Les
molécules volatiles émises par des choses telles que la vanille ou la rose
atteignent les récepteurs dans les poils délicats situ és dans l'épithélium
nasal et s'impliquent dans une interaction. Cette interaction est transmise
au cerveau sous la forme de signaux électriques qui sont perçus comme
odeur. Tout ce que nous sentons, que ce soit bon ou mauvais, n'est autre
que la perception du cerveau des interactions de molécules volatiles
après leur transformation en signaux électriques. Vous percevez dans
votre cerveau l'odeur d'un parfum, d'une nourriture, d'une fleur que vous
aimez, de la mer ou d'autres odeurs que vous aimez ou détestez. Les
molécules elles-mêmes n'atteignent jamais le cerveau. A l'instar de l'ouïe
et de la vision, ce ne sont que les signaux électriques qui atteignent votre
cerveau. Autrement dit, toutes les odeurs que vous aviez attribuées à des
objets extérieurs depuis votre naissance ne sont que des signaux
électriques que vous sentez grâce à vos organes sensoriels.
Parallèlement, il y a quatre types différents de récepteurs chimiques
sur le bout de la langue de l'homme. Ils donnent au goût certaines
particularités du salé, sucré, aigre, et amer. Après une chaîne de
procédés chimiques, les papilles gustatives transforment ces
perceptions en signaux électriques et les transmettent au cerveau. Ces
signaux sont perçus comme des goûts par le cerveau. Le goût que
vous obtenez quand vous mangez une barre de chocolat ou un fruit
que vous aimez correspond à l'interprétation de signaux électriques
par le cerveau. Vous ne pouvez jamais atteindre l'objet à l'extérieur,
vous ne pouvez jamais voir, sentir ni déguster le chocolat en soi. Par
exemple, si les terminaisons nerveuses gustatives qui voyagent
jusqu'à votre cerveau étaient rompues, rien de ce vous mangeriez à ce
moment-là n'atteindrait votre cerveau; vous perdriez complètement le
sens du goût.
A ce stade, nous constatons un autre fait. Nous ne pouvons jamais
être sûrs de la similitude entre ce que nous ressentons quand nous
dégustons une nourriture et ce qu'une autre personne ressent quand
elle déguste cette même nourriture, ou entre ce que nous percevons
quand nous entendons une voix et ce qu'une autre personne perçoit
quand elle entend celle-ci. A ce sujet, Lincoln Barnett dit que personne
ne peut savoir si une autre personne perçoit la couleur rouge ou
entend une note de musique de la même façon que lui-même les
perçoit.187
Notre sens du toucher n'est pas différent des autres sens. Quand
nous touchons un objet, toutes les informations susceptibles de nous
aider à reconnaître les objets et le monde extérieur sont transmises au
cerveau par les nerfs sensoriels qui se trouvent sur la peau. La
sensation du toucher se constitue dans notre cerveau. Contrairement à
la croyance générale, l'endroit où nous percevons le sens du toucher
n'est pas situé sur notre peau ou sur le bout de nos doigts mais plutôt
au centre du toucher situé dans notre cerveau. Nous ressentons
différentes sensations relatives à certains objets tels que la dureté ou
la douceur, la chaleur ou le froid. Ceci résulte de l'évaluation du
cerveau des stimulations électriques émanant de ces objets. Nous
dérivons tous les détails qui nous aident à reconnaître un objet à partir
de ces stimulations. A propos de ce fait important, nous citons les
pensées de deux célèbres philosophes, B. Russell et L. Wittgeinstein:
"Par exemple, nous ne pouvons nous demander ni étudier si le citron
existe véritablement ou pas, ni savoir comment il est apparu. Un
citron consiste simplement en un goût senti par la langue, une odeur
sentie par le nez, une couleur et forme senties par l'œil, et ce sont
seulement ces caractéristiques qui peuvent se prêter à l'étude et
l'évaluation. La science ne peut jamais connaître le monde
physique." 188
Il nous est impossible d'atteindre le monde physique. Tous les objets
qui nous entourent sont un ensemble de perceptions telles que la vue,
l'ouïe, et le toucher. Durant toute notre vie, notre cerveau, en traitant
les données dans le centre de vision et dans d'autres centres
sensoriels, ne confronte pas l'"original" de la matière qui existe
à l'extérieur mais plutôt la copie qui en est faite à l'intérieur de
notre cerveau. C'est sur ce point que nous nous trompons en
présumant que ces copies sont des instances d'une matière réelle que
nous percevons de l'extérieur.
Le "monde extérieur" à l'intérieur de notre cerveau
Par suite des faits physiques décrits jusque là, nous pouvons
conclure ce qui suit: tout ce que nous voyons, touchons, entendons et
percevons comme "matière", "le monde" ou "l'Univers" n'est qu'un
ensemble de signaux électriques qui sont produits dans notre cerveau.
Lorsqu'on mange un fruit, il ne s'agit pas du fruit réel mais de sa
perception dans le cerveau. L'objet que la personne considère être un
"fruit" consiste réellement en une impression électrique dans le
cerveau concernant la forme, le goût, et la texture du fruit. Si les nerfs
optiques reliés au cerveau devaient être coupés soudainement, l'image
du fruit serait complètement interrompue; ou si l'on effectuait une
rupture dans le nerf qui relie les capteurs de l'odorat au cerveau, le
sens de l'odorat serait complètement interrompu. En termes plus
simples, le fruit n'est que l'interprétation de signaux électriques par le
cerveau.
Un autre point à considérer est le sens de la distance. La distance,
c'est-à-dire celle qui existe entre vous et ce livre, est seulement une
sensation de vide formée dans votre cerveau. Les objets qui semblent
être loin à la vue de cette personne existent aussi dans le cerveau. Par
exemple, quelqu'un qui surveille les étoiles dans le ciel suppose
qu'elles sont à des millions d'années lumière. Cependant, ce qu'il "voit"
ce sont réellement les étoiles à l'intérieur de lui-même, dans son
centre de vision. Tandis que vous lisez ces lignes, vous n'êtes pas, en
réalité, à l'intérieur de la pièce où vous supposez être; au contraire, la
pièce est en vous. Le fait que vous voyiez votre corps vous fait penser
que vous êtes dedans. Toutefois, vous devez vous rappeler que
votre corps, aussi, est une image formée à l'intérieur de votre
cerveau.
La même chose s'applique à toutes vos autres perceptions. Par
exemple, quand vous pensez que vous entendez le son de la télévision
dans la pièce voisine, vous réalisez réellement ce son à l'intérieur de
votre cerveau. Vous ne pouvez ni prouver qu'une pièce voisine existe à
côté de la vôtre, ni qu'un son provient de la télévision dans cette pièce.
Les sons que vous pensez provenir de quelques mètres mais aussi la
conversation d'une personne se trouvant juste près de vous, sont
perçus dans un petit espace de quelques centimètres carrés au centre
de l'ouïe dans votre cerveau. A part ce centre de perception, aucun
concept tel que la direction droite, gauche, devant ou arrière n'existe.
C'est-à-dire, le son que vous percevez ne provient pas de la droite ou
de la gauche ou de l'air; il n'existe aucune direction à partir de
laquelle le son puisse provenir.
Les odeurs que vous percevez sont aussi comme le son; aucune
odeur ne peut vous atteindre en provenance d'une longue distance.
Vous supposez que les effets finals formés dans votre centre d'odorat
sont les odeurs des objets venant de l'extérieur. Cependant, tout
comme l'image d'une rose est dans le centre de votre vision, l'odeur
de cette rose est dans votre centre d'odorat; il n'y a ni rose ni odeur
relative à celle-ci à l'extérieur.
Le "monde extérieur" présenté à nous par nos perceptions est
simplement une collection de signaux électriques atteignant notre
cerveau. A travers nos vies, ces signaux sont traités par notre cerveau
et nous vivons sans reconnaître que nous nous trompons en supposant
que ce sont les versions originales de la matière qui existe dans le
"monde extérieur". Nous nous trompons parce que nous ne pouvons
jamais percevoir la matière elle-même à l'aide de nos sens.
De plus, c'est encore notre cerveau qui interprète et attribue des
significations aux signaux que nous supposons être le "monde
extérieur" Par exemple, considérons le sens de l'ouïe. C'est, en fait,
notre cerveau qui transforme les ondes sonores du "monde extérieur"
en symphonie. C'est-à-dire que la musique est également une
perception créée par notre cerveau. De la même façon, quand nous
voyons des couleurs, ce qui arrive jusqu'à nos yeux n'est que de
simples signaux électriques de différentes longueurs d'onde. C'est
encore notre cerveau qui transforme ces signaux en couleurs. Il n'y a
pas de couleur dans le "monde extérieur". Ni la pomme est rouge
ni le ciel est bleu, ni les arbres sont verts. Ils sont comme ils sont parce
que nous les percevons ainsi. Le "monde extérieur" dépend
entièrement du sujet qui le perçoit.
Le défaut le plus léger dans la rétine de l'œil peut causer un
daltonisme. Certaines personnes perçoivent la couleur bleue en vert, le
rouge en bleu, et pour d'autres les couleurs ne sont que des nuances
de gris. A ce stade, il importe peu de savoir si l'objet à l'extérieur est
coloré ou pas.
L'éminent penseur Berkeley traite aussi ce fait:
Au début, l'on croyait que les couleurs, les odeurs, etc. "existaient
réellement", mais ultérieurement on a renoncé à de telles idées, et il
s'est avéré qu'elles existent seulement car elles dépendent de
nos sensations.189
En conclusion, la raison pour laquelle nous voyons des objets colorés
n'est pas qu'ils sont colorés ou qu'ils ont une existence matérielle
indépendante en dehors de nous-mêmes. La vérité est que toutes les
qualités nous attribuons aux objets se trouvent à l'intérieur de
nous-mêmes et pas dans le "monde extérieur".
Alors, que reste-t-il du "monde extérieur"?
L'existence du "monde extérieur" est-elle indispensable?
Jusque là, nous avons souvent parlé d'un "monde extérieur" et d'un
monde de perceptions formé dans notre cerveau; ce dernier est celui
que nous voyons. Cependant, puisque nous ne pouvons réellement
jamais atteindre le "monde extérieur", comment pouvons-nous être
certains qu'un tel monde existe réellement?
A vrai dire, nous ne pouvons pas. Puisque chaque objet est
seulement une collection de perceptions et que ces perceptions
existent seulement dans l'esprit, il est plus exact de dire que le seul
monde qui existe réellement est le monde des perceptions. Le
seul monde que nous connaissions est le monde qui existe dans notre
esprit: celui qui est conçu, enregistré et précis; bref, celui créé dans
notre esprit. C'est le seul monde dont nous puissions être surs.
Nous ne pouvons jamais prouver que les perceptions que nous
observons dans notre cerveau possèdent des corrélats matériels. Ces
perceptions peuvent tout aussi bien provenir d'une source "artificielle".
Il est possible d'observer cela. Les fausses stimulations peuvent
produire dans notre cerveau un "monde matériel" entièrement
imaginaire. Par exemple, prenons un instrument d'enregistrement très
développé capable d'enregistrer toutes sortes de signaux électriques.
D'abord, transmettons toutes les données liées à un décor (incluant
l'image du corps) à cet instrument en les transformant en signaux
électriques. Ensuite, imaginons que votre cerveau peut vivre
séparément de votre corps. Enfin, relions l'instrument
d'enregistrement au cerveau avec des électrodes qui fonctionneront
comme des nerfs et enverront les données préenregistrées au
cerveau. Dans ce cas, vous sentirez que vous vivez vous-même dans
ce décor "artificiellement" créé. Par exemple, vous croirez facilement
que vous conduisez vite sur une autoroute. Il ne vous serait jamais
possible de comprendre que vous ne consistez en rien à part votre
cerveau. C'est parce que tout ce qui est requis pour former un monde
dans votre cerveau n'est pas l'existence d'un monde réel mais plutôt la
disponibilité de stimulations. Il est parfaitement possible que ces
stimulations puissent provenir d'une source artificielle, telle qu'un
magnétophone.
Le célèbre philosophe scientifique Bertrand Russell écrivait dans ce
sens:
Quant au sens du toucher lorsque nous pressons la table avec nos
doigts, c'est une stimulation électrique sur les électrons et les
protons de nos bouts des doigts, qui résulte, selon la physique
moderne, de la proximité des électrons et des protons existant sur la
table. Si la même stimulation dans les bouts de nos doigts
survenait d'une toute autre manière, nous devrions avoir des
sensations, même si la table n'existait pas.190
Il est certes très facile pour nous de nous tromper en estimant que
les perceptions sont réelles sans aucun corrélat matériel. Nous
éprouvons souvent ces sentiments dans nos rêves. Nous
expérimentons, dans nos rêves, des événements; nous voyons des
gens, des objets et des décors qui semblent complètement réels.
Cependant, ils ne sont rien d'autre que de simples perceptions. Il n'y a
aucune différence fondamentale entre le rêve et le "monde réel"; les
deux sont vécus dans le cerveau.
Qui est le percepteur?
Comme nous l'avons précédemment relaté, il n'y a aucun doute sur
le fait que le monde où nous pensons vivre et que nous appelons "le
monde extérieur" est créé dans notre cerveau. Cependant, une
question d'une importance primordiale se pose. Si tous les événements
physiques que nous connaissons sont intrinsèquement des
perceptions, qu'advient-il de notre cerveau? Puisque notre cerveau fait
partie du monde physique tout comme notre bras, jambe ou tout autre
objet, il devrait lui aussi être une perception juste comme tous autres
objets.
Un exemple sur les rêves éclairera le sujet davantage. Pensons que
nous voyons le rêve dans notre esprit conformément à ce que nous
avons dit auparavant. Dans le rêve, nous aurons un corps imaginaire,
un bras imaginaire, un œil imaginaire, et un cerveau imaginaire. Si
pendant notre rêve, l'on nous demandait: "Où est-ce que vous voyez?",
nous répondrions: "Nous voyons dans notre cerveau". Cependant, on
ne peut parler de cerveau à ce sujet, mais plutôt d'une tête imaginaire
et d'un cerveau imaginaire. Celui qui perçoit des images n'est pas le
cerveau imaginaire dans le rêve, mais un "être" qui est de loin
"supérieur" à celui-ci.
Nous savons qu'il n'y a aucune distinction physique entre le décor
d'un rêve et le décor que nous appelons la vie réelle. Alors, lorsque l'on
nous demande la question précédente dans le décor que nous
appelons la vie réelle: "Où est-ce que vous voyez?", il semblerait
insensé de répondre "dans mon cerveau" comme dans l'exemple ci-
dessus. Dans les deux cas, l'entité qui voit et perçoit n'est pas le
cerveau, qui n'est après tout qu'un morceau de viande.
Quand le cerveau est analysé, on observe qu'il n'y a rien dedans sauf
des molécules de protéines et lipides, qui existent également dans
d'autres organismes vivants. Cela signifie que dans le morceau de
viande nous appelons "cerveau", il n'y a rien pour observer les images,
pour constituer la conscience ou créer l'être que nous appelons "moi-
même".
R. L. Gregory fait référence à une erreur que les gens commettent en
relation avec la perception d'images dans le cerveau:
On doit éviter la tentation de dire que les yeux produisent des
images dans le cerveau. Une image dans le cerveau suggère le
nécessité d'une certaine sorte d'œil interne pour voir, mais cela
nécessiterait un autre œil pour voir cette image... et ainsi de suite
dans une régression interminable de yeux et d'images. C'est
absurde.191
C'est ce point même qui met les matérialistes dans l'embarras, car
ces derniers ne tiennent pour vrai que la matière. A qui appartient
"l'œil intérieur" qui voit, qui perçoit ce qu'il voit et réagit?
Karl Pribram aussi s'est penché sur cette question importante dans le
monde de la science et de la philosophie pour savoir qui est le
percepteur:
Depuis les Grecs, les philosophes ont spéculé sur le "fantôme" dans
la machine, le "petit homme à l'intérieur du petit homme" et ainsi de
suite. Où est le "je", l'entité qui emploie le cerveau? Qui est l'acteur
du savoir actuel? Ou, comme Saint François d'Assise l'a formulé, "ce
que nous cherchons est ce que nous appelons voir".192
Maintenant, méditons à ce qui suit: le livre dans votre main, la pièce
où vous êtes, bref, toutes les images devant vous sont perçues à
l'intérieur de votre cerveau. Est-ce que ce sont les atomes qui voient
ces images? Serait-ce ces atomes aveugles, sourds et inconscients?
Pourquoi est-ce que certains atomes ont acquis cette qualité tandis
que d'autres en sont dépourvus? Est-ce que nos actes de penser, de
comprendre, de se souvenir, d'être content, malheureux... consistent
en des réactions électrochimiques entre ces atomes?
Quand nous considérons ces questions, nous voyons qu'il n'y a
aucun sens à chercher de la volonté dans les atomes. Il est clair que
l'être qui voit, entend, et sent est un être supra-matériel. Cet être est
"vivant" et il n'est ni matière ni une image de matière. Cet être associe
les perceptions en utilisant l'image de notre corps.
Cet être est l'"âme".
L'agrégat des perceptions que nous appelons le "monde matériel"
est un rêve considéré par cette âme. Tout comme le corps que nous
possédons, le monde matériel que nous voyons dans nos rêves n'a
aucune réalité. L'Univers que nous occupons et le corps que nous
possédons n'ont aucune réalité matérielle.
Le vrai être est l'âme. La matière consiste simplement en des
perceptions vues par l'âme. Les êtres intelligents qui écrivent et lisent
ces lignes ne sont pas un amas d'atomes et de molécules ni les
réactions chimiques entre eux – mais plutôt – des âmes.
Le vrai être absolu
Tous ces faits nous amènent à affronter une question très
significative. Si ce que nous reconnaissons être le monde matériel est
simplement fait des perceptions de notre âme, alors qu'elle est la
source de ces perceptions?
En répondant à cette question, nous devons prendre en
considération le fait suivant: la matière n'a pas une existence auto-
gouvernante. Puisque la matière est une perception, c'est quelque
chose d'"artificiel". C'est-à-dire, cette perception doit avoir été causée
par un autre pouvoir, ce qui signifie qu'elle a dû avoir été créée. De
plus, cette création devrait être continue. S'il n'y avait pas de création
conséquente et continue, alors ce que nous appelons matière
disparaîtrait et serait perdu. Cela peut être comparé à une télévision
sur laquelle une image est projetée aussi longtemps que le signal
continue à être émis. Alors qui est-ce qui fait que notre âme regarde
les étoiles, la Terre, les plantes, les gens, notre corps et tout ce que
nous voyons d'autre? Il est très évident qu'il existe un Créateur
suprême, qui a créé l'Univers matériel en entier, c'est-à-dire, la somme
des perceptions, et qui continue Sa création continuellement. Puisque
ce Créateur expose une telle création magnifique, Il a sûrement le
pouvoir éternel et la puissance. Ce Créateur se présente à nous. Il a
envoyé un livre sur terre et à travers ce livre s'est décrit Lui-même, et
nous a décrit l'Univers et la raison de notre existence.
Ce créateur est Dieu et le nom de Son livre est le Coran.
Le fait que les cieux et la terre, c'est-à-dire l'Univers, n'est pas
stable, que leur présence est seulement possible par la création de
Dieu et qu'ils disparaîtront quand Il aura terminé cette création, sont
tous expliqués dans ce verset:
Allah retient les cieux et la terre pour qu'ils ne s'affaissent
pas. Et s'ils s'affaissaient, nul autre que Lui ne pourra les
retenir. Il est Indulgent et Pardonneur. (Sourate Fatir, 41)
Comme nous l'avons mentionné au début, certaines personnes n'ont
aucune compréhension authentique de Dieu et ainsi, elles L'imaginent
comme un être présent quelque part dans les cieux et n'intervenant
pas réellement dans les affaires de ce bas monde. La base de cette
logique repose réellement dans la pensée que l'Univers est une
assemblée de matière et que Dieu est en "dehors" de ce monde
matériel, dans un endroit bien loin. Dans certaines fausses religions,
croire en Dieu est limité à cette compréhension.
Cependant, comme nous l'avons considéré jusqu'à présent, la
matière est composée seulement de sensations. Et le seul être réel
absolu est Dieu. Ce qui signifie qu'il n'y a que Dieu seulement qui
existe: toute autre chose excepté Lui n'est qu'un être de
l'ombre. Conséquemment, il est impossible de concevoir Dieu comme
un être séparé en dehors de cette masse entière de matière. Dieu est
sûrement "partout" et inclut tout. Cette réalité est expliquée dans
le Coran comme suit:
Allah! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui
subsiste par Lui-même "al-Qayyum". Ni somnolence, ni
sommeil ne Le saisissent. A Lui appartient tout ce qui est
dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de
Lui sans Sa permission? Il connaît leur passé et leur futur. Et,
de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône
"kursiy" déborde les cieux et la terre, dont la garde ne lui
coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand.
(Sourate al-Baqarah, 255)
Le fait que Dieu ne soit pas lié à l'espace et qu'Il inclut tout, est
énoncé dans un autre verset comme suit:
A Allah seul appartiennent l'Est et l'Ouest. Où que vous vous
tourniez, la face d'Allah est donc là, car Allah a la grâce
immense; Il est Omniscient. (Sourate al-Baqarah, 255)
Puisque les êtres matériels sont chacun une perception, ils ne
peuvent voir Dieu; mais Dieu voit la matière qu'Il a créée dans toutes
ses formes. Dans le Coran, ce fait est énoncé ainsi:
Les regards ne peuvent L'atteindre, cependant qu'Il saisit
tous les regards... (Sourate al-An'am, 103)
Cela veut dire que nous ne pouvons percevoir l'existence de Dieu
avec nos yeux, mais Dieu a entièrement inclus notre intérieur, notre
extérieur, nos regards et pensées. Nous ne pouvons ni murmurer un
mot ni respirer sans qu'Il ne le sache.
Tandis que nous constatons ces perceptions sensorielles au cours de
notre vie, l'être le plus proche de nous n'est pas une de ces sensations,
mais Dieu Lui-même. Le secret du verset suivant dans le Coran est
dissimulé dans cette réalité:
Nous avons effectivement créé l'homme et Nous savons ce
que son âme lui suggère. Nous sommes plus près de lui que
sa veine jugulaire. (Sourate Qaf, 16)
Quand une personne pense que son corps est fabriqué de "matière",
elle ne peut pas comprendre ce fait important. Si elle considère son
cerveau comme "elle-même", alors le lieu qu'elle accepte comme étant
l'extérieur sera entre 20 et 30 cm plus loin. Cependant, quand elle
conçoit qu'il n'y ait rien de tel que la matière, et que tout est
imagination, notions telles que l'extérieur, l'intérieur ou la proximité
perdent toute signification. Dieu l'a incluse et Il est "infiniment
proche" d'elle.
Dieu informe les hommes qu'Il est "infiniment proche" d'eux dans ce
verset:
Et quand Mes serviteurs t'interrogent sur Moi... Alors Je suis
tout proche. (Sourate al-Baqarah, 186)
Un autre verset relate le même fait:
Et lorsque Nous te disons que ton Seigneur cerne tous les
gens... (Sourate al-Isra', 60)
L'homme est dérouté en pensant que l'être qui est le plus proche de
lui est lui-même. Dieu, en vérité, est encore plus proche de nous que
nous-mêmes. Il a interpellé notre attention à ce point dans le verset:
Le souffle de la vie remonte à la gorge (d'un moribond), et
qu'à ce moment là vous regardez, et que Nous sommes plus
proche de lui que vous (qui l'entourez) mais vous ne (le)
voyez point. (Sourate al-Waqi'a, 83-85)
Comme Dieu l'annonce dans le verset, les gens vivent inconscients
de ce fait phénoménal parce qu'ils ne le voient pas de leurs propres
yeux.
En revanche, il est impossible pour l'homme, qui n'est qu'une ombre,
d'avoir un pouvoir et une volonté indépendamment de Dieu. Le verset
"Alors que c'est Allah qui vous a créés, vous et ce que vous
fabriquez!" (Sourate as-Saffat, 96) montre que tout ce que nous
vivons a lieu sous le contrôle e Dieu. Dans le Coran, cette réalité est
énoncée dans le verset "Et lorsque tu lançais (une poignée de
terre), ce n'est pas toi qui lançais: mais c'est Allah qui lançait"
(Sourate al-Anfal, 17); verset par lequel il est souligné qu'aucun acte
n'est indépendant de Dieu. Puisque l'être humain est un être de
l'ombre, il ne peut pas être celui qui exécute l'acte de jeter.
Cependant, Dieu donne cet être de l'ombre la sensation du soi. Dans la
réalité, c'est Dieu qui exécute tous les actes. Ainsi, si une personne
considère les actes qu'elle exécute comme les siens, elle cherche
évidemment à se leurrer elle-même.
Ceci est la réalité. Il se peut qu'une personne ne veuille pas admettre
cela et peut penser qu'elle est elle-même un être indépendant de Dieu;
mais cela ne change rien; Bien sûr son reniement malavisé dépend de
la volonté et des souhaits de Dieu.
Tout ce que vous possédez est intrinsèquement illusoire
Comme on peut le voir clairement, il est un fait logique et
scientifique que le "monde extérieur" n'a aucune réalité matérialiste et
qu'il est une collection d'images perpétuellement présentées à notre
âme par Dieu. Néanmoins, les gens n'incluent pas habituellement, ou
plutôt ne veulent pas inclure, le tout dans le concept du "monde
extérieur".
Si vous pensez à ce problème sincèrement et bravement, vous
arriverez à réaliser que votre maison, votre mobilier, votre voiture
probablement achetée récemment, votre bureau, vos bijoux, votre
compte de banque, votre garde-robe, votre époux (épouse), vos
enfants, vos collègues, et tout autre bien que vous possédez sont en
fait inclus dans cet imaginaire monde externe qui vous est projeté.
Tout ce que vous voyez, entendez ou sentez – en bref – tout ce que
vous percevez autour de vous avec vos cinq sens est une partie de ce
"monde imaginaire"; la voix de votre chanteur favori, la dureté de la
chaise sur laquelle vous vous asseyez, un parfum dont vous aimez la
fragrance, le soleil qui vous réchauffe, une fleur avec de belles
couleurs, un oiseau volant devant votre fenêtre, un hors-bord
bougeant promptement sur l'eau, votre jardin fertile, l'ordinateur que
vous employez à votre travail, ou votre chaîne Hi-Fi dotée de la
technologie la plus avancée au monde...
C'est la réalité, parce que le monde est seulement une collection
d'images créée pour tester l'homme. Les gens sont testés tout au long
de leurs vies limitées par des perceptions dénuées de toute réalité.
Ces perceptions sont intentionnellement présentées comme des
choses attirantes et attrayantes. Ce fait est mentionné dans le Coran:
On a enjolivé aux gens l'amour des choses qu'ils désirent:
femmes, enfants, trésors thésaurisés d'or et d'argent,
chevaux marqués, bétails et champs; tout cela est l'objet de
jouissance pour la vie présente, alors que c'est près d'Allah
qu'il y a bon retour. (Sourate al-Imran, 14)
La plupart des gens rejettent leur religion pour le leurre de la
propriété, la richesse, l'accumulation d'or et d'argent, les dollars, les
bijoux, les comptes en banque, les cartes de crédit, les garde-robes
remplies de vêtements, les belles voitures, bref, toutes les formes de
prospérité qu'ils possèdent ou essaient de posséder, et ils se
concentrent seulement sur ce monde en oubliant la vie au-delà. Ils
sont trompés par la face "foraine et attirante" de la vie dans ce monde,
et ils manquent de préserver leur prière, de donner la charité aux
pauvres, et d'exécuter l'adoration qui les fera prospérer dans l'au-delà
en disant "j'ai des choses à faire", "j'ai des idéaux", "j'ai des
responsabilités", "je n'ai pas assez de temps", "j'ai des choses à finir",
"je les ferai à l'avenir". Ils consomment leurs vies en essayant de
prospérer uniquement dans ce monde. Dans le verset "Ils
connaissent un aspect de la vie présente tandis qu'ils sont
inattentifs à l'au-delà" (Sourate ar-Rum, 7), cette méprise est
décrite.
Le fait que nous décrivons dans ce chapitre, notamment le fait que
tout est une image, est très important pour son implication au point
qu'il rend toutes les luxures et limites dénuées de sens. La vérification
de ce fait rend clair que tout ce que les gens possèdent et s'acharnent
à posséder, leur richesse acquise par la cupidité, leurs enfants dont ils
se vantent, leurs époux (épouses) qu'ils considèrent comme les êtres
les plus proches d'eux, leurs amis, leurs chers corps, leur rang qu'ils
considèrent comme une supériorité, les écoles qu'ils ont fréquentées,
les vacances qu'ils ont eues, tout cela n'est qu'une simple illusion.
C'est pourquoi, tous les efforts investis, le temps écoulé, et la cupidité
ressentie se révèlent vains.
C'est pourquoi, certaines personnes se moquent bêtement d'elles-
mêmes quand elles se vantent de leur richesse et propriétés ou de leurs
"yachts, hélicoptères, usines, holdings, manoirs et terres" comme s'ils
existaient réellement. Ces gens qui prétentieusement flânent en long et
en large dans leurs yachts, paradent avec leurs voitures, parlent en
permanence de leurs richesses, supposent que leur rang les classe plus
haut que tous autres et pensent qu'ils gèrent tout avec succès à cause de
tout cela, ces gens devraient réellement penser dans quel genre d'état ils
se trouveraient une fois qu'ils réaliseront que leur succès n'est rien
qu'une illusion.
En fait, ces scènes sont plusieurs fois vécues dans les rêves
également. Dans leurs rêves, ces gens ont aussi des maisons, des
voitures de course, des bijoux extrêmement précieux, des rouleaux de
dollars et des tonnes d'or et d'argent. Dans leurs rêves, ils évoluent
dans les hautes sphères, ils possèdent des usines avec des milliers
d'ouvriers, le pouvoir de gouverner beaucoup de gens, ils portent des
vêtements qui font que tout le monde les admire... Tout comme le fait
de se vanter de ses possessions dans un rêve pousse une personne à
se sentir ridiculisée, cette personne est certaine d'être au même titre
ridiculisée pour affabuler des images qu'elle voit dans ce monde. Après
tout, ce que cette personne voit dans ses rêves et ce à quoi elle est
liée dans ce monde, sont de simples images dans son esprit.
De même, la façon dont les gens réagissent quant aux événements
dont ils font l'expérience dans le monde, est à même de leur faire
honte quand ils se rendent compte de la réalité. Ceux-là qui luttent
farouchement les uns contre les autres, ceux-là qui délirent
furieusement, qui escroquent, qui se laissent corrompre, qui
commettent la contrefaçon, qui mentent, qui gardent
parcimonieusement leur argent, qui font du tort aux gens, qui battent
et maudissent les autres, les agresseurs enragés, ceux qui sont
passionnés par la bureaucratie, qui envient les autres, qui essaient de
se vanter, qui tentent de se sanctifier eux-mêmes et toutes les autres
personnes seront humiliés quand ils réalisent qu'ils ont commis toutes
ces actions dans un rêve.
Puisque c'est Dieu qui crée toutes ces images, l'Ultime Possesseur de
tout est Dieu seul. Ce fait est souligné dans le Coran:
C'est à Allah qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et
sur la terre. Et Allah embrasse toute chose (de Sa science et
de Sa puissance). (Sourate an-Nisa', 126)
C'est une grande bêtise de rejeter la religion au prix de passions
imaginaires et de perdre ainsi la vie éternelle.
A ce niveau, Il faudrait bien assimiler un point: Il n'est pas dit ici que
le fait auquel vous êtes confrontés prédit que "toutes les possessions,
les richesses, les enfants, les époux (épouses), les amis, le rang que
vous occupez et qui vous rend pingre, disparaîtront tôt ou tard, et donc
ils n'ont aucun sens". Il est plutôt dit que "toutes les choses que vous
semblez posséder en fait n'existent point, mais elles sont simplement
un rêve composé d'images que Dieu vous montre afin de vous tester".
Comme vous le voyez, il y a une grande différence entre les deux
déclarations.
Bien qu'une personne refuse de reconnaître ce fait immédiatement
et préfèrerait se leurrer en supposant que tout ce qu'elle possède
existe véritablement, elle doit finalement mourir et dans l'au-delà tout
deviendra clair quand elle est ressuscitée. Ce jour là "la vue est
perçante" (Sourate Qaf, 22) et elle est apte à tout voir beaucoup plus
clairement. Cependant, si elle a passé sa vie entière à courir après des
objectifs imaginaires, elle souhaitera n'avoir jamais vécu sa vie et dira:
"Hélas, comme j'aurai souhaité que (ma première mort) fut la
définitive. Ma fortune ne m'a servi à rien, mon autorité est
anéantie et m'a quitté!" (Sourate al- Haqqah, 27-29)
Ce qu'un homme sage devrait faire, par contre, c'est d'essayer de
comprendre la grandiose réalité de l'Univers ici dans ce monde,
pendant qu'il en a encore le temps. Autrement, il devra passer toute sa
vie à courir après des rêves et faire face à un châtiment douloureux en
fin de compte. Dans le Coran, le sort final de ces gens qui courent
après des illusions (ou mirages) dans ce monde et oublient leur
Créateur, est énoncé comme suit:
Quant à ceux qui ont mécru, leurs actions sont comme un mirage dans
une plaine désertique que l'assoiffé prend pour de l'eau. Puis quand il y
arrive, il s'aperçoit que ce n'était rien; mais y trouve Allah qui lui règle
son compte en entier, car Allah est prompt à compter. (Sourate an-Nur,
39)
Les déficiences logiques des matérialistes
Depuis le début de ce chapitre, il est clairement énoncé que la
matière n'est pas un être absolu comme le réclament les matérialistes
mais plutôt un ensemble de sens créés par Dieu. Les matérialistes
résistent d'une façon extrêmement dogmatique à cette réalité
évidente qui détruit leur philosophie et produit des antithèses sans
fondement.
Par exemple, l'un des plus grands avocats de la philosophie
matérialiste dans le 20ème siècle, un marxiste ardent, George
Politzer, donnait l'"exemple de l'autobus" comme la "plus grande
preuve" de l'existence de la matière. Selon Politzer, les philosophes qui
pensent que la matière est une perception s'enfuient également
lorsqu'ils voient un autobus et c'est la preuve de l'existence physique
de la matière.193
Lorsque l'on a annoncé à un autre célèbre matérialiste, Johnson, que
la matière est une collection de perceptions, il essaya de "prouver"
l'existence physique de pierres en leur donnant des coups de pied.194
Un exemple similaire est donné par Friedrich Engels, le mentor de
Politzer et le fondateur du matérialisme dialectique avec Marx, qui a
écrit: "Si les gâteaux que nous mangeons étaient des simples
perceptions, ils ne couperaient pas notre faim."195
On trouve des exemples similaires et des expressions impétueuses
tels que "vous comprenez l'existence de la matière quand vous
recevez une gifle en plein visage" dans les livres de célèbres
matérialistes tels que Marx, Engels, Lénine et d'autres.
Le désordre dans la compréhension qui donne libre cours à ces
exemples de matérialistes réside dans leur interprétation de
l'explication de l'expression "la matière est une perception" qu'ils
traduisent comme "la matière est un jeu de lumière". Ils pensent que le
concept de la perception est seulement limité à la vue et que des
perceptions comme le toucher ont des corrélats physiques. Un autobus
qui écrase un homme leur fait dire: "Regarde, il l'a écrasé, donc, ce
n'est pas une perception". Ce qu'ils ne comprennent pas c'est que
toutes perceptions éprouvées pendant l'accident de l'autobus telles
que la dureté de l'impact, la collision, et la douleur sont formées dans
le cerveau.
L'exemple des rêves
Les rêves sont le meilleur exemple pour expliquer cette réalité. Une
personne peut vivre des événements très réalistes dans son rêve. Elle
peut tomber dans l'escalier et se casser la jambe, avoir un grave
accident de voiture, se faire écraser par un autobus ou manger un
gâteau et être rassasiée. Des événements similaires à ceux vécus dans
nos vies quotidiennes se produisent aussi dans des rêves avec le
même pouvoir de persuasion et éveillent les mêmes sentiments en
nous.
Une personne qui rêve qu'elle est écrasée par un autobus, peut se
réveiller dans un hôpital, toujours dans son rêve, et comprendre qu'elle
est handicapée, mais tout ceci ne serait qu'un rêve. Cette personne
peut aussi rêver qu'elle décède dans un accident de voiture, que les
anges de mort récupèrent son âme, et que sa vie dans l'au-delà
commence. (Cet événement est vécu, de la même façon, dans cette
vie, qui est une perception juste comme le rêve.)
Cette personne perçoit très nettement les images, les sons, la
sensation de dureté, la lumière, les couleurs, et toutes les autres
sensations relatives à l'événement qu'elle vit dans son rêve. Les
perceptions qu'elle perçoit dans son rêve sont aussi naturelles que
celles de la vie "réelle". Le gâteau qu'elle mange dans son rêve la
rassasie bien qu'il ne soit qu'une simple perception, parce que la
satiété est aussi une perception. Cependant, dans la réalité, cette
personne se trouve étendue sur son lit à ce moment. Il n'y a ni
escalier, ni circulation, ni d'autobus à considérer. La personne qui fait
un rêve voit des perceptions et éprouve des sensations qui n'existent
pas dans le monde extérieur. Le fait que, dans nos rêves, nous
puissions vivre, voir et sentir des événements sans aucun corrélat
physique dans le "monde extérieur" révèle très clairement que le
"monde extérieur" consiste absolument en de simples perceptions.
Ceux qui croient en la philosophie matérialiste, et particulièrement
les marxistes, sont enragés quand ils entendent parler de cette réalité,
l'essence de la matière. Ils citent des exemples du raisonnement
superficiel de Marx, Engels ou Lénine et font des déclarations
émotionnelles.
Cependant, ces personnes doivent penser qu'elles peuvent faire ces
déclarations dans leurs rêves. Dans leur rêve, elles peuvent aussi lire
Das Kapital, participer à des meetings, se battre avec la police, obtenir
des coups sur la tête, et en plus, sentir la douleur de leurs blessures.
Quand on leur pose des questions dans leurs rêves, elles penseront
que ce qu'elles vivent dans leur rêve consiste aussi en "matière
absolue" tout comme elles supposent que les choses qu'elles voient
quand elles sont réveillées sont "matière absolue". Cependant, que ce
soit dans leur rêve ou dans leurs vies quotidiennes, tout ce qu'elles
voient, vivent, ou sentent consiste seulement en des perceptions.
L'exemple de la connexion des nerfs dans le parallèle
Considérons l'exemple de l'accident de bus de Politzer: dans cet
accident, si les nerfs de la personne écrasée, qui transmettent les
messages des cinq sens au cerveau, étaient reliés à une autre
personne, par exemple au cerveau de Politzer, par une connexion
parallèle, au moment où l'autobus écrase la personne, il écraserait
également Politzer, qui est assis dans son logement à ce moment. En
d'autres termes, toutes les sensations ressenties par cette personne
qui subit l'accident, seraient éprouvées par Politzer, exactement
comme une même chanson diffusée par deux différents haut-parleurs
reliés au même poste radio-cassette. Politzer sentira, verra et sentira
le son du freinage de l'autobus, le contact de l'autobus sur son corps,
les images d'un bras cassé et ensanglanté, les douleurs de la fracture,
les images de son admission dans la salle d'opération, la dureté du
plâtre, et la faiblesse de son bras.
Toute autre personne dont les nerfs seraient reliés dans le parallèle à
ceux de l'homme accidenté vivrait cet accident du début jusqu'à la fin
exactement comme Politzer. Si la victime de cet accident tombait dans
le coma, toutes les autres personnes seraient dans le coma. De plus, si
toutes les perceptions relatives à l'accident du bus étaient enregistrées
dans un dispositif et si toutes ces perceptions étaient transmises à une
personne, l'autobus écraserait cette personne plusieurs fois.
Ainsi, lequel de ces autobus, qui écrasent ces gens, est-il réel? La
philosophie matérialiste n'a aucune véritable réponse à cette question.
La vraie réponse est que toutes ces personnes vivent l'accident du bus
dans tous ses détails dans leurs propres esprits.
Le même principe s'applique à l'exemple des gâteaux et des pierres.
Si les nerfs des organes sensoriels de Engels, qui a ressenti la satiété
et réplétion du gâteau dans son estomac après l'avoir mangé, étaient
reliés dans le parallèle au cerveau d'une seconde personne, cette
personne se sentirait aussi rassasiée quand Engels aurait mangé le
gâteau et se serait rassasié. Si les nerfs de Johnson, qui a ressenti de la
douleur quand son pied a heurté une pierre, étaient reliés dans le
parallèle à une autre personne, cette personne sentirait la même
douleur.
Ainsi, lequel des gâteaux et laquelle des pierres sont-ils réels? La
philosophie matérialiste encore une fois est à court de réponses
conséquentes à cette question. La réponse conséquente et correcte
est celle-ci: Engels ainsi que la deuxième personne ont mangé le
gâteau dans leurs esprits et se sont rassasiés; Johnson ainsi que la
deuxième personne ont pleinement vécu le moment de l'impact contre
la pierre dans leurs esprits.
Et si nous opérions un changement dans l'exemple que nous avons
cité de Politzer: relions les nerfs de l'homme écrasé par l'autobus au
cerveau de Politzer, et les nerfs de Politzer, assis chez lui, au cerveau
de cet homme accidenté. Dans ce cas, Politzer pensera qu'un autobus
l'a percuté bien qu'il soit installé dans sa maison, et l'homme
réellement accidenté ne ressentira jamais l'impact de l'accident et
pensera qu'il est assis dans la maison de Politzer. La même logique
peut être appliquée à l'exemple du gâteau et de la pierre.
Comme on le voit, il n'est pas possible à l'homme de transcender ses
sens ni de s'en libérer. Dans ce sens, l'âme d'un homme peut être
assujettie à toutes sortes de représentations bien qu'elles n'aient aucun
corps physique ni aucune existence matérielle et manquent de poids
matériel. Il n'est pas possible pour une personne de réaliser cela parce
qu'elle suppose que ces images à trois dimensions sont réelles et qu'elle
est absolument certaine de leur existence. Car toutes les personnes
dépendent des perceptions qui sont suscitées pour être ressenties par
leurs organes sensoriels.
Le célèbre philosophe britannique David Hume exprime ses pensées
sur ce fait:
A dire vrai, quand je m'inclus moi-même dans ce que j'appelle "moi-
même", je tombe toujours sur une perception spécifique concernant
le chaud ou le froid, l'amour ou la haine, l'aigre ou le sucré ou une
toute autre notion. Sans l'existence d'une perception, je ne peux
jamais me capter moi-même dans un temps particulier et je ne
peux rien discerner sauf la perception.196
La formation des perceptions dans le cerveau n'est pas une
philosophie mais un fait scientifique
Les matérialistes prétendent que ce que nous avons exprimé ici est
une vue philosophique. Cependant, le fait de croire que le "monde
extérieur", comme nous l'appelons, est une collection de perceptions
n'est pas une question de philosophie mais un simple fait scientifique.
La façon de laquelle l'image et les sentiments se forment dans le
cerveau est enseignée en détail dans toutes écoles médicales. Ces
faits que la science du 20ème siècle a prouvés, et particulièrement à
travers la physique, montrent clairement que la matière n'a pas de
réalité absolue et que chacun, regarde, dans un sens, le "moniteur
dans son cerveau".
Toute personne qui croit en la science, qu'elle soit athée, bouddhiste
ou toute personne qui a une autre vision doit accepter ce fait. Un
matérialiste pourrait nier l'existence d'un Créateur mais ne peut pas
nier cette réalité scientifique.
L'incapacité de Karl Marx, George Politzer et d'autres à comprendre
un fait aussi simple et évident surprend encore bien que le niveau des
possibilités et de la compréhension scientifiques aient été insuffisants,
à leurs époques. De nos jours, la science et la technologie sont très
développées et de récentes découvertes rendent ce fait plus facile à
comprendre. Les matérialistes, en revanche, sont en proie à la crainte
de comprendre ce fait, bien que partialement, ainsi que de réaliser
comment ce fait démolit définitivement leur philosophie.
La grande crainte des matérialistes
Pendant un moment, aucune réaction conséquente ne nous est
parvenue des cercles matérialistes turcs au sujet traité dans ce livre,
c'est-à-dire, le fait que la matière est une simple perception. Cela nous
avait donné l'impression que notre point n'était pas assez clair et qu'il
nécessitait d'être davantage expliqué. Cependant, il a été révélé,
depuis longtemps, que les matérialistes se sentaient assez inquiets de
la popularité de ce sujet et en plus, ils étaient saisis d'une grande
crainte à ce propos.
Pendant quelque temps, les matérialistes ont fortement exprimé leur
crainte et leur panique dans leurs publications, conférences et tables
rondes. Leur discours désespéré et agité implique qu'ils souffrent d'une
grave crise intellectuelle. L'effondrement scientifique de la théorie de
l'évolution, la soi-disant base de leur philosophie, a déjà été reçue
comme un grand choc pour eux. Maintenant, ils réalisent qu'ils
commencent à perdre la matière elle-même qu'ils considèrent comme
fondement plus grand que le darwinisme, et ils en ressentent même un
plus grand choc. Ils déclarent que ce problème est la "plus grande
menace" pour eux et qu'il "démolit leur industrie culturelle"
totalement.
L'un de ceux qui ont exprimé ce sentiment de panique et d'anxiété
ressenti par les cercles matérialistes de la manière la plus franche était
Renan Pekunlu, un académicien ainsi que l'auteur du Bilim ve Utopya
(Science et Utopie), périodique qui a assumé la tâche de défendre le
matérialisme. Dans ses articles dans Bilim ve Utopya ainsi que dans les
tables rondes auxquelles il assistait, Pekunlu a présenté le livre "La
tromperie de l'évolution" comme la première "menace" du
matérialisme. Ce qui a dérangé Pekunlu même plus que les chapitres
qui invalidaient le darwinisme est la partie que vous lisez actuellement.
A ses lecteurs et son audience (constituée d'une poignée seulement),
Pekunlu a délivré le message suivant: "Ne vous laissez pas emporter
par l'endoctrinement de l'idéalisme et gardez votre foi dans le
matérialisme" et a désigné, comme référence, Vladimir I. Lénine, le
leader de la sanglante révolution communiste en Russie. En conseillant
à tout un chacun de lire le livre de Lénine vieux d'un siècle et intitulé
Le matérialisme et le criticisme empirique, Pekunlu n'a fait que répéter
les conseils de Lénine énonçant "ne réfléchissez pas à ce problème ou
vous perdrez la piste du matérialisme et serez emportés par le courant
de la religion". Dans un article qu'il a écrit dans ladite périodique, il
citait le passage suivant de Lénine:
Une fois que vous avez nié la réalité objective, qui nous est livrée en
sensation, vous aurez déjà perdu toute arme contre le fidéisme, car
vous aurez glissé dans l'agnosticisme ou le subjectivisme et c'est
tout ce que le fidéisme nécessite. Si une seule griffe d'un oiseau
est prise au piège, l'oiseau en entier est perdu. Et nos machistes
sont tous pris au piège de l'idéalisme, c'est-à-dire, dans un fidéisme
dilué et subtile, ils se sont piégés à partir du moment où ils ont
considéré la "sensation" comme un spécial "élément" et pas comme
une image du monde externe. Ce n'est la sensation de personne, le
cerveau de personne, l'esprit de personne, la volonté de
personne.197
Ces mots démontrent explicitement que le fait que Lénine a réalisé de
façon alarmante et qu'il voulait exclure et de son esprit et de celui de ses
"camarades", dérange aussi les matérialistes contemporains de la même
manière. Cependant, Pekunlu et d'autres matérialistes éprouvent une
plus grande détresse; parce qu'ils sont conscients que ce fait est
maintenant avancé d'une façon beaucoup plus explicite, certaine et
convaincante qu'il y a 100 ans. Pour la première fois dans l'histoire du
monde, ce sujet est expliqué d'une manière aussi irrésistible.
Néanmoins, l'image générale est qu'un grand nombre de
scientifiques matérialistes prennent encore une position très
superficielle vis à vis du fait que la "matière n'est rien qu'une illusion".
Le sujet expliqué dans ce chapitre est un des sujets les plus
importants et les plus excitants que l'on puisse jamais voir dans sa
vie. Il n'y a aucune chance qu'ils aient déjà affronté un sujet aussi
crucial auparavant. Toutefois, les réactions de ces scientifiques ou le
moyen qu'ils utilisent dans leurs discours et articles suggèrent
combien leur compréhension est légère et superficielle.
Les réactions de certains matérialistes au sujet traité ici montrent,
d'autant plus, que leur adhésion aveugle au matérialisme a causé une
certaine sorte de tort dans leur logique, et c'est pour cette raison qu'ils
sont loin de comprendre ce sujet. Par exemple Alaattin Senel, un
académicien et aussi l'auteur du Bilim ve Utopya, a livré les mêmes
messages que Rennan Pekunlu en disant: "Oubliez l'effondrement du
darwinisme, la vraie menace est ce sujet", et en faisant des
sollicitations telles que "Alors, prouvez ce que vous dites" lorsqu'il a
senti que sa propre philosophie n'a aucune base. Ce qui est plus
intéressant c'est que ce même écrivain a rédigé des lignes révélant
qu'il était incapable de saisir ce fait qu'il considère être une menace.
Par exemple, dans un article consacré exclusivement à ce sujet, Senel
accepte que le monde externe soit perçu dans le cerveau comme une
image. Cependant, il poursuit ensuite son affirmation que les images sont
divisées en deux comme tout ce qui possède des corrélats physiques ou
pas, et que les images relatives au monde extérieur ont des corrélats
physiques. Afin de soutenir son assertion, il donne "l'exemple du
téléphone". En bref, il écrivait:
Je ne connais pas si les images dans mon cerveau ont des corrélats
physiques dans le monde extérieur ou pas, mais la même chose
s'applique quand je parle au téléphone. Quand je suis en
conversation au téléphone, je ne peux pas voir la personne à qui je
m'adresse, mais mon interlocuteur peut confirmer cette conversation
quand je le rencontre ultérieurement face à face.198
En disant cela, cet écrivain en fait signifie ce qui suit: "Si nous
doutons nos perceptions, nous pouvons regarder la matière elle-même
et vérifier sa réalité". Cependant, c'est une méprise évidente car il
nous est impossible d'atteindre la matière elle-même. Nous ne
pouvons jamais nous dégager de notre esprit et connaître ce
qu'il y a "dehors". Que la voix au téléphone ait un corrélat ou pas
peut être confirmé par l'interlocuteur au téléphone. Cependant, cette
confirmation est aussi image vécue dans l'esprit.
En fait, ces personnes vivent aussi les mêmes événements dans
leurs rêves. Par exemple, Senel peut aussi voir dans son rêve qu'il
parle au téléphone et peut ensuite avoir la confirmation de cette
conversation par la personne à laquelle il parlait. Ou bien, Pekunlu peut
dans son rêve sentir comme s'il affrontait "une sérieuse menace" et
conseiller aux gens de lire les livres vieux d'un siècle de Lénine.
Cependant, quoi qu'ils fassent, ces matérialistes ne peuvent jamais
nier le fait que les événements vécus et que les gens auxquels ils ont
parlé dans leurs rêves n'était rien d'autre que des perceptions.
Par quoi, alors, peut-on confirmer si les images dans le
cerveau ont des corrélats ou pas? Serait-ce encore par les êtres de
l'ombre dans le cerveau? Sans aucun doute, il est impossible pour des
matérialistes de trouver une source d'information qui puisse produire
des données concernant l'extérieur du cerveau et le confirmer.
Admettre que toutes les perceptions sont formées dans le cerveau
mais supposer qu'une personne peut "rompre" avec tout cela et avoir
la confirmation de ces perceptions par le vrai monde extérieur, révèle
que la capacité perceptive de la personne est limitée et qu'elle a un
raisonnement déformé.
Cependant, le fait que nous traitons ici peut aisément être saisi et
assimilé par une personne qui possède un niveau de compréhension et
de raisonnement normal. Toute personne impartiale saurait, en
relation avec tout ce que nous avons dit, qu'il n'est pas possible pour
elle de tester l'existence du monde extérieur avec ses sens. Toutefois,
il paraît qu'une adhésion aveugle au matérialisme déforme la capacité
du raisonnement des gens. Pour cette raison, les matérialistes
contemporains exposent de sévères défauts logiques exactement
comme leurs mentors qui essayaient de "prouver" l'existence de la
matière en donnant des coups dans des pierres ou mangeant des
gâteaux.
On doit indiquer également que cette situation n'a rien d'étonnant;
parce que, l'incapacité de compréhension est un trait commun de tous
les mécréants. Dans le Coran, Dieu énonce particulièrement qu'ils sont
"des gens qui ne raisonnent point" (Sourate al-Ma'idah, 58).
Les matérialistes sont tombés dans le plus grand piège de
l'histoire
L'atmosphère de panique qui s'est emparée des cercles matérialistes
en Turquie, et dont nous avons mentionné seulement quelques
exemples, montre ici que les matérialistes font face à une défaite
complète qu'ils n'ont jamais vécue dans toute leur histoire. Le fait que
la matière est simplement une perception a été prouvé par la science
moderne et ce fait est avancé d'une manière très claire, puissante et
directe. Il reste seulement aux matérialistes d'assister à l'effondrement
de tout le monde matériel dans lequel ils croient aveuglément et sur
lequel ils comptent.
A travers l'histoire de l'humanité, les pensées matérialistes ont
toujours existé. Très surs d'eux-mêmes et de la philosophie à laquelle
ils croient, ils se révoltaient contre Dieu qui les a créés. Le scénario
qu'ils ont formulé soutenait que la matière n'avait ni commencement
ni fin, et que tout cela ne pouvait pas avoir de Créateur. Tandis qu'ils
renient Dieu seulement à cause de leur arrogance, ils prenaient refuge
dans la matière qu'ils tenaient pour avoir une existence réelle. Ils
avaient tellement confiance en cette philosophie qu'ils pensaient qu'il
ne serait jamais possible qu'une explication prouvant le contraire
puisse voir le jour.
C'est pourquoi les faits exposés dans ce livre en ce qui concerne la
nature réelle de la matière ont autant surpris ces gens. Ce qui a été dit
ici a détruit la base même de leur philosophie et n'a laissé aucune
place pour en discuter davantage. La matière, sur laquelle ils avaient
basé leurs pensées, leurs vies, leur arrogance et leur reniement, est
soudainement disparue. Comment est-ce que le matérialisme
peut-il exister quand la matière n'existe pas?
Un des attributs de Dieu est Sa manigance contre les incroyants.
Ceci est énoncé dans le verset suivant:
Ils complotèrent mais Allah a fait échouer leur complot, et
Allah est le meilleur en stratagèmes. (Sourate al-Anfal, 30)
Dieu a piégé les matérialistes en leur faisant supposer que la matière
existe et en agissant de la sorte, les a humiliés d'une façon inaperçue.
Les matérialistes estimaient leurs possessions, statut, rang, la société
à laquelle ils appartiennent, le monde entier et tout le reste existait, et
par ailleurs, leur arrogance en croissait contre Dieu. Ils se révoltaient
contre Dieu en se vantant, ajoutant ainsi à leur incroyance. En agissant
de la sorte, ils reposaient totalement sur la matière. Toutefois, leur
compréhension est si limitée qu'ils n'ont même pas pensé que Dieu les
entoure de partout. Dieu annonce l'état dans lequel les incroyants se
retrouveront à cause de leur entêtement:
Ou cherchent-ils un stratagème? Mais ce sont ceux qui ont
mécru qui sont victimes de leur propre stratagème. (Sourate
at-Tur, 42)
C'est plus probablement la plus grande défaite de l'histoire. Pendant
que leur arrogance grandissait de leur propre accord, les matérialistes
ont été trompés et vécu une grave défaite dans la guerre qu'ils ont
engagée contre Dieu en inventant des monstruosités à Son encontre.
Le verset "ainsi, Nous avons placé dans chaque cité de grands
criminels qui y ourdissent des complots. Mais ils ne complotent
que contre eux-mêmes et ils n'en sont pas conscients"
(Sourate al-An'âm, 123) annonce combien ces gens qui se révoltent
contre leur Créateur sont inconscients, et comment ils finiront dans
l'au-delà. Dans un autre verset, le même fait est relaté ainsi:
Ils cherchent à tromper Allah et les croyants; mais ils ne
trompent qu'eux-mêmes, mais ne s'en rendent pas compte!
(Sourate al-Baqarah, 9)
Pendant que les incroyants s'efforcent de comploter, ils ne réalisent
pas un fait très important qui est accentué par les termes divins "ils ne
trompent qu'eux-mêmes, mais ne s'en rendent pas compte" dans le
verset. C'est le fait que tout ce qu'ils vivent n'est qu'une imagerie
conçue pour être perçue par eux, et tous complots qu'ils conçoivent
sont simplement des images formées dans leur cerveau exactement
comme tout autre acte qu'ils exécutent. Leur folie leur a fait oublier
qu'ils sont tous seuls avec Dieu et, ainsi, ils sont piégés dans leurs
propres plans tortueux.
Pas moins que ces incroyants qui vivaient dans le passé, ceux qui
vivent aujourd'hui affrontent aussi une réalité qui ébranlera leurs plans
tortueux de sa base. Par le verset "... la ruse du diable est, certes
faible" (Sourate an-Nisa', 76), Dieu a énoncé que ces complots étaient
voués à l'échec depuis leur naissance, et a donné les bonnes
instructions aux croyants dans le verset suivant "... leur manigance ne
vous causera aucun mal" (Sourate al-'Imran, 120).
Dans un autre verset Dieu énonce:
Quant à ceux qui ont mécru, leurs actions sont comme un
mirage dans une plaine désertique que l'assoiffé prend pour
de l'eau. Puis quand il y arrive, il s'aperçoit que ce n'était
rien... (Sourate an-Nur, 39)
Le matérialisme, aussi, devient un "mirage" pour le rebelle juste
comme il est décrit dans ce verset; quand ils y ont recours, ils voient
que ce n'était qu'un mirage. Dieu les a dupés avec un tel mirage, et les
a poussés à percevoir toute cette collection d'images comme réelles.
Toutes ces "éminentes" personnalités, ces professeurs, astronomes,
biologistes, physiciens, et tous les autres indifféremment de leur rang
ou poste sont simplement bernés comme des enfants et sont humiliés
parce qu'ils prenaient la matière comme leur dieu. En supposant
qu'une collection d'images est absolue, ils ont basé leurs philosophie
et idéologie sur ce concept, se sont impliqués dans des discussions
sérieuses et ont adopté un soi-disant discours "intellectuel". Ils se
considéraient être assez sages pour offrir un argument sur la vérité de
l'Univers et plus gravement, et tergiverser sur Dieu avec leur
intelligence limitée. Dieu explique leur situation dans le verset suivant:
Et les autres se sont mis à stratégier. Allah aussi stratégie et
Allah est le meilleur des stratèges. (Sourate al-'Imran, 54)
Il peut être possible d'échapper de certains complots; cependant, ce
plan de Dieu contre les impies est si ferme qu'il n'y a aucun moyen
d'en échapper. Quoi qu'ils fassent ou qui que ce soit à qui ils font
appel, ils ne peuvent jamais trouver un assistant autre que Dieu.
Comme Dieu nous en informe dans le Coran, "ils ne trouveront, pour
eux, en dehors d'Allah, ni allié ni secoureur" (Sourate an-Nisa', 173).
Les matérialistes ne se sont jamais attendus à tomber dans un tel
piège. Comme ils possédaient tous les moyens du 20ème siècle à leur
disposition, ils pensaient qu'ils pouvaient s'obstiner davantage dans
leur reniement et attirer d'autres personnes à adhérer à leur
incroyance. Cette mentalité éternelle des incroyants et leur fin sont
décrites dans le Coran comme suit:
Ils ourdirent une ruse et Nous ourdîmes une sans qu'ils s'en
rendent compte. Regarde donc ce qu'a été la conséquence de
leur stratagème: Nous les fîmes périr, eux et tout leur
peuple. (Sourate an-Naml, 50-51)
Ceci, dans un autre sens, est ce que le fait énoncé dans le verset
veut signifier: les matérialistes sont amenés à réaliser que tout ce
qu'ils possèdent est seulement une illusion et donc tout ce qu'ils
possèdent a été détruit. Comme ils voient que leurs possessions, leurs
usines, leur or, leurs dollars, leurs enfants, leurs époux (épouses), leurs
amis, leurs rang et statut, même leurs propres corps, et tout ce qu'ils
considèrent exister, que tout cela leur échappe des mains, ils sont
"abattus" selon les termes du 51ème verset de la sourate an-Naml. A
ce stade, ils ne sont plus de la matière mais plutôt des âmes.
Sans aucun doute, le fait de réaliser cette vérité est la pire chose
possible pour les matérialistes. Le fait que tout ce qu'ils possèdent
n'est qu'une illusion, équivaut à un échec, selon leurs mots propres, ou
à une "mort avant de mourir" dans ce monde.
Ce fait les laisse seuls avec Dieu. Par le verset, "laisse-Moi avec
celui que J'ai créé seul" (Sourate al-Muddattir, 11), Dieu a attiré
notre attention sur le fait que chaque être humain est, en vérité, tout
seul en Sa présence. Ce fait remarquable est répété dans beaucoup
d'autres versets:
Et vous voici venus à Nous, seuls, tout comme Nous vous
avions créés la première fois, abandonnant derrière vos dos
tout ce que Nous avions accordé... (Sourate al-An'âm, 94)
Et au Jour de la Résurrection, chacun d'eux se rendra seul
auprès de Lui. (Sourate Maryam, 95)
Ceci, dans un autre sens, est ce que le fait établi dans les versets
veut signifier: ceux qui considèrent la matière comme leur dieu
viennent de Dieu et retournent à Lui. Ils se sont soumis à leur Dieu
qu'ils le veulent ou pas. Maintenant, ils attendent le Jour du Jugement
Dernier où chacun d'eux sera appelé pour rendre des comptes.
Quoiqu'ils soient peu disposés à le comprendre...
Conclusion
Le sujet que nous avons expliqué jusque là est une des plus grandes
vérités qui vous seront jamais dites dans votre vie. Ce sujet, qui prouve
que le monde matériel en entier n'est en réalité qu'un "être de
l'ombre", est la clé de la compréhension de l'existence et la création
par Dieu; elle est également la clé qui permet de comprendre qu'Il est
le seul être absolu.
La personne qui comprend ce sujet réalise que le monde n'est pas le
genre d'endroit que la majorité des gens présume qu'il est. Le monde
n'est pas un endroit absolu avec une vraie existence comme le
supposent ceux qui errent sans but dans les rues, qui se disputent
dans les bars, qui se paradent dans des cafés luxueux, qui se vantent
de leurs propriétés, ou qui consacrent leurs vies à des objectifs futiles.
Le monde n'est qu'une collection de perceptions, une illusion. Tous les
gens que nous avons cités auparavant ne sont que des êtres de
l'ombre qui regardent ces perceptions dans leurs esprits: toutefois, ils
n'en sont pas conscients.
Ce concept est très important parce qu'il affaiblit la philosophie
matérialiste qui nie l'existence de Dieu et mène à son effondrement.
C'est la raison pour laquelle des matérialistes comme Marx, Engels et
Lénine ont paniqué, sont devenus enragés, et ont averti leurs adeptes
"de ne pas réfléchir" à ce concept quand ils en entendent parler. En
fait, de telles personnes sont dans un tel état de déficience mentale
qu'elles ne peuvent même pas comprendre le fait que les perceptions
sont formées à l'intérieur du cerveau. Elles supposent que le monde
qu'elles regardent dans leur cerveau est le "monde extérieur" et au
contraire, elles ne peuvent pas comprendre l'incontestable évidence.
Cette inconscience est le résultat du manque de sagesse que Dieu
donne aux mécréants. Comme il est dit dans le Coran, les impies "ont
des cœurs, mais ne comprennent pas, ils ont des yeux mais ne
voient pas, ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là
sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont
les insouciants." (Sourate al-A'raf, 179)
Vous pouvez explorer au-delà de ce point en utilisant le pouvoir de
votre réflexion personnelle. Pour cela, vous devez vous concentrer,
consacrer votre attention, et réfléchir à la manière de laquelle vous
voyez les objets autour de vous et la façon dont vous sentez leur
toucher. Si vous y pensez attentivement, vous pourrez sentir que l'être
sage qui voit, entend, touche, pense, lit ce livre en ce moment, et qui
regarde les perceptions appelées "matière" sur un écran, est
seulement une âme. La personne qui comprend cela est considérée
comme une personne qui a dépassé le domaine du monde matériel qui
abuse la majeure partie de l'humanité et qui s'introduit dans le
domaine de la vraie existence.
Des théistes ou des philosophes à travers l'histoire ont compris cette
réalité. Des intellectuels islamiques tels que Imam Rabbani, Muhyiddin
ibn Arabi et Mevlana Cami ont réalisé ce fait à partir des signes du
Coran et en utilisant leur raison. Certains philosophes occidentaux
comme George Berkeley a saisi la même réalité par la raison. Imam
Rabbani écrivait dans son Mektubat (Lettres) que l'Univers matériel en
entier est une "illusion et une supposition (perception)" et que le seul
être absolu est Dieu:
Dieu... La substance de ces êtres qu'Il a créés n'est que néant... Il a
créé tout à la sphère des sens et des illusions... L'existence de
l'Univers est à la sphère des sens et des illusions, et il n'est pas
matériel... Dans la réalité, il n'y a rien dans l'extérieur sauf l'Etre
glorieux, (qui est Dieu).199
Imam Rabbani énonçait explicitement que toutes les images
présentées à l'homme ne sont qu'une illusion, et qu'elles n'ont pas
d'originaux dans l' "extérieur".
Ce cycle imaginaire est peint dans l'imagination. Il est vu dans la
mesure qu'il est peint. Mais, avec l'œil de l'esprit. Dans l'extérieur, il
semble comme s'il était vu avec les yeux du visage. Cependant, ce
n'est pas le cas. Il n'a aucune désignation ni trace dans l'extérieur. Il
n'y a aucune circonstance à voir. Sans aucun doute, sa constance
ainsi que son image ne sont que dans l'IMAGINATION. Dieu est le
Seul qui sache.200
Mevlana Cami énonçait le même fait qu'il a découvert en suivant les
signes du Coran et en utilisant son intelligence: "Quoi qu'il y ait dans
l'Univers, ce ne sont que des sens et des illusions. Ils sont soit comme
des reflets dans des miroirs soit des ombres."
Cependant, le nombre de ceux qui, à travers l'histoire, ont compris
ce fait a toujours été limité. De grands érudits tels que Imam Rabbani
ont écrit qu'il aurait été inopportun de dévoiler ce fait aux masses et
que la plupart des gens ne seraient pas capables de le saisir.
L'ère dans laquelle nous vivons, ce fait est devenu empirique par
l'ensemble des preuves avancé par la science. Le fait que l'Univers soit
une ombre est décrit, pour la première fois dans l'histoire, d'une façon
tellement explicite, claire et concrète.
Pour cette raison, le 21ème siècle sera un tournant historique
quand les gens comprendront généralement les réalités divines et
seront conduits par foules à Dieu, le Seul Etre Absolu. Dans le 21 ème
siècle, ce sont les principes matérialistes du 19ème siècle qui seront
relégués aux oubliettes de l'histoire, l'existence et la création de Dieu
seront assimilées, des faits tels que le vide et l'intemporalité seront
compris, l'humanité se libérera des voiles vieux de plusieurs siècles,
des duperies et des superstitions qui les entourent.
Aucun être de l'ombre n'est capable d'empêcher ce courant
inévitable.

CHAPITRE 18

La relativité du temps et la réalité du destin


Tous les faits mentionnés précédemment démontrent qu'en réalité
l'"espace à trois dimensions" n'existe pas, que cet espace est un
préjugé complètement inspiré de perceptions et qu'un être passe sa
vie entière dans le "vide". Affirmer le contraire devrait tenir d'une
croyance superstitieuse dénudée de raison et de vérité scientifique,
car il n'y a aucune preuve valable de l'existence d'un monde matériel à
trois dimensions.
Ce fait réfute la première présomption de la philosophie matérialiste
qui est à la base de la théorie de l'évolution. C'est la présomption que
la matière est absolue et éternelle. La deuxième supposition sur
laquelle repose la philosophie matérialiste est que le temps est absolu
et éternel. Elle est aussi superstitieuse que la première.
La perception du temps
La perception que nous appelons le temps est, en fait, une méthode
par laquelle un moment est mis en comparaison avec un autre. Nous
pouvons expliquer cela par un exemple. Quand une personne, par
exemple, tape un objet, elle entend un son particulier. Quand elle tape
le même objet cinq minutes après, elle entend un autre son. La
personne perçoit qu'il y a un intervalle entre le premier son et le
second et elle appelle cet intervalle "temps". Cependant, lorsqu'elle
entend le second son, le premier son qu'elle avait entendu n'est plus
qu'une imagination dans son esprit. C'est tout simplement une petite
information dans sa mémoire. La personne formule la perception du
"temps" en comparant le moment dans lequel elle vit avec ce
qu'elle a en mémoire. Si cette comparaison n'est pas faite, il
ne peut y avoir de perception de temps.
Parallèlement, une personne fait une comparaison quand elle voit
quelqu'un entrer dans une chambre par la porte et s'asseoir dans un
fauteuil au milieu de la pièce. Aussitôt que cette personne est assise
sur le fauteuil, les images liées aux moments où elle ouvre la porte,
marche dans la pièce et se dirige vers le fauteuil sont compilées
comme des bouts d'information dans le cerveau. La perception du
temps survient quand la personne compare l'homme assis sur le
fauteuil avec ces informations dont elle dispose.
En bref, le temps vient à exister par la suite de la
comparaison établie entre certaines illusions emmagasinées
dans le cerveau. Si l'homme ne possédait pas de mémoire, son
cerveau ne ferait pas de telles interprétations et la perception du
temps n'aurait jamais été possible. La raison pour laquelle une
personne détermine avoir trente ans est qu'elle a accumulé dans son
esprit les informations relatives à ces trente années. Si elle n'avait pas
de mémoire, cette personne n'aurait pas pensé à l'existence d'une
telle période ancienne, elle se serait seulement arrêtée sur le simple
"moment" qu'elle vit.
L'explication scientifique de l'intemporalité
Essayons d'expliquer le sujet en citant divers scientifiques et érudits
en la matière. Au sujet du temps qui s'écoule dans le passé, le célèbre
intellectuel et prix Nobel, le professeur de génétique François Jacob,
énonce ce qui suit dans son livre Le jeu des possibles:
La projection inversée des films nous permet d'imaginer un monde
dans lequel le temps se déroule dans le sens inverse. Un
monde dans lequel le lait se sépare du café et ressort de la tasse
pour revenir à la bouteille de lait; un monde où les rayons de lumière
surgissent des murs pour être capturés (centre de gravité) au lieu de
provenir d'une source lumineuse; un monde dans lequel une pierre
ressort de l'eau pour revenir à la paume de la main grâce à
l'étonnante collaboration d'un grand nombre de gouttes d'eau qui
permettent à cette pierre de jaillir de l'eau. Ceci dit dans un monde
pareil, où le temps a des caractéristiques si inversées, le processus
de notre cerveau et la manière dont notre mémoire récolte
l'information s'inverseraient également. Ceci s'applique
également au passé et au futur et nous finissons par percevoir le
monde tel qu'il nous paraît aujourd'hui.201
Puisque notre cerveau est habitué à une certaine séquence
d'événements, le monde ne fonctionne pas comme nous l'avons
expliqué plus haut et nous supposons que le temps s'écoule toujours
dans le futur. Cependant, c'est une décision purement cérébrale et
donc complètement relative. En réalité, nous ne pouvons jamais savoir
comment le temps passe ni s'il s'écoule réellement. Ceci indique que le
temps n'est pas un fait absolu, mais juste un genre de perception.
La relativité du temps est un fait vérifié aussi par le plus important
physicien du 20ème siècle, Albert Einstein. Lincoln Barnett écrit dans
son livre The Universe and Dr. Einstein (L'Univers et le Docteur
Einstein):
Comme il l'a fait pour l'espace absolu, Einstein a mis de côté le
concept du temps absolu – celui d'un écoulement constant,
invariable et inexorable du temps universel, allant du passé infini
vers le futur infini. Une grande partie du mystère qui a toujours
entouré la théorie de la relativité émane du fait que l'être humain a
toujours hésité de reconnaître que le sens du temps, à l'instar de
la couleur, est une forme de perception. A l'instar de l'espace
qui n'est qu'un simple ordre d'objets matériels, le temps est tout
simplement un ordre possible d'événements. La subjectivité du
temps est parfaitement expliquée selon les mots mêmes de Einstein:
"Les expériences d'un individu nous apparaissent organisées dans
une série d'événements. Dans cette série, les événements que
nous nous rappelons semblent être ordonnés selon le critère
de "antérieur et postérieur". Par conséquent, il existe temps
subjectif (temps "JE") Ce concept n'est pas mesurable. Je suis en
mesure en effet d'attribuer des chiffres aux événements de façon à
ce que un plus grand chiffre équivaille à un événement postérieur
plutôt qu'à un événement antérieur."202
Comme le cite Barnett dans son livre, Einstein lui-même a indiqué
que "l'espace et le temps sont des formes d'intuition qui ne
peuvent se dissocier de notre conscience tout comme nos
concepts de couleur, de forme ou de taille". Selon la théorie de la
relativité générale, "le temps n'a d'existence indépendante sauf
l'ordre des événements par lequel nous le comptons".203
Puisque le temps est une perception, il dépend entièrement de celui
qui le perçoit; il est donc relatif.
La vitesse à laquelle le temps s'écoule diffère selon les références
utilisées pour le compter car le corps humain ne dispose d'aucune
horloge naturelle qui indiquerait précisément la vitesse à laquelle le
temps passe. Comme Lincoln Barnett écrivait:
Tout comme la couleur n'existe pas sans un œil pour la discerner, ni
l'instant, ni l'heure, ni la journée ne sont des moments sans un
événement qui les marque.204
La relativité du temps est perçue dans les rêves. Bien que notre rêve
semble durer des heures, il ne dure en réalité que quelques minutes ou
quelques secondes.
Examinons un exemple pour expliquer le sujet davantage.
Supposons que nous soyons installés dans une chambre avec une
seule fenêtre et que nous y soyons enfermés pendant une certaine
période de temps. Dans la pièce une horloge permet de calculer le
temps écoulé. Supposons qu'en même temps, il nous est possible de
voir par la fenêtre de la pièce le lever et le coucher du Soleil à certains
intervalles. Quelques jours plus tard, si l'on nous demande combien de
temps nous avons passé dans la pièce, notre réponse serait basée sur
les informations recueillies en regardant l'horloge de temps à autre et
sur le calcul que nous aurions fait en nous référant au nombre de fois
que le Soleil se serait levé et couché. Supposons, par exemple, que
nous estimons avoir passé trois jours dans une pièce. Si la personne
qui nous a installé dans cette pièce nous apprend que nous avons
passé deux jours seulement dans la pièce et que le Soleil que nous
avons vu par la fenêtre était un faux soleil produit par une machine de
simulation et que l'horloge était spécialement réglée pour tourner plus
vite, le calcul que nous avons fait n'a aucun sens.
Cet exemple confirme que les informations que nous avons de la
vitesse de l'écoulement du temps sont basées sur des références
relatives. La relativité du temps est un fait scientifique prouvé aussi
par la méthodologie scientifique. La théorie de la relativité générale
d'Einstein maintient que la vitesse du temps change selon la vitesse de
l'objet et sa distance du centre de gravité. Quand la vitesse augmente,
le temps est raccourci, comprimé et ralenti comme s'il se mettait au
point "mort".
Laissez-nous expliquer cela avec un exemple donné par Einstein lui-
même. Imaginons deux jumeaux, l'un des deux reste sur Terre tandis
que l'autre part en voyage dans l'espace à la vitesse lumière. A son
retour, le voyageur verra que son frère a grandi plus que lui. La raison
en est que le temps passe beaucoup plus lentement pour la personne
qui voyage à la vitesse de la lumière. Si l'on applique le même
exemple à un père qui voyage dans l'espace et son fils resté sur Terre,
si le père avait 27 ans lorsqu'il est parti et son fils avait 3 ans, quand le
père revient sur Terre 30 années plus tard (temps sur Terre), le fils
aura 33 ans mais le père n'aura que 30 ans.205
Nous devrions indiquer que cette relativité du temps n'est pas
causée par le ralentissement ou l'accélération des horloges ou la
diminution d'un ressort mécanique. Elle est plutôt le résultat de
périodes différenciées d'opération du système matériel entier qui
opère aussi profondément que des particules sous-atomiques.
Autrement dit, le ralentissement du temps n'est pas comme une image
diffusée au ralenti pour la personne qui le vit. Dans le cas où le temps
ralentit, les battements de cœur de la personne, la reproduction des
cellules, les fonctions du cerveau et ainsi de suite, tout fonctionne plus
lentement que chez la personne qui bouge lentement sur Terre. La
personne continue sa vie quotidienne et ne remarque nullement le
ralentissement du temps. Certes, le ralentissement ne devient même
pas apparent jusqu'à ce que la comparaison soit faite.
La relativité dans le Coran
La conclusion à laquelle nous sommes amenés par les résultats de la
science moderne est que le temps n'est pas un fait absolu comme
le supposent les matérialistes mais seulement une perception
relative. Le plus intéressant est que ce fait, inconnu par la science
jusqu'au 20ème siècle, a été dévoilé à l'humanité 14 siècles
auparavant dans le Coran. Il y a dans le Coran diverses références à la
relativité du temps.
Il est possible de voir le fait scientifiquement prouvé que le temps
est une perception psychologique qui dépend des événements, des
circonstances et conditions dans beaucoup de versets du Coran. Par
exemple, la vie entière d'une personne est un temps très court comme
indiqué dans le Coran:
Le jour où Il vous appellera, vous Lui répondrez en Le
glorifiant. Vous penserez cependant que vous n'êtes restés
(sur terre) que peu de temps. (Sourate al-Isra', 52)
Et le jour où Il les rassemblera, ce sera comme s'ils n'étaient
restés (dans leur tombeau) qu'une heure du jour et ils se
reconnaîtront mutuellement. Perdants seront alors ceux qui
auront traité de mensonge la rencontre d'Allah et ils n'auront
pas été bien guidés. (Sourate Yunus, 45)
Dans certains versets, il est indiqué que les gens perçoivent le temps
différemment et que les gens parfois peuvent percevoir une période de
temps très courte comme interminable. La conversation suivante
tenue entre des personnes pendant leur jugement dans l'au-delà en
est un bon exemple:
Il dira: "Combien d'années êtes-vous restés sur terre?". Ils
diront: "Nous y avons demeuré un jour ou une partie d'un
jour. Interroge donc ceux qui comptent." Il dira: "Vous n'y
avez demeuré que peu (de temps), si seulement vous
saviez." (Sourate al-Mu'minùne, 112-114)
Dans d'autres versets, il est énoncé que le temps peut s'écouler à
des cadences différentes dans des circonstances différentes:
Et ils te demandent de hâter (l'arrivée) du châtiment. Jamais
Allah ne manquera à sa promesse. Cependant, un jour auprès
de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous
comptez. (Sourate al-Hajj, 47)
Les anges ainsi que l'Esprit montent vers Lui en un jour dont
la durée est de cinquante mille ans. (Sourate al-Ma'arij, 4)
Ces versets sont tous des expressions manifestes de la relativité du
temps. Le fait que ce résultat, que la science a compris seulement
récemment dans le 20ème siècle, a été communiqué à l'homme 1.400
années auparavant par le Coran est une indication de la révélation du
Coran par Dieu, qui inclut l'espace et le temps entiers.
La narration dans beaucoup d'autres versets du Coran révèle que le
temps est une perception. C'est particulièrement évident dans les
histoires coraniques. Par exemple, Dieu a maintenu les Compagnons
de la Grotte, un groupe de croyants mentionnés dans le Coran, dans
un sommeil profond pendant plus de trois siècles. Lorsqu'ils se sont
réveillés, ces gens pensaient qu'ils n'étaient restés dans cet état que
peu de temps et ne pouvaient imaginer combien de temps ils avaient
dormi:
Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles, dans la caverne
pendant de nombreuses années. Ensuite, Nous les avons
ressuscités, afin de savoir lequel des deux groupes saurait le
mieux calculer la durée exacte de leur séjour. (Sourate al-
Kahf, 11-12)
Et c'est ainsi que Nous les ressuscitâmes, afin qu'ils
s'interrogent entre eux. L'un parmi eux dit: "Combien de
temps avez-vous demeuré là?" Ils dirent: "Nous avons
demeuré un jour ou une partie d'un jour". D'autres dirent:
"Votre Seigneur sait mieux combien (de temps) vous y avez
demeuré... (Sourate al-Kahf, 19)
La situation racontée dans le verset ci-dessous est aussi une preuve
que le temps est en vérité une perception psychologique:
Ou comme celui qui passait dans un village désert et dévasté:
"Comment Allah va-t-il redonner vie à celui-ci après sa mort?"
dit-il. Allah donc le fit mourir et le garda ainsi pendant cent
ans. Puis Il le ressuscita en disant: "Combien de temps as-tu
demeuré ainsi?" "Je suis resté un jour," dit l'autre, "ou une
partie d'une journée." "Non," dit Allah, "tu es resté cent ans.
Regarde donc ta nourriture et ta boisson: rien ne s'est gâté;
mais regarde ton âne... Et pour faire de toi un signe pour les
gens, et regarde ces ossements, comment Nous les
assemblons et les revêtons de chair". Et devant l'évidence, il
dit: "Je sais qu'Allah est Omnipotent." (Sourate al-Baqarah,
259)
Le verset ci-dessus insiste clairement que le temps n'a pas de prise
sur Dieu qui l'a créé. L'homme, en revanche, est lié par le temps qui
est ordonné par Dieu. Comme dans le verset, l'homme n'est même pas
capable de savoir combien de temps il est resté endormi. Dans un tel
état, affirmer que le temps est absolu (comme le font les matérialistes
avec leur mentalité tordue), serait très déraisonnable.
Le destin
La relativité du temps élucide une question très importante. La
relativité est si variable qu'une période de temps qui nous paraît durer
des milliards d'années, peut durer seulement une seconde dans une
autre dimension. De plus, une période de temps énorme qui pourrait
durer du début du monde jusqu'à sa fin, peut ne pas durer qu'une
seconde mais juste un instant dans une autre dimension.
C'est l'essence même du concept du destin, un concept qui n'est pas
bien compris par la plupart des gens, surtout par les matérialistes, qui
le nient complètement. Le destin est la connaissance parfaite de Dieu
de tous les événements passés ou à venir. Une majorité de gens se
demande comment Dieu peut déjà connaître des événements qui n'ont
pas encore été vécus, ce qui les mène à échouer à comprendre
l'authenticité du destin. Cependant, "les événements qui ne se sont
pas encore produits" ne sont pas encore vécus seulement par nous.
Dieu n'est pas lié par le temps ou l'espace car Il les a Lui-même créés.
Pour cette raison, le passé, l'avenir et le présent sont les mêmes
pour Dieu; pour Lui, tout a déjà eu lieu et est fini.
Lincoln Barnett explique comment la théorie de la relativité générale
mène à ce fait mentionné dans The Universe and Dr. Einstein: selon
Barnett, l'Univers ne peut être "perçu dans toute majesté que
par un intellect cosmique".206 Cette volonté que Barnett appelle
"l'intellect cosmique" est la sagesse et la connaissance de Dieu,
qui règne sur l'Univers entier. Tout comme nous voyons aisément
le début, le milieu et la fin d'une règle et toutes les unités entre eux
comme des espaces de bout en bout, Dieu connaît le moment que
nous expérimentons depuis son début jusqu'à sa fin. Les gens font
l'expérience des incidents seulement lorsque leur temps est arrivé, ils
sont alors témoins du destin que Dieu a créé pour eux.
Il est important aussi d'attirer l'attention sur la superficialité de la
compréhension erronée du destin répandue dans la société. Cette
fausse conviction du destin tient d'une croyance superstitieuse que
Dieu a déterminé un "destin" pour chaque homme mais que les gens
peuvent parfois changer ces destins. Par exemple, pour un malade qui
a rebroussé le chemin de la mort, les gens font des déclarations
superficielles du genre "Il a battu son destin". Toutefois, personne n'est
capable de changer son destin. La personne qui revient de loin ne
meurt pas parce qu'elle n'est pas encore destinée de mourir à ce
moment. C'est encore le destin de ces gens qui se mentent à eux-
mêmes en disant "j'ai vaincu mon destin" de le dire et de maintenir un
tel état d'esprit.
Le destin est la connaissance éternelle de Dieu et pour Dieu, qui
connaît le temps comme un moment seul et qui prévaut sur l'espace et
le temps entiers, tout est déterminé et fini dans la "destinée". Nous
comprenons aussi à travers ce qui est relaté dans le Coran que le
temps est une seule unité pour Dieu: certains incidents qui nous
paraissent se produire dans l'avenir sont racontés dans le Coran d'une
telle manière qu'ils ont déjà eu lieu longtemps auparavant. Par
exemple, les versets qui décrivent les comptes que les gens doivent
rendre à Dieu dans l'au-delà sont relatés comme des événements qui
se sont déjà produits longtemps auparavant:
On souffla alors dans le clairon (de l'Apocalypse) et tous les
habitants des cieux et de la terre tombèrent foudroyés sauf
ceux que Dieu a bien voulu épargner. Puis on souffla de
nouveau et les voilà debout, les yeux grand ouverts. La terre
resplendit (à ce moment) de la lumière de son Seigneur. On
déposa le Livre et on fit venir les Prophètes et les Martyrs.
On jugea entre eux en toute équité et ils ne subissent aucune
injustice... On conduisit ceux qui avaient mécru à l'enfer en
groupes homogènes... Et l'on conduisit au paradis, en
groupes homogènes, ceux qui avaient craint pieusement leur
Seigneur... (Sourate az-Zumar, 68-73)
Certains autres versets à ce sujet sont:
Chaque âme vint alors accompagnée d'un conducteur et d'un
témoin. (Sourate Qaf, 21).
... en récompense de leur patience, Il leur donna le paradis et
soie. Ils y sont accoudés sur des lits à dais et ils n'y voient ni
soleil ni froid glacial. (Sourate al-Insan, 12-13)
Et les criminels virent le feu. Ils furent alors convaincus qu'ils
allaient y tomber et ils ne trouvèrent nul endroit où le fuir.
(Sourate al-Kahf, 53)
Comme nous l'avons vu, les événements qui vont se produire après
notre mort (de notre point de vue) sont relatés dans le Coran comme
des événements déjà vécus et passés. Dieu n'est pas lié par le temps
relatif dans lequel nous sommes confinés. Dieu a décidé ces choses
dans l'intemporalité: les gens les ont déjà exécutés et tous ces
événements ont été entièrement vécus et sont terminés. Il est imparti
dans le verset suivant que chaque événement, qu'il soit grand ou petit,
est connu de Dieu et enregistré dans un livre:
Tu ne te trouveras dans aucune situation, tu ne réciteras
aucun passage du Coran, vous n'accomplirez aucun acte sans
que Nous soyons témoin au moment où vous l'entreprendrez.
Il n'échappe à ton Seigneur ni le poids d'un atome sur terre
ou dans le ciel, ni un poids plus léger ou plus grand qui ne
soit déjà inscrit dans un livre évident. (Sourate Yunus, 61)
L'inquiétude des matérialistes
Les problèmes examinés dans ce chapitre, notamment la vérité sur
la matière, l'intemporalité, et le vide (néant), sont certes extrêmement
clairs. Comme nous l'avons exprimé précédemment, ces notions ne
sont absolument pas un genre de philosophie ou une manière de
penser, mais des vérités claires comme l'eau de roche et impossibles à
nier. En plus du fait que c'est une réalité technique, la preuve logique
et rationnelle n'admet aucune autre alternative à ce problème:
l'Univers est une entité illusoire avec toutes les matières qui le
composent et tous les gens qui y vivent. Il est une collection de
perceptions.
Les matérialistes ont eu beaucoup de difficultés à comprendre ce
problème. Par exemple, si nous revenons à l'exemple de l'autobus de
Politzer: bien que Politzer ait su techniquement qu'il ne pouvait agir
sans ses perceptions, il ne pouvait que l'admettre pour certains cas.
C'est-à-dire, pour Politzer, les événements ont lieu dans le cerveau
jusqu'à ce que l'autobus s'écrase, mais aussitôt que l'accident
d'autobus a lieu, les événements s'évacuent du cerveau pour retrouver
une réalité physique. Le défaut logique de ce point est très clair.
Politzer a fait la même erreur que le philosophe matérialiste Johnson
qui disait: "Je frappe la pierre, mon pied me fait mal, donc mon pied
existe", et il ne pouvait donc pas comprendre que le choc ressenti
après l'impact de l'autobus était en fait aussi une simple perception.
La raison subliminale pour laquelle les matérialistes ne peuvent pas
comprendre cette question est leur crainte de la réalité qu'ils devront
affronter quand ils auront compris. Lincoln Barnett nous informe que
certains scientifiques avaient "discerné" ce sujet:
Avec la réduction faite par les philosophes de toute réalité objective
à un monde ombreux de perceptions, les scientifiques sont devenus
conscients de la limitation alarmante des sens de l'homme.207
Toute référence sur le fait que la matière et le temps sont des
perceptions suscite une grande crainte chez les matérialistes, parce
que ce sont les seules notions sur lesquelles ils reposent comme des
êtres absolus. Dans un sens, ils vénèrent ces notions comme des idoles
parce qu'ils pensent qu'ils ont été créés par la matière et le temps (à
travers l'évolution).
Lorsque les matérialistes sentent que l'Univers dans lequel ils
pensent vivre, le monde, que leur propre corps, les autres individus,
les autres philosophes matérialistes qui influencent leurs idées, bref,
que tout, n'est qu'une perception, ils sont saisis par l'horreur. Tout ce
dont ils dépendent, tout ce en quoi ils croient, et tout ce à quoi ils ont
recours disparaît subitement. Ils tombent dans un désespoir qu'ils
ressentiront, dans le sens réel du terme, essentiellement, le Jour du
Jugement Dernier tel qu'il est décrit dans le verset: "Ils offriront ce
jour-là à Allah la soumission, et ce qu'ils avaient inventé sera
perdu pour eux." (Sourate an-Nahl, 87)
A partir de là, les matérialistes essaient de se convaincre eux-mêmes
de la réalité de la matière et cherchent à fabriquer des "preuves" à
cette fin; ils se cognent la tête contre le mur, donnent des coups dans
les pierres, crient mais ne peuvent jamais fuir cette réalité.
Tout comme ils veulent bannir cette idée de leur esprit, ils désirent
que les autres personnes s'en débarrassent également. Ils sont aussi
conscients que si la vraie nature de la matière était connue des gens
en général, le primitivisme de leur propre philosophie et l'ignorance de
leur vision du monde seraient mis à jour pour tous, et qu'il n'y aurait
plus aucune base sur laquelle ils pourraient rationaliser leurs opinions.
Ces craintes sont la raison pour laquelle les faits que nous présentons
ici les dérangent tellement.
Dieu énonce que les craintes des incroyants seront intensifiées dans
l'au-delà. Le Jour du Jugement Dernier, Il s'adressera à eux ainsi:
Et le jour où Nous les rassemblerons tous puis dirons à ceux
qui auront donné des associés: "Où sont donc vos associés
que vous prétendiez?" (Sourate al-An'am, 22)
Ensuite, les mécréants seront témoins de la disparition de leurs
possessions, enfants et cercle proche qu'ils avaient supposé être réels
et pris comme partenaires de Dieu. Dieu nous informe de ce fait dans
le verset "vois comment ils mentent à eux-mêmes! Et comment
les abandonnent (les associés) qu'ils inventaient!" (Sourate al-
An'am, 24).
La récompense des croyants
Alors que le fait que le temps et la matière sont une perception
alarme les matérialistes, le contraire est vrai pour les véritables
croyants. Les gens de foi se réjouissent quand ils ont perçu à jour le
secret caché derrière la matière parce que cette réalité est la clé de
toutes les questions. Avec cette clé, tous les secrets sont dévoilés. La
personne arrive à comprendre aisément beaucoup de problèmes
qu'elle avait du mal à saisir auparavant.
Comme nous l'avons précédemment dit, les questions relatives à la
mort, au paradis, à l'enfer, à l'au-delà, au changement des dimensions
et d'autres questions importantes telles que "Où est Dieu?", "Qu'y
avait-il avant Dieu?", "Qui a créé Dieu?", "Combien de temps durera la
vie dans les cimetières?", "Où seront le paradis et l'enfer?" et "Où se
trouvent actuellement le paradis et l'enfer?" seront facilement
résolues. Il sera compris avec quelle sorte de système Dieu a créé
l'Univers entier du néant. Si bien qu'avec ce secret, les questions
comme "quand" et "où" seront dénudées de sens parce qu'il
n'existera plus de temps ni d'espace. Quand la notion du vide sera
comprise, l'on comprendra également que l'enfer, le paradis, et la
Terre se trouvent tous au même endroit. Si la notion de
l'intemporalité est comprise, l'on comprendra également que tous les
événements ont lieu au même moment: rien n'est attendu et le
temps ne s'écoule pas, parce que tout est déjà arrivé et tout est
révolu.
Une fois ce secret dévoilé, le monde ressemble au paradis pour
les croyants. Tous les soucis matériels, les anxiétés et les peurs
disparaissent. La personne comprend que l'Univers tout entier a un
seul Souverain, qui change le monde physique entier comme Il lui plaît
et tout ce que ce croyant doit faire est de se tourner vers Lui. Il se
soumet alors entièrement à Dieu "en étant dévoué à Son service"
(Sourate al-'Imran, 35).
Comprendre ce secret est la meilleure récompense au monde.
Avec ce secret, une autre réalité très importante mentionnée dans le
Coran est dévoilée: le fait que "Dieu est plus près de l'homme que
sa veine jugulaire" (Sourate Qaf, 16). Comme tout le monde le sait,
la veine jugulaire est à l'intérieur du corps. Qu'est-ce qui pourrait être
plus près d'une personne que son intérieur? Cette situation peut être
expliquée aisément par la réalité du vide. Ce verset peut aussi être
mieux compris en assimilant ce secret.
C'est la vérité la plus absolue. Il devrait être établi qu'il n'y a aucun
autre assistant et fournisseur pour l'homme que Dieu. Il n'y a rien
d'autre à part Dieu; Il est le seul être absolu auprès duquel toute
personne peut trouver refuge, le seul être à qui on peut faire appel
pour de l'aide et le seul être sur qui compter pour une récompense
garantie.
Où que nous soyons, Dieu est présent.

CHAPITRE 19

Les conférences de FRS: activités de l'information du public


sur l'évolution

La propagande de l'évolution, qui s'est énormément accrue ces


derniers temps, est considérée comme une menace sérieuse pour les
croyances nationales et les valeurs morales. La Fondation des
Recherches Scientifiques, consciente de ce phénomène, a pris sur elle
le devoir d'informer le public turc sur la vérité scientifique à ce sujet.
Première conférence – Istanbul
Le premier épisode de la série des conférences internationales
organisées par la Fondation des Recherches Scientifiques (FRS) a eu
lieu en 1998. Elle s'est tenue à Istanbul le 4 avril, 1998, sous le titre de
"L'effondrement de la théorie de l'évolution: le fait de la création".
Etaient présents à cette conférence, qui connut un énorme succès, des
experts renommés dans le monde entier. Elle avait fourni une plate-
forme au sujet de la théorie de l'évolution qui était abordée et réfutée
scientifiquement pour la première fois en Turquie. Des gens de toutes
les tranches sociales turques avaient assisté à cette conférence, qui
avait attiré une grande attention. Ceux qui n'avaient pas pu trouver de
place dans la salle, suivaient la conférence en direct, sur les écrans de
télévision installés à cet effet.
La conférence réunissait des intervenants célèbres en provenance de
Turquie et de l'étranger. Après les discours des membres de la FRS, qui
ont révélé les motifs idéologiques sous-jacents de la théorie de
l'évolution, un documentaire vidéo préparé par la FRS avait été
présenté au public.
Le Dr Duane Gish et Dr Kenneth Cumming, deux mondialement
célèbres scientifiques de l'Institute for Creation Research aux Etats-
Unis, font autorité dans les domaines de la biochimie et de la
paléontologie. Ils ont démontré avec des preuves irréfutables que la
théorie de l'évolution n'a aucune validité. Pendant la conférence, un
des scientifiques turcs les plus estimés de nos jours, le Dr Cevat
Babuna a illustré les miracles dans chaque phase de la création d'un
être humain avec une démonstration de diapositives qui a ébranlé les
fondements de l'hypothèse du hasard de la théorie de l'évolution.
Deuxième conférence – Istanbul
La deuxième conférence internationale de cette série s'est tenue
trois mois après la première, le 5 juillet 1998 à la salle de conférence
Cemal Resit Rey, de nouveau à Istanbul. Les intervenants, six
Américains et un Turc, avaient présenté des exposés démontrant
comment la science moderne a réussi à invalider le darwinisme. La
salle de conférence Cemal Resit Rey, qui peut recevoir jusqu'à mille
personnes, était pleine par une audience très attentive.
Les noms des intervenants et les sujets qu'ils ont abordés à cette
conférence sont résumés ci-dessous.
Le professeur Michael P. Girouard, professeur de biologie à l'Université
de Southern Louisiana, a expliqué par divers exemples la complexité des
protéines, unités fondamentales de la vie, et a conclu qu'elles n'auraient
pu exister que grâce à un génie habile dans son discours "Est-il possible
que la vie émerge par hasard?".
Le Dr Edward Boudreaux, professeur à l'Université de la Nouvelle
Orléans, a signalé dans son discours, "Le génie dans la chimie", que
certains éléments chimiques ont dû être délibérément arrangés par la
création pour que la vie existe.
Le professeur Carl Fliermans, scientifique largement connu aux
Etats-Unis et professeur de microbiologie à l'Université de l'Indiana, qui
mène des recherches subventionnées par le Ministère de la Défense
américain, sur "la neutralisation des déchets chimiques par les
bactéries" a réfuté les revendications évolutionnistes sur le plan
microbiologique.
Le professeur Edip Keha, professeur de biochimie, était le seul
orateur turc de la conférence. Il a présenté les informations de base
sur la cellule avec preuves à l'appui que la cellule n'a pu se créer que
grâce à un génie conscient.
Le professeur d'anatomie à l'Université de Washington David
Menton, qui a fait un exposé accompagné d'une présentation très
intéressante sur ordinateur, a examiné les différences entre les
anatomies des plumes d'oiseaux et les écailles des reptiles, pour
prouver ainsi l'invalidité de l'hypothèse selon laquelle les oiseaux
descendraient des reptiles.
Le professeur Duane Gish, très célèbre expert évolutionniste, a
réfuté dans son exposé, intitulé "L'origine de l'homme", la thèse qui
avance que l'homme descend du singe.
Le professeur John Morris, président de l'IRC (Institut des Recherches
sur la Création) et géologue très réputé, a donné un discours sur les
engagements idéologiques et philosophiques à l'origine de la théorie
de l'évolution. Il a ajouté que cette théorie a été transformée en un
dogme et que ses défenseurs vénèrent le darwinisme avec une ferveur
religieuse.
Au terme de ces allocutions, l'audience a vu que l'évolution n'est
qu'une croyance dogmatique que la science a invalidée à tous les
niveaux. Par ailleurs, les affiches publicitaires de la conférence
intitulée "L'effondrement de la théorie de l'évolution: le fait de la
création", accrochées dans la réception de la salle de conférence de
Cemal Resit Rey avaient attiré un grand nombre de spectateurs. Pour
ce salon, 35 posters ont été préparés. Chacun d'entre eux mettait en
valeur soit une revendication fondamentale de l'évolution soit une
preuve de la création.
Troisième conférence – Ankara
La troisième conférence internationale de la série s'est tenue le 12
juillet 1998 à l'hôtel Sheraton à Ankara. Les participants, trois
Américains et un Turc y ont présenté les preuves explicites et
cohérentes qui prouvent que la science moderne a réussi à invalider le
darwinisme.
Même si la salle de conférence de l'hôtel Sheraton Ankara a une
capacité de mille personnes, plus de 2.500 personnes ont assisté à
cette conférence. Des écrans ont été installés à l'extérieur de la salle
pour ceux qui n'avaient pas pu trouver de place à l'intérieur. L'affiche
publicitaire accrochée près de la salle de conférence, titrée
"L'effondrement de la théorie de l'évolution: le fait de la création" a
attiré une grande audience. A la fin de la conférence, les intervenants
ont été longuement applaudis, ce qui prouve à quel point le public
désirait des éclaircissements sur les réalités scientifiques concernant la
fourberie de l'évolution et le fait de la création.
Vu le succès de ces conférences internationales, la Fondation des
Recherches Scientifiques a commencé à organiser des conférences
similaires dans toute la Turquie. 150 conférences se sont tenues, entre
août 1998 et 2001, dans différentes villes. La FRS continue sa tournée
de conférences dans toutes les régions du pays.
Ils dirent: "Gloire à Toi!
Nous n'avons de savoir que ce que Tu nous donnes.
Certes c'est Toi l'Omniscient, le Sage."
(Sourate al-Baqarah, 32)

REFERENCES

1 Cliff, Conner, "Evolution vs. Creationism: In Defense of Scientific Thinking",


International Socialist Review (Monthly Magazine Supplement to the Militant),
novembre 1980.
2 Ali Demirsoy, Kalıtım ve Evrim, Ankara: Meteksan Publishing Co., 1984, p. 61.
3 Michael J. Behe, Darwin's Black Box, New York: Free Press, 1996, pp. 232-
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5 Jonathan Wells, Icons of Evolution: Science or Myth? Why Much of What We
Teach About Evolution is Wrong, Regnery Publishing, 2000, pp. 235-236.
6 Dan Graves, Science of Faith: Forty-Eight Biographies of Historic Scientists
and Their Christian Faith, Grand Rapids, MI, Kregel Resources.
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8 Max Planck, Where is Science Going?,
www.websophia.com/aphorisms/science.html.
9 H. S. Lipson, "A Physicist's View of Darwin's Theory", Evolution Trends in
Plants, vol. 2, no. 1, 1988, p. 6.
10 Même si Darwin prétendait que sa théorie était totalement indépendante de
celle de Lamarck, il n'en demeure pas moins qu'il s'est progressivement basé sur
les affirmations de celui-ci, en l'ocurrence dans la 6ème et dernière édition de
L'origine des espèces. En effet, cette dernière version regorge d'exemples inspirés
de la théorie de Lamarck sur "l'héritage des traits acquis". Voir Benjamin
Farrington, What Darwin Really Said, New York: Schocken Books, 1966, p. 64.
11 Michael Ruse, "Nonliteralist Antievolution", AAAS Symposium: "The New Anti-
evolutionism", 13 février 1993, Boston, MA
12 Steven M. Stanley, Macroevolution: Pattern and Process, San Francisco: W. H.
Freeman and Co. 1979, pp. 35, 159.
13 Colin Patterson, "Cladistics", Interview avec Brian Leek, Peter Franz, 4 mars
1982, BBC.
14 Jonathan Wells, Icons of Evolution: Science or Myth? Why Much of What We
Teach About Evolution is Wrong, Regnery Publishing, 2000, pp. 141-151.
15 Jerry Coyne, "Not Black and White", a review of Michael Majerus's Melanism:
Evolution in Action, Nature, 396 (1988), pp. 35-36.
16 Stephen Jay Gould, "The Return of Hopeful Monsters", Natural History, vol.
86, juillet-août 1977, p. 28.
17 Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition,
Harvard University Press, 1964, p. 189.
18 Ibid, p. 177.
19 B. G. Ranganathan, Origins?, Pennsylvania: The Banner Of Truth Trust, 1988.
20 Warren Weaver, "Genetic Effects of Atomic Radiation", Science, vol. 123, juin
29, 1956, p. 1159.
21 Gordon R. Taylor, The Great Evolution Mystery, New York: Harper & Row,
1983, p. 48.
22 Michael Pitman, Adam and Evolution, London: River Publishing, 1984, p. 70.
23 Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition,
Harvard University Press, 1964, p. 179.
24 Ibid, pp. 172, 280.
25 Derek V. Ager, "The Nature of the Fossil Record", Proceedings of the British
Geological Association, vol. 87, 1976, p. 133.
26 Mark Czarnecki, "The Revival of the Creationist Crusade", MacLean's, 19
janvier 1981, p. 56.
27 R. Wesson, Beyond Natural Selection, MIT Press, Cambridge, MA, 1991, p. 45.
28 David Raup, "Conflicts Between Darwin and Paleontology", Bulletin, Field
Museum of Natural History, vol. 50, janvier 1979, p. 24.
29 Richard Monastersky, "Mysteries of the Orient", Discover, avril 1993, p. 40.
30 Richard Fortey, "The Cambrian Explosion Exploded?", Science, vol. 293, no.
5529, 20 juillet 2001, pp. 438-439.
31 Ibid.
32 Richard Dawkins, The Blind Watchmaker, London: W. W. Norton 1986, p. 229.
33 Douglas J. Futuyma, Science on Trial, New York: Pantheon Books, 1983, p.
197.
34 Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition,
Harvard University Press, 1964, p. 302.
35 Stefan Bengston, Nature, vol. 345, 1990, p. 765.
36 The New Animal Phylogeny: Reliability And Implications, Proc. of Nat. Aca. of
Sci., 25 avril 2000, vol. 97, no. 9, pp. 4453-4456.
37 Ibid.
38 Gerald T. Todd, "Evolution of the Lung and the Origin of Bony Fishes: A
Casual Relationship", American Zoologist, vol. 26, no. 4, 1980, p. 757.
39 R. L. Carroll, Vertebrate Paleontology and Evolution, New York: W. H.
Freeman and Co. 1988, p. 4.
40 Edwin H. Colbert, M. Morales, Evolution of the Vertebrates, New York: John
Wiley and Sons, 1991, p. 99.
41 Jean-Jacques Hublin, The Hamlyn Encyclopædia of Prehistoric Animals, New
York: The Hamlyn Publishing Group Ltd., 1984, p. 120.
42 Jacques Millot, "The Coelacanth", Scientific American, vol. 193, décembre
1955, p. 39.
43 Bilim ve Teknik, novembre 1998, no. 372, p. 21.
44 Robert L. Carroll, Vertebrate Paleontology and Evolution, New York: W. H.
Freeman and Co., 1988, p. 198.
45 Engin Korur, "Gözlerin ve Kanatların Sırrı" (Le mystère des yeux et des ailes),
Bilim ve Teknik, no. 203, octobre 1984, p. 25.
46 Nature, vol. 382, 1 août 1996, p. 401.
47 Carl O. Dunbar, Historical Geology, New York: John Wiley and Sons, 1961, p.
310.
48 L. D. Martin, J. D. Stewart, K. N. Whetstone, The Auk, vol. 98, 1980, p. 86.
49 Ibid, p. 86; L. D. Martin "Origins of Higher Groups of Tetrapods", Ithaca, New
York: Comstock Publishing Association, 1991, pp. 485, 540.
50 S. Tarsitano, M. K. Hecht, Zoological Journal of the Linnaean Society, vol. 69,
1985, p. 178; A. D. Walker, Geological Magazine, vol. 177, 1980, p. 595.
51 Pat Shipman, "Birds do it... Did Dinosaurs?", New Scientist, 1 février 1997, p.
31.
52 "Old Bird", Discover, 21 mars 1997.
53 Ibid.
54 Pat Shipman, "Birds Do It... Did Dinosaurs?", p. 28.
55 S. J. Gould & N. Eldredge, Paleobiology, vol. 3, 1977, p. 147.
56 Pat Shipman, "Birds Do It... Did Dinosaurs?", p. 28.
57 Ibid.
58 Roger Lewin, "Bones of Mammals, Ancestors Fleshed Out", Science, vol. 212,
26 juin 1981, p. 1492.
59 George Gaylord Simpson, Life Before Man, New York: Time-Life Books, 1972,
p. 42.
60 R. Eric Lombard, "Review of Evolutionary Principles of the Mammalian Middle
Ear, Gerald Fleischer", Evolution, vol. 33, décembre 1979, p. 1230.
61 David R. Pilbeam, "Rearranging Our Family Tree", Nature, juin 1978, p. 40.
62 Earnest A. Hooton, Up From The Ape, New York: McMillan, 1931, p. 332.
63 Malcolm Muggeridge, The End of Christendom, Grand Rapids, Eerdmans,
1980, p. 59.
64 Stephen Jay Gould, "Smith Woodward's Folly", New Scientist, 5 février 1979,
p. 44.
65 Kenneth Oakley, William Le Gros Clark & J. S, "Piltdown", Meydan Larousse,
vol. 10, p. 133.
66 Stephen Jay Gould, "Smith Woodward's Folly", New Scientist, 5 avril 1979, p.
44.
67 W. K. Gregory, "Hesperopithecus Apparently Not An Ape Nor A Man",
Science, vol. 66, décembre 1927, p. 579.
68 Philips Verner Bradford, Harvey Blume, Ota Benga: The Pygmy in The Zoo,
New York: Delta Books, 1992.
69 David Pilbeam, "Humans Lose an Early Ancestor", Science, avril 1982, pp. 6-
7.
70 Solly Zuckerman, Beyond The Ivory Tower, New York: Toplinger Publications,
1970, pp. 75-94.
71 Charles E. Oxnard, "The Place of Australopithecines in Human Evolution:
Grounds for Doubt", Nature, vol. 258, p. 389.
72 Fred Spoor, Bernard Wood, Frans Zonneveld, "Implication of Early Hominid
Labryntine Morphology for Evolution of Human Bipedal Locomotion", Nature, vol.
369, 23 juin 1994, pp. 645-648.
73 Holly Smith, American Journal of Physical Antropology, vol. 94, 1994, pp. 307-
325.
74 Fred Spoor, Bernard Wood, Frans Zonneveld, "Implication of Early Hominid
Labryntine Morphology for Evolution of Human Bipedal Locomotion", Nature, vol.
369, 23 juin 1994, pp. 645-648.
75 Tim Bromage, New Scientist, vol. 133, 1992, pp. 38-41.
76 J. E. Cronin, N. T. Boaz, C. B. Stringer, Y. Rak, "Tempo and Mode in Hominid
Evolution", Nature, vol. 292, 1981, pp. 113-122.
77 C. L. Brace, H. Nelson, N. Korn, M. L. Brace, Atlas of Human Evolution, 2.b.
New York: Rinehart and Wilson, 1979.
78 Alan Walker, Scientific American, vol. 239 (2), 1978, p. 54.
79 Bernard Wood, Mark Collard, "The Human Genus", Science, vol. 284, no.
5411, 2 avril 1999, pp. 65-71.
80 Marvin Lubenow, Bones of Contention, Grand Rapids, Baker, 1992, p. 83.
81 Boyce Rensberger, The Washington Post, 19 novembre 1984.
82 Ibid.
83 Richard Leakey, The Making of Mankind, London: Sphere Books, 1981, p. 62.
84 Marvin Lubenow, Bones of Contention, Grand Rapids, Baker, 1992. p. 136.
85 Pat Shipman, "Doubting Dmanisi", American Scientist, novembre-décembre
2000, p. 491.
86 Erik Trinkaus, "Hard Times Among the Neanderthals", Natural History, vol.
87, décembre 1978, p. 10; R. L. Holloway, "The Neanderthal Brain: What Was
Primitive", American Journal of Physical Anthropology Supplement, vol. 12, 1991, p.
94.
87 Alan Walker, Science, vol. 207, 1980, p. 1103.
88 A. J. Kelso, Physical Antropology, première éd., New York: J. B. Lipincott Co.,
1970, p. 221; M. D. Leakey, Olduvai Gorge, vol. 3, Cambridge: Cambridge
University Press, 1971, p. 272.
89 S. J. Gould, Natural History, vol. 85, 1976, p. 30.
90 Time, novembre 1996.
91 L. S. B. Leakey, The Origin of Homo Sapiens, ed. F. Borde, Paris: UNESCO,
1972, pp. 25-29; L. S. B. Leakey, By the Evidence, New York: Harcourt Brace
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92 "Is This The Face of Our Past", Discover, décembre 1997, pp. 97-100.
93 A. J. Kelso, Physical Anthropology, 1.b., 1970, pp. 221; M. D. Leakey, Olduvai
Gorge, vol. 3, Cambridge: Cambridge University Press, 1971, p. 272.
94 Donald C. Johanson & M. A. Edey, Lucy: The Beginnings of Humankind, New
York: Simon & Schuster, 1981, p. 250.
95 Science News, vol. 115, 1979, pp. 196-197.
96 Ian Anderson, New Scientist, vol. 98, 1983, p. 373.
97 Russell H. Tuttle, Natural History, mars 1990, pp. 61-64.
98 Ruth Henke, "Aufrecht aus den Baumen", Focus, vol. 39, 1996, p. 178.
99 Elaine Morgan, The Scars of Evolution, New York: Oxford University Press,
1994, p. 5.
100 Solly Zuckerman, Beyond The Ivory Tower, New York: Toplinger Publications,
1970, p. 19.
101 Robert Locke, "Family Fights" Discovering Archaeology, juillet/août 1999, pp.
36-39.
102 Ibid.
103 Henry Gee, In Search of Time: Beyond the Fossil Record to a New History of
Life, New York, The Free Press, 1999, pp. 126-127.
104 W. R. Bird, The Origin of Species Revisited, Nashville: Thomas Nelson Co.,
1991, pp. 298-99.
105 "Hoyle on Evolution", Nature, vol. 294, 12 novembre 1981, p. 105.
106 Ali Demirsoy, Kalıtım ve Evrim, Ankara: Meteksan Publishing Co., 1984, p. 64.
107 W. R. Bird, The Origin of Species Revisited, Nashville: Thomas Nelson Co.,
1991, p. 304.
108 Ibid, p. 305.
109 J. D. Thomas, Evolution and Faith, Abilene, TX, ACU Press, 1988. pp. 81-82.
110 Robert Shapiro, Origins: A Sceptics Guide to the Creation of Life on Earth,
New York, Summit Books, 1986. p.127.
111 Fred Hoyle, Chandra Wickramasinghe, Evolution from Space, New York,
Simon & Schuster, 1984, p. 148.
112 Ibid, p. 130.
113 Fabbri Britannica Bilim Ansiklopedisi (Encyclopédie Fabbri Britannica
Science), vol. 2, no. 22, p. 519.
114 Richard B. Bliss & Gary E. Parker, Origin of Life, California: 1979, p. 14.
115 Stanley Miller, Molecular Evolution of Life: Current Status of the Prebiotic
Synthesis of Small Molecules, 1986, p. 7.
116 Kevin Mc Kean, Bilim ve Teknik, no. 189, p. 7.
117 J. P. Ferris, C. T. Chen, "Photochemistry of Methane, Nitrogen, and Water
Mixture As a Model for the Atmosphere of the Primitive Earth", Journal of American
Chemical Society, vol. 97:11, 1975, p. 2964.
118 "New Evidence on Evolution of Early Atmosphere and Life", Bulletin of the
American Meteorological Society, vol. 63, novembre 1982, pp. 1328-1330.
119 Richard B. Bliss & Gary E. Parker, Origin of Life, California, 1979, p. 25.
120 W. R. Bird, The Origin of Species Revisited, Nashville: Thomas Nelson Co.,
1991, p. 325.
121 Richard B. Bliss & Gary E. Parker, Origin of Life, California: 1979, p. 25.
122 Ibid.
123 S. W. Fox, K. Harada, G. Kramptiz, G. Mueller, "Chemical Origin of Cells",
Chemical Engineering News, 22 juin 1970, p. 80.
124 Frank B. Salisbury, "Doubts about the Modern Synthetic Theory of Evolution",
American Biology Teacher, septembre 1971, p. 336.
125 Paul Auger, De la physique théorique à la biologie, 1970, p. 118.
126 Francis Crick, Life Itself: It's Origin and Nature, New York, Simon & Schuster,
1981, p. 88.
127 Ali Demirsoy, Kalıtım ve Evrim, Ankara: Meteksan Publishing Co., 1984, p. 39.
128 Homer Jacobson, "Information, Reproduction and the Origin of Life",
American Scientist, janvier 1955, p. 121.
129 Reinhard Junker & Siegfried Scherer, "Entstehung Gesiche Der Lebewesen",
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130 Michael Denton, Evolution: A Theory in Crisis, London: Burnett Books, 1985,
p. 351.
131 John Horgan, "In the Beginning", Scientific American, vol. 264, février 1991,
p. 119.
132 G.F. Joyce, L. E. Orgel, "Prospects for Understanding the Origin of the RNA
World", In the RNA World, New York: Cold Spring Harbor Laboratory Press, 1993, p.
13.
133 Jacques Monod, Chance and Necessity, New York: 1971, p. 143.
134 Leslie E. Orgel, "The Origin of Life on the Earth", Scientific American, octobre
1994, vol. 271, p. 78.
135 Gordon C. Mills, Dean Kenyon, "The RNA World: A Critique", Origins & Design,
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136 Brig Klyce, The RNA World, http://www. panspermia.org/rnaworld.htm.
137 Chandra Wickramasinghe, Interview dans London Daily Express, 14 août
1981.
138 Jeremy Rifkin, Entropy: A New World View, New York, Viking Press, 1980, p.
6.
139 J. H. Rush, The Dawn of Life, New York, Signet, 1962, p. 35.
140 Roger Lewin, "A Downward Slope to Greater Diversity", Science, vol. 217, 24
septembre 1982, p. 1239.
141 George P. Stravropoulos, "The Frontiers and Limits of Science", American
Scientist, vol. 65, novembre-décembre 1977, p. 674.
142 Jeremy Rifkin, Entropy: A New World View, p. 55.
143 Pour plus d'informations, voir Stephen C. Meyer, "The Origin of Life and the
Death of Materialism", The Intercollegiate Review, 32, no. 2, printemps 1996.
144 Charles B. Thaxton, Walter L. Bradley & Roger L. Olsen, The Mystery of Life's
Origin: Reassessing Current Theories, 4ème édition, Dallas, 1992. chapitre 9, p.
134.
145 Ilya Prigogine, Isabelle Stengers, Order Out of Chaos, New York, Bantam
Books, 1984, p. 175.
146 Robert Shapiro, Origins: A Sceptics Guide to the Creation of Life on Earth,
Summit Books, New York: 1986, p. 207.
147 Pierre-P Grassé, Evolution of Living Organisms, New York: Academic Press,
1977, p. 103.
148 Ibid, p. 107.
149 Norman Macbeth, Darwin Retried: An Appeal to Reason, Boston: Gambit,
1971, p. 101.
150 Loren C. Eiseley, The Immense Journey, Vintage Books, 1958, p. 186.
151 Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition,
Harvard University Press, 1964, p. 184.
152 Norman Macbeth, Darwin Retried: An Appeal to Reason, Harvard Common
Press, New York: 1971, p. 33.
153 Ibid, p. 36.
154 Loren Eiseley, The Immense Journey, Vintage Books, 1958. p. 227.
155 Dr. Lee Spetner, "Lee Spetner/Edward Max Dialogue: Continuing an
exchange with Dr. Edward E. Max", 2001,
http://www.trueorigin.org/spetner2.asp
156 Ibid.
157 Ibid.
158 Francisco J. Ayala, "The Mechanisms of Evolution", Scientific American, vol.
239, septembre 1978, p. 64.
159 Dr. Lee Spetner, "Lee Spetner/Edward Max Dialogue: Continuing an
exchange with Dr. Edward E. Max", 2001, http://www.trueorigin.org/spetner2.asp
160 S. R. Scadding, "Do 'Vestigial Organs' Provide Evidence for Evolution?",
Evolutionary Theory, vol. 5, mai 1981, p. 173.
161 The Merck Manual of Medical Information, Home edition, New Jersey: Merck &
Co., Inc. The Merck Publishing Group, Rahway, 1997.
162 H. Enoch, Creation and Evolution, New York: 1966, pp. 18-19.
163 Frank Salisbury, "Doubts About the Modern Synthetic Theory of Evolution",
American Biology Teacher, septembre 1971, p. 338.
164 Dean Kenyon & Percival Davis, Of Pandas and People: The Central Question
of Biological Origins (Dallas: Haughton Publishing, 1993), p. 33.
165 Michael Denton, Evolution: A Theory in Crisis, London, Burnett Books, 1985,
p. 145.
166 Fix, William, The Bone Peddlers: Selling Evolution (New York: Macmillan
Publishing Co., 1984), p. 189.
167 W. R. Bird, The Origin of Species Revisited, Thomas Nelson Co., Nashville:
1991, pp. 98-99; Percival Davis, Dean Kenyon, Of Pandas and People, Haughton
Publishing Co., 1990, pp. 35-38.
168 W. R. Bird, The Origin of Species Revisited, pp. 98-99, 199-202.
169 Michael Denton, Evolution: A Theory in Crisis, London: Burnett Books, 1985,
pp. 290-91.
170 Hervé Philippe and Patrick Forterre, "The Rooting of the Universal Tree of Life
is Not Reliable", Journal of Molecular Evolution, vol. 49, 1999, p. 510.
171 James Lake, Ravi Jain ve Maria Rivera, "Mix and Match in the Tree of Life",
Science, vol. 283, 1999, p. 2027.
172 Carl Woese, "The Universel Ancestor", Proceedings of the National Academy
of Sciences, USA, 95, (1998) p. 6854.
173 Ibid.
174 Jonathan Wells, Icons of Evolution, Regnery Publishing, 2000, p. 51.
175 G. G. Simpson, W. Beck, An Introduction to Biology, New York, Harcourt Brace
and World, 1965, p. 241.
176 Keith S. Thompson, "Ontogeny and Phylogeny Recapitulated", American
Scientist, vol. 76, mai-juin 1988, p. 273.
177 Francis Hitching, The Neck of the Giraffe: Where Darwin Went Wrong, New
York: Ticknor and Fields 1982, p. 204.
178 Richard Lewontin, "The Demon-Haunted World", The New York Review of
Books, 9 janvier 1997, p. 28.
179 Robert Shapiro, Origins: A Sceptics Guide to the Creation of Life on Earth,
Summit Books, New York: 1986, p. 207.
180 Hoimar Von Dithfurt, Im Anfang War Der Wasserstoff (Secret Night of the
Dinosaurs), vol. 2, p. 64.
181 Ali Demirsoy, Kalıtım ve Evrim, Ankara: Meteksan Publishing Co., 1984, p. 61.
182 Ibid, p. 61.
183 Ibid, p. 94.
184 Frederick Vester, Denken, Lernen, Vergessen, vga, 1978, p. 6.
185 George Politzer, Principes Fondamentaux de Philosophie, Editions Sociales,
Paris 1954, pp. 38-39-44.
186 R.L.Gregory, Eye and Brain: The Psychology of Seeing, Oxford University
Press Inc. New York, 1990, p. 9.
187 Lincoln Barnett, The Universe and Dr. Einstein, William Sloane Associate,
New York, 1948, p. 20.
188 Orhan Hançerlioğlu, Düşünce Tarihi, Istanbul: Remzi Kitabevi, 6ème éd.,
septembre 1995, p. 447.
189 V I. Lenin, Materialism and Empirio-criticism, Progress Publishers, Moscow,
1970, p. 14.
190 Bertrand Russell, ABC of Relativity, George Allen and Unwin, Londres, 1964,
pp. 161-162.
191 R. L. Gregory, Eye and Brain: The Psychology of Seeing, Oxford University
Press Inc. New York, 1990, p. 9.
192 Ken Wilber, Holographic Paradigm and Other Paradoxes, p. 20.
193 George Politzer, Principes Fondamentaux de Philosophie, Editions Sociales,
Paris 1954, p. 53.
194 Orhan Hançerlioğlu, Düşünce Tarihi, Istanbul: Remzi Kitabevi, 6ème éd.,
septembre 1995, p. 261.
195 George Politzer, Principes Fondamentaux de Philosophie, Editions Sociales,
Paris 1954, p. 65.
196 Paul Davies, God and The New Physics, New York: Simon&Schuster, 1983,
pp. 180-181.
197 Rennan Pekünlü, "Aldatmacanın Evrimsizliği" (La non-évolution de la
tromperie), Bilim ve Ütopya, décembre 1998 (V. I. Lénine, Materialism and Empirio-
criticism, Progress Publishers, Moscow, 1970, pp. 334-335).
198 Alaettin Şenel, "Evrim Aldatmacası mı?, Devrin Aldatmacası mı?" (La
tromperie de l'évolution ou la tromperie de l'époque?), Bilim ve Ütopya, décembre
1998
199 Imam Rabbani Hz. Mektupları (Lettres de Rabbani), vol. II, 357ème lettre, p.
163.
200 Imam Rabbani Hz. Mektupları (Lettres de Rabbani), vol. II, 470ème lettre, p.
1432.
201 François Jacob, Le jeu des possibles, University of Washington Press, 1982, p.
111.
202 Lincoln Barnett, The Universe and Dr. Einstein, William Sloane Associate,
New York, 1948, pp. 52-53.
203 Lincoln Barnett, The Universe and Dr. Einstein, William Sloane Associate,
New York, 1948, p. 17.
204 Lincoln Barnett, The Universe and Dr. Einstein, William Sloane Associate,
New York, 1948, p. 58.
205 Paul Strathern, The Big Idea: Einstein and Relativity, Arrow Books, 1997, p.
57
206 Lincoln Barnett, The Universe and Dr. Einstein, William Sloane Associate,
New York, 1948, p. 84.
207 Lincoln Barnett, The Universe and Dr. Einstein, William Sloane Associate,
New York, 1948, pp. 17-18.

