Conaitre Dieu Par La Raison
Conaitre Dieu Par La Raison
Conaitre Dieu Par La Raison
ISBN 2-914578-50-4 ARRISSALA, PARIS 2002 90, rue J.P. Timbaud 75011 Paris Tl: 01 53 36 76 58 Fax: 01 53 36 76 59 E-mail: [email protected]
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HARUN YAHYA
EDITIONS ARRISSALA 90, rue J.P. Timbaud. 75011 Paris Tl: 01 53 36 76 58 Fax: 01 53 36 76 59 E-mail: [email protected]
Nous leur montrerons Nos signes dans les horizons et en eux-mmes jusqu ce que leur devienne manifeste que cest la vrit. Ne l e u r s u ff i t - i l d o n c p a s ( d e s a v o i r ) que Dieu est tmoin de toute chose? (Sourate 41, "ont t dtaills", v. 53)
Il convient de garder l'esprit un point essentiel. La raison des cruauts incessantes, des conflits et des souffrances dont les musulmans sont les perptuelles victimes, est la prdominance de l'incroyance sur cette terre. Nous ne pourrons mettre fin cette triste ralit qu'en btissant la dfaite de lincrdulit et en sensibilisant le plus grand nombre aux merveilles de la cration ainsi qu la morale coranique, pour que chacun puisse vivre en accord avec elle. En observant l'tat actuel du monde qui ne cesse daspirer les gens dans la spirale de la violence, de la corruption et des conflits, il apparat vital que ce service rendu l'humanit le soit encore plus rapidement et efficacement. Sinon, il se pourrait bien que les dgts causs soient irrversibles. Voici quelques-uns de ses ouvrages: La "main secrte" en Bosnie; L'aspect cach de lholocauste; L'aspect cach du terrorisme; La Carte kurde dIsral; Une stratgie nationale pour la Turquie; Solution: les valeurs morales du Coran; Les dsastres causs l'humanit par le darwinisme; Lantagonisme de Darwin contre les Turcs; Le mensonge de la thorie de lvolution; Les nations disparues; Lge dor; Lart de la couleur par Dieu; La gloire est omniprsente; Le vrai visage du monde d'ici-bas; Les confessions des volutionnistes; Les illusions des volutionnistes; La magie noire du darwinisme; La religion du darwinisme; Le Coran montre la voie la science; Lorigine de la vie; Les miracles du Coran; La nature: les caractristiques de sa conception; Sacrifice de soi et modles de comportements intelligents chez les animaux; Lternit a dj commenc; Les enfants: Darwin tait un menteur!; La fin du darwinisme; La rflexion approfondie; Lintemporalit et la ralit du destin; Ne feignez jamais dignorer; Pour les gens dous d'intelligence; Le miracle de latome; Le miracle de la cellule; Le miracle du systme immunitaire; Le miracle de l'il; Le miracle de la cration vu dans les plantes; Le miracle de l'araigne; Le miracle du moustique; Le miracle de la fourmi; Le miracle de labeille miel. Parmi ses brochures, citons: Le mystre de latome; L'effondrement de la thorie de l'volution: La ralit de la cration; L'effondrement du matrialisme; La fin du matrialisme; Les bvues des volutionnistes I; Les bvues des volutionnistes II; L'effondrement microbiologique de l'volution; La ralit de la cration; Leffondrement de la thorie de lvolution en 20 questions; La plus grande tromperie de lhistoire de la biologie: Le darwinisme. Les autres ouvrages de l'auteur sur des sujets lis au Coran incluent: Avez-vous dj rflchi la vrit?; Au service de Dieu; Avant que vous ne regrettiez; Abandonner la socit de l'ignorance; Le Paradis; La thorie de lvolution; Les valeurs morales dans le Coran; La connaissance du Coran; Un index coranique; L'migration dans la voie de Dieu; Les caractristiques de l'hypocrite dans le Coran; Les secrets des hypocrites; Les attributs de Dieu; Dbattre et communiquer le message selon le Coran; Les concepts fondamentaux du Coran; Les rponses du Coran; La mort, la rsurrection et l'Enfer; La lutte des messagers; L'ennemi jur de l'homme: Satan; L'idoltrie; La religion des ignorants; L'arrogance de Satan; La prire dans le Coran; L'importance de la conscience dans le Coran; Le Jour de la Rsurrection; N'oubliez jamais; Les caractres humains dans la socit dignorance; Limportance de la patience dans le Coran; Information gnrale du Coran; Comprhension rapide de la foi 1-2-3; Le raisonnement primitif de la non-croyance; La foi mre; Nos messagers disent; La misricorde des croyants; La crainte de Dieu; Le cauchemar de la non-croyance; Le prophte Jsus reviendra; Les beauts prsentes par le Coran pour la vie; Liniquit appele "moquerie"; Le mystre de lpreuve; La vritable sagesse selon le Coran; La lutte contre la religion de lirrligion; L'cole de Youssof; Les calomnies rpandues au sujet des musulmans travers lhistoire; Limportance de suivre la bonne parole; Pourquoi se leurrer?; Bouquet de beauts venant de Dieu 1-2-3-4.
a raison pour laquelle ce livre a t intitul "Connatre Dieu par la raison" est importante. La majorit des gens dclarent quils ont foi en Dieu et quils Le connaissent. Cependant, la vrit est quils ne connaissent pas Dieu et ne Lestiment pas comme ils devraient le faire. Pour parvenir cela, on a besoin dtre "un homme sage". cet instant prcis, il convient de rappeler la chose suivante: quand nous dclarons possder une complte comprhension de Dieu et Lui rserver tout le respect que ncessite la sagesse, vrai dire nous ne parlons pas dintelligence. Lintelligence et la sagesse sont deux concepts totalement diffrents. Lintelligence est la capacit mentale biologique quon possde la naissance; elle ne peut ni augmenter ni diminuer. La sagesse quant elle, est une aptitude qui nexiste que chez les croyants. La sagesse est accorde aux croyants qui ressentent la crainte de Dieu telle une merveilleuse bndiction venant de Lui. Cest une comprhension, une lumire divine que Dieu accorde Ses fidles serviteurs. Par la crainte quune personne ressent pour Dieu, la comprhension devient ralit, la sagesse augmente. Les caractristiques les plus videntes dun homme sage sont: la crainte quil ressent vis vis de Dieu, le soin quil met dpasser ses limites et la recherche constante du plus grand plaisir de Dieu. Mme si une personne tait la plus intelligente, la plus cultive et la plus savante des personnes, elle serait toujours "peu judicieuse" si elle ne
possdait pas ces caractristiques. Dans ce cas, il lui manquerait de voir la vrit et elle serait prive de la facult de comprhension. Un exemple permettra de clarifier la diffrence entre ce quest lintelligence et la sagesse. Un scientifique, pourrait avoir men bien dans son dpartement dtudes, un projet concernant par exemple, le systme nerveux du corps humain. Mme sil tait lhomme le plus rudit concernant limpressionnant rseau de communication des nerfs lintrieur du corps humain, il demeurerait cependant une personne "peu judicieuse". Il serait en ralit seulement une personne bien informe propos du fonctionnement des cellules nerveuses. Car ceci tant, il lui manquerait davoir une comprhension du fait essentiel au-del dune telle information. Pour sa part, une personne sage verra les caractristiques miraculeuses du systme nerveux et les dtails inhrents parfaits quil possde, en arrivant la conclusion quune telle structure si parfaite ne peut tre que le rsultat de la cration de Dieu, lExalt. Elle pensera au fond delle-mme que "le pouvoir qui a cr le systme nerveux de faon aussi parfaite est sans aucun doute le Crateur de tous les tres vivants. De mme, est-Il capable de crer la dernire demeure aprs la mort: lAu-del". Ce que nous allons relater dans ce livre signifie, tre le tmoin de lexistence de Dieu travers la sagesse. Certaines personnes ont foi en lexistence de Dieu, dautres quant elles, affirment quelles croient en Dieu non pas travers la rflexion et lexercice de la sagesse mais travers ce qui leur a t enseign. Jusqu maintenant, elles omettent de respecter lexigence de croire en Dieu parce quelles ne pensent pas et nusent pas de leur sagesse. Quant eux, les adeptes de la sagesse, reconnaissent les signes de lexistence de Dieu et de Sa cration et ressentent une profonde crainte vis vis de Lui, le Tout-Puissant. Dans le Coran, Dieu nous renseigne sur les signes de la Cration et Il affirme que seuls les hommes sages peuvent les voir.
"Et parmi Ses signes Il vous montre lclair avec crainte (de la foudre) et espoir (de la pluie), et fait descendre du ciel une eau avec laquelle Il redonne la vie la terre aprs sa mort. Il y a en cela des preuves pour des gens qui raisonnent." (Sourate 23, "les Romains", v. 24)
Avant-propos
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"Et cest Lui qui a cr l e s c i e u x e t l a t e r re , e n toute vrit. Et le jour o Il dit: "Sois!" Cela e s t , S a p a ro l e e s t l a vrit." (Sourate 6, "les b e s t i a u x " , v. 7 3 )
PARTIE I
LA CRATION
LA LUMIRE DE PREUVES SCIENTIFIQUES
etons un coup dil autour de nous. Nous remarquerons que tout ce qui se trouve dans la pice dans laquelle nous nous trouvons est "fabriqu": les murs, le tapis, le plafond, la chaise sur laquelle nous sommes assis, le livre que nous tenons la main, le verre sur la table etc. Aucun de ces objets ne peut exister par lui-mme dans cette pice. Mme les simples boucles du tapis ont t faites par quelqu'un: elles ne sont pas apparues spontanment ni par hasard. Paralllement lorsquune personne lit un livre, elle sait davance qu'il a t crit par un auteur pour une raison spcifique. Jamais il ne lui viendrait lesprit que ce livre pourrait avoir t produit par hasard. De la mme manire, lorsqu'une personne regarde une sculpture, elle ne peut douter qu'elle ait t cre par un sculpteur. Ceci ne sapplique pas exclusivement aux uvres d'art. Nous savons que les quelques briques empiles ici et l, lune sur lautre ont t apportes par quelqu'un suivant un certain plan. Par consquent, partout o il y a un ordre -important ou faible- il doit exister un fondateur et un protecteur de cet ordre. Si un jour, quelqu'un prtendait que le fer brut et le charbon staient unis accidentellement pour former lacier qui allait servir la construction de la tour Eiffel; ne serait-il pas considr avec raison comme tant fou? L'assertion de la thorie de l'volution, lunique mthode pour nier l'existence de Dieu, ne diffre en rien de cette histoire. Selon cette thorie, les molcules inorganiques auraient form par hasard des acides amins qui, par la suite, auraient eux-mmes form accidentellement des protines. Fortuitement, ces protines auraient permis la formation dtres
vivants. Cependant, la probabilit de la formation d'une crature vivante de manire accidentelle est infrieure celle de la formation de la tour Eiffel; parce que la cellule humaine la plus simple est dj plus complique que n'importe quelle structure synthtique existante. Comment est-il possible de penser que l'quilibre dans le monde est le produit du hasard alors que l'extraordinaire harmonie de la nature est elle-mme visible lil nu? L'assertion la plus draisonnable est donc de dire que l'Univers, dont chaque point dmontre l'existence mme de son Crateur, s'est cr de lui-mme. Par consquent, il doit y avoir un garant de cet quilibre, prsent depuis notre corps jusquaux coins les plus loigns de l'Univers. Qui peut bien tre ce Crateur qui a tout cr et qui domine toute chose si subtilement? Avant tout, Il ne peut certainement pas tre une quelconque matire prsente dans l'Univers, parce que Sa volont doit avoir exist avant quIl ait cr l'Univers. Le Crateur Tout-Puissant, dont lexistence est sans limite, est donc le seul tre travers lequel et pour qui tout existe. La religion nous fait connatre l'identit de notre Crateur et nous dcouvrons Son existence grce notre raison. Parce qu'Il nous la rvl dans Sa religion, nous savons qu'Il est Dieu, le Compatissant et le Misricordieux, qui a cr les cieux et la terre partir de rien. Bien que la plupart des gens aient la capacit de comprendre ce fait, ils passent leurs vies sans y penser. Quand ils contemplent une peinture reprsentant un paysage, ils se demandent qui en est lauteur et sils en ont loccasion, ils flicitent longuement l'artiste pour sa belle uvre d'art. Mais, alors quils font face de semblables originaux quand ils regardent partout autour deux, ils ngligent toujours l'existence de Dieu qui est Le seul propritaire de toutes ces beauts bien relles. En vrit, il nest mme pas ncessaire de faire une recherche prolonge pour comprendre l'existence de Dieu. Mme si quelquun devait vivre dans une seule pice depuis sa naissance jusquau jour de sa mort; les preuves innombrables dans cette unique pice seraient elles seules suffisantes pour qu'il puisse se rendre compte de l'existence de Dieu.
Introduction 1 7
Le corps humain surabonde de preuves miraculeuses qui ne peuvent pas tre toutes rpertories mme dans des encyclopdies aux volumes multiples. Rflchir consciemment pendant quelques minutes sur tout ceci est suffisant pour comprendre l'existence de Dieu. Lordre prsent est protg et maintenu par Sa volont. Le corps humain n'est pas la seule matire rflexion. La vie est prsente dans chaque millimtre carr du monde, quelle soit observable ou non par les hommes. Le monde est rempli dinnombrables tres vivants. Cela va des organismes unicellulaires aux plantes, des insectes aux animaux marins, des oiseaux aux tres humains. Si, par exemple, vous prenez une poigne de terre pour lobserver, vous pourrez y dcouvrir de multiples cratures vivantes aux caractristiques extrmement diverses. Il en est de mme pour l'air que nous respirons. Mme sur notre peau, il existe de nombreux tres vivants dont nous ignorons le nom. lintrieur des intestins de tous les tres vivants se trouvent des millions de bactries ou d'organismes unicellulaires qui facilitent la digestion. La population animale dans le monde est maintes fois plus nombreuse que la population humaine. Si nous considrons galement le monde des plantes, nous remarquons qu'il n'y a aucun endroit sur terre o la vie nexiste pas. Toutes ces cratures, qui sont rparties sur une zone mesurant des millions de kilomtres carrs, possdent diffrents systmes corporels, diffrentes vies et jouent diffrents rles dans l'quilibre cologique. Il est totalement absurde d'affirmer que tous ces tres vivants ont vu le jour par hasard, sans aucun but ni aucune intention. Aucun tre vivant na vu le jour de luimme. Aucun vnement accidentel ne pourrait jamais mener des systmes aussi complexes. Toutes ces preuves nous mnent la conclusion que l'Univers fonctionne laide dune certaine "conscience". Quelle est donc la source de cette conscience? Ce nest srement ni celle des tres vivants ni celle des tres non-vivants. Ils ne pourraient en aucun cas maintenir et prserver l'harmonie et lordre actuels. L'existence et la gloire de Dieu se rvlent donc dans les preuves innombrables qui se trouvent dans l'Univers. En vrit, il n'existe pas un seul homme sur terre qui nierait cette ralit
vidente dans son for intrieur. Pourtant, "ils les nirent injustement et orgueilleusement, tandis quen eux-mmes ils y croyaient avec certitude". (Sourate 27, "les fourmis", v. 14) Ce livre a t crit pour mettre en vidence deux points essentiels: la ralit cite prcdemment et de laquelle certaines personnes se dtournent (car elle ne se conforme pas leurs intrts) ainsi que les erreurs et les dductions absurdes qui se basent sur des allgations fausses. C'est pourquoi dans cet ouvrage divers sujets ont t traits. Ceux qui liront cet ouvrage remarqueront une fois de plus les preuves indiscutables de l'existence de Dieu et seront tmoins que Sa puissance englobe lUnivers entier. La "raison" sait que cest Dieu qui a cr cet ordre et que cest Lui qui le maintient sans cesse.
es questions telles que: "Comment a dbut l'Univers?", "O vat-il?", "Comment fonctionnent les lois qui maintiennent son ordre et son quilibre?" ont toujours t des sujets de rflexion attrayants et cela particulirement pour les scientifiques et les philosophes qui ont toujours propos de nouvelles thories. La pense qui a domin jusqu'au dbut du 20me sicle stipulait que l'Univers comportait des dimensions infinies, qu'il existait depuis l'ternit et qu'il continuerait exister indfiniment. Selon cette perspective, appele "modle de l'Univers statique", l'Univers n'avait ni commencement, ni fin. Cette approche, qui a constitu la base de la philosophie matrialiste, niait l'existence d'un crateur et soutenait que l'Univers ntait quune accumulation constante, stable et invariable de matire. Le matrialisme est un systme de pense pour qui la matire est quelque chose dabsolu et qui, par consquent, nie la prsence de tout sauf de ladite matire. Prenant ses racines dans la Grce Antique, ce systme, qui a acquis une reconnaissance accrue au 19me sicle, sest propag sous la forme du matrialisme dialectique de Karl Marx. Comme nous venons de le dire, le "modle de l'Univers statique" du me sicle a jet les fondations de la philosophie matrialiste. Dans son 19 livre Principes Fondamentaux de Philosophie, George Politzer a dclar, en commentant ce modle, que "l'Univers n'tait point un objet cr", et il a ajout: "Sil ltait, alors il laurait t instantanment par Dieu et il laurait t partir de rien. Accepter sa cration signifie accepter, en premier lieu, lexistence dun moment o lUnivers nexistait pas, et que
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quelque chose sest cr partir du nant. Cest une chose laquelle la science ne peut accder." 1 Lorsque Politzer affirmait que l'Univers n'avait pas t cr partir du nant, il le faisait dans la perspective du modle de l'Univers statique et pensait de ce fait, qu'il proposait une assertion scientifique. Cependant, le dveloppement de la science et de la technologie au 20me sicle a rendu caducs les concepts primitifs tel que celui de l'Univers statique qui avait auparavant servi de base aux thories matrialistes. Aujourd'hui, au 21me sicle, la physique moderne a dmontr par plusieurs expriences, observations et calculs que: dune part, l'Univers avait bel et bien un dbut et que dautre part il avait t cr partir du nant suite une grande explosion. Cela signifie donc que soit le cosmos sest form partir de rien, soit qu'il a t cr. Si une chose a t cre (car elle n'existait pas auparavant), alors elle doit certainement avoir un crateur. "tre du nontre" est quelque chose dinconcevable pour l'esprit humain (l'homme ne peut pas le concevoir dans la pratique puisqu'il n'a aucune chance de l'prouver). Par consquent, "tre du non-tre" relve dun processus trs diffrent que celui de runir des objets pour former un nouvel objet (tel que des uvres d'art ou des inventions technologiques). C'est le signe mme de la cration de Dieu, que tout se soit form dune manire parfaite en un seul instant; un moment o ces choses cres navaient encore aucun exemple pralable devant elles et que le temps et lespace mmes nexistaient pas. Lexistence de l'Univers partir du non-tre est la plus grande preuve qu'il a bel et bien t cr. La prise de conscience de ce fait, aide les gens comprendre la signification de la vie et revoir leurs attitudes et leurs buts. C'est pourquoi beaucoup de communauts scientifiques ont essay dignorer la ralit de la cration -qu'elles ne pouvaient certes pas entirement comprendre- quoique son vidence leur ait t rendue claire. Le fait que toutes les dcouvertes scientifiques mnent l'existence d'un Crateur les ont forces inventer des thories pour confondre l'esprit des gens. Nanmoins, ce sont les preuves mmes de la science qui ont mis un terme ces thories. Maintenant, jetons un bref coup dil aux dveloppements scientifiques qui se rfrent la formation de l'Univers.
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L'EXPANSION DE L'UNIVERS
En 1929, lobservatoire californien du Mont Wilson, lastronome amricain Edwin Hubble a fait lune des plus grandes dcouvertes de lhistoire de lastronomie. Alors quil observait les toiles avec un tlescope gant; il a compris que la lumire de ces toiles tendait vers lextrmit rouge du spectre de la lumire et que plus ltoile observe tait loigne de la Terre, plus cette tendance se confirmait. Cette dcouverte a eu un effet retentissant dans le milieu scientifique. En effet, selon les rgles reconnues de la physique, le spectre dun rayon de lumire sloignant du point dobservation tend vers le rouge. Durant les observations de Hubble, la lumire des toiles sest avr tendre vers le rouge. Ceci tait la preuve indniable que ces toiles sloignaient de la Terre de faon rgulire. Hubble a fait dans la foule une autre dcouverte trs importante: les toiles et les galaxies sloignent non seulement de nous, mais galement les unes des autres. La seule conclusion que nous pouvons tirer dun Univers o tous les points sloignent les uns des autres est que cet Univers est en constante expansion. Pour mieux comprendre cet tat de fait, comparons lUnivers avec la surface dun ballon qui serait en train dtre gonfl. De la mme faon que les points que nous aurions dessins la surface du ballon non-gonfl sloignent les uns des autres pendant le gonflage du ballon; les diffrents points de lespace sloignent les uns des autres lorsque lUnivers grandit. En ralit, cette dcouverte avait dj t thorise avant Hubble. Albert Einstein, considr comme un des plus grands scientifiques du 20me sicle, avait dj dduit de ses calculs de physique thorique quen aucun cas lUnivers ne pouvait tre statique. Il avait cependant mis de cot cette thorie pour ne pas entrer en conflit avec le modle de lUnivers statique, communment adopt son poque. Plus tard, Einstein avait reconnu que cela avait t la plus grave erreur de sa carrire. En effet, suite aux dcouvertes de Hubble on pouvait conclure que lUnivers tait bel et bien en constante expansion. Quel est donc limpact de cette dcouverte pour lexistence mme de lUnivers?
Lexpansion constante de lUnivers implique qu un certain moment, lorigine de lUnivers tait concentre en un seul et mme point. Les calculs faits par la suite ont dmontr que ce point unique, qui abritait toute la matire alors prsente dans lUnivers, devait avoir un volume nul et une densit infinie. LUnivers est donc le rsultat de lexplosion de ce point unique au volume nul. Cette grande explosion, qui a permis la naissance de lUnivers, de mme que la thorie dcrivant ce phnomne, a t appele le "big bang". Il convient ici de signaler que "volume nul" est une expression thorique utilise dans un pur souci de description. La science ne peut en effet dfinir le concept du nant -qui est au-del de la comprhension commune- qu'en le dcrivant comme "un point au volume nul". En ralit, ce "point sans volume" fait rfrence au nant. La naissance de lUnivers provient donc du nant. En dautres termes, il a t cr.
Du Non-tre l'tre 2 3
H + K
Sur cette image, il est montr la fois la diffrence dloignement des diverses galaxies et leur inclinaison vers lextrmit rouge du spectre de la lumire. La ligne verticale qui se trouve au sommet indique un point dfini sur le spectre. Dans les autres spectres, ce point tend vers la droite aussi loin que les flches horizontales le montrent. La tendance vers le rouge, qui est ici une indication d'loignement, augmente donc au fur et mesure quune galaxie sloigne de la Terre.
VIRGO
1.200 km/sec.
URSA MAJOR
15.000 km/sec.
CORONA BOREALIS
22.000 km/sec.
BOOTES
39.000 km/sec.
HYDRA
61.000 km/sec.
Cette thorie du big bang nous montre comment, lorigine, tous les objets composant lUnivers ne formaient quune seule et mme masse, qui sest disperse par la suite. Ce fait tabli par la thorie du big bang, avait dj t dcrit dans le Coran 14 sicles auparavant, alors que la connaissance de lUnivers tait alors extrmement limite:
"Ceux qui ont mcru, nont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons spars et fait de leau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas?" (Sourate 21, "les prophtes", v. 30)
Comme le souligne ce verset, tout ce qui nexistait pas encore, (y compris la terre et les cieux) a t cr suite au big bang. Cest cette explosion qui a faonn lUnivers actuel dont lorigine peut se rsumer un seul et unique point. La comparaison entre les ides voques dans ces versets et la thorie du big bang est du reste tonnamment concordante alors que le big bang na t introduit en tant que thorie scientifique quau cours du 20me sicle.
Des recherches ont dmontr que les toiles et les galaxies s'loignent aussi bien les unes des autres que de nous, cela signifie que l'Univers s'agrandit et que si nous remontons dans le temps, il aurait t confin ses origines un seul et unique "point".
Du Non-tre l'tre 2 5
Lexpansion constante de lUnivers est lune des preuves les plus importantes que lUnivers soit issu du nant. Bien que cet tat de fait nait t dcouvert scientifiquement quau 20me sicle, Dieu nous lavait dj rvl dans le Coran il y a de cela plus de 1400 ans:
"Le ciel, Nous lavons construit par Notre puissance et Nous ltendons (constamment) dans limmensit." (Sourate 51, "les vents disperseurs", v. 47)
Sir Fred Hoyle sest trouv parmi ceux qui se sont sentis mal laise suite la dcouverte de lexistence du big bang. Au milieu du 20me sicle, Hoyle a soutenu une thorie appele "thorie de la phase de stabilit" qui tait semblable celle "de l'Univers statique" tablie quant elle au 19me sicle. La thorie de la phase de stabilit affirmait que l'Univers tait infini en taille et ternel en dure. Visant uniquement dfendre la philosophie matrialiste, cette thorie contredisait totalement la thorie du big bang, qui pour sa part, soutient que l'Univers a un dbut. Ceux qui dfendaient la thorie de la phase de stabilit se sont longtemps opposs la thorie du big bang. La science, cependant, a toujours travaill contre eux. Dautre part, quelques scientifiques ont recherch des moyens pour dvelopper des solutions alternatives. En 1948, George Gamov a propos une autre hypothse concernant le big bang. Il a dclar que si la formation de l'Univers tait due une grande explosion, il devrait sy
trouver un surplus de radiation. En outre, cette radiation se devait dtre uniformment rpandue travers l'Univers. Cette preuve, qui "devait avoir exist" allait bientt tre dcouverte.
Dennis Sciama, qui avait dfendu la thorie de la phase de stabilit avec Fred Hoyle pendant des annes, a dcrit la situation dans laquelle ils se sont trouvs suite aux rvlations accablantes de la thorie du big bang. Il a dclar avoir pris part la discussion houleuse qui avait eu lieu entre les dfenseurs de la thorie de la phase de stabilit et ceux qui testaient cette thorie et qui espraient la dmolir. Il a ajout quil avait dfendu la thorie non pas parce qu'il la considrait valide, mais parce qu'il eut souhait qu'elle ft valide. Fred Hoyle a continu nier alors que des preuves accablantes commenaient voir le jour. Sciama, de son ct, a dclar avoir pris dans un premier temps position avec Hoyle mais, les preuves saccumulant, il avait d finir par admettre que lespoir tait vain et que la thorie de la phase de stabilit devait tre rejete.3 Quant au professeur George Abel de l'Universit de Californie, il a galement dclar que les preuves actuelles dmontraient que l'Univers tait n avec le big bang il y a de cela des milliards d'annes. Il a concd qu'il n'avait pas d'autre choix que daccepter la thorie du big bang. Suite la victoire du big bang, le concept de "la matire ternelle", qui constituait la base de la philosophie matrialiste, a t abandonn dans les archives de l'histoire. Mais alors, quexistait-il avant le big bang et quelle a donc t cette puissance qui a permis la naissance de lUnivers partir du
nant? Cette question sous-entend, selon les mots dArthur Eddington, le fait "philosophiquement dfavorable" pour les matrialistes qui savre tre l'existence d'un Crateur. Le clbre philosophe athe Antony Flew a fait un commentaire ce sujet: "Notoirement, la confession est bonne pour l'me. Je commencerai donc en admettant que l'athe Stratonicien doit tre embarrass par le consensus cosmologique contemporain. Car il semble que les cosmologues fournissent aujourd'hui la preuve scientifique de ce que St. Thomas considrait comme improuvable philosophiquement; savoir, que l'Univers eut un dbut. Tant que l'Univers peut tre considr non seulement sans fin mais galement sans commencement, il est facile de dire que son existence brute, et tout ce qui s'avre tre ses caractristiques les plus fondamentales, doivent tre accepts comme tant les explications ultimes. Bien que je croie que ceci est encore correct, il n'est certainement ni facile ni ais de maintenir cette position face lhistoire du big bang." 4 Beaucoup de scientifiques, qui ne se contentent pas aveuglment de dfendre l'athisme, admirent le rle d'un Crateur Tout-Puissant dans la cration de l'Univers. Ce Crateur aurait cr la matire et le temps, pourtant Il serait indpendant de ces deux notions. L'illustre astrophysicien Hugh Ross a dclar que:
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"Si le dbut du temps est concurrent avec le dbut de l'Univers, comme le thorme de lespace l'indique, alors la cause de l'Univers doit tre une certaine entit fonctionnant dans une dimension de temps compltement indpendante et prexistante de la dimension de temps du cosmos. Cette conclusion est trs importante pour notre comprhension de "qui est Dieu?" et de "qui ou quoi Dieu n'est-Il pas?". Elle nous indique que Dieu n'est pas l'Univers lui-mme, et qu'Il n'est pas contenu dans lUnivers."
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La matire et le temps ont donc t crs par le Crateur Tout-Puissant qui est indpendant de toutes ces notions. Ce Crateur est Dieu et Il est le Seigneur des cieux et de la terre.
derrire cette explosion. Les dires de Sir Fred Hoyle, qui a reconnu son erreur aprs plusieurs annes d'opposition la thorie du big bang, expriment fort bien cette situation: "La thorie du big bang soutient que l'Univers a commenc par une explosion unique. Pourtant, comme nous pouvons le voir ci-dessous, une explosion ne fait quparpiller la matire, alors que le big bang a mystrieusement produit l'effet contraire: la matire sest groupe sous forme de galaxies."
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Lorsquil a dclar que l'ide d'un big bang donnant naissance un ordre tait contradictoire, Hoyle a interprt le big bang avec des prjugs matrialistes et il a prsuppos quil sagissait dune "explosion noncontrle". Cependant, cest lui qui tait en contradiction avec lui-mme en faisant une telle dclaration et cela avec la seule intention de nier l'existence d'un Crateur. Car, puisquun grand ordre est bel et bien n suite une explosion, le concept "d'explosion non-contrle" devait tre mis de ct et lon devait accepter que l'explosion ait t extraordinairement bien contrle. Un autre aspect extraordinaire de cet ordre form la suite du big bang est la cration "d'un Univers habitable". Les conditions pour obtenir la formation d'une plante habitable sont si nombreuses et complexes qu'il est presque impossible de penser qu'elles ont pu rsulter de pures concidences. Paul Davies, un professeur renomm de physique thorique, a dmontr combien la vitesse de l'expansion de lUnivers aprs le big bang tait "bien accorde" et il en a tir une incroyable conclusion. Selon Davies, si la vitesse de l'expansion aprs le big bang avait diffr d'un ratio mme de un sur un milliard de fois un milliard, aucun type d'toiles habitables ne se serait form: " la suite de mesures prcises, la vitesse dexpansion savre tre trs proche dune valeur critique qui permettrait lUnivers dchapper sa propre gravit et de saccrotre infiniment. Si cette vitesse dexpansion avait t plus lente, lUnivers se serait effondr et, dans le cas contraire, toute matire cosmique se serait disperse. Il est intressant de rflchir la minutie avec laquelle la vitesse de lexpansion a t prcisment accorde afin de se trouver exactement entre ces deux extrmits catastrophiques. Si, au moment du commencement (priode pendant
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laquelle la vitesse dexpansion a t fermement tablie), le taux dexpansion avait diffr de sa valeur actuelle de plus de 10-18, cela aurait t suffisant pour totalement bouleverser cet quilibre minutieux. Lincroyable exactitude de lexplosion de lUnivers a permis lapparition de la force de gravitation. Le big bang tait donc une explosion dune magnitude magnifiquement ordonne." 7 Les lois de la physique qui ont t tablies suite au big bang n'ont pas chang depuis plus de 15 milliards d'annes. En outre, ces lois se fondent sur des calculs si scrupuleux que mme la variation d'un millimtre de leurs valeurs actuelles pourrait mener la destruction de la structure et de la configuration entire de l'Univers. Le clbre physicien Stephen Hawking nonce dans son livre, A Brief History of Time, que l'Univers est tabli sur des calculs et quilibres encore plus prcis que nous ne pouvons limaginer. Hawking a fait ce commentaire sur la vitesse de l'expansion de l'Univers: "Pourquoi l'Univers a-t-il commenc avec presque la mme vitesse critique d'expansion qui spare les modles qui s'effondrent de ceux qui continuent s'accrotre pour toujours, de sorte que mme aujourdhui, dix mille millions d'annes plus tard, il se dilate quasiment la mme vitesse critique? Si, une seconde aprs le big bang, la vitesse dexpansion avait t plus petite, si ce nest que dune partie dune centaine de millime de millions de millionimes, lUnivers se serait effondr avant davoir atteint sa taille actuelle." de ces quilibres et calculs incroyablement prcis: "Il est difficile de rsister lide que la structure prsente dans lUnivers, apparemment sensible aux altrations numriques, a t plutt bien dessine... Lapparente concordance miraculeuse des valeurs numriques que la nature a assignes leurs constantes fondamentales doit rester la preuve la plus patente pour un lment de conception cosmique."
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Un professeur d'astronomie amricain, George Greenstein, a crit dans son livre The Symbiotic Universe:
"En survolant les diffrentes preuves, il nous vient immdiatement lesprit quune sorte d'organisation -ou plutt d'Organisationsurnaturelle doit tre implique." 10
LA CRATION DE LA MATIRE
Les atomes, lments de base de la matire ont t crs aprs le big bang. Puis, ces atomes se sont rassembls pour former l'Univers ainsi que ses toiles, sa Terre et son Soleil. Par la suite, ces mmes atomes ont permis la naissance de la vie sur terre. Tout ce que nous voyons autour de nous; notre corps, la chaise sur laquelle nous sommes assis, le livre que nous tenons la main, le ciel que nous contemplons par la fentre, le sol, le bton, les fruits, les plantes, etc. tous les tres vivants et non vivants ont pour origine la runion datomes. De quoi est donc compos l'atome et quelle est sa structure? Lexamen de la structure des atomes laisse apparatre une conception exceptionnelle. Chaque atome a un noyau contenant une certaine quantit de protons et de neutrons. Les lectrons, au nombre identique celui des protons, se dplacent autour de ce noyau qui reprsente une orbite constante avec une vitesse de 1.000 km par seconde.11 Les protons, qui sont chargs positivement, et les lectrons, qui sont chargs ngativement, s'quilibrent toujours. Si leur nombre respectif devait diffrer, latome nexisterait plus puisque lquilibre lectromagntique serait renvers. Le noyau d'un atome, ses protons, ses neutrons ainsi que ses lectrons sont toujours en mouvement. Toutes ces particules tournent autour d'ellesmmes, des vitesses qui sont toujours proportionnes entre elles, ce qui assure la prennit de l'atome. Aucun dsordre, ni disparit, ni changement ne surviennent. La formation de structures hautement ordonnes et dtermines suite une explosion qui sest droule dans le "non-tre" est en tout point remarquable. Si le big bang tait une explosion fortuite et non contrle, alors il aurait d tre suivi dvnements alatoires. En dautres termes, tout ce qui sest form par la suite aurait d tre dispers dune manire chaotique. En ralit, un ordre parfait rgne en tout point de l'Univers et ceci
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depuis sa cration. Par exemple, lorganisation des atomes, malgr une origine spatio-temporelle diffrente pour chacun, parat tre luvre dune seule fabrique comportant une sorte de conscience. D'abord, les lectrons trouvent un noyau et commencent graviter autour de lui. Ensuite, les atomes sunissent pour former de la matire et, comme par miracle, ceuxci se mettent produire des objets significatifs, utiles et raisonnables. Ce quil y a encore de plus tonnant est que toutes les choses ambigus, inutiles, anormales et sans but ne sont jamais produites. Tout, de la plus petite unit au plus grand composant, est organis et a des buts multiples. Tout ce que lon vient de voir ne sont que des preuves solides de l'existence dun Crateur, qui est exalt en puissance, et qui signale clairement que toute chose existe comme Il le veut et quand Il le veut. Dans le Coran, Dieu qualifie ainsi Sa cration:
"Et cest Lui qui a cr les cieux et la terre, en toute vrit. Et le jour o Il dit: "Sois!" Cela est, Sa parole est la vrit." (Sourate 6, "les bestiaux", v. 73)
Lordre dans la structure de l'atome domine l'Univers tout entier. Grce l'atome et ses particules qui se dplacent selon un certain ordre, les montagnes ne sont pas disperses, la terre ne se fissure pas, le ciel ne se fend pas, en bref, la matire reste unie et est constante.
par la communaut scientifique comme "l'vnement marquant la formation de l'Univers"- comme banal. En bref, quand nous examinons ce systme magnifique qui compose l'Univers, nous voyons que l'existence de l'Univers et ses fonctionnements reposent sur des mesures extrmement prcises et sur un ordre tellement complexe qu'ils ne peuvent pas tre expliqus par de simples concidences. Il nest pas possible que ces ordres et ces quilibres minutieux se soient forms deux-mmes et quils soient issus de pures concidences faisant suite une grande explosion. Ceci ne peut tre expliqu qu'en reconnaissant une cration surnaturelle. Ces plans et cette harmonie incomparables de l'Univers prouvent certainement l'existence d'un Crateur qui a la Connaissance, la Puissance et la Sagesse infinies. Un Crateur qui a cr la matire partir du nant et qui la contrle et la domine sans interruption. Ce Crateur est Dieu, Seigneur des cieux, de la terre et de tout ce qui se trouve entre les deux. Tous ces faits nous montrent galement de quelle manire les assertions de la philosophie matrialiste, dogme du 19me sicle, ont t invalides par la science du 20me sicle. En amenant au grand jour le plan, la conception et l'ordre prsents dans l'Univers, la science moderne a prouv l'existence d'un Crateur qui a cr et qui rgne sur tous les tres, savoir Dieu. Ayant eu une grande emprise sur bon nombre de personnes pendant des sicles et stant cach derrire le masque de la "science", le matrialisme, qui prtendait que tout ce qui existe nest rien dautre que de la matire, a fait une grande erreur en niant l'existence de Dieu, qui a cr et ordonn la matire partir du nant. Cette philosophie sera un jour consigne dans l'histoire comme tant une croyance primitive et superstitieuse sopposant la raison et la science.
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upposons que nous construisions une grande ville laide de millions de Legos. Dans cette ville, nous trouverions des gratteciel, des routes, des gares, des aroports, des centres commerciaux, des souterrains mais galement des fleuves, des lacs, des forts et une plage. Imaginons de plus que des milliers de gens se dplacent constamment dans les rues, soient tranquillement assis chez eux ou bien encore quils travaillent dans leurs bureaux. Prenons en compte chaque dtail: les feux de signalisation, les box-offices et les panneaux publicitaires aux arrts de bus. Si quelqu'un nous disait que cette ville, que nous avons btie minutieusement et dont nous avons soigneusement rassembl chaque morceau, tait le rsultat dune pure concidence, que penserions-nous de l'tat mental de cette personne? Maintenant, revenons lhistoire de la ville et imaginons quelle scroulerait si nous avions oubli ou dplac un seul lego. Grce cet exemple, il nous est plus facile dimaginer le grand quilibre et lordre que nous aurions d tablir. Le monde dans lequel nous vivons peut exister grce lassemblage dun nombre infini de dtails incomprhensibles l'esprit humain. L'absence mme d'un de ces dtails pourrait mettre fin la vie sur terre. Tout, de l'atome (la plus petite unit de la matire) aux galaxies contenant des milliards d'toiles, de la Lune, linsparable satellite de la
Terre, au systme solaire, fonctionne en parfaite harmonie. Les gens sont tellement convaincus que ce systme, vieux de milliards dannes, continuera fonctionner sans ngliger le moindre dtail, qu'ils nhsitent pas faire des plans pour les dix prochaines annes. Personne ne se demande si le Soleil se lvera bien le jour suivant. La majorit des gens ne pense jamais au fait que le monde puisse courir le risque de se librer de l'attraction universelle du Soleil et quil puisse commencer se dplacer vers le ct sombre et inconnu de l'espace obscur. Personne encore ne sinterroge sur: "quest-ce qui empche ce fait de se produire?" Pareillement, lorsque les gens sont sur le point de dormir, ils sont convaincus que leur cur ou leur systme respiratoire ne se reposera pas comme leur cerveau le fait. Cependant, un arrt mme de quelques secondes de lun de ces deux systmes essentiels peut mener des rsultats qui coteraient la vie une personne. Si nous cessons de regarder la vie travers "les lunettes de notre familiarit", qui font que chaque vnement est considr comme suivant son cours naturel, il nous apparat alors clairement que le tout est compos de systmes interdpendants et mticuleusement planifis un degr tel, quen fait, il nous semble que nous sommes accrochs la vie de justesse. Nous observons un ordre parfait qui rgne sur chaque point de la Terre. Il existe sans aucun doute une grande puissance qui a form un tel ordre et une telle harmonie. Le propritaire de cette grande puissance est Dieu, qui a cr toute chose partir du nant. Nous pouvons lire dans le Coran:
"Celui qui a cr sept cieux superposs sans que tu voies de disproportion en la cration du Tout Misricordieux. Ramne (sur elle) le regard. Y vois-tu une brche quelconque? Puis, retourne ton regard par deux fois: le regard te reviendra humili et frustr." (Sourate 67, "la royaut", v. 3-4)
Quand nous examinons les tres vivants dans les cieux, sur la terre et dans ce qui se trouve entre les deux, nous voyons que tous prouvent l'existence de leur Crateur. Dans ce chapitre, nous allons tudier les phnomnes naturels et les tres vivants que chacun dentre nous peroit mais qui sont trs peu connus et propos desquels peu de gens
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rflchissent. Nous tudierons ainsi la manire dont ils ont t crs et comment ils continuent leur existence. Il est vident que si nous nous mettions rpertorier tous les signes de Dieu qui se trouvent dans l'Univers, ils rempliraient plusieurs milliers de volumes d'encyclopdies, cest pourquoi dans ce chapitre, nous traiterons seulement brivement de quelques sujets qui mritent largement dtre souligns. Mais, nous pensons que ces brves mentions devraient suffire aux "hommes honntes" prendre conscience de lexistence de Dieu ou bien sen rappeler. Dieu existe. Cest Lui que nous devons l'origine primaire des cieux et de la terre et Il peut tre connu par la raison.
corps vitr
blanc de l'il corne chorode iris pupille cristallin nerf optique rtine
humeur aqueuse
Lil, qui a une structure extrmement complexe, ne peut pas fonctionner en l'absence dun seul de ses composants, par exemple les glandes lacrymales, quand l'acte de vision a lieu.
impossible d'expliquer l'existence de lil sans avoir recours une cration spciale. Lil a un systme complexe aux multiples facettes et, comme expliqu ci-dessus, toutes ces diffrentes sections doivent fonctionner simultanment. Il est impossible qu'un il semi-dvelopp fonctionne moiti, si tel est le cas, lacte de vision ne peut pas avoir lieu. Un scientifique volutionniste en admet la vracit: "Le point commun des yeux et des ailes est qu'ils peuvent seulement fonctionner s'ils sont entirement dvelopps. En d'autres termes, un il moiti dvelopp ne peut pas voir; un oiseau aux ailes moiti formes ne peut pas voler."
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Cependant, nous nous trouvons encore face une question trs importante: qui donc a cr tous les diffrents composants des yeux en mme temps? Celui qui possde lil ne peut en aucun cas dcider de sa formation. Il est en effet impossible pour un tre dpourvu de vision de dsirer avoir un organe de vue et de le mettre dans son corps. Nous devons alors
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accepter l'existence d'un Propritaire qui dtient le Pouvoir sur toute chose et qui a cr les tres vivants avec des sens tels que la vue, louie, etc. Une autre hypothse soutient que des cellules inconscientes peuvent acqurir des fonctions, telles que voir, entendre et avoir une certaine conscience par leur propre dsir et effort. Il est trs clair que ceci est impossible. Dans le Coran, nous lisons que la vue a t accorde aux tres vivants par Dieu:
"Dis: "Cest Lui qui vous a crs et vous a donn loue, les yeux et les curs". Mais vous tes rarement reconnaissant!" (Sourate 67, "la royaut", v. 23)
L'arme installe l'intrieur de l'homme Chaque jour, une guerre qui nous est inconnue est mene dans les parties les plus intimes de notre corps. D'un ct, il y a les virus et les bactries qui visent pntrer notre corps et le prendre sous leur contrle et de l'autre ct, il y a les cellules immunitaires qui protgent le corps contre ces ennemis. Les ennemis attendent en position offensive pour se diriger la premire occasion vers leurs zones de prdilection. Cependant, les soldats forts, organiss et disciplins de la zone cible ne cdent pas facilement aux ennemis. En premier lieu, arrivent sur le champ de bataille les soldats qui avalent et neutralisent les soldats ennemis (phagocytes). Il arrive que le combat soit plus dur que prvu et que ces soldats ne puissent le grer. Dans ce cas prcis, d'autres soldats (macrophages) sont appels. Leur participation cre une situation alarmante dans la zone cible et d'autres soldats (cellules auxiliaires T) sont galement appels pour lutter. Ces soldats connaissent trs bien la population locale et peuvent ainsi distinguer rapidement leur propre arme de celle de l'ennemi. Ils activent ensuite les soldats assigns la production d'armes (cellules B) qui ont des capacits extraordinaires. Bien qu'ils ne se confrontent jamais l'ennemi, ils peuvent cependant produire les armes qui le neutraliseraient. En outre, ces cellules transportent ces armes aussi loin qu'il le faille. Pendant ce voyage, ils russissent la difficile tche de ne pas causer de mal ni euxmmes, ni leurs allis. Plus tard, les quipes de frappe arrivent (cellules tueuses T). Celles-ci dchargent le matriel toxique qu'elles portent en
4 0 Connatre Dieu par la Raison
Les cellules immunitaires ont une chane de commande extrmement discipline. Aucune d'entre elles ne dsobit jamais aux ordres.
elles-mmes lendroit ennemi qui lui semble le plus vital. En cas de victoire, un autre groupe de soldats arrive sur le champ de bataille (cellules oppressives T) et renvoie tous les guerriers dans leur campement. Finalement, les soldats qui arrivent sur le champ de bataille, les derniers (cellules de mmoire), sont ceux qui enregistrent toutes les informations importantes sur l'ennemi, de sorte qu'elles pourront tre utilises en cas d'invasion future similaire. L'excellente arme dcrite ci-dessus nest en ralit rien dautre que le systme immunitaire du corps humain. Tout ce qui est expliqu ci-dessus est ralis par des cellules microscopiques inobservables lil nu (pour plus d'information voir Pour les gens dous d'intelligence: les signes dans les cieux et sur terre de Harun Yahya) Combien de gens se rendent-ils vraiment compte qu'ils ont lintrieur de leur corps une arme parfaite si bien organise et discipline? Combien d'entre eux savent-ils qu'ils sont constamment entours par des microbes qui, en labsence de ce systme, pourraient leur causer des maladies srieuses ou les mettre en danger de mort? Il existe en effet de nombreux microbes dangereux dans l'air que nous respirons, dans l'eau que nous buvons, dans la nourriture que nous mangeons et sur les surfaces que nous touchons. Alors que nous ignorons en grande partie leur prsence, les cellules de nos corps font des efforts acharns pour nous sauver de maladies qui pourraient causer notre mort. La capacit inhrente toute cellule immunitaire de pouvoir distinguer les cellules ennemies de celles du corps; la capacit des cellules B prparer une arme pouvant neutraliser un ennemi qu'elles n'ont jamais vu et leur capacit transporter ces armes aussi loin quil le faille et ceci sans nuire aucune cellule du corps; la capacit des cellules, par
Des cellules immunitaires (en jaune) vues au milieu dun combat contre des cellules cancrignes.
lentremise de signaux, accomplir entirement leur devoir sans aucune objection, de se diviser les tches entre elles, de retourner leurs places dune manire ordonne ds leur travail termin ainsi que leur capacit mmoriser, ne constitue seulement que quelques-unes des caractristiques distinctes de ce systme. Pour toutes ces raisons notamment, l'histoire de la formation du systme immunitaire n'est jamais mentionne par un savant volutionniste. Pour une personne dpourvue totalement de systme immunitaire ou dot dun systme qui ne fonctionne que partiellement, il est extrmement difficile de survivre; car elle serait alors expose tous les microbes et virus qui se trouvent sur terre. Aujourd'hui, de telles personnes ne peuvent survivre que grce des enceintes spciales, sans avoir de contact direct avec le monde extrieur. Par consquent, il est impossible pour un individu sans systme immunitaire de survivre dans un environnement primitif. Tout ceci nous amne la conclusion qu'un systme extrmement complexe tel que le systme immunitaire na pu tre cr que "d'un seul coup".
Un systme projet dans tous ses dtails Respirer, manger, marcher, etc. sont des fonctions humaines parfaitement naturelles. Or, la plupart des gens ne pensent pas la manire dont ces actions essentielles se droulent. Par exemple, lorsque nous mangeons un fruit, nous ne rflchissons pas la faon dont il sera rendu utile notre corps. Alors que la seule chose qui est prsente dans notre esprit est de consommer une nourriture saine, notre corps est en mme temps impliqu dans des processus extrmement compliqus pour rendre cette nourriture salubre. Ces processus complexes ont lieu dans le systme digestif qui commence fonctionner ds qu'un morceau de nourriture entre dans notre bouche. La salive mouille les aliments, puis l'aide des dents, ils sont aplatis et se glissent vers lsophage. Lsophage facilite le transport de la nourriture vers l'estomac o rgne un quilibre parfait. Ici, la nourriture est assimile par l'acide chlorhydrique prsent dans l'estomac. Cet acide est tellement fort qu'il
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dtient la capacit de dissoudre non seulement la nourriture mais galement les parois de l'estomac. Naturellement, une telle imperfection n'est pas autorise dans ce systme parfait. Le mucus qui est scrt pendant la digestion couvre ainsi toutes les parois de l'estomac et assure une protection idale contre l'effet destructif de l'acide chlorhydrique. De cette manire, la destruction de l'estomac est vite. Le reste du systme digestif est conu de la mme faon. Les morceaux utiles de nourriture dcomposs par le systme digestif sont absorbs par les parois de lintestin grle et passent dans le systme sanguin. La surface intrieure de lintestin grle est couverte de vrilles minuscules appeles "villosits". Sur les cellules qui se situent au-dessus des villosits se trouvent des extensions microscopiques appeles "microvillosits". Elles fonctionnent de la mme manire quune pompe absorbant de la nourriture. De cette faon la nourriture absorbe est dlivre travers tout le corps par le systme circulatoire. Le point qui mrite dtre soulign ici est que la thorie de lvolution ne peut en aucune faon expliquer le systme rsum cidessus. La thorie de l'volution
cavit buccale glandes salivaires sophage glandes salivaires
prtend que les organismes complexes d'aujourd'hui sont le rsultat dune longue volution qui a t permise grce l'accumulation progressive de petits changements structurels. Cependant, comme qui nous venons de lindiquer clairement,
le
systme
compose
l'estomac ne peut pas se former pas pas. L'absence mme d'un seul facteur provoquerait la mort de l'organisme. Lorsque la nourriture arrive
dans l'estomac, les sucs gastriques la dcomposent suite une srie de transformations chimiques. Imaginons maintenant un tre vivant en plein processus volutif dont le corps ne produirait pas une telle transformation chimique. Cet tre vivant, incapable dacqurir cette capacit, ne pourrait pas assimiler la nourriture qu'il mange et mourrait de faim en ayant une masse de nourriture non digre dans son estomac. De plus, au moment de la scrtion de cet acide de dissolution, les parois de l'estomac doivent simultanment produire une scrtion appele "mucus". Dans le cas contraire, cet acide rongerait l'estomac. Par consquent, lestomac se doit de scrter les deux fluides (lacide et le mucus) en mme temps pour permettre la perptuation de la vie. Ceci prouve quil s'agit d'une cration consciente compose de systmes complexes et non pas dune simple volution voue au jeu du hasard. Tout ceci prouve que le corps humain ressemble une fabrique compose de plusieurs petites machines qui fonctionnent ensemble en parfaite harmonie. Tout juste comme toutes les fabriques ont un crateur, un ingnieur et un planificateur, le corps humain a lui aussi un Crateur Exalt.
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La chenille file son cocon, le rompt et en ressort mtamorphose en un papillon orn dun motif aux couleurs fabuleuses.
"Celui qui cre est-il semblable celui qui ne cre rien? Ne vous souvenez-vous pas?" (Sourate 16, "les abeilles", v. 17)
De la chenille au papillon Que peut-on faire avec 450-500 ufs quand on doit les prserver lextrieur? La mthode la plus sage serait de prendre des prcautions afin dempcher quils soient disperss par le vent ou par d'autres facteurs environnementaux. Le ver soie, qui est l'un des animaux qui pond le plus grand nombre dufs en une seule fois, se sert dun Un ver soie dans son moyen trs intelligent pour protger ses ufs: il les cocon qu'il a lui-mme tiss enduit dune substance visqueuse (fibre) qu'il avec un fil de soie. scrte lui-mme pour empcher quils se dispersent. Les chenilles qui sortent de leurs ufs sempressent de trouver une branche sre laquelle elles saccrochent toutes avec la mme fibre. Plus tard, pour favoriser leur propre reproduction, elles commencent tisser un cocon pour elles-mmes avec la fibre qu'elles scrtent. Cela prend environ 3 4 jours une chenille qui vient douvrir les yeux pour complter ce processus. Pendant cette priode, la chenille fait des milliers de tours et produit une fibre de 900 1.500 mtres de long.14 la fin de ce processus, elle commence une nouvelle tape travers laquelle elle subit une mtamorphose pour devenir un magnifique papillon. Ni la mesure prise par le ver soie "mre" pour protger ses ufs, ni le comportement d'une chenille minuscule exempte de conscience ou de connaissance ne peuvent tre expliqus par la thorie de lvolution. Tout d'abord, la capacit de la mre produire la fibre utilise pour fixer ses ufs est miraculeuse. La chenille nouveau-ne connat alors l'environnement le plus appropri pour elle-mme; elle file un cocon en conformit avec celuici, elle subit une mtamorphose et surmonte cette mtamorphose sans aucun problme: tout ceci dpasse largement les limites de la comprhension humaine. Par consquent, nous pouvons conclure que chaque chenille vient au monde avec une conscience anticipe, comme si on lui avait enseign toutes ces choses avant sa naissance. Dveloppons ceci. Que penserions-nous si nous voyions un nouveaun se mettre debout quelques heures aprs sa naissance, rassembler les choses dont il a besoin pour faire son lit (comme la couverture, l'oreiller, le
Les Signes dans les Cieux et sur la Terre
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matelas), les arranger d'une manire ordonne et se coucher? Aprs le choc cr par l'vnement, nous penserions probablement que quelquun a d lui enseigner toutes ces choses d'une manire extraordinaire, et ceci dans l'utrus de sa mre. Le cas des chenilles n'est gure diffrent de celui du nouveau-n cit dans cet exemple. Ceci nous amne de nouveau la mme conclusion: ces cratures viennent au monde, se comportent et vivent de manire dtermine par Dieu qui les a cres. Le verset qui dclare que Dieu a inspir l'abeille et lui a command de faire du miel (Sourate 16, "les abeilles", v. 68-69) fournit un exemple de ce que lon pourrait appeler le "grand secret du monde des tres vivants". Tous les tres vivants sinclinent devant la volont de Dieu et suivent le destin dict par Lui. C'est pourquoi l'abeille donne du miel et le ver soie produit de la soie.
La symtrie dans les ailes Lorsque vous regardez attentivement les ailes dun papillon sur les photographies, vous remarquerez une symtrie parfaite entre celles-ci. Ces ailes, qui sont semblables des broderies ornes de motifs, de taches et de couleurs, sont comparables des uvres d'art. En observant les ailes de ces papillons, nous constatons que les motifs et les couleurs sont des deux cts entirement identiques,
Les motifs lgants et prcis des papillons indiquent que ces tres vivants ne sont pas le produit de concidences inconscientes mais quils sont le rsultat d'une cration parfaite et incomparable.
quel que soit leur degr de complexit. Mme un seul petit point prsent sur une aile lest galement sur lautre, ce qui prouve lexistence dun ordre et d'une symtrie parfaits. De plus, aucune des couleurs prsentes sur ces ailes trs fragiles ne se mlange, chacune tant minutieusement spare lune de l'autre. En ralit, ces couleurs ont t constitues par l'accumulation dcailles minuscules poses les unes sur les autres. La faon dont ces petites cailles -qui sont facilement disperses au moindre contact de notre main- sont disposes de manire parfaitement identique sur les deux ailes en produisant exactement les mmes formes, nest-elle pas merveilleuse? Le remplacement ne serait-ce que d'une seule caille dtruirait la symtrie dans les ailes et altrerait leur esthtique. Cependant, nous ne verrons jamais le moindre dsordre sur les ailes de nimporte quel papillon sur terre. Elles sont si ordonnes et si lgantes quelles ne peuvent avoir t cres que par un artiste: elles ont t en effet faonnes par un Crateur Exalt.
L'animal au cou le plus long: la girafe Les girafes ont beaucoup de caractristiques tonnantes. Lune dentre elles est que leur cou est compos de 7 vertbres, comme celui de tous les autres "Cest Lui Dieu, le mammifres, bien qu'il soit beaucoup plus Crateur, Celui qui long. Un autre fait surprenant est que les donne un girafes nont aucun problme pour pomper commencement toute chose, le le sang le long de leur cou jusqu leur Formateur. Lui les cerveau. Avec un peu de rflexion, on plus beaux noms. remarquera combien il doit tre difficile de Tout ce qui est dans pomper du sang si haut. Or les girafes n'ont les cieux et la Terre Le glorifie. Et cest aucune difficult car leur cur est dot dun Lui le Tout Puissant, dispositif adapt pour permettre au sang le Sage." dtre pomp aussi haut que leurs besoins (Sourate 59, "le grand rassemblement", v. 24) lexigent. Ce dispositif leur permet de continuer vivre sans effort. Elles devraient galement tre confrontes un autre problme dlicat qui
Comme tous les autres tres vivants, les girafes ont galement t cres dune manire parfaite.
devrait en thorie apparatre lorsquelles sabreuvent. Logiquement, les girafes devraient mourir d'hypertension chaque fois qu'elles plient leur cou pour boire de l'eau. Cependant, le systme parfait qui existe le long de leur cou limine compltement ce risque. Quand elles se penchent vers le bas, les valves qui composent les vaisseaux de leur cou se ferment automatiquement et empchent ainsi le sang prsent en excs de couler dans le cerveau. Il ne fait aucun doute que les girafes nont pas acquis ces caractristiques en les planifiant elles-mmes selon leurs besoins. Il est encore bien plus invraisemblable de soutenir lhypothse que toutes ces qualits vitales se sont formes petit petit suite un processus volutif. Pour quune girafe reste en vie, elle doit absolument avoir un systme de pompage pour permettre au sang datteindre le cerveau et un systme de valve pour empcher l'hypertension au moment o elle se penche vers le bas. Si lune de ces caractristiques n'existe pas ou ne fonctionne pas correctement, il deviendrait alors impossible pour la girafe de continuer vivre.
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"Dans votre propre cration, et dans ce quIl dissmine comme animaux, il y a des signes pour des gens qui croient avec certitude." ( S o u r a t e 4 5 , " l a g e n o u i l l e " , v. 4 )
(Ci-dessous) La jeune tortue marine (caret) est sur le point d'arriver la mer juste avant que le soleil ne se lve.
La conclusion que lon doit tirer de tout ceci est que la famille des girafes a t cre avec toutes les caractristiques essentielles pour son existence. Il est donc impossible pour un tre qui nexiste pas encore de matriser son corps et dacqurir des traits essentiels consciemment. Ainsi, les girafes prouvent de manire irrfutable qu'elles ont t cres par une cration consciente, cest dire par Dieu.
Les tortues marines (carets) Les tortues marines (carets) ont lhabitude de dferler par centaines sur les plages lorsquil est temps pour elles de se reproduire. Ces plages ne sont cependant pas ordinaires: le lieu o elles arrivent pour se reproduire doit tre le mme que celui o elles sont nes.15 Parfois, elles doivent parcourir plus de 800 kilomtres pour retourner l-bas. Pourtant, un voyage long et pnible ny change rien: elles reviennent quoi quil advienne sur la plage o elles sont nes pour pondre leurs ufs et ceci nimporte quel prix. Il est tout fait remarquable quun tre vivant puisse retrouver ainsi la plage o il est n 20 25 ans aprs lavoir quitte.16 Il est encore plus extraordinaire qu'il puisse retrouver la direction de son lieu de naissance dans les profondeurs de l'ocan o pntre si peu de lumire, et quil puisse ensuite le reprer parmi de nombreuses plages identiques. En dfinitive, ce sont des milliers de voyageurs sans boussole qui se runissent sur la mme plage en mme temps. Cela a t une grande surprise pour nous de dcouvrir les raisons de ce rassemblement, qui sont rests longtemps un mystre. Puisque les tortues marines savent que leurs prognitures ne peuvent pas survivre en mer, elles enterrent leurs ufs sous le sable de la plage. Mais pourquoi se retrouvent-elles toutes sur la mme plage en mme temps? Les nouveau-ns ne survivraient-ils pas si elles faisaient la mme chose un autre moment et sur une plage diffrente? Ceux qui ont fait des recherches ce sujet ont t confronts une situation trs intressante. Les milliers de prognitures sous le sable doivent en fait surmonter un certain nombre d'obstacles redoutables auxquels elles doivent faire face juste aprs avoir fendu la coquille de leur
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uf grce une protubrance extrmement dure qui se trouve sur le dessus de leur tte. Les nouveau-ns, qui psent en moyenne 31 grammes, ne peuvent pas creuser par eux-mmes la couche de sable solidifie qui se trouve au-dessus deux. Ils doivent obligatoirement s'entraider pour accomplir cette difficile tche. Quand ces milliers de nouveau-ns commencent creuser cette couche de sable, ils atteignent la surface en quelques jours. Mais, avant de sextraire de la surface, ils attendent la tombe de la nuit car, pendant la journe, il existe un grand risque quils deviennent la proie de prdateurs. En outre, il leur serait trs difficile de se dplacer en rampant sur du sable brl par la lumire du soleil. Ds que la nuit tombe, ils se dgagent, se prcipitent vers la mer et quittent la plage o ils reviendront 20 ou 25 annes plus tard bien que leur dpart ait eu lieu dans lobscurit totale. Il est totalement impossible pour ces nouveau-ns de savoir qu'ils doivent creuser le sable aprs tre sortis hors des ufs et dattendre un moment favorable une certaine distance de la mer. De plus, il est totalement impossible pour eux -alors quils sont encore enterrs sous terre- de savoir si c'est le jour ou la nuit, si des prdateurs existent lextrieur, si le sable qui est brlant cause du soleil pourrait les blesser et, cest le plus important, qu'ils doivent immdiatement se prcipiter la mer. Comment cette conduite qui semble totalement consciente se produitelle? Lunique rponse cette question est que ces petites tortues marines ont t "programmes dune manire ou dune autre" se comporter de cette faon, ce qui signifie que leur Crateur leur a influ cet instinct qui leur permet de protger leur vie.
Le coloptre bombardier Le coloptre bombardier est un insecte sur lequel on a fait un grand nombre de recherches. La caractristique qui le rend si attrayant est qu'il emploie des procds chimiques pour se protger contre ses ennemis. Lors dun danger imminent, l'insecte jette sur lennemi du peroxyde d'hydrogne et de l'hydroquinone qui sont stocks dans son corps en vue
de se protger. Avant la bataille, des structures "lobes un Le spcialises scrteurs" trs est mlange mlange appeles effectuent chimiques.
concentr de ces deux produits conserv dans un compartiment spar, appel "chambre de stockage". Ce compartiment est reli un autre appel "chambre d'explosion". de lautre par Les un deux muscle
peroxyde d'hydrogne coulement du produit chimique 100C chambre d'explosion hydroquinone
compartiments sont spars l'un sphinctrien. Au moment o l'insecte sent un danger, il serre les muscles entourant la chambre de stockage et simultanment dtend le muscle sphinctrien.
De cette manire, le produit chimique qui se trouve dans la chambre de stockage est transfr la chambre d'explosion. Une grande quantit de chaleur est alors libre produisant de ce fait une vaporisation. La vapeur libre et le gaz provenant de loxygne exercent de la pression sur les parois de la chambre d'explosion. Ainsi, le produit chimique est inject l'ennemi par un canal reliant le corps du coloptre l'extrieur.17 Cela reste un grand mystre pour les chercheurs quun insecte puisse hberger un systme assez puissant pour dclencher une raction chimique qui pourrait facilement lui tre nuisible, tout en s'isolant luimme des effets pernicieux de ce systme. L'existence et le fonctionnement de ce systme sont sans aucun doute trop complexes pour quon puisse les attribuer l'insecte lui-mme. Savoir comment le coloptre bombardier peut faire fonctionner un tel systme dans un minuscule corps mesurant environ 2 centimtres, alors que les experts humains ne peuvent l'accomplir que dans des laboratoires est toujours un sujet de discussion.
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La seule vrit apparente est que cet insecte est un exemple concret qui contredit compltement la thorie de l'volution, parce qu'il est impossible que ce systme chimique complexe se soit form par une srie de concidences et se soit transmis de gnration en gnration. Une seule insuffisance ou un "dfaut" mineur dans une partie du systme rendrait linsecte vulnrable de sorte qu'il serait bientt mort ou quil se ferait exploser lui-mme. Par consquent, la seule explication est que l'arme chimique dont est dot le corps de l'insecte a t cre "d'un seul coup" et sans aucun dfaut.
Les termitires Tout le monde ne peut que stonner la vue d'une termitire. Les constructions que ces insectes minuscules difient sur le sol, sont des merveilles architecturales. Elles peuvent se dresser jusqu 5 ou 6 mtres de hauteur. Lorsque nous comparons la taille d'un termite et celle de son habitation, nous voyons que le termite achve avec succs un projet architectural qui est environ 300 fois plus grand que lui. Ceci est dautant plus tonnant que les termites sont aveugles. Une personne qui n'aurait jamais vu de termitires construites par les termites aveugles penserait probablement quelles sont composes de piles de sable entasses les unes sur les autres. Ce nest pas le cas. Une termitire est une conception merveilleuse et incomprhensible pour l'esprit humain: l'intrieur, il existe des tunnels qui sentrecroisent, des couloirs, des systmes de ventilation, des sorties de secours et mme des jardins spciaux assigns la production de fongus. Si nous rassemblions des milliers de personnes aveugles et leur donnions toutes sortes d'outils techniques, nous ne pourrions jamais leur faire btir une construction semblable celle faite par une colonie de termites. Alors, rflchissons un peu: - Comment un termite mesurant 1 2 centimtres pourrait-il avoir acquis le savoir-faire architectural et les connaissances d'ingnierie requises pour faire une conception si subtile?
Ne mesurant pas plus de quelques centimtres, les termites sont capables driger des gratte-ciel de plusieurs mtres de hauteur sans utiliser doutils. Cette admirable construction est capable de protger dune manire parfaite une colonie de plus dun million de termites la fois contre ses ennemis et contre les conditions dfavorables de la vie extrieure.
- Comment des milliers de termites aveugles parviennent-ils travailler en harmonie pour lever cette construction qui nest rien dautre quune merveille artistique? - Si nous divisions une termitire en deux pendant les premires tapes de sa construction et la runissions ensuite, nous verrions que tous les passages, canaux et routes concident. Comment est-il donc possible dexpliquer cet vnement miraculeux? La conclusion tirer de cet exemple est que Dieu a cr tous les tres vivants dune faon unique et sans prcdent. elle seule, une termitire est donc suffisante pour qu'une personne reconnaisse Dieu et croie qu'Il est Celui qui nous a tous crs.
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Le pivert Comme nous le savons tous, les piverts construisent leurs nids en creusant des trous dans les troncs d'arbres laide de leur bec. Mme si ceci semble familier la plupart des gens, cela ne doit cependant pas leur faire oublier un point trs important: par quel miracle les piverts ne souffrent-ils pas d'hmorragie crbrale en frappant des troncs si vigoureusement avec leur tte? Ceci sapparente un tre humain qui enfoncerait un clou dans un mur avec sa tte. Si un homme essayait de le faire, il souffrirait probablement dun traumatisme crnien suivi d'une hmorragie alors quun pivert lui peut becqueter un tronc d'arbre dur de 38 43 fois en seulement deux ou trois secondes sans que rien ne lui arrive.18 Rien ne se produit parce que la structure crnienne des piverts est idalement conue pour une telle besogne. Le crne du pivert comporte un systme de suspension remarquable qui absorbe la force des coups. Son front et les quelques muscles crniens adjoints son bec ainsi qu sa mchoire sont si robustes qu'ils aident diminuer l'effet des coups puissants quil donne pendant laction de becqueter.19 La conception et la planification ne sont pas limites ces faits. Prfrant principalement les pins, les piverts contrlent l'ge des arbres avant d'y creuser un trou. Ils choisissent ceux qui sont gs de plus de 100 ans, car gnralement ceux-ci souffrent dune maladie qui cause le ramollissement de leur corce. Ceci a t dcouvert tout rcemment par la science et peut-tre est-ce la premire fois que vous tes en prsence de cette information, or les piverts, eux, la connaissent depuis des sicles. Ce n'est pas non plus la seule raison pour laquelle les piverts prfrent
les pins. Autour de leurs nids, ils creusent galement des cavits dont la fonction na pas t initialement comprise. On a dcouvert plus tard que ces cavits les protgeaient contre un grand danger. Avec le temps, la rsine collante qui coule des pins remplit ces cavits et l'avant-poste du nid des piverts est ainsi rempli dun bassin qui protgent les piverts contre les serpents, leurs plus grands ennemis. Une autre caractristique intressante des piverts est que leur langue est assez lgre pour pntrer mme les nids de fourmis qui se trouvent dans les arbres. Elle est galement collante, ce qui leur permet de ramasser les fourmis qui vivent dans ses nids. La perfection de leur cration nous apparat encore plus grande lorsque nous savons que leur langue a une structure qui les protge de l'acide qui se trouve dans le corps des fourmis.20 Les piverts, dont chacune des caractristiques a t souligne prcdemment dans diffrents paragraphes, prouvent quavec toutes leurs spcificits, ils sont forcment le rsultat dune cration. Si les piverts avaient volu par hasard comme la thorie de lvolution l'affirme, ils seraient probablement morts avant qu'ils naient pu acqurir de telles caractristiques cohrentes et leur espce se serait teinte. Cependant, comme ils ont t crs par Dieu avec une "conception" spcialement adapte leur vie, ils ont commenc leur existence en possdant dj toutes leurs caractristiques essentielles.
Le camouflage Lune des stratgies de dfense des animaux est le camouflage. Quelques-uns possdent une protection spciale dans leur structure corporelle et une coloration qui sont totalement adaptes leur habitat. Les corps de ces tres vivants se "fondent" si bien leur environnement que lorsque nous regardons des photographies, nous ne pouvons les distinguer ni des plantes ni de leur milieu.
Le serpent qui se camoufle dans le sable est ainsi protg de ses ennemis. Est-il possible que ce serpent ait pu harmoniser tout seul la couleur et la forme de sa peau avec son habitat?
Sur l'image de gauche se trouve un serpent qui se cache parmi les buissons.
Si vous regardez soigneusement, vous verrez que ce que vous prenez pour une branche d'arbre est en ralit un insecte.
Les ufs d'un oiseau appel le bcasseau occidental sont de la mme couleur que leur environnement. Cela leur permet d'tre protgs contre des ennemis potentiels.
Certains insectes se dguisent en feuilles mortes. Il est trs difficile de distinguer le mite panamen des feuilles sches.
Ce camlon, connu sous le nom de gecko, peut adapter sa couleur son environnement en lespace de 20 minutes.
Cette chenille, qui vit dans les forts tropicales panamennes, comporte de toutes petites taches semblables des yeux de serpent grce auxquelles elle peut effrayer ses prdateurs.
La chenille vite l'attention de ses ennemis en plaant son corps juste au milieu de la feuille.
Les camlons blinds ne changent pas de couleur en fonction de leur environnement, parce que leur couleur est dj cre en harmonie avec leur habitat.
Cette espce d'insecte est protge contre tous ses ennemis grce son apparence semblable celle dune feuille.
La mante religieuse prsente sur cette orchide russit tromper une sauterelle grce ses ailes ressemblant des ptales de fleur.
Les insectes ressemblant des feuilles sont trs communs. Il est dailleurs possible de trouver sur leurs corps toutes sortes de dtails ayant les mmes caractristiques que ceux des feuilles.
Un serpent se camoufle en se tenant "en l'air" comme toutes les autres feuilles.
Les poux qui se trouvent sur cet arbre arrivent convaincre leurs ennemis qu'ils sont en ralit les pines de l'arbre.
Comme nous le verrons dans les pages suivantes, la similitude incroyable quun insecte peut avoir avec une feuille lui suffit pour divertir lattention de ses ennemis. Il est vident que cet animal minuscule na pas fait lui-mme ressembler son corps une feuille. Il est possible quil ne se rende mme pas compte qu'il est protg en raison de sa similitude avec la feuille. Cependant, son camouflage est si preste qu'il peut lui servir de tactique de dfense expressment planifie et "cre" cet gard.
Du ct gauche, vous voyez la vraie tte et les vrais yeux du poisson la raie boucle. Du ct droit, le poisson nage vers son nid et montre sa queue sur laquelle se trouve une paire dyeux. D'autres poissons autour de lui nosent pas sapprocher de lui car les yeux trompeurs qui se trouvent sur sa queue leur font penser qu'il est en ralit veill.
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cette configuration tait effrayante et qu'il pourrait l'utiliser lors dun danger? Une configuration si persuasive ne peut tre que le rsultat d'une conception consciente, et non pas le fait de concidences. D'ailleurs, il est parfaitement draisonnable de penser que le papillon a pu se rendre compte par lui-mme la fois de cet avantage et quil a dcid par la suite de lutiliser comme tactique de dfense. Il est vident que Dieu, qui a cr le papillon, lui a confr une telle configuration et lui a donn cet instinct de dfense.
Les nnuphars Les petites fleurs qui se trouvent sur terre sont pour la plupart du temps considres comme banales par les gens, et ceci malgr leur perfection. Ce qui empche les gens de saisir les miracles de la cration dans ces fleurs rside dans cette familiarit cause par leur vision continuelle. Par consquent, des fleurs qui poussent dans un endroit totalement diffrent, dans des conditions totalement diffrentes et qui ont des tailles totalement diffrentes pourront tre observes sans ces "lunettes de la familiarit" et nous aideront ainsi mieux comprendre l'existence de Dieu. Les nnuphars de l'Amazone, qui poussent dans la boue au fond du fleuve Amazone, sont assez intressants pour faire enlever ces "lunettes de la familiarit" du visage des gens. Ces plantes vivent dune faon laquelle
Les nnuphars peuvent seulement se servir de la lumire du jour une fois qu'ils ont atteint la surface de l'eau. Cela signifie que depuis les profondeurs des marais ils sallongent jusqu la surface de leau dune hauteur qui peut atteindre 2 mtres. Les racines de ces fleurs ont galement besoin d'oxygne. Dans l'image de gauche, nous remarquons les tiges qui s'tendent des racines de la plante jusqu la surface de l'eau. Cest cette tige qui lui permet de transporter jusquaux racines l'oxygne quelle a recueilli la surface de leau.
nous ne sommes pas accoutums et leur lutte est trs diffrente de la ntre. Ces plantes commencent crotre dans la boue au fin fond du fleuve Amazone, puis se dirigent vers la surface. Elles ont pour but d'atteindre la lumire du soleil qui est essentielle leur existence. Quand elles touchent finalement la surface de l'eau, elles cessent de grandir et dveloppent des bourgeons ronds et pineux. Ces bourgeons deviennent des feuilles colossales pouvant atteindre 2 mtres de diamtre en un espace de temps trs bref, qui peut se rsumer quelques heures. "Sachant" que plus ils couvrent en feuilles abondantes la surface du fleuve, plus ils pourront se servir de la lumire du soleil, ces nnuphars utilisent abondamment la lumire du jour pour effectuer la photosynthse. En dautres termes, ils "savent" que sils nagissent pas ainsi, ils ne pourront pas survivre au fond du fleuve cause du manque de lumire. Cette plante montre, quen utilisant cette tactique si "intelligente", elle ne manque pas dinspiration. Cependant, la lumire du soleil ne suffit pas elle seule faire vivre les nnuphars de l'Amazone: ils ont galement besoin d'oxygne. Pourtant, il est vident que cet oxygne n'existe pas dans la terre boueuse dans laquelle leurs racines sont enterres. C'est pourquoi leurs tiges grandissent de plusieurs mtres pour rejoindre la surface de l'eau o leurs feuilles flottent. Parfois ces tiges atteignent une longueur de 11 mtres; elles sont rattaches aux feuilles et servent de porteurs doxygne entre les feuilles et les racines.21
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Comment se fait-il quun bourgeon situ dans les profondeurs d'un fleuve -qui a besoin d'oxygne et de la lumire du soleil pour survivre et qui ne pourrait pas vivre en leur absence- peut-il savoir que tout ce dont il a besoin est prsent la surface de l'eau? Un tre qui vient juste de natre ne peut se rendre compte ni de l'existence du soleil, ni de celle de l'oxygne, ni du fait que cette eau comporte une fin en soi. Par consquent, si l'vnement entier est valu du point de vue des volutionnistes, ces plantes auraient d tre dtruites il y a bien longtemps par les conditions environnementales et lespce aurait d steindre. Nanmoins, les nnuphars sont aujourd'hui encore prsents dans toute leur splendeur, et leur incroyable lutte pour la vie continue bien aprs qu'ils ont atteint la lumire du soleil et quils ont eu accs l'oxygne prsente la surface de l'eau. Aprs tout a, il leur faut en plus redresser les bords de leurs feuilles normes vers le haut pour les empcher de senfoncer dans l'eau. Ils ne peuvent continuer vivre que grce toutes ces prcautions. Pourtant, ils "savent" galement que ce n'est pas suffisant. Il leur faut assurer leur reproduction. Ils ont aussi besoin d'un autre tre vivant qui transportera leur pollen vers un autre nnuphar. Cet autre tre vivant ne peut tre quun insecte qui a un faible pour la couleur blanche. Ces insectes prfrent apparemment les nnuphars blancs parmi toutes les autres fleurs attrayantes du fleuve Amazone. Quand ces cratures qui prservent leur espce leur rendent visite, les nnuphars de l'Amazone referment alors toutes leurs feuilles, les emprisonnent et leur offrent du pollen. Ils les librent seulement aprs les avoir gardes prisonnires toute une nuit, et cest uniquement tout de suite aprs que les nnuphars changent de couleur de sorte que ces insectes ne leur rapportent pas de nouveau le pollen. Ces magnifiques nnuphars, qui dans un premier temps taient blancs, continueront partir de ce moment-l orner le fleuve Amazone dune couleur rose. De tels plans impeccables et finement calculs peuvent-ils vraiment tre le travail d'un bourgeon ignorant tout? Naturellement que non. Ceci est luvre de la sagesse de Dieu, qui a cr toute chose. Tous les dtails
rsums ci-dessus dmontrent que les plantes, comme tous les autres tres vivants dans l'Univers ont t crs en tant dj dots de systmes cohrents, et ceci grce leur Crateur.
CONCLUSION
Le vent peut-il former un avion par hasard? Le clbre physicien Fred Hoyle a fait une observation trs frappante au sujet de l'origine de la vie. Dans son livre The Intelligent Universe, il crit: "La chance que les formes les plus dveloppes de la vie puissent avoir t produites de cette faon (par concidence) est comparable la chance qu'une tornade sengouffrant lintrieur dun entrept de chiffonnier-ferrailleur puisse former un Boeing 747 avec comme base les matriaux qui sy trouvent."
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Cette comparaison dHoyle est trs suggestive. Les exemples que nous venons de discuter ci-dessus indiquent galement que l'existence de la vie et la perfection des systmes qui sy trouvent actuellement nous forcent rechercher la grande puissance qui les a produits. Tout comme un ouragan ne peut pas produire un avion accidentellement, il nest pas possible non plus que l'Univers se soit organis suite des vnements imprvus et quen plus il hberge des structures extrmement complexes. En vrit, l'Univers a t fourni avec des systmes innombrables qui sont dune complexit infiniment plus grande que celle dun avion. Tout ce que nous avons expliqu dans ce chapitre nous confronte la preuve clatante de cette planification impeccable de notre environnement proche ainsi que celui des profondeurs de l'espace. Celui qui cherche valuer ces signes vidents et indniables par la raison et la conscience, ne peut arriver qu une conclusion: il n'existe aucune place pour le hasard dans l'Univers. Ce dernier a t CR avec tous les dtails minutieux qui s'y trouvent. Dieu, le Crateur de ce systme parfait, est Celui qui dtient la force et la connaissance infinies.
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out ce que nous avons expliqu jusqu'ici dmontre que les attributs de l'Univers dcouverts par la science nous dirigent vers l'existence de Dieu. La science nous amne donc la conclusion que l'Univers a un Crateur et que ce Crateur est parfait en puissance, en sagesse et en connaissance. C'est la religion qui nous montre la voie en nous faisant connatre Dieu. Il est donc possible de dire que la science est une mthode que nous utilisons pour mieux voir et tudier les ralits rvles par la religion. Nanmoins, aujourd'hui, certains scientifiques qui se sont mis en avant au nom de la science occupent une position entirement diffrente. Selon leur vue, les dcouvertes scientifiques n'impliquent pas la cration de Dieu. Ils projettent et dfendent, au contraire, une approche athe de la science en affirmant quil est impossible d'accder Dieu par des donnes scientifiques: ils estiment que la science et la religion ont une relation conflictuelle. Cette approche athe de la science est nouvelle. Jusqu'aux sicles derniers, la science et la religion nont jamais t considres comme tant en conflit et la science tait accepte comme tant une des mthodes pour prouver l'existence de Dieu. La prtendue approche athe de la science a progress seulement aprs que les philosophies matrialistes et positivistes ont balay le monde de la science aux 18me et 19me sicles. Cest en particulier aprs que Charles Darwin a mis son postulat concernant la thorie de l'volution, en 1859, que des cercles possdant une vue matrialiste du monde ont commenc dfendre idologiquement cette thorie. Ils lont considr trs vite comme tant une
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alternative la religion. La thorie de l'volution affirme que l'Univers na pas t cr mais quil est le rsultat du hasard. Par consquent, d'aprs cette doctrine, la religion est en conflit avec la science. Les chercheurs britanniques Michael Baigent, Richard Leigh et Henry Lincoln ont expliqu ce sujet que: un sicle et demi avant Darwin, la science n'tait pas encore spare de la religion mais en faisait rellement partie, son but ultime tant de la servir. Au temps de Darwin, la science par contre sest loigne de la religion et sest dfinie comme sa rivale absolue en se positionnant donc en alternative. Ces trois chercheurs ont finalement conclu que l'humanit tait depuis lors oblige de choisir entre les deux.23 Comme nous venons de le dire, cette prtendue sparation entre science et religion tait uniquement idologique. Quelques scientifiques, qui ont sincrement cru au matrialisme, se sont vertus dmontrer que l'Univers navait pas t cr par un crateur et ont ainsi dvelopp diverses thories. La thorie de l'volution est la plus clbre et la plus importante d'entre elles. Dans le domaine de l'astronomie, certaines thories ont t aussi dveloppes. Cela a t le cas de "la thorie de la phase de stabilit" et de "la thorie du chaos". Cependant (comme nous l'avons clairement dmontr dans les chapitres prcdents), toutes les thories qui ont ni lexistence dun crateur ont t rendues caduques par la science elle-mme. Aujourd'hui, les scientifiques qui croient en ces thories et nient toute notion religieuse sont dogmatiques et fanatiques, et sont en quelque sorte conditionns pour ne pas croire en Dieu. Le clbre zoologiste et volutionniste anglais D.M.S. Watson reconnat ce dogmatisme et explique pourquoi lui et ses collgues dfendent la thorie de l'volution: "S'il en est ainsi, cela prsentera un parallle la thorie de l'volution elle-mme, une thorie qui est universellement accepte, non pas parce qu'elle peut tre prouve par des preuves logiques, cohrentes et donc vraies, mais parce que l'unique alternative, la cration spciale, est totalement impensable."
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Ce que Watson appelle "cration spciale" est bien videmment la cration de Dieu. Bien entendu, ce scientifique la trouve "inacceptable".
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Mais pourquoi donc? Est-ce parce que la science le dit ainsi? En vrit elle ne le fait pas. Au contraire, la science est capable de prouver la vrit de la cration. La seule raison pour laquelle Watson considre ce fait comme inacceptable est qu'il est conditionn pour nier l'existence de Dieu. Tous les autres volutionnistes prennent la mme position. Ils ne se fient donc pas la science mais bien la philosophie matrialiste et ils nhsitent pas modifier la science pour la rendre conforme cette philosophie. Le gnticien et volutionniste de l'Universit de Harvard, Richard Lewontin, a admis cette vrit avec un certain franc-parler: "Ce n'est pas que les mthodes et les institutions scientifiques nous contraignent dune faon ou d'une autre accepter une explication matrielle du monde phnomnal, mais, au contraire, que nous sommes forcs, par notre soi-disant adhsion aux causes matrialistes, de crer un appareil de recherche et un ensemble de concepts qui produisent des explications matrialistes, peu importe quelles soient contre-intuitives ou mystificatrices pour les non-initis. De plus, ce matrialisme est absolu; nous ne laissons ainsi aucun espace devant la porte pour un pied divin."
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D'autre part, il existe aujourd'hui et cela a t vrai tout au long de l'histoire, par opposition ce groupe dogmatique matrialiste, des scientifiques qui confirment l'existence de Dieu et considrent la science comme un moyen de Le connatre. Quelques mouvements qui se sont dvelopps aux Etats-Unis tels que "le crationnisme" ou "la conception intelligente" cherchent dmontrer par des preuves scientifiques que tous les tres vivants ont t crs par Dieu. Ceci nous montre que la science et la religion ne sont pas forcment des sources d'information contradictoires, mais au contraire, que la science peut tre une mthode confirmant les vrits absolues fournies par la religion. Le conflit entre la religion et la science ne peut tre vrai que pour des religions qui incorporent des lments superstitieux aux sources divines. Ceci est cependant inadmissible pour l'islam qui est fond uniquement sur la rvlation pure de Dieu. D'ailleurs, l'islam prconise en particulier l'enqute scientifique, et rvle que lexploration de l'Univers est une mthode pour dcouvrir la cration de Dieu. Le verset suivant du
Comme les versets ci-dessus le rvlent, le Coran invite constamment les gens penser, raisonner et explorer le monde dans lequel ils vivent. Ceci est d au fait que la science soutient la religion, sauve l'individu de l'ignorance et le fait rflchir plus consciemment; elle lui permet douvrir sa pense sur le monde et laide comprendre les signes vidents de Dieu qui se trouvent dans lUnivers. Le prominent physicien allemand Max Planck dit un jour que "quiconque, quel que soit son domaine, tudie la science srieusement se doit de lire l'expression suivante sur la porte du temple de la science: ayez la foi". Selon lui, la foi est la qualit essentielle d'un savant.26 Tous les sujets que nous avons traits jusqu'ici saccordent dire que l'existence de l'Univers et de tous les tres vivants ne peut pas tre le rsultat
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de concidences. Beaucoup de scientifiques, qui ont laiss leur marque sur le monde de la science, ont confirm et confirment toujours cet tat de fait. Plus les gens se renseignent sur l'Univers, plus leur admiration pour son ordre parfait augmente. Chaque dtail nouvellement dcouvert soutient d'une faon incontestable lide de la cration. Alors que nous entrons dans le 21me sicle, la grande majorit des physiciens modernes acceptent lide de la cration. David Darling lui aussi soutient que ni le temps, ni l'espace, ni la matire, ni l'nergie, ni mme une tache minuscule ou une cavit n'existaient avant la cration. Puis quun lger mouvement rapide, un tremblement et une fluctuation modeste se sont produits. Darling conclut en disant que lorsque le couvercle de cette bote cosmique a t ouvert, les vrilles du miracle de la cration sont apparues en dessous de lui.27 En outre, nous savons que la majorit des fondateurs des disciplines scientifiques tels que les grands physiciens Newton, Faraday, Kelvin et Maxwell, croyaient en Dieu et Ses livres divins. Au temps du grand physicien Isaac Newton, les scientifiques pensaient que les mouvements des corps clestes et des plantes pouvaient tre expliqus par diffrentes lois. Newton affirmait nanmoins que le Crateur de la Terre et de l'espace tait le mme, et donc que ces mouvements devaient tre expliqus par les mmes lois. Il a dvelopp cette approche dans un de ses livres en dclarant que le systme parfait du Soleil et des plantes ne pouvait survivre que sous lordre et la domination d'un tre sage et puissant.28 Comme cela coulait de source, les milliers de scientifiques qui ont entrepris des recherches dans les domaines de la physique, des mathmatiques et de l'astronomie, et ceci depuis le Moyen Age, dfendent l'ide que l'Univers a t cr par un seul Crateur. Johannes Kepler, le fondateur de l'astronomie physique, a admis sa forte croyance en Dieu dans un de ses livres dans lequel il a dclar que nous, en tant que pauvres et mdiocres serviteurs de Dieu, nous nous devions de reconnatre la grandeur de Sa sagesse, Sa puissance et que par consquent nous devions nous soumettre Lui.29 William Thompson (Lord Kelvin), le grand physicien, fondateur de la
thermodynamique, tait galement chrtien et il croyait en Dieu. Il s'tait du reste fortement oppos la thorie de l'volution de Darwin et l'avait totalement rejete. Peu avant sa mort, il a expliqu, que la science quand elle sintresse aux origines de la vie, ne fait que confirmer l'existence de cette grande puissance.30 Robert Matthews, un professeur de physique de l'Universit d'Oxford, dfend la mme ide quand il explique dans son livre dit en 1992 que les molcules d'ADN ont t cres par Dieu. Matthews stipule que toutes les tapes, qui vont de la simple cellule au bb vivant, du petit enfant ladolescent, procdent dune harmonie parfaite. Selon lui, tous ces vnements ne peuvent tre expliqus que par un miracle, tout comme toutes les autres tapes biologiques. Matthews se demande comment un organisme si parfait et si complexe peut merger d'une cellule si simple et si minuscule. Comment un extraordinaire humain peut-il tre cr partir d'une cellule qui a une taille infrieure au point qui se trouve sur la lettre i. Il conclut finalement que ceci ne peut rsulter que dun miracle.31 Nommons maintenant quelques autres grands scientifiques qui ont admis ou admettent que l'Univers a t cr par un Crateur: Robert Boyle: le pre de la chimie moderne Iona William Petty: connu pour ses tudes sur les statistiques et sur l'conomie moderne Michael Faraday: un des plus grands physiciens de tous les temps Gregory Mendel: le pre de la gntique; il a invalid le darwinisme grce ses dcouvertes en science de la gntique. Louis Pasteur: le plus grand nom de la bactriologie; il a dclar la guerre au darwinisme. John Dalton: le pre de la thorie atomique Blaise Pascal: un des plus grands mathmaticiens John Ray: le nom le plus important de lhistoire naturelle britannique Nicolaus Steno: gologue clbre, spcialis en stratigraphie Carolus Linnaeus: le pre de la classification biologique Georges Cuvier: fondateur de l'anatomie comparative Matthew Maury: fondateur de l'ocanographie Thomas Anderson: un des pionniers de la chimie organique
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e Coran a t rvl par Dieu il y a de cela 14 sicles. Ce n'est pas un livre scientifique mais il inclut nanmoins quelques explications scientifiques dans un contexte religieux. Par ailleurs, ces explications nont jamais t en contradiction avec les rsultats de la science moderne. Au contraire, certains faits dcouverts grce la technologie du 20me sicle ont t rvls dans le Coran il y a de cela 14 sicles. Ceci nous prouve que le Coran est lune des preuves les plus importantes qui proclame l'existence de Dieu.
les uns par rapport aux autres. Pour mieux comprendre ce phnomne, comparons l'Univers avec la surface d'un ballon qui est en train dtre gonfl. Tout comme les points sur la surface d'un ballon sloignent les uns des autres pendant que le ballon est gonfl, les objets dans l'espace sloignent les uns des autres pendant que l'Univers continue se dilater. Nous pouvons lire ce sujet dans le Coran:
"Le ciel, Nous lavons construit par Notre puissance et Nous ltendons (constamment) dans limmensit." (Sourate 51, "les vents disperseurs", v. 47)
Dans un autre verset qui se rapporte aux cieux, nous pouvons lire:
"Ceux qui ont mcru, nont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons spars et fait de leau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas?" (Sourate 21, "les prophtes", v. 30)
Le terme arabe "ratk", qui est traduit dans ce verset par "former une masse compacte", signifie selon les dictionnaires arabes "toutes choses proches, solides, invulnrables, et unies dans une masse solide". Il est donc utilis dans une situation o deux morceaux diffrents forment une mme entit. Le verbe "sparer" est traduit dans ce verset par le verbe arabe "fatk" qui signifie fendre un objet en tat de "ratk". La germination dune graine et l'apparition de ses bourgeons sont par exemple exprimes par ce verbe. Considrons maintenant nouveau ce verset qui se rfre un temps o les cieux et la terre taient en tat de "ratk". Puis, ils se sont diviss en deux dans le sens du verbe "fatk". Cest dire que lun d'entre eux sest spar et a poursuivi son chemin. En effet, lorsque nous observons les premiers instants du big bang, nous constatons que la tache appele "uf cosmique" contenait toute la matire prsente dans l'Univers. Tout ce qui n'tait pas encore cr, mme les cieux et la terre, tait contenu dans cette tache en tat de "ratk". Par la suite, cet "uf cosmique" a explos et toute la matire quil contenait est devenue "fatk". Si nous comparons les expressions de ce verset avec les rsultats scientifiques, nous constatons qu'elles saccordent parfaitement les unes avec les autres. Noublions pas que ces rsultats nont t dcouverts qu'au 20me sicle.
Les Ralits Scientifiques et les Miracles du Coran 7 7
"Il est le Crateur des cieux et de la terre partir du nant! LorsquIl dcide une chose, Il dit seulement: "Sois", et elle est aussitt." ( S o u r a t e 2 , " l a v a c h e " , v. 11 7 )
elle) le regard. Y vois-tu une brche quelconque? Puis, retourne ton regard par deux fois: le regard te reviendra humili et frustr." (Sourate 67, "la royaut", v. 3-4)
L'espace peut tre imagin comme une norme cavit: une cavit infiniment vaste, contenant des toiles, des plantes et des corps en mouvement. Cependant, l'espace n'est pas une cavit abandonne ellemme. C'est un systme se composant dtoiles innombrables, de systmes solaires, de plantes, de satellites et de comtes. Il est du reste rvl dans le Coran que le ciel et l'espace ont t crs en parfaite harmonie:
"Nont-ils donc pas observ le ciel au-dessus deux, comment Nous lavons bti et embelli; et comment il est sans fissures?" (Sourate 50, "Qf", v. 6)
dcouvertes gographiques du Moyen ge- la navigation ntait possible que de nuit et cela grce l'aide des toiles. Mais, comment les toiles peuvent-elles nous indiquer la direction suivre? Ceci nest bien sr possible que si elles sont ranges selon un certain ordre dans un endroit fix pour chacune delles. Si une toile apparaissait une nuit dans un endroit et une nuit dans un autre, il deviendrait alors impossible de se guider par rapport elles. Dans un tel contexte, les endroits o apparaissent les toiles dans le ciel ont une importance particulire. Dieu le souligne dans le Coran:
"Non! ... Je jure par les positions des toiles (dans le firmament). Et cest vraiment un serment solennel, si vous saviez." (Sourate 56, "lvnement attendu", v. 75-76)
LE SOLEIL ET LA LUNE
Il existe de nombreux versets du Coran qui mentionnent le Soleil et la Lune. Quand nous tudions les termes arabes, nous dcouvrons une proprit intressante qui mrite dtre souligne. Dans ces versets, les mots "sirac" (lampe) et "vahhac" (lumineux-ardent) sont utiliss pour caractriser le Soleil. Pour la Lune, au contraire, cest le mot "munir" (clairant, brillant) qui est utilis. Ceci est d au fait suivant: alors que le Soleil produit la fois une norme quantit de chaleur et de lumire suite aux ractions nuclaires qui se dclenchent l'intrieur, la Lune ne fait que rflchir la lumire qu'elle reoit du Soleil. Les versets suivants font explicitement rfrence cette distinction:
"Navez-vous pas vu comment Dieu a cr sept cieux superposs et y a fait de la Lune une lumire et du Soleil une lampe?" (Sourate 71, "No", v. 15-16) " construit au-dessus de vous sept (cieux) renforcs, (y) avons plac une lampe (le Soleil) trs ardente." (Sourate 78, "les prophtes", v. 12-13) "Exalt soit Celui qui a plac au ciel des constellations et y a plac un luminaire (le Soleil) et aussi une lune clairante!" (Sourate 25, "la diffrenciation absolue", v. 61)
"Par le ciel aux voies parfaitement traces!" (Sourate 51, "les vents d i s p e r s e u r s " , v. 7 )
La diffrence qui existe entre le Soleil et la Lune est parfaitement vidente dans ces versets. Lun est dcrit comme tant une source de lumire alors que l'autre comme tant simplement un agent refltant la lumire. Il est strictement impossible qu'un tel dtail ait t connu ce moment-l. Il a fallu attendre des sicles avant que les hommes acquirent cette connaissance. Par consquent, le fait mme que cette information soit dj rvle dans le Coran est une preuve elle seule pour dire que ce livre est sans aucun doute la rvlation de Dieu. tudions maintenant une autre caractristique magnifique des corps clestes: leurs mouvements dans l'espace.
Selon une thorie actuellement reconnue, les corps massifs et volumineux de l'Univers exercent une force de gravit sur les corps plus petits. Par exemple, la Lune tourne sur une orbite autour de la Terre car celle-ci a un plus grand volume. La Terre et d'autres plantes du systme solaire se dplacent sur une orbite autour du Soleil. Il existe paralllement un systme plus grand encore autour duquel notre systme solaire gravite. Le point le plus crucial de tout ceci est qu'aucun des toiles, plantes et corps clestes prsents dans l'espace nentreprend une seule dmarche de faon non contrle, ce qui pourrait lamener couper travers l'orbite dun autre corps et le heurter.
Le Soleil, une des milliards d'toiles prsentes dans l'Univers, se dplace en parcourant plus de 17 millions de kilomtres par jour dans l'espace. Ce voyage entrepris par le Soleil est dcrit ainsi dans le Coran:
"Et le Soleil court vers un gte qui lui est assign: telle est la dtermination du Tout-Puissant, de lOmniscient." (Sourate 36, "Yasn", v. 38)
LE TOIT PROTG
"Et Nous avons fait du ciel un toit protg. Et cependant ils se dtournent de ses signes." (Sourate 21, "les prophtes", v. 32)
Presque tout le monde a dj vu des images de la surface lunaire. Sa structure en surface est trs ingale et ceci est d aux innombrables mtores qui sy sont crases. La multitude de cratres forms par ces mtores est lune des caractristiques particulires de la lune. Il parat clair que n'importe quelle station spatiale ou nimporte quel site rsidentiel tablis sur la surface de la lune sans bouclier spcial serait trs probablement dmoli avant peu. La seule mthode pour empcher ceci serait "de les protger" de nimporte quelle faon. La Terre est dote naturellement de cette protection laquelle nous ne pensons presque jamais. Les gens n'ont donc pas besoin de prendre des mesures supplmentaires pour se protger. L'atmosphre est capable de dtruire tous les mtores, petits ou grands, qui sapprocheraient de la Terre; elle est capable de filtrer tous les rayons nocifs provenant de l'espace et assure ainsi une fonction vitale pour la permanence de la vie humaine. De nombreux rayons nuisibles et mme mortels provenant du Soleil et d'autres toiles atteignent la Terre. Les explosions d'nergie, ainsi que les flamboiements qui ont lieu dans le Soleil, constituent la source principale de ces rayons nocifs puisque le Soleil est l'toile la plus proche de la Terre.
Lors de ces flamboiements solaires, un nuage de plasma est rejet dans l'espace une vitesse moyenne de 1.500 km/s. Ce nuage de plasma, compos de protons positivement chargs et dlectrons ngativement chargs, est lectriquement conducteur. Comme le nuage sapproche de la Terre une vitesse de 1.500 km/s, il commence produire un courant lectrique sous l'effet du champ magntique qui se trouve autour de la Terre. Puis, ce champ magntique terrestre exerce une force de pousse sur ce nuage de plasma qui est travers par un courant. Cette force arrte le mouvement du nuage et le garde une certaine distance de la Terre. Jetons maintenant un coup d'il la puissance de ce nuage de plasma qui "est arrt" avant d'atteindre la Terre. Bien que ce nuage de plasma soit arrt par le champ magntique de la Terre, ses effets sont encore bien visibles depuis la Terre. la suite dclairs puissants, les transformateurs lectriques des lignes au voltage lev ainsi que les fusibles des rseaux lectriques peuvent exploser, et les rseaux de transmission peuvent se trouver endommags. Dans une explosion dite de tache solaire, l'nergie libre est quivalente 100 milliards de fois la bombe atomique lche sur
Si "le toit protg" n'existait pas, les dangers menaant la Terre seraient srement plus nombreux que ceux prsents sur cette image.
Hiroshima. Cinquante-huit heures aprs l'clair produit, une activit extrme peut tre observe sur l'aiguille dune boussole, et la chaleur peut s'lever jusqu' 2.500C une distance denviron 250 kilomtres au-dessus de l'atmosphre. Il existe galement un autre courant de particules, appel "vent solaire", qui est diffus par le Soleil une vitesse dapproximativement 400 km/s. Ces vents solaires sont contrls par une couche de particules lectriquement charges appele: "Ceinture de Radiation Van Allen". Cette ceinture se forme sous l'effet du champ magntique terrestre et elle empche les vents solaires de crer des dommages sur Terre. Cette couche de particules nest possible que grce aux caractristiques spcifiques du noyau de la Terre. En effet, le noyau contient des mtaux magntiques tels que le fer et le nickel. La caractristique la plus importante de ce noyau est quil se compose de deux structures distinctes: le noyau intrieur est solide alors que le noyau externe est liquide. Les deux couches du noyau se dplacent constamment l'une autour de l'autre. Cest de ce mouvement que nat leffet magntique contenu dans les mtaux et qui permet la formation d'un champ magntique. La ceinture de Van Allen nest alors quune extension de ce champ magntique qui atteint les couches extrieures de l'atmosphre. Ce champ magntique protge la Terre contre tout danger provenant de l'espace. Ainsi les vents solaires ne peuvent pas passer travers la ceinture de Van Allen qui se situe quelques 65.000 km. de la Terre. Lorsque, sous forme de particules lectriquement charges, ils pntrent ce champ magntique, ils se dcomposent instantanment et coulent autour de la ceinture. Comme la ceinture de Van Allen, l'atmosphre de la Terre protge cette dernire contre les effets destructifs de l'espace. Nous avons dj mentionn que l'atmosphre protge la Terre contre les mtores. Ce n'est cependant pas son unique caractristique. Soulignons aussi la temprature de 273C de l'espace extra-atmosphrique, appele "le zro absolu", qui aurait un effet dvastateur sur les populations si latmosphre naugmentait pas en permanence les tempratures de la Terre. Ce qui est plus intressant est que l'atmosphre laisse passer
seulement les rayons inoffensifs, les ondes radio et la lumire visible, qui sont tous des caractristiques essentielles pour la vie. Les rayons ultraviolets, qui ne pntrent que partiellement travers l'atmosphre, sont trs importants pour la photosynthse des plantes et pour la survie de tous les tres vivants. Cette radiation, trs fortement mise par le Soleil vers la Terre, est filtre l'aide de la couche d'ozone de l'atmosphre et seule la partie ncessaire notre survie latteint. Les rayons du soleil sont donc une des conditions indispensables la vie. Brivement, il existe donc un excellent systme qui entoure la Terre et la protge contre des dangers externes. Dans le Coran, cette protection que dtient la Terre est indique dans le verset suivant:
"Et Nous avons fait du ciel un toit protg. Et cependant ils se dtournent de ses signes." (Sourate 21, "les prophtes", v. 32)
Il n'existe aucun doute quil tait impossible, au 7 me sicle, de connatre les qualits protectrices de l'atmosphre ou l'existence de la ceinture de Van Allen. Cependant, l'expression "un toit protg" dsigne parfaitement les agents protecteurs de la Terre qui nont pas t dcouverts avant les temps modernes. Ainsi, lorsque que le verset ci-dessus dfinit les cieux comme tant "un toit protg", il prouve sans aucun doute que le Coran a t rvl par un Crateur qui a la connaissance absolue.
LA RELATIVIT DU TEMPS
La relativit du temps est une ralit scientifique qui a t prouve au dbut du 20me sicle. Cependant, jusqu' ce qu'Einstein ait avanc sa "thorie de la relativit", personne n'avait jamais pens que le temps pouvait tre relatif et contingent en vitesse et en masse. une exception prs cependant: le Coran. Il a en effet rapport des informations sur la relativit du temps! Les trois versets qui y sont associs sont les suivants:
"Et ils te demandent de hter (larrive) du chtiment. Jamais Dieu ne manquera Sa promesse. Cependant, un jour auprs de ton Seigneur, quivaut mille ans de ce que vous comptez." (Sourate 22, "le plerinage", v. 47)
"Cest Lui qui vous a soumis la terre: parcourez donc ses grandes tendues. M a n g e z d e c e q u I l v o u s f o u r n i t . Ve r s Lui est la Rsurrection." ( S o u r a t e 6 7 , " l a r o y a u t " , v. 1 5 )
"Du ciel, Il administre toute affaire sur terre et la fait ensuite monter vers Lui en un jour quivalant mille ans de votre calcul. (Sourate 32, "la prosternation", v. 5) Les anges ainsi que le Roh (lEsprit cest--dire Djibrl) montent vers Lui en un jour dont la dure est de cinquante mille ans." (Sourate 70, "les voies ascensionnelles", v. 4)
Cette rfrence du Coran la relativit du temps a t rvle en 610 et elle constitue une autre preuve quil sagit de toute vidence dun livre divin.
LA RONDEUR DE LA TERRE
L'arabe, la langue du Coran, est fort riche et dvelopp. Son vocabulaire est trs vaste et les mots peuvent avoir plusieurs significations. Pour cette raison, certains des verbes arabes ne peuvent tre traduits dans d'autres langues que par des mots simples aux sens limits. Par exemple, le verbe "hashiya" signifie "craindre avec tonnement" (d'autres mots sont utiliss pour d'autres types de craintes) ou bien le mot "karia" est utilis pour dfinir soit "une adversit qui frappe" soit "le jour de la rsurrection". Un autre de ces verbes est "tekvir". En franais, ce verbe signifie "faire quune chose senroule autour d'une autre, puis la plier comme un vtement rang". Soulignons que dans les dictionnaires arabes ce mot est utilis pour dfinir une action d'enrouler une chose autour d'une autre, la manire dont on se coiffe dun turban. Lisons maintenant le verset o le verbe "tekvir" est utilis:
"Il a cr les cieux et la terre en toute vrit. Il enroule la nuit sur le jour et enroule le jour sur la nuit." (Sourate 39, "les groupes homognes", v. 5)
L'information apporte dans le verset ci-dessus et qui mentionne le fait que le jour et la nuit senveloppent mutuellement, inclut des informations prcises sur la forme du monde. Car cette situation ne peut tre vraie que si la Terre est ronde. Ceci nous montre que dans le Coran, la rondeur de la Terre a t mentionne. Lastronomie en ce temps-l, dcrivait pourtant la Terre diffremment. cette poque, on pensait que le monde tait plat et par consquent, tous
les calculs et toutes les explications scientifiques taient bases sur cette croyance. Mais le Coran qui est la parole de Dieu qui contient de toute vidence les mots les plus adapts pour dcrire lUnivers est venu corriger ces erreurs.
mouvements ascendants et protgent le monde contre des tremblements de terre violents. Il est trs intressant de noter que ces faits techniques dcouverts par la gologie moderne, ont t indiqus dans le Coran il y a de cela des sicles. Dans un verset dcrivant les montagnes, nous pouvons lire:
"Il a cr les cieux sans piliers que vous puissiez voir; et Il a enfonc des montagnes fermes dans la terre pour lempcher de basculer avec vous; et Il y a propag des animaux de toute espce." (Sourate 31, "Lokman", v. 10)
Grce ce verset, le Coran a rfut une croyance superstitieuse qui tait alors communment accepte. Ayant une connaissance astronomique primitive comme beaucoup d'autres communauts de leur temps, les Arabes pensaient que les cieux slevaient au-dessus des montagnes. Il sagissait l dune croyance traditionnelle qui a t par la suite ajoute l'explication de l'Univers dans l'Ancien Testament. Cette croyance soutenait qu'il existait dimmenses montagnes aux deux extrmits d'un monde plat: on les appelait les "contreforts" des cieux. On les imaginait comme tant deux piliers qui soutenaient les cieux au-dessus de la terre. Le verset cidessus a rfut cette allgation en affirmant que les cieux ne comportaient aucun "pilier". La vritable fonction gologique des montagnes qui consiste empcher les tremblements de terre a donc t rvle dans le Coran. Un autre verset souligne le mme point:
"Et Nous avons plac des montagnes fermes dans la yerre, afin quelle ne sbranle pas en les (entranant). Et Nous y avons plac des dfils servant de chemins afin quils se guident." (Sourate 21, "les prophtes", v. 31)
LA PLUIE
La pluie est l'un des facteurs les plus importants de la vie sur terre. Elle est un pralable la prsence de la vie sur terre. La pluie, bnfique et indispensable tout tre vivant, est mentionne dans divers versets du Coran avec des informations substantielles concernant sa formation, ses proportions et ses effets. L'impossibilit que de telles informations puissent
avoir t connues au moment de la rvlation du Coran nous prouve encore une fois quil reprsente la parole de Dieu. Examinons maintenant cette information.
La quantit de pluie Dans le onzime verset de la sourate "lornement", la pluie est dfinie comme tant de l'eau qui est envoye vers le bas suivant une mesure:
"Celui qui a fait descendre leau du ciel avec mesure et avec laquelle Nous ranimons une cit morte (aride). Ainsi vous serez ressuscits." (Sourate 43, "lornement", v. 11)
Cette "mesure" mentionne dans ce verset fait appel certaines caractristiques de la pluie. Tout d'abord, la quantit de pluie qui tombe sur terre est toujours identique. On estime quen une seconde, 16 millions de tonnes d'eau s'vaporent de la terre. Ce nombre est exactement gal la quantit d'eau qui tombe sur terre en une seconde. Conclusion: l'eau circule sans interruption en un cycle quilibr selon une "mesure". Une autre rgle prcise concernant la pluie est sa vitesse de chute. L'altitude minimum des nuages de pluie est de 1200 mtres. Une fois lch de cette hauteur, un objet dune taille et dun poids identiques une goutte de pluie, acclre sans cesse et tombe sur terre une vitesse de 558 km/h. Il est clair que n'importe quel objet qui frapperait la terre cette vitesse serait gravement endommag. Si la pluie tombait dune autre manire, toutes les terres moissonnes seraient dtruites, les zones rsidentielles, les maisons et les voitures seraient endommages, les gens ne pourraient plus marcher dans les rues sans prendre de prcautions supplmentaires. De plus, ces calculs nont t faits que pour des nuages situs 1200 mtres daltitude, alors qu'il existe galement des nuages de pluie qui slvent une altitude de 10.000 mtres. Une goutte de pluie tombant d'une telle hauteur devrait atteindre une vitesse destructrice. Mais le scnario crit pour la pluie a dcid de la mettre en scne dune autre faon. Quelle que soit leur hauteur de dpart, la vitesse moyenne des gouttes de pluie n'est que de 8 10 km/h quand elles atteignent la terre, et ceci grce la forme spciale qu'elles prennent.
Cette forme spciale augmente l'effet de frottement contenu dans l'atmosphre et empche que les gouttes de pluie ne dpassent une certaine vitesse "limite". (De nos jours, les parachutes sont conus en utilisant cette technique.) Ce n'est pas tout au sujet des "rgles" de la pluie. Par exemple, soulignons quau sein des couches atmosphriques o se forme la pluie, la temprature peut baisser jusqu' -40C. En dpit de ceci, les gouttes de pluie ne se transforment jamais en particules de glace. (Ce qui impliquerait certainement une menace mortelle pour les cratures vivant sur terre.) La raison est que l'eau de l'atmosphre est de l'eau pure. L'eau pure ne gle pas, mme des tempratures trs basses.
"Et cest Lui qui, du ciel, a fait descendre leau (la pluie). Puis par elle, Nous fmes germer toute plante, de quoi Nous fmes sortir une verdure, do Nous produismes des grains, superposs les uns sur les autres." (Sourate 6, "les bestiaux", v. 99)
La formation de la pluie Pendant longtemps, la formation de la pluie constituait un grand mystre pour les hommes. Ce nest seulement quaprs l'invention de radars mtorologiques quil a t possible de comprendre le mcanisme de la formation de la pluie. Celle-ci se droule en trois tapes: d'abord, "la matire premire" de la pluie monte vers le ciel; puis, des nuages se forment et finalement, les gouttes de pluie apparaissent. Ces tapes sont clairement dfinies dans le Coran depuis des sicles;
"Dieu, cest Lui qui envoie les vents qui soulvent des nuages, puis Il les tend dans le ciel comme Il veut; et Il les met en morceaux. Tu vois alors la pluie sortir de leurs profondeurs. Puis, lorsquIl atteint avec elle qui Il veut parmi Ses serviteurs, les voil qui se rjouissent." (Sourate 30, "les Grco-Romains", v. 48)
Jetons maintenant un coup d'il aux trois tapes mentionnes dans ce verset:
"Cest Lui qui, du ciel, a fait descendre de leau qui vous sert de boisson et grce laquelle poussent des plantes dont vous nourrissez vos troupeaux. Delle, Il fait pousser pour vous, les cultures, les oliviers, les palmiers, les vignes et aussi toutes sortes de f r u i t s . Vo i l b i e n l u n e p r e u v e pour des gens qui rflchissent." ( S o u r a t e 1 6 , " l e s a b e i l l e s " , v. 1 0 - 11 )
La premire tape: "Dieu, c'est Lui qui envoie les vents..." Les innombrables bulles d'air formes par lcume des ocans clatent et causent l'jection de particules d'eau vers le ciel. Ces particules, qui sont riches en sel, sont alors emportes par les vents et se dplacent en direction de l'atmosphre. Ces particules, quon nomme arosols, forment alors des nuages sous forme de gouttelettes infimes en rassemblant autour d'elles-mmes toute la vapeur d'eau manant des mers, par un mcanisme appel "pige eau". La deuxime tape: "qui soulvent des nuages; puis Il les tend dans le ciel comme Il veut; et Il les met en morceaux." Les nuages sont donc forms partir de vapeur d'eau qui se condense autour de ces cristaux de sel ou autour des particules de poussire qui se trouvent dans le ciel. Puisque les gouttes d'eau qui se trouvent lintrieur de ces derniers sont trs petites (elles ont un diamtre compris entre 0,01 et 0,02 millimtres), les nuages sont suspendus dans l'air et s'tendent dans le ciel. Cest ainsi que le ciel est couvert de nuages. La troisime tape: "Tu vois alors la pluie sortir de leurs profondeurs." Dans cette tape, les particules d'eau qui entourent les cristaux de sel et les particules de poussire prennent petit petit du volume. Cest ainsi que les gouttes se forment et, devenant plus lourdes que l'air, se dtachent des nuages et commencent tomber sur terre sous forme de pluie. Chaque tape de la formation de la pluie est annonce dans les versets du Coran. En outre, ces tapes sont expliques dans l'ordre o elles ont rellement lieu Comme beaucoup d'autres phnomnes naturels, c'est encore le Coran qui en fournit la description la plus judicieuse sans compter le fait quelle a t faite il y a des sicles un moment o il ny avait pas la moindre avance de la science humaine.
La pluie ou comment donner vie une terre morte Dans le Coran, plusieurs versets attirent notre attention sur une fonction particulire de la pluie: Dieu "fait revivre par elle une contre morte". On rencontre ce mme sens dans le verset suivant:
"Nous fmes descendre du ciel une eau pure et purifiante, pour
faire revivre par elle une contre morte, et donner boire aux multiples bestiaux et hommes que Nous avons crs." (Sourate 25, "la diffrenciation absolue", v. 48-49)
En plus de sa capacit pourvoir la terre en eau, ce qui est indispensable aux tres vivants, la pluie a galement un effet fertilisant. Les gouttes de pluie, qui atteignent les nuages aprs s'tre vapores des mers, contiennent certaines substances "qui donneront vie" une terre morte. Ces gouttes "qui donneront vie" une terre morte sont appeles "gouttes de tension de surface". Elles se forment au niveau suprieur de la surface dune mer, qui est son tour appele "couche micro" par les biologistes. lintrieur de cette couche, qui est plus mince qu'un dixime de millimtre, il y a plusieurs rsidus organiques dus la pollution des algues et des zooplanctons microscopiques. Certains de ces rsidus emmagasinent quelques lments rares qui se trouvent dans l'eau de mer tel que le phosphore, le magnsium, le potassium ainsi que certains mtaux lourds comme le cuivre, le zinc, le cobalt et le plomb. Ces gouttes charges d'engrais sont alors souleves jusquau ciel par les vents et, aprs un moment, retombent sur terre en mme temps que les gouttes de pluie. Ce qui permet aux graines et aux plantes terrestres de trouver leur tour divers sels et lments minraux ncessaires leur croissance... Nous pouvons lire ce sujet dans le Coran:
"Et Nous avons fait descendre du ciel une eau bnie, avec laquelle Nous avons fait pousser des jardins et le grain quon moissonne." (Sourate 50, "Qf", v. 9)
Ces sels qui tombent en mme temps que la pluie sont reprsentatifs de certains engrais (calcium, magnsium, potassium etc.) utiliss pour augmenter la fertilit. Les mtaux lourds trouvs dans ces types d'arosols sont galement des lments qui augmentent la fertilit du sol et assurent un meilleur dveloppement des plantes. Les forts se dveloppent et salimentent pareillement l'aide de ces arosols d'origine marine. Ce sont 150 millions de tonnes d'engrais qui tombent sur la surface totale de la terre chaque anne. dfaut d'une telle fertilisation naturelle, il nexisterait que peu de vgtation sur terre et l'quilibre cologique serait endommag. Ce qui est plus intressant est que cette vrit, dcouverte par la science
En arabe, le mot "fcondant" signifie "fcondation des plantes et des nuages". La science moderne a prouv en effet que les vents avaient deux fonctions. Les vents, tels quils ont t mentionns auparavant, fcondent les nuages en apportant les cristaux ncessaires la formation des gouttes de pluie et ils fcondent galement les plantes. Les plantes rejettent dans l'air des graines de pollen qui comportent des cellules contenant des spermatozodes. La plupart des plantes ont t idalement cres pour rcuprer le pollen que le vent transporte. Les pommes de pin, certaines fleurs qui pendent et quelques autres plantes comportent des canaux qui sont sensibles aux courants d'air, et qui par la suite propagent ces graines vers d'autres plantes de la mme espce. Les graines de pollen contenant les spermatozodes atteignent les organes reproducteurs grce ces canaux. Le pollen atteignant l'ovule fertilise l'uf, ce qui a le pouvoir de transformer les ovules en graines.
Les empreintes digitales de chaque individu ayant vcu sur terre sont toutes uniques.
Il y a de cela deux sicles, la fonction de l'empreinte digitale n'tait pas si importante, car ce nest qu la fin du 19me sicle que lon a dcouvert que toutes les empreintes digitales taient distinctes les unes des autres. En 1880, Henry Faulds, un scientifique anglais, a soulign, dans un article dit dans Nature , que les empreintes digitales des gens ne subissaient aucun changement durant toute leur vie. Ainsi, des suspects pouvaient tre reconnus coupables grce aux empreintes digitales qu'ils laissaient sur des surfaces telles que le verre.32 En 1884, un meurtre a t pour la premire fois rsolu grce au moyen d'identification que les empreintes digitales avaient fourni aux enquteurs. Depuis, les empreintes digitales sont devenues une mthode importante d'identification. Cependant, avant le 19me sicle, il est clair que personne navait jamais pens au fait que la forme onduleuse du bout du doigt ait eu une quelconque signification. Au 7me sicle dj, le Coran a prcis que les bouts des doigts des tres humains comportaient une caractristique importante:
"Lhomme (le mcrant), pense-t-il que Nous ne runirons jamais ses os? Mais si! Nous sommes capable de remettre leur place les extrmits de ses doigts." (Sourate 75, "la rsurrection", v. 3-4)
LA NAISSANCE DE L'HOMME
Divers points sont traits dans le Coran pour inviter les gens croire. Parfois ce sont les cieux, parfois les animaux et parfois les plantes qui sont mis en vidence pour confirmer lhomme lexistence de Dieu. Plusieurs versets attirent aussi l'attention des gens sur leur propre cration. Ces versets rappellent lhomme comment il est venu au monde, quelles tapes il a travers et quelle est son essence:
"Cest Nous qui vous avons crs. Pourquoi ne croiriez-vous donc pas ( la rsurrection)? Voyez-vous donc ce que vous jaculez (le sperme): est-ce vous qui le crez ou (en) sommes-Nous le Crateur?" (Sourate 56, "lvnement attendu", v. 57-59)
La cration de l'homme et son aspect miraculeux sont galement souligns dans beaucoup d'autres versets. Quelques-unes de ces donnes sont si dtailles quil apparat totalement impossible quune personne vivant au 7me sicle ait pu les connatre. tudions certaines d'entre elles: 1. L'homme n'est pas cr partir de la semence complte, mais seulement partir d'une partie infime de celle-ci (spermatozodes). 2. Le mle dtermine le sexe du bb. 3. L'embryon humain s'accroche l'utrus de la mre comme une sangsue. 4. L'humain se dveloppe dans trois rgions obscures de l'utrus. Les gens vivant l'poque o le Coran a t rvl se doutaient probablement que la substance lmentaire de la naissance tait lie la semence que le mle mettait lors dune relation sexuelle. De plus, la naissance dun bb aprs une priode de grossesse de neuf mois tait videmment un vnement observable ne ncessitant gure dautres
"Ont-ils t crs partir de rien ou sont-ils les crateurs? Ont-ils cr les cieux et la terre? Mais ils nont plutt aucune conviction." (Sourate 52, "le Mont Tor", v. 35-36)
recherches. Cest pourquoi, il est clair que les donnes avances ci-dessus dpassaient le niveau de connaissances que les gens dtenaient cette poque. Celles-ci nont dailleurs pu tre vrifies que grce au dveloppement de la science au 20me sicle. Examinons-les maintenant une par une.
Comme nous lavons vu, le Coran nous informe que l'homme n'est pas cr partir dune semence complte mais seulement d'une petite partie de celle-ci. Linsistance particulire de cette rvlation annoncer un fait qui na t dcouvert que par la science moderne est une preuve que son origine est divine.
Dans un autre verset, le spermatozode est dfini comme tant un mlange et Dieu souligne dans le Coran se que l'homme trouve
l'"origine" de ce mlange:
"Qui a bien fait tout ce qull a cr. Et Il a commenc la cration de lhomme partir de largile, puis Il tira sa descendance dune goutte deau vile (le sperme)." (Sourate 32, "la prosternation", v. 7-8)
" homme! Quest-ce qui ta tromp au sujet de ton Seigneur, le Noble, qui ta cr, puis model et constitu harmonieusement? Il ta faonn dans la forme quIl a voulue." (Sourate 82, "la fissuration", v. 6-8)
Le mot arabe "sulala", traduit par "goutte" signifie "partie essentielle ou suprieure de quelque chose". Quelle que soit son implication, il signifie
"partie d'un tout". Ceci prouve que le Coran est lexpression dune volont qui connat la cration de l'homme jusque dans ses moindres dtails. Cette volont nest autre que le Crateur de l'homme.
La dtermination du sexe d'un bb Jusqu' une date assez rcente, on pensait que le sexe d'un bb tait dtermin la fois par les gnes du mle et ceux de la femelle. Les disciplines qui se sont dveloppes au 20me sicle, telles que la gntique et la microbiologie ont prouv que la femelle n'avait aucun rle dans le processus. Deux parmi les 46 chromosomes qui dterminent la structure d'un tre humain sont appels "chromosomes sexuels". Ces chromosomes sont schmatiss par les lettres "XY" chez le mle et par les lettres "XX" chez les
102 Connatre Dieu par la Raison
femelles, tout simplement parce que leurs formes ressemblent ces lettres. Le chromosome Y est celui qui ne porte que des gnes masculins. La formation d'un bb commence par lunion de deux chromosomes: lun appartenant au pre et lautre la mre. Puisqu'une femelle ne dtient que des chromosomes X, ses cellules reproductrices (ovules) ne contiendront que ceux-ci. Les mles, quant eux dtiennent des chromosomes X et Y; la moiti de leurs cellules reproductrices (spermatozodes) sera X et l'autre moiti sera Y. Ainsi, si un ovule s'unit avec un sperme contenant un chromosome X, la progniture sera femelle; si elle s'unit avec un sperme contenant un chromosome Y, la progniture sera mle. En d'autres termes, le sexe d'un bb est dtermin par le chromosome masculin (X ou Y) qui sunira avec le chromosome de la femelle. Rien de cela n'tait connu jusqu' la dcouverte de la gntique au 20me sicle. En effet, dans de nombreuses cultures, on croyait que le sexe d'un bb tait dtermin par l'tat (sant, etc.) du corps de la mre. C'est pour cette raison que les femmes taient blmes lorsquelles donnaient naissance des filles. (Cette croyance primitive est dailleurs toujours en vigueur.) Treize sicles avant que les gnes naient t dcouverts, le Coran nous a donn l'information qui contredisait cette pense. Dans un des versets, nous pouvons lire que le fait dtre mle ou femelle dpend d'une seule goutte de semence: ceci signifie que lorigine du sexe ne dpend pas de la femme mais de l'homme...
"Cest Lui qui cre les deux lments de couple, le mle et la femelle, dune goutte de sperme quand elle est jacule." (Sourate 53, "ltoile", v. 45-46)
Ladhrence saccrochant l'utrus Quand le spermatozode mle s'unit avec l'ovule de la femelle comme nous le voyons ci-dessus, l'essence du bb natre est dj forme. Cette cellule unique, connue chez les biologistes, sous le nom de "zygote" commence immdiatement se reproduire en se divisant et devient par la suite un "morceau de chair".
Les Ralits Scientifiques et les Miracles du Coran 103
Le zygote ne passe cependant pas sa priode de dveloppement dans le vide. Il s'accroche l'utrus tout comme des racines fermement fixes la terre par leurs vrilles. Par ce lien, le zygote obtient du corps de la mre les substances essentielles son dveloppement. Un tel dtail ne pouvait bien sr pas tre connu sans connaissance approfondie de la mdecine. Il est vident que personne ne possdait un tel savoir il y a de cela 14 sicles. Cependant, dans le Coran, Dieu dcrit continuellement le zygote se dveloppant dans l'utrus de la mre comme tant une "adhrence de sang":
"Lis, au nom de ton Seigneur qui a cr (toute chose), qui a cr lhomme dune adhrence. Lis! Ton Seigneur est le Trs Noble." (Sourate 96, "ladhrence", v . 1-3) "Lhomme pense-t-il quon le laissera sans obligation observer (et quil ne sera pas puni pour ses mauvais actes)? Ntait-il pas une goutte de sperme jacul ensuite une adhrence; puis (Dieu) la cr et form harmonieusement; puis en a fait alors les deux lments de couple; le mle et la femelle?" (Sourate 75, "la rsurrection", v. 36-39)
Le mot arabe "adhrence" dcrit "une chose qui s'accroche". Le mot est gnralement employ pour dcrire laction des sangsues s'accrochant un corps pour sucer son sang. C'est videmment le meilleur mot possible pour dcrire laction du zygote s'accrochant la paroi de l'utrus et absorbant sa subsistance. Le Coran a encore davantage rvler au sujet du zygote. Aprs stre parfaitement accroch l'utrus, le zygote commence se dvelopper. L'utrus de la mre est cependant rempli d'un fluide appel "liquide amniotique" qui son tour entoure le zygote. La fonction la plus importante de ce "liquide amniotique", dans
Un zygote en forme de morceau de chair, est accroch l'utrus.
lequel le bb se dveloppera, est de protger le bb contre des coups venant de l'extrieur. Dans le Coran, ce fait est indiqu comme suit:
"Ne vous avons-Nous pas crs dune eau vile que Nous avons place dans un reposoir sr." (Sourate 77, "les dchans", v . 2021)
Toute cette information fournie par le Coran au sujet de la formation de l'homme, dmontre que ce livre nous est parvenu par une source qui connaissait cette formation jusque dans ses moindres dtails. Ceci atteste une fois de plus que le Coran est la parole de Dieu. Il serait absolument draisonnable de prtendre que l'information rapporte par le Coran au sujet de la naissance est le rsultat dune pure concidence: il existe trop de dtails contenus dans le Coran pour que la vrit dcrite en tout point soit le rsultat du hasard. Chacune des descriptions du Coran est vraie tout simplement parce que ses versets sont la parole de Dieu. Puisque c'est Dieu qui a cr et a form l'homme dans l'utrus de la mre, cest Lui seul quappartiennent les mots qui dcrivent le mieux ce processus. Dieu qui nous a tous crs de manire semblable, dcrit le commencement de nos vies dans un autre verset:
"Nous avons certes cr lhomme (Adam) dun extrait dargile, puis Nous en fmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. Ensuite, Nous avons fait du sperme une adhrence; et de ladhrence Nous avons cr un embryon, puis, de cet embryon Nous avons cr des os et Nous avons revtu les os de chair. Ensuite, Nous lavons transform en une toute autre cration. Gloire Dieu, le Meilleur des crateurs!" (Sourate 23, "les croyants", v. 12-14)
PARTIE II
DE CEUX QUI REFUSENT DE VOIR
LA CRATION
a thorie de l'volution est une philosophie et une conception du monde qui produit de fausses hypothses ainsi que des scnarios imaginaires pour expliquer l'existence et l'origine de la vie en termes de simples concidences. Les bases de cette philosophie remontent l'Antiquit et la Grce Antique. Toutes les philosophies athes qui nient la cration, embrassent et dfendent, directement ou indirectement, l'ide de l'volution. Il en est de mme aujourd'hui pour toutes les idologies et les systmes qui sont antagonistes la religion. Pour se justifier, la notion dvolution a t voile par un dguisement scientifique durant le dernier sicle et demi. Bien qutant prsente comme tant une thorie "scientifique" pendant la deuxime moiti du 19me sicle, le darwinisme, en dpit de tous les efforts de ses dfenseurs, na jamais t vrifi scientifiquement. De plus, "la science mme" sur laquelle se base la thorie de lvolution a prouv, plusieurs reprises, navoir en ralit aucun mrite scientifique. Les expriences de laboratoire et les calculs de probabilit indiquent clairement que les acides amins do la vie merge ne peuvent pas se former par hasard. La cellule, selon les volutionnistes, est cense avoir t le produit du hasard dans les conditions terrestres primitives. Pourtant, la cellule ne peut toujours pas tre synthtise, mme dans les laboratoires les plus sophistiqus et les plus technologiquement avancs du 20me sicle. En dpit des recherches diligentes et prolonges dans lensemble des fossiles rpertoris, il na pas t trouv une seule "forme transitoire".
Cest--dire quon na jamais trouv de crature capable de prouver l'volution progressive des organismes en commenant par les plus primitifs, contrairement ce que prtend la thorie no-darwiniste. En essayant de recueillir des preuves qui confirment l'volution, inconsciemment les volutionnistes ont prouv eux-mmes quil ne peut y avoir eu dvolution! Le premier avoir propos la thorie de l'volution, peu de choses prs sous sa forme actuelle, est un biologiste amateur anglais nomm Charles Robert Darwin. En 1859, Darwin consigne ses ides pour la premire fois dans un livre intitul The Origin of Species by Means of Natural Selection. Il crit que tous les tres vivants ont eu un anctre commun et qu'ils ont volu les uns par rapport aux autres par le biais de la slection naturelle. Selon lui, les tres les mieux adapts leur habitat ont transfr leurs traits aux gnrations suivantes. Puis, avec le temps, ces qualits avantageuses ont transform certains individus en espces totalement diffrentes de celles de leurs anctres. Pour Darwin, lhomme est donc le produit le plus dvelopp du mcanisme de la slection naturelle. Pour rsumer, l'origine d'une espce serait une autre espce. Les ides imaginaires de Darwin ont t acceptes et diffuses par certains cercles idologiques et politiques; cest ainsi que la thorie est devenue trs populaire. La raison principale en est que le niveau de connaissance scientifique de lpoque ne permettait pas de rvler la fausset des scnarios illusoires de Darwin. Quand Darwin a propos sa thorie, des disciplines telles que la gntique, la microbiologie et la biochimie n'existaient pas encore. Si elles avaient exist lpoque, Darwin aurait d reconnatre que sa thorie navait rien de scientifique et de cette faon, il n'aurait pas essay d'avancer ses thses absurdes. Par exemple, nous savons que l'information qui dtermine une espce existe dj dans ses gnes et quil est donc impossible que la slection naturelle produise une nouvelle espce en modifiant des gnes. Alors que les chos du livre de Darwin se rpandaient, un botaniste autrichien nomm Gregor Mendel a dcouvert les lois de l'hrdit en 1865. Bien que peu connue jusqu la fin du sicle, la dcouverte de
La Mystification de l'volution
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Mendel a conquis une grande notorit au dbut des annes 1900 avec la naissance de la gntique. Les structures des gnes et des chromosomes ont t dcouvertes un peu plus tard. La dcouverte, dans les annes 50, de la molcule d'ADN qui comporte l'information gntique, a remis la thorie de l'volution en question. Pourquoi? Parce que l'origine de l'immense quantit d'informations prsente dans l'ADN ne pouvait absolument pas tre explique par des concidences. Malgr tous ces dveloppements scientifiques et en dpit dannes de recherches, aucune forme transitoire qui prouverait l'volution progressive de la matire organique de l'espce primitive l'espce avance, na jamais t trouve. Ces dveloppements auraient d aboutir au rejet de la thorie de Darwin. Cependant, cela na pas t le cas, car certains cercles ont insist pour rviser la thorie, la remettre jour et pour la placer sur une plateforme scientifique. Ces efforts nont un sens que si nous nous rendons compte quil se cache, derrire la thorie, des intentions idologiques plutt que des soucis scientifiques. Nanmoins, certains cercles qui croyaient en la ncessit de soutenir une thorie qui avait atteint une impasse, ont bientt tabli un nouveau modle: le no-darwinisme. Selon cette thorie, les espces auraient volu par mutations, cest-dire par des changements mineurs dans leurs gnes. Les plus adapts auraient ensuite survcu grce au mcanisme de la slection naturelle. Cependant, quand il a t dmontr que les mcanismes proposs par le no-darwinisme taient incorrects et que des changements mineurs n'taient pas suffisants pour permettre
Charles Darwin
volutionnistes ont continu chercher de nouveaux modles. Ils ont propos une nouvelle thorie appele "l'quilibre ponctu" qui ne repose sur aucun fondement scientifique raisonnable. Ce modle soutient que certains tres vivants se sont brusquement transforms en dautres espces diffrentes sans aucune forme transitoire. En d'autres termes, des espces sans "anctres" volutifs seraient soudainement apparues. Ceci tait une faon de dcrire la cration, bien que les volutionnistes naient pas voulu ladmettre et bien quils aient tent de le dissimuler avec des scnarios incomprhensibles. Ils disent par exemple que le premier oiseau de l'histoire aurait pu, tout coup, inexplicablement sortir d'un uf de reptile. Cette mme thorie a galement soutenu que les animaux carnivores terrestres se sont transforms en baleines gantes, aprs avoir subi une transformation soudaine et totale. Ces propos, qui contredisent totalement toutes les lois de la gntique, de la biophysique et de la biochimie, sont aussi scientifiques que les contes de fes dans lesquels les grenouilles se transforment en princes! Nanmoins, certains palontologues volutionnistes, affligs par la crise dans laquelle se trouvait le no-darwinisme, ont accept cette thorie qui porte la caractristique d'tre encore plus bizarre que le darwinisme lui-mme. Lunique but de ce modle tait de fournir une explication aux "lacunes" concernant les fossiles rpertoris que le modle no-darwiniste ne pouvait pas mettre au clair. Mais, il nest gure raisonnable de chercher expliquer des doutes au sujet des fossiles rpertoris qui concernaient l'volution des oiseaux en disant quun "oiseau est tout coup sorti d'un uf de reptile". Comme ladmettent les volutionnistes, l'volution d'une espce en une autre espce exige un changement important de son information gntique. Cependant, aucune mutation n'amliore l'information gntique et, de plus, aucune mutation ne lui ajoute une information nouvelle. Les mutations ne font que nuire l'information gntique. Ainsi, "les grossires mutations" imagines par le modle de l'quilibre ponctu, ne causeraient que de "grossires" cest--dire de "grandes" rductions et altrations dans l'information gntique. La thorie de l'quilibre ponctu na t quun pur produit de
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limagination. En dpit de cette vidence, les dfenseurs de l'volution n'ont pas hsit clbrer cette thorie. Ils ont t contraints dagir ainsi parce que le modle de l'volution propos par Darwin ne pouvait pas tre prouv par les fossiles rpertoris. Darwin avait affirm que les espces avaient subi un changement progressif. Ceci rendait le fait dtre moitioiseau/moiti-reptile ou moiti-poisson/moiti-reptile ncessaire. Cependant, pas une de ces "formes transitoires" na t trouve en dpit des tudes tendues des volutionnistes et malgr lanalyse de centaines de milliers de fossiles dterrs. Les volutionnistes ont accept le modle de l'quilibre ponctu dans l'espoir de cacher ce grand fiasco. Comme nous lavons nonc auparavant, il tait vident que cette thorie tait imaginaire, cest pourquoi elle s'est trs vite auto-dtruite. Le modle de l'quilibre ponctu na jamais t accept comme un modle consistant, mais il a plutt t utilis comme fuite au cas o le modle de l'volution progressive naurait pas convenu. Les volutionnistes se rendent compte aujourdhui que lexistence dorganes complexes tels que les yeux, les ailes, les poumons, le cerveau etc. rfute explicitement le modle de l'volution progressive, et ils sont, dans certains cas, obligs de recourir une interprtation fantastique du modle de l'quilibre ponctu.
formes transitoires devrait mme tre plus grand que le nombre d'espces vivant aujourd'hui et leurs restes fossiliss devraient tre abondants partout dans le monde. Depuis Darwin, les volutionnistes ont cherch trouver des fossiles, mais le rsultat de ces recherches a d tre une terrible dception pour eux. Une quelconque forme intermdiaire transitoire entre deux espces na jamais t dcouverte nulle part dans le monde, ni sur terre ni dans les profondeurs de la mer. Darwin lui-mme tait au courant de l'absence de telles formes transitoires. Il esprait vraiment qu'elles seraient dcouvertes un jour. En dpit de son souhait, il sest rendu compte que la plus grande faiblesse de sa thorie a t labsence de formes transitoires. C'est pourquoi, dans son livre The Origin of Species, il a crit: "Pourquoi, si les espces descendent dautres espces par des progressions fines, ne voyons-nous pas partout dinnombrables formes transitoires? Pourquoi toute la nature ne se trouve-t-elle pas dans un tat de confusion, plutt que dabriter, comme nous le voyons, des espces bien dfinies?... Si les innombrables formes transitoires de cette thorie ont vraiment exist, pourquoi ne les trouvons-nous pas insres en grand nombre dans la crote de la terre? Mais dans la rgion intermdiaire, avec des conditions de vie intermdiaires, pourquoi ne dcouvrons-nous pas maintenant des varits intermdiaires troitement lies? Cette difficult ma proccup pendant longtemps." 1 Darwin avait raison de sinquiter. Le problme a proccup galement d'autres volutionnistes. Un clbre palontologue britannique, Derek V. Ager, a admis ce fait embarrassant: "Si nous examinons les fossiles en dtail, que ce soit au niveau des ordres ou des espces, nous voyons - plusieurs reprises- non pas une volution progressive, mais l'explosion soudaine d'un groupe au dpens d'un autre."
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Les "lacunes" concernant lensemble des fossiles rpertoris ne peuvent tre expliques en disant quil ny a pas encore assez de fossiles dterrs et que ces fossiles manquants seront un jour trouvs. Un autre
La Mystification de l'volution
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Un fossile reprsentant un cafard datant de 320 millions d'annes ( gauche). Un fossile de trilobite datant de 360 millions d'annes (ci-dessous).
palontologue volutionniste, T. Neville George, en explique la raison: "Ce n'est plus la peine de prsenter des excuses pour la pauvret des fossiles rpertoris. Dans un sens, cet ensemble de fossiles est devenu si riche qu'il est devenu presque ingrable et la dcouverte est en train de dpasser l'intgration... Les fossiles rpertoris continuent nanmoins tre principalement composs de lacunes."
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LA VIE EST APPARUE SUR TERRE DUNE MANIRE SOUDAINE ET SOUS UNE FORME COMPLEXE
Quand on examine les strates terrestres et les fossiles rpertoris, on voit que les organismes vivants sont apparus de faon simultane. La priode "cambrienne" est la plus ancienne strate terrestre dans laquelle des fossiles de cratures vivantes ont t trouvs et son ge est estim entre 520 et 530 millions d'annes. Les cratures vivantes dcouvertes dans les strates appartenant cette priode sont apparues tout coup dans l'ensemble des fossiles sans avoir danctres prexistants. La vaste mosaque des organismes vivants,
114 Connatre Dieu par la Raison
Les preuves les plus chres la thorie de l'volution s'avrent tre fausses
Un fossile du poisson nomm Clacanthe datant de quatre cent dix millions d'annes (ci-dessous). Les volutionnistes ont prtendu quil reprsentait une forme transitoire qui tablissait la preuve formelle du passage de ce poisson dun milieu aqueux un milieu terrestre. Le fait mme que plus de quarante exemplaires vivants de ce poisson aient t attraps depuis les cinquante dernires annes indique que c'est un poisson tout fait ordinaire qui vit toujours. Le fossile de l'Archoptryx, qui date de cent trente-cinq millions d'annes, est soi-disant lanctre des oiseaux et proviendrait des dinosaures ( gauche). Des recherches rcentes ont dmontr quil sagissait au contraire dun oiseau disparu qui avait eu un moment donn la capacit de voler mais quensuite il lavait perdu.
compose dun si grand nombre de cratures complexes, est apparue si soudainement que cet vnement miraculeux est rpertori en termes "dexplosion cambrienne" dans la littrature scientifique. La plupart des organismes trouvs dans cette strate possdent des organes hautement avancs tels quun systme visuel, auditif, circulatoire etc. Il n'y a aucun signe, dans les fossiles rpertoris, qui indique que ces organismes ont eu des anctres. Richard Monestarsky, l'diteur du magazine Earth Sciences, nonce au sujet de l'apparition soudaine des espces vivantes: "Les formes remarquablement complexes des animaux que nous voyons aujourd'hui sont soudainement apparues il y a un demimilliard dannes. Ce moment, tout au dbut de la priode cambrienne, il y a environ 550 millions d'annes, marque l'explosion volutive qui remplit les mers avec les premires cratures complexes
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du monde. Les grands phylum modernes taient dj prsents au dbut du Cambrien et ils taient alors aussi distincts les uns des autres quils le sont aujourdhui."
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Les volutionnistes ne peuvent toujours pas expliquer le fait que la Terre regorge de milliers d'espces danimaux diffrentes. Pour combler ce vide, ils proposent lexistence dune priode imaginaire de 20 millions d'annes qui aurait prcd la priode cambrienne. Lexistence de cette priode expliquerait, selon eux, les origines de la vie et la faon dont "l'inconnu sest produit". Cette priode s'appellerait "l'intervalle volutif". Son existence na jamais t prouve et le concept demeure, aujourdhui, commodment flou et indfini. En 1984, de nombreux invertbrs complexes ont t dterrs Chen Yang. Ce lieu est situ sur le plateau central de Yunnan dans le haut pays du Sud-Ouest de la Chine. Parmi eux, on a trouv des trilobites, qui sont maintenant teints mais qui possdent nanmoins une structure aussi complexe que n'importe quels invertbrs modernes. Le palontologue volutionniste sudois, Stefan Bengston, explique la situation comme suit: "Sil existe un seul vnement dans l'histoire de la vie qui ressemble aux mythes de la cration de l'homme, c'est cette diversification soudaine de la vie marine, quand les organismes multicellulaires sont devenus les acteurs dominants de l'cologie et de l'volution. Consternant (et embarrassant) pour Darwin, cet vnement nous blouit toujours."
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Lapparition soudaine de ces tres vivants complexes et sans prdcesseurs est tout aussi consternante (et embarrassante) pour les volutionnistes modernes qu'elle ltait pour Darwin il y a 135 ans. Pendant presque un sicle et demi, ils nont pas avanc dun pas au-del du point dj atteint par Darwin. Comme on peut le voir, les fossiles rpertoris dmontrent que les tres vivants n'ont pas volu partir de formes primitives, mais plutt quils se sont forms soudainement et de faon parfaite. L'absence de formes transitoires n'est pas particulire la priode cambrienne. Pas une
seule forme intermdiaire transitoire vrifiant la "progression" volutive voque des vertbrs -du poisson aux amphibies, aux reptiles, aux oiseaux et aux mammifres- na jamais t trouve. Chaque espce vivante est apparue instantanment et sous sa forme actuelle, parfaite et complte, dans les fossiles rpertoris. En d'autres termes, les tres vivants ne sont pas le produit de l'volution. Ils ont t crs.
force de rencontrer dans les livres ou dans d'autres publications de telles cratures mi-singe mi-homme, si bien dessines, les gens deviennent convaincus que l'volution de lhomme sest belle et bien faite partir du singe ou d'une quelconque crature semblable. Ces illustrations, cependant, sont des contrefaons flagrantes.
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Les multiples interprtations possibles dans certaines dcouvertes de fossiles font entirement laffaire des volutionnistes. La plupart du temps, les fossiles dterrs ne peuvent, tre identifis de faon fiable. Ils se composent gnralement de fragments d'os disperss et incomplets. Cest pour cela quil est trs facile de dformer les donnes disponibles et de les utiliser comme on le dsire. Il nest pas tonnant, que les reconstructions (des schmas et des modles) faites par les volutionnistes et bases sur les fossiles dcouverts sont prpares volontairement de faon confirmer les thses volutionnistes. Comme les gens sont facilement influencs par l'information visuelle, ces modles imaginaires sont reconstruits et ensuite utiliss pour convaincre que ces cratures ont vraiment exist par le pass. Les chercheurs volutionnistes construisent des cratures illusoires semblables lhomme, alors quils ne sont en possession que dune seule dent, dun fragment de mandibule ou dun humrus. Ils les prsentent ensuite au public d'une faon sensationnelle comme sil sagissait de formes transitoires volutives. Ces schmas ont jou un grand rle dans la fixation dune image de "lhomme primitif" dans lesprit de certaines personnes. Ces tudes bases sur des restes d'os ne peuvent qu'indiquer certaines caractristiques trs gnrales de la crature concerne. Ses dtails particuliers sont en ralit contenus dans les tissus mous qui disparaissent rapidement avec le temps. Il est possible, en spculant sur la nature des tissus mous, dinterprter linformation comme on le souhaite. Earnst A. Hooten de l'Universit de Harvard explique la situation comme ceci: "Tenter de restaurer les parties molles est une entreprise bien plus dangereuse. Les lvres, les yeux, les oreilles et lextrmit nasale ne laissent aucuns indices sur les parties osseuses sous-jacentes. Il est aussi facile de modeler, sur un crne de Nandertalien, les caractristiques d'un chimpanz que celles des linaments d'un philosophe. Ces reconstructions allgues danciens types d'homme ont trs peu de valeur scientifique et sont seulement capables de tromper le public... Ne vous fiez donc pas aux reconstructions." 6
La fabrication de faux fossiles Incapables de trouver, dans les fossiles rpertoris, des preuves valides soutenant la thorie de lvolution, certains volutionnistes ont essay de fabriquer leurs propres preuves. Ces efforts ont t inclus dans les encyclopdies sous le titre de "fraudes de l'volution". Ceci prouve que la thorie de l'volution est une idologie et une philosophie que les volutionnistes sont dtermins dfendre. Deux des plus clbres de ces tromperies sont dcrites ci-dessous. L'homme de Piltdown Charles Dawson, mdecin bien connu et paloanthropologue amateur, a prtendu avoir trouv en 1912 une mchoire et un fragment crnien dans un puits dans la zone de Piltdown en Angleterre. Bien que le crne ait t humain, la mchoire tait distinctement simienne. Ces spcimens ont t appels "homme de Piltdown". Supposs avoir 500.000 ans, ils ont t prsents en tant que preuves absolues de l'volution humaine. Pendant plus de 40 ans, beaucoup d'articles scientifiques ont t crits au sujet de "lhomme de Piltdown". Plusieurs interprtations et schmas ont t produits pour prsenter le fossile en tant que preuve dterminante de l'volution humaine. En 1949, les scientifiques ont examin le fossile une fois de plus et ils en ont conclu que le "fossile" tait une fraude dlibre, compos d'un crne humain et dune mchoire d'orang-outan. En utilisant la mthode de datation au fluor, les chercheurs ont dcouvert que le crne ne datait que de quelques milliers dannes. Les dents de la mchoire qui appartenait un orang-outan, avaient t artificiellement uses et des outils "primitifs" accompagnaient Un faux fossile: lhomme de Piltdown commodment les fossiles. Ces
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outils ntaient que des contrefaons vulgaires, tailles avec des instruments en acier. En 1953, Oakley, Weiner et Clark ont rvl cette fraude au public. Le crne appartenait un homme vieux de 500 ans et l'os mandibulaire appartenait un singe rcemment dcd! Des dents avaient spcialement t alignes et ajoutes la mchoire. Les joints avaient t lims pour les faire ressembler ceux d'un homme. Ensuite, tous ces morceaux avaient t souills avec du dichromate de potassium pour leur donner un aspect surann (ces taches disparurent une fois trempes dans de lacide.) Le Gros Clark, membre de l'quipe qui a rvl la fraude, ne pouvait pas cacher son tonnement: "Les preuves de l'abrasion artificielle sautaient immdiatement aux yeux. En effet, elles semblent si videntes que lon peut se demander: comment se fait-il quelles naient pas t remarques plus tt?" 7
Lhomme du Nebraska
En 1922, Henry Fairfield Osborn, directeur du Muse amricain d'Histoire Naturelle, dclara qu'il avait trouv le fossile dune molaire de la priode pliocne au nord du Nebraska prs du Snake Brook. Il a prtendu que cette dent portait des caractristiques communes l'homme et au
L'image que vous voyez ci-dessus a t reconstruite d'aprs une seule dent et a t publie dans Illustrated London News, le 24 juillet 1922. Cependant, les volutionnistes ont t extrmement dus lorsquon a rvl que cette dent n'appartenait ni une crature semblable au singe ni un homme, mais une espce teinte de porc.
singe. Cette dcouverte a fait natre dimportants dbats scientifiques. Certains ont avanc que cette dent appartenait au Pithcanthrope erectus tandis que d'autres ont prtendu quelle tait plus proche de celle des hommes modernes. Ce fossile a t populairement nomm "homme de Nebraska". On lui a donn immdiatement "le nom scientifique" de "Hesperopithecus Haroldcooki". Beaucoup de personnes faisant autorit ont donn leur soutien Osborn. Des reconstructions de la tte et du corps de l'homme de Nebraska ont t dessines sur la seule base de cette dent. Les chercheurs sont alls jusqu dcrire la famille entire de l'homme de Nebraska. Ensuite, en 1927, d'autres parties du squelette ont t dcouvertes. Selon ces nouvelles dcouvertes, la dent n'appartenait ni un homme ni un singe. On a su alors qu'elle appartenait une espce teinte, celle du porc sauvage amricain appel Prosthennops.
Les australopithques, dans ce scnario volutionniste imaginaire, seraient de vrais singes dont lespce sest teinte ensuite. De plus, les tres de la srie Homo seraient les membres de diverses races humaines qui ont vcu dans le pass et ont disparu ensuite. Les volutionnistes ont class les divers fossiles de singe et d'homme du plus petit au plus grand afin de schmatiser l'volution humaine. Cependant, les recherches ont dmontr que ces fossiles nimpliquent nullement un processus volutif. De plus, il a aussi t prouv que certains des anctres supposs de l'homme taient en ralit des singes et que certains supposs singes taient en ralit des anctres de lhomme. Maintenant, jetons un coup dil aux australopithques, qui sont, pour les volutionnistes, la premire tape du schma de l'volution humaine.
Les australopithques: une espce teinte Les volutionnistes prtendent que les australopithques sont les anctres les plus primitifs de lhomme moderne. Cette espce teinte possde une structure de tte et de crne semblable celle des singes modernes, mais avec une plus petite capacit crnienne. Selon les volutionnistes, ces cratures portent une caractristique dterminante qui permet de les considrer comme des anctres de lhomme: il sagit de la bipdie. Les mouvements des singes et des hommes sont compltement diffrents. Les tres humains sont les seules cratures vivantes qui se dplacent librement sur deux pieds. Certains autres animaux ont une capacit limite pour se dplacer de cette faon, mais tous ont des squelettes courbs. Daprs les volutionnistes, les australopithques ntaient capables de marcher que dans une posture courbe plutt que droite comme celle adopte par les tres humains. Mme si cette tape bipde tait limite, cela a suffi aux volutionnistes pour affirmer que les australopithques taient les anctres de l'homme. Cependant, les volutionnistes eux-mmes ont t les premiers
rfuter que les australopithques taient bipdes. Des tudes dtailles de fossiles d'australopithques ont forc les volutionnistes admettre que ceux-ci ressemblaient "trop" aux singes. Charles E. Oxnard qui a fait des recherches anatomiques dtailles sur des fossiles d'australopithques au milieu des annes 70, a compar la structure squelettique des australopithques et celle des orangs-outans modernes: "Une grande partie du savoir conventionnel d'aujourd'hui au sujet de l'volution humaine est base sur des tudes de dents, de mchoires et de fragments de crne de fossiles d'australopithques. Tous indiquent que la relation troite entre l'australopithque et la ligne humaine ne peut tre vraie. Tous ces fossiles sont diffrents des gorilles, des chimpanzs et des hommes. tudis en tant que groupe, les australopithques ressemblent plus aux orangs-outans." 8 Pourtant, dcouvrir que les australopithques ne pouvaient pas marcher sur deux pieds cause de leur posture courbe, a vraiment mis les volutionnistes dans lembarras. Il naurait pas t physiquement rentable pour les australopithques de se dplacer de cette faon en raison des normes exigences nergtiques que cela aurait ncessites. Au moyen de simulations ralises par ordinateur en 1996, le paloanthropologue anglais Robin Crompton a galement dmontr qu'une foule si "complexe" tait impossible. Crompton en a tir la conclusion suivante: un tre vivant peut ou marcher tout droit ou sur quatre pattes. Un type de pas intermdiaire ne peut pas tre soutenu pendant de longues priodes en raison de la consommation d'nergie extrme quil ncessite. Ceci signifie que les australopithques ne pouvaient tre bipdes et avoir une posture courbe en mme temps. L'tude la plus importante dmontrant que les australopithques ne pouvaient tre bipdes a t effectue en 1994 par lanatomiste Fred Spoor et son quipe dans le Dpartement dAnatomie Humaine et de Biologie Cellulaire l'Universit de Liverpool en Angleterre. Ce groupe a entrepris des tudes sur la bipdie des tres vivants fossiliss en examinant le mcanisme d'quilibre involontaire qui se trouve dans le limaon de l'oreille. Les rsultats ont prouv de manire concluante que les
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australopithques ne pouvaient pas tre bipdes. Les australopithques ne peuvent donc tre semblables aux hommes.
La srie Homo: des tres humains rels Ltape suivante du point de vue de lvolution imaginaire de lhomme est celle des tres "Homo", c'est--dire de la srie humaine. Ces tres sont des humains. Ils ne sont en aucun cas diffrents des hommes modernes mais ils portent nanmoins certaines diffrences raciales. Cherchant exagrer ces diffrences, les volutionnistes reprsentent ces individus comme faisant partie dune "espce" diffrente. Ils ne veulent pas reconnatre quils sont en ralit "une race" d'hommes modernes. Cependant, comme nous le verrons bientt, les membres de la srie "Homo" ne sont rien dautre que le produit dune variation raciale dhommes ordinaires. Selon le schma illusoire des volutionnistes, l'volution interne de l'espce "Homo" se serait droule comme suit: lHomo erectus serait apparu en premier, suivi de lHomo sapiens archaque, de lhomme de Neandertal, de lhomme de Cro-Magnon, puis ensuite serait apparu l'homme moderne. Malgr ce que prtendent les volutionnistes, toutes les "espces" numres ci-dessus sont de vritables tres humains. Examinons d'abord lHomo erectus qui est suppos tre lespce humaine la plus primitive. La preuve la plus percutante dmontrant que lHomo erectus n'tait pas une espce "primitive" est le fossile du "garon de Turkana", lun des plus anciens restes dHomo erectus. On estime que le "garon de Turkana" tait un garon de 12 ans, qui aurait atteint une taille de 1,83 mtres lors de son adolescence. La structure squelettique droite du fossile n'est pas diffrente de celle de l'homme moderne, elle est grande et mince et ressemble celle des gens vivants aujourdhui dans des rgions tropicales. Ce fossile est lune des preuves les plus importantes que lHomo erectus est simplement un spcimen parmi dautres de la race humaine moderne. Le palontologue volutionniste Richard Leakey compare lHomo erectus et l'homme moderne comme suit:
"On verrait galement des diffrences dans la forme du crne, limportance de la saillie du visage, la prominence du front, et ainsi de suite. Ces diffrences ne sont probablement pas plus prononces que celles que nous voyons aujourd'hui entre les diffrentes races gographiques des hommes modernes. Une telle variation biologique surgit quand des populations sont gographiquement spares l'une de l'autre pendant un laps de temps important."
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Leakey veut dire que les diffrences entre nous et lHomo erectus ne sont pas plus importantes que celles que nous trouvons entre les ngrodes et les esquimaux. Les caractristiques crniennes particulires de lHomo erectus rsultent de leur mode d'alimentation, de l'migration gntique et du fait quils ne se sont pas assimils d'autres races humaines pendant une longue priode. Une autre preuve solide que lHomo erectus n'est pas une espce "primitive" est que les fossiles dterrs ne sont vieux que de vingt-sept mille ans, voire de trente mille ans. Selon un article publi dans Time (qui n'est pas un priodique scientifique, mais qui nanmoins influence le monde de la science); des fossiles dHomo erectus vieux de vingt-sept mille ans ont t dcouverts sur l'le de Java. De plus, dans le marais de Kow en Australie, on a trouv des fossiles vieux de trente mille ans environ qui portent des caractristiques dHomo sapiens - Homo erectus. Tous ces fossiles dmontrent que les Homo erectus ont continu vivre jusqu des priodes trs proches de la ntre et que cette race humaine a t ensuite enterre dans l'histoire.
LHomo sapiens archaque et lhomme de Neandertal LHomo sapiens archaque est le prcurseur immdiat de l'homme contemporain dans le schma volutif imaginaire. En fait, les volutionnistes n'ont pas beaucoup dire au sujet de ces hommes, car il ny a que des diffrences mineures entre eux et les hommes modernes. Certains chercheurs dclarent mme que des reprsentants de cette race, comme les aborignes dAustralie, vivent encore aujourdhui. Les aborignes ont, tout comme les Homo sapiens, des sourcils trs saillants,
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une structure mandibulaire incline vers l'intrieur et un volume crnien lgrement plus petit. De plus, dimportantes dcouvertes indiquent que de telles personnes ont aussi vcu en Hongrie et dans certains villages en Italie, jusqu trs rcemment. Les volutionnistes font rfrence des fossiles humains dterrs dans la valle de Neander en Hollande qui ont t nomms "hommes de Neandertal". Plusieurs chercheurs contemporains dfinissent l'homme de Neandertal comme tant une sous-espce de l'homme moderne et l'appellent "Homo sapiens neandertalensis". Il est admis que cette race a vcu en mme temps et dans les mmes zones que les hommes modernes. Les recherches prouvent que les hommes de Neandertal enterraient leurs morts, faonnaient des instruments musicaux et avaient des affinits culturelles avec les Homo sapiens vivant pendant la mme priode. Les crnes entirement modernes et les structures squelettiques des fossiles des hommes de Neandertal ne permettent aucune spculation importante. Erik Trinkaus, de l'Universit de Mexico, est une personnalit qui fait autorit sur ce sujet. Il crit: "Des comparaisons dtailles des restes squelettiques des hommes de Neandertal et de ceux des hommes modernes ont prouv qu'il n'y a rien, dans lanatomie des Neandertal, qui indique dfinitivement des capacits locomotrices, manipulatrices, intellectuelles ou linguistiques infrieures celles des hommes modernes."
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En fait, les hommes de Neandertal avaient mme quelques avantages "volutifs" par rapport aux hommes modernes. Ils avaient une capacit crnienne plus grande que celle de l'homme moderne et ils taient plus robustes et muscls que nous. Trinkaus ajoute: "Lune des caractristiques des Neandertal est la grandeur exagre de leurs os. Tous les os prservs suggrent une force rarement atteinte par les humains modernes. En outre, cette robustesse nest pas seulement prsente chez les adultes mles comme on pourrait sy attendre, mais elle se trouve galement chez les adultes femelles, les adolescents et mme les enfants." Pour tre prcis, les hommes de Neandertal forment une race humaine particulire qui sest par la suite assimile, avec le temps, d'autres races.
Tous ces facteurs prouvent que le scnario de "l'volution humaine" fabriqu par des volutionnistes est un pur produit de leur imagination. De plus, ils prouvent que les hommes ont toujours t des hommes et les singes ont toujours t des singes.
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concidence volutive est autant un produit de l'imagination et une fantaisie que lest lexistence de la licorne.
Les protines remettent la notion de concidence en question Il ny a pas que la cellule qui ne puisse pas tre produite dans des conditions normales; la formation d'une seule protine, parmi des milliers de molcules complexes composant une cellule, est impossible. Les protines sont des molcules gantes composes dacides amins classs dans un ordre particulier, selon certaines quantits et certaines structures. Ces molcules constituent les lments de base d'une cellule vivante. La plus simple est compose de 50 acides amins; mais il existe des protines composes de milliers d'acides amins. L'absence, l'addition ou le remplacement d'un simple acide amin dans la structure d'une protine dune cellule vivante, transformerait la protine en un segment molculaire inutile. Incapables de dmontrer "la formation accidentelle" des acides amins, les volutionnistes seffondrent face la formation de protines. Nous pouvons facilement dmontrer, par de simples calculs de probabilit accessibles tous, que la structure fonctionnelle des protines ne peut en aucun cas avoir t cre par hasard. Il existe vingt acides amins diffrents. Si nous considrons qu'une molcule de protine moyenne se compose de 288 acides amins, nous ralisons alors quil existe 10300 diffrentes combinaisons possibles dacides. Parmi toutes ces combinaisons possibles, seule "une" peut former la molcule de protine dsire. Les autres chanes d'acides amins sont soit compltement inutiles, soit potentiellement nocives pour les tres vivants. En d'autres termes, la probabilit de la formation sous leffet du hasard d'une seule molcule de protine nest que de "1 sur 10300". La probabilit que ce "1" se produise parmi un nombre "astronomique" se composant de 1 suivi de 300 zros est pratiquement gale zro; c'est impossible. De plus, une molcule de protine de 288 acides amins est relativement modeste compare certaines molcules de protines gantes composes de milliers d'acides amins. Quand nous appliquons de semblables calculs de probabilit ces molcules de protines gantes,
nous voyons, que mme le mot "impossible" devient inadapt. Si la formation par concidence de l'une de ces protines est impossible, il est encore des milliards de fois moins probable quun million de ces protines se soient formes par hasard de faon organise et quelles puissent composer une cellule humaine complte. D'ailleurs, une cellule n'est pas une simple srie de protines. Protines mises part, les cellules sont galement composes dacides nucliques, dhydrates de carbone, de lipides, de vitamines, et de beaucoup d'autres produits chimiques tels que les lectrolytes, qui sont rangs harmonieusement et en proportions spcifiques en termes de structure et de fonction. Chacun fonctionne comme module ou composant dans diverses organelles. Comme nous lavons vu, la thorie de l'volution est incapable d'expliquer la formation d'une seule protine simple parmi les millions qui existent dans une cellule. Comment pourrait-elle, dans ces conditions, expliquer la formation dune cellule complte? Le Prof. Dr. Ali Demirsoy, l'un des volutionnistes les plus importants de Turquie, dans son livre Evrim ve Kaltm (Hrdit et volution), discute de la probabilit de la formation accidentelle du Cytochrome-C, l'une des enzymes essentielles la vie: "La probabilit de la formation d'une squence de Cytochrome-C est, pour ainsi dire, de zro. C'est--dire, que si la vie exige une certaine squence, la probabilit que la vie apparaisse nest que dune fois dans l'Univers entier. Sinon, cela signifierait que certaines puissances mtaphysiques au-del de notre comprhension ont agi dans sa formation. Accepter ce dernier point serait aller lencontre de la science. Nous devons donc nous en tenir la premire hypothse."
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En crivant ces mots, Demirsoy admet linvraisemblance de cette probabilit qu'il naccepte que parce qu'elle est "plus approprie aux buts de la science": "Il est aussi peu probable de former la squence particulire d'acides amins du Cytochrome-C que de faire crire l'histoire de l'humanit un singe sur une machine crire, en supposant que le singe tape sur le clavier de manire alatoire."12 Une squence correcte dacides amins appropris n'est pourtant pas
suffisante pour permettre la formation d'une seule des molcules de protine prsentes dans les tres vivants. En outre, chacun des vingt types diffrents d'acides amins qui composent les protines doit tre "gaucher". Chimiquement, il y a deux types diffrents d'acides amins, ceux qui sont "gauchers" et ceux qui sont "droitiers". La "symtrie de miroir" entre leurs structures tridimensionnelles est diffrente, comme lest la symtrie entre la main droite et la main gauche chez une personne. Ces deux types dacides amins se trouvent en nombres gaux dans la nature et peuvent parfaitement sunir. Cependant, la recherche dvoile un fait tonnant: toutes les protines prsentes dans la structure des choses vivantes sont composes dacides amins gauchers. Donc, si l'on attachait un acide amin droitier la structure d'une protine, elle deviendrait inutile. Supposons, lespace dun instant, que la vie soit le fruit du hasard, comme le prnent les volutionnistes. Dans ce cas, les acides amins droitiers et gauchers devraient tre prsents partout dans la nature en quantits presque gales. Les volutionnistes ne parviennent pas expliquer que les protines peuvent slectionner uniquement les acides amins gauchers et ils narrivent pas non plus expliquer quil ny ait aucun acide amin droitier impliqu dans le processus de la vie. Dans Britannica Science Encyclopaedia, un ouvrage qui dfend ardemment la thorie de l'volution, les auteurs indiquent que cette asymtrie gauchre se trouve dans les acides amins de tous les organismes vivants terrestres et dans les composants de base des polymres complexes tels que les protines. Ils ajoutent que cela quivaut jeter une pice de monnaie en l'air des millions de fois et toujours obtenir la mme face. Dans la mme encyclopdie, ils dclarent qu'il n'est pas possible de comprendre pourquoi les molcules deviennent gauchres ou droitires, et que ce choix est li dune faon fascinante la source de la vie sur terre.13 Il ne suffit pas que les acides amins soient arrangs en nombres, en squences, et en structures tridimensionnelles appropris. La formation d'une protine exige galement que les molcules d'acides amins ayant plus dune terminaison soient seulement relies par certaines de ces terminaisons. Un tel lien s'appelle un "lien peptide". Les acides amins peuvent tre relis de manires diffrentes, pourtant, les protines ne
comportent que des acides amins qui se joignent ensemble par un lien peptide. Les recherches ont prouv que seulement 50 % des acides amins, lorsquils sont combins au hasard, se lient avec un lien peptide. De plus, il est prouv qu'ils se lient alors avec des liens qui ne sont pas prsents dans les protines. Pour fonctionner correctement, chaque acide amin dune protine doit se joindre d'autres acides amins avec un lien peptide, de mme quil doit tre gaucher. Sans aucun doute, il n'y a aucun mcanisme de commande qui choisisse ou rejette les acides amins droitiers ou qui s'assure personnellement que chaque acide amin est li par un lien peptide. Dans ces circonstances, la probabilit que les cinq cents acides amins d'une molcule de protine moyenne s'organisent en quantit adquate et dans la bonne squence, et que tous les acides amins soient gauchers et ne se lient que par des liens peptides est comme suit:
- la probabilit que la squence soit adquate - la probabilit quils soient tous gauchers - la probabilit quils soient tous lis par un lien peptide 1/20500 = 1/10650 1/2500 = 1/10150 1/2499 = 1/10150
Comme vous pouvez le voir ci-dessus, la probabilit de la formation d'une molcule de protine comportant cinq cents acides amins est de "1" divis par un nombre constitu en plaant 950 zros aprs un 1, un nombre totalement incomprhensible pour l'esprit humain. Ceci n'est qu'une probabilit thorique. Pratiquement, une telle possibilit a "0" chance de se raliser. En mathmatiques, une probabilit plus petite que 1 divis par 1050 est statistiquement considre comme ayant "0" probabilit de ralisation. L'improbabilit de la formation d'une molcule de protine compose de cinq cents acides amins atteignant une telle ampleur, nous pouvons pousser les limites de l'esprit des niveaux d'improbabilit encore plus levs. Par exemple, il y a cinq cent soixante-quatorze acides amins dans la molcule d'hmoglobine, une protine essentielle la vie. Ce nombre est beaucoup plus grand que celui des acides amins composant la
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La probabilit quune molcule moyenne de protine comportant cinq cents acides amins soient arrangs proportionnellement et en ordre exact et, quen plus tous les acides amins qu'elle contient soient seulement gauchers et combins uniquement avec des liens de peptide est de: 1 divis par 10950. Nous pouvons crire ce nombre, qui est form aprs avoir ajout 950 zros aprs le 1, de la manire suivante:
10950 =
100,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000
protine mentionne ci-dessus. Considrons maintenant ceci: dans un seul des milliards de globules rouges de notre corps, il y a "280.000.000" (280 millions) de molcules d'hmoglobine. L'ge suppos de la Terre n'est pas suffisant pour permettre dimaginer la formation dune simple protine, et il lest encore moins pour un globule rouge. La conclusion de tout ceci est que l'volution tombe dj dans un terrible gouffre d'improbabilit rien qu ltape de la formation d'une simple protine.
Chercher des rponses la faon dont la vie est gnre Conscients que la thse du hasard tait faible, les volutionnistes ne pouvaient pas fournir dexplication raisonnable qui puisse justifier leur croyance. Ainsi, ils ont commenc chercher dmontrer que les probabilits n'taient pas si dfavorables. Ils ont conu un certain nombre d'expriences de laboratoire pour rsoudre la question suivante: comment la vie pourrait-elle tre gnre partir de matire inerte? La plus clbre et respecte de ces expriences est connue sous le nom de "exprience de Miller" ou "exprience d'Urey-Miller", car elle a t entreprise par le chercheur amricain Stanley Miller en 1953. Miller a prtendu avoir recr, dans son laboratoire, latmosphre terrestre primitive (ce qui plus tard a t reconnue comme tant irraliste) et il sest mis travailler. Son but tait de prouver que les acides amins pouvaient tre apparus accidentellement. Le mlange qu'il a utilis pour former cette atmosphre primitive tait compos d'ammoniaque, de mthane, d'hydrogne, et de vapeur d'eau. Miller savait que le mthane, l'ammoniaque, la vapeur d'eau et l'hydrogne ne ragiraient pas l'un avec l'autre dans des conditions normales. Il savait qu'il devait injecter de l'nergie dans ce mlange pour quune raction se produise. Il a suggr que cette nergie avait t fournie, dans l'atmosphre primitive, par des coups de foudre. En se basant sur cette supposition, pendant ses expriences, il a utilis une dcharge d'lectricit artificielle. Miller a fait bouillir ce mlange de gaz 100C pendant une semaine et il a aussi fait passer dedans un courant lectrique. la fin de la semaine, Miller a analys les produits qui staient forms et il a observ que trois des vingt acides amins qui constituent les lments de base des protines avaient t synthtiss. Cet essai a engendr une grande excitation chez les volutionnistes et ils lont prsent comme tant un succs extraordinaire. Encourags par lide que cet essai avait dfinitivement vrifi leur thorie, les volutionnistes ont immdiatement produit de nouveaux scnarios. Miller avait prtendument prouv que les acides amins pouvaient se
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former par eux-mmes. Sur cette base, ils ont invent tout de suite des hypothses concernant les tapes suivantes. D'aprs leur scnario, les acides amins se seraient plus tard unis par accident dans les squences appropries pour former les protines. Certaines de ces protines formes par hasard se seraient places dans des structures similaires celles de la membrane dune cellule. Ces structures, auraient merg "d'une faon ou d'une autre" et auraient ensuite form une cellule primitive. Les cellules se seraient ensuite unies avec le temps et auraient form la matire organique. La base principale de ce scnario tait l'exprience de Miller. Cependant, l'exprience de Miller n'tait rien dautre qu'une fraude et sa nullit a depuis t prouve bien des gards.
L'invalidit de l'exprience de Miller Presque un demi-sicle sest coul depuis que Miller a entrepris son exprience. Bien qu'elle se soit avre incorrecte bien des gards, les volutionnistes soutiennent encore Miller. Ils considrent ses rsultats comme tant une preuve absolue qui dmontre que la vie peut avoir t forme spontanment partir de matire inerte. Cependant, si nous valuons l'exprience de Miller de faon critique, sans la polarisation et la subjectivit de la pense volutionniste, il est vident que la situation n'est pas aussi convaincante que les volutionnistes veulent bien nous le faire croire. Miller a tent de prouver que les acides amins auraient pu se former par eux-mmes dans des conditions terrestres primitives. Il est parvenu produire quelques acides amins, pourtant, la conduite de l'exprience contredit ses propres objectifs de plusieurs faons, comme nous allons le voir maintenant. ! Miller a isol les acides amins de leur environnement ds qu'ils ont t forms en utilisant un mcanisme appel "pige froid". S'il n'avait pas agi ainsi, les conditions de l'environnement dans lequel les acides amins se sont forms auraient immdiatement dtruit les molcules. Il est tout fait insens de supposer qu'un mcanisme conscient de cette sorte se soit trouv dans les conditions terrestres primitives qui comportaient des rayonnements ultraviolets, des coups de foudre, divers
produits chimiques, et un pourcentage lev doxygne libre. Sans un tel mcanisme, n'importe quel acide amin qui se serait form aurait immdiatement t dtruit.
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simuler dans son exprience n'tait pas raliste. L'azote et l'anhydride carbonique auraient t des constituants de l'atmosphre primitive, mais Miller les a ngligs et il a utilis du mthane et de l'ammoniaque la place. Pourquoi? Pourquoi les volutionnistes insistent-ils sur le fait que l'atmosphre primitive ait contenu des doses leves de mthane (CH4), d'ammoniaque (NH3), et de vapeur d'eau (H2O)? La rponse est simple: sans ammoniaque, il est impossible de synthtiser un acide amin. Kevin McKean parle de ceci dans un article dit dans le magazine Discover: "Miller et Urey ont imit l'atmosphre antique de la Terre avec un mlange de mthane et d'ammoniaque. Selon eux, la Terre tait un mlange homogne de mtal, de roche et de glace. Toutefois dans les dernires tudes, on comprend que la Terre tait trs chaude cette poque et qu'elle tait compose de fer et de nickel fondus. Par consquent, l'atmosphre chimique de cette priode devait surtout tre constitue d'azote (N2), d'anhydride carbonique (CO2) et de vapeur d'eau (H2O). Toutefois ces derniers ne sont pas aussi appropris que le mthane et l'ammoniaque pour la formation de molcules organiques." 14 Aprs une longue priode de silence, Miller a lui-mme galement admis que l'environnement atmosphrique qu'il avait utilis dans son exprience n'tait pas raliste.
! Un
y avait, pendant la priode o les volutionnistes situent la formation des acides amins, assez d'oxygne pour dtruire tous les acides amins de l'atmosphre. Cette concentration d'oxygne aurait certainement gn la formation des acides amins. Cette situation contredit compltement l'exprience de Miller dans laquelle il a totalement nglig l'oxygne. S'il avait utilis de l'oxygne dans son exprience, le mthane se serait dcompos en anhydride carbonique et en eau, quant l'ammoniaque elle se serait dcompose en azote et en eau. D'autre part, puisquil ny avait
pas encore de couche d'ozone, aucune molcule organique naurait pu survivre sur terre parce qu'elle aurait t entirement expose dintenses rayons ultraviolets.
!
l'exprience de Miller a galement produit beaucoup d'acides organiques nuisibles aux structures et aux fonctions des tres vivantes. S'il n'avait pas isol les acides amins et ne les avait pas laisss dans le mme environnement avec ces produits chimiques, leur destruction ou leur transformation chimique en dautres composs aurait t invitable. D'ailleurs, un grand nombre d'acides amins droitiers ont t galement forms pendant cette exprience. L'existence de ces acides amins rfute elle seule la thorie dans son propre raisonnement, parce que les acides amins droitiers ne peuvent pas fonctionner dans la composition de la matire organique. Ils rendent les protines inutiles quand ils sont impliqus dans leur composition. Pour conclure, les circonstances dans lesquelles les acides amins ont t forms dans l'exprience de Miller n'taient pas appropries pour conduire lmergence de la vie. Le milieu dans lequel elles se sont produites tait un mlange acide qui aurait dtruit et oxyd toutes les molcules utiles qui pouvaient tre obtenues. En prsentant cette exprience en tant que "preuve", les volutionnistes eux-mmes rfutent en ralit la thorie de l'volution, comme ils lont si souvent fait. Si cette exprience prouve quelque chose, c'est que les acides amins peuvent seulement tre produits sous contrle, dans un environnement de laboratoire o toutes les conditions ncessaires ont t spcifiquement et consciemment conues. C'est--dire que l'exprience prouve, que ce qui permet la vie dexister (mme la "proto-vie" des acides amins) ne peut pas tre le rsultat dun hasard inconscient, mais plutt dune volont consciente. C'est pourquoi chaque tape de la Cration est un signe qui nous prouve l'existence et le pouvoir de Dieu.
La molcule miraculeuse: l'ADN La thorie de l'volution na pu fournir dexplication logique l'existence des molcules qui sont la base de la cellule. En outre, les
dveloppements de la gntique et la dcouverte des acides nucliques (ADN et ARN) ont fait natre de nouveaux problmes la thorie de l'volution. En 1955, les recherches sur lADN entreprises par deux scientifiques, James Watson et Francis Crick, ont ouvert une nouvelle re dans la biologie. Beaucoup de scientifiques ont port leur attention sur la gntique. Aujourd'hui, aprs des annes de recherche, les scientifiques ont trac, en grande partie, la structure de l'ADN. Nous devons ici, fournir quelques informations lmentaires sur la structure et la fonction de l'ADN: La molcule appele ADN, qui existe dans le noyau de chacun des 100 trillions de cellules de notre corps, contient le plan de construction complet du corps humain. L'information concernant toutes les caractristiques d'une personne, de son aspect physique la structure de ses organes intrieurs, est enregistre dans lADN au moyen d'un systme de codage spcial. L'information de lADN est code dans la squence des quatre bases spciales qui composent cette molcule. Ces bases sont nommes A, T, G, et C selon les initiales de leurs noms. Toutes les diffrences structurelles entre les gens dpendent des variations dans l'ordre de ces bases. Il y a approximativement 3,5 milliards de nuclotides, c'est--dire 3,5 milliards de lettres dans une molcule d'ADN. Les donnes d'ADN concernant un organe ou une protine particulire sont inclues dans certains composants spciaux appels les "gnes". Par exemple, les informations concernant lil se trouvent dans une srie de gnes spciaux, tandis que les informations concernant le cur se trouvent dans une srie de gnes tout fait diffrente. La cellule produit des protines en utilisant l'information qui se trouve dans tous ces gnes. Les acides amins qui constituent une protine sont dfinis par l'organisation squentielle de quatre nuclotides dans l'ADN. Un dtail important mrite notre attention. Une erreur dans l'ordre des nuclotides composant un gne rend ce dernier compltement inutile. Quand nous considrons qu'il y a 200 mille gnes dans le corps humain, il devient plus clair quil est impossible que les millions de nuclotides composant ces gnes aient t accidentellement forms dans le bon ordre.
La molcule appele ADN contient le plan complet de la construction dun corps humain.
Un biologiste volutionniste, Frank Salisbury, prsente ainsi ses observations sur cette impossibilit: "Une protine moyenne pourrait contenir environ 300 acides amins. Le gne d'ADN contrlant ceci aurait une chane denviron 1000 nuclotides. Puisqu'il y a quatre genres de nuclotides dans une chane d'ADN, une chane ayant 1.000 liens pourrait exister sous 41000 formes diffrentes. En utilisant un peu d'algbre (logarithmes), nous pouvons voir que 41000=10600. Dix multipli par lui-mme 600 fois quivaut 1 suivi de 600 zros! Ce nombre est compltement en dehors de notre champs de comprhension." 15 Le nombre 41000 est quivalent 10600. Nous obtenons ce nombre en ajoutant 600 zros 1. Etant donn que 10 suivi de 11 zros est gal un trillion, une figure avec 600 zros est en effet un nombre difficile saisir. Le professeur Ali Demirsoy, un volutionniste, a t oblig dadmettre, ce sujet la chose suivante: "En fait, la probabilit de la formation alatoire d'une protine et d'un acide nuclique (ADN-ARN) est inconcevablement petite. Les chances contre l'apparition dune seule chane particulire de protine sont astronomiques."
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En plus de toutes ces improbabilits, lADN peut peine tre implique dans une raction en raison de sa forme spirale en double chane. Il devient alors impossible de penser que celle-ci puisse tre la base de la vie. D'ailleurs, alors que l'ADN ne peut se reproduire quavec l'aide de quelques enzymes qui sont en ralit des protines; la synthse de ces enzymes peut avoir lieu seulement par l'information code dans lADN. Comme toutes les deux dpendent l'une de l'autre, soit elles ont d exister en mme temps pour la reproduction, soit l'une d'elles a d "tre cre" avant l'autre. Le microbiologiste amricain Jacobson prsente ses observations sur le sujet: "Toutes les instructions concernant la reproduction de plans, pour l'nergie, et l'extraction de certaines parties de l'environnement actuel, pour l'ordre de croissance, et pour le mcanisme effecteur qui transforme les instructions en croissance - tout devait tre
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dvnements
semble
tre
une
concidence
incroyablement improbable, et a souvent t attribue l'intervention Cette citation a t crite deux ans aprs la divulgation de la structure de l'ADN par James Watson et Francis Crick. En dpit de tous les dveloppements scientifiques, ce problme demeure non-rsolu pour les volutionnistes. Pour rsumer, le besoin d'ADN et la ncessit de la prsence de certaines protines pour la reproduction, ajouts lexigence que ces protines soient produites selon l'information qui se trouve dans l'ADN, dmolissent entirement les thses volutionnistes. Deux scientifiques allemands, Junker et Scherer, ont expliqu la chose suivante: la synthse de chacune des molcules exiges pour l'volution chimique, ncessite des conditions distinctes, et la probabilit de composer ces matriaux, qui ont en thorie des mthodes d'acquisition trs diffrentes, est de zro: "Jusqu'ici, on ne connat aucune exprience qui permette dobtenir toutes les molcules ncessaires pour l'volution chimique. Par consquent, il est essentiel de produire diverses molcules dans des endroits diffrents et dans des conditions trs appropries. Ensuite, il faut, pour la raction, les transporter ailleurs en les protgeant contre des lments nocifs comme l'hydrolyse et la photolyse." 18 En bref, la thorie de l'volution ne peut prouver aucune des tapes volutives qui sont supposes se produire au niveau molculaire. Pour rcapituler ce que nous avons dit jusqu'ici, ni les acides amins ni leurs produits, les protines composant les cellules des tres vivants, nauraient jamais pu tre produits dans un quelconque environnement de prtendue "atmosphre primitive". De plus, des facteurs tels que la structure incroyablement complexe des protines, leurs caractres droitiers et gauchers ainsi que la difficult former des liens peptides, ne reprsentent que certains aspects qui prouvent quils ne seront jamais produits dans aucune autre exprience future.
Mme si lespace dun instant, nous supposons que les protines, d'une faon ou d'une autre, ont t formes accidentellement; cela n'aurait toujours aucun sens, parce que les protines ne sont, en elles-mme rien du tout puisquelles ne peuvent pas se reproduire par elles-mmes. La synthse dune protine est seulement possible avec l'information code dans les molcules d'ADN et d'ARN. Sans ADN et ARN, il est impossible qu'une protine se reproduise. L'ordre spcifique des vingt acides amins diffrents cods dans lADN dtermine la structure de chaque protine du corps. Cependant, comme cela a t clarifi plusieurs reprises par tous ceux qui ont tudi ces molcules, il est impossible que l'ADN et l'ARN se soient forms par hasard.
LA RALIT DE LA CRATION
Avec l'effondrement de la thorie de l'volution dans tous les domaines, de clbres microbiologistes admettent aujourdhui le fait de la cration. Ils ont commenc dfendre le point de vue que tout a t cr par un crateur conscient en une cration sublime. C'est d'ailleurs un fait que les gens ne peuvent pas ngliger. Des scientifiques qui abordent leur travail avec lesprit ouvert ont dvelopp une perspective appele "conception intelligente". Michael J. Behe, l'un des premiers de ces scientifiques, dclare qu'il accepte l'existence de ltre absolu du Crateur et dcrit l'impasse dans laquelle ceux qui nient ce fait se trouvent: "Le rsultat de ces efforts cumuls entrepris afin d'tudier la cellule pour tudier la vie au niveau molculaire- est un appel fort, clair, et perant disant "Conception!" Le rsultat est tellement vident et tellement significatif qu'il doit tre class parmi lun des plus grands accomplissements de l'histoire de la science. Ce triomphe de la science devrait provoquer des cris de "Eureka" slevant de dizaine de milliers de gorges. Pourtant aucune bouteille na t dbouche, personne na battu des mains. Au lieu de cela, un silence curieux et embarrass entoure la complexit rigide de la cellule. Quand le sujet est abord en public, les
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gens commencent taper du pied, et leur respiration devient un peu difficile. Les gens sont un peu plus dtendus en priv; beaucoup admettent explicitement l'vidence, puis regardent par terre, secouent la tte, et continuent comme cela. Pourquoi la communaut scientifique n'embrasse-t-elle pas avidement sa dcouverte tourdissante? Pourquoi le fait dobserver la conception est-il manipul avec des gants intellectuels? Le dilemme est que si lon assigne le titre de "conception intelligente" un ct de l'lphant, l'autre ct devrait porter le titre de Dieu."
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Aujourd'hui, beaucoup de gens ne se rendent mme pas compte qu'ils acceptent une norme tromperie comme tant une vrit (au nom de la science), plutt que de croire en Dieu. Ceux qui ne trouvent pas la phrase "Dieu vous a crs partir du nant" assez scientifique, peuvent croire que le premier tre vivant a t produit par des coups de foudre dans "un potage primitif" il y a des milliards d'annes. Comme nous lavons dcrit ailleurs dans ce livre, les quilibres de la nature sont si sensibles et si nombreux qu'il est entirement irrationnel de proclamer qu'ils se soient dvelopps "par hasard". La quantit defforts consacrs par ceux qui ne peuvent pas se librer de cette irrationalit na que peu dimportance, les signes clestes et terrestres de Dieu sont compltement vidents et indniables. Dieu est le Crateur des cieux, de la terre, et de tout ce qui se trouve entre les deux. Les signes de son tre englobent l'Univers entier.
ans les chapitres prcdents, nous avons dmontr lexistence de Dieu laide de preuves videntes. Il nexiste aucun doute que les preuves dcrites jusqu prsent dans ce livre ne sont quune infime partie de Ses preuves infinies. Partout o nous posons notre regard, nous rencontrons des signes qui prouvent lexistence de notre Crateur. Comment, malgr toutes ces preuves, peut-il encore y avoir un nombre considrable d'athes sur terre? De plus, pourquoi certains scientifiques sont-ils encore non-croyants? Malgr tant de signes vidents, pourquoi donc ces personnes s'obstinent-elles ne pas admettre lexistence de Dieu? Lorsque nous essayons de trouver une rponse ces questions, nous tombons sur certains prjugs philosophiques qui forment les croyances des gens athes, y compris celles des scientifiques athes. Cette vision philosophique, gnralement appele matrialisme, dfend lhypothse dun Univers ternel qui "marche" sans avoir besoin d'un Crateur. Pour les athes, la matire est la seule force qui existe: elle na pas t cre et fonctionne dune manire incontrle, sans lintervention dun Crateur. De nombreux philosophes ont soutenu cette ide travers l'histoire. Parmi ceux-ci ont figur les adhrents des religions paennes de lancien Empire sumrien, les philosophes atomistes de la Grce antique et les matrialistes dialecticiens de lpoque moderne; tous ont ni lexistence de Dieu en se basant sur cette philosophie.
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Cependant leur opposition n'est pas base sur des fondements solides. Ils nont fait que se convaincre que la matire est ternelle et ont embrass par la suite cette croyance avec une grande ardeur. Ils ont accept, en suivant le mme raisonnement, la thorie de lvolution et ils ont persist dans leur conviction. Comme Michael Behe, le clbre microbiologiste amricain la fait remarquer une fois: quand les matrialistes observent que la vie est trop complexe pour tre le simple rsultat de concidences, ils ne peuvent que se taire et changent de sujet de discussion. Ceci dmontre quil existe bel et bien certains prjugs qui font que ces personnes saffilient au matrialisme et naturellement lathisme. Soit qu'ils nient lexistence de Dieu non pas en valuant les donnes concrtes dun point de vue objectif, mais plutt malgr la prsence de ces donnes concrtes. De plus, ils essaient d'imposer leur refus la socit tout entire.
Ces groupes qui ordonnent aux gens dtre ingrat envers Dieu en tramant des complots, ont fait leur apparition (sous divers noms et divers aspects) chaque priode de lhistoire. Cependant, leurs caractristiques principales ont toujours t les mmes. Dieu les qualifie dans le Coran
comme tant "les notables du peuple qui s'enflaient d'orgueil" (Sourate 7, "le purgatoire", v. 75); en dautres termes, ces gens sont privilgis du point de vue matriel. Ils jouissent d'un prestige dans la socit et font preuve d'arrogance et d'orgueil en raison de leurs possessions. Ils cherchent anantir la religion, quils considrent comme une menace srieuse contre les avantages quils accaparent de manire injuste et oppressive. Cest pour cette raison quils trament des "complots" pour pousser leur peuple vers l'apostasie.
LE RLE DE LA FRANC-MAONNERIE
Cette organisation secrte, qui a pris son origine dans le monde occidental et sest rpandue par la suite partout ailleurs, a toujours t la source dides et dactivits antireligieuses dans chacun des pays o elle a pris pieds. Ainsi, lorsque nous examinons lhistoire de la lutte livre ces derniers sicles contre la religion dans n'importe quel pays, nous constatons que la franc-maonnerie a toujours t au centre de ce combat. Ceci est particulirement vrai pour lhistoire europenne. Cest pour cette raison dailleurs, que le leader du monde catholique, le Pape Lon XIII, a pris particulirement pour cible la franc-maonnerie dans sa clbre encyclique Humanum Genus date de 1884, dans laquelle il a parl des objectifs de cette organisation: "Aujourdhui, grce laide et au soutien dune association appele la franc-maonnerie, qui est une organisation trs puissante et fort tendue, les efforts de ceux qui vnrent les pouvoirs obscurs se sont unis. Ceux-ci ne sentent plus le besoin de cacher leur intention et luttent contre ltre Divin quest Dieu. Tous les objectifs et efforts des francs-maons aboutissent une mme conclusion: dtruire toutes les disciplines sociales et religieuses du christianisme et tablir un nouveau systme de rgles bas la fois sur les principes du naturalisme et sur leurs propres ides."
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Cette analyse papale datant de la fin du 19me sicle tait juste. Quand nous examinons les textes maonniques modernes, nous voyons que cette
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organisation a pour but dabolir les croyances religieuses partages par une socit. Une loge maonnique turque, par exemple, dcrit dans une de ses brochures comment la religion sera annihile en "propageant les sciences positives dans la socit": "En fin de compte, je veux dire la chose suivante: la mission maonnique et humaniste la plus grande dont nous sommes chargs est de ne pas nous dtourner des sciences positives et de la raison, de dissminer notre croyance au sein des gens en sachant que cest lunique et meilleure voie pour voluer et finalement d'instruire le peuple avec les sciences positives". Ces paroles dErnest Renan mritent galement dtre soulignes: "Les croyances vaines des religions ne se dtruiront que si le peuple est instruit et clair par les sciences positives et la raison"."
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Ce qui signifie ici que la "science positive" nest rien dautre que "la science positiviste"; savoir une partie de la philosophie matrialiste qui rfute toute chose qui ne peut tre vrifie par l'exprience ou par lobservation. D'autre part, la mission de la franc-maonnerie est dimposer cette philosophie au peuple au nom de "la science" et danantir ainsi les fois religieuses. Ce que nous pouvons dduire de la citation ci-dessus, cest que la thorie de lvolution a un rle prpondrant dans cette campagne d'endoctrinement. La franc-maonnerie considre la propagation de la thorie de lvolution comme son plus grand devoir. Cette connexion organisationnelle est un des facteurs majeurs qui explique pourquoi la thorie de lvolution et la philosophie matrialiste et ses drivs sont si assidment diffuss dans les quatre coins du monde. Lorganisation maonnique et ses ramifications ont jou un rle influent au sein des propagandes menes systmatiquement depuis les trois ou quatre derniers sicles contre les croyances divines. Cest pour cette raison que les fondateurs des systmes philosophiques divers -et mme parfois contradictoires- qui nient lexistence de Dieu ont tous plus ou moins t francs-maons.
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Mimar Sinan, la revue des francs-maons turcs, dclare ceci au sujet de ces auteurs: "La Rvolution franaise de 1789 a t prpare par les idologues francs-maons. La Dclaration des Droits de lHomme, qui embrasse les principes de libert, dgalit et de fraternit a t crite grce linspiration et aux conseils de nos matres tels que Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot." 22 Mason Dergisi (La revue maonnique), publie par les francs-maons turcs, dclare que: "Les pionniers qui ont vaincu le systme fodal et ont commenc la Grande Rvolution en France ont t Montesquieu, Voltaire, J. J. Rousseau, Diderot qui tait le plus matrialiste dentre eux, ainsi que les Encyclopdistes qui se sont regroups autour de ce dernier. Tous ont t francs-maons."
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Les ides matrialistes et antireligieuses, qui se sont de plus en plus dveloppes dans les annes suivant la Rvolution franaise, ont atteint leur apoge au 19me sicle. Nous retombons sur la franc-maonnerie lorsque nous examinons les noms importants qui ont marqu le 19me sicle.
"une haine pathologique" envers les religions divines.24 La socit tait en fait une sorte de loge maonnique. Weishaupt tait un franc-maon de grade suprieur et son association tait structure selon le modle traditionnel des loges maonniques. "Illuminati" sest dvelopp dune manire tonnamment rapide. Grce la participation de lun des plus grands matres des loges maonniques allemandes en 1780, le Baron Von Knigge, le pouvoir de la socit s'affermit davantage. Lobjectif de Weishaupt et de Knigge taient en ralit de dclencher une rvolution "socialiste", bien qu'elle nait jamais t nomme ainsi. Lorsque le gouvernement a eu connaissance de la situation, les matres d"Illuminati", Weishaupt et Knigge, ont alors dcid de disperser lorganisation et de sassocier aux loges maonniques rgulires. Lunion a eu lieu en 1782. Au dbut du 19 me sicle, une nouvelle socit cherchant poursuivre la tradition d"Illuminati" a t fonde en Allemagne. Elle sappelait "La socit des Loyaux". Peu de temps aprs, elle sest appele "La Socit des Communistes". Les dirigeants de cette "Socit des Communistes" cherchaient dvelopper un programme politique pour le groupe. Les deux premires personnes auxquelles ils se sont adresss taient des communistes connus pour leur rigueur. Il sagissait de Karl Marx et Friedrich Engels! Ces derniers ont crit le Manifeste Communiste sur lordre de la "Socit des Communistes". L'une des tournures les plus connues du Manifeste est celle qui qualifie la religion "dopium du peuple". Ce texte prtend que lune des conditions ncessaires lobtention dune "socit sans classe" idale (qui tait du reste considre comme le seul espoir de salut pour lhumanit), cest labolition de la foi religieuse.
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pour dtourner les gens de la religion et pour tablir un ordre moral et social compltement irrligieux. Il nest sans doute pas ncessaire de souligner que Charles Darwin occupe une place particulire parmi ces personnages. ce point de lanalyse, ce qui est sans aucun doute le plus important souligner, cest que toutes ces philosophies matrialistes (donc opposes la religion) servent certains intrts politiques et sociaux. Comme nous lavons indiqu au dbut, la principale raison pour laquelle les gens renient lexistence de Dieu est le malaise qu'ils ressentent l'gard de la religion; celle-ci tant le rsultat naturel de la croyance en Dieu. Ces personnes refusent de reconnatre la justice de la religion parce quelle soppose leurs propres intrts ou aux intrts des milieux auxquels ils appartiennent; cest pourquoi ils ont recours lathisme pour trouver un support personnel. Cest pour cette raison quils ne peuvent voir les preuves pourtant claires de lexistence de Dieu, o plutt, quils ne veulent pas les voir. De plus, ces mmes personnes agissent activement pour propager cette incrdulit toute la socit et pour empcher la croyance en lexistence de Dieu. Ainsi apparaissent des masses qui ne croient pas en Dieu ou qui, selon lexpression du Coran, "Loublient". (Sourate 9, "le retour Dieu", v. 67) Cest la raison pour laquelle les gens vivent sans rendre grce Dieu et croient ainsi quils mnent une vie indpendante de Lui. Cependant, il ne faut point nous laisser abuser par cette masse de gens "vaniteux" car Dieu annonce bien dans le Coran quil nexistera quune minorit de gens qui croiront (Sourate 13, "le tonnerre", v. 1). De plus, Il avertit lhomme par le verset ci-dessous:
"Et si tu obis la majorit de ceux qui sont sur la terre, ils tgareront du sentier de Dieu: ils ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des mensonges." (Sourate 6, "les bestiaux", v. 116)
ans le Coran, et plus spcifiquement dans le verset suivant, Dieu annonce quIl a cr les gens selon un certain caractre naturel: "Dirige tout ton tre vers la religion (du pur monothisme islamique), exclusivement (pour Dieu): telle est la nature que Dieu (Fitratoullah cest--dire la religion de Dieu) a originellement donne aux hommes." (Sourate 30, "les GrcoRomains", v. 30). Le caractre naturel de lespce humaine est fond sur la servitude et la foi en Dieu. Puisque lhomme nest pas capable de satisfaire ses propres dsirs et ses besoins tout seul, il a naturellement besoin de se prosterner devant Dieu et de se tourner vers Lui. Si lhomme vit en accord avec cette disposition naturelle, il atteindra la vraie confiance, la paix, le salut et le bonheur. Quand il la refuse et se dtourne de Dieu, il mne une vie pleine dennuis, de craintes, dinquitudes et de tourments. Cette loi valable pour les hommes est galement valable pour la socit. Si une socit est forme de personnes qui ont foi en Dieu, elle sera alors une socit juste, heureuse, sage et paisible. Indiscutablement le contraire est galement vrai. Si une socit ignore Dieu, lordre de cette socit sera primitif, corrompu et ruin par sa structure. Il est facile de constater cette ralit lorsque nous examinons les socits qui se sont dtournes de Dieu. Lun des rsultats le plus immdiat dune pense irrligieuse est l'abolition de la morale et le dveloppement de socits compltement dnatures. Cette culture, qui ne tient pas
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compte des valeurs religieuses et morales et qui consiste uniquement en la satisfaction de ses propres dsirs, nest en ralit quun systme oppressif. Dans un tel systme, toutes sortes de dgnrescences peuvent sobserver comme la dpendance vis--vis dune drogue ou les perversions sexuelles. Ainsi apparaissent des socits prives damour, gostes, ignorantes et superficielles. Dans une telle socit o les gens ne cherchent qu satisfaire tous leurs dsirs, il est trs difficile de maintenir la paix, lamour et l'amiti. Il va sans dire que les relations humaines dpendent dintrts mutuels et cest un sentiment extrme de mfiance qui prvaut. Lorsquil nexiste aucune raison pour lhomme d'tre sincre, honnte, crdible et davoir un intrt bien se comporter, aucun obstacle ne se trouve sur le chemin de la dissimulation, de la fausset et de la trahison. Les membres de ces socits "tournent ouvertement leurs dos Dieu" (Sourate 11, "Houd", v. 92) et n'prouvent donc jamais la crainte de Dieu. Puisquils "ne peuvent pas se faire une ide juste de Dieu", ils sont indiffrents au Jour du Jugement Dernier et au jour de la rtribution. Quant lEnfer, pour eux, ce n'est rien d'autre qu'un concept qui apparat dans les livres religieux. Ils ne pensent pas devoir un jour rendre des comptes pour tous les pchs quils ont commis durant leur vie. Ils ne croient pas en la prsence de Dieu aprs leur mort, et ils ne simaginent pas en dernier lieu tre condamns la vie ternelle et au tourment de l'Enfer. Et mme quand ils y pensent, ils imaginent quils finiront par aller au Paradis aprs "avoir pay pour leurs pchs":
"Cest pourquoi ils disent: "Le Feu ne nous touchera que pour un nombre de jours dtermins. Et leurs mensonges les trompent en religion." (Sourate 3, "la famille de Imran", v. 24).
Cest pourquoi ils passent leur vie satisfaire leurs dsirs et leurs passions autant quils le peuvent. Dailleurs, cette situation provoque naturellement une dgnrescence thique et un effondrement moral que nous rencontrons aujourdhui au sein de plusieurs socits. Voici un exemple typique de leur raisonnement: "Puisque je ne vis quune seule fois et que je mourrai aprs
avoir vcu 50 ou 60 annes, je dois profiter le plus possible de la vie." Dans ce systme de penses fond sur un raisonnement erron, nous pouvons nous attendre trouver toutes sortes dinjustice, la prostitution, le vol, le meurtre et limmoralit. Lhomme peut alors facilement tomber dans le crime, lhomicide ou la fraude. Quand un individu ne pense qu satisfaire ses propres dsirs et passions, alors toutes les autres personnes -y compris ses amis et sa famille- auront peu dimportance pour lui. Cest ainsi que lhomme devient indiffrent lhomme. Dans une structure sociale fonde sur des relations dintrts, la mfiance prouve par les gens l'gard des autres empche l'tablissement dune paix tant au niveau individuel que social, et cela incite tout le monde vivre dans un tat permanent de doute, d'inquitude et d'indcision. Dans une telle socit, on ignore qui trompera qui, quand et comment. Cest pourquoi lesprit des gens est rempli par leffroi et par la dtresse. Cette mfiance et ce doute prouvs rciproquement font que toutes ces personnes mnent une vie malheureuse. Dans une socit o toutes les valeurs morales sont ignores et dans laquelle il ny a pas la crainte de Dieu, ce que pensent les gens sur des notions telles que la famille, l'honntet et la chastet savre tre fort alarmant. Dans ce type de socit, la vie des gens ne dpend ni de lamour ni du respect mutuels. Ses membres ne sentent pas le besoin de montrer du respect "naturel" aux autres. Sils agissent dune manire respectueuse envers autrui cest quen change, la plupart du temps, ils pensent obtenir une contrepartie favorable leurs intrts. Le pire, cest quen agissant ainsi ils pensent avoir raison. Tout ceci nest que le rsultat de lignorance dans laquelle on les laisse et qui consiste leur faire croire pendant toute leur vie quils sont les descendants de singes et que leur me va disparatre aprs leur mort. Il ne fait aucun doute que ce sont de telles ides qui se cachent dans le subconscient de chaque homme qui ne croit ni en Dieu ni en l'Au-del. Dans les socits qui n'ont pas foi en Dieu, il n'existe aucune base pour la paix, le bonheur ou la confiance. Cependant, notre but ici n'est pas de conclure en disant que "la dcadence se produit dans les socits qui ne croient pas en Dieu, alors il
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faut croire en Dieu". Il faut croire en Dieu parce que Dieu existe, et quiconque Le nie commet un grand pch contre Lui. Ce que nous cherchons faire lorsque nous qualifions les peuples athes "dgars" cest de montrer lerreur de jugement fondamental quils font. Ces erreurs ont malheureusement de graves consquences et une socit qui se construit sur la ngation de lexistence de Dieu finit par en payer le prix. Les retentissements sont importants parce que ce sont eux qui servent dindicateurs pour mesurer la grandeur de lerreur. Pourtant le Coran nous met en garde contre un tel garement: "Si tu obis la majorit de ceux qui sont sur la terre, ils tgareront du sentier de Dieu" (Sourate 6, "les bestiaux", v. 116). Pourtant, la plupart des socits partage cette caractristique commune. En dautres termes, une certaine psychologie de "groupe" accentue ce rejet et le renforce encore. Ces communauts, qui ne sont conscientes ni de lexistence de Dieu ni de lAu-del, sont appeles par Dieu comme tant des "socits de jahilliya (de lignorance)" dans le Coran. Car, bien que les membres de cette communaut tudient la physique, la biologie, lhistoire ou les sciences similaires; ils nont pas la clairvoyance ou la conscience ncessaires pour reconnatre la force et la grandeur de Dieu. Et en ce sensl, ils sont ignorants. Les membres de "la socit de lignorance" sgarent sur le sentier de Dieu vers des voies diffrentes, car ils ne Lui sont point dvous. Ils prfrent suivre dautres hommes qui sont de tout aussi mauvais servants de Dieu queux-mmes. Ils les prennent comme exemple, adhrent compltement leurs penses en les considrant comme des vrits absolues. Ainsi, cette "communaut de lignorance" finit par former un systme ferm qui s'aveugle lui-mme et qui se dtourne de plus en plus de la raison et de la conscience. Comme nous lavons indiqu au dbut, la caractristique la plus surprenante de ce systme est que les gens qui le composent, agissent en accord avec un endoctrinement antireligieux. Dieu nous montre dans le Coran, et ceci par une comparaison percutante, quune telle vie est vaine, "corrompue" et quelle est voue disparatre:
"Lequel est plus mritant? Est-ce celui qui a fond son difice sur la pit et lagrment de Dieu ou bien celui qui a plac les assises de sa construction sur le bord dune falaise croulante et qui croula avec lui dans le feu de lEnfer? Et Dieu ne guide pas les Zlimon (injustes, cruels, polythistes)." (Sourate 9, "le retour Dieu", v. 109)
Noublions cependant pas un point: chaque socit et chaque individu ont la possibilit de se dbarrasser de cet endoctrinement, de ce mode de vie et de cette philosophie de lignorance. Car Dieu leur a envoy des messagers qui les a avertis de Son existence, de lAu-del ainsi que du vrai sens de leur vie; ceci par le biais de livres justes qui sont capables de rpondre chaque question se formant dans la conscience des hommes. Ceci est la loi de Dieu qui dure depuis lternit. Aujourdhui, cest le Coran, le livre juste qui sert de guide lhumanit tout entire en la faisant sortir de son ignorance et en la menant vers la lumire et le droit chemin. Les gens seront donc jugs selon leurs propres prfrences. Dailleurs, le messager qui a transmis ce livre aux gens les a appels de la manire suivante:
"Dis: " gens! Certes la vrit (ce Coran et ma mission prophtique) vous est venue de votre Seigneur. Donc, quiconque est sur le bon chemin ne lest que pour lui-mme; et quiconque sgare, ne s'gare qu son propre dtriment. Et je ne suis nullement un Wakl (protecteur) pour vous (obliger suivre la guide)." (Sourate 10, "Yonous", v. 108)
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l devrait tre vident pour tout homme dou de sagesse et de conscience, qu'aucun des objets qui existe, quaucun des vnements qui se produise et quaucune des lois qui fonctionne dans cet Univers, nest prsent en vain et sans but. La structure et la rsistance de lUnivers, comme nous lavons montr dans les chapitres prcdents, sont tablies sur des quilibres trs sensibles. Ces quilibres dmontrent dune manire irrfutable que l'Univers a t cr. Ceci tant tabli, peut-on dire que l'Univers a t cr en vain? Certainement pas. Nous avons tendance chercher un but mme dans le plus petit acte commis par quelquun sur terre, ce qui ne reprsente mme pas un grain de poussire compar aux milliards de galaxies. Est-il donc vraiment raisonnable de prtendre que lensemble de lUnivers a t cr sans aucun but? Dieu nous indique lui-mme que Sa cration nest pas sans but:
"Pensiez-vous que Nous vous avions crs sans but, et que vous ne seriez pas ramens vers Nous?" (Sourate 23, "les croyants", v. 115)
L'existence de la vie sur terre est rendue possible grce une suite de phnomnes aussi nombreux que miraculeux qui vont du big bang aux atomes, des atomes aux galaxies et des galaxies notre plante. Sur terre, il existe une vie dans laquelle tous les besoins ont t dlicatement prvus et crs de la manire la plus convenable possible; le Soleil qui nous
fournit toute lnergie ncessaire, les ressources contenues dans le soussol, et un monde dans lequel abondent des millions d'espces de plantes et danimaux... Malgr tous les vnements extraordinaires mentionns jusquici, les hommes arrivent encore nier lexistence de leur Crateur. Ceux-l mmes qui considrent la transformation dun seul spermatozode en un tre humain comme un vnement normal; ne croient pourtant pas quils seront ressuscits aprs leur mort, comme ils en ont t informs dans le Coran et se permettent de faire des remarques hors de propos. Le raisonnement irrflchi des non-croyants et la rponse qui leur a t donne sont mentionnes comme suit dans le Coran:
"Il cite pour nous un exemple, tandis qu'il oublie sa propre cration. Il dit: "Qui va redonner la vie des ossements une fois (qu'ils sont) rduits en poussire?" Dis ( Mouhammad): "Celui qui les a crs une premire fois, leur redonnera la vie. Il Se connat parfaitement toute cration." (Sourate 36, "Ya-sn", v. 78-79)
Dieu a donc cr tout ce qui existe dans lUnivers avec un but bien prcis et a spcifiquement expliqu le but de la cration de lhomme dans le verset suivant: "Celui qui a cr la mort et la vie afin de vous prouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en uvre, et cest Lui le Tout Puissant, le Pardonneur" (Sourate 67, "la royaut", v. 2). Comme Dieu la dit dans ce verset, le monde est non seulement un lieu dpreuve mais il est galement temporaire. Il existe donc une fin pour tous ainsi que pour lUnivers lui-mme; tout a un temps prdestin par Dieu. Les gens sont donc rendus responsables dutiliser la courte vie qui leur a t accorde selon des principes dtermins par Dieu comme ils leur ont t annoncs dans le Coran. Ils auront leur rcompense dans l'Au-del pour ce qu'ils ont fait ici-bas.
LA PUNITION TERNELLE
Jusqu prsent, dans ce livre, nous avons parl des signes clairs de lexistence de Dieu, des dfenseurs des systmes bass sur la ngation de lexistence de Dieu et du contexte social qu'ils cherchent tablir. Tout ce qui a t dit jusqu'ici concernait "la vie sur terre". L'Au-del, qui nest autre que la vie aprs la mort, mrite lui aussi une srieuse attention.
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Ceux qui font perdurer des systmes niant l'existence de Dieu noffrent leurs disciples quune vie remplie de souffrances. Ces gens-l sont donc la cause du chtiment douloureux qui sera inflig ceux qui les auront suivis lorsquils feront face lAu-del. Cependant, l-bas, ces "matres" ne porteront pas le mme intrt leurs gards, comme ils l'auront fait sur terre. Au contraire, ils ne penseront qu essayer de se sauver eux-mmes.
"Si chaque me injuste possdait tout ce quil y a sur terre, elle le donnerait pour sa ranon." (Sourate 10, "Yonous", v. 54)
Lattitude des personnes qui en ont conduit dautres la "mcrance" sur terre est galement dcrite dans dautres versets:
"Chaque fois quune communaut entrera, elle maudira celle qui laura prcde. Puis, lorsque tous sy retrouveront, la dernire fourne dira de la premire: " notre Seigneur! Voil ceux qui nous ont gars: donne-leur donc double chtiment du feu". Il dira: " chacune le double, mais vous ne savez pas". Et la premire fourne dira la dernire: "Mais vous navez sur nous aucun avantage. Gotez donc au chtiment, pour ce que vous avez acquis". (Sourate 7, "le purgatoire", v . 38-39)
Il est vident que cela ne fera pas vraiment beaucoup de diffrences de faire partie de la communaut qui a fait partie des premiers "mcrants" et dtre celle qui est arrive aprs. La conclusion est que les deux groupes souffriront normment et quils mriteront un chtiment infini cause des pchs qu'ils ont commis sur terre. Dans le Coran, Dieu dcrit en dtail ltat desprit de ces gens dans ces affreux moments: la punition qu'ils subiront le Jour de la Rsurrection, le Jour du Jugement Dernier ainsi quen Enfer.
LE JOUR DE LA RSURRECTION
En mentionnant le Jour de la Rsurrection, Dieu utilise lexpression "le jour o lappeleur appellera vers une chose affreuse" (Sourate 54, "la lune", v. 6). La terreur ressentie ce jour-l ne peut tre connue des hommes, car ils nauront jamais t en face de quelque chose de semblable.
Dieu seul connat le moment prcis de ce jour. Ce que lhomme sait de ce jour-l se limite ce qui est dit dans le Coran. La rsurrection arrivera brusquement un moment o personne ne lattendait. Ce jour pourra saisir les gens au moment o ils travaillent dans leurs bureaux, dorment chez eux, parlent au tlphone, lisent un livre, rient, pleurent ou emmnent leurs enfants lcole. Jamais, instant si effrayant naura t vu par aucun homme sur terre. Le Jour de la Rsurrection commencera par le son du clairon (Sourate 74, "celui qui se blottit sous ses couvertures", v. 8-10). Ds que ce son aura t entendu partout sur terre, ceux qui nauront pas utilis le temps accord par Dieu pour rechercher Son agrment seront saisis par une grande crainte. Dans le Coran, Dieu dcrit les vnements effrayants qui auront lieu ce jour-l:
"L'Heure, plutt, sera leur rendez-vous, et l'Heure sera plus terrible et plus amre." (Sourate 54, "la lune", v. 46)
Selon ces versets, le son du clairon sera suivi dun tremblement terrible et dun fracas si violent quil en assourdira les oreilles. De par la violence de ce tremblement, les montagnes se mettront trembler et glisseront (Sourate 99, "le tremblement de terre", v. 1-8). Les montagnes seront alors rduites en miettes et deviendront poussire parpille (Sourate 56, "lvnement attendu", v. 5). Cest ce moment prcis que les gens se rendront compte de la futilit des choses auxquelles ils avaient attach beaucoup dimportance. Les valeurs matrielles sur lesquelles ils sacharnaient disparatront soudainement:
"Puis quand viendra le grand cataclysme le jour o lhomme se rappellera quoi il sest efforc, lEnfer sera pleinement visible celui qui regardera..." (Sourate 79, "les anges (ou les astres coureurs)", v. 34-36)
Ce jour-l, mme les montagnes formes de pierres, de terre et de rochers seront parpilles comme de la laine carde (Sourate 101, "lheure qui frappe", v. 5). ce moment, lhomme sera convaincu que cette force nest plus celle quil disait provenir de la nature. Car ce jour-l, la nature elle-mme sera abattue. Une terreur et un effroi redoutables rgneront sur terre ce jour-l. Les hommes, les animaux et la nature seront tous accabls
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par cette terreur. Les gens verront les mers confondre leurs eaux (Sourate 82, "la fissuration", v. 3) et s'allumer (Sourate 81, "la condensation sphrique", v. 6). Comme la terre, les cieux se mettront aussi trembler et se fendre dune manire jusqualors inconnue. La couleur bleue habituelle du ciel se transformera et prendra l'aspect d'un mtal en fusion (Sourate 70, "les voies ascensionnelles", v. 8). Le Jour de la Rsurrection, tout ce qui illuminait autrefois le Soleil sera obscurci (Sourate 81, "la condensation sphrique", v. 1), la Lune se fendra (Sourate 54, "la lune", v. 1) et le Soleil et la Lune seront runis (Sourate 75, "la rsurrection", v. 9). Les femmes enceintes avorteront de ce quelles porteront cause de la crainte horrifiante ressentie ce moment-l. Les cheveux des enfants deviendront blancs cause de la peur (Sourate 73, "celui qui se cache le visage dans ses vtements", v. 17). Les enfants fuiront leur mre; les femmes quitteront leur mari et les familles sloigneront les unes des autres. Dieu en explique la raison dans le Coran:
"Puis quand viendra le Fracas (Akh-khah), le jour o lhomme fuira son frre, sa mre, son pre, sa compagne et ses enfants; car chacun deux, ce jour-l, aura son propre cas pour loccuper." (Sourate 80, "il a fronc les sourcils", v. 33-37)
ne sera quun seul ahah (cri affreux, chtiment), et voil quils seront tous amens devant Nous. Ce jour-l, aucune me ne sera lse en rien. Et vous ne serez rtribus que selon ce que vous avez uvr." (Sourate 36, "Ya-sn", v. 51-54)
Ce jour-l, toutes les choses auxquelles les gens se refusaient penser et quils fuyaient seront poses devant eux de faon vidente. Ils n'auront plus la possibilit ni de fuir ni de nier. Au moment o ces gens sortiront de leur tombeau et seront runis, portant sur eux la marque de l'ignominie, la terre brillera et le livre de chacun sera apport et lui sera remis. Durant ce jour o d'normes foules de gens jamais vues auparavant se runiront, la situation des croyants et des incroyants sera certainement diffrente:
"Quant celui qui on aura remis le Livre en sa main droite, il dira: "Tenez! Lisez mon livre. Jtais sr dy trouver mon compte". Il jouira dune vie agrable." (Sourate 69, "celle qui se justifie de plein droit", v. 19-21) Quant celui qui on aura remis le Livre en sa main gauche, il dira: "Hlas pour moi! Jaurai souhait quon ne mait pas remis mon livre, et ne pas avoir connu mon compte... Hlas, comme jaurais souhait que (ma premire mort) ft la dfinitive. Ma fortune ne ma servi rien. Mon autorit est anantie et ma quitt!" (Sourate 69, "celle qui se justifie de plein droit", v. 25-29)
Ce jour-l, aucune injustice ne sera commise ne fut-ce du poids dun atome. Chacun recevra exactement la rcompense pour les actes quil aura commis sur terre. Ce jour sera pnible pour les incroyants, car il reprsente celui o la vie ternelle en Enfer devient certaine. Les versets suivants indiquent clairement ce qui attend le Jour du Jugement les personnes qui ont persist dans leur incrdulit pendant toute leur vie et qui ont suivi ceux qui les ont invits faire des actes vains:
"Et on soufflera dans la Trompe, et voil que ceux qui seront dans les cieux et ceux qui seront sur la terre seront foudroys, sauf ceux que Dieu voudra (pargner). Puis on y soufflera, et les voil debout
regarder. Et la terre resplendira de la lumire de son Seigneur; le Livre sera dpos, et on fera venir les prophtes et les tmoins; on dcidera parmi eux en toute quit et ils ne seront point lss; et chaque me sera pleinement rtribue pour ce quelle aura uvr. Il (Dieu) connat mieux ce quils font. Et ceux qui avaient mcru seront conduits par groupes lEnfer. Puis quand ils y parviendront, ses portes souvriront et ses gardiens leur diront: "Des messagers (choisis) parmi vous ne vous sont-ils pas venus, vous rcitant les versets de votre Seigneur et vous avertissant de la rencontre de votre jour que voici?" Ils diront: "Si", mais le dcret du chtiment sest avr juste contre les mcrants. "Entrez, (leur) dira-t-on, par les portes de lEnfer, pour y demeurer ternellement". Quil est mauvais le lieu de sjour des orgueilleux!" (Sourate 39, "les groupes homognes", v. 68-72)
LENFER
Le plus grand pch que l'on peut commettre est de se rvolter contre Dieu, le Crateur et le Donneur de vie. Si lhomme, qui a t cr pour servir Dieu, s'oppose au but qui se trouve derrire Sa cration, il mrite alors une punition proportionnelle son mfait. L'Enfer est le lieu o cette punition sera donne. La plupart des gens passent toute leur vie dans une sorte d'ivresse sans jamais rflchir ce grand chtiment. Lune des raisons les plus importantes de cette ivresse est quils ne peuvent pas apprcier rellement la puissance infinie de Dieu. Beaucoup de gens ont de lestime pour Dieu, mais seulement dans le cadre de Ses attributs tels que le Misricordieux, le Pardonneur et le Compatissant; ils ne ressentent pas vraiment de crainte profonde et sincre Son gard. Ces gens-ci sont particulirement insensibles aux ordres et aux conseils de Dieu. Dans les versets du Coran, Dieu nous avertit particulirement bien de ce danger:
" hommes! Craignez votre Seigneur et redoutez un jour o le pre ne rpondra en quoi que ce soit pour son enfant, ni lenfant pour son pre. La promesse de Dieu est vrit. Que la vie prsente ne vous trompe donc pas, et que le trompeur (Satan) ne vous induise pas en erreur sur Dieu!" (Sourate 31, "Lokman", v. 33)
Dieu est le Propritaire des plus beaux noms et attributs tels que le Misricordieux, le Pardonneur et le Gracieux; il ne faut toutefois pas oublier quIl est aussi lIntgre, le Dominateur Suprme et le Contraignant, qu'Il est proche des croyants mais loin des idoltres, des mcrants et des hypocrites, qu'Il est le Dtenteur du pouvoir de punir et que lEnfer est le lieu o tous ces attributs de Dieu seront parfaitement incarns. Les gens partagent des croyances superstitieuses ce sujet; ils partent du principe quils iront en Enfer aprs leur mort pour laver tous les pchs qu'ils auront commis sur terre, et quils entreront au Paradis la fin de leur punition et pour y demeurer ternellement. Pourtant, Dieu nous rvle dans ses versets que la vie, quelle soit en Enfer ou au Paradis, durera ternellement et que l'on nen sortira pas moins que Dieu ne le veuille bien.
"Et ils (les juifs) ont dit: "Le Feu (celui du Jour de la Rsurrection) ne nous touchera que pour quelques jours compts!" Dis-leur ( Mouhammad): "Avez-vous pris un engagement avec Dieu -car Dieu ne manque jamais Son engagement- ou alors dites-vous sur Dieu ce que vous ne savez pas?" Bien au contraire! Ceux qui font le mal et qui se font cerner par leurs pchs, ceux-l sont les gens du Feu (lEnfer) o ils demeureront ternellement. Et ceux qui croient ( lUnicit de Dieu ou Tawhd) et pratiquent les bonnes uvres, ceux-l sont les gens du Paradis o ils demeureront ternellement." (Sourate 2, "la vache", v. 80-82)
Les gens y rencontreront des tourments tels que le feu, la chaleur, lobscurit, la fume, ltroitesse, la ccit, la constriction, la famine, la soif, leau purulente, leau bouillante et larbre vnneux de Zaqqoum. En sus de ces souffrances physiques, ils souffriront aussi dun tourment moral qui leur montera jusquau cur (Sourate 104, "les calomniateurs", v. 5-9). En Enfer, les souffrances pouvantables que subiront les gens qui ont ignor l'existence de Dieu, sont dcrites en dtail dans le Coran. De nombreux versets signalent la grande importance de ce sujet pour les hommes. La souffrance de lEnfer est si grande qu'elle ne peut tre compare aucun autre tourment du monde. Dans le Coran, Dieu indique ainsi la fin horrible qui attendra les non-croyants:
"Mais non! Il sera certes, jet dans la Houtamah. Et qui te dira ce
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quest la Houtamah? (Cest) le Feu attis de Dieu qui monte jusquaux curs. Il se refermera sur eux en colonnes (de flammes) tendues." (Sourate 104, "les calomniateurs", v. 4-9) "Ce jour-l, il y aura des visages humilis (ceux de tous les mcrants), proccups, harasss (par ladoration dautre chose que Dieu). Ils brleront dans un Feu ardent, et seront abreuvs dune source bouillante. Il ny aura pour eux dautre nourriture que des plantes pineuses (Dar), qui nengraisse, ni napaise la faim." (Sourate 88, "celle qui sabat comme un voile", v. 2-7) "Nous avons prpar pour les infidles des chanes, des carcans et une fournaise ardente." (Sourate 76, "lhomme", v. 4) "Voil lEnfer que les Moudjrimon traitaient de mensonge. Ils feront le va-et-vient entre lui (lEnfer) et une eau bouillante extrmement chaude." (Sourate 55, "le Trs Misricordieux", v. 43-44) "Et ceux qui ont mcru auront le feu de lEnfer: on ne les achve pas pour quils meurent; on ne leur allge rien de leurs tourments. Cest ainsi que Nous rcompensons tout ngateur obstin. Et l, ils hurleront: "Seigneur, fais-nous sortir; nous ferons le bien, contrairement ce que nous faisions". "Ne vous avons-Nous pas donn une vie assez longue pour que celui qui rflchit rflchisse? Lavertisseur, cependant, vous tait venu. Eh bien, gotez (votre punition). Car pour les Zhlimon (injustes, polythistes), il ny a pas de secoureur." (Sourate 35, "le crateur", v. 36-37) "Ceux qui seront trans (ensemble) sur leurs visages vers lEnfer, ceux-la seront dans la pire des situations et les plus gars hors du chemin droit." (Sourate 25, "la diffrenciation absolue", v. 34) " (qui), lorsquelle les voit (venir) de loin, fait entendre sa fureur et ses crpitements. Et quand on les y aura jets, dans un troit rduit, les mains lies derrire le cou, ils souhaiteront alors leur destruction complte. "Aujourdhui, ne souhaitez pas la destruction une seule fois, mais souhaitez-la plusieurs fois." (Sourate 25, "la diffrenciation absolue", v. 12-14)
auront pour demeures des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux; chaque fois quils seront gratifis dun fruit des jardins ils diront: "Cest bien l ce qui nous avait t servi auparavant". Or cest quelque chose de semblable (seulement dans la forme mais diffrent dans le got); ils auront l des Azwdjourn-moutahhara (conjoints purifis), et l ils demeureront ternellement." (Sourate 2, "la vache", v. 25) "Certes, les Mouttaqon (les pieuses et vertueuses personnes qui craignent Dieu et sabstiennent de commettre les pchs et toutes les mauvaises actions quIl a interdites), qui aiment Dieu dun amour fort (et accomplissent toutes les sortes de bonnes actions quIl a ordonnes de faire) seront dans des jardins avec des sources. "Entrez-y en paix et en scurit." Et Nous aurons arrach toute rancune de leurs poitrines: et ils vivront en frres, sur des lits, face face. Nulle fatigue ne les y touchera. Et on ne les en fera pas sortir." (Sourate 15, "al-Hijr", v. 45-48) "Voil ceux qui auront les jardins du sjour (ternel) sous lesquels coulent les ruisseaux. Ils y seront pars de bracelets d'or et se vtiront d'habits verts de soie fine et de brocart, accouds sur des divans (bien orns). Quelle bonne rcompense et quelle belle demeure!" (Sourate 18, "la caverne", v. 31) "Les gens du Paradis seront, ce jourl, dans une occupation qui les remplit de bonheur; eux et leurs pouses sont sous des ombrages, accouds sur les divans. L ils auront des fruits et ils auront ce quils rclameront. (On leur dira): "Salm" (paix et salut)! Parole de la part dun Seigneur Trs Misricordieux." (Sourate 36, "Ya-Sn", v. 55-58) "Certes, les Mouttaqon (pieux) seront dans une demeure sre, parmi des jardins et des sources. Ils porteront des vtements de satin et de brocart et seront placs face face. Cest ainsi! Et Nous leur donnerons pour pouses des Hor (houris) aux grands yeux. Ils y demanderont en toute quitude toutes sortes de fruits. Cest l une grce de ton Seigneur. Et cest l lnorme succs." (Sourate 44, "la fume", v. 51-57) "Et quant ceux qui croient et accomplissent de bonnes uvres, Nous les installerons certes ltage dans le Paradis sous lequel coulent les ruisseaux, pour y demeurer ternellement. Quelle belle rcompense que celle de ceux qui font le bien." (Sourate 29, "laraigne", v. 58)
La Vritable Demeure Promise: l'Au-del 167
Ceux qui sur terre se dtournent des versets de Dieu, et qui inconsciemment nient leur Crateur, nauront aucun moyen pour atteindre le salut dans lAu-del. S'ils ne se repentissent pas et ne se dirigent pas vers Dieu qui les a crs de toutes pices, ils subiront le pire des chtiments. Le tourment ternel qui les attend est ainsi annonc dans le Coran:
" alors que ceux qui ne croient pas en Nos Ayt (preuve, vidences, versets, enseignements, rvlations...) sont les gens de la gauche. Le Feu se refermera sur eux." (Sourate 90, "la cit", v. 19-20)
La manire de se dbarrasser du chtiment ternel et de mriter le Paradis, est par contre, dfinie trs clairement: Croire en Dieu sincrement avant quil ne soit trop tard. Passer toute sa vie rechercher Son agrment.
Le chapitre que nous allons aborder maintenant rvle un point extrmement important. Si nous le lisons attentivement et nous le comprenons bien, ce texte changera fondamentalement le point de vue que nous pouvons avoir sur le monde extrieur. Ce texte contient plus quun point de vue, une approche diffrente ou une ide philosophique; il contient une vrit prcise qui est aujourdhui reconnue par la science. En ralit, tout le monde, croyants et incroyants, devrait admettre cette vrit.
ous les individus qui observent leur environnement attentivement se rendent compte que tout ce qui existe dans lUnivers -ce qui est anim et ce qui ne lest pas- doit forcment avoir t cr. La question devient alors: Qui est le Crateur de toutes ces choses?" Il est vident que "le fait de la cration", rvl par chaque aspect de lUnivers, ne peut pas tre le rsultat de lUnivers lui-mme. Le systme solaire ne peut pas stre cr ou organis par lui-mme. Les plantes, les tres humains, les bactries, les rythrocytes, et les papillons ne peuvent pas stre crs par eux-mmes. C'est pour cela que la possibilit que tout ce qui existe puisse tre le produit du hasard nest mme pas imaginable. Nous concluons donc que: toute chose a t cre, mais quaucune dentre elles na pu en tre le Crateur. Le Crateur est diffrent de tout ce que nous voyons avec nos yeux, Il est une force suprieure et invisible. Pourtant, Son existence et Ses attributs sont visibles dans tout ce qui existe. Ceux qui nient lexistence de Dieu s'opposent cette ralit. Ces personnes sont conditionnes ne croire qu' ce quelles voient avec leurs propres yeux. Elles sont contraintes dignorer la vrit de la "cration" et elles essaient de prouver que lUnivers et les tres vivants nont pas t crs. La thorie de lvolution est un exemple flagrant de leurs efforts vains pour arriver cette fin. Lerreur fondamentale de ceux qui nient lexistence de Dieu est perptue par dautres individus qui ne nient pas vraiment cette existence mais qui ont une fausse perception de Lui. Ils ne nient pas la cration elle-
mme mais ont des croyances superstitieuses sur lendroit o Dieu se trouve. Ils pensent quIl se trouve dans les "cieux", en haut quelque part. Implicitement, ils imaginent quIl se trouve au-del dune plante trs lointaine, qu'Il nintervient dans les affaires terrestres que de temps en temps ou quIl ny intervient pas du tout. Ils imaginent quIl a cr lUnivers et la abandonn ensuite lui-mme, laissant les gens matres de leur propre destin. Il y en a dautres qui ont entendu dire quil est crit dans le Coran que Dieu se trouve partout. Pourtant ils ne peuvent pas exactement comprendre ce que cela veut dire. Ils pensent que Dieu entoure toute chose comme le feraient des ondes radio ou un gaz invisible et intangible. En bref, ces croyances sont incapables de dmontrer "o" Dieu se trouve et elles sont en ralit toutes fondes sur une erreur commune. Sur ce sujet, ces gens portent des prjugs qui nont aucun fondement et se font donc de fausses opinions sur Dieu. Ces prjugs portent sur la nature et les caractristiques de la matire. Nous sommes tellement conditionns que nous ne nous demandons jamais si la matire existe vraiment ou si elle nest quune ombre. La science moderne dtruit ce prjug et prsente une ralit trs importante. Dans les pages suivantes, nous allons essayer de clarifier cette grande ralit qui est dvoile dans le Coran.
forme dans notre cerveau par des signaux lectriques. Cest--dire que la rougeur des pommes, la solidit du bois, notre maison, notre famille et tout ce que nous possdons, et mme les lignes de ce livre sont en ralit composes de signaux lectriques. Frederick Vester dcrit le stade auquel la science est parvenue: "Les propos de certains scientifiques dclarant que "lhomme est une image, toute chose prouve est temporaire et fallacieuse, et cet Univers est une ombre " semblent tre prouvs par la science moderne." faon suivante: "Nous croyons en lexistence des objets seulement parce que nous les voyons et nous les touchons, et parce quils nous sont reflts par nos sensations. Pourtant, nos perceptions ne sont que des ides formes dans notre esprit. Cest--dire que les objets que nous percevons ne sont en ralit rien dautre que des ides qui existent seulement dans notre esprit... Puisque tout cela nexiste que dans lesprit, il est clair que nous sommes tromps par des illusions quand nous imaginons que lUnivers et les choses peuvent avoir une existence autre que celle qui existe dans notre esprit. Donc, tout ce qui nous entoure nexiste que dans notre esprit."
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Afin d'claircir la question, considrons le sens qui nous fournit linformation la plus gnrale au sujet du monde extrieur, celui de la vue.
Les stimuli provenant d'un objet sont convertis en signaux lectriques et causent des ractions dans le cerveau. Quand nous "voyons", nous visualisons en ralit les effets de ces signaux lectriques dans notre cerveau.
Mme au moment o nous ressentons la lumire et la chaleur d'un feu, l'intrieur de notre cerveau est compltement sombre et sa temprature reste inchange.
Les faisceaux de lumire provenant d'un objet sont reflts l'envers sur la rtine. Ici, l'image est convertie en signaux lectriques et est ensuite transmise au "centre visuel" qui se trouve au fond du cerveau. Puisque le cerveau est compltement isol de la lumire, il est impossible que cette lumire atteigne ce centre visuel. Cela signifie que nous visualisons en fait un vaste monde de lumire et de profondeur lintrieur dune tache minuscule qui est isole de la lumire.
"Nous sommes tellement habitus l'acte de la vue qu'il nous faut dvelopper notre imagination pour raliser quil y a des problmes rsoudre. Considrez que nous voyons des objets solides dans notre environnement en partant des images minuscules, dformes et l'envers qui se trouvent dans nos yeux. Nous percevons un monde dobjets partir des lignes de simulation qui se trouvent sur nos rtines. Ceci n'est pas moins qu'un miracle."
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La mme situation sapplique tous nos autres sens. Loue, le toucher, le got et lodorat sont tous le rsultat de signaux lectriques transmis au cerveau et perus dans les centres pertinents du cerveau. Loue fonctionne dune manire similaire la vue. Loreille externe capture les sons dans lauricule et les dirige vers loreille centrale. Loreille centrale transmet les vibrations produites par les sons loreille interne en les intensifiant. Loreille interne transforme ces vibrations en signaux lectriques qu'elle envoie au cerveau. Tout comme dans le cas de la vue, l'acte dentendre a en ralit lieu dans le centre auditif du cerveau. Le cerveau est isol des sons tout comme il est isol de la lumire. Cest-dire que quelle que soit lintensit du bruit lextrieur, lintrieur du cerveau lui est compltement silencieux.
Tout ce que nous voyons durant nos vies se forme dans une partie du cerveau appele "centre visuel". Ce centre se trouve au fond de notre cerveau et noccupe que quelques centimtres de volume. la fois, le livre que nous lisons maintenant et l'horizon illimit que nous voyons lorsque nous regardons au loin s'adaptent cet espace minuscule.
Par consquent, nous voyons les objets non pas dans leurs dimensions relles telles quelles existent lextrieur, mais dans des tailles perues par notre cerveau.
Cependant, mme les sons les plus subtils sont perus par le cerveau. Loreille dune personne saine entend tout, sans aucun bruit ou aucune interfrence atmosphrique. Dans notre cerveau, alors mme quil est isol du son, nous pouvons couter les symphonies dun orchestre, entendre les bruits dune foule, percevoir tous les sons produits dans un intervalle aussi vaste que celui qui spare le bruissement dune feuille celui du rugissement dun avion. Pourtant, ce moment-l, si le niveau de son dans notre cerveau tait mesur par un appareil sensible, on verrait quun silence complet y rgne. Notre sens de lodorat est form de faon semblable. Les molcules volatiles mises par une branche de vanille ou une rose atteignent les rcepteurs qui se trouvent dans les poils dlicats de l'pithlium du nez. Ils sont ensuite transforms en signaux lectriques et transmis au cerveau o ils sont perus sous la forme dune odeur. Tout ce que nous sentons dagrable ou de dsagrable, nest rien que la perception crbrale de linteraction de molcules volatiles aprs leur transformation en signaux lectriques. Ainsi, nous percevons la senteur dun parfum, dune fleur, des aliments que nous prfrons, de la mer ou dautres odeurs encore que nous aimons ou dtestons, dans notre cerveau. Les molcules elles-mmes natteignent jamais le cerveau. Tout comme avec le son et la vision, ce sont seulement de simples signaux lectriques qui arrivent notre cerveau. Autrement dit, toutes les odeurs que nous avons associes -ds notre naissance- des objets extrieurs ne sont que des signaux lectriques que nous ressentons par lintermdiaire de nos sens. Paralllement, il existe quatre types diffrents de rcepteurs chimiques sur le bout de notre langue. Ceux-ci se rapportent aux quatre perceptions du got que nous pouvons ressentir: le sal, le sucr, lamer et laigre. Nos rcepteurs gustatifs transforment ces perceptions en signaux lectriques suite une chane de processus chimiques, et les transmettent au cerveau. Ces signaux sont perus donc en tant que got par le cerveau. Le got que nous ressentons quand nous mangeons du chocolat ou un fruit qui nous plat nest en ralit que linterprtation de signaux lectriques par le cerveau. Nous natteignons donc jamais lobjet qui appartient au monde extrieur; en dautres mots, nous ne voyons, ne
sentons ni ne gotons le chocolat rellement. Par exemple, si les nerfs gustatifs qui sont relis au cerveau taient coups, le got des choses que nous mangeons natteindrait jamais notre cerveau; nous perdrions alors compltement le sens du got. ce stade, nous sommes obligs dadmettre un autre fait: nous ne pouvons donc jamais savoir si quelquun dautre peroit la couleur rouge ou entend une note de musique comme nous le faisons nous-mmes.28 Notre toucher ne fait pas exception cette rgle. Lorsque nous touchons un objet, toute linformation qui nous aide reconnatre le monde extrieur et les objets est transmise au cerveau par des nerfs sensitifs qui se trouvent sur la peau. Le toucher est donc form dans notre cerveau. Contrairement ce que nous croyons gnralement, lendroit o nous percevons notre sens du toucher nest pas le bout de nos doigts ni notre peau, mais le "centre de perception du toucher" qui se trouve dans notre cerveau. Cest cette interprtation crbrale des stimulations lectriques qui atteignent notre cerveau, qui nous permet dprouver ces objets de manire diffrente et de sentir quils sont, soit durs, mous, chauds ou froids. Nous drivons tous les dtails qui nous aident reconnatre un objet partir de ces stimuli. B. Russell et L. Wittgenstein, deux clbres philosophes, sexpriment ainsi ce sujet: "Par exemple, quun citron ait vraiment exist ou non et la manire dont il a exist ne peut pas tre remis en question et examins. Un citron nest quun got prouv par la langue, une odeur ressentie par le nez, une couleur et une forme perues par lil; et seules ces caractristiques-ci peuvent tre sujettes un examen et une valuation. La science ne peut jamais connatre rellement le monde physique."
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Il est donc impossible pour nous datteindre la connaissance du monde physique. Tous les objets qui se trouvent autour de nous ne sont quune srie de perceptions tels que la vue, loue et le toucher. Notre cerveau, en traitant les donnes quil reoit dans notre "centre" visuel et dans nos autres centres sensoriels, ne confronte jamais, et ceci durant toute notre vie, "loriginal" de la matire existant lextrieur mais seulement la copie forme lintrieur de notre cerveau. Nous nous trompons donc constamment en supposant que ces copies sont en fait de la matire relle.
En raison de ces stimuli artificiels, un monde physique aussi vrai et raliste que le monde rel peut tre form dans notre cerveau, et ceci sans que le monde physique existe rellement. Grce ces stimuli artificiels, une personne peut s'imaginer conduire une voiture, alors qu'elle est en ralit assise tranquillement chez elle.
nous trouver, la pice est en nous. Le fait que nous puissions voir notre propre corps nous pousse penser que nous sommes lintrieur de celuici. Pourtant, nous devons nous souvenir que notre corps est aussi une image forme dans notre cerveau. Ceci est galement vrai pour tous nos autres sens. Par exemple, lorsque nous croyons entendre le son de la tlvision dans une pice voisine, nous nentendons en ralit que le son rflchi dans notre cerveau. Nous ne pouvons ni prouver lexistence de la pice voisine ni que le son vienne rellement de la tlvision qui se trouve dans ladite pice. Le raisonnement est le mme lorsque nous entendons un son plusieurs mtres de distance ou lors dune conversation entre deux personnes; tout ceci en ralit ne reprsente que des perceptions de linformation contenue dans notre "centre auditif" qui ne mesure que quelques centimtres carrs dans notre cerveau. Aucun concept comme la droite, la gauche, le devant ou le derrire nexiste except dans ce centre de perception. En dautres termes, le sentiment que le son nous parvient de la droite ou de la gauche nest quune perception; il nexiste aucune direction d'o provient le son. Il en est de mme pour les odeurs que nous percevons; aucune ne nous parviendra de loin. Nous sommes tous convaincus que le rsultat final form dans notre "centre olfactif" est la vraie odeur des objets du monde extrieur. Pourtant, tout comme limage dune rose est dans notre centre visuel, lodeur dune rose lest dans notre centre olfactif; il nexiste en ralit ni rose ni odeur qui appartienne au monde extrieur. Le "monde extrieur" que nous percevons nest quune simple srie de signaux lectriques parvenant notre cerveau. Durant toute notre vie, notre cerveau traite ces signaux et en tire de linformation. Quant nous, nous vivons sans savoir que nous sommes constamment induits en erreur, en croyant que ce sont les versions originales des tres existant dans le "monde extrieur". Nous sommes tromps car nous natteignons jamais la matire elle-mme autrement que par lintermdiaire de nos sens. De plus, notre cerveau interprte et attribue un certain sens aux signaux que nous tenons pour tre le "monde extrieur". Examinons par
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exemple notre sens auditif. Notre cerveau transforme les ondes sonores du monde extrieur en quelque chose dharmonieux, telle une symphonie. La musique est donc aussi une perception cre par notre cerveau. Mme les couleurs qui parviennent nos yeux ne sont que de simples signaux lectriques aux longueurs dondes diverses . Notre cerveau transforme donc ces signaux en couleurs. Il nexiste aucune
Les dcouvertes de la physique moderne dmontrent que l'Univers nest quune accumulation de perceptions. Une question est apparue sur la couverture dun magazine scientifique amricain bien connu: le New Scientist, qui a tudi ce thme dans son numro du 30 janvier 1999. La question pose tait: "Au-del de la Ralit: l'Univers est-il vraiment un amas d'information primaire et la matire juste un mirage?"
couleur dans le "monde extrieur". La pomme nest pas rouge, le ciel nest pas bleu, les arbres ne sont pas verts. Ils sont ainsi car nous les percevons de cette manire. Le "monde extrieur" dpend entirement de celui qui le peroit. Un simple handicap, tel quun dfaut sur la rtine de lil cause le daltonisme. Certaines personnes peroivent donc du bleu comme tant du vert ou du rouge comme tant du bleu; dautres peroivent toutes les couleurs comme tant des dgrads de gris. Ainsi, ce nest pas important si lobjet extrieur est color ou non. Berkeley, un minent philosophe, a galement attir notre attention sur cette vrit: "Au dbut, on croyait que les couleurs, les
odeurs etc. "existaient vraiment", mais ces hypothses ont t abandonnes par la suite, et lon a compris quelles existaient seulement en fonction de nos sensations."
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En conclusion, nous voyons des objets colors non pas parce quils sont colors et non pas parce quils ont une existence matrielle indpendante et extrieure nous-mmes. La vrit concernant la matire est que toutes les qualits que nous attribuons aux objets sont en ralit dans notre intrieur et non pas dans un "monde extrieur". Que reste-t-il donc de ce "monde extrieur"?
notre cerveau, nest pas lexistence dun monde rel mais plutt celle de stimuli. Il est donc parfaitement possible que ces stimuli nous parviennent dune source artificielle, tel quun magntophone par exemple. Lisons ce que Bertrand Russell, philosophe renomm, a crit ce sujet: "Ce sens du toucher, que nous ressentons lorsque nous appuyons nos doigts sur une table, nest quune perturbation lectrique qui agit sur les lectrons et protons dont nos doigts sont composs, et cause, conformment la physique moderne, par la proximit des lectrons et protons de la table. Si cette mme perturbation sur le bout de nos doigts se produisait dune autre manire, nous devrions avoir des sensations, et ceci bien quil ny ait pas de table." 31 Il est en effet pour nous trs facile de nous laisser induire en erreur en pensant que ces perceptions sont relles, alors quelles n'ont aucun corrlatif matriel. Nous prouvons dailleurs trs souvent ce sentiment dans nos rves, pendant lesquelles nous vivons des vnements, voyons des personnes, des objets et des scnes qui nous paraissent compltement rels. Pourtant, ce ne sont que des perceptions. Il nexiste aucune diffrence fondamentale entre un rve et le "monde rel"; tous deux se passent dans le cerveau.
imaginaire, un bras imaginaire, un il imaginaire, et un cerveau imaginaire. Si, pendant ce rve, quelquun nous demandait: "O vois-tu?", nous rpondrions: "Je vois dans mon cerveau". Pourtant, il nexiste en vrit aucun cerveau qui vaille la peine dtre mentionn, mais seulement une tte et un cerveau imaginaires. Celui qui voit les images nest pas le cerveau imaginaire du rve, mais un "tre" qui est de loin "suprieur" lui. Nous savons maintenant, quil nexiste aucune distinction physique entre une scne onirique et une scne que nous appelons "vie relle". Cest ainsi que si l'on nous posait dans une scne de la vie relle la mme question, savoir "o voyons-nous?", cela ne servirait rien de rpondre "dans notre cerveau" comme ctait le cas dans lexemple ci-dessus. Dans les deux cas, lentit qui voit et qui peroit nest pas le cerveau, qui nest aprs tout quun morceau de chair. Si nous analysons un cerveau, nous remarquons quil nest constitu que de lipides et de protines, qui existent dailleurs aussi dans dautres organismes vivants. Cela signifie que dans ce morceau de chair appel "cerveau", il nexiste rien qui pourrait observer des images, constituer une conscience ou crer cet tre que nous appelons le "moi". R. L. Gregory explique cette erreur que les gens font frquemment lorsquils se reportent aux perceptions visuelles du cerveau: "Il existe une tentation, qui doit tre lude dailleurs, de dire que ce sont les yeux qui produisent les images dans le cerveau. Lide dune image dans le cerveau suggre la prsence dune sorte d'il intrieur pour la voir - mais ceci ncessiterait la prsence dun autre il pour voir cette image... et ce processus continuerait ainsi en une rgression infinie d'yeux et dimages. Cest absurde."
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Cest ce point-ci qui cre un dilemme pour les matrialistes, qui affirment que seule la matire est vraie: qui appartient donc cet "il intrieur" qui voit, qui peroit ce quil voit et qui ragit? Karl Pribram sest galement concentr sur limportante question de savoir qui peroit rellement, et ceci au sein du monde de la science et de la philosophie: "Depuis les Grecs, les philosophes nont cess de penser " ce fantme dans la machine", " ce petit homme dans le petit homme" etc. O se
trouve le "je", la personne qui utilise son cerveau? Qui est-il celui qui ralise le fait de savoir? Tout comme saint Franois dAssises le dit: "Ce que nous recherchons est celui qui voit."
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Rflchissons un peu maintenant: ce livre qui est entre nos mains, la pice dans laquelle nous nous trouvons, en bref toutes les images qui nous font face sont vues dans notre cerveau. Sont-ce les atomes qui voient ces images? Des atomes sourds, muets et inconscients? Pourquoi certains atomes auraient-ils acquis cette qualit alors que dautres ne lauraient pas? Est-ce que les actes de penser, de comprendre, de se souvenir, d'tre heureux ou malheureux ou tout autre acte, consistent en des ractions lectrochimiques entre ces atomes? Si nous rflchissons calmement ces questions, nous constatons quil est ridicule de chercher une volont quelconque dans les atomes. Il est clair que celui qui voit, qui entend et qui sent est un tre supra-matriel. Cet tre est bel et bien "vivant" et nest ni de la matire, ni une image de cette matire. Cet tre sassocie des perceptions qui lui font face en se servant de limage de notre corps. Cet tre est notre "me". Cet agrgat de perceptions que nous appelons "monde matriel" nest en ralit rien dautre quun rve observ par cette me. Tout comme le corps que nous possdons, le monde matriel que nous percevons dans nos rves nexiste pas rellement; lUnivers dans lequel nous habitons et le corps que nous possdons nont pas non plus une ralit matrielle. Ltre rel est notre me. La matire ne consiste quen de simples perceptions envisages par notre me. Les tres intelligents qui crivent et
Le cerveau est une srie de cellules composes de protine et des molcules de graisse. Il est constitu de cellules nerveuses appeles neurones. Ce morceau de viande n'a aucun pouvoir pour observer des images, pour constituer une conscience ni pour crer l'tre que nous appelons le "moi".
lisent ces lignes ne sont pas juste un amas datomes, de molcules et de ractions chimiques quils partagent, mais des "mes".
Comme nous lavons mentionn au dbut, certaines personnes nont pas une comprhension vritable et sincre de Dieu. Cest pourquoi, elles Limaginent comme un tre qui est prsent quelque part dans les cieux mais qui nintervient pas du tout dans les affaires de ce monde. Les fondements de cette logique rsident dans la croyance que lUnivers nest quun ensemble de matire et que Dieu se trouve "en dehors" de ce monde matriel, dans un endroit retir. Dans certaines religions errones, la croyance en Dieu se limite cette comprhension. Pourtant, comme nous venons de l'indiquer, la matire nest compose que de sensations. Et lunique tre rel absolu est Dieu. Cela veut dire que seul Dieu existe; toutes les autres choses ne sont en ralit que des ombres. De cette manire, il est impossible de concevoir Dieu comme tant spar et en dehors de toute cette masse de matire. Dieu est sans aucun doute "partout" et Il inclut toute chose. Cette vrit est dailleurs explique dans le Coran de la faon suivante:
"Dieu! Point de divinit (digne dadoration) part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-mme "Al-Qayyoum" (qui entretient et protge tout ce qui existe). Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. Lui appartiennent ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre. Qui peut intercder auprs de Lui sans Sa permission? Il connat leur pass et leur futur. Et, de Sa science, ils nembrassent que ce quIl veut. Son Repose-pied "Koursy" dborde les cieux et la terre dont la garde ne Lui cause aucune peine. Et Il est le Trs-Haut, le Trs-Grand." (Sourate 2, "la vache", v. 255)
Un autre verset du Coran mentionne de plus que Dieu est indpendant de lespace et quIl inclut de manire indirecte toute chose:
" Dieu seul appartiennent lest et louest. O que vous vous tourniez (ou tourniez vos faces), la Face de Dieu est donc l (bien quIl soit au-dessus de Son Trne). Certes, Dieu est immensment Suffisant (pour les besoins de Ses cratures); Il est Omniscient." (Sourate 2, "la vache", v. 115)
Puisque chaque tre matriel est une perception, personne ne peut voir Dieu; mais Dieu voit la matire quIl a cre sous toutes ses formes. Nous pouvons lire dans le Coran:
"Les regards ne peuvent Latteindre, cependant quIl saisit tous les regards. Et Il est Al-latf (le Doux), le Parfaitement Connaisseur." (Sourate 6, "les bestiaux", v. 103)
Ainsi nous ne pouvons pas comprendre lexistence de Dieu laide de nos yeux, mais nous savons que Dieu inclut entirement notre tre intrieur et extrieur, nos regards et nos penses. Nous ne pouvons ni prononcer un mot, ni mme respirer sans quIl le sache. Bien que nous ressentions ces perceptions sensorielles tout au long de nos vies, ltre le plus proche de nous nest aucunement une de ces sensations, mais bien Dieu Lui-mme. Le verset suivant nous dvoile le secret de cette ralit:
"Nous avons effectivement cr lhomme et Nous savons ce que son me lui suggre et Nous sommes plus prs de lui (par Notre Science) que sa veine jugulaire." (Sourate 50, "Qf", v. 16)
Lorsquune personne pense que son corps nest compos que de "matire", elle ne peut en aucun cas comprendre cette vrit qui est pourtant si importante. Si elle considre son cerveau comme tant "soimme", l'endroit quelle considre comme tant extrieur elle nest alors loign que de 20 30 cm. Quand elle comprend que la matire nexiste pas mais que chaque chose nest en ralit que le rsultat de sa propre imagination, les notions comme le dehors, le dedans, le lointain ou le proche perdent tout leur sens. Dieu lentoure compltement et Il est "infiniment proche" d'elle. Dans le verset suivant, Dieu met en vidence Sa proximit avec les hommes:
"Et quand Mes serviteurs tinterrogent ( Mouhammad) sur Moi... Je suis tout proche (deux par Ma science, connaissant parfaitement leurs tats et leurs problmes): Je rponds lappel de celui qui Minvoque quand il Minvoque (directement, sans lintermdiaire dun intercesseur). Quils rpondent donc Mon appel, et quils croient en Moi, afin quils soient bien guids." (Sourate 2, "la vache", v. 186)
"Et lorsque Nous te disions que ton Seigneur cerne tous les gens (par Sa puissance et Son savoir). Quant la vision que Nous tavons montre [en tat dveil et non en rve, la nuit de lAscension (Isr)], Nous ne lavons faite que pour prouver les gens, tout comme Zaqom (l'arbre maudit) mentionn dans le Qourn. Nous les menaons; mais cela ne fait quaugmenter leur grande transgression." (Sourate 17, "le voyage nocturne", v. 60)
"Lorsque le souffle de la vie remonte la gorge (d'un moribond), et qu' ce moment-l vous regardez, et que Nous sommes plus proche de lui que vous (qui l'entourez) mais vous ne (le) voyez point." (Sourate 56, "l'vnement attendu", v. 83-85)
Lhomme est donc induit en erreur lorsquil pense que son tre reprsente la chose la plus proche de lui-mme. Car Dieu est assurment plus proche de nous que nous le sommes de nous-mmes. Il attire notre attention sur ce point dans le verset suivant:
"Lorsque le souffle de la vie remonte la gorge (dun moribond), et qua ce moment l vous regardez, et que Nous sommes plus proche de lui que vous (qui lentourez) mais vous ne (le) voyez point." (Sourate 56, "lvnement attendu", v. 83-85)
Comme ce verset nous l'indique, les gens vivent sans prendre connaissance de ce fait phnomnal probablement parce quils ne lobservent pas avec leurs propres yeux. Dun autre ct, il est compltement impossible pour lhomme, qui nest rien quun tre dombre, davoir une force et une volont indpendantes de Dieu. Du reste, le 96me verset de la sourate 37, "les ranges" " c'est Dieu qui vous a crs, vous et ce que vous faites" dmontre bien que tout se produit sous le contrle de Dieu. Dans le Coran, cette ralit est dclare dans le verset suivant: "Ce n'est pas vous qui les avez tus: mais c'est Dieu qui les a tus." (Sourate 8, "les dpouilles", v. 17) . Cette sourate indique donc bien que rien nest indpendant de Dieu. Puisque lhumain est un tre dombre, il ne peut accomplir le fait de par lui-mme. Pourtant, Dieu a dot cet tre dombre
du sentiment de "soi". En ralit, c'est Dieu qui accomplit tous les actes. Ainsi, si quelquun considre les actes quil accomplit comme tant les siens, il se tromperait fortement. Ceci est la ralit. Une personne peut bien ne pas vouloir accepter cette vrit et se considrer comme un tre indpendant de Dieu, cela ny change rien, car mme son dni imprudent se produit aussi grce la volont et la puissance de Dieu.
Si nous rflchissons profondment sur tout ce qui est dit ici, chacun ralisera bientt ce fait stupfiant et extraordinaire par lui-mme: tous les vnements du monde ne sont que de l'imagination
"On a enjoliv aux gens lamour des choses quils dsirent: femmes, enfants, trsors thsauriss dor et dargent, chevaux marqus, btail et champs; tout cela est objet de jouissance pour la vie prsente, alors que cest auprs de Dieu quil y a le bon retour." (Sourate 3, "la famille de Imran", v. 14)
cause de l'attrait que peuvent procurer la richesse, les magots entasss dor et dargent, les dollars, les bijoux, les comptes bancaires, les cartes de crdit, les garde-robes pleines de vtements, les voitures dernier modle; en dautres termes, cause de toutes les formes de prosprit quelles possdent dj ou essaient de possder, de nombreuses personnes ngligent leur religion. Ces gens se concentrent donc seulement sur ce monde et oublient l'Au-del. Ils sont induits en erreur par l'aspect "beau et attirant" de cette vie. Ainsi, ngligent-ils de faire la prire, de donner l'aumne aux pauvres et daccomplir ladoration qui les feront prosprer
dans lAu-del. Au lieu de cela, ils sexclament: "Jai des idaux", "jai des responsabilits", "je nai pas assez de temps", "jai des affaires complter" ou "je ferai cela plus tard". Ils passent leur vie essayer de prosprer uniquement sur cette terre. Dans le verset "ils connaissent un aspect de la vie prsente, tandis quils sont inattentifs lAu-del" (sourate 30, "les Grco-Romains", verset 7), cette fausse perception est clairement dcrite. Le fait que nous dcrivons dans ce chapitre, notamment que tout ne consiste quen une image, est fondamental car ses implications tent tout sens toutes les passions et de nombreux dsirs. La vrification de ce fait prouve que ce que les gens possdent ou tentent de possder -leur fortune acquise par avidit, leurs enfants dont ils se vantent, leurs poux ou pouse quils considrent proche deux-mmes, leurs amis, leur corps qui leur sont chers, leur statut social quils utilisent pour se distinguer les uns des autres, les coles dont ils sont sortis diplms, les vacances quils passent- ne sont rien quune illusion. Cest pourquoi tous ces efforts, tout ce temps dpens, toute cette avidit s'avrent tre sans importance. Ceci explique aussi pourquoi certaines personnes sont induites en erreur de faon inconsciente. En se vantant de la sorte de leur fortune, de leurs proprits ou de leurs yachts, elles agissent comme si toutes ces choses existaient rellement. Ces personnes riches ou aises, qui voyagent dans leurs yachts dune manire ostentatoire, qui montrent firement leurs nouvelles voitures, qui parlent sans cesse de leur fortune, qui estiment que leurs possessions les mettent un niveau plus lev que tous les autres et qui en plus pensent avoir russi grce tout cela, devraient plutt penser la situation dans laquelle elles se trouveront lorsquelles se rendront compte que tout ce succs ntait en fait quune pure illusion. Ces scnes sont la plupart du temps aussi rencontres dans les rves. Dans leurs songes, ces gens ont aussi des maisons, des voitures rapides, des bijoux extrmement prcieux, des piles de dollars et des lingots dor et dargent. Dans leurs rves, ils appartiennent galement la classe suprieure, possdent des usines et ont le privilge de rgner sur des milliers douvriers, mettent des habits que tout le monde souhaiterait porter. Comme chaque personne, qui son rveil oserait se vanter de toutes ces possessions
imaginaires, se verrait ridiculise, il en va de mme pour celui qui se vante des images quil voit dans ce monde. Ce quil voit dans ses rves et dans ce monde ne reprsente que des images cres dans son cerveau. Dune manire similaire, la raction des gens face des vnements quils vivent dans ce monde les rendra honteux lorsquils se rendront compte de la ralit. Ceux qui se disputent violemment, ceux qui semportent furieusement, sescroquent, se soudoient, commettent des falsifications, mentent, comptent avidement leur argent, font du mal aux gens, maltraitent et maudissent les autres, se mettent en colre, ne pensent qu leur statut et leur rang, sont envieux et se vantent, seront totalement dshonors lorsquils raliseront que tout ces actes accomplis ntaient quun rve. Puisque cest Dieu qui cre toutes ces images, Il est le Seul et lUnique Possesseur de toute chose. Ce fait est dailleurs soulign dans le Coran:
"Cest Dieu quappartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et Dieu embrasse toute chose (de Sa science et de Sa puissance)." (Sourate 4, "les femmes", v. 126)
Cest donc une pure folie que de mettre la religion de ct au nom de passions imaginaires et de perdre ainsi la vie ternelle qui signifierait une privation ternelle. ce stade, il nous faut souligner un point important: nous ne sommes pas en train de dire ici que "les possessions, la fortune, les enfants, lpoux et lpouse, les amis, le rang que vous avez vont disparatre tt ou tard, et quils nont donc aucun sens", mais nous indiquons que "toutes les possessions que vous croyez avoir nexistent pas rellement et quelles sont seulement des rves composs dimages que Dieu nous montre pour nous mettre lpreuve". Comme vous pouvez le constater, il existe une grande diffrence entre ces deux phrases. Mme si quelquun ne veut pas admettre cela tout de suite et se laisse induire en erreur en supposant que tout ce quil possde existe vraiment, chacun finira par mourir et, dans lAu-del, au moment o nous serons tous recrs tout deviendra alors clair. Ce jour-l, "la vue est perante" (Sourate 50 , "Qf", v. 22) et nous verrons tout plus intelligiblement. Et
ce moment, si nous avons pass notre vie entire courir aprs des buts imaginaires, nous souhaiterons navoir jamais vcu cette vie et dirons: Hlas, comme "jaurais souhait que (ma premire mort) ait t dfinitive. Ma fortune ne ma servi rien. Mon autorit est anantie et ma quitt!" (Sourate 69, "celle qui se justifie de plein droit", v. 27-29) Cest pourquoi ce que devrait faire tout homme sage, et ceci pendant quil en a encore le temps, serait dessayer de comprendre la ralit de lUnivers alors quil est sur terre. Autrement, il passera toute sa vie courir aprs des rves et sera oblig daffronter la fin un chtiment trs grave. Ltat final -auquel ces personnes qui courent toute leur vie aprs des illusions (ou des mirages) dans ce monde et oublient leur Crateur- seront confrontes, est dcrit dans le verset suivant:
"Quant ceux qui ont mcru, leurs actions sont comme un mirage dans une plaine dsertique que lassoiff prend pour de leau. Puis quand il y arrive, il saperoit que ce ntait rien; mais y trouve Dieu qui lui rgle son compte en entier, car Dieu est prompt compter." (Sourate 24, "la lumire", v. 39)
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des pierres en leur donnant un simple coup de pied.35 Un exemple semblable est donn par Friedrich Engels, le mentor de Politzer et le co-fondateur du matrialisme dialectique avec Marx. Il a crit: "Si les gteaux que nous mangeons ntaient que de simples perceptions, notre apptit ne serait pas satisfait."36 Beaucoup dautres exemples similaires existent dans les livres des clbres matrialistes quont t Marx, Engels, Lnine etc. ainsi que quelques phrases outrageuses telles que "vous comprenez lexistence de la matire quand on vous donne une gifle sur le visage". La raison pour laquelle ces matrialistes donnent des exemples de ce genre-l est quils interprtent lexplication "la matire est une perception" comme "la matire est un jeu de lumire". Ils pensent donc que la perception est limite la vue et que les autres sens tels que le toucher comporte des corrlatifs physiques. Ainsi, un bus qui crase un homme leur fait dire: "Regardez, il l'a cras, ce nest donc pas une perception". Ils ne comprennent pas, que toutes les perceptions ressenties lors dun accident de bus, comme la duret du choc, la collision et la souffrance, naissent galement dans notre cerveau.
our nous, la ralit signifie tout ce qui peut tre touch avec la main et vu avec l'il. Dans nos rves, nous pouvons galement "toucher avec notre main et voir avec notre il", alors quil nexiste en fait ni main, ni il, ni mme quelque chose qui pourrait tre touch ou peru. Aucune ralit matrielle except notre cerveau ne peut produire ces choses. Nous sommes tout simplement induits en erreur. Mais o se situe donc la ligne qui spare la vie relle de celle de nos rves? En fin de compte, ces deux formes de vie se passent lintrieur de notre cerveau. Si nous pouvons si facilement vivre dans un monde irrel lorsque nous rvons, il en va de mme pour le monde dans lequel nous vivons lorsque nous sommes veills. Quand nous sortons d'un rve, il n'existe aucune raison logique qui nous empche de penser que nous rentrons alors dans un plus long rve appel: "vie relle". La raison pour laquelle nous considrons le rve comme faisant partie dun monde de fes et notre monde comme tant "rel" nest que la consquence de nos habitudes et de nos prjugs. Ceci nous suggre que nous pouvons donc nous rveiller de la vie que nous menons sur terre, tout juste comme nous pouvons sortir d'un rve.
de la mme manire dans la vie, qui, comme le rve, nest quune perception.) Cette personne peroit ainsi trs finement les images, les sons, la solidit, la lumire, les couleurs et toutes les autres perceptions de
lvnement quelle a prouv dans son rve. Les sensations quelle prouve pendant son rve sont donc tout aussi naturelles que celles prouves dans la vie "relle". Le gteau quelle mange dans son rve la satisfait tout autant, bien que ce soit seulement une perception du rve, car le fait dtre rassasi est aussi une perception. Pourtant, ce moment-l cette personne est en ralit couche sur son lit. Il nexiste ni escalier, ni circulation et ni bus considrer. Le rveur a des sentiments et ressent des perceptions qui nexistent pas dans le monde extrieur. Le fait mme que dans nos rves, nous prouvions, voyions et sentions des vnements qui nont aucun corrlatif physique dans le "monde extrieur", rvle trs clairement que ce "monde extrieur" qui constitue nos vies en tat dveil n'est galement qu'une perception. Ceux qui croient la philosophie matrialiste, et tout particulirement les marxistes, sont furieux lorsquon leur parle de la ralit de lessence de la matire. Ils citent des exemples de raisonnement superficiel appartenant Marx, Engels ou Lnine et font des dclarations motionnelles. Pourtant, ces personnes devraient penser au fait quelles pourraient aussi faire les mmes dclarations dans leurs rves. Dans leurs rves, elles pourraient aussi lire Das Kapital (Le Capital), participer des runions, se battre avec la police, recevoir des coups sur la tte et ressentir de la souffrance suite leurs blessures. Cependant, et ceci est particulirement important, si on le leur demandait pendant leurs rves, elles penseraient que ce quelles ressentent aussi dans leurs rves est de "la matire absolue", tout comme elles affirment que ce quelles voient quand elles sont rveilles est de "la matire absolue". Pourtant, tout ce que ces gens voient, prouvent ou ressentent, que ce soit dans leurs rves ou dans leurs vies quotidiennes, ne sont que des perceptions.
une connexion parallle et ceci au moment o le bus avait heurt la personne; il heurterait de la mme manire et en mme temps Politzer qui serait alors tranquillement assis chez lui ce moment-l. Toutes les sensations prouves par cette personne accidente seraient galement prouves par Politzer, tout juste comme une chanson que nous entendrions au moyen de deux haut-parleurs diffrents mais qui seraient connects au mme magntophone. Politzer sentirait, verrait et prouverait le freinage du bus. Il ressentirait le choc du vhicule contre son corps et verrait les images de son bras cass, du sang, des fractures Il remarquerait son entre dans la salle dopration ainsi que la duret du pltre et la faiblesse de son bras. Toute autre personne connecte en parallle aux nerfs de cet homme vivrait intgralement laccident exactement comme Politzer la vcu. Si lhomme accident rentrait dans le coma, chacune des autres personnes tomberait galement dans le coma. De plus, si toutes les perceptions de laccident de voiture taient enregistres dans un appareil et taient retransmises en boucle une personne, ladite personne ressentirait le choc contre le bus plusieurs fois de suite. Mais alors, lequel de ces bus a t-il rellement percut ces personnes? La philosophie matrialiste noffre aucune rponse cohrente cette question. La rponse correcte est que toutes ces personnes vivraient cet accident de voiture dans tous ses dtails, mais uniquement dans leurs propres cerveaux. Ce mme principe pourrait aussi sappliquer aux exemples du gteau et de la pierre. Si les nerfs des organes sensoriels dEngels -organes qui lui permettent quand il mange un gteau de ressentir des sensations telles que la satit et la plnitude dans son estomac- taient connects paralllement au cerveau dune deuxime personne; cette personne ressentirait galement ce sentiment de satit tout comme Engels. Si les nerfs de Johnson, qui a ressenti de la souffrance lorsque son pied a frapp une pierre, taient connects une deuxime personne en parallle, cette personne prouverait galement la mme souffrance. Alors, lequel de ces gteaux ou laquelle de ces pierres sont-ils rels? Ici encore, la philosophie matrialiste ne peut offrir aucune rponse
Une Approche Trs Diffrente de la Matire 197
raisonnable. La seule rponse correcte et logique est la suivante: Engels et lautre personne ont mang tous les deux leur gteau dans leurs cerveaux et ils ont tous deux t rassasis. Johnson et lautre personne ont pleinement vcu tous les deux linstant o ils ont frapp la pierre dans leurs cerveaux. Modifions maintenant lgrement lexemple que nous avons donn au sujet de Politzer. Connectons dsormais les nerfs de la personne crase par le bus directement au cerveau de Politzer, et les nerfs de ce dernier (qui rappelons-le est assis dans sa maison) directement au cerveau de la personne crase par le bus. Dans ce cas prcis, Politzer penserait quun bus la heurt bien quil soit assis chez lui ce moment-l. Par contre, la personne qui a vraiment t crase par le bus naurait jamais ressenti limpact de laccident et elle aurait limpression quelle se trouvait tranquillement assise chez Politzer. La mme logique peut bien sr tre applique aux exemples du gteau et de la pierre. Comme nous le voyons, il est impossible pour un homme de transcender ses sens et de sen librer. De la mme manire, lme dun homme peut tre expose toutes sortes de reprsentations dvnements physiques bien quil nait aucun corps physique, aucune existence et aucun poids matriel. Il est donc impossible une personne de raliser cela parce quelle part du principe que toutes ces images tridimensionnelles sont belles et bien relles. Ce qui la rend si sre delle, cest que comme tout un chacun, elle dpend de perceptions prouves par ses organes sensoriels. Le fameux philosophe anglais David Hume commente ce fait de la manire suivante: "Pour parler franchement, quand je minclus dans ce que jappelle le "moi", je tombe toujours sur une perception spcifique appartenant au chaud ou au froid, la lumire ou l'ombre, lamour ou la haine, l'amertume ou au sucr ou dautres notion encore. Si ces perceptions nexistaient pas, je ne pourrais jamais me saisir en un temps particulier et je nobserverais rien dautre que de la perception."
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LA FORMATION DE PERCEPTIONS CRBRALES NEST PAS UNE PHILOSOPHIE MAIS UN FAIT SCIENTIFIQUE
Les matrialistes prsupposent que tout ce dont nous parlons ici nest que philosophie. Pourtant, soutenir que le "monde extrieur", comme nous lappelons, nest quune srie de perceptions nest en rien philosophique mais reprsente au contraire un fait tout fait scientifique. La formation dimages et de sensations crbrales est enseigne en dtail dans les coles de mdecine. Ces faits, prouvs par la science du 20 me sicle, en particulier par la physique, montrent clairement que la matire na pas de ralit absolue et que dans un sens, chacun dentre nous regarde "le moniteur qui se trouve dans son cerveau". Quiconque croit en la science, qu'il soit athe, bouddhiste ou partisan d'un autre point de vue, devrait accepter cette vrit. Un matrialiste peut donc nier lexistence dun Crateur mais ne peut en aucun cas nier cette ralit scientifique. L'incapacit de Karl Marx, de Friedrich Engels, de Georges Politzer et de bien dautres comprendre un fait si simple et vident est trs tonnant. Nous pouvons cependant porter leur dcharge que le dveloppement de la connaissance scientifique tait probablement insuffisant leur poque. Aujourdhui, alors que la science et la technologie ont atteint un niveau trs lev, il ne fait aucun doute que les dcouvertes rcentes rendent la comprhension de cette ralit plus accessible. Mais les matrialistes sont partags par la double crainte de comprendre ce fait, mme partiellement, et de raliser quelle dmolit dfinitivement leur philosophie.
profondeur et cela probablement cause de la popularit quil connat auprs du public. En effet, les matrialistes nont cess de proclamer voix haute dans leurs publications, au cours de leurs confrences et leurs tables rondes leur crainte et leur panique. Leurs discours agits et dsesprs dmontraient alors clairement quils subissaient une crise intellectuelle assez svre. Leffondrement scientifique de la thorie de lvolution (prtendue base de leur philosophie) tait dj un norme choc pour eux. Mais dsormais, ils leur fallaient reconnatre quils commenaient mme perdre la "matire" et cette dernire reprsentait pour eux un pilier encore plus important que ne pouvait ltre le darwinisme. Lannonce de toutes ces vrits reprsenta pour eux un vritable choc. Ils dclarrent du reste ouvertement que ce sujet tait la "plus grande menace" laquelle ils avaient jamais t confronts parce quil "dmolissait totalement leur contexte culturel". Rennan Pekunlu, acadmicien et crivain la revue Bilim ve Utopya (Science et Utopie), qui avait dcid de dfendre le matrialisme, fut lun de ceux qui exprimrent cur ouvert lanxit et la panique ressenties par les milieux matrialistes. Dans ses articles publis dans Bilim ve Utopya et lors dune confrence auquel il avait particip, Pekunlu a prsent le livre de Harun Yahya intitul Le Mensonge de l'volution comme tant "une menace" primaire lance contre le matrialisme. Ce qui drangeait le plus Pekunlu, et ceci plus encore que les chapitres qui invalidaient le darwinisme, tait la partie que vous tes en train de lire actuellement. Le message qua lanc Pekunlu ses lecteurs et son audience, qui ntait constitue
Rennan Pekunlu, crivain matrialiste turc, affirme que "la thorie de l'volution n'est pas si importante. Par contre, il reconnat que le sujet trait dans ce livre est une vraie menace" parce quil invalide la matire, le seul concept dans lequel il a foi.
dailleurs que dune poigne de gens, tait le suivant: "Ne vous laissez pas entraner par lendoctrinement de lidalisme et continuez de croire au matrialisme". Il a cit Vladimir I. Lnine, le leader de la sanglante rvolution communiste de Russie, comme rfrence. Conseillant chacun de lire le livre de ce dernier intitul Le Matrialisme et l'Empiriocriticisme vieux de plus dun sicle,
Pekunlu na fait que rpter les conseils de Lnine: "Ne rflchissez pas ce sujet car vous perdrez la trace du matrialisme et vous serez emports par la religion". Dans un article quil a crit dans la revue susmentionne, il a cit ces lignes de Lnine: "Une fois que vous niez la ralit objective, qui nous est transmise par nos sensations, vous aurez dj perdu toutes les armes contre le fidisme, car vous vous glisserez dans lagnosticisme ou dans le subjectivisme - et cest tout ce que le fidisme exige. Une seule griffe prise au pige et loiseau est perdu. Et nos Marxistes furent tous pris au pige de lidalisme, cest-dire dun fidisme dilu et plutt subtil; ils furent tous pris au pige au moment o ils prirent cette "sensation" non pas comme tant une image du monde extrieur mais comme tant un "lment" spcial. Ce nest pourtant la sensation, lme et la volont de personne."
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Ces paroles nous montrent que ce que Lnine et ses amis avaient cherch occulter drange de la mme faon les matrialistes modernes. Cependant, Pekunlu et les autres matrialistes souffrent d'un problme plus grave encore; car ils savent pertinemment que ce fait peut maintenant tre soutenu d'une faon beaucoup plus explicite, certaine et convaincante quil y a 100 ans. Nous pensons que cest la premire fois dans l'histoire de lhomme que ce sujet est expliqu d'une manire aussi claire. Pourtant, on peut dire que de nos jours un grand nombre de scientifiques matrialistes ne prennent toujours pas au srieux le fait que "la matire nest rien quune illusion". Le thme abord dans ce chapitre est lun des plus importants et passionnants sujets que l'on puisse rencontrer. Il est certain que peu de gens ont eu lopportunit dtre confront un sujet aussi crucial auparavant. Et pourtant, il suffit dobserver les ractions de ces scientifiques ou la manire dont ils articulent leurs discours et leurs articles pour noter le caractre superficiel de leur comprhension. Leurs ractions dmontrent que leur adhsion aveugle au matrialisme a caus du dommage leur logique. Cest pour cette raison quils sont tant loigns de la comprhension de ce sujet. Alaattin Senel, acadmicien et crivain la revue Bilim ve Utopya, exprima des sentiments semblables ceux de Rennan Pekunlu lorsquil dclara: "Oubliez leffondrement du darwinisme, le sujet vraiment menaant est celui-ci". Ressentant que sa
propre philosophie navait aucun fondement, il a constamment fait des demandes telles que: "Prouvez ce que vous dites!" Or, ce qui est encore plus intressant est que cet crivain avait lui-mme crit quil ne pouvait pas comprendre ce fait quil considrait du reste comme tant une menace. Par exemple, dans un article o il a exclusivement trait de ce sujet, Senel accepte le fait que le monde extrieur soit peru dans le cerveau comme tant une image. Pourtant, il continue prtendre que ces images sont divises en deux: celles qui ont des corrlatifs physiques et celles qui nen ont pas, et que toutes les images se rapportant au monde extrieur ont des corrlatifs physiques. Afin de soutenir son assertion, il a donn "lexemple du tlphone". Dans son sommaire, il a crit: "Je ne peux pas savoir si les images que jai dans mon cerveau ont des corrlatifs dans le monde extrieur ou non, mais le mme problme se pose lorsque je parle au tlphone. Quand je parle au tlphone avec quelquun, je ne peux pas voir la personne avec qui je parle; mais je peux par contre lui confirmer que jai bel et bien eu cette conversation avec elle quand je la verrai plus tard."
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Ce quil veut dire signifie ceci: "Si nous doutons de nos perceptions, nous pouvons observer la matire elle-mme et ainsi confirmer sa ralit." Pourtant, il sagit de toute vidence dune mauvaise conception, car il est impossible pour nous datteindre la matire proprement parler. Nous ne pouvons jamais "sortir" hors de notre cerveau et savoir ce quil y a rellement l'extrieur. Que la voix au tlphone ait un corrlatif physique ou non sera confirm par la personne lautre bout de la ligne! Pourtant, cette prtendue confirmation, qui est elle-mme vcue dans le cerveau est galement imaginaire. Ces personnes vivent les mmes vnements dans leurs rves. Senel pourrait aussi par exemple voir quil parle au tlphone dans son rve et ainsi obtenir la confirmation de sa conversation. Dans son rve, Pekunlu pourrait de la mme faon croire quil est confront "une menace grave" et conseiller aux gens de lire les livres de Lnine vieux de plus dun sicle. Pourtant, peu importe ce quils pensent, car ces matrialistes ne pourront jamais nier que les vnements quils ont vcus et les personnes avec lesquelles ils ont parl dans leurs rves ne sont rien dautre que des perceptions. Qui va alors confirmer que si les images dans le cerveau ont des
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corrlatifs ou non? Les tres dombres contenus dans le cerveau? Il est sans aucun doute impossible pour les matrialistes de trouver une source dinformation qui pourrait leur procurer et confirmer cette information qui se rapporte lextrieur du cerveau. Le fait de concder que toutes les perceptions sont formes dans le cerveau, sans admettre que quelquun peut sortir "en dehors" de celui-ci et avoir ainsi ses perceptions confirmes par le monde extrieur rel, manque singulirement de logique. Toute personne ayant un niveau normal de comprhension et de raisonnement peut pourtant facilement comprendre ceci. Tout individu objectif peut comprendre (par rapport tout ce que nous avons dit) quil est impossible pour lui de tester lexistence du monde extrieur avec ses sens. De plus, il est clair que la croyance aveugle dans le matrialisme altre la capacit de raisonnement de ses partisans. Cest pour cette raison que comme leurs prdcesseurs qui avaient essay de "prouver" lexistence de la matire en donnant des coups de pied sur des pierres ou en mangeant des gteaux, les matrialistes modernes commettent de srieuses erreurs dapprciation dans leur raisonnement.
eux, quaucune explication ne viendrait jamais les contredire. Cest pourquoi les faits relats dans ce livre qui expliquent quelle est la vraie nature de la matire, ont tellement surpris ces personnes. Tout ce qui a t racont jusquici dtruit les fondements de leur philosophie et ne laisse aucune place un autre discours. La matire, sur laquelle ils ont fond toutes leurs ides, leurs vies, leur arrogance et leur dni, a brusquement disparu. Pourquoi le matrialisme aurait-il une raison dexister si la matire elle-mme nexiste pas? Lun des attributs de Dieu est la force quIl dtient pour dnouer les complots des non-croyants. Dans le verset suivant, il est dailleurs dclar:
"Ils complotrent, et Dieu complota, et Dieu est le Meilleur des comploteurs." (Sourate 8, "les dpouilles", v. 30)
Dieu a ainsi pris au pige les matrialistes en leur faisant croire que la matire existait bel et bien, et par la mme Il les a humilis dune manire vidente. Les matrialistes ont cru que leurs possessions, leurs statuts, leurs rangs, la socit laquelle ils appartenaient, en bref le monde entier existaient vraiment et ils se sont bass sur ces faits pour se rebeller contre Dieu. Ils se sont vants devant Dieu ne faisant quaugmenter ainsi leur incroyance et ils ont fini par se fier totalement la matire. Mais, ils ont oubli que Dieu les entoure de toute part et que ce Dieu quils nient a dcrit ltat dans lequel ils se trouvent cause de leur incomprhension.
"O cherchent-ils un stratagme? Mais ce sont ceux qui ont mcru qui sont victimes de leur propre stratagme."(Sourate 52, "le Mont Tor", v. 42)
Cest probablement la plus grande dfaite de toute leur existence. Les matrialistes, qui faisaient preuve d'arrogance et qui ont t induits en erreur, ont subi une dfaite mmorable dans la guerre quils ont livre Dieu. Le verset: "Ainsi, Nous avons plac dans chaque cit de grands criminels qui y ourdissent des complots. Mais ils ne complotent que contre eux-mmes et ils nen sont pas conscients" annonce combien ces gens qui se rvoltent contre leur Crateur sont inconscients et combien terrible sera leur fin. (Sourate 6, "les bestiaux", v. 123) Dans un autre verset, le mme fait est dcrit ainsi:
"Ils (pensent pouvoir) tromper Dieu et les croyants; mais ils ne
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trompent queux-mmes, et ils ne sen rendent pas compte." (Sourate 2, "la vache", v. 9)
Alors que les mcrants essayaient de comploter, ils ne se sont pas rendus compte de limportance dun fait qui est dcrit par les mots suivants: () "Ils ne trompent queux-mmes, et ils ne sen rendent pas compte" (Sourate 2, "la vache", v. 9) Cest cependant un fait avr que tout ce quils vivent nest quune divagation conue spcialement pour quelle puisse tre perue par eux, et que tous les complots quils conoivent ne sont que de simples images formes dans leur cerveau tout comme lensemble des actes quils accomplissent. Leur garement leur fait oublier quils sont tous seuls en compagnie de Dieu, et quils sont ainsi pris au pige de leurs propres plans. Comme les non-croyants du pass, ceux qui vivent aujourdhui sont galement confronts une ralit qui dtruit compltement leurs plans sournois. Avec le verset: "la ruse de Chaythn est certes, faible" (Sourate 4, "les femmes", v. 76), Dieu affirme que ces complots taient dj vous l'chec le jour mme o ils ont t trams. Il rassure les croyants dans le verset: "Leur manigance ne vous causera aucun mal." (Sourate 3, "la famille de Imran", v .120) Dans un autre verset, Dieu dclare:
"Quant ceux qui ont mcru, leurs actions sont comme un mirage dans une plaine dsertique que lassoiff prend pour de leau. Puis quand il y arrive, il saperoit que ce ntait rien." ( Sourate 24, "la lumire", v. 39 )
Comme le confirme le verset, le matrialisme aussi devient un mirage pour celui qui se rebelle ainsi; lorsquils ont recours cette doctrine, ils se rendent compte qu'elle n'est rien d'autre quune illusion. Dieu les a tromps en crant un mirage qui leur a fait voir toute cette accumulation dimages comme si elles existaient rellement. Toutes ces personnes "minentes"; ces professeurs, ces astronomes, ces biologistes, ces physiciens, et tous les autres, quels que soient leur classe sociale et leur rang, ont t dups, et se sont retrouvs punis pour avoir adul la matire comme leur dieu. En partant du principe que laccumulation dimages est absolue, ils ont fond leur philosophie et leur idologie sur cette simple hypothse. Ils ont pris part des discussions srieuses et ont adopt un
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discours soi-disant "intellectuel". Ils se sont considrs suffisamment sages pour proposer un argument sur la vrit de lUnivers. Ce qui est plus grave encore, cest quils sen sont servis pour remettre en cause lexistence de Dieu, mais ils lont fait en manquant rellement de discernement. Dieu explique la situation dans le verset suivant:
"Ils complotrent et Dieu complota. Et Dieu est certes le meilleur de ceux qui complotent." (Sourate 3, "la famille de Imran", v. 54)
Il est peut-tre possible dchapper certains complots; mais celui qui est men par Dieu contre les non-croyants est si dtermin quil nexiste pour eux aucune possibilit dy chapper. Quoi qu'ils fassent ou qu'ils appellent, ils ne trouveront jamais personne dautre que Dieu pour les sauver. Dieu nous dclare du reste dans le Coran: "Ils ne trouveront, pour eux, en dehors de Dieu, ni alli ni secoureur." (Sourate 4, "les femmes", v. 173) Les matrialistes ne sattendaient pas tomber dans un tel pige. Avec les moyens du 20me sicle, ils taient srs deux-mmes et pensaient quil pourrait facilement attirer les gens vers lincroyance. Dans le verset suivant Dieu nous dcrit la mentalit perptuelle des non-croyants et quelle sera leur destine:
"Ils complotrent un complot et Nous en complotmes un, sans quils sen rendirent compte. Regarde donc ce qua t la consquence de leur stratagme: Nous les fmes prir, eux et tout leur peuple." (Sourate 27, "les fourmis", v. 50-51)
En interprtant ces versets sur un autre plan: les matrialistes ont t obligs de se rendre compte que tout ce quils possdent nest quune illusion, et donc que tout ce quils possdent a t dtruit. Lorsquils voient leurs possessions, usines, dollars, enfants, poux et pouses, or, rang et statut et mme leurs propres corps -quils croient exister- glisser entre leurs mains, ils sont dj morts selon l'expression du 51me verset de la sourate "les fourmis". ce stade, ils ne sont plus des entits matrielles mais seulement des mes. Il ne fait aucun doute que pour les matrialistes la manifestation de cette vrit est la pire des situations possibles. Le fait de savoir que tout ce quils possdent nest quune illusion quivaut (si lon utilise leurs propres
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mots) parler "dune mort avant la mort" sur terre. Cela les laisse seul avec Dieu. Avec le verset, "Laisse-Moi avec celui que Jai cr seul" (Sourate 74, "celui qui se blottit sous ses couvertures", v. 11), Dieu nous appelle pour nous faire raliser que chacun dentre nous, est en vrit, totalement seul devant Sa prsence. Ce fait remarquable est dailleurs rpt plusieurs fois dans dautres versets:
"Et vous voici venus Nous, seuls, (sans richesse ni amis ni rien dautre) tout comme Nous vous avions crs la premire fois, abandonnant derrire vos dos tout ce que Nous vous avions accord." (Sourate 19, "Marie", v. 94) Et au Jour de la Rsurrection, chacun deux se rendra seul auprs de Lui. (Sourate 19, "Marie", v. 95)
En dautres termes, mme ceux qui vnrent la matire comme il sagissait de leur dieu, ont tous t eux aussi crs par Dieu et Lui retourneront. Ils sont soumis Dieu quils le veuillent ou non. Ils attendent le Jour du Jugement Dernier o chacun devra rgler ses comptes, bien quils ne veuillent pas ladmettre.
CONCLUSION
Par sa capacit prouver que le monde matriel nest en ralit quun "tre dombre", ce sujet devient essentiel pour saisir Lexistence de Dieu, Sa cration et pour comprendre quIl est lUnique tre Absolu. En abordant cette vrit srieusement, nous ralisons que la terre nest pas lendroit que beaucoup de gens simaginent. Elle nest pas un endroit absolu qui a une existence propre et relle comme le supposent ceux qui errent sans but dans les rues, qui se battent dans les bars, qui se montrent dans les pubs luxueux, qui se vantent de leurs biens ou qui ddient leurs vies des buts vains. Le monde nest quun ensemble de perceptions et dillusions. Tous les gens que nous avons mentionns cidessus ne sont que des tres dombres qui "regardent" ces perceptions dans leurs cerveaux; mme sils nen sont pas conscients. Ce concept est trs important car il discrdite compltement la philosophie matrialiste et provoque son effondrement. Cest la raison pour laquelle les matrialistes comme Marx, Engels et Lnine ont encourag leurs disciples "ne pas rflchir" ce concept. La vision restrictive
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de ces personnes les a empches de comprendre que chaque perception est forme dans le cerveau. Elles partent du principe que le monde quelles voient grce leur cerveau est le "monde extrieur" et ne peuvent donc pas saisir la preuve pourtant vidente du non-sens de leur thorie. Cet garement est la consquence dune sorte de "voile" qui recouvre la raison des personnes qui ne croient pas en Dieu. Il est dit dans le Coran: "Ils ont des curs, mais ne voient pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais nentendent pas. Ceux-l sont comme les bestiaux, mme plus gars encore. Tels sont les insouciants." (Sourate 7, "le purgatoire", v. 179) Nous pouvons cependant dpasser cette difficult en nous servant du pouvoir de notre rflexion personnelle. Pour cela, nous devons nous concentrer fortement, y consacrer toute notre attention, rflchir la faon dont nous voyons les objets autour de nous et la manire dont nous ressentons leur toucher. Si nous y pensons attentivement, nous pouvons ressentir que ltre intelligent qui voit, entend, touche, pense et lit ce livre en ce moment prcis nest rien dautre que notre me. Celle-ci ne faisant que regarder sur un cran cette perception appele "matire". Toute personne qui comprend cela nappartient plus au domaine du monde matriel qui trompe la plupart de lhumanit, mais a ouvert la porte de la vraie vie. Cette ralit a t comprise par bon nombre de thistes et de philosophes tout au long de lhistoire. Des intellectuels tels que limam Rabbani, Muhyiddin Ibn al-Arabi et Mawlana Jami avaient pris conscience de ce fait en se servant de leur esprit critique et ceci grce aux indices quils avaient trouvs dans le Coran. Certains philosophes occidentaux comme George Berkeley sont arrivs la mme conclusion par la raison. Limam Rabbani a crit dans Maktubat (Lettres) que tout lUnivers matriel ntait en fait quune "illusion et une supposition (perception)" et que le seul tre absolu tait Dieu: "Dieu La substance de ces tres quIl cra nest autre que le nant Tout ce QuIl cra navigue entre les sens et les illusions Lexistence de lUnivers rside donc dans cette "sphre" de sens et dillusions, et elle nest en aucun cas matrielle En vrit, il nexiste rien en dehors de ltre Glorieux, (Qui est Dieu)." 40
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Limam Rabbani a explicitement crit que toutes les images prsentes lhomme ne sont que des illusions et quelles nont pas de versions originales loriginal. "Ce cycle imaginaire est illustr par l'imagination. Il est pourtant vu dans la mesure o il est illustr, grce lil de lme. De l'extrieur, il a lair comme sil s'agissait de lil que nous avons sur notre figure. Or, ce nest pas le cas. Il ny a ni dsignation, ni trace lextrieur. Il ny a rien voir. Mme le visage dune personne se refltant sur un miroir est ainsi. Le "dehors" nest pas quelque chose de constant. Il nexiste aucun doute que sa constance et son image ne sont que de lIMAGINATION. Dieu est celui qui sait le mieux."
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Lintelligence et les signes du Coran ont permis galement Mawlana Jami dnoncer la mme ide: "Tout ce quil y a dans lUnivers nest que sens et illusions, semblable des images refltes sur un miroir ou des ombres". Certes, le nombre de ceux qui ont compris ceci travers lhistoire a toujours t limit. De grands savants comme limam Rabbani avaient dj crit qu'il ne serait pas sage de rvler ce fait aux masses, car la plupart des gens ne seraient pas capables de le saisir. Aujourdhui, ce fait est devenu empirique grce aux preuves avances par la science, cependant cest grce Rabbani que la description de lUnivers en tant quun "treombre" a t dcrit pour la premire fois dune manire aussi concrte, claire et explicite. Sans aucun doute le 21 me sicle marquera un moment important de l'histoire . Grce la science les gens devraient comprendre plus aisment les ralits divines et de ce fait ils devraient se tourner en plus grand nombre vers Dieu. Les croyances matrialistes du 19me sicle seront certainement relgues dans les archives de lhistoire, parce que les gens pourront saisir ce que lexistence et la cration de Dieu signifient. Ils pourront mieux comprendre aussi Son intemporalit et Son omniprsence. Lhumanit smancipera en laissant tomber tous les voiles, toutes les duperies et toutes les superstitions qui depuis des centaines dannes lont toujours induite en erreur. Il est impossible que cet invitable cours du destin soit empch par un quelconque "tre-ombre".
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usquici nous avons observ que "lespace tridimensionnel" nexiste pas et quil est en ralit un prjug fond uniquement sur nos perceptions. Nous vivons tous dans un monde o lespace ne peut tre dfini. Affirmer le contraire ne serait que superstition, et ne prendrait en compte ni la raison ni la science. Il nexiste en effet aucune preuve valide qui puisse prouver lexistence dun monde matriel trois dimensions. Ceci va bien videmment lencontre de la philosophie matrialiste qui soutient la thorie volutionniste et qui se base sur la supposition que la matire est absolue et ternelle. De plus, les matrialistes attestent aussi que le temps est absolu et ternel.
LA PERCEPTION DU TEMPS
Le temps, ainsi que nous le percevons, est en ralit un outil qui permet disoler diffrents moments. Une personne peut, par exemple, produire un son particulier en tapant sur un objet. Elle peut ensuite produire un autre son en retapant sur lobjet cinq minutes plus tard. Cette personne peut ensuite appeler "temps" lintervalle coul entre les deux sons. Pourtant, lorsquelle entend le deuxime son, le premier son nest plus quun souvenir, un simple fragment dinformation dans sa mmoire. En dautres termes, le concept de "temps" ne peut exister qu en comparant le moment prsent avec un moment pass dont on se souvient. Sans cette comparaison, le concept de temps ne peut exister.
Pareillement, une personne fait une comparaison quand elle voit une autre personne entrer dans une pice et sasseoir sur une chaise. Lorsque la seconde personne sest assise sur la chaise, les images concernant les moments o elle a ouvert la porte, est entre dans la pice, et sest avance vers la chaise sont compiles sous forme de fragments dinformation dans le cerveau de la personne qui observe. Sa perception du temps a lieu quand elle compare le fait quune personne soit assise sur la chaise avec les fragments dinformation prcdents. En bref, notre perception du temps est le rsultat de comparaisons entre diffrentes illusions conserves dans le cerveau. Si lhomme navait pas de mmoire, le cerveau ne pourrait pas effectuer ces interprtations et le concept de temps naurait jamais pu se former. Lunique raison pour laquelle un individu dclare avoir trente ans est quil a accumul dans son cerveau toute linformation concernant les trente annes passes. Sil navait pas de mmoire, il ne pourrait pas imaginer lexistence dune telle priode et ne pourrait que ressentir le moment "unique" dans lequel il se trouve.
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qui se droulent dans notre cerveau et la manire dont notre mmoire compile linformation fonctionneraient aussi lenvers. Ceci serait aussi valable pour le pass et pour le futur et le monde nous paratrait exactement comme il nous parat actuellement."
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Puisque notre cerveau est habitu une certaine squence dvnements et que le monde ne fonctionne pas comme dcrit ci-dessus, nous partons du principe que le temps scoule toujours dans le mme sens. Pourtant, cette perception est forme dans le cerveau et elle est relative. En ralit, nous ne pouvons jamais savoir comment le temps scoule ou mme, sil scoule ou non. Ceci indique que le temps nest pas absolu et qu'il n'est quune perception. La relativit de temps a t prouve par Albert Einstein, lun des physiciens les plus importants du 20me sicle. Lincoln Barnett, dans son livre The Universe and Dr. Einstein, crit: "Avec "lespace absolu", Einstein rfuta le concept du temps absolu, cest--dire dun temps Universel, inexorable, invariant, et stable qui scoulerait dun pass infini vers un futur infini. Une grande partie de lobscurit qui entourait La Thorie de la Relativit peut tre explique par lhsitation de lhomme reconnatre que la sensation de temps, comme la sensation de couleur, est une forme de perception. Cest--dire que le temps est simplement un outil pour classifier des vnements, tout comme lespace nest quune faon de classifier des objets matriaux. Les mots dEinstein lui-mme permettent dexpliquer la subjectivit du temps de la manire la plus claire: "Les expriences dun individu", dit-il, "nous paraissent classes en une srie dvnements. Dans cette srie, les seuls vnements que nous nous rappelons semblent tre ordonns selon les critres "avant" et "aprs". Il existe donc, pour lindividu, un temps du "je" ou un temps subjectif. Cela, en soi, nest pas mesurable. Je peux, en effet, associer les nombres avec les vnements, de telle manire quun grand nombre soit associ avec lvnement postrieur plutt quavec lantrieur." 43 Barnett, dans son livre, cite Einstein quand il souligne que: "Lespace
et le temps sont des formes dintuition qui ne peuvent pas plus tre spares de la conscience que ne le peuvent nos perceptions de couleur, de forme ou de dimension." Selon la Thorie de la Relativit: "Le temps na pas dexistence indpendante. Il est dpendant de lordre des vnements avec lequel nous le mesurons." peroit et il est donc relatif. La vitesse laquelle le temps scoule change avec les rfrences dont nous nous servons pour le mesurer car il nexiste pas d'horloge naturelle dans le corps humain pour indiquer prcisment comment le temps passe. Lincoln Barnett ajoute: "Tout comme la couleur ne peut exister sans un il pour la discerner, un instant, une heure ou un jour ne sont rien, sil ny a pas dvnement pour les marquer."
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Nous ressentons clairement la relativit du temps dans nos rves. Bien que notre rve paraisse durer des heures, en ralit, il ne dure en gnral que quelques minutes, parfois mme seulement quelques secondes. Nous pouvons citer un exemple pour clarifier ce propos. Supposons que nous nous trouvions, pendant un certain laps de temps, dans une pice ayant une fentre unique et conue de faon particulire. Supposons quil y ait aussi dans la pice une horloge qui nous permette de voir le temps passer. Supposons encore, qu travers la fentre, nous puissions voir le lever et le coucher du soleil certains intervalles. Si, quelques jours plus tard, nous devions estimer le temps total pass dans la pice, nous nous baserions sur linformation fournie par lhorloge et sur le nombre de fois o le Soleil se serait couch et lev. Imaginons que nous estimions avoir pass trois jours dans la pice. Que se passerait-il si la personne qui nous a mis dans cette pice nous disait que nous navions en ralit pass que deux jours dans la pice, que le Soleil que nous avions vu de la fentre ntait quune simulation artificiellement produite, et que lhorloge tait spcialement rgule pour fonctionner plus vite? Le calcul que nous aurions fait naurait alors plus aucun sens. Cet exemple confirme que linformation que nous possdons concernant la vitesse dcoulement du temps est base sur des rfrences
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relatives. La relativit du temps est un fait prouv scientifiquement. La thorie de la relativit gnrale dEinstein soutient que la vitesse du temps change en fonction de la vitesse dun objet et de sa position dans un champ gravitationnel donn. Lorsque la vitesse saccrot, le temps est raccourci et compress: il ralentit comme s'il tait sur le point de "s'arrter". Illustrons ceci avec un exemple donn par Einstein. Imaginez deux jumeaux dont lun resterait sur terre pendant que lautre voyagerait dans lespace une vitesse proche de celle de la lumire. son retour, le voyageur verrait que son frre est beaucoup plus vieux que lui. Ce fait sexplique par ce que le temps scoule beaucoup plus lentement pour la personne qui voyage des vitesses proches de celle de la lumire. Considrons quun pre voyage dans lespace alors que son fils est rest sur terre. Si le pre avait vingt-sept ans au moment de son dpart et son fils en avait trois; au retour, trente ans plus tard (selon le temps terrestre), le fils aurait trente-trois ans alors que son pre nen aurait que trente.46 Cette relativit temporelle nest pas due la dclration ou lacclration des horloges ni la dclration dun ressort mcanique. Elle rsulte des priodes doprations diffrenties du systme entier de lexistence matrielle, qui atteint profondment les particules subatomiques. En dautres termes, pour la personne qui le vit, le raccourcissement du temps nest pas ressenti comme sil sagissait dun film au ralenti. Dans une telle scne o le temps se raccourcit; les battements du cur, les rplications de cellules et les fonctions du cerveau dune personne etc., fonctionnent tous plus lentement que ceux dune personne qui se meut plus lentement sur terre. Nanmoins, cette personne poursuit normalement sa vie quotidienne et ne remarque pas du tout le raccourcissement du temps. Ce dernier ne devient, en effet, apparent que lorsquon compare les deux.
nombreuses rfrences la relativit de temps. En dautres termes, il est manifeste, dans plusieurs versets du Coran, que le temps est une perception psychologique dpendante dvnements, de situations et de conditions particulires. La vie entire dune personne dure, par exemple, en ralit trs peu de temps:
"Le jour o Il vous appellera, vous Lui rpondrez en Le glorifiant. Vous penserez cependant que vous ntes rests (sur terre) que peu de temps!" (Sourate 17, "le voyage nocturne",v. 52) Et le jour o Il les rassemblera (aprs les avoir ressuscits), ce sera comme sils ntaient rests (dans leurs tombeaux) quune heure du jour et ils se reconnatront mutuellement." (Sourate 10, "Yonous", v. 45)
De plus, certains versets indiquent que les gens peroivent le temps de faons diffrentes et quils peuvent parfois percevoir une priode trs longue comme tant en ralit trs courte. La conversation suivante, qui se droule lors du Jugement Dernier, en est un bon exemple:
"Il dira: "Combien dannes tes-vous rests sur terre?" Ils diront: "Nous y avons demeur un jour ou une partie dun jour. Interroge donc ceux qui comptent. Il dira: Vous ny avez demeur que peu (de temps), si seulement vous saviez." (Sourate 23, "les croyants", v. 112-114)
Dans dautres versets, Dieu annonce que le temps peut scouler diffrentes vitesses dans des situations diffrentes:
"Et ils te demandent de hter (larrive) du chtiment. Jamais Dieu ne manquera Sa promesse. Cependant, un jour auprs de ton Seigneur, quivaut mille ans de ce que vous comptez." (Sourate 22, "le plerinage", v. 47) "Les anges ainsi que le Roh (lEsprit cest--dire Djibrl) montent vers Lui en un jour dont la dure est de cinquante mille ans." (Sourate 70, "les voies ascensionnelles", v. 4) "Du ciel, Il administre toute affaire sur terre et la fait ensuite monter vers Lui en un jour quivalant mille ans de votre calcul." (Sourate 32, "la prosternation", v. 5)
Ces versets sont des rfrences claires la relativit du temps. Ce rsultat, qui a seulement t compris rcemment par les scientifiques du
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20 me sicle alors quil avait t communiqu lhomme 1400 ans auparavant dans le Coran, est une preuve supplmentaire de la rvlation du Coran par Dieu, lOmniprsent. Beaucoup dautres versets du Coran rvlent que le temps est une perception. Ceci est particulirement vident dans les histoires des prophtes. Par exemple, Dieu a plong les "compagnons de la cave", un groupe de croyants mentionn dans le Coran, dans un sommeil profond pendant plus de trois sicles. Quand ces gens se sont rveills, ils pensaient quils taient rests dans cette ville trs peu de temps, et ils ne pouvaient estimer combien de temps ils avaient dormi:
"Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles (en les plongeant dans un sommeil profond) dans la caverne pendant de nombreuses annes. Ensuite, Nous les avons ressuscits (rveills), afin de savoir lequel des deux groupes (qui discutaient leur sujet) saurait le mieux calculer la dure exacte de leur sjour." (Sourate 18, "la caverne", v. 11-12) "Et c'est ainsi que Nous les ressuscitmes (rveillmes de leur long sommeil), afin qu'ils s'interrogent entre eux. L'un parmi eux dit: "Combien de temps avez-vous demeur l?" Ils dirent: "Nous avons demeur un jour ou une partie d'un jour". D'autres dirent:"Votre Seigneur sait mieux combien (de temps) vous y avez demeur" (Sourate 18, "la caverne", v. 19)
La situation conte dans le verset ci-dessous prouve que le temps est en ralit une perception psychologique.
"Ou comme celui qui passait par un village dsert et dvast: "Comment Dieu va-t-Il redonner la vie celui-ci aprs sa mort?", ditil. Dieu le fit alors mourir et le garda (mort) pendant cent ans. Puis Il le ressuscita en disant: "Combien de temps as-tu demeur (mort)?" "Je suis rest un jour, dit lautre, ou une partie de la journe." "Non! dit Dieu, tu es rest cent ans. Regarde donc ta nourriture et ta boisson: rien ne sest gt; mais regarde ton ne... Et pour faire de toi un signe pour les gens, regarde ces ossements, comment Nous les assemblons et les revtons de chair". Et quand cela lui fut clairement mis en vidence, il dit: "Je sais ( prsent) que Dieu est Omnipotent (Capable de faire toute chose)". (Sourate 2, "la vache", v. 259)
216 Connatre Dieu par la Raison
Le verset ci-dessus souligne clairement que Dieu, Crateur du temps, est indpendant de celui-ci. Lhomme, au contraire, est dpendant du temps ordonn par Dieu. Dans ce verset, par exemple, lhomme nest mme pas capable de savoir combien de temps il a dormi. Il est donc tout fait draisonnable de supposer (comme le font les matrialistes) que le temps est absolu.
LE DESTIN
La relativit du temps clarifie un point trs important. La relativit est tellement variable quune priode qui nous parat durer des millions dannes peut -vue sous une perspective diffrente- ne durer quune seule seconde. De mme, une trs longue priode de temps stendant du dbut du monde jusqu sa fin peut durer moins dune seconde dans une autre dimension. Ceci est lessence mme du concept de "destin", un concept qui reste incompris par la plupart des gens, surtout par les matrialistes qui le nient compltement. Le destin est la connaissance parfaite de Dieu concernant tous les vnements passs ou futurs. La majorit des gens remettent en question le fait que Dieu puisse dj avoir connaissance dvnements qui nont pas encore eu lieu. Beaucoup n'arrivent pas comprendre non plus lauthenticit de la notion de destin. Pourtant, il ny a que nous qui ayons ce sentiment dvnements non encore vcus. Dieu par contre, nest dpendant ni du temps ni de lespace puisque cest Lui qui les a crs. Cest pour cette raison que le pass, le futur et le prsent sont tous pareils pour Dieu; pour Lui tout a dj eu lieu et tout est dj termin. Dans The Universe and Dr. Einstein, Lincoln Barnett explique la faon dont la thorie de la relativit gnrale mne cette conclusion. Selon Barnett, lUnivers ne peut tre "entour dans son entire majest que par un intellect cosmique".47 Ce que Barnett appelle "intellect cosmique" cest la sagesse et le savoir de Dieu Qui rgnent dans lUnivers entier. Tout comme nous pouvons facilement voir le dbut, le milieu et la fin dune rgle, et tout comme nous pouvons concevoir que toutes les units comprises sur la rgle forment un tout; Dieu reconnat le temps auquel
La Relativit du Temps et la Ralite du Destin
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nous sommes sujets comme tant un seul moment du dbut jusqu la fin. Cependant, les gens vivent les vnements uniquement quand leurs temps arrivent, et ils ne font que tmoigner du destin que Dieu a cr pour eux. Il est aussi important de souligner le caractre superficiel avec laquelle la notion de "destin" est frquemment peru dans la plupart de nos socits. Ce genre dapproche avance la thorie suivante: bien que Dieu ait dtermin un "destin" pour chaque homme, les hommes peuvent parfois changer ce destin. Par exemple, si un malade parvient vaincre sa maladie, les gens diront que cette personne "a vaincu son destin". Pourtant, personne ne peut changer son destin. Celui qui survit une grave maladie survit parce que ce ntait pas son destin de mourir ce moment-l. Ironiquement, ces gens qui se trompent en disant "jai vaincu la mort", parlent ainsi uniquement parce que cela fait partie de leur destin de prononcer ces mots et de vivre avec une telle mentalit! Le destin est le savoir ternel de Dieu. Pour Lui qui connat le temps sous la forme dun seul moment et qui le domine ainsi que lespace entier, tout est dtermin et fini. Nous comprenons donc, travers ce quIl nonce dans le Coran, comment le temps est un moment unique pour Lui. Certains vnements qui nous paraissent prendre place dans le futur sont raconts, dans le Coran, comme sils avaient pris place dans le pass. Par exemple, les versets qui dcrivent les comptes que les gens devront rendre Dieu dans lAu-del sont mentionns comme tant des vnements appartenant au pass:
"On souffla alors dans le clairon (de lApocalypse) et tous les habitants des cieux et de la terre tombrent foudroys sauf ceux que Dieu a bien voulu pargner. Puis on souffla de nouveau et les voil debout, les yeux grand ouverts. La terre resplendit ( ce moment) de la lumire de son Seigneur. On dposa le Livre et on fit venir les Prophtes et les Martyrs. On jugea entre eux en toute quit et ils ne subissent aucune injustice On conduisit ceux qui avaient mcru lEnfer en groupes homognes Et lon conduisit au Paradis, en groupes homognes, ceux qui avaient craint pieusement leur Seigneur..." (Sourate 39, "les groupes homognes", v. 68-73)
Les vnements qui auront lieu aprs notre mort (de notre point de vue) sont annoncs dans le Coran comme tant des vnements passs dj vcus. Dieu nest pas limit par un temps relatif comme nous le sommes. Il a dcid de toutes choses dans lintemporalit: les gens les ont dj accomplies auparavant et tous ces vnements ont t vcus et sont termins. Il rvle, dans le verset ci-dessous que tout vnement, quil soit important ou non, est connu de Dieu et enregistr dans un livre:
"Tu ne te trouveras dans aucune situation, tu ne rciteras aucun passage du Qourn, vous naccomplirez aucun acte sans que Nous soyons tmoin au moment o vous lentreprendrez. Il nchappe ton Seigneur, sur terre ou dans le ciel, (aucune chose) du poids dun atome, ni dun poids plus petit ou plus grand, qui ne soit dj inscrit dans un livre vident." (Sourate 10, "Yonous", v. 61)
rationnelle ou logique ce sujet: lUnivers est un ensemble illusoire avec toute la matire qui le compose et toutes les cratures qui y vivent. Cest une accumulation de perceptions. Les matrialistes ont du mal comprendre cela. Retournons lexemple du bus de Politzer: bien que Politzer sache techniquement quil ne pourra pas chapper ses perceptions, il ne peut rellement l'admettre que dans certains cas. Cest--dire que, selon Politzer, les vnements ont lieu dans le cerveau jusqu laccident de bus. Pourtant, aussitt aprs laccident de bus, les vnements gagnent une ralit physique et ne se situent donc plus au niveau du cerveau. Le dfaut logique de cette approche est trs clair. Politzer commet en ralit la mme erreur que le matrialiste Johnson lorsquil dit: "Je frappe la pierre, jai mal au pied, donc elle existe." Politzer na pas pu raliser que le choc prouv aprs limpact du bus tait lui aussi seulement une perception. La raison subliminale pour laquelle les matrialistes ne peuvent comprendre ce sujet est leur crainte de ce quils devront affronter quand ils se rendront compte de cette vrit. Lincoln Barnett nous raconte que certains scientifiques se sont rendus compte de cet enjeu: "Grce aux philosophes qui ont rduit toute la ralit objective un monde dombres et de perceptions, les scientifiques ont pris conscience des limites alarmantes des sens humains."
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N'importe quelle rfrence impliquant que la matire et le temps ne sont que des perceptions veille une grande crainte chez les matrialistes car ils considrent ces notions comme tant absolues. Dune certaine manire, ils les vnrent comme des idoles, car ils pensent que ce sont la matire et le temps qui les ont crs travers lvolution. Un matrialiste se sent probablement accabl dhorreur quand il comprend que tout nest que perception. LUnivers et le monde dans lequel il croit vivre, son propre corps, les autres personnes, et les autres philosophes matrialistes qui lont influenc, en bref tout ne se rsume qu une perception. Tout ce en quoi il croit, tout ce dont il dpend, tout ce quoi il a recours, tout disparat soudain. Il gote ainsi un peu au dsespoir quil prouvera rellement le Jour du Jugement. Comme le dcrit ce verset:
"Ils offriront ce jour-l Dieu la soumission (totale), et ce quils avaient invent (comme adoration dautres divinits en dehors de Dieu tels les idoles, les saints, les prtres, moines, anges, messagers) sera perdu pour eux." (Sourate 16, "les abeilles", v. 87)
Cest pour cela que le matrialiste tente de se persuader de la ralit de la matire et quil tente de prouver ses propos. Il frappe du poing, tape du pied, crie, et hurle mais ne parvient pas chapper la ralit. Ces gens nient donc la ralit et, de plus, ils tentent de convaincre dautres personnes den faire autant. Ils sont conscients du fait que si les gens connaissaient la vraie nature de la matire, leur philosophie matrialiste primitive et lignorance de leur approche se retrouveraient dnues de tout sens. Il ny aurait plus alors aucun terrain sur lequel ils pourraient baser et dfendre leurs ides. Cest pour toutes ces raisons que les faits mentionns dans ce livre drangent autant les matrialistes. Dieu nonce que les craintes des non-croyants seront augmentes dans lAu-del. Le Jour du Jugement Dernier, ils seront interrogs comme suit:
"Et le Jour o Nous les rassemblerons tous puis dirons ceux qui auront donn des associs: "O sont donc vos associs que vous prtendiez?" (Sourate 6, "les bestiaux", v. 22)
Puis, les incroyants verront que leurs possessions, leurs enfants et leurs proches quils avaient supposs rels et quils avaient traits comme des associs Dieu vont les quitter et disparatre. Dieu nous informe de cela dans le verset suivant:
"Vois comment ils mentent eux-mmes! Et comment les abandonnent (les associs) quils inventaient!" (Sourate 6, "les bestiaux", v. 24)
tre dvoils. Chacun peut alors facilement comprendre de nombreuses choses qu'il avait jusqualors des difficults saisir. Comme nous l'avons dj mentionn, grce toutes ces dcouvertes, des questions concernant la mort, le Paradis, lEnfer, lAu-del, le changement de dimension, ainsi que des questions telles que "O est Dieu?", "Quest-ce quil y avait avant Lui?", "Qui a cr Dieu?", "Combien de temps la vie dans la tombe va-t-elle durer?", "O sont le Paradis et lEnfer?" et "O se trouvent le Paradis et lEnfer maintenant?", sont mieux lucides. On comprendra alors la faon dont Dieu a cr lUnivers entier partir du nant. Avec ce secret, les questions "quand?" et "o?" perdent tout leur sens car il ny a plus ni temps ni espace. Quand nous comprenons vraiment la notion de "relativit du temps et de lespace", nous nous rendons compte que tout a lieu en un seul moment. Nous ralisons aussi que nous attendons donc pour rien et que le temps ne passe pas car tout a dj eu lieu et que tout est dj termin. Grce cette comprhension, le monde devient une sorte de paradis pour le croyant. Toutes ses inquitudes, ses anxits et ses craintes matrielles qui laffligeaient auparavant, nont plus lieu dtre. La personne comprend alors que lUnivers entier na quun seul Souverain qui peut changer le monde physique comme Il le dsire et que tout le monde devrait se tourner vers Lui. Cette comprhension lui permet aussi de se soumettre entirement Dieu "en tant dvoue Son service". (Sourate 3, "la famille de Imran", v. 35) La comprhension de tous ces faits reprsentent une grande richesse pour la vie dici-bas. Une autre ralit trs importante mentionne dans le Coran nous est galement dvoile: "Dieu est plus prs de lui que sa veine jugulaire" (Sourate 50, "Qf", v. 16). Comme nous le savons tous, la veine jugulaire se trouve dans notre corps. Quest ce qui pourrait tre plus proche de l'homme que son propre intrieur? Ceci peut facilement tre expliqu par le non-espace. Il est en effet beaucoup plus facile de comprendre ce verset si on saisit cette nigme. Cette vrit est vidente. Il doit tre bien tabli que lhomme na dautre sauveur ni dautre pourvoyeur que Dieu. Il ny a rien mis part
Lui; Il est Le seul tre absolu auprs de qui lhomme peut chercher refuge, Il est Le seul que lhomme peut appeler au secours et sur qui il peut compter pour labsolution. O que vous vous tourniez, Dieu est l.
l est incontestable que rien ne saurait tre plus important que la cration de l'homme et la connaissance par ce dernier de son Crateur. Le sujet trait dans ce livre nous semble tre de la plus haute importance pour chacun dentre nous. Nous croyons cependant ncessaire de rappeler au lecteur que nous navons pas besoin de beaucoup d'informations pour comprendre que l'Univers et tout ce qui sy trouve, y compris nous-mme, ont t crs de toutes pices. Chaque adulte et chaque enfant a la conscience assez dveloppe pour pouvoir saisir que lUnivers a t cr. Dans le Coran, les mots du prophte Ibrahim (que la bndiction soit sur lui) en donnent un trs bon exemple. Le Prophte Ibrahim (que la bndiction de Dieu soit sur lui) a vcu dans une communaut qui ne croyait pas en Dieu et qui vnrait des totems. Bien quil n'ait jamais reu d'enseignement relatif l'existence de Dieu, il a pu nanmoins comprendre grce sa raison et sa conscience que tout lUnivers a t cr -mais en plus quil a t cr par Dieu- Celui qui a cr les cieux et la terre. Dans le Coran, il est dit:
"Quand la nuit lenveloppa, il observa une toile, et dit: "Voil mon Seigneur!" Puis, lorsquelle disparut, il dit: "Si mon Seigneur ne me guide pas, je serai certes du nombre des gens gars". Lorsque ensuite il observa le Soleil se levant, il dit: "Voil mon Seigneur! Celui-ci est plus grand" Puis lorsque le Soleil disparut, il dit: " mon peuple, je dsavoue tout ce que vous associez Dieu. Je tourne
mon visage exclusivement vers Celui qui a cr ( partir du nant) les cieux et la terre; et je ne suis point de ceux qui Lui donnent des associs." (Sourate 6, "les bestiaux", v. 76-79)
Comme nous pouvons le constater dans l'exemple du Prophte Ibrahim (que la bndiction soit sur lui), quiconque a une raison et une conscience et qui -ce qui est le plus important- ne se laisse pas aller liniquit et l'arrogance, est capable de comprendre que l'Univers a t cr et quen plus il a t cr selon un plan et ordre bien prcis. Il ne fait aucun doute que la position de ceux qui nient l'existence de Dieu, et ceci malgr tous Ses signes manifestes, parat difficile comprendre ceux qui font pleinement usage de leur raison et de leur conscience. Dans le Coran, nous pouvons lire la chose suivante concernant ceux qui ne croient pas en la puissance de la cration divine.
"Et si tu dois ttonner, ( Mouhammad) (de la position de ces polythistes qui nient le message du pur monothisme islamique et qui adorent dautres divinits en dehors de Dieu qui ne peuvent ni nuire ni avantager), rien de plus tonnant que leurs dires: "Quand nous serons poussire, reviendrons-nous vraiment une nouvelle cration?" Ceux-l sont ceux qui ne croient pas en leur Seigneur. Et ce sont eux qui auront des jougs leurs cous. Et ce sont eux les gens du feu, o ils demeureront ternellement." (Sourate 13, "le tonnerre", v. 5)
Peut-tre avions-nous jusqu'ici nglig de considrer comme il se doit le sujet trait dans ce livre ou peut-tre ny avions-nous mme jamais pens? Cependant, nous devons tous nous rendre compte que reconnatre lexistence de Dieu qui nous a crs, est plus important et plus urgent faire que nimporte quelle autre chose. Pensons ce qu'Il a bien voulu nous accorder: nous sommes en train de vivre dans un monde parfaitement conu jusque dans ses moindres dtails et ceci particulirement vis vis de lhomme. En aucun cas nous navons particip cette cration. Nous avons juste ouvert nos yeux un jour et nous nous sommes retrouvs parmi dinnombrables personnes choisies. Nous pouvons voir, nous pouvons entendre, nous pouvons
Conclusion 225
sentir Et il en est ainsi car Dieu seul la voulu. Dans un verset il est dit:
"Et Dieu vous a fait sortir des ventres de vos mres, dnus de tout savoir, et vous a donn loue, les yeux et les curs (lintelligence), afin que vous soyez reconnaissants." (Sourate 16, "les abeilles", v. 78)
Tout comme le verset ci-dessus lindique, Dieu est lUnique tre absolu, Celui qui nous a donn tout ce que nous possdons et qui a cr l'Univers dans lequel nous vivons. Soumettons-nous donc Dieu et soyons reconnaissant envers Lui pour toutes les bndictions quIl nous a accord et recevons ternelle. ainsi Si une nous rcompense
dcidons de faire le contraire, nous ferons preuve d'ingratitude et nous serons exposs un chtiment qui, selon la volont de Dieu, durera ternellement. Soyons rassur: Il existe vraiment et Il est trs proche de nous Il voit, sait tout ce que nous faisons et entend chaque mot que nous prononons Et soyons srs que chacun sur terre, y compris nousmme, devrons bientt Lui rendre des comptes.
NOTES
PARTIE I: LA CRATION LA LUMIRE DES PREUVES SCIENTIFIQUES 1. George Politzer, Principes Fondamentaux de Philosophie, ditions Sociales, Paris - 1954, p. 84 2. Rcit dans Jaki, S. - 1980 Cosmos and Creator Regnery Gateway, Chicago 3. Stephen Hawking, A Brief History of Time A Reader's Companion (dit par Stephen Hawking; prpar par Gene Stone), New York, Bantam Books - 1982, pp. 62-63 4. Henry Margenau et Roy Abraham Varghese, ds., Cosmos, Bios, Theos, La Salle, IL: Open Court Publishing - 1992, p. 241 5. Hugh Ross, Ph.D., The Creator and the Cosmos, Navpress - 1995, p. 76 6. W.R. Bird, The Origin of Species Revisited, Nashville: Thomas Nelson - 1991; publi lorigine par Philosophical Library en 1987, p. 462 7. W.R. Bird, The Origin of Species Revisited, Nashville: Thomas Nelson - 1991; publi lorigine par Philosophical Library en 1987, pp. 405-406 8. Stephen W. Hawking, A Brief History of Time, Bantam Books - avril 1988, p. 121 9. Paul Davies, God and the New Physics, New York: Simon & Schuster - 1983, p. 189 10. Hugh Ross, The Fingerprint of God, 2me d., Orange, CA: Promise Publishing Co. 1991, pp. 114-115 11. A Dorling Kindersley Book The Science, publi aux Etats-Unis par Dorling Kindersley Inc., p. 24 12. Stephen Hawking, A Brief History of Time A Reader's Companion (dit par Stephen Hawking; prpar par Gene Stone), New York, Bantam Books - 1982, p. 143 13. Bilim ve Teknik, vol. 203, p. 25 14. Larousse Dictionary and Encyclopaedia, vol. II, p. 5734 15. Maurice Burton, C.B.P.C. Publishing Limited, Encyclopaedia of Animals, Reptiles, p. 120 16. Ibid, p. 120 17. Michael J. Behe, Darwins Black Box, New York: Free Press - 1996, pp. 232-233 18. Grzimeks Tierleben Vgel 3, Deutscher Taschen Buch Verlag - octobre 1993, p. 92 19. Ibid, p. 89 20. Ibid, pp. 87-88 21. David Attenborough, The Private Life of Plants, Princeton University Press - 1995, p. 291 22. Nature - 12 novembre 1981 23. Michael Baigent, Richard Leigh, Henry Lincoln, The Messianic Legacy, Gorgi Books, Londres: 1991, pp. 177-178 24. D.M.S. Watson, "Adaptation", Nature, no. 124, p. 233 25. Richard Levontin, The Demon-Haunted World, The New York Review of Books - 9 janvier 1997, p. 28 26. J. de Vries, Essential of Physical Science, Wm.B.Eerdmans Pub.Co., Grand Rapids, SD 1958, p. 15 27. David Darling, Deep Time, Delacourte Press - 1989, New York 28. Timothy R. Stout, Tim Stouts Creation-Science Page 29. Ibid 30. Ibid 31. Robert Matthews, Unravelling the Mind of God, London Bridge - juillet 1995, p. 8 32. Bilim ve Teknik - juin 1997, p. 60
PARTIE II: DE CEUX QUI REFUSENT DE VOIR LA CRATION 1. Charles Darwin, The Origin of Species: By Means of Natural Selection or the Preservation of Favoured Races in the Struggle for Life, Londres: Senate Press - 1995, p. 134 2. Derek A. Ager. The Nature of the Fossil Record", Proceedings of the British Geological Association, vol. 87, no. 2, (1976), p. 133 3. T. N. George. "Fossils in Evolutionary Perspective", Science Progress, vol. 48, (janvier 1960), pp. 1-3 4. Richard Monestarsky, Mysteries of the Orient, Discover, avril 1993, p. 40 5. Stefan Bengston, Nature 345:765 (1990) 6. Earnest A. Hooton, Up From The Ape, New York: McMillan 1931, p. 332 7. Stephen Jay Gould, Smith Woodward's Folly, New Scientist, 5 avril 1979, p. 44 8. Charles E. Oxnard, The Place of Australopithecines in Human Evolution: Grounds for Doubt, Nature, no. 258, p. 389 9. Richard Leakey, The Making of Mankind, Londres: Sphere Books - 1981, p. 116 10. Eric Trinkaus, Hard Times Among the Neanderthals, Natural History, no. 87, dcembre 1978, p. 10, R.L. Holoway, The Neanderthal Brain: What was Primitive?, American Journal of Physical Anthrophology Supplement, no. 12 - 1991, p. 94 11. Ali Demirsoy, Kalitim ve Evrim, Ankara: Meteksan Yayinlari - 1984, p. 61 12. Ali Demirsoy, Kalitim ve Evrim, Ankara: Meteksan Yayinlari - 1984, p. 61 13. Fabbri Britannica Science Encyclopaedia, vol. 2, no. 22, p. 519 14. Kevin McKean, Bilim ve Teknik, no. 189, p. 7 15. Frank B. Salisbury, "Doubts about the Modern Synthetic Theory of Evolution", American Biology Teacher, septembre 1971, p. 336 16. Ali Demirsoy, Kalitim ve Evrim, Ankara: Meteksan Yaynlar. - 1984, p. 39 17. Homer Jacobson, Information, Reproduction and the Origin of Life, American Scientist, janvier 1955, p.121 18. Reinhard Junker & Siegfried Scherer, "Entstehung Gesiche Der Lebewesen", Weyel 1986, p. 89 19. Michael J. Behe, Darwin's Black Box, New York: Free Press, 1996, pp. 232-233 20. Pape Lo XIII, Humanum Genus, Encyclopdie sur la franc-maonnerie, publi le 20 avril 1884 21. Dr. Selami Inda, "Olumlu Bilim-Akln Engelleri ve Masonluk", Mason Dergisi, an 24, no. 25-26, dcembre 76 - mars 77 22. Mimar Sinan, no. 6, p. 66 23. Mason Dergisi, no. 23-24, p. 41 - 1976 24. Michael Howard, The Occult Conspiracy: The Secret History of Mystics, Templars, Masons and Occult Societies, 1.b., Londres: Rider - 1989, p. 63 25. Frederick Vester, Denken, Lernen, Vergessen, vga - 1991, p. 6 26. George Politzer, Principes Fondamentaux de Philosophie, ditions Sociales, Paris 1954, p. 38-39-44 27. R.L.Gregory, Eye and Brain: The Psychology of Seeing, Oxford University Press Inc., New York - 1990, p. 20 28. Lincoln Barnett, The Universe and Dr. Einstein, William Sloane Associate, New York 1948, p. 20 29. Orhan Hanerlioglu, Dsnce Tarihi, Istanbul: Remzi Kitaps, 6me d. - septembre 1995, p. 447
Notes 229
30. George Berkeley, A Treatise Concerning the Principles of Human Knowledge, 1710, Works of George Berkeley, vol. I, d. A. Fraser, Oxford, 1871 31. Bertrand Russell, ABC of Relativity, George Allen and Unwin, Londres - 1964, pp. 161-162 32. R.L.Gregory, Eye and Brain: The Psychology of Seeing, Oxford University Press Inc. New York - 1990, p. 9 33. Ken Wilber, The Holographic Paradigm and Other Paradoxes, p. 20 34. George Politzer, Principes Fondamentaux de Philosophie, ditions Sociales - Paris 1954, p. 53 35. Orhan Hanerlioglu, Dsnce Tarihi, Istanbul: Remzi Kitaps, 6me d. - septembre 1995, p. 261 36. George Politzer, Principes Fondamentaux de Philosophie, ditions Sociales - Paris 1954, p. 65 37. David Hume, A Treatise of Human Nature, Book I, Section IV: Of Personal Identity 38. Rennan Peknl, "Aldatmacanin Evrimsizligi", Bilim ve topya, dcembre 1998, (V.I. Lenin, Materialism and Empirio-criticism, Progress Publishers, Moscou - 1970, pp. 334-335) 39. Alaettin Senel, "Evrim Aldatmacasi mi?, Devrin Aldatmacasi mi?", Bilim ve topya, dcembre 1998 40. Imam Rabbani Hz. Mektuplari, vol. II, 357me lettre, p. 163 41. Imam Rabbani Hz. Mektuplari, vol. II, 470me lettre, p. 1432 42. Franois Jacob, Le Jeu des Possibles, University of Washington Press - 1982, p. 111 43. Lincoln Barnett, The Universe and Dr. Einstein, William Sloane Associate, New York - 1948, pp. 52-53 44. Lincoln Barnett, The Universe and Dr. Einstein, William Sloane Associate, New York - 1948, p. 17 45. Lincoln Barnett, The Universe and Dr. Einstein, William Sloane Associate, New York - 1948, p. 58 46. Paul Strathern, The Big Idea: Einstein and Relativity, Arrow Books - 1997, p. 57 47. Lincoln Barnett, The Universe and Dr. Einstein, William Sloane Associate, New York - 1948, p. 84 48. Lincoln Barnett, The Universe and Dr. Einstein, William Sloane Associate, New York - 1948, pp. 17-18