Gabon Lettre Aux Parlementaires
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A Mesdames et Messieurs les dputs europens A Mesdames Messieurs les reprsentants des chambres de parlement des pays de lUnion Europenne
Objet: Sjour europen du criminel Guy Nzouba Ndama prsident monarque de l'Assemble nationale du Gabon Mesdames et Messieurs les Parlementaires, A loccasion de lAssemble parlementaire de la Francophonie en Belgique du 8 au 12 juillet 2012 vous allez recevoir Monsieur Guy Nzouba Ndama, troisime personnalit dune dictature totalitaire, prsident dune assemble monocolore lue avec moins de 10% du corps lectoral, fossoyeur de la dmocratie gabonaise, dtourneur des deniers publics, commanditaire des nombreux crimes rituels et de lassassinat de Pierre Mamboundou. LUnion du Peuple Gabonais, par lentremise de sa coordination en Europe sinsurge contre cette visite et vient par la prsente vous difiez tant sur la personnalit et la moralit douteuse de cet homme que sur le rgime totalitaire quil reprsente.
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Les multiples violations des droits tant conomiques que sociaux, humains, civils et politiques, rendent ce rgime et ses tnors infrquentables, au risque de se contaminer de sa puanteur. Pour lUnion du Peuple Gabonais, les violations des droits conomiques et sociaux ont une consquence sur la jouissance des droits civils et politiques. LUPG est solidaire de la FIDH et partage sa vision qui, depuis 1934, ne cesse de rappeler et d'affirmer l'indivisibilit de ces deux catgories de droits. De lhomme que vous allez recevoir Mesdames et Messieurs les Parlementaires, . Du fossoyeur de la dmocratie Lhomme que vous allez recevoir est un fossoyeur de la dmocratie. Il estime que le peuple gabonais nest pas assez mature pour se choisir lui-mme son propre destin et par consquent il faut le lui imposer. Cela semble curieux, que vous parlementaires, issus des lections libres et transparentes de vos pays, puissiez-vous tenir ct des ennemies de cette libert de choix, et donc de la puissance du bulletin de vote. Quand vous serrerez la main de cet homme sachez que vous serrez la main dun fossoyeur de la dmocratie. . Du fossoyeur du droit des femmes Il est lorigine des lois iniques comme la polygamie active dite loi Nzouba Ndama. Cette loi qui raffirme la phallocratie rtrograde rduit le statut de la femme gabonaise au rang de simple objet sexuel qui na droit rien, ni laccs aux bien communs, ni la garde commune des enfants et encore moins aux droits de succession. Quand vous serrerez la main de cet homme sachez que vous serrez la main dun violeur des femmes et de leurs droits.
. Des dtournements des deniers publics Cet homme pille depuis prs de vingt ans le budget de lassemble nationale. Il est coupable de dtournement et de vol de 7 milliards 920 millions de Francs CFA soit 12073962,20 euros destins la construction de lannexe de lassemble nationale qui na jamais vu le jour. Quand vous serrerez la main de cet homme sachez que vous serrez la main dun voleur. . Grand sorcier, criminel et commanditaire des crimes rituels et protecteurs dassassins aux fins ftichistes Lhomme que vous allez recevoir est cit dans de nombreux cas comme commanditaire de crimes rituels. Les dputs du PDG qui ont t dnoncs par les victimes survivantes et les parents des victimes assassines sont sous sa protection et soppose la leve de leur immunit parlementaire pour quils ne soient pas jugs. Il a commandit lassassinat de Pierre Mamboundou avec la complicit de sa nice. Nous vous invitons visiter le lien suivant cet effet:
(cf. documentaire de Canal+ intitul "Gabon: les organes du pouvoir" :http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.pedopolis.com%2Fblog%2Fpouvoir-et-sorcellerieenquete-sur-les-crimes-rituels-au-gabon-avril-2012.html&h=oAQGZuZzX),
Quand vous serrerez la main de cet serrez la main dun tueur denfants. .Liberticide
homme
sachez
que
vous
Cet homme soppose toute forme de libert des gabonais. Il a mit en place et applique des lois iniques qui violent les droits du peuple gabonais : lexpression de ses opinions, sa libert de manifestation, la criminalisation des manifestations sociales et politiques. Bref des lois qui abrogent toute indpendance intellectuelle et toute libert dopinion. Quand vous serrerez la main de serrez la main dun liberticide. cet homme sachez que vous
Du rgime totalitaire quil reprsente. De la violation des principes dmocratiques Au lendemain dun vnement majeur comme le dcs dOmar Bongo ONDIMBA Prsident dictateur du Gabon, et de la vacation du pouvoir qui en a rsult, les gabonaises et les gabonais se sont retrouv le 30 aot 2009 esprer dun tournant historique aux consquences heureuses. Il sagissait pour le peuple, aprs 42 ans de dictature sans partage dun tyran, dexprimer enfin sa libert de choix par des lections libres et dmocratiques. Ce choix, librement consenti par le peuple, a t usurp et vol par son fils adoptif Ali Bongo et les apparatchiks du Parti dmocratique gabonais, men par votre hte Nzouba Ndama dans le cadre dune succession monarchique. Cependant, la lumire de la fraude massive, des nombreux assassinats, enlvements, viols et tortures qui ont caractris ce coup dEtat ; A la proclamation clanique de Monsieur Ali BONGO comme Prsident de la Rpublique ; Nous croyons que ce n'est pas dans l'intrt des dmocrates que vous tes de tolrer ce genre de pratiques en invitant vos tables des criminels en col blanc dont les mains sont souilles du sang dinnocentes victimes et de laccumulation des biens vols au peuple gabonais. La lgitimit du pouvoir dAli Bongo ne repose pas sur un mandat populaire, mais sur le soutien affich par le systme mdiatique et institutionnel du rgime auquel il faut ajouter le clan Sarkozy de la droite ractionnaire qui prtendait, elle seule, reprsenter la communaut internationale. Cest un rgime totalitaire, o la classe dirigeante sappuie sur son dispositif dinfluence pour dsamorcer la contestation par lintimidation, la menace et la terreur et faire accepter une majorit, des lois qui ne seront, en dfinitive, favorables qu une minorit. Les apparences dmocratiques sont sauves. En effet, les scrutins lectoraux sont truqus, ne faisant lobjet ni de la transparence dans les oprations de vote, ni du contrle des listes lectorales frauduleuses.