16
Karl Marx a affirmé sans ambages que la théorie de Darwin avait fourni une base
solide pour le matérialisme et par conséquent pour le communisme. Il a également
fait preuve de sympathie vis-à-vis de Darwin en lui dédiant un exemplaire de son
livre Das Kapital, considéré comme l'œuvre principale de Marx. On peut lire dans
l'édition allemande du livre la dédicace suivante: "De la part d'un admirateur
dévoué à Charles Darwin".

23
Michael Behe: "Un sile-
ce rempli de gêne entoure la complexité absolue de la cellule".

24
Richard Dawkins, occupé à propager les idées évolutionnistes

29
Albert Einstein

30
Charles Darwin

31
Le racisme de Darwin
L'un des aspects les moins connus, mais tout aussi important, de Darwin est son
attitude raciste. Il pensait que les Européens de race blanche étaient plus
"avancés" que les autres races humaines. Alors que Darwin supposait que l'homme
avait évolué à partir de créatures qui ressemblaient au singe, il pensait que
certaines races s'étaient développées plus que d'autres et que certaines avaient
toujours des caractéristiques simiennes. Dans son livre The Descent of Man (La
filiation de l'homme), publié après L'origine des espèces, il expliquait effrontément
qu'il existait "de grandes différences entre les hommes de races différentes".1
Dans son livre, Darwin affirmait que les aborigènes d'Australie étaient l'équivalent
des gorilles et que les "races civilisées" allaient les "exterminer" en temps voulu. Il
a écrit:
Dans un avenir, pas très lointain en comptant par siècles, les races civilisées de
l'homme vont sans doute exterminer et prendre la place des races sauvages à
travers le monde. Dans un même temps, les singes anthropomorphes seront
sûrement exterminés. La séparation entre l'homme et ses alliés les plus proches
s'intensifiera car elle touchera, je l'espère, l'homme dans son état plus civilisé, le
Caucasien et certains singes aussi inférieurs que le babouin, au lieu comme c'est le
cas aujourd'hui entre le nègre, ou l'Australien et le gorille.2
Les idées absurdes de Darwin n'étaient pas restées au stade de la théorie, mais
elles sont devenues le "fondement scientifique" par excellence du racisme.
Partant de l'hypothèse que les êtres vivants ont évolué dans un environnement
marqué par la lutte pour la survie, le darwinisme a été même adapté aux sciences
sociales et transformé en une conception qui a été appelée par la suite,
"darwinisme social".
Le darwinisme social prétend que les races humaines sont situées à différents
niveaux de "l'échelle évolutionniste", que les races européennes sont les plus
"avancées" de toutes les autres et que plusieurs autres races portent toujours des
traits simiens.

1- Benjamin Farrington, What Darwin Really Said, Londres: Sphere Books, 1971,
pp. 54-56
2- Charles Darwin, The Descent of Man, 2ème éd., New York: A.L. Burt Co., 1874, p.
178

33
Les lois de génétique découvertes par Mendel ont amené la théorie de l'évolution à
une impasse.

34
Les auteurs du néo-darwinisme:
Ernst Mayr, Theodosius Dobzhansky et Julian Huxley
35
FOCUS
Le niveau primitif de la science à l'époque de Darwin
Lorsque Darwin avançait ses suppositions, les disciplines telles que la génétique, la
microbiologie, la biochimie n'existaient pas encore. Si celles-ci avaient été
découvertes avant que Darwin ne construise sa théorie, ce dernier n'aurait eu sans
doute pas osé avancer ses hypothèses insensées. L'information déterminant les
espèces existe déjà dans les gènes et il est impossible à la sélection naturelle de
produire de nouvelles espèces à travers l'introduction de changements dans les
gènes.
De même, le monde de la science à cette époque n'avait qu'une connaissance
superficielle et vague de la structure et des fonctions de la cellule. Si Darwin avait
eu la possibilité d'examiner une cellule de près à l'aide d'un microscope
électronique, il se serait rendu à l'évidence de la complexité et la structure
extraordinaire des organelles de la cellule. Il aurait vu de ses propres yeux qu'il est
impossible pour un système aussi complexe d'exister grâce à des variations
mineures. S'il avait connu la biomathématique, Darwin aurait compris que pas la
moindre protéine n'aurait pu exister par hasard, encore moins une cellule toute
entière.

Les recherches détaillées sur la cellule n'ont été possibles qu'après l'invention du
microscope à électrons. A l'époque de Darwin, avec les microscopes primitifs vus
ci-dessous, il était seulement possible de voir la surface extérieure de la cellule.

37
Stephen Jay Gould

38
De nos jours, des dizaines de milliers de scientifiques partout dans le monde,
notamment aux Etats-Unis et en Europe, défient la théorie de l'évolution et ont
publié plusieurs ouvrages réfutant la théorie de l'évolution. Ci-dessus, quelques
exemples de ces ouvrages.

44
L'exemple du mélanisme industriel ne prouve certainement pas la théorie de
l'évolution, car le processus n'avait pas produit de nouvelles espèces de phalènes.
La sélection ne se faisait que parmi les variétés déjà existantes. En cela, l'histoire
traditionnelle du mélanisme est trompeuse. Les photos ci-dessus prétendues
authentiques sont extraites de livres scolaires. Il ne s'agit en réalité que d'un
montage des évolutionnistes qui ont collé et accroché sur les troncs d'arbres des
spécimens morts.

47
La sélection naturelle est un mécanisme qui sert à éliminer les individus faibles au
sein d'une espèce. Il s'agit d'une force de conservation qui préserve l'espèce
existante de la dégénérescence. Au-delà de cela, elle n'a aucune capacité de
transformer une espèce en une autre.

49
TOUTES LES MUTATIONS SONT NUISIBLES
Gauche: une mouche normale (drosophile)
Droite: une mouche dont la jambe est accrochée à sa tête; une mutation due à la
radiation.

L'effet dévastateur des mutations sur le corps humain. L'enfant sur la photo figure
parmi les victimes de la catastrophe de Tchernobyl.

51
Les mutations n'ajoutent jamais de nouvelles informations à l'ADN: les particules
qui forment l'information génétique sont arrachées de leur place ou transportées
vers d'autres endroits. Les mutations ne peuvent pas permettre à un organisme
vivant d'acquérir un nouvel organe ou un nouveau trait. Elles ne causent que des
anomalies comme une jambe qui pend d'un dos ou une oreille qui sort d'un
abdomen.

56
Des fossiles vivants
La théorie de l'évolution prétend que les espèces évoluent constamment en
d'autres espèces. Mais, lorsqu'on compare les vivants avec leurs fossiles, nous
remarquons qu'ils sont restés inchangés pendant des millions d'années. Ce fait
réfute clairement la théorie de l'évolution.

L'abeille vivante ne diffère absolument pas de son homologue fossile, qui est
supposé être vieux de plusieurs millions d'années.

La libellule, vieille de 135 millions d'années ne diffère absolument pas des


libellules modernes.

En comparant un fossile de fourmi de 100 millions d'années avec une fourmi


d'aujourd'hui, on voit clairement que les fourmis n'ont aucun historique évolutif.

58
L'archive fossile est la preuve que les formes transitionnelles n'ont jamais existé.
Aucun processus d'évolution n'a jamais eu lieu et toutes les espèces ont été créées
séparément dans une forme parfaite et de manière fonctionnelle.

59
Les fossiles trouvés dans les roches cambriennes appartenaient à des escargots,
des trilobites, des éponges, des vers de terre, des méduses, des oursins et
d'autres invertébrés complexes. Cette large mosaïque d'organismes vivants
composée de tellement de créatures complexes, est apparue de manière tellement
soudaine que cet événement miraculeux est qualifié d'explosion cambrienne dans
les livres de géologie.

60
L'ŒIL DU TRILOBITE
Les trilobites qui sont apparus de manière soudaine à l'époque cambrienne ont
une structure extrêmement complexe au niveau de l'œil. Celle-ci est composée de
millions de particules infimes et un système de doubles lentilles. "La conception
d'un tel œil exigerait de nos jours un ingénieur en optique très expérimenté" selon
David Raup, un professeur de géologie.
Cet œil est apparu il y a 530 million d'années dans un état parfait. Sans doute, une
telle conception ne peut être justifiée par le processus évolutionniste mais prouve
au contraire qu'il y a bien eu création.
En outre, la structure de l'œil du trilobite, qui ressemble à un nid d'abeille, a
survécu jusqu'à nos jours sans le moindre changement. D'autres insectes comme
les abeilles et les drosophiles ont la même structure visuelle que celle du trilobite*.
Cette situation réfute la thèse évolutionniste que les vivants ont évolué
progressivement du stade primitif à l'état complexe.

(*) R. L. Gregory, Eye and Brain: The Physiology of Seeing, Oxford University Press,
1995, p. 31

61
DES EPINES INTERRESSANTES: L'un des organismes qui apparaissent
soudainement lors de la période cambrienne est Hallucigenia (ci-dessus à gauche).
Les fossiles de celui-ci comme d'autres organismes appartenant à la période
cambrienne possèdent des épines ou des armures dures qui assurent la protection
contre les attaques. Les évolutionnistes ne peuvent pas dire comment ces
organismes possédaient une telle protection à une époque où il n'existait aucun
chasseur. Il est impossible d'expliquer ce fait avec la "sélection naturelle", puisqu'il
n'y avait pas d'animaux chasseurs.

65
Selon le scénario imaginaire de l'évolution de "la mer vers la terre", des poissons
ont senti le besoin de passer de la mer à la terre pour chercher de la nourriture.
Cette hypothèse est "soutenue" par ce type de dessins.

66
Un fossile de Cœlacanthe vieux de 410 millions d'années. Les évolutionnistes ont
présenté ce fossile comme une forme transitionnelle prouvant le passage de la
mer vers la terre. Les exemples vivants de genre de poissons qui ont été capturés
à plusieurs reprises depuis 1938 prouvent à quel point les évolutionnistes ont
exagéré leurs spéculations.
67
FOCUS
Pourquoi la transition du milieu marin vers le milieu terrestre est-elle impossible?

Les évolutionnistes prétendent qu'un jour, une espèce vivant dans le milieu marin
a marché sur terre et est devenue ainsi une espèce terrestre.
Plusieurs facteurs réfutent cette possibilité:
1- Porter du poids: Les créatures marines n'ont aucun problème à porter leur poids.
Toutefois, la majorité d'entre elles consomme 40 % de leur énergie lors du
mouvement. Les créatures transitant du milieu marin vers le milieu terrestre
auraient dû développer de nouveaux systèmes musculaires et squelettiques (!)
afin de répondre en même temps au besoin en énergie nécessaire. Or, une telle
formation est impossible par mutations accidentelles.
2- La rétention de la chaleur: Sur terre, la température peut changer rapidement et
elle fluctue considérablement. Une créature terrestre est dotée d'un mécanisme
corporel qui peut supporter de tels changements de températures. Or, dans le
milieu marin, la température change lentement et à un faible degré. Un organisme
réglé à la température constante de la mer aurait besoin d'acquérir un système de
protection afin de se prémunir des changements de température sur terre. Il est
grotesque de prétendre que les poissons ont acquis un tel système par mutations
accidentelles aussitôt qu'ils ont touché terre.
3- Utilisation de l'eau: Essentielle au métabolisme, l'eau et même l'humidité
doivent être utilisées avec restriction à cause de la rareté des sources d'eau
terrestre. Par exemple, la peau doit être constituée de manière à laisser l'eau
s'échapper jusqu'à un certain degré tout en évitant une évaporation excessive.
Ainsi, les créatures terrestres sentiront la soif, ce qui n'est pas le cas chez les
organismes marins. De plus, la peau de ces créatures n'est pas adaptée à un
milieu non-aquatique.
4- Les reins: Les organismes marins peuvent facilement déposer les déchets
matériels, particulièrement l'ammoniac, dans leurs corps en les filtrant, puisqu'il y
a suffisamment d'eau dans leur milieu. Dans le milieu terrestre, l'eau doit être
utilisée avec économie. C'est pour cette raison que les êtres vivants terrestres
disposent d'un système rénal. Grâce aux reins, l'ammoniac est conservé par
conversion en urée et une quantité minimum d'eau est utilisée durant son
excrétion. De plus, de nouveaux systèmes sont nécessaires pour permettre aux
reins de fonctionner. Bref, afin de pouvoir effectuer un passage du milieu marin
vers le milieu terrestre, les organismes sans reins auraient dû développer un
système rénal de manière soudaine.
5- Le système respiratoire: Les poissons "respirent" en aspirant à travers leurs
branchies l'oxygène dissout dans l'eau. Ils ne peuvent pas vivre plus de quelques
minutes en dehors de l'eau. Afin de pouvoir vivre sur terre, les poissons doivent
acquérir tout d'un coup un système pulmonaire parfait.
Il est très certainement impossible que tous ces changements physiologiques
conséquents aient pu survenir dans le même organisme au même moment et par
hasard.
68
LES TORTUES MARINES ONT TOUJOURS ETE DES TORTUES
La théorie évolutionniste ne peut expliquer ni l'existence des groupes élémentaires
tels que les poissons et les reptiles ni l'origine des espèces au sein de ces groupes.
Par exemple, les tortues marines, qui font partie des reptiles marins, apparaissent
dans les archives fossiles de manière soudaine avec leurs coquilles uniques. "Vers
le milieu de la période triasique (environ 175 millions d'années auparavant) ses
membres (tortues marines) étaient déjà nombreux et possédaient les
caractéristiques élémentaires des tortues. Les liens entre les tortues marines et les
cotylosaures, à partir desquels elles ont certainement évolué, n'existent presque
pas." (Encyclopaedia Britannica, 1971, vol. 22, p. 418)
Il n'existe pas de différence entre les fossiles des anciennes tortues marines et les
vivants de ces espèces qui existent aujourd'hui. Autrement dit, les tortues marines
n'ont pas "évolué"; elles ont toujours été des tortues puisqu'elles ont été créées
ainsi.

Ce fossile de tortue datant de 100 millions d'années est identique à son homologue
moderne. (The Dawn of Life, Orbis Pub., Londres 1972)

72
DES POUMONS SPECIAUX POUR LES OISEAUX
L'anatomie des oiseaux est très différente de celle des reptiles, les ancêtres qu'on
leur attribue. Leurs poumons, par exemple, ne fonctionnent pas de la même
manière. Chez les oiseaux, en effet, l'air pénètre dans le poumon par l'avant et il
est expiré par l'arrière tandis que les animaux terrestres inspirent et expirent par
les mêmes vaisseaux. Cette spécificité est liée au fait que les oiseaux ont un grand
besoin d'oxygène quand ils volent. Un tel système respiratoire ne peut être
l'héritage des poumons du reptile.

Alvéole
Air
Air
Intérieur
Extérieur
Bronches
Parabronches
Poumon de reptile
Poumon aviaire

75
FOCUS
La conception des plumes d'oiseaux

1- A. H. Brush, "On the Origin of Feathers". Journal of Evolutionary Biology, vol. 9,


1996, p. 132.
2- A. H. Brush, "On the Origin of Feathers", p. 131.
3- Ibid.
4- Ibid.
5- "Plucking the Feathered Dinosaur", Science, vol. 278, 14 novembre 1997, p.
1229.
6- Douglas Palmer, "Learning to Fly" (Review of the Origin of Birds by Alan
Feduccia, Yale University Press, 1996), New Scientist, vol. 153, 1 mars 1997, p. 44.
7- Norman Macbeth, Darwin Retried: An Appeal to Reason, Boston, Gambit, 1971,
p. 101.

77
L'oiseau baptisé Confuciusornis a le même âge que l'Archæoptéryx.

78
FOCUS
Quelle est l'origine des mouches?

En guise de preuve que les dinosaures se sont transformés en oiseaux, les


évolutionnistes prétendent que certains dinosaures qui battaient du pied pour
chasser les mouches "ont eu des ailes et se sont envolés" comme c'est le cas sur
la photo.
A défaut d'une base scientifique, cette théorie, qui est un pur produit de
l'imagination, recouvre une contradiction d'une logique très simple: l'exemple
avancé par les évolutionnistes pour expliquer l'origine du vol, en l'occurrence la
mouche, est parfaitement capable de voler. Alors qu'un humain ne peut pas ouvrir
les yeux et les refermer 10 fois en une seconde, une mouche déploie ses ailes en
moyenne 500 fois par seconde. De plus, elle peut bouger ses deux ailes
simultanément. La moindre dissonance dans la vibration des ailes peut provoquer
la chute de la mouche mais cela n'arrive jamais.
Les évolutionnistes devraient d'abord trouver une explication à la parfaite maîtrise
par les mouches du mécanisme de vol. Or, à défaut d'une telle explication, ils se
contentent d'imaginer des scénarios sur comment d'autres créatures beaucoup
plus maladroites comme les reptiles ont appris à voler.
Même la parfaite création de la mouche commune réfute les allégations de
l'évolution. Le biologiste anglais Robin Wootton écrit dans un article intitulé "La
conception mécanique des ailes de mouches":
Mieux nous connaissons le mode de fonctionnement des ailes d'insectes, plus
subtiles et plus belles leurs conceptions apparaissent. Les structures sont
traditionnellement conçues de manière à se déformer le moins possible; les
mécanismes sont conçus pour mouvoir les composants de façons prévisibles. Les
ailes d'insectes combinent les deux en un. Elles utilisent les composants avec un
grand choix de propriétés élastiques, assemblées élégamment de manière à
permettre les déformations adéquates pour répondre aux forces appropriées afin
d'utiliser au mieux l'air. A ce jour, rares sont – s'ils existent – des mécanismes
technologiques similaires.1
Par ailleurs, pas le moindre fossile n'existe pour prouver cette évolution imaginaire
des mouches. C'est ce que le distingué zoologue français Pierre Grassé voulait dire
lorsqu'il a déclaré: "Concernant les origines des insectes, nous sommes dans le
noir."2

Un exemple des scénarios évolutionnistes: des dinosaures qui ont développé tout
d'un coup des ailes pour pouvoir attraper les mouches!

1 Robin J. Wootton, "The Mechanical Design of Insect Wings", Scientific American,


vol. 263, novembre 1990, p. 120.
2 Pierre-P Grassé, Evolution of Living Organisms, New York, Academic Press, 1977,
p. 30.

79
Lorsqu'on examine les plumes d'oiseau en détail, on remarque qu'elles sont
composées de milliers de petites vrilles attachées les unes aux autres grâces à des
crochets. Cette conception unique offre une performance aérodynamique
supérieure.

80
Prof. Alan Feduccia

83
Les évolutionnistes prétendent que tous les mammifères ont évolué à partir d'un
ancêtre commun. Toutefois, il existe de grandes différences entre les diverses
espèces de mammifères tels que les ours, les baleines, les souris et les chauves-
souris. Chacun de ces vivants possède des systèmes spécifiques. Par exemple, les
chauves-souris sont dotées d'un système sonore très sensible qui leur permet de
s'orienter dans l'obscurité. Ces systèmes complexes que la technologie moderne
ne peut qu'imiter, ne pouvaient certainement pas apparaître par hasard. L'archive
fossile démontre également que les chauves-souris sont apparues dans un état
parfait et ne sont certainement pas passées par "un processus évolutionniste".

Un fossile de chauve-souris de 50 millions d'années identique à son homologue


moderne.
(Science, vol. 154)

84
FOCUS
Le mythe de l'évolution du cheval
Jusqu'à très récemment, un ordre imaginaire supposé démontrer l'évolution du
cheval a été présenté comme le fossile principal prouvant la théorie de l'évolution.
Cependant, aujourd'hui plusieurs évolutionnistes admettent clairement que le
scénario de l'évolution du cheval n'est pas convaincant. Lors d'un colloque de
quatre jours sur les problèmes de la théorie évolutionniste progressive organisé en
1980 au Field Museum of Natural History à Chicago en présence de 150
évolutionnistes, l'évolutionniste Boyce Rensberger a déclaré dans son discours que
le scénario de l'évolution du cheval n'a pas de fondement dans les archives fossiles
et qu'aucun processus évolutif prouvant l'évolution progressive des chevaux n'a
été observé:
L'exemple populaire de l'évolution des chevaux, qui sous-entend un ordre graduel
de changements à partir de créatures, à quatre orteils dont la taille ressemble à
celle du renard et qui auraient vécu il y a 50 millions d'années de cela, aux
chevaux de plus grande taille à orteil unique, a été prouvé erroné depuis
longtemps. Au lieu de parler d'un changement graduel, les fossiles de chaque
espèce intermédiaire apparaissent très différents les uns des autres, demeurent
inchangés et s'éteignent par la suite. On ne connaît aucune forme transitionnelle.1
Le célèbre paléontologue Colin Patterson, directeur du Musée d'Histoire Naturelle
d'Angleterre où étaient exposés les schémas de "l'évolution du cheval" a déclaré
ce qui suit sur cette exposition qui était toujours ouverte au public au rez-de-
chaussée du Musée:
Plusieurs histoires ont été tissées, certaines plus imaginatives que d'autres, à
propos de la véritable nature de cette histoire (celle de la vie). L'exemple le plus
répandu, qui est toujours exposé en bas, concerne l'évolution du cheval préparé
probablement quelques cinquante années plus tôt. Cet exemple a été présenté
comme la vérité absolue dans une série successive de manuels scolaires. Je pense
que c'est lamentable, particulièrement lorsque les personnes qui proposent ce
genre d'histoires sont probablement eux-mêmes conscients qu'il s'agit en partie de
pure spéculation.2
Par conséquent, sur quoi se base-t-on pour invoquer le scénario de "l'évolution du
cheval"? Celui-ci a été conçu grâce à des tableaux trompeurs qui comportent une
organisation ordonnée de fossiles de diverses espèces ayant vécu à des époques
très distancées en Inde, en Afrique du Sud, en Amérique du Nord et en Europe tout
simplement en accord avec l'imagination fertile des évolutionnistes. Il existe plus
de 20 tableaux de l'évolution du cheval proposés par divers chercheurs. Les
évolutionnistes ne se sont jamais mis d'accord sur ces arbres généalogiques, qui
sont d'ailleurs très différents les uns des autres. Le seul point commun c'est l'idée
que l'Eohippus, une créature de la taille d'un chien, ayant vécu à l'époque éocène
55 millions d'années auparavant a été l'ancêtre du cheval (Equus). Mais, les
prétendues lignes de descendance de l'Eohippus à l'Equus sont totalement
inconsistantes.
L'écrivain scientifique évolutionniste Gordon R. Taylor explique cette vérité avouée
à demi voix, dans son livre The Great Evolution Mystery (Le grand mystère de
l'évolution):
Mais peut-être que le plus grand point faible du darwinisme réside dans le fait que
les évolutionnistes n'ont jamais pu trouver des phylogénies convaincantes ou des
séquences d'organismes prouvant un changement évolutif majeur... Le cheval est
souvent mentionné comme l'exemple par excellence. Cela dit, la lignée qui
descend de l'Eohippus vers l'Equus est très fantasque. Elle est supposée
démontrer un accroissement continu de taille mais la vérité est que certaines
variantes d'Equus sont plus petites que l'Eohippus et non pas plus grandes. Il est
possible de rassembler des spécimens de sources diverses et les présenter dans
un ordre convaincant en apparence. Mais, il n'existe aucune preuve que ces
variantes étaient organisées dans cet ordre dans le temps.3
Tous ces faits sont des preuves solides que les tableaux de l'évolution du cheval,
présentés comme la preuve la plus solide du darwinisme, ne sont en fait que des
contes fantastiques et peu vraisemblables.
1- Boyce Rensberger, Houston Chronicle, 5 novembre 1980, p. 15
2- Colin Patterson, Harper's, février 1984, p. 60
3- Gordon Rattray Taylor, The Great Evolution Mystery, Abacus, Sphere Books,
Londres, 1984, p. 230

86
Des dessins fictifs et trompeurs
Sur les photos, les évolutionnistes donnent forme à des traits qui ne laissent pas
de traces fossiles, tels que la structure du nez et des lèvres, celle des cheveux, des
sourcils et d'autres poils corporels, afin de soutenir la théorie de l'évolution. Ils
fabriquent également des photos détaillées montrant ces créatures imaginaires en
train marcher avec leurs familles, en train de chasser ou d'effectuer d'autres
tâches quotidiennes. Toutes ces images ne sont que le fruit de l'imagination et
n'ont pas d'existence dans les archives fossiles.

87
TROIS RECONSTRUCTIONS DIFFERENTES
A PARTIR DU MEME CRANE
Paru dans le Sunday Times,
le 5 avril 1964

Un dessin de Maurice Wilson

Une reconstitution de N. Parker,


National Geographic,
septembre 1960.

90
L'histoire d'un canular
1 Les fossiles ont été déterrés par Charles Dawson et donnés à Sir Arthur Smith
Woodward.

2 Les parties ont été reconstituées à partir du célèbre crâne.


Parties d'un crâne humain

3 A partir de la reconstitution du crâne, plusieurs dessins et sculptures ont été


effectués, une kyrielle d'articles et de commentaires ont été rédigés. L'original du
crâne est exposé au British Museum.

Mâchoire
d'orang-outan
4 40 années après sa découverte, un groupe de chercheurs ont prouvé que le
fossile du Piltdown n'était en fait qu'un canular.

92
Le dessin ci-contre a été établi à partir d'une seule et unique dent. Il a été publié
dans la revue Illustrated London News, le 24 juillet 1922. Toutefois, les
évolutionnistes ont été extrêmement déçus lorsqu'il a été prouvé que cette dent
n'appartenait ni à une espèce ressemblant à un singe ni à l'homme, mais plutôt à
une espèce porcine éteinte depuis longtemps.

94
OTA BENGA:
"Le pygmée dans le zoo"

97
UN SEUL OS DE MACHOIRE COMME
LE DEBUT DE L'INSPIRATION

Le premier fossile de Ramapithèques trouvé: une mâchoire manquante composée


de deux parties (sur la droite). Les évolutionnistes ont osé dessiner les
Ramapithèques, leurs familles et l'environnement dans lequel ils ont vécu, sur la
seule base de ces deux os de mâchoires.

103
L'Homo Habilis: une autre espèce de singe éteinte
Pendant longtemps, les évolutionnistes ont soutenu que les créatures appelées
Homo Habilis pouvaient marcher debout. Ils pensaient avoir trouvé le lien entre le
singe et l'homme. Toutefois, les nouveaux fossiles Homo Habilis que Tim White a
découverts en 1986 et baptisés OH 62 réfutaient cette assertion. Ces fragments de
fossiles ont démontré que l'Homo Habilis avait de longs bras et de petites jambes,
exactement comme les singes contemporains. Ce fossile a mis fin à l'affirmation
que l'Homo Habilis était un bipède capable de marcher droit. En réalité, Homo
Habilis n'était rien d'autre qu'un membre d'une espèce de singes.

"OH 7 Homo Habilis" ci-dessous à gauche a été le fossile qui décrivait le mieux les
caractéristiques mandibulaires des espèces Homo Habilis. Ce fossile est doté de
grandes dents incisives. Ses molaires sont petites. La forme de la mandibule est
carrée. Toutes ces caractéristiques rendent ces mandibules très similaires à celles
des singes contemporains. Autrement dit, la mandibule de l'Homo Habilis confirme
une fois de plus que ce vivant est en réalité un singe.

109
L'Homo Erectus: une ancienne race humaine
Homo Erectus signifie "l'homme qui se tient droit". Tous les fossiles inclus dans
cette espèce appartiennent à des races humaines particulières. Puisque la majorité
des fossiles des Homo Erectus ne partage pas la même caractéristique, il est assez
difficile de définir ces hommes selon leurs crânes. C'est la raison pour laquelle
divers chercheurs évolutionnistes ont établi plusieurs classifications et
appellations. Ci-dessus sur la gauche, nous pouvons voir un crâne qui a été
découvert à Koobi Fora, en Afrique en 1975. Il définit globalement l'Homo Erectus.
Sur la droite, un crâne: Homo Ergaster KNM-ER 3733, est celui qui recouvre les
mystères en question.
Les capacités crâniennes de tous ces fossiles Homo Erectus sont de 900 à 1.100
cm3. Ces chiffres correspondent aux limites des capacités crâniennes
contemporaines.

KNM-WT 15000 ou le squelette de l'enfant de Turkana sur la droite est


probablement le plus vieux et le plus complet des fossiles humains trouvés à ce
jour. Les recherches menées sur ce fossile, supposé être vieux de 1,6 million
d'années, démontrent qu'il appartient à un enfant de 12 ans dont la taille aurait
atteint approximativement 1,80 m s'il avait vécu jusqu'à l'adolescence. Ce fossile,
qui ressemble largement à la race du Neandertal, est la preuve par excellence qui
réfute la thèse évolutionniste.
L'évolutionniste Donald Johnson décrit ce fossile en ces termes:
"Il était grand et mince. Sa forme corporelle et ses membres ressemblent
largement à ceux des Africains équatoriaux. La taille de ses membres était
parfaitement adaptée à celle des adultes blancs d'Amérique du Nord."

111
DES MARINS DE 700 MILLE ANS
"Les premiers humains étaient plus intelligents que nous le pensons..."(Publié dans
le New Scientist, le 14 mars 1998)
Selon cette information, les humains appelés Homo Erectus par les évolutionnistes
étaient des marins habiles 700 mille ans auparavant. Ces humains, qui détenaient
suffisamment de connaissances et de technologie et possédaient une culture qui
leur permettait d'utiliser les voies marines pour le transport, ne sauraient être
considérés "primitifs".

113
Le Neandertal:
des hommes robustes

Ci-dessus, un Homo Sapiens Neanderthalenssis, Amud, un crâne découvert en


Israël. Le Neandertal est connu pour sa robustesse tout en étant de petite taille. Il
n'en demeure pas moins que le propriétaire de ce crâne devait mesurer 1,80 de
taille. Sa capacité crânienne est le plus grande jamais découverte: 1740 cm3. Pour
toutes ces raisons, ce fossile figure parmi les preuves principales qui réfutent la
thèse que le Neandertal était une espèce primitive.

115
DE FAUX MASQUES: Même si le Neandertal n'était pas différent de l'homme
moderne, il est toujours représenté comme un homme-singe par les
évolutionnistes.

118
UNE AIGUILLE VIEILLE DE
26 MILLE ANNEES
Un fossile intéressant qui prouve que le Neandertal utilisait les vêtements: une
aiguille vielle de 26 mille ans.
(D. Johanson, B. Edgar, From Lucy to Language, p. 99)

120
L'un des principaux périodiques évolutionnistes, Discover, a choisi comme
couverture de l'un des numéros un visage humain vieux de 800 mille ans. On
pouvait lire comme titre la question suivante: "Ce visage est-il notre passé?"

121
La découverte d'une hutte vielle de 1,7 million d'années avait choqué la
communauté scientifique. Cette hutte ressemblait à celle utilisée par certains
Africains de nos jours.

122
Les traces de pas de Laetoli appartenaient aux hommes modernes, même s'ils
étaient vieux de plusieurs millions d'années.

124
Un autre exemple qui réfute la thèse de l'arbre généalogique établi par les
évolutionnistes: une mandibule humaine moderne (Homo Sapiens) vielle de 2,3
millions d'années. Cette mandibule, qui porte le code A.L. 666-1, fut découverte à
Hadar en Ethiopie. Les évolutionnistes la qualifie de "découverte très surprenante".
(D. Johanson, Blake Edgar, From Lucy to Language, p. 169)

128
Les recherches récentes ont établi qu'il était impossible pour un quadrupède, à la
démarche inclinée, d'évoluer en bipède.

132
FOCUS
Confessions d'évolutionnistes
La plus grande crise que traverse la théorie de l'évolution consiste à expliquer
l'origine de la vie. La raison en est que les molécules organiques sont si complexes
que leur formation ne peut pas être expliquée par la simple coïncidence et il est
tout à fait impossible qu'une cellule organique ait été formée par hasard.
Les évolutionnistes ont fait face à la question sur l'origine de la vie vers
le deuxième quart du 20ème siècle. L'évolutionniste russe, Alexander I. Oparin,
une référence immense dans la théorie de l'évolution moléculaire, déclare dans
son livre The Origin of Life, publié en 1936:
Malheureusement, l'origine de la cellule demeure la question la plus mystérieuse
de la théorie de l'évolution.1
Depuis Oparin, les évolutionnistes ont multiplié les expériences, conduit des
recherches et émis des observations afin de prouver qu'une cellule pouvait être
formée par hasard. Cependant, ces nombreuses tentatives n'ont fait que
démontrer davantage la nature complexe de la cellule et réfuter ainsi les
hypothèses avancées par les évolutionnistes. Le professeur Klaus Dose, le
président de l'Institut de Biochimie à l'Université de Johannes Gutenberg, déclare:
Plus d'une trentaine d'années consacrée aux expériences sur l'origine de la vie
dans les domaines de l'évolution chimique et moléculaire ont conduit à un meilleur
discernement de l'immensité du problème de l'origine de la vie sur terre plutôt
qu'à une résolution de ce mystère. A présent, toutes les discussions sur les
principales théories et expériences dans ce domaine finissent dans une impasse ou
par une confession d'ignorance. 2
La déclaration suivante faite par le géochimiste Jeffrey Bada de San Diego Scripps
Institute prouve davantage le désespoir des évolutionnistes face à cette impasse:
Aujourd'hui, alors que nous saluons le départ du 20ème siècle, nous sommes
toujours en face du plus grand problème insoluble que nous avions au tout début
de ce même siècle: Comment la vie est-elle apparue sur terre?3
Un rédacteur scientifique du New York Times, Nicholas Wade fait un commentaire
similaire en juin 2000:
Tout n'est que mystère lorsqu'il s'agit de l'origine de la vie sur terre, et il semble
que plus l'on sait, plus le puzzle devient compliqué. 4

1- Alexander I. Oparin, The Origin of Life, (1936) NewYork: Dover Publications,


1953 (Réimpression), p. 196
2- Klaus Dose, "The Origin of Life: More Questions Than Answers",
Interdisciplinary Science Reviews, vol. 13, no. 4, 1988, p. 348
3- Jeffrey Bada, Earth, février 1998, p. 40
4- Nicholas Wade, "Life's Origins Get Murkier and Messier", The New York
Times, 13 juin 2000, pp. D1-D2

136
La complexité de la cellule
La cellule est le système le plus complexe et le plus élaboré que l'homme ait
jamais connu. Michael Denton, professeur de biologie, explique ce fait dans son
ouvrage intitulé Evolution: A Theory in Crisis (L'évolution: une théorie en crise):
Pour cerner la réalité de la vie comme elle a été dévoilée par la biologie
moléculaire, nous devons agrandir la cellule un milliard de fois jusqu'à ce que son
diamètre atteigne vingt kilomètres et ressemble à un énorme vaisseau spatial dont
la taille peut couvrir une ville comme Londres ou New York. Nous verrons ainsi un
objet d'une grande complexité. Sur la surface de la cellule, il existe des millions
d'ouvertures comme celles qu'on trouve sur un grand vaisseau spatial. Elles
s'ouvrent et se referment pour permettre un flot régulier de matériaux. Si on
rentre dans ces ouvertures, nous verrons un monde d'une technologie suprême et
d'une complexité qui laisse perplexe... (une complexité) au-delà de notre capacité
créative; une réalité qui est l'antithèse du hasard et qui dépasse de loin tout ce
que l'intelligence humaine a pu produire...

138
Les protéines sont les éléments les plus vitaux pour les vivants. Non seulement,
elles se regroupent pour former des cellules mais jouent également un rôle
déterminant dans la chimie du corps humain. Les protéines sont actives dans la
synthèse des protéines et les communications hormonales.

148
La probabilité qu'une protéine se forme de manière aléatoire est de zéro

Trois conditions sont nécessaires à la formation d'une protéine utile:

Première condition: tous les acides aminés de la chaîne de protéine doivent être
du type adéquat et de la bonne séquence.

Deuxième condition: tous les acides aminés de la chaîne doivent être gauchers.

Troisième condition: tous ces acides aminés doivent être unis entre eux grâce à
une liaison chimique appelée "liaison peptidique".

Afin qu'une protéine puisse être formée par hasard, les trois conditions doivent
être remplies simultanément. La probabilité de la formation d'une protéine par
hasard est égale à la multiplication des probabilités de la réalisation de chacune de
ces conditions.
Par exemple, pour une molécule moyenne comprenant 500 acides aminés:

1- La probabilité que les acides aminés soient de la bonne séquence:


Il existe 20 sortes d'acides aminés utilisées dans la composition des protéines.
Ainsi:
- La probabilité que chaque acide aminé soit choisi correctement parmi les 20
sortes = 1/20
- La probabilité que tous ces 500 acides aminés soient choisis correctement =
1/20500 = 1/10650
=1
chance sur 10650
2- La probabilité que les acides aminés soient gauchers:
- La probabilité que seul un acide aminé soit gaucher =
1/2
- La probabilité que tous les 500 acides aminés soient
gauchers en même temps =
1/2500 = 1/10150
=1
chance sur 10150

3- La probabilité que les acides aminés soient réunis par une "liaison peptidique":
Les acides aminés peuvent adhérer les uns aux autres grâce à diverses liaisons
chimiques. Afin qu'une protéine utile puisse être formée, tous les acides aminés
dans la chaîne doivent avoir été reliés par une liaison chimique appelée "liaison
peptidique". La probabilité calculée, qu'un acide aminé soit relié avec un autre
uniquement par cette liaison (peptidique) et aucune autre, est de 50 %. Par
conséquent:
- La probabilité que deux acides aminés soient liés par une "liaison peptidique" =
1/2
- La probabilité que 500 acides aminés soient tous reliés
par des liaisons peptidiques =
1/2499 = 1/10150
=1
chance sur 10150

PROBABILITE TOTALE = 1/10650 x 1/10150x 1/10150 = 1/10950


= 1 chance sur 10950

149
La probabilité qu'une molécule de protéine moyenne composée de 500 acides
aminés en quantité suffisante et dans la bonne séquence en plus de la probabilité
que tous les acides aminés qu'elle contient soient gauchers et uniquement reliés
par des liaisons peptides est "1" sur 10950. Nous pouvons écrire ce chiffre comme
suit:

10950 =

100,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000
,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000
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000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000
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000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000
,
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,
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,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000

156
FOCUS
Les dernières sources des évolutionnistes contestent l'expérience de Miller
De nos jours, l'expérience de Miller est totalement ignorée même dans les milieux
scientifiques évolutionnistes. En février 1998, la célèbre revue scientifique
évolutionniste Earth publia un article intitulé "Life's Crucible" (Le creuset de la vie):
Les géologues pensent aujourd'hui que l'atmosphère primordiale consistait
principalement en dioxyde de carbone et en nitrogène, des gaz qui sont moins
réactifs que ceux utilisés dans l'expérience de 1953. Et même si l'atmosphère de
Miller avait réellement existé, comment faites-vous en sorte que de simples
molécules comme les acides aminés passent par les changements chimiques
nécessaires qui les convertiraient en des composants plus compliqués ou
polymères comme les protéines? Miller lui-même a fini par donner sa langue au
chat face à ce casse-tête. "C'est un problème," déclara-t-il avec exaspération.
"Comment produire des polymères? Ce n'est pas si simple."1
Comme nous le voyons, Miller lui-même a fini par accepter que son expérience
n'allait pas aboutir à une quelconque conclusion s'agissant de trouver une
explication à l'origine de la vie. Le fait que les scientifiques évolutionnistes
tiennent fermement à cette expérience ne fait qu'indiquer la misère de l'évolution,
et le désespoir de ceux qui la revendiquent.
Dans son numéro de mars 1998, National Geographic, publia un article intitulé
"The Emergence of Life on Earth" (L'apparition de la vie sur terre). On peut y lire ce
qui suit:
Plusieurs scientifiques soupçonnent maintenant que la première atmosphère était
différente de celle que Miller a supposée au début. Ils pensent que celle-ci
consistait en dioxyde de carbone, de nitrogène plutôt que d'hydrogène, de
méthane et d'ammoniaque. C'est une mauvaise nouvelle pour les chimistes.
Lorsqu'ils tentent de stimuler le dioxyde de carbone et la nitrogène, ils obtiennent
une quantité dérisoire de molécules organiques – l'équivalent de ce que l'on
obtient par la dissolution d'un colorant alimentaire dans une piscine remplie d'eau.
Les scientifiques trouvent qu'il est difficile d'imaginer la vie émergeant d'une
soupe si diluée.2
Bref, ni l'expérience de Miller ni la tentative d'un autre évolutionniste ne peut
répondre à la question comment la vie est apparue sur terre. Toutes les
recherches qui ont été effectuées montrent qu'il est impossible pour la vie
d'apparaître par hasard, confirmant ainsi que la vie a été en effet créée.

1- Earth, "Life's Crucible", février 1998, p. 34


2- National Geographic, "The Rise of Life on Earth", mars 1998, p. 68

161
Dans son expérience, Fox a produit une substance appelée "proténoïde". Les
proténoides sont des combinaisons aléatoires d'acides aminés. Elles sont des
éléments chimiques inutiles, contrairement aux protéines qu'on trouve chez les
vivants. Ci-contre une vue de ces particules obtenue grâce à un microscope
électronique.
162
UNE MATIERE INANIMEE NE PEUT GENERER LA VIE
Un nombre d'expériences évolutionnistes telles que l'expérience de Miller et celle
de Fox, a été mené pour prouver l'idée que la matière inanimée peut s'organiser
par elle-même et générer un être vivant complexe. Ceci est totalement éloigné de
la science car chaque observation et expérience ont prouvé sans la moindre
controverse que la matière n'avait pas une telle capacité. Le célèbre astronome et
mathématicien anglais, Sir Fred Hoyle, fait remarquer que la matière ne peut pas
générer la vie par elle-même, sans qu'il y ait une intervention délibérée:
Si un principe élémentaire existait démontrant que la matière a poussé d'une
quelconque manière les systèmes organiques vers la vie, l'existence de celui-ci
aurait été facilement démontrée dans un laboratoire. Par exemple, vous pouvez
prendre un bassin pour représenter la soupe primordiale. Remplissez-le avec
n'importe quelles matières chimiques qui ne seraient pas biologiques. Introduisez
les gaz que vous voulez au dessus ou à travers ces matières et exposez-les à
n'importe quelle radiation. Conduisez cette expérience pendant une année et
voyez par vous-même combien parmi ces 2.000 enzymes (protéines produites par
les cellules vivantes) sont apparues dans le bassin. Je vous donne la réponse pour
vous épargner de perdre le temps et l'énergie nécessaires à la conduite d'une telle
expérience. Vous ne trouverez absolument rien à l'exception peut-être d'un dépôt
bitumeux composé d'acides aminés et d'autres matières chimiques organiques
simples.1
Le biologiste évolutionnistes Andrew Scott reconnaît ce constat de fait:
Prenez une matière, chauffez-la en remuant et patientez. C'est la version moderne
de la Genèse. Les forces "fondamentales" de gravité, d'électromagnétisme et les
forces nucléaires puissantes et faibles sont présumées avoir fait le reste... Mais,
combien d'éléments de ce conte ingénieux ont-ils été confirmés et combien
demeurent de simples spéculations? En réalité, le mécanisme de presque chaque
étape majeure, des précurseurs chimiques jusqu'aux premières cellules
reconnaissables, donne lieu à une controverse ou à un étonnement total.2

1- Fred Hoyle, The Intelligent Universe, New York, Holt, Rinehard & Winston, 1983,
p. 256.
2- Andrew Scott, "Update on Genesis", New Scientist, vol. 106, 2 mai 1985, p. 30.

164
Toute l'information sur les êtres vivants est stockée dans l'ADN. Ce phénomène à
lui seul prouve qu'il est impossible que la vie apparaisse par hasard. Au contraire,
la vie est le fruit d'une création extraordinaire.

167
Watson et Crick avec un modèle d'ADN

168
Le professeur Francis Crick: "L'origine de la vie semble être un miracle."
171
Prof. Leslie Orgel

172
CONFESSIONS D'EVOLUTIONNISTES
Les calculs de probabilité démontrent très clairement que les molécules complexes
telles que les protéines et les acides nucléiques (ARN et ADN) n'auraient jamais pu
être formés de manière aléatoire indépendamment les uns des autres. Ceci dit, les
évolutionnistes doivent faire face à un problème encore plus épineux, en
l'occurrence que toutes ces molécules doivent coexister simultanément pour que
la vie puisse exister. La théorie de l'évolution est totalement déconcertée par cette
exigence. C'est un point qui a poussé certains évolutionnistes de renom à
reconnaître leur erreur. Par exemple, le collègue très proche de Stanley Miller et
Francis Crick de l'Université de San Diego en Californie, le célèbre docteur
évolutionniste Leslie Orgel déclare:
Il est extrêmement improbable que les protéines et les acides nucléiques, qui sont
tous les deux très complexes, soient apparus spontanément au même endroit et
au même moment. Toutefois, il semble également impossible d'avoir l'un sans
l'autre. Donc, à vue de nez, on est contraint de conclure que la vie n'aurait jamais
pu exister par des moyens chimiques.1
Ce fait est également admis par d'autres scientifiques:
L'ADN ne peut pas effectuer son travail, y compris la formation de plus d'ADN, sans
l'aide de protéines catalytiques ou d'enzymes. Bref, les protéines ne peuvent pas
se constituer sans ADN, et celui-ci non plus ne peut se former sans l'aide des
protéines.2
Comment le code génétique ainsi que les mécanismes permettant son
interprétation (ribosomes et molécules d'ARN) sont-ils apparus? Pour l'instant,
nous sommes contraints de nous contenter d'un sentiment de stupéfaction et
d'admiration, à défaut de pouvoir fournir une réponse.3
Le correspondant scientifique du New York Times, Nicholas Wade a fait ce
commentaire dans un article daté de l'année 2000:
Tout ce qui concerne l'origine de la vie sur terre demeure un mystère. Et, il semble
que le plus nous en savons plus dur devient le puzzle.4

1- Leslie E. Orgel, "The Origin of Life on Earth", Scientific American, vol. 271,
octobre 1994, p. 78.
2- John Horgan, "In the Beginning", Scientific American, vol. 264, février 1991, p.
119.
3- Douglas R. Hofstadter, Gödel, Escher, Bach: An Eternal Golden Braid, New York,
Vintage Books, 1980, p. 548.
4- Nicholas Wade, "Life's Origins Get Murkier and Messier", The New York Times,
13 juin 2000, pp. D1-D2.

177
Selon la règle de la thermodynamique, les conditions naturelles engendrent
toujours le désordre et la perte d'informations. La théorie de l'évolution est quant à
elle une croyance non scientifique qui contredit complètement cette règle.

178
Sir Arthur Eddington

182
Ilya Prigogine

190
Laissons les évolutionnistes disposer une multitude de matières présentes dans la
composition des êtres vivants dans un baril. Accordons-leur la liberté d’utiliser
toutes sortes de conditions qu’ils croient nécessaires pour la constitution de
l’homme et qu’ils mettent aux côtés de ce baril tous les scientifiques du monde.
Quoi qu’ils fassent, ils n’arriveront pas à constituer un être humain à partir de ce
baril, ni la moindre cellule d’aucun être vivant.

193
Lorsqu'on compare l'œil et l'oreille avec les caméras et les appareils Hi-Fi, on
constate que les organes humains sont de loin plus complexes, plus fonctionnels et
plus perfectionnés que ces appareils technologiques.

195
Pendant plusieurs années, des dizaines de milliers d'ingénieurs ont essayé
d'obtenir une image tridimensionnelle pour égaler la qualité de la perception
visuelle, à l'aide des systèmes et des lunettes spéciaux. Malgré la technologie
avancée, il n'a pas été possible d'obtenir une vue tridimensionnelle aussi claire et
nette que celle de l'œil.

198
EST-CE QUE LES BALEINES ONT EVOLUE A PARTIR DES OURS?
Dans son ouvrage, L'origine des espèces, Darwin a affirmé que les baleines avaient
évolué à partir des ours qui tentaient de nager! Darwin pensait à tort que les
possibilités de variations au sein d'une même espèce étaient illimitées. La science
du 20ème siècle a réfuté ce scénario invraisemblable.

200
La résistance des bactéries aux antibiotiques, que les évolutionnistes tentent de
présenter comme preuve de la théorie de l'évolution, n'est qu'une supercherie.

204
Tous les exemples d'organes atrophiés ont été désapprouvés à travers le temps.
Par exemple, le pli semi-circulaire de l'œil, qui fut mentionné dans L'origine des
espèces, en tant que structure atrophiée, a été prouvé totalement fonctionnelle de
nos jours, même si cette fonction était inconnue à l'époque de Darwin. Cet organe
lubrifie le globe oculaire.

212
Le professeur Michael Denton: "L'évolution est une théorie en crise."

215
Haeckel était un évolutionniste encore plus fervent que Darwin sous plusieurs
aspects. C'est pour cette raison qu'il n'a pas hésité à falsifier les données
scientifiques et à établir de nombreuses contrefaçons.

216
LES EMBRYONS HUMAINS N'ONT PAS DE FENTE AUDITIVE
Définis auparavant comme un héritage ancestral, les plis dans les embryons
humains sont de nos jours redéfinis. Il a été prouvé que les embryons ne
récapitulent pas l'histoire évolutionniste de l'homme.

221
DARWINISME ET MATERIALISME
La seule raison pour laquelle la théorie de Darwin est encore défendue de nos
jours, malgré sa réfutation évidente par la science, est la relation étroite qui existe
entre cette théorie et le matérialisme. Darwin a appliqué la philosophie
matérialiste aux sciences naturelles, et les défenseurs de cette philosophie qui
sont majoritairement marxistes, continuent à défendre le darwinisme à tout prix.
L'un des plus célèbres défenseurs contemporains de la théorie de l'évolution, le
biologiste Douglas Futuyma, écrit: "Avec la théorie matérialiste marxiste de
l'histoire ... la théorie de l'évolution a été un point crucial dans le domaine du
mécanisme et du matérialisme." C'est un aveu sans équivoque qui démontre
pourquoi la théorie de l'évolution est si importante aux yeux de ceux qui la
défendent.1
Un autre évolutionniste célèbre, le paléontologue Stephen J. Gould a déclaré:
"Darwin a appliqué une philosophie compatible du matérialisme à son
interprétation de la nature."2 Léon Trotski, l'un des instigateurs de la révolution
communiste russe aux côtés de Lénine, a déclaré: "La découverte de Darwin a été
la plus grande victoire de la dialectique dans l'intégralité du domaine de la matière
organique."3 Cependant, la science a démontré que le darwinisme n'était pas une
victoire pour le matérialisme mais plutôt un signe de la déchéance de cette
philosophie.

1- Douglas Futuyma, Evolutionary Biology, 2ème édition, Sunderland, MA: Sinauer,


1986, p. 3
2- Alan Woods et Ted Grant, "Marxism and Darwinism", Reason in Revolt: Marxism
and Modern Science, Londres, 1993
3- Ibid.

Trotski
Darwin
Marx

224-225
FOCUS
LA FIN DU MATERIALISME
Le matérialisme du 19ème siècle, qui est le fondement de la théorie de l'évolution,
a suggéré que l'Univers a existé éternellement; c'est-à-dire qu'il n'a pas été créé et
que le monde organique peut être expliqué par les interactions de la matière. Les
découvertes effectuées au cours du 20ème siècle ont complètement réfuté ces
hypothèses.
L'hypothèse que le monde a toujours existé a été complètement réfutée par la
découverte que le monde est apparu après une grande explosion (appelée Big
Bang) qui aurait eu lieu il y a environ 15 milliards d'années. Le Big Bang démontre
que toutes les substances physiques présentes dans l'Univers sont apparues à
partir du néant: autrement dit, elles ont été créées. L'un des grands défenseurs du
matérialisme, le philosophe athée Anthony Flew reconnaît ce qui suit:
Tout le monde sait que la confession est un salut pour l'âme. Je commencerai alors
par dire que l'athée stratonicien doit être embarrassé par le consensus
cosmologiste contemporain (Big Bang). Car, il semble que les cosmologistes
fournissent une preuve scientifique... que l'Univers avait un début.1
Le Big Bang démontre également qu'à chaque stade, l'Univers était formé par une
création contrôlée. Ceci apparaît clairement dans l'ordre établi après le Big Bang,
qui était trop parfait pour avoir été formé par une explosion incontrôlée. Le célèbre
physicien Paul Davies explique cette situation:
Il est difficile de ne pas céder à la tentation que la structure actuelle de l'Univers,
apparemment si sensible aux petits changements dans les nombres, a été plutôt
soigneusement planifiée... la concomitance apparemment miraculeuse des valeurs
numériques que la nature a attribuées à ses constantes fondamentales restera
certainement la preuve par excellence d'un élément d'une conception cosmique.2
Cette même réalité pousse George Greenstein, un professeur américain
d'astronomie, à déclarer:
Lorsqu'on passe en revue toutes les preuves, il nous vient immédiatement à
l'esprit qu'une sorte d'action surnaturelle – ou plutôt une Action – doit être
impliquée.3
Ainsi, l'hypothèse matérialiste qui clame que la vie peut être expliquée
uniquement en terme d'interactions de la matière s'effondre également face aux
découvertes de la science. En particulier, l'origine de la formation génétique qui
détermine tous les êtres vivants ne peut en aucun cas être expliquée par un
facteur purement matériel. L'un des défenseurs les plus ardents de la théorie de
l'évolution, George C. Williams, reconnaît ce fait dans un article qu'il a rédigé en
1995:
Les biologistes évolutionnistes ne se rendent pas compte qu'ils ont affaire à deux
domaines plus ou moins incommensurables: ceux de l'information et de la
matière... Le gène est un ensemble d'informations et non pas un objet... Ceci fait
de la matière et de l'information deux domaines distincts de l'existence, qui
doivent être traités séparément, selon leurs propres termes.4
Cette situation prouve l'existence d'une sagesse supra-matérielle qui fait que
l'information génétique existe. Il est impossible pour la matière de produire de
l'information à l'intérieur d'elle-même. Le directeur de l'Institut Fédéral Allemand
de Physique et de Technologie, le professeur Werner Gitt, déclare:
Toutes les expériences indiquent qu'un être pensant qui exerce volontairement sa
propre volonté, sa cognition et sa créativité est nécessaire. On ne connaît pas de
lois de la nature, ni de processus ni de séquence d'événements susceptibles de
permettre à l'information d'apparaître par elle-même dans la matière.5
Tous ces faits scientifiques démontrent que l'Univers et l'ensemble des vivants
sont créés par un Créateur qui dispose d'une puissance et d'un savoir éternels, en
l'occurrence Dieu. Quant au matérialisme, Arthur Koestler, l'un des philosophes les
plus célèbres de notre siècle déclare: "Il ne peut plus prétendre être une
philosophie scientifique."6

1- Henry Margeneau, Roy A. Vargesse. Cosmos, Bios, Theos, La Salle IL: Open
Court Publishing, 1992, p. 241
2- Paul Davies. God and the New Physics, New York: Simon & Schuster, 1983, p.
189
3- Hugh Ross. The Creator and the Cosmos, Colorado Springs, CO: Nav-Press,
1993, pp. 114-15
4- George C. Williams, The Third Culture: Beyond the Scientific Revolution, New
York, Simon & Schuster, 1995, pp. 42-43
5- Werner Gitt, In the Beginning Was Information, CLV, Bielefeld, Allemagne, pp.
107, 141
5- Arthur Koestler, Janus: A Summing Up, New York, Vintage Books, 1978, p.
250

229
LA PROPAGANDE EVOLUTIONNISTE
Les revues de vulgarisation scientifique, qui ont repris le flambeau de la
propagande évolutionniste, jouent un rôle important dans la dissémination des
idées évolutionnistes parmi le public.

230
LES FABLES DES EVOLUTIONNISTES
L'évolution, comme remarquait un éminent scientifique, est un conte de fées pour
adultes. C'est un scénario complètement irrationnel et non-scientifique qui suggère
que des matières non-vivantes sont dotées d'une sorte de pouvoir magique et
d'intelligence leur permettant de créer des formes de vies complexes. Ce conte
très long raconte quelques fables très intéressantes sur des sujets particuliers.
L'une de ces curieuses fables sur l'évolution est le conte sur "l'évolution des
baleines" qui a été publié dans la revue National Geographic, largement reconnue
dans le monde comme l'une des meilleures publications scientifiques et sérieuses:
La dominance des baleines dans le monde des immenses créatures a
apparemment commencé il y a soixante millions d'années, lorsque des
quadrupèdes mammifères poilus se sont aventurés dans l'eau à la recherche de
nourriture ou de sanctuaire. Avec les années qui passaient, des changements se
sont produits. Les pattes postérieures sont disparues, les pattes frontales se sont
transformées en nageoires, les poils ont cédé la place à un épais et doux manteau
blanc, les narines se sont déplacées vers le haut de la tête, les pattes se sont
élargies en queue, et dans ce monde d'eau flottable, le corps est devenu énorme.1
En plus du fait qu'il n'existe aucun fondement scientifique qui prouverait tout cela,
un tel événement est contraire aux principes de la nature. Il est intéressant de
relever cette fable, publiée dans National Geographic, qui démontre l'ampleur de
la perfidie des prétendues sérieuses publications évolutionnistes.
Une autre fable évolutionnistes à retenir concerne l'origine des mammifères. Les
évolutionnistes avancent que les mammifères descendent d'un ancêtre reptile.
Mais lorsqu'il s'agit de détailler cette prétendue transformation, d'intéressants
commentaires fusent de part et d'autre. En voici un:
Quelques reptiles des contrées froides ont commencé à développer une méthode
pour maintenir la chaleur de leur corps. Leur production de chaleur augmentait
lorsqu'il faisait froid et la perte de chaleur a été réduite lorsque les écailles ont
rétréci et sont devenues plus pointues, puis elles ont évolué en fourrure. La
transpiration était aussi une adaptation afin de réguler la température du corps,
une astuce pour refroidir le corps, en cas de nécessité, à travers l'évaporation de
l'eau. Accidentellement, les jeunes reptiles léchèrent la transpiration de leurs
mères pour se nourrir. Quelques glandes de la transpiration ont commencé à
sécréter un liquide de plus en plus riche, qui allait devenir du lait par la suite. Ainsi,
les jeunes de cette première génération de mammifères ont eu un meilleur départ
dans la vie.2
Cette idée qu'une nourriture aussi bien élaborée que le lait proviendrait des
glandes de sudation et tous les autres détails susmentionnés ne sont que le bizarre
produit de l'imagination des évolutionnistes, qui ne se base sur aucun fondement
scientifique.

1- Victor B. Scheffer, "Exploring the Lives of Whales", National Geographic, vol. 50,
décembre 1976, p. 752
2- George Gamow, Martynas Ycas, Mr. Tompkins Inside Himself, Londres: Allen &
Unwin, 1968, p. 149

243
Les stimulations provenant d'un objet sont converties en signaux électriques et
causent un effet sur le cerveau. Lorsqu'on "voit", on voit les effets de ces signaux
électriques dans notre cerveau.

245
Même lorsqu'on sent la lumière et la chaleur d'un feu, l'intérieur de notre cerveau
reste totalement sombre et sa température ne change jamais.

Les faisceaux de lumière en provenance d'un objet arrivent à la rétine de manière


inversée. L'image est convertie en signaux électriques puis transmis au centre de
vision à l'arrière du cerveau. Puisque le cerveau est isolé de la lumière, il est
impossible pour celle-ci d'atteindre le centre de vision. Cela signifie que nous
voyons un vaste monde de lumière et de profondeur dans un petit endroit isolé de
la lumière.

246
Nous voyons tout ce qui est autour de nous en tant que coloré dans nos cerveaux
obscurs, comme la vue de ce jardin coloré depuis la fenêtre d'une chambre noire.

247
Toutes les images que nous percevons au cours de notre vie sont formées dans un
coin de notre cerveau appelé "centre de vision" situé à l'arrière de notre cerveau,
dont la taille ne dépasse pas quelques centimètres cubes. Qu'il s'agisse du livre
que vous êtes en train de lire ou du paysage immense que vous contemplez, les
deux images entrent dans ce petit espace du cerveau. Ainsi, nous ne percevons
pas la taille réelle des objets mais telle que notre cerveau la perçoit.

251
Grâce aux simulations, un monde physique aussi réel que celui que nous
connaissons peut être formé dans notre cerveau sans que le monde réel n'existe.
Ainsi, grâce aux simulations artificielles, une personne peut croire qu'elle est en
train de conduire une voiture alors qu'elle est assise chez elle.

252
Les découvertes des sciences physiques modernes démontrent que l'Univers est
un ensemble de perceptions. New Scientist a publié le 30 janvier 1999 un dossier
sur cette question avec le titre suivant: "Au-delà du réel: Est-ce que l'Univers est
véritablement une farce composée d'information primaire et la matière un
mirage?"

258
Le cerveau est un tas de cellules composées de protéines et de molécules grasses.
Il est formé de cellules nerveuses appelées neurones. Cette tranche de viande est
incapable de percevoir les images, de constituer une conscience ou de créer l'être
qu'on appelle "moi".

261
Si on réfléchit longuement à tout ce que nous avons évoqué ici, nous nous
rendrons compte d'une chose extraordinaire: le monde n'est que le fruit de
l'imagination...
269
LE MONDE DANS LES REVES
Pour vous, la réalité est une chose concrète qu'on peut toucher avec les mains et
percevoir avec les yeux. Dans le rêve, vous pouvez également "toucher avec les
mains et voir avec les yeux". Mais, en réalité vous n'avez ni mains ni yeux encore
moins d'objets à toucher ou à voir. Il n'existe pas de réalité matérielle qui fait que
ces choses arrivent; celles-ci ne sont que le fait du cerveau. Tout n'est qu'illusion.
Qu'est ce qui sépare le monde réel du rêve? Après tout les deux formes de vie
n'existent que dans le cerveau. Si nous pouvons vivre facilement dans le rêve,
nous pouvons en faire de même dans le monde réel. Lorsque nous nous réveillons,
rien ne nous prouve que nous ne soyons pas entrés dans un rêve plus long qu'on
appelle "la vie réelle". Or, à cause de nos habitudes et de nos préjugés, nous
sommes amenés à croire que nos rêves ne sont qu'imagination. Aussi, pouvons-
nous être réveillés un jour de cette vie sur terre exactement comme on se réveille
après un rêve.

275
L'écrivain matérialiste turc Renan Pekunlu pense que "la théorie de l'évolution
n'est pas si importante que cela, le véritable danger est ce sujet", car il est
conscient que ce sujet réfute la matière, le seul concept auquel il croit.

288
La notion de temps est totalement subjective. Si pour certains, un certain laps de
temps semble durer longtemps, il peut paraître court pour d'autres. Afin d'être
fixés, nous avons besoin d'horloges et de calendriers, sans quoi nous sommes
incapables de l'apprécier correctement.

290
La perception du temps survient quand on compare un moment avec un autre. Par
exemple, nous pensons qu'il y a un certain laps de temps entre le moment où deux
personnes qui se rencontrent se tendent les mains et le moment où ils se serrent
les mains.

304
Le professeur spécialiste en évolution mondialement connu, Dr Duane Gish,
recevant le prix FRS de M. Nevzat Yalcintas,
membre du parlement turc.

305
PROFESSEUR CARL FLIERMANS:
"La biochimie moderne prouve que les organismes sont conçus de manière
extraordinaire, ce qui prouve à lui seul qu'un Créateur existe."

PROFESSEUR DUANE GISH: "Les archives fossiles réfutent la théorie de


l'évolution et prouvent que les espèces sont apparues sur terre sous une forme
complète et parfaitement conçues. Il s'agit là d'une preuve irréfutable de
l'existence divine."

PROFESSEUR DAVID MENTON: "J'ai examiné les caractéristiques anatomiques des


créatures pendant 30 ans. Ce que j'ai observé prouve bel et bien l'existence de
Dieu."

PROFESSEUR EDWARD BOUDREAUX:


"Le monde dans lequel nous vivons et ses lois naturelles ont été précisément
conçues par Dieu pour le bien de nous autres, humains."

307
Photos des conférences nationales organisées par FRS
Ankara
Sanliurfa
Izmir
Balıkesir
Samsun
Kayseri
Giresun
Bursa

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