Le Mensonge de L'Evolution
Le Mensonge de L'Evolution
Le Mensonge de L'Evolution
tions scientifiques. Ceci est bien évidemment une idée fausse très ré-
pandue. Au-delà du cadre des sciences biologiques, la théorie de l’évolu-
tion étaye une philosophie illusoire qui a influencé une grande partie de la
population: le matérialisme.
La philosophie matérialiste, qui n’accepte que l’existence de la matière et
considère que l’homme n’est "qu’un amas de matière", affirme que celui-ci
est un animal, dont la seule règle de l’existence est le "conflit". En dépit du
fait que cette théorie a été répandue comme une philosophie basée sur la
science, il n’en demeure pas moins que le matérialisme est un dogme ancien
dépourvu de toute base scientifique.
Toutefois les preuves scientifiques réfutent globalement le darwinisme et révè-
lent que l’origine de notre existence n’est pas l’évolution mais la création divine.
Depuis sa première publication, des millions de personnes ont lu ce livre et
l’ont apprécié. Ecrit en turc, ce livre a été publié par la suite en anglais, en
italien, en espagnol, en russe, en bosniaque, en arabe, en malais et en indo-
nésien. (Ce livre est disponible dans toutes ces langues sur le site suivant:
www.evolutiondeceit.com)
Nous sommes remplis d’espoir que ce livre continuera à contribuer à la ré-
futation du dogme matérialo-darwiniste. Il nous rappellera les faits cru-
ciaux de nos vies respectives, tels que la raison de notre existence et les de-
voirs qui nous incombent envers notre Créateur.
A PROPOS DE L’AUTEUR
L’auteur, qui écrit sous le pseudonyme HARUN
YAHYA, est né à Ankara en 1956. Il a effectué
des études artistiques à l’Université Mimar Sinan
d'Istanbul, et a étudié la philosophie à l’Universi-
té d’Istanbul. Depuis les années 80, il a publié de
nombreux ouvrages sur des sujets politiques,
scientifiques et liés à la foi. Certains de ses livres
ont été traduits en plus de 20 langues et publiés
dans leurs pays respectifs. Les ouvrages d’Harun
Yahya font appel aux musulmans comme aux non-musulmans, quel que
soit leur âge, leur race ou leur nation, indépendamment de leurs divergen-
ces idéales malvenues qu’ils partagent. Ces livres sont centrés sur un seul
objectif: communiquer aux lecteurs le message du Coran et par consé-
quent les inciter à réfléchir aux certains thèmes importants tels que l’exis-
tence de Dieu, Son unicité et l’au-delà, et démonter les arguments des
tenants des idéologies athées.
Au nom de Dieu, le Tout
Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Le mensonge de l’évolution
ISBN 2-910941-71-X
HARUN YAHYA
HARUN YAHYA
SOMMAIRE
PREMIERE PARTIE
LA REFUTATION DU DARWINISME
DEUXIEME PARTIE
LA CONTESTATION DU MATERIALISME
REFERENCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .308
PREMIERE PARTIE
LA REFUTATION DU
DARWINISME
INTRODUCTION
Pourquoi la théorie
de l'évolution?
S'affranchir
des préjugés
L
a majorité des individus prend les paroles des scienti-
fiques pour argent comptant, pour une vérité absolue.
Ils ne pensent même pas que ces scientifiques peuvent
également avoir des préjugés philosophiques ou idéologiques.
En réalité, les scientifiques évolutionnistes imposent leurs pro-
pres préjugés et opinions philosophiques au public par le biais
d'une science déguisée. A titre d'exemple, même s'ils savent que
les événements aléatoires n'engendrent que l'irrégularité et la
confusion, ils persistent à clamer que l'ordre merveilleux, la pla-
nification et la conception constatés dans l'Univers et chez les
organismes vivants ne sont que le fruit du hasard.
Par exemple, un biologiste se rend compte facilement qu'il
existe une harmonie incompréhensible dans une molécule de
protéine, la composante de la vie, et qu'il n'existe aucune proba-
bilité que cela se soit produit par pur hasard. Toutefois, il pré-
tend que cette protéine est arrivée à l'existence par hasard dans
des conditions terrestres primitives quelques milliards d'années
auparavant. Il va même plus loin, en prétendant, sans la moin-
dre hésitation, que non seulement une protéine mais des mil-
liards ont été conçues par pur hasard et ont formé par la suite la
première cellule vivante. De plus, il défend son opinion avec un
entêtement aveugle. Cet individu est un scientifique
évolutionniste.
Si ce même scientifique devait trouver trois briques les unes
au-dessus des autres, alors qu'il marchait sur un terrain plat, il ne
penserait jamais que ces briques se sont retrouvées ensemble par
hasard et se sont mises les unes sur les autres, encore par hasard.
20 Le mensonge de l'évolution
Un matérialisme aveugle
La foi dont nous parlons est la philosophie matérialiste, qui
prétend que la matière a toujours existé et que nulle autre chose
n'existe à part la matière. La théorie de l'évolution est le soi-
disant "fondement scientifique" de cette philosophie matérialis-
te, philosophie qu'elle défend aveuglement. Lorsque la science
réfute les idées de l'évolution – exactement à l'aboutissement de
la fin du 20ème siècle – on tente de déformer celle-ci afin de lui
faire accepter la théorie de l'évolution au nom de la survie du
matérialisme.
Quelques lignes écrites par l'un des biologistes évolutionnis-
tes turcs les plus célèbres sont un exemple pertinent. Elles nous
permettent de constater le jugement désordonné et la retenue
que ce dévouement aveugle entraîne. Ce scientifique évoque la
probabilité de la formation aléatoire du cytochrome-C, l'une des
enzymes les plus vitales pour la vie. Ci-dessous ses propos:
22 Le mensonge de l'évolution
L'imagination de Darwin
La personne qui a établi la théorie de l'évolution comme
nous la connaissons aujourd'hui était un naturaliste amateur
anglais, Charles Robert Darwin.
Darwin n'avait jamais reçu une formation académique en
biologie. Il s'intéressait en tant qu'amateur à la nature et aux
êtres vivants. Ses intérêts l'ont amené à rejoindre de manière
bénévole une expédition à bord d'un bateau nommé H.M.S.
Beagle, qui avait mis les voiles à partir de l'Angleterre en 1832
et effectué des voyages à travers le monde pendant cinq années.
30 Le mensonge de l'évolution
orsque Darwin
ont eu lieu dans les gènes des organismes vivants ont toujours
été nocives. Les néo-darwinistes ont alors essayé d'établir un cas
pour les "mutations avantageuses" en procédant à des milliers
d'expériences de mutation. Toutes ces tentatives ont été vaines.
Ils ont également tenté de prouver que les premiers organis-
mes vivants étaient apparus par hasard dans des conditions ter-
restres primitives que la théorie avait énoncées. Toutefois, ces
tentatives s'étaient soldées par un autre échec. Chaque expérien-
ce qui cherchait à prouver que la vie aurait pu apparaître par
hasard se soldait par un échec. Les calculs de probabilité ont
prouvé que même la moindre protéine, la base de la vie, ne pou-
vait devoir son origine au hasard. Et la cellule qui soi-disant
serait apparue par hasard dans des conditions terrestres primiti-
ves et incontrôlables, comme le soutiennent les évolutionnistes,
ne pouvait pas être synthétisée même dans les plus sophistiqués
des laboratoires du 20ème siècle.
La théorie néo-darwiniste a également perdu face aux archi -
ves fossiles. Aucune "forme transitionnelle", pourtant soutenue
par les néo-darwinistes pour démontrer l'évolution progressive
des organismes vivants d'un état primitif à celui développé, n'a
été découverte en aucun endroit du globe. De plus, l'anatomie
comparative a prouvé que les espèces supposées avoir évolué
les unes des autres disposent en réalité de caractéristiques ana-
tomiques différentes et qu'elles ne pouvaient en aucun cas être
ancêtres ou descendants les unes des autres.
Cependant, le néo-darwinisme n'a jamais été une théorie
scientifique, mais seulement un dogme idéologique, sinon une
sorte de "religion". Le professeur darwiniste de philosophie et
de zoologie, Michael Ruse avoue cela comme suit:
Et certainement, il n'y a aucun doute que dans le passé, et
même de nos jours à mon avis, que pour plusieurs évolu-
tionnistes, la théorie de l'évolution a fait office d'une reli-
Une brève histoire de la théorie 37
Les mécanismes
imaginaires de l'évolution
L
e modèle néo-darwiniste, que nous considérerons
comme le "courant dominant" de la théorie de l'évolu-
tion de nos jours, prétend que la vie s'est développée à
travers deux mécanismes naturalistes: "la sélection naturelle" et
"la mutation". Cette théorie soutient principalement ce qui suit:
la sélection naturelle et la mutation sont deux mécanismes com-
plémentaires. L'origine des modifications évolutionnistes est la
mutation qui s'opère au hasard dans la structure génétique des
êtres vivants. Les traits provoqués par les mutations sont sélec-
tionnés par le mécanisme de la sélection naturelle ce qui entraî-
ne l'évolution des êtres vivants.
Lorsque nous examinons cette théorie de plus près, nous
trouvons que ces mécanismes évolutionnistes n'existent pas du
tout. Car, ni la sélection naturelle ni les mutations ne contribuent
à l'idée que les diverses espèces ont évolué et se sont transfor-
mées les unes en les autres.
La sélection naturelle
La sélection naturelle, qui est un processus de la nature, était
connue des biologistes avant Darwin. Celui-ci l'a définie comme
"un mécanisme qui protège les espèces du changement sans être
altérées". Il a été le premier à avancer que ce processus avait un
pouvoir évolutionniste et donc construit sa théorie entière sur ce
postulat. Le titre qu'il a choisi pour son livre illustre bien que la
sélection naturelle était la base de sa théorie: L'origine des espè-
ces, par la sélection naturelle...
42 Le mensonge de l'évolution
Le mélanisme industriel
En 1986, Douglas Futuyma publia un livre intitulé La bio-
logie de l'évolution. Ce livre est considéré comme l'une des
sources expliquant de manière très explicite la théorie de l'évo-
lution par la sélection naturelle. L'un de ses exemples les plus
connus à ce sujet est la couleur des phalènes, qui était plus som-
Les mécanismes imaginaires de l'évolution 43
Les mutations
Les mutations sont des coupures ou des remplacements qui
ont lieu à l'intérieur de la molécule d'ADN contenant l'informa-
tion génétique et qui se trouve dans le noyau de la cellule d'un
organisme vivant. Ces coupures ou remplacements résultent
d'effets externes tels que les radiations ou les actions chimiques.
Chaque mutation est un "accident" qui soit détériore les nucléo-
tides qui composent l'ADN, soit change leur position. La plupart
du temps, les mutations causent des modifications et des dégâts
conséquents que la cellule est incapable de réparer.
Le concept de mutation que les évolutionnistes utilisent sou-
vent comme argument, n'est pas une baguette magique qui
transforme les organismes vivants en un état parfait. L'effet
direct des mutations est nuisible. Les changements qui résultent
Les mécanismes imaginaires de l'évolution 49
antenne patte
S
elon la théorie de l'évolution, chaque espèce vivante
provient d'un prédécesseur. Une espèce qui existait
auparavant s'est transformée en une autre au cours d'un
certain laps de temps. Toutes les espèces sont venues à l'existen-
ce de cette manière. Selon cette théorie, cette transformation se
fait progressivement pendant des millions d'années.
Si cela était le cas, quelques espèces mi-poisson/mi-reptile
auraient acquis des traits de reptiles en plus de ceux des pois-
sons qu'ils avaient déjà. De plus, il aurait pu exister des hybri-
des reptile-oiseau qui auraient acquis les traits d'oiseaux en plus
des caractéristiques de reptiles. Les évolutionnistes qualifient
ces créatures imaginaires, qu'ils croient avoir vécu dans le passé,
des "formes transitionnelles".
Si de tels animaux avaient vraiment existé, leur nombre et
leur variété se compteraient par millions voire par milliards. De
plus, les restes de ces étranges créatures doivent apparaître
parmi les fossiles. Le nombre de ces formes transitionnelles
devrait être supérieur à celui des espèces présentes et leurs res-
tes devraient pouvoir être trouvés partout dans le monde. Dans
L'origine des espèces, Darwin explique:
Si ma théorie est vraie, un nombre illimité de variétés, qui
serait le point commun entre toutes les espèces du même
groupe, aurait sûrement dû exister. Par conséquent, la preu-
ve de leur existence peut être trouvée seulement parmi les
fossiles.23
54 Le mensonge de l'évolution
L'archive fossile
est la preuve que
les formes transi-
tionnelles n'ont
jamais existé.
Aucun processus
d'évolution n'a
jamais eu lieu et
toutes les espèces
ont été créées
séparément dans
une forme parfaite
et de manière fonc-
tionnelle.
L'ŒIL DU TRILOBITE
Le conte de la transition
de l'eau vers la terre
L prétendent qu'un
jour, une espèce
vivant dans le milieu marin
constituée de manière à laisser l'eau
s'échapper jusqu'à un certain degré
tout en évitant une évaporation exces-
a marché sur terre et est sive. Ainsi, les créatures terrestres
devenue ainsi une espèce sentiront la soif, ce qui n'est pas le cas
terrestre. chez les organismes marins. De plus,
Plusieurs facteurs réfutent la peau de ces créatures n'est pas
cette possibilité: adaptée à un milieu non-aquatique.
1- Porter du poids: Les créatures mari- 4- Les reins: Les organismes marins
nes n'ont aucun problème à porter leur peuvent facilement déposer les
poids. Toutefois, la majorité d'entre déchets matériels, particulièrement
elles consomme 40 % de leur énergie l'ammoniac, dans leurs corps en les fil-
lors du mouvement. Les créatures tran- trant, puisqu'il y a suffisamment d'eau
sitant du milieu marin vers le milieu ter- dans leur milieu. Dans le milieu terres-
restre auraient dû développer de nou- tre, l'eau doit être utilisée avec écono-
veaux systèmes musculaires et sque- mie. C'est pour cette raison que les
lettiques (!) afin de répondre en même êtres vivants terrestres disposent d'un
temps au besoin en énergie nécessaire. système rénal. Grâce aux reins, l'am-
Or, une telle formation est impossible moniac est conservé par conversion en
par mutations accidentelles. urée et une quantité minimum d'eau
2- La rétention de la chaleur: Sur terre, est utilisée durant son excrétion. De
la température peut changer rapide- plus, de nouveaux systèmes sont
ment et elle fluctue considérablement. nécessaires pour permettre aux reins
Une créature terrestre est dotée d'un de fonctionner. Bref, afin de pouvoir
mécanisme corporel qui peut suppor- effectuer un passage du milieu marin
ter de tels changements de températu- vers le milieu terrestre, les organismes
res. Or, dans le milieu marin, la tempé- sans reins auraient dû développer un
rature change lentement et à un faible système rénal de manière soudaine.
degré. Un organisme réglé à la tempé- 5- Le système respiratoire: Les pois-
rature constante de la mer aurait sons "respirent" en aspirant à travers
besoin d'acquérir un système de pro- leurs branchies l'oxygène dissout dans
tection afin de se prémunir des chan- l'eau. Ils ne peuvent pas vivre plus de
gements de température sur terre. Il quelques minutes en dehors de l'eau.
est grotesque de prétendre que les Afin de pouvoir vivre sur terre, les
poissons ont acquis un tel système par poissons doivent acquérir tout d'un
mutations accidentelles aussitôt qu'ils coup un système pulmonaire parfait.
ont touché terre. Il est très certainement impossible que
3- Utilisation de l'eau: Essentielle au tous ces changements physiologiques
métabolisme, l'eau et même l'humidité conséquents aient pu survenir dans le
doivent être utilisées avec restriction à même organisme au même moment et
cause de la rareté des sources d'eau par hasard.
68 Le mensonge de l'évolution
La théorie évolution-
Ce fossile de
niste ne peut expli-
tortue datant de
quer ni l'existence des 100 millions
groupes élémentaires d'années est
tels que les poissons identique à son
et les reptiles ni l'ori- homologue
gine des espèces au moderne. (The
sein de ces groupes. Dawn of Life,
Par exemple, les tor- Orbis Pub.,
Londres 1972)
tues marines, qui font
partie des reptiles
marins, apparaissent dans les archives fossiles de manière soudaine avec leurs
coquilles uniques. "Vers le milieu de la période triasique (environ 175 millions
d'années auparavant) ses membres (tortues marines) étaient déjà nombreux et
possédaient les caractéristiques élémentaires des tortues. Les liens entre les tor-
tues marines et les cotylosaures, à partir desquels elles ont certainement évolué,
n'existent presque pas." (Encyclopaedia Britannica, 1971, vol. 22, p. 418)
Il n'existe pas de différence entre les fossiles des anciennes tortues marines et les
vivants de ces espèces qui existent aujourd'hui. Autrement dit, les tortues mari-
nes n'ont pas "évolué"; elles ont toujours été des tortues puisqu'elles ont été cré-
ées ainsi.
les dotés "de la moitié d'une aile" ou "d'une seule aile" pour
prouver la véracité de leur théorie?
Air Extérieur
Intérieur
Air
alvéole
bronches parabronches
Il est vrai que l'Archæoptéryx avait des serres sur ses ailes et
des dents, mais il n'en demeure pas moins que ces traits n'impli-
quent pas que cette créature a des points communs avec les repti-
les. De plus, deux espèces d'oiseaux vivant de nos jours, les Tou-
racos et les Hoatzins, ont des serres qui leur permettent de s'accro-
cher aux branches. Ces créatures sont de véritables oiseaux et ne
possèdent pas de caractéristiques de reptiles. C'est pour cela qu'il
est insensé d'affirmer que l'Archæoptéryx est une forme transi-
tionnelle uniquement à cause de la présence de serres sur les ailes.
De même, les dents dans le bec de l'Archæoptéryx ne signi-
fient pas qu'il s'agit d'une forme transitionnelle. Les évolutionnis-
tes font preuve de mauvaise foi lorsqu'ils affirment que ces dents
sont des caractéristiques de reptiles. De nos jours, quelques repti-
les possèdent des dents alors que d'autres pas. En outre, l'Archæ-
optéryx n'est pas la seule espèce d'oiseau possédant des dents. Il
est vrai que les oiseaux avec des dents n'existent plus aujourd'hui,
mais si l'on examine les archives fossiles, nous remarquons qu'à la
même époque de l'Archæoptéryx et même après, voire jusqu'à très
récemment, un genre différent d'oiseau existait, que l'on peut caté-
goriser comme "oiseau avec des dents".
Le point le plus important c'est que la structure des dents
chez l'Archæoptéryx et chez les autres oiseaux dotés de dents
diffère totalement de celle que l'on trouve chez leurs ancêtres
supposés, les dinosaures. Martin Stewart et Whetstone, les célè-
bres ornithologues, ont observé que les dents de l'Archæoptéryx
et des autres oiseaux dotés de dents ont une surface plate et des
grandes racines. Cela dit, les dents des dinosaures théropodes,
les ancêtres supposés de ces oiseaux, sont protubérantes comme
une scie avec des racines étroites.48
Les chercheurs ont également comparé les os du poignet de
l'Archæoptéryx et de ses ancêtres supposés, les dinosaures, sans
constater de similitudes.49
La conception des plumes d'oiseaux
a théorie de l'évolution, dinosaure à plumes, appelé Sinosauropte-
L'oiseau baptisé
Confuciusornis a
le même âge que
l'Archæoptéryx.
Lorsqu'on examine
les plumes d'oiseau
en détail, on remar-
que qu'elles sont
composées de mil-
liers de petites vrilles
attachées les unes
aux autres grâces à
des crochets. Cette
conception unique
offre une performan-
ce aérodynamique
supérieure.
Des interprétations
illusoires des fossiles
Les falsifications de
l'évolution
A
ucune preuve fossile n'existe pour soutenir l'image de
"l'homme-singe" qui est une doctrine largement véhi-
culée par les médias et les cercles académiques évolu-
tionnistes. Armés de pinceaux, les évolutionnistes produisent
des créatures imaginaires, mais il n'en demeure pas moins qu'à
défaut de fossiles correspondants, les évolutionnistes restent très
embarrassés. Parmi les méthodes auxquelles ils ont recours pour
contourner le problème, les évolutionnistes "produisent" les fos -
siles qu'ils n'arrivent pas à trouver. L'homme de Piltdown, le
plus grand scandale de l'histoire de la science, est un exemple
typique de ces agissements.
Mâchoire
A partir de la
3 reconstitution du
d'orang-outan
crâne, plusieurs
dessins et sculptu-
res ont été effec-
tués, une kyrielle
d'articles et de
commentaires ont
été rédigés. L'origi-
nal du crâne est
exposé au British
Museum.
40 années après
4 sa découverte, un
groupe de cher-
cheurs ont prou-
vé que le fossile
du Piltdown n'é-
tait en fait qu'un
canular.
Les falsifications de l'évolution 91
Le scénario
de l'évolution humaine
1- Australopithèques
2- Homo Habilis
3- Homo Erectus
4- Homo Sapiens
Les évolutionnistes appellent le prétendu premier ancêtre
commun de l'homme et du singe, "l'Australopithèque". Ce nom
signifie "singe d'Afrique du Sud". L'Australopithèque, qui n'est
autre qu'une ancienne espèce de singe disparue depuis long-
temps, existait sous différents types. Certains sont forts, alors
que d'autres sont plus petits de taille et plus minces.
Les évolutionnistes classifient l'étape suivante de l'évolu-
tion humaine sous l'appellation "Homo" c'est-à-dire "homme".
Selon ce que prétendent les évolutionnistes, les être vivants de
la série Homo sont plus développés que l'Australopithèque et
pas très différents de l'homme moderne. Celui-ci, en l'occurren-
98 Le mensonge de l'évolution
Pendant long-
temps, les évolu-
tionnistes ont sou-
tenu que les créatu-
res appelées Homo
Habilis pouvaient
marcher debout. Ils
pensaient avoir
trouvé le lien entre
le singe et l'hom-
me. Toutefois, les
nouveaux fossiles
Homo Habilis que
"OH 7 Homo Habi-
Tim White a décou-
lis" ci-dessous à
verts en 1986 et
gauche a été le fos-
baptisés OH 62
sile qui décrivait le
réfutaient cette
mieux les carac-
assertion. Ces frag-
téristiques man-
ments de fossiles
dibulaires des
ont démontré que
espèces Homo
l'Homo Habilis avait
Habilis. Ce fossi-
de longs bras et de
le est doté de
petites jambes,
grandes dents inci-
exactement comme
sives. Ses molaires
les singes contem-
sont petites. La
porains. Ce fossile
forme de la mandi-
a mis fin à l'affirma-
bule est carrée. Tou-
tion que l'Homo
tes ces caractéristi-
Habilis était un
ques rendent ces
bipède capable de
mandibules très
marcher droit. En
similaires à celles
réalité, Homo Habi-
des singes contem-
lis n'était rien d'au-
porains. Autrement
tre qu'un membre
dit, la mandibule de
d'une espèce de
l'Homo Habilis con-
singes.
firme une fois de
plus que ce vivant
est en réalité un
singe.
104 Le mensonge de l'évolution
Le Neandertal
Les hommes de Neandertal sont des êtres humains qui sont
apparus soudainement 100 mille années auparavant en Europe
puis ils sont disparus – ou ont été assimilés en se mélangeant à
d'autres races – doucement mais rapidement il y a de cela 35
mille ans. Leur unique différence en comparaison avec l'homme
moderne est leur squelette qui est plus robuste et leur capacité
crânienne qui est légèrement plus grande.
Les hommes de Neandertal sont une race humaine et ce fait
est admis par presque tous aujourd'hui. Les évolutionnistes ont
tous essayé pour les faire paraître comme des "espèces primiti-
ves". Or, toutes les découvertes démontrent qu'ils n'étaient pas
si différents d'un homme "robuste" qui remonterait une rue de
nos jours. Une des autorités dans le domaine, Erik Trinkaus, un
paléoanthropologue de l'Université du Nouveau Mexique écrit:
Les comparaisons détaillées effectuées entre les restes de
squelette du Neandertal et ceux d'hommes modernes ont
Le scénario de l'évolution humaine 115
to Language, p. 99)
L'impasse moléculaire de
l'évolution
que les acides aminés de tous les organismes qui existent sur
terre et les composantes des polymères complexes telles que les
protéines ont la même asymétrie gauchère. On y lit également
que ceci reviendrait à jeter en l'air une pièce un million de fois
et que celle-ci retombe systématiquement sur le côté face. Dans
cette même encyclopédie, il est écrit qu'il est impossible de
comprendre pourquoi les molécules deviennent gauchères ou
droitières et que ce choix est lié de manière extraordinaire à la
source de la vie sur terre.113
Si à chaque fois que l'on lance une pièce, celle-ci tombe sur
le côté face, est-il plus logique d'attribuer cela à la chance ou
d'accepter l'idée qu'il y a une intervention consciente? La répon-
se doit être évidente. Toutefois, et malgré cette preuve apparen-
te, les évolutionnistes se réfugient dans la coïncidence tout sim-
plement parce qu'ils ne sont pas disposés à accepter l'existence
d'une "intervention consciente".
Une situation similaire à celle des acides aminés gauchers
existe également avec les nucléotides, les plus petites unités
d'ADN et d'ARN. Contrairement aux acides aminés vivants
dans les organismes, seules les formes droitières des nucléotides
sont choisies. C'est encore une situation qui ne peut jamais être
expliquée par la coïncidence.
Pour conclure, il est prouvé de manière certaine par les pro-
babilités que nous avons examinées jusque là que la source de la
vie ne peut être expliquée par la chance. Si nous essayons de
calculer la probabilité d'une protéine de taille moyenne compo-
sée de 400 acides aminés choisis uniquement parmi les acides
aminés gauchers, nous aurons une probabilité de 1 sur 2400; c'est
à dire 10120. Par souci de comparaison, rappelons-nous que le
nombre des électrons dans l'Univers est estimé à 1079, ce qui est
inférieur au chiffre précédent. La probabilité que ces acides ami-
nés forment la séquence et la forme fonctionnelle voulues don-
nerait des chiffres largement supérieurs. Si nous additionnons
144 Le mensonge de l'évolution
Probabilité zéro
Comme nous pouvons le voir ci-dessous, la probabilité de
formation d'une molécule de protéine composée de 500 acides
aminés est de "1" sur un nombre que l'on obtient en plaçant 950
zéros à côté du 1. C'est un chiffre incompréhensible pour le cer-
veau humain. Ceci n'est qu'une probabilité sur papier. En prati-
que, une telle probabilité a "0" chance de voir le jour. En mathé-
matique, une probabilité inférieure à 1 sur 1050 est statistique-
ment considérée avoir "0" probabilité de se réaliser.
Une probabilité de "1 sur 10950" dépasse de loin les limites
de cette définition.
Alors que l'improbabilité de la formation d'une protéine com-
posée de 500 acides aminés atteint un tel niveau, nous pouvons
continuer à repousser les limites du cerveau avec des niveaux
plus élevés d'improbabilités. Dans la molécule "hémoglobine",
qui est une protéine vitale, il existe 574 acides aminés, ce qui est
supérieur au nombre des acides aminés qui entrent dans la com-
position de la protéine mentionnée plus haut. Maintenant réflé-
chissons à cela: dans seulement une parmi les milliards de cellu-
les rouges sanguines présentes dans notre corps, il existe
146 Le mensonge de l'évolution
Première condition: tous les acides aminés de la chaîne de protéine doivent être du type adéquat et
de la bonne séquence.
Deuxième condition: tous les acides aminés de la chaîne doivent être gauchers.
Troisième condition: tous ces acides aminés doivent être unis entre eux grâce à une liaison chimi-
que appelée "liaison peptidique".
Afin qu'une protéine puisse être formée par hasard, les trois conditions doivent être remplies
simultanément. La probabilité de la formation d'une protéine par hasard est égale à la multiplication
des probabilités de la réalisation de chacune de ces conditions.
Par exemple, pour une molécule moyenne comprenant 500 acides aminés:
3- La probabilité que les acides aminés soient réunis par une "liaison peptidique":
Les acides aminés peuvent adhérer les uns aux autres grâce à diverses liaisons chimiques. Afin
qu'une protéine utile puisse être formée, tous les acides aminés dans la chaîne doivent avoir été
reliés par une liaison chimique appelée "liaison peptidique". La probabilité calculée, qu'un acide
aminé soit relié avec un autre uniquement par cette liaison (peptidique) et aucune autre, est de 50
%. Par conséquent:
- La probabilité que deux acides aminés soient liés par une "liaison peptidique" = 1/2
- La probabilité que 500 acides aminés soient tous reliés
par des liaisons peptidiques = 1/2499 = 1/10150
= 1 chance sur 10150
10950 =
100,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000
L'expérience de Miller
Stanley Miller voulait mettre en avant une découverte qui
démontre que les acides aminés, les composants des protéines,
auraient pu exister "de manière aléatoire" sur une terre sans vie
il y a de cela des milliards d'années.
Dans cette expérience, Miller a utilisé un mélange de gaz
qu'il croit avoir existé sur la terre primordiale (mais qui a été
prouvé inconcevable par la suite) composé d'ammoniaque, de
152 Le mensonge de l'évolution
miers acides aminés ont dû être traînés vers des collines à proxi-
mité d'un volcan juste après leur formation dans l'océan primor-
dial. L'eau contenue dans ce mélange qui englobait les acides
aminés présents sur les collines, a dû s'évaporer avec l'accrois-
sement de la température au-delà du point d'ébullition. Ainsi, les
acides aminés qui ont "séché" auraient pu se rassembler pour
former les protéines.
Cependant, cette issue "compliquée" n'a pas été approuvée
par plusieurs personnes. Car, les acides aminés ne peuvent pas
supporter une telle température. Les recherches ont prouvé que
les acides aminés étaient immédiatement détruits dans ces
degrés élevés de température.
Mais Fox ne renonça pas pour autant. Il rassembla les aci-
des aminés purifiés dans le laboratoire "dans des conditions très
particulières" en les chauffant dans un environnement sec. Les
acides aminés se sont bien rassemblés mais aucune protéine n'a
été obtenue. Ce qu'il a réussi à avoir ce sont des boucles désor-
données d'acides aminés réunis de manière arbitraire. Celles-ci
ne ressemblaient en rien à des protéines vivantes. De plus, si
Fox avait exposé les acides aminés à une température constan-
te, ces boucles inutiles se seraient également désintégrées.121
Un autre point qui annulait l'expérience était que Fox n'avait
pas utilisé les produits inutiles obtenus à la suite de l'expérience
conduite par Miller mais des acides aminés purs issus d'organis-
mes vivants. Or, cette expérience qui prétendait être la suite de
celle de Miller devait partir des résultats obtenus par celle-ci.
Pourtant, ni Fox ni un quelconque autre chercheur n'a jamais
utilisé les acides aminés inutiles produits par Miller.122
L'expérience de Fox n'a pas été accueillie de manière posi-
tive même dans le milieu évolutionniste. Car, il était évident que
la chaîne insignifiante d'acides aminés qu'il a obtenue (protéino-
ïdes) ne pouvait pas être formée dans des conditions naturelles.
L'impasse moléculaire de l'évolution 161
U Miller et celle de Fox, a été mené pour prouver l'idée que la matière
inanimée peut s'organiser par elle-même et générer un être vivant
complexe. Ceci est totalement éloigné de la science car chaque observation
et expérience ont prouvé sans la moindre controverse que la matière n'avait
pas une telle capacité. Le célèbre astronome et mathématicien anglais, Sir
Fred Hoyle, fait remarquer que la matière ne peut pas générer la vie par elle-
même, sans qu'il y ait une intervention délibérée:
Si un principe élémentaire existait démontrant que la matière a poussé
d'une quelconque manière les systèmes organiques vers la vie, l'exis-
tence de celui-ci aurait été facilement démontrée dans un laboratoire.
Par exemple, vous pouvez prendre un bassin pour représenter la soupe
primordiale. Remplissez-le avec n'importe quelles matières chimiques
qui ne seraient pas biologiques. Introduisez les gaz que vous voulez au
dessus ou à travers ces matières et exposez-les à n'importe quelle
radiation. Conduisez cette expérience pendant une année et voyez par
vous-même combien parmi ces 2.000 enzymes (protéines produites par
les cellules vivantes) sont apparues dans le bassin. Je vous donne la
réponse pour vous épargner de perdre le temps et l'énergie nécessaires
à la conduite d'une telle expérience. Vous ne trouverez absolument rien
à l'exception peut-être d'un dépôt bitumeux composé d'acides aminés
et d'autres matières chimiques organiques simples.1
1- Fred Hoyle, The Intelligent Universe, New York, Holt, Rinehard &
Winston, 1983, p. 256.
2- Andrew Scott, "Update on Genesis", New Scientist, vol. 106, 2 mai
1985, p. 30.
L'impasse moléculaire de l'évolution 163
Toute l'information
sur les êtres
vivants est stockée
dans l'ADN. Ce
phénomène à lui
seul prouve qu'il
est impossible que
la vie apparaisse
par hasard. Au con-
traire, la vie est le
fruit d'une création
extraordinaire.
Watson et
Crick avec
un modèle
d'ADN
L les complexes telles que les protéines et les acides nucléiques (ARN
et ADN) n'auraient jamais pu être formés de manière aléatoire indé-
pendamment les uns des autres. Ceci dit, les évolutionnistes doivent faire
face à un problème encore plus épineux, en l'occurrence que toutes ces
molécules doivent coexister simultanément pour que la vie puisse exister. La
théorie de l'évolution est totalement déconcertée par cette exigence. C'est un
point qui a poussé certains évolutionnistes de renom à reconnaître leur
erreur. Par exemple, le collègue très proche de Stanley Miller et Francis Crick
de l'Université de San Diego en Californie, le célèbre docteur évolutionniste
Leslie Orgel déclare:
Dans ce sens, les premiers signes de vie sur terre ont sûre-
ment dû provenir d'une autre vie. C'est une image de l'épithète
divine de "Hayy" (Le propriétaire de la vie). La vie ne peut
commencer et ni finir que par sa volonté. Concernant l'évolu-
tion, non seulement cette théorie est incapable d'expliquer com-
ment la vie est apparue, mais également elle n'arrive pas à
expliquer comment les matières nécessaires à la vie sont appa-
rues et se sont rassemblées.
Chandra Wickramasinghe décrit la vérité à laquelle il a dû
faire face en tant que scientifique à qui on a toujours répété que
la vie est le fruit du hasard:
Depuis mes premiers stages scientifiques, on m'a très
sérieusement lavé le cerveau pour que je croie que la scien-
ce est incompatible avec l'idée d'une quelconque création
délibérée. Cette notion a dû être difficilement répandue. En
ce moment, je n'arrive pas à trouver le moindre argument
rationnel pour réfuter l'idée d'une conversion divine. Nous
avions avant un esprit ouvert; alors qu'aujourd'hui nous
nous rendons compte que la seule réponse logique à la vie
est la création, et non pas un battage accidentel et aléatoi-
re.137
CHAPITRE 11
La thermodynamique
réfute l'évolution
L
a deuxième loi de la thermodynamique, qui est accep-
tée comme l'une des lois de base de la physique, affir-
me que dans des conditions normales tous les systè-
mes qui sont laissés à eux-mêmes ont tendance à se désorgani-
ser, se disperser, se dégrader et se détruire. C'est la fin inélucta-
ble que tous les êtres affronteront d'une manière ou d'une autre
selon cette loi; c'est un processus irréversible.
Ceci est quelque chose que nous avons tous observée. A titre
d'exemple, si vous abandonnez une voiture au milieu du désert,
vous ne vous attendez tout de même pas à la retrouver en
meilleur état des années après. Bien au contraire, vous constate-
rez que les pneus sont dégonflés, que les fenêtres sont cassées,
que le châssis est rouillé, et que son
moteur est en piteux état. C'est le Selon la règle de
même processus qui s'applique encore la thermodyna-
mique, les con-
plus rapidement pour les êtres vivants.
ditions naturel-
La deuxième loi de la thermody- les engendrent
namique est le moyen par lequel ce toujours le
processus naturel est défini par des désordre et la
perte d'informa-
équations et des calculs physiques.
tions. La théorie
Cette célèbre loi de physique est de l'évolution
également connue comme "la loi de est quant à elle
l'entropie". L'entropie, c'est le degré une croyance
non scientifique
d'organisation d'un système en physi-
qui contredit
que. L'entropie d'un système s'accen- complètement
tue lorsque celui-ci avance à partir cette règle.
178 Le mensonge de l'évolution
n'est pas suffisante pour faire en sorte que les acides aminés for-
ment des molécules de protéines beaucoup plus complexes ou
que les protéines forment des structures plus complexes et plus
organisées pour les organelles de cellules. La source réelle et
essentielle pour cette organisation à tous les niveaux est la con-
ception consciente: en un mot, la création.
Or, une vue de plus près nous révèle que cet argument est
totalement abstrait et qu'il n'est en fait qu'un rêve pieux. En
outre, celui-ci comporte une supercherie naïve. Cette superche-
rie est la confusion délibérée de deux concepts distincts, "l'auto-
organisation" et "l'auto-ordonnance".143
Nous pouvons l'expliquer en nous référons à un exemple.
Imaginons un bord de mer, avec différentes sortes de pierres
mélangées les unes aux autres. De grandes pierres, des plus peti-
tes et d'autres minuscules. Lorsqu'une grosse vague balaie le
bord de mer, une "ordonnance" peut apparaître parmi les pier-
res. L'eau soulèvera les pierres dont le poids est équivalent en
quantités équivalentes. Lorsque la vague revient à la charge, les
pierres peuvent éventuellement être ordonnées de la plus petite
à la plus grande en direction de la mer.
C'est ce que l'on appelle le processus "d'auto-ordonnance":
le bord de mer est un système ouvert et le flot d'énergie (la
vague) peut causer une "ordonnance". Mais, remarquez que ce
même processus ne peut pas construire un château de sable sur
la plage. Si nous voyons un tel château sur le bord de mer, nous
sommes sûrs que c'est l'œuvre de quelqu'un. La différence entre
le château et les pierres "ordonnées" est que le premier compor-
te une complexité très unique, alors que les pierres ne compor-
tent qu'un ordre répétitif. C'est comme une machine à écrire qui
répète la lettre "aaaaaaaaaaaaaaaaaaa" des centaines de fois –
parce qu'un objet (un flot d'énergie) est tombé sur la lettre "a"
qui figure sur le clavier. Bien évidemment, un tel ordre répéti-
tif de "a" ne comporte aucune information et donc aucune com-
plexité. On a besoin d'un cerveau conscient afin d'obtenir une
séquence complexe de lettres qui comportent l'information.
La même chose s'applique lorsque le vent envahit une
chambre remplie de poussière. Avant ce flot, la poussière était
184 Le mensonge de l'évolution
Conception et coïncidence
La formule de Darwin!
En plus de toutes les preuves techniques que nous avons
exposées jusqu'à maintenant, examinons cette superstition des
évolutionnistes en évoquant un exemple si simple que même les
petits enfants peuvent le comprendre.
La théorie de l'évolution affirme que la vie est apparue de
manière aléatoire. Selon cette revendication, des atomes sans
vie et sans conscience se sont réunis pour former la cellule puis
ils ont formé par la suite, d'une certaine manière, d'autres orga-
nismes vivants, y compris l'homme. Réfléchissons-y alors.
Lorsque l'on rassemble les éléments qui entrent dans la compo-
sition de la vie tels que le carbone, l'oxygène, le phosphore, la
nitrogène et le potassium, nous n'obtenons qu'un monceau de
matières. Quel que soit le traitement qui en est fait, ce tas d'ato-
mes ne peut pas donner naissance au moindre être vivant. Si
vous le souhaitez, nous allons procéder à une "expérience" sur
ce sujet et nous allons examiner pour le compte des évolution-
nistes ce que ces derniers prétendent tout bas sous l'appellation
"la formule de Darwin":
Laissons les évolutionnistes disposer une multitude de
matières présentes dans la composition des êtres vivants tels que
le phosphore, la nitrogène, l'oxygène, le fer et le magnésium,
dans de gros barils. Qu'ils y ajoutent une quelconque matière qui
n'existe pas dans les conditions naturelles, mais qu'ils pensent
être nécessaire. Qu'ils ajoutent à ce mélange autant de protéines
– la probabilité de chacune d'elles étant de 10-950 – qu'ils le sou-
haitent. Qu'ils exposent ce mélange à autant de chaleur et d'hu-
midité qu'ils souhaitent. Qu'ils mettent aux côtés de ces barils
les scientifiques les plus en vue et que ces derniers attendent là
en se relayant pendant des milliards et des milliards d'années.
Accordez-leur la liberté d'utiliser toutes sortes de conditions
qu'ils croient nécessaires pour la constitution de l'homme. Quoi
190 Le mensonge de l'évolution
Les revendications
évolutionnistes face aux faits
Variations et espèces
La variation est un terme utilisé en génétique. Celui-ci renvoie
à un événement génétique qui fait que les individus ou les grou-
pes d'une certaine espèce ont des caractéristiques différentes les
uns des autres. Par exemple, toutes les personnes sur terre ont en
principe les mêmes informations génétiques. Or, certains ont les
yeux bridés, d'autres les cheveux roux, alors que des individus
ont des nez longs, certains sont de petites tailles, tout dépend du
degré de variation potentielle de cette information génétique.
Les évolutionnistes supposent que les variations au sein
d'une espèce sont une preuve qui corrobore la théorie. Ceci dit,
la variation ne constitue pas une preuve de l'évolution car les
variations ne sont que le résultat de combinaisons de l'informa-
tion génétique déjà présente et n'ajoutent aucune autre caractéris -
tique à l'information génétique.
Les revendications évolutionnistes face aux faits 197
La résistance des
bactéries aux
antibiotiques, que
les évolutionnis-
tes tentent de
présenter comme
preuve de la théo-
rie de l'évolution,
n'est qu'une
supercherie.
Le mythe de l'homologie
Les similitudes structurelles qui existent entre les différen-
tes espèces sont appelées "homologie" en biologie. Les évolu-
tionnistes tentent de présenter ces similitudes comme preuves de
l'évolution.
Darwin pensait que les créatures avec des organes similai-
res (homologues) partageaient une relation évolutive les unes
avec les autres et que ces organes avaient sûrement été hérités
d'un ancêtre commun. Selon son hypothèse, les pigeons et les
aigles avaient des ailes. Donc, les pigeons, les aigles et tous les
autres oiseaux munis d'ailes étaient supposés avoir évolué à par-
tir d'un seul ancêtre commun.
L'homologie est un argument trompeur avancé sur la base
d'une preuve unique, en l'occurrence la ressemblance physique.
Cet argument n'a jamais été vérifié par la moindre découverte
concrète depuis l'époque de Darwin. Personne n'a jamais décou-
vert dans une couche terrestre un fossile de cet ancêtre commun
imaginaire des créatures dont les structures sont homologues.
En outre, les questions suivantes nous démontrent clairement
que l'homologie ne fournit pas la moindre preuve que l'évolu-
tion a réellement eu lieu.
1- La découverte d'organes homologues chez des créatures
appartenant à des espèces complètement différentes, parmi les-
quelles les évolutionnistes n'ont jamais réussi à établir la moin-
dre relation évolutive;
Les revendications évolutionnistes face aux faits 207
L
es données que nous avons présentées tout au long de
ce livre démontrent que la théorie de l'évolution ne
repose sur aucune base scientifique. Bien au contraire,
elle est en parfaite contradiction avec les découvertes scientifi-
ques. Autrement dit, même si certains "scientifiques" défendent
cette théorie, il doit certainement y avoir un autre facteur en jeu.
Celui-ci n'est autre que la philosophie matérialiste.
La philosophie matérialiste est une pensée très ancienne. Sa
caractéristique principale est la croyance absolue en la matière.
Selon cette philosophie, la matière est infinie et toute chose est
composée de la matière et uniquement de celle-ci. Cette appro-
che rend évidement impossible toute croyance en un Créateur.
Aussi, le matérialisme a-t-il été pendant longtemps hostile à
toute croyance religieuse en Dieu.
Il s'agit donc de savoir si le point de vue matérialiste est cor-
rect ou non. Pour vérifier cela, il convient d'effectuer une
recherche au niveau des croyances scientifiques de cette philo-
sophie en utilisant des méthodes scientifiques. Par exemple, un
philosophe du 10ème siècle pouvait prétendre qu'il existait un
arbre divin sur la surface de la Lune et que tous les vivants
auraient grandi sur les branches de cet énorme arbre, tels des
fruits, puis seraient tombés sur terre. D'aucuns peuvent trouver
cette philosophie attirante et finissent par y croire. Or nous som-
mes au 20ème siècle et l'homme a marché sur la Lune, il n'est
donc pas possible d'avancer une telle philosophie. L'existence
de cet arbre peut être déterminée par des méthodes scientifiques,
c'est-à-dire par l'observation et l'expérimentation.
218 Le mensonge de l'évolution
a seule raison pour laquelle la théorie de Darwin est encore défendue de nos
L jours, malgré sa réfutation évidente par la science, est la relation étroite qui
existe entre cette théorie et le matérialisme. Darwin a appliqué la philosophie
matérialiste aux sciences naturelles, et les défenseurs de cette philosophie qui sont
majoritairement marxistes, continuent à défendre le darwinisme à tout prix.
L'un des plus célèbres défenseurs contemporains de la théorie de l'évolution, le
biologiste Douglas Futuyma, écrit: "Avec la théorie matérialiste marxiste de l'histoi-
re ... la théorie de l'évolution a été un point crucial dans le domaine du mécanis-
me et du matérialisme." C'est un aveu sans équivoque qui démontre pourquoi
la théorie de l'évolution est si importante aux yeux de ceux qui la défendent.1
Un autre évolutionniste célèbre, le paléontologue Stephen J. Gould a déclaré:
"Darwin a appliqué une philosophie compatible du matérialisme à son interprétation
de la nature."2 Léon Trotski, l'un des instigateurs de la révolution communiste russe
aux côtés de Lénine, a déclaré: "La découverte de Darwin a été la plus grande victoi-
re de la dialectique dans l'intégralité du domaine de la matière organique."3 Cepen-
dant, la science a démontré que le darwinisme n'était pas une victoire pour le maté-
rialisme mais plutôt un signe de la déchéance de cette philosophie.
1- Douglas Futuyma, Evolutionary Biology, 2ème édition, Sunderland, MA:
Sinauer, 1986, p. 3
2- Alan Woods et Ted Grant, "Marxism and Darwinism", Reason in Revolt:
Marxism and Modern Science, Londres, 1993
3- Ibid.
L
a théorie de l'évolution, à la lumière des preuves pré-
cédemment examinées, ne repose sur aucune base
scientifique. Pourtant, la majorité des gens, et ce dans
le monde entier, ignore ce fait et tend à croire que l'évolution est
un processus scientifique. Cette erreur trouve sa principale rai-
son dans l'endoctrinement systématique et la propagande que
mènent les médias au sujet de l'évolution. Aussi, devons-nous
mentionner les caractéristiques particulières de cet endoctrine-
ment et cette propagande.
Lorsque nous consultons les médias occidentaux de près,
nous trouvons fréquemment des documents traitant de la théorie
de l'évolution. Les principales organisations médiatiques ainsi
que des magazines réputés et "respectables" mettent périodique-
ment ce sujet à la une. Quand on étudie leur approche, on a l'im-
pression que cette théorie est un indiscutable fait établi.
Les gens ordinaires qui lisent ce genre de presse commencent
à penser tout à fait naturellement que la théorie de l'évolution est
un fait aussi certain que n'importe quelle loi mathématique. Les
informations qui paraissent dans les importants médias sont récu-
pérées par les médias locaux, ceux-ci impriment en gros caractè-
res des titres du genre "Selon le magazine Time, un nouveau fos-
sile a été découvert, complétant le puzzle de la chaîne des fossi-
les"; ou encore le magazine Nature indique que "les scientifiques
viennent de mettre la lumière sur les dernières questions de la
théorie de l'évolution". La trouvaille du "dernier maillon man-
quant à la chaîne de l'évolution" ne veut absolument rien dire car
LA PROPAGANDE EVOLUTIONNISTE
aucun fait n'a été prouvé au sujet de cette évolution. Tout ce qui
a été montré comme une preuve est faux tel que nous l'avons
démontré dans les chapitres précédents. Par ailleurs, les encyclo-
pédies et les ouvrages de biologie, tout comme les médias, sont
considérés comme la bible des sources scientifiques.
En bref, les médias et les cercles académiques, qui sont à dis-
position des centres de pouvoir antireligieux, maintiennent leur
vision entièrement évolutionniste et l'imposent à la société. Cette
imposition est tellement efficace qu'avec le temps l'évolution est
devenue une idée que l'on ne doit jamais rejeter. Le fait de nier
l'évolution est considéré comme contradictoire à la science et
une ignorance des réalités fondamentales. C'est pourquoi, et mal-
LES FABLES DES EVOLUTIONNISTES
L
'évolution, comme remarquait un éminent scientifique, est un conte de fées
pour adultes. C'est un scénario complètement irrationnel et non-scientifique
qui suggère que des matières non-vivantes sont dotées d'une sorte de pou-
voir magique et d'intelligence leur permettant de créer des formes de vies com-
plexes. Ce conte très long raconte quelques fables très intéressantes sur des
sujets particuliers. L'une de ces curieuses fables sur l'évolution est le conte sur
"l'évolution des baleines" qui a été publié dans la revue National Geographic, lar-
gement reconnue dans le monde comme l'une des meilleures publications scienti-
fiques et sérieuses:
La dominance des baleines dans le monde des immenses créatures a apparem-
ment commencé il y a soixante millions d'années, lorsque des quadrupèdes
mammifères poilus se sont aventurés dans l'eau à la recherche de nourriture ou
de sanctuaire. Avec les années qui passaient, des changements se sont produits.
Les pattes postérieures sont disparues, les pattes frontales se sont transformées
en nageoires, les poils ont cédé la place à un épais et doux manteau blanc, les
narines se sont déplacées vers le haut de la tête, les pattes se sont élargies en
queue, et dans ce monde d'eau flottable, le corps est devenu énorme.1
En plus du fait qu'il n'existe aucun fondement scientifique qui prouverait tout
cela, un tel événement est contraire aux principes de la nature. Il est intéressant de
relever cette fable, publiée dans National Geographic, qui démontre l'ampleur de la
perfidie des prétendues sérieuses publications évolutionnistes.
Une autre fable évolutionnistes à retenir concerne l'origine des mammifères. Les
évolutionnistes avancent que les mammifères descendent d'un ancêtre reptile.
Mais lorsqu'il s'agit de détailler cette prétendue transformation, d'intéressants
commentaires fusent de part et d'autre. En voici un:
Quelques reptiles des contrées froides ont commencé à développer une
méthode pour maintenir la chaleur de leur corps. Leur production de chaleur
augmentait lorsqu'il faisait froid et la perte de chaleur a été réduite lorsque les
écailles ont rétréci et sont devenues plus pointues, puis elles ont évolué en
fourrure. La transpiration était aussi une adaptation afin de réguler la tempéra-
ture du corps, une astuce pour refroidir le corps, en cas de nécessité, à travers
l'évaporation de l'eau. Accidentellement, les jeunes reptiles léchèrent la trans-
piration de leurs mères pour se nourrir. Quelques glandes de la transpiration
ont commencé à sécréter un liquide de plus en plus riche, qui allait devenir du
lait par la suite. Ainsi, les jeunes de cette première génération de mammifères
ont eu un meilleur départ dans la vie.2
Cette idée qu'une nourriture aussi bien élaborée que le lait proviendrait des glan-
des de sudation et tous les autres détails susmentionnés ne sont que le bizarre
produit de l'imagination des évolutionnistes, qui ne se base sur aucun fondement
scientifique.
1- Victor B. Scheffer, "Exploring the Lives of Whales", National Geographic, vol. 50,
décembre 1976, p. 752
2- George Gamow, Martynas Ycas, Mr. Tompkins Inside Himself, Londres: Allen &
Unwin, 1968, p. 149
Les médias: un terrain fertile pour l'évolution 231
gré les multiples déficiences qui ont été révélées jusqu'à présent
(et surtout depuis les années 1950) et le fait que ces révélations
aient été confessées par des scientifiques évolutionnistes, il est
impossible aujourd'hui de trouver des critiques envers la théorie
de l'évolution dans les cercles scientifiques ou médiatiques.
Reconnus partout comme les plus "respectables" publica-
tions sur la biologie et la nature en Occident, des magazines tels
Scientific American, Focus et National Geographic adoptent la
théorie de l'évolution comme une idéologie officielle et essaient
de présenter cette théorie comme un fait établi.
LA CONTESTATION
DU MATERIALISME
ATTENTION!
Le chapitre que vous allez lire révèle un
La véritable essence
de la matière
Les stimulations
provenant d'un
objet sont conver-
ties en signaux
électriques et cau-
sent un effet sur
le cerveau. Lors-
qu'on "voit", on
voit les effets de
ces signaux élec-
triques dans notre
cerveau.
est perçu, par ce centre dans le cerveau, comme une image après
une série de procédés. La vision a lieu réellement dans ce lieu
minuscule situé à l'arrière du cerveau qui est sombre et complè-
tement isolé de la lumière.
Maintenant, nous reconsidérons ce procédé apparemment
ordinaire et insignifiant. Lorsque nous disons que "nous
voyons", nous voyons en fait les effets des impulsions qui attei-
gnent notre œil et qui sont induites dans notre cerveau après leur
transformation en signaux électriques. C'est-à-dire, quand nous
disons que "nous voyons", nous sommes, en fait, en train d'ob -
server des signaux électriques dans notre esprit.
Toutes les images que nous percevons sont formées dans
notre centre de vision, qui occupe seulement quelques centimètres
cubes du volume du cerveau. Le livre que vous lisez maintenant
ainsi que le paysage infini que vous voyez quand vous contem-
plez l'horizon tiennent dans cet espace minuscule. Un autre point
à garder en tête est que le cerveau, comme nous l'avons précé-
demment dit, est isolé de la lumière; son intérieur est absolument
obscur. Le cerveau lui-même n'a aucun contact avec la lumière.
Nous pouvons expliquer cette situation intéressante par un
exemple. Supposons qu'il y ait une bougie brûlant devant nous.
Nous pouvons nous asseoir devant cette bougie et la surveiller
longtemps. Cependant, pendant tout ce temps, notre cerveau ne
sera jamais en contact direct avec la lumière originale de la bou-
gie. Même lorsque nous regardons la lumière de la bougie, l'in-
térieur de notre cerveau reste dans l'obscurité totale. Nous regar-
dons un monde lumineux et plein de couleurs à l'intérieur d'un
cerveau sombre.
R. L. Gregory donne l'explication suivante sur l'aspect mira-
culeux de la vue, un fait qui va de soi pour nous tous:
Nous sommes si habitués à la vue, qu'il nous semble inima-
ginable de réaliser qu'il y a des problèmes à résoudre. Mais
Même lorsqu'on sent la lumière et la chaleur d'un feu, l'intérieur
de notre cerveau reste totalement sombre et sa température ne
change jamais.
ses par des choses telles que la vanille ou la rose atteignent les
récepteurs dans les poils délicats situ és dans l'épithélium nasal et
s'impliquent dans une interaction. Cette interaction est transmise
au cerveau sous la forme de signaux électriques qui sont perçus
comme odeur. Tout ce que nous sentons, que ce soit bon ou mau-
vais, n'est autre que la perception du cerveau des interactions de
molécules volatiles après leur transformation en signaux électri-
ques. Vous percevez dans votre cerveau l'odeur d'un parfum,
d'une nourriture, d'une fleur que vous aimez, de la mer ou d'autres
odeurs que vous aimez ou détestez. Les molécules elles-mêmes
n'atteignent jamais le cerveau. A l'instar de l'ouïe et de la vision,
ce ne sont que les signaux électriques qui atteignent votre cerveau.
Autrement dit, toutes les odeurs que vous aviez attribuées à des
objets extérieurs depuis votre naissance ne sont que des signaux
électriques que vous sentez grâce à vos organes sensoriels.
248 Le mensonge de l'évolution
mages que Dieu vous montre afin de vous tester". Comme vous
le voyez, il y a une grande différence entre les deux déclarations.
Bien qu'une personne refuse de reconnaître ce fait immédia-
tement et préfèrerait se leurrer en supposant que tout ce qu'elle
possède existe véritablement, elle doit finalement mourir et dans
l'au-delà tout deviendra clair quand elle est ressuscitée. Ce jour
là "la vue est perçante" (Sourate Qaf, 22) et elle est apte à tout
voir beaucoup plus clairement. Cependant, si elle a passé sa vie
entière à courir après des objectifs imaginaires, elle souhaitera
n'avoir jamais vécu sa vie et dira: "Hélas, comme j'aurai souhai -
té que (ma première mort) fut la définitive. Ma fortune ne m'a
servi à rien, mon autorité est anéantie et m'a quitté!" (Sourate al-
Haqqah, 27-29)
Ce qu'un homme sage devrait faire, par contre, c'est d'es-
sayer de comprendre la grandiose réalité de l'Univers ici dans ce
monde, pendant qu'il en a encore le temps. Autrement, il devra
passer toute sa vie à courir après des rêves et faire face à un châ-
timent douloureux en fin de compte. Dans le Coran, le sort final
de ces gens qui courent après des illusions (ou mirages) dans ce
monde et oublient leur Créateur, est énoncé comme suit:
Quant à ceux qui ont mécru, leurs actions sont comme un
mirage dans une plaine désertique que l'assoiffé prend pour
de l'eau. Puis quand il y arrive, il s'aperçoit que ce n'était
rien; mais y trouve Allah qui lui règle son compte en entier,
car Allah est prompt à compter. (Sourate an-Nur, 39)
our vous, la réalité est une chose concrète qu'on peut tou-
P cher avec les mains et percevoir avec les yeux. Dans le rêve,
vous pouvez également "toucher avec les mains et voir avec
les yeux". Mais, en réalité vous n'avez ni mains ni yeux encore
moins d'objets à toucher ou à voir. Il n'existe pas de réalité matériel-
le qui fait que ces choses arrivent; celles-ci ne sont que le fait du
cerveau. Tout n'est qu'illusion.
Qu'est ce qui sépare le monde réel du rêve? Après tout les deux for-
mes de vie n'existent que dans le cerveau. Si nous pouvons vivre
facilement dans le rêve, nous pouvons en faire de même dans le
monde réel. Lorsque nous nous réveillons, rien ne nous prouve que
nous ne soyons pas entrés dans un rêve plus long qu'on appelle "la
vie réelle". Or, à cause de nos habitudes et de nos préjugés, nous
sommes amenés à croire que nos rêves ne sont qu'imagination.
Aussi, pouvons-nous être réveillés un jour de cette vie sur terre
exactement comme on se réveille après un rêve.
Conclusion
Le sujet que nous avons expliqué jusque là est une des plus
grandes vérités qui vous seront jamais dites dans votre vie. Ce
sujet, qui prouve que le monde matériel en entier n'est en réali-
té qu'un "être de l'ombre", est la clé de la compréhension de
l'existence et la création par Dieu; elle est également la clé qui
permet de comprendre qu'Il est le seul être absolu.
La personne qui comprend ce sujet réalise que le monde
n'est pas le genre d'endroit que la majorité des gens présume
qu'il est. Le monde n'est pas un endroit absolu avec une vraie
existence comme le supposent ceux qui errent sans but dans les
rues, qui se disputent dans les bars, qui se paradent dans des
cafés luxueux, qui se vantent de leurs propriétés, ou qui consa-
La véritable essence de la matière 283
La relativité du temps et
la réalité du destin
T
ous les faits mentionnés précédemment démontrent
qu'en réalité l'"espace à trois dimensions" n'existe pas,
que cet espace est un préjugé complètement inspiré de
perceptions et qu'un être passe sa vie entière dans le "vide".
Affirmer le contraire devrait tenir d'une croyance superstitieuse
dénudée de raison et de vérité scientifique, car il n'y a aucune
preuve valable de l'existence d'un monde matériel à trois
dimensions.
Ce fait réfute la première présomption de la philosophie
matérialiste qui est à la base de la théorie de l'évolution. C'est la
présomption que la matière est absolue et éternelle. La deuxiè-
me supposition sur laquelle repose la philosophie matérialiste
est que le temps est absolu et éternel. Elle est aussi superstitieu-
se que la première.
La perception du temps
La perception que nous appelons le temps est, en fait, une
méthode par laquelle un moment est mis en comparaison avec
un autre. Nous pouvons expliquer cela par un exemple. Quand
une personne, par exemple, tape un objet, elle entend un son
particulier. Quand elle tape le même objet cinq minutes après,
elle entend un autre son. La personne perçoit qu'il y a un inter-
valle entre le premier son et le second et elle appelle cet inter-
valle "temps". Cependant, lorsqu'elle entend le second son, le
premier son qu'elle avait entendu n'est plus qu'une imagination
dans son esprit. C'est tout simplement une petite information
La relativité du temps et la réalité du destin 287
L totalement subjective.
Si pour certains, un
certain laps de temps sem-
ble durer longtemps, il
peut paraître court pour
d'autres. Afin d'être fixés,
nous avons besoin d'hor-
loges et de calendriers,
sans quoi nous sommes
incapables de l'apprécier
correctement.
lement. Ceci indique que le temps n'est pas un fait absolu, mais
juste un genre de perception.
La relativité du temps est un fait vérifié aussi par le plus
important physicien du 20ème siècle, Albert Einstein. Lincoln
Barnett écrit dans son livre The Universe and Dr. Einstein (L'U-
nivers et le Docteur Einstein):
Comme il l'a fait pour l'espace absolu, Einstein a mis de côté
le concept du temps absolu – celui d'un écoulement cons-
tant, invariable et inexorable du temps universel, allant du
passé infini vers le futur infini. Une grande partie du mystè-
re qui a toujours entouré la théorie de la relativité émane du
fait que l'être humain a toujours hésité de reconnaître que le
sens du temps, à l'instar de la couleur, est une forme de per -
ception. A l'instar de l'espace qui n'est qu'un simple ordre
d'objets matériels, le temps est tout simplement un ordre
possible d'événements. La subjectivité du temps est parfai-
tement expliquée selon les mots mêmes de Einstein: "Les
expériences d'un individu nous apparaissent organisées dans
une série d'événements. Dans cette série, les événements
que nous nous rappelons semblent être ordonnés selon le
critère de "antérieur et postérieur". Par conséquent, il existe
temps subjectif (temps "JE") Ce concept n'est pas mesura-
ble. Je suis en mesure en effet d'attribuer des chiffres aux
événements de façon à ce que un plus grand chiffre équi-
vaille à un événement postérieur plutôt qu'à un événement
antérieur."202
Comme le cite Barnett dans son livre, Einstein lui-même a
indiqué que "ll'espace et le temps sont des formes d'intuition qui
ne peuvent se dissocier de notre conscience tout comme nos
concepts de couleur, de forme ou de taille". Selon la théorie de
la relativité générale, "le temps n'a d'existence indépendante
sauf l'ordre des événements par lequel nous le comptons".203
290 Le mensonge de l'évolution
La perception du
temps survient
quand on compare
un moment avec un
autre. Par exemple,
nous pensons qu'il
y a un certain laps
de temps entre le
moment où deux
personnes qui se
rencontrent se ten-
dent les mains et le
moment où ils se
serrent les mains.
Le destin
La relativité du temps élucide une question très importante.
La relativité est si variable qu'une période de temps qui nous
paraît durer des milliards d'années, peut durer seulement une
seconde dans une autre dimension. De plus, une période de
temps énorme qui pourrait durer du début du monde jusqu'à sa
fin, peut ne pas durer qu'une seconde mais juste un instant dans
une autre dimension.
C'est l'essence même du concept du destin, un concept qui
n'est pas bien compris par la plupart des gens, surtout par les
matérialistes, qui le nient complètement. Le destin est la con-
naissance parfaite de Dieu de tous les événements passés ou à
venir. Une majorité de gens se demande comment Dieu peut
déjà connaître des événements qui n'ont pas encore été vécus, ce
qui les mène à échouer à comprendre l'authenticité du destin.
Cependant, "les événements qui ne se sont pas encore produits"
ne sont pas encore vécus seulement par nous. Dieu n'est pas lié
par le temps ou l'espace car Il les a Lui-même créés. Pour cette
raison, le passé, l'avenir et le présent sont les mêmes pour Dieu;
pour Lui, tout a déjà eu lieu et est fini.
Lincoln Barnett explique comment la théorie de la relativité
générale mène à ce fait mentionné dans The Universe and Dr.
Einstein: selon Barnett, l'Univers ne peut être "perçu dans toute
majesté que par un intellect cosmique".206 Cette volonté que Bar-
nett appelle "l'intellect cosmique" est la sagesse et la connaissan-
ce de Dieu, qui règne sur l'Univers entier. Tout comme nous
voyons aisément le début, le milieu et la fin d'une règle et toutes
296 Le mensonge de l'évolution
les unités entre eux comme des espaces de bout en bout, Dieu
connaît le moment que nous expérimentons depuis son début jus-
qu'à sa fin. Les gens font l'expérience des incidents seulement
lorsque leur temps est arrivé, ils sont alors témoins du destin que
Dieu a créé pour eux.
Il est important aussi d'attirer l'attention sur la superficialité
de la compréhension erronée du destin répandue dans la société.
Cette fausse conviction du destin tient d'une croyance supersti-
tieuse que Dieu a déterminé un "destin" pour chaque homme
mais que les gens peuvent parfois changer ces destins. Par exem-
ple, pour un malade qui a rebroussé le chemin de la mort, les
gens font des déclarations superficielles du genre "Il a battu son
destin". Toutefois, personne n'est capable de changer son destin.
La personne qui revient de loin ne meurt pas parce qu'elle n'est
pas encore destinée de mourir à ce moment. C'est encore le des-
tin de ces gens qui se mentent à eux-mêmes en disant "j'ai vain-
cu mon destin" de le dire et de maintenir un tel état d'esprit.
Le destin est la connaissance éternelle de Dieu et pour Dieu,
qui connaît le temps comme un moment seul et qui prévaut sur
l'espace et le temps entiers, tout est déterminé et fini dans la
"destinée". Nous comprenons aussi à travers ce qui est relaté
dans le Coran que le temps est une seule unité pour Dieu: cer-
tains incidents qui nous paraissent se produire dans l'avenir sont
racontés dans le Coran d'une telle manière qu'ils ont déjà eu lieu
longtemps auparavant. Par exemple, les versets qui décrivent les
comptes que les gens doivent rendre à Dieu dans l'au-delà sont
relatés comme des événements qui se sont déjà produits long-
temps auparavant:
On souffla alors dans le clairon (de l'Apocalypse) et tous les
habitants des cieux et de la terre tombèrent foudroyés sauf
ceux que Dieu a bien voulu épargner. Puis on souffla de nou -
veau et les voilà debout, les yeux grand ouverts. La terre res -
La relativité du temps et la réalité du destin 297
Ankara Sanliurfa
Izmir Bal›kesir
Samsun Kayseri
Giresun Bursa
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