Partant du principe que le camp contrlant les mass-mdias, lorganisation matrielle des lections, la proclamation des rsultats des scrutins et la validation des votations dune part et dautres parts le mme camp, dtenant lappareil tatique et subventionnant son seul groupe politique bnficie dun avantage dcisif qui loigne tout scrutin des standards dmocratiques. Prcisment, du point de vue de loligarchie de lEtat BongoPDG, lobjectif est de prvenir la reconstitution des forces qui avaient fait triompher le peuple en 1990. Pour y parvenir, sa priorit tactique est de sassurer que seuls les partisans du systme concourront de llection prsidentielle, et aux diffrents scrutins locaux, de sorte que ses intrts seront prservs quelle que soit la dcision finale des gabonais. Cest pourquoi ce rgime se rend hermtique toute forme de discussion. Tous les accords politiques pour une transition dmocratique ont chous par la seule volont du pouvoir PDG-Bongo de se maintenir au pouvoir par la fraude. Ils se rendent hermtiquement ferms tout discours et tout changement volutif pour ne laisser au peuple que le seul choix du boycott des scrutins gagns davance. Do des assembles staliniennes non lues par la majorit des gabonais. Pour vous permettre de mieux cerner la situation actuelle de la dmocratie gabonaise et en guise de prsentation de I'U.P.G. (Union du Peuple Gabonais), que nous reprsentons en Europe, nous vous proposons de scruter quelques faits : Un peuple sinistr, un Etat en coupe regle Depuis 45 ans le Gabon est un pays mis en coupe rgle par la famille Bongo. Lun des aspects marquant de ltat Bongo est non seulement le fait que les politiciens vreux, corrompus et carriristes, sont dans toutes les instances de la vie conomique, politique, judiciaire, lgislative, excutive et militaire, mais en plus par leur omniprsence, ils sont juges et parti. Toutes les institutions de la Rpublique des coquins sont aux mains de la famille, des amis et du groupe ethnique de Bongo. Comment peut-on entrevoir lombre dune simple alternance politique au Gabon ? Toute alternance pacifique au Gabon est impossible tant que le systme est verrouill de la
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sorte par lethno dictature mise en place par Bongo et son clan. Les diffrents scrutins organiss par Bongo et gagns davance de la faon la plus honteuse au dtriment du peuple sont l pour le prouver. Le systme criminel intgr LEtat Bongo-PDG est un systme criminel intgr. Cest une organisation maffieuse qui a prit possession dun Etat pour la jouissance exclusive de ses ressources. LEtat existe bel bien dans ses structures institutionnelles et territoriales, politiques et conomiques, militaires et sociales. Mais lorganisation criminelle est en soit intgre, cest dire que toutes les composantes institutionnelles de lEtat sont gangrenes et concourent la criminalit organise par ses membres. Autrement dit toutes les oprations (actions intgres dans des systmes dactions intrioriss dans lappareil tatique) sont faites au nom de lEtat mais au seul bnfice des individus ou du groupe dindividus qui les ont inities. Sont intgrs dans le systme, des responsables de ladministration, des hommes politiques, des militaires, des juges, etc tous partie prenante de lorganisation criminelle. Chaque membre est, lui aussi, chef dun sous systme, avec des sous chefs qui, eux aussi, ont de sous-sous systme, cest un systme de cercles concentriques ou les dcisions les plus importantes se prennent au centre. - Assemble nationale. Cette institution est constitue des amis des Bongo. Tous sont issus des nominations lgislatives. Car mme lachat du bulletin de vote, les fraudes massives et lintimidation ne peuvent justifier, eux seules, cette reprsentativit dans laquelle les lecteurs ne se retrouvent pas. Le parti de Bongo, affilis, opposants corrompus et autres allis bidons dtiennent 99% des dputs de lassemble nationale, quand moins de 10 % des gabonais se sont rendu aux urnes. Le rgime Bongo a russi le coup imparable pour dcourager les gabonais des urnes au point ou tout le monde en est convaincu : lalternance ne viendra pas des urnes alors pourquoi aller voter. En outre le prsident de cette institution est un de ses amis fidle, le matre de lobscurantisme Nzouba Ndama. Que peut t-on attendre dune institution qui ne reprsente que son matre ? Cette majorit a t usurpe. Le peuple gabonais
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a boycott les lections lgislatives des Bongo plus 93% dabstention le 17 dcembre 2011. Mesdames et Messieurs les parlementaires, quand vous serrerez la main ce cet homme, sachez que vous serrez la main dun imposteur qui ne reprsente que son chef Ali Bongo, le non moins imposteur prsident, et non le peuple gabonais. - Le snat, lieu de retraite par excellence, a t cr pour caser les caciques, amis et coquins dOmar Bongo. Pourquoi un pays, avec moins dun million dhabitant et avec des difficults conomiques de tous ordres, peut se taper le luxe de soffrir une chambre snatoriale quand lassemble nationale elle-mme ne sert qu entriner les dcisions du roi prsident ? Toujours est-il que Bongo a install son snat avec son ami de quarante ans Georges Rawiri, lu de nulle part, la tte, puis sa nice aprs son dcs. On retrouve dans ce snat tous les anciens caciques ministres de lre du monopartisme triomphant. Le snat des Bongo a un budget de seize milliards de francs cfa par an. Cet argent ne sert qua engraisser les dignitaires repus du rgime, qui trouvent la, une retraite idale pour les vieux jours. Mesdames et Messieurs les parlementaires, quand vous serrerez la main ce cet homme, sachez que vous serrez la main dun acteur de la mauvaise gouvernance. - La cour constitutionnelle est une institution qui a pour mission de juger les lois et de dcortiquer les rsultats lectoraux aux fins de les valider ou de les invalider. Elle est compose de neuf membres qui sont tous nomms par les Bongo. Les membres de cette institution sont, soit parent de Bongo, soit frre de socits secrtes ou des crimes rituels sont commis. A la tte de cette institution de coquins se trouve une matresse attitre dOmar Bongo, avec qui, elle a eu deux enfants. Son rle est de valider tous les coups dEtats lectoraux, les fraudes, les tripatouillages, vol et usurpations des suffrages, les invalidations des lois qui desservaient son amant de prsident et actuellement son beaufils. Cest cette institution qui a valid le coup dEtat dAli Bongo, alors que le dcompte des voix ntait pas termin et que ce dernier arrivait, loin en troisime position.
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- Le conseil national de la communication est une institution qui est sens protger la presse des abus du pouvoir. Mais cest plutt le contraire qui sy produit. Cette institution a pour rle, sous le rgime des Bongo, de museler la libert dexpression et dopinion par tous les moyens sauf juridiques. Ses dcisions sont minemment politiques. Son palmars actuel est davoir rduit au silence lembryon de presse libre qui stait dj form au Gabon depuis 1990. Ainsi, Radio Libert a t bombarde par un escadron de la garde prsidentielle, puis interdite dmission. Il en est de mme de frquence 3, de Frquence Libre, de TV+, etc. La presse crite a galement fait les frais de cette rpression de la libert, ainsi tout les journaux de la presse libre ont t interdit de parution par cette institution. Seuls les journaux des barons du rgime ont le droit de paratre. - Le conseil conomique et social dans lentendement des Bongo, est la pour museler les syndicats des travailleurs et autres corporations de citoyens. Cette institution du corps civil est dirige par un homme nomm par les Bongo. Il vient de nommer lancien premier ministre ce poste. - Le Gouvernement, le Premier ministre ne joue quun rle de figurant, car tous les pouvoirs de dcisions sont entre les parents, beaux-parents, fils, filles beaux-fils qui sont ministres des Bongo. Ainsi sous Bongo pre le ministre de la dfense national tait occup par un son fils dAli Bongo, qui en a profit pour placer ses hommes larme dans la perspective de son coup dEtat. Les mines et hydrocarbures (ptrole), par son beau-fils Paul Toungui. Les affaires trangres par lex amant de Pascaline Bongo et pre de deux de ses enfants Jean Ping. Le ministre des travaux publics par son beau-pre, etc. - Larme et les forces de scurit cest la tribalisation de larme. On ne peut esprer occuper un poste important dans larme si on nest pas membre de la province et ou de lethnie des Bongo. Si lon ne satisfait pas ces deux conditions de base, il faut tre alors un frater. Sous Bongo pre, les polices politiques que sont : les services secrets de la Prsidence dirigs par le Gnral Samuel Mbaye, neveu de Bongo. Les renseignements gnraux
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dirigs par le Gnral Oyabi Khadim, neveu de Bongo . Les Force de police nationale, dirig par le Gnral Labouba Jean Claude, neveu de Bongo. Gnral Ngari Idriss, chef detat major officieux des forces terrestres et navales, neveu de Bongo ; Gnral Ngutsara Laurent, chef du centre de la documentation et de lmigration et de limmigration, neveu de Bongo ; Gnral Doumbeneny, comchef de la Gendarmerie nationale, parent de Bongo ; Direction gnrale de la contre ingrence et la scurit militaire (le fameux B2 police politique) le Gnral Likassa, beau parent de Bongo ; Direction gnrale de ladministration pnitentiaire, le Gnral Adz, parent de Bongo ; Etat Major de larme de terre Gnral Ntori, parent de Bongo ; etc. Sous Bongo fils, les fils ont simplement remplac les pres cits-ci-dessus. Justice instrumentalise et dvoye, une garantie constitutionnelle dimpunit aux oligarques du rgime
La constitution 1/75 du 15 avril 1975 stipule en son article 7 que : Aucun membre du comit central (du PDG) ne peut tre poursuivi, arrt ou dtenu quavec lautorisation du bureau politique ou du prsident fondateur . Au Gabon quand on est membre du comit central, on y est avec toute sa famille, femmes, enfants, parents et anctres. Ensuite tous les membres du rgime, de loligarchie sont membres du comit central. On ne peut occuper la moindre fonction dans ladministration ou dans des socits dEtat sans tre membre du comit central du PDG, et cest toujours dactualit. Cest donc toute la classe dirigeante du rgime des Bongo qui est garantie dimpunit. Une telle loi qui consacre le rgne de limpunit ouvre la voie tous les abus. Quand la garantie dimpunit devient constitutionnelle, alors tout espoir de justice est dfinitivement exclu. Lorsquun citoyen ordinaire a affaire lun deux, cst linjustice la plus dconcertante son gard. Pour un oui ou pour un non, les gabonaises et les gabonais se font violer, violenter, humilier ou assassiner par les barons du rgime et par leurs protgs sans quil y est une suite quelconque en justice. Ils se font exproprier de maison, de commerce, des terrains non pas pour lintrt
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public avec une juste indemnisation mais pour des intrts particuliers sans la moindre compensation. Des assassinats gratuits pour sapproprier une matresse ou la femme dun citoyen ordinaire que lun deux convoite. Cest le quotidien des gabonais ou la justice est pour les puissants membres de loligarchie. Il existe au Gabon une constitution librale sur le papier depuis 1990. Mais celle-ci est remanie au gr du vouloir des dictateurs Bongo pre et fils. Il existe aussi en thorie une justice indpendante. Mais la violence dEtat et limpunit de ses tnors sont tellement encres dans les institutions charges de lapplication des lois un tel point que tout remde judiciaire est vou lchec. Le principe de la sparation des pouvoirs est l'un des piliers de l'Etat de droit. Il est, avec la lgalit rpublicaine et le respect des droits et liberts individuelles et collectives, le fondement de toute culture dmocratique. Il suppose que le pouvoir excutif et le pouvoir lgislatif, tous deux issus du suffrage universel suite des lections justes, quitables et transparentes, soient nettement distincts du pouvoir judiciaire, celui qu'incarnent les juges et tout le corps judiciaire. C'est d'ailleurs fort de cette distinction, de cette indpendance vis vis des pouvoirs lgislatif et excutif que le pouvoir judiciaire est habilit connatre et arbitrer les diffrents et contestations qui peuvent ventuellement survenir, lors de consultations lectorales. Bien que nomms par Bongo et les membres de son Excutif, les juges devraient navoir que la loi, leur conscience et leur serment pour matres. Etant dots de statuts particuliers et de prrogatives constitutionnelles et lgales qui les mettent a priori l'abri de toute influence et de toute dpendance conomique, financire ou psychologique, ils devraient faire leur travail en toute libert sans la moindre peur de menaces ou de reprsailles de lexcutif.
Tel devrait tre, normalement, le fondement de la raison d'tre de la justice dans toute socit qui se prtend dmocratique ou ambitionne de ltre. Mais au Gabon le systme est tellement pourri que le secteur judiciaire est un repre de criminels qui se servent de la loi pour rgler des comptes des ennemis personnels ou des adversaires du pouvoir. L aussi les principales responsabilits du pouvoir judiciaire sont confies des membres de la famille de Bongo. Mesdames et Messieurs les parlementaires Transiger avec le crime, et de surcrot le crime organis, et toutes les pires formes du crime commis par le pouvoir tatique, quivaut hypothquer le futur dun peuple, et constitue lune des manifestations les plus perverses de la force et de larbitraire. Les tenants du pouvoir bongo tablent sur loublie du peuple. Or une socit profondment meurtrie ne peut tre gurie dans loublie et limpunit. En effet nous ne pouvons oublier les tribunaux parallles qui sont une ralit au Gabon comme dans toutes les dictatures du monde. Dans certains cas (dtournement de fond, atteinte la sret de lEtat etc) le jugement est scell dans des tribunaux secrets, dans les loges et autres forums secrets. Le tribunal officiel du jour ne vient quentriner des dcisions dj prise dans dautres lieux. Quelque soit lhabilet ou la mdiocrit de lavocat le sort de lindividu est dj dtermine son arrive laudience. On a vu des dtourneurs de fonds, des deniers publiques, des chasseurs de sexes et autres pices dtaches humaines, des trafiquants de drogues aux ordres des barons, des contrefacteurs de billets de banque et des assassins purement relaxs devant des preuves accablantes et irrfutables de leurs forfaits. En mme temps des personnes accuses tort, sans preuves, subir des lourdes condamnations parcequils nont pas lonction et le soutien du pouvoir en place. Ds lors, quelle garantie de justice quitable lEtat Bongo offre au peuple gabonais ?
Le cas des peines de mort qui sont infliges est assez patent. Le rgime de Bongo prtend quil a suspendu la peine de mort alors quil continue de la pratiquer en cachette. Ainsi des personnes sont excutes lissus des procs truqus et sans la moindre garantie dquit, ni de justice. Une vritable parodie de justice entrane des gabonais dans un cercle infernal dont lissus est la mort, sans que les parents nen soient informs. Cest souvent le cas des opposants irrductibles ou des collaborateurs qui font peur ou des dtenus de droit commun. Parfois une affaire de convoitise de lpouse ou du terrain dun individu peut entraner ce dernier la mort. Des gabonais sont accuss de complot ou dune atteinte la sret de lEtat ; ils sont jugs par des tribunaux parallles ou des tribunaux dexception puis condamns et emprisonns au secret quand ils ne sont pas excuts en prison. Suppression des liberts, criminalisation des manifestations sociales et politiques Ne pouvant rpondre aux aspirations lgitimes du peuple gabonais, le rgime des Bongo utilise un arsenal juridico militaro rpressif dont le point dorgue est la criminalisation des manifestations sociales et politiques. En effet depuis le retour au multipartisme (fut-il de faade) en 1990 sous Omar Bongo et depuis lusurpation de pouvoir par son fils en 2009, le droit de grve, le droit de manifester na jamais t clairement dfini ou accept par le rgime des Bongo. Restreignant ainsi une des liberts fondamentale dune vritable dmocratie. Pour quune manifestation, une marche ait lieu, il faut passer par des demandes, des autorisations administratives tellement complexes, introduites des nombreux mois lavance pour esprer manifester au Gabon. Pour les avoir, il faut en outre, dans ces demandes citer tous les meneurs avec leurs adresses professionnelles et prives et leurs affiliations politiques, donner les motivations, transmettre une liste des manifestants, au moins les cent premier, etc. Quand le pouvoir accepte enfin de vous donner les fameuses autorisations le tracer dun parcours vous est impos. Gnralement celui-ci est restreint une distance de quelques centaines de mtre, encadr par une armada des chars et de prtorien surarms.
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Au mme moment le pouvoir organise coups de millions de francs cfa des contre manifestations de soutient au pouvoir largement couvert et magnifis par les mdias dEtat. Ces contre-manifestants sont gnralement des jeunes dsuvrs et drogus qui le pouvoir remet des sommes dargent pour casser de lopposant ou du syndicaliste, perturber leurs meeting ou leurs marches et casser les choppes et commerces pour donner le prtexte dintervention aux forces prtoriennes. Ces derniers sen prennent aux biens des manifestants qui sont identifis plusieurs mois lavance. Bien souvent les meneurs des marches ou des grves, les manifestants de lopposition ou des syndicats et associations diverses sont licencis de leur travail avant mme la marche. Au point ou personne ne veut prendre la responsabilit de mener une marche de protestation. La colre et le ressentiment dinjustice est alors accumul par les habitants. Finalement aucune manifestation ne sorganise, sauf celles organises par le pouvoir pour manipuler lopinion. Quand malgr tout des braves personnes, spontanment, bravent ces nombreux interdits, ils sont arrts et emprisonns secrtement sans jugement ni mandat darrt. Les juges et les parents du dtenu ne sont au courant de rien.
Interdiction des mdias libres, destruction des locaux de la presse libre, Le cas du Gabon est singulier, il se gratifie de tous les inconvnients dvolus une dictature pure et dure sans que ses victimes soient admises la gratification morale qui est dordinaire accorde ceux qui luttent contre elle. La presse internationale parle souvent de dmocratie apaise au Gabon, une insulte intolrable aux nombreux combattants de la libert. De ce fait, elle participe au travestissement de la libert et de la ralit vcue par le peuple gabonais. Celuici, est billonn au Gabon, ignor lextrieur. Entretemps des mdias internationaux la solde de la criminalit mondiale se font des choux gras avec des publireportages pays coup des millions deuros vols aux contribuables par des dictateurs en mal de publicits.
Mesdames et Messieurs les parlementaires La libert dexpression est un pralable tout systme dmocratique. Elle ne peut tre limite que par la loi. Or, sous le rgime des Bongo la censure nest pas une dcision judiciaire faisant suite la commission de crimes ou de dlits, mais une simple dcision administrative caractre videmment politique. Aucun juge dinstruction gabonais na jamais t en mesure dtablir le dlit et de saisir le Tribunal. Le Conseil National de la Communication (cest--dire le juge administratif et non pas le juge pnal) interdit les mdias libres en raison du trouble lordre public suscit par la polmique autour des actes illicites poss par les membres du rgime Bongo. Le dlit de diffamation et de trouble lordre public sont du domaine du juge pnal et non du juge administratif, le CNC nest donc pas fond, en droit, de statuer sur le trouble lordre public n de la libert dexpression des gabonais. En dfinitive, les interdictions administratives successives au Gabon au cours des six dernires annes illustrent lincapacit du rgime des Bongo rpondre la contradiction autrement que par la violence, la censure et la propagande, et par son renoncement manifeste aux principes fondamentaux de la dmocratie. Les interdictions pour troubles lordre public ou diffamation sont du domaine du juge pnal. Cette disposition lgale est viole par le pouvoir. Mais que dire des destructions arbitraires des locaux des mdias de la presse libre, du sabotage des installations techniques, des arrestations, perscutions et humiliations des journalistes indpendants par des commandos de la garde prtorienne du rgime ? Ces destructions, ces perscutions, ces interdictions administratives de tlvisions et mdias libres visent lvidence empcher les citoyens gabonais de prendre connaissance dun point de vue particulier sur la gestion de
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leur pays, alors mme quun dbat est ouvert sur de possibles implications des politiques et mesures anachronique du gouvernement Bongo. En ce sens, elles contreviennent aux rsolutions 381 et 819 de lAssemble gnrale des Nations Unies, lesquelles font obligations aux tats membres de supprimer les obstacles qui empchent les peuples de procder au libre-change des informations et des ides, condition essentielle de la comprhension et de la paix internationales. Ethnisation et tribalisation de la vie sociale et politique
Le 14 juillet 1989 est une date tincelle, grave en lettre d'or dans l'esprit des gabonais. Cette date, en se rfrant lhistoire de la France, a inspir des gabonaises et des gabonais sous la direction de Pierre MAMBOUNDOU, alors Directeur des relations extrieures L'A.C.C.T. (Agence de Coopration Culturelle et Technique, pour constituer un parti politique pour unir les gabonais enfin dabattre le rgime oppressif et totalitaire de Bongo. Pierre Mamboundou rendait publique Paris le 14 juillet 1989, l'existence de I'U.P.G. en tant que Parti d'opposition au rgime totalitaire et kleptocrate du pays. A ce sujet le pouvoir prtextant un coup d'tat, largement mdiatis, avait organis un climat de rpression et de terreur, lendroit des bapoutchistes, terme compos de bapou pour bapounou et tschistes pour putschistes. Les gabonais bapounou taient stigmatiss, vous la vindicte populaire et la perscution non pas pour leurs actions supposes ou relles dans les revendications lgitimes, mais pour leur appartenance ethnique. Une rpression ethnique multiforme et contre tous les gabonais de lethnie de Pierre Mamboundou (Bapounou) a t systmatise. Aujourdhui, cest Ali Bongo. Et cest lethnie fang qui est stigmatise au seul motif que lun des candidats lu prsident selon le documentaire sur la Francafrique sest autoproclam Prsident de la Rpublique. Son Parti lUnion Nationale a t dissout. Ses cadres sont en exile hors du Gabon, ceux qui sont au pays subissent les pires brimades et autres perscutions : ils ont t, pour la plupart dchus de leurs droits
professionnels ; Cest ainsi que dimminents cadres et enseignants forms sont sans emploi. Ou est le respect des opinions des gabonais tel que votre hte Nzouba Ndama le proclame. De lillgitimit dAli Bongo Ondimba En septembre 2009 Ali Bongo perds les lections. Lorganisation chaotique dune lection illgale en parfaite violation des dispositions lgales et constitutionnelles en Rpublique Gabonaise et la prise du pouvoir par la force, par la fraude massive et par le trucage des procs verbaux est entr dans sa phase effective sans que cela nmeuve la communaut internationale. Cette dernire intoxique par le clan Sarkozy et la droite ractionnaire franaise na pas cru bon de faire prvaloir le droit du peuple gabonais disposer de lui-mme. En effet dabord la constitution gabonaise dispose en son article 10 que nul ne peut se comporter comme candidat llection prsidentielle sil a acquis la nationalit gabonaise . Tout les gabonais savent quAli Bongo a acquis la nationalit gabonaise par adoption, il ne pouvait donc tre candidat. Il sest fait tablir un faux acte de naissance qui na fait que confirmer limposture effroyable. Ensuite, la loi lectorale, pourtant faite par la frange la plus conservatrice du parti au pouvoir, dispose que chaque bureau de vote doit tablir un procs verbal lissus du dcompte des voix, donc du dpouillement public de lurne. Un procs verbal original doit ensuite tre remis chaque reprsentant de candidats. Ce procs verbal doit comporter tous les rsultats issus de lurne du bureau, candidat par candidat, et doit tre sign des reprsentants de lopposition et de la majorit pour tre valable. Or lon a constat que sur 18 candidats, les procs verbaux de dix sept candidats taient identiques seul ceux dAli Bongo Ondimba taient diffrents car falsifis. Ensuite le dpouillement ntant pas encore termin dans la province de lEstuaire qui compte 40% du corps lectoral, un commando arm dune cinquantaine des personnes a fait irruption dans la salle de centralisation des rsultats de la Commission
Electorale Nationale Autonome et Permanente (CENAP), organisme charg de grer les lections au Gabon. Ce commando a prit en otage le prsident de la CENAP et transmit des faux rsultats au Ministre de lintrieur pour dclarer Ali Bongo vainqueur de llection prsidentielle. Or, lexamen des procs verbaux issus de 3000 bureaux de votes au Gabon et ltranger, Ali Bongo narrive quen troisime position avec 24%, malgr le gonflage du corps lectoral de sa province, le haut-Ogoou. Pierre Mamboundou Arrivait en premire position avec 40,73% des suffrages exprims, suivi de Mba Obame avec 28%. Le coup dEtat sest concrtis le matin du 03 septembre 2009 9h00 par une fusillade contre des gabonais non violents et leurs leaders. Ces derniers protestaient pacifiquement contre le coup dtat lectoral en prparation. Dans les jours qui ont suivi, 57 personnes ont t assassins, victimes des troupes prtoriennes du dictateur Port-Gentil. 331 personnes sont ports disparues depuis septembre 2009. Dautres gabonais croupissent dans les geles du pouvoir. Leur seul tort est davoir revendiqu le respect de la volont populaire issue des urnes et davoir refus le coup dtat lectoral et militaire perptr par le systme criminel intgr qui dirige le Gabon depuis 1967. Mesdames et Messieurs les parlementaires Permettez-nous de rendre hommage ces gabonais morts pour la patrie et qui sont tombs sur le champ de lutte pour la dmocratie. Nous raffirmons que, tous les patriotes que nous sommes, sont prts donner nos vies pour librer notre pays des sangsues et des prdateurs de tous bord. Notamment de la tutelle dune mafia franafricaine qui continue, cinquante aprs notre indpendance, gangrener et rgenter notre pays. Mesdames et Messieurs Depuis ce coup dtat lectoral et militaire, Ali Bongo et ses soutiens extrieurs ont install un rgime totalitaire et militaire dexception. Les mercenaires et larme mono ethnique la solde du pouvoir ont envahi les rues. Ils sillustrent par une rare violence jamais gale du temps du
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vieux dictateur Omar BONGO. Jusqu ce jour il y a des arrestations extra judiciaires, des traitements humilianys, des enlvements nocturnes suivis de disparitions des militants de lopposition des tirs balles relles sur des manifestants dsarms. Tous les jours, des cadavres mutils, torturs sont dcouverts dans les rues et les terrains vagues du Gabon. Les manifestations sociales, les marches de protestations sont interdites au motif quils sont constitutifs de trouble lordre publique. Ceux qui contreviennent sont gazs par des gaz mortels comme lors de cette agression au pont de la cit de la dmocratie en septembre 2009. Pierre Mamboundou venu pour protester pacifiquement auprs de ses militants, va tre agress par les brets rouges des militaires sous commandement direct dAli Bongo. Ils lont fait inhaler un gaz qui va dtruire sa sant du jour au lendemain, malgr les soins intensifs subis. En janvier 2010, il est donn pour mort suite son transfert Paris pour soins mdicaux. Il y restera 9 mois. Il fait un retour triomphal en novembre 2010. Moins dun an aprs son retour, il est mystrieusement dcouvert mort ensanglant la cave de son domicile. Ses gardes du corps qui le croyait ltage sont surpris. Il avait auparavant reu une idylle de Nzouba Ndama, Prsident de lassemble nationale. A ce jour les circonstances de son dcs nont pas encore t lucides. Son dernier combat, la modification de la loi lectorale pour y introduire la biomtrie et son ralliement au principe pas de biomtrie, pas de transparence pas dlection et surtout le fait quil a prn un boycott actif des lections lgislatives du 17 dcembre 2011 lui ont valu, ce que nous, les militants de lUPG et fidles compagnons, appelons assassinat. Le mme mode opratoire a t utilis pour lassassinat de Joseph Redjamb en 1990, dont on sait prsent que les commanditaires ntaient rien dautre quAli Bongo et Guy Nzouba Ndama. Son mot dordre de boycott des lections lgislatives du 17 dcembre 2011 a t largement suivi. Moins de 10% de la population sest dplac. Pierre Mamboundou a subi une
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deuxime mort par la trahison de sa mmoire par certains dirigeants du parti. Ces derniers ont t achets par Ali Bongo pour liquider lUPG. Mesdames et Messieurs les parlementaires Aprs cette allusion la moralit de votre hte, la nature du rgime quil reprsente et la ralit quotidienne vcue par les gabonaises et les gabonais, nous sommes srs que la charge symbolique de notre objet n'a gure chappe votre lucidit. En effet, le Gabon ne peut davantage demeurer dans l'impasse. Nos populations manifestent fortement leur volont de changement, le besoin de voir de nouvelles nergies contribuer efficacement au mieux tre auquel elles aspirent. La Coordination europenne de I'U.P.G. se force d'expliquer la communaut internationale et europenne en particulier, les comportements irrespectueux de la voix du peuple, imputables aux tenants du pouvoir. Ces tenants du pouvoir sont du reste fossiliser. Ce rgime doit transcender ses affects, afin qu'il aide ses partenaires de cinquante ans accepter les rgles dmocratiques, en particulier celles relatives la transparence lectorale. Le peuple gabonais comme tous les autres peuples de la plante, a besoin d'hommes politiques s'orientant vers plus de respect de la bonne gouvernance, de justice et plus anims par le souci de bien tre collectif et individuel. L'U.P.G. fait de la lutte pour les droits de l'homme et du citoyen, de la justice sociale, de l'Etat de droit sa dclamation, et de la socit d'conomie mixte, son modle conomique. Ainsi, l'U.P.G. face au niveau excessif des proccupations nombrilistes d'un rgime de plis de quatre dcennies, a des alternatives aux attentes du peuple gabonais. Nous croyons par exemple que la dmocratie doit tre organise de sorte qu'elle signifie la souverainet illimite du peuple.
Tout le pouvoir mane du peuple dans un Etat dmocratique, le pouvoir le plus lev doit tre aux mains d'une assemble populaire des reprsentants du peuple, lus et contrls par lui et donc rvocables tout moment. Cela implique l'interdiction totale de la transmission de la fonction lgislative au gouvernement par des lois cadre ou des pouvoirs spciaux. La succession monarchique du pouvoir bien quhabill des oripeaux dune lection bcle. La dmocratie directe doit tre dveloppe : elle permet que les tches de dcisions de ltat soient prises en charge par les masses elles-mmes et par leurs reprsentants. La rpublique dmocratique doit tre tablie et l'autocratie abolie. Nous avons donc besoin de partenaires politiques et conomiques pour nous aider raliser ce grand dessein, d'o notre ambition d'ouvrir le Gabon aux autres peuples qui dsirent y investir. Mesdames et Messieurs les parlementaires Aprs cette analyse du sombre tableau d'un rgne goste et antipathique envers la population dans les conditions voques ci-dessus, vous comprendrez bien, que solliciter d'un tel personnage la reconnaissance spontane de la valeur du bulletin de vote, du respect des rgles dmocratiques, revient lui demander << d'extraire de la rsine d'okoum de son tibia >. Il y a donc lieu d'exercer une pression suffisante afin de le contraindre comprendre l'importance de son chec et de permettre dmocratiquement au peuple de s'exprimer. C'est dans cette optique que nous sollicitons galement votre appui auprs de vos pays respectifs pour qu'ils acceptent d'encadrer les lections politiques au Gabon. Compte tenu des expriences passes, I'U.P.G. constate que ni la Commission nationale lectorale, ni le gouvernement, ne sont capables d'organiser ces lections dans les conditions de transparence requises.
Mesdames et Messieurs les parlementaires Le peuple gabonais est dsarm, il na ni soutien politique, diplomatique, financier ou militaire, devant limposante infrastructure militaro-tatique de la famille Bongo et ses soutiens de la franafrique. Actuellement avec la complicit de la socit MORPHO SAFRAN du groupe SAGEM et aujourdhui avec la socit GEMALTO, le PDG et le rgime dAli Bongo confisquent eux seuls le dossier de la biomtrie afin de procder encore la falsification de la liste lectorale pour lgitimer la fraude et autres arrangements lectoraux. Malgr tous nos appels la raison pour quil soit mis en place une commission tripartite opposition majorit-socit civile pour la gestion de la biomtrie et Ltablissement des listes lectorales biomtriques aprs identification et authentification de chaque lecteur gabonais la suite dun recensement appuy par des audiences foraines organises sur lensemble du territoire national, le pouvoir sentte et ne veut rien savoir. Mesdames et Messieurs les parlementaires Le sommeil de la raison engendre des monstres , celui de la vertu, lui, entraine des catastrophes. La France a soutenu des dictatures des plus sanguinaires au monde et est lorigine des catastrophes humanitaires terribles au dtriment des peuples assujettie au nom de ses intrts. Elle est des responsabilits sur lorigine du gnocide au Rwanda par son soutien militaire et politique dune dictature quelle a installe, encourag et protg dans ses actions. Elle est lorigine de la guerre du Biafra, elle a encourag et abandonn une frange de la population du Nigria afin que celle-ci fasse scession pour saccaparer des hydrocarbures de cette partie du Nigria. On retrouve son emprunte au Vit-Nam, au Cambodge, en Birmanie, dans lensemble de ses anciennes colonies africaines dtablissement (Algrie, Tunisie, Maroc) ou dexploitation (lAfrique subsaharienne, au Zare, au Rwanda et au Burundi) et tout rcemment en Cte dIvoire et en Libye. Partout ou elle est pass, il ny a que misre, morts, dictature, guerre, gnocide et dsolation. Il nexiste aucun exemple de pays quelle a mit dans lorbite du dveloppement
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et de la dmocratie, contrairement aux colonies britanniques portugaises et espagnoles, ou lon trouve des pays mergents ou dvelopps. Ces crimes contre des peuples doivent cesser. Le Gabon a tout pour russir. Un sous sol riche en hydrocarbures et en minerais de toute nature, une fort quatoriale luxuriante, une faune et une flore imposante, une faade maritime de 800 km et une bande maritime de 200 km stendant le long de sa faade maritime, une population da peine un million dhabitant, dun PNB qui fait plir dadmiration de nombreux pays occidentaux. Pourtant les gabonais vivent en dessous du seuil de pauvret dans des taudis, meurent de faim, nont pas accs linstruction, ni leau et llectricit, ils roulent dans des routes dfonces et vivent les humiliations quotidiennes et des traitements dgradants et dshonorants. De la violation de leur dignit humaine au dnie de leur droits fondamentaux dexpression et de choix, le peuple gabonais na pas droit la justice. Les barons du rgime bnficient dune impunit constitutionnelle et vivent au dessus des lois quils mettent en place eux-mmes pour opprimer le peuple. Toute la classe dirigeante est constitue de la mme famille. Ils occupent tous les postes dans ladministration, dans les institutions, dans la justice, dans larme, dans le priv, bref, le Gabon est mis en coupe rgle par une maffia oligarchique soutenue par la France. Sous le joug de cette maffia appele franafrique, vritable systme criminel intgr, le Gabon vit dans une dictature de 50 ans. Cette dictature se prennise par une succession monarchique inacceptable. Le peuple gabonais stonne du silence coupable de la communaut internationale sur les vnements en cours au Gabon. Elle est pourtant prompte dnoncer les impostures quand elles ne vont pas dans le sens de ses intrts. Il sagit pourtant dviter une guerre aux consquences incalculables la fois pour le Gabon et son peuple, mais
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galement pour lAfrique et pour lEurope, qui a, non seulement des nombreux ressortissants mais galement des intrts conomiques normes. Nous ne sommes pas des va-enguerre, mais nous sommes acculs nos derniers retranchements et nous sommes prts tout pour librer notre pays. Nous nous insurgeons contre le coup dEtat dAli Bongo et sa mauvaise gouvernance. Par consquent nous ne reconnaissons en rien la lgitimit du fils de Bongo comme Prsident de la Rpublique du Gabon. Nous entendons mener, toute action, de toute nature, allant dans le sens du rtablissement de la ralit lectorale du choix librement consenti par les gabonaises et les gabonais.
Mesdames et Messieurs les parlementaires Devant les injustices et les incohrences de ce monde, vous avez le choix dtablir une certaine quit et une justice sociale et conomique dans votre pays. Le pauvre mange sa faim, il est instruit, ses enfants vont lcole, il a dsormais accs la justice etc. Vous vous tes clairement dclar oppos ces pouvoirs de la finance et leurs multinationales qui spolient les peuples avec beaucoup de courage et de cynisme. Vous voulez mettre au centre de votre mandat la justice comme centre de toutes les dcisions. Nous voulons faire acqurir au citoyen gabonais son droit de vote et sa souverainet par son pouvoir de censure grce une dmocratie, c'est--dire le pouvoir pour le peuple et par le peuple ; Mesdames et Messieurs les parlementaires Il est temps de croire en lAfrique et la maturit de son peuple. Il est temps den finir avec la franafrique et librer ainsi les peuples opprims. Il est temps denvoyer les vestiges de la dictature en prison et dans les poubelles de lhistoire. Cest en faisant tout cela que vous serez des modles et des exemples suivre pour ceux qui vous ont lu mais aussi pour beaucoup des peuples dAfrique qui sont,
et
dnis
de
leurs
droits
Devant le silence coupable et hypocrite de la communaut internationale, un silence qui a lgalis une imposture : ce coup dtat et linjustice, un silence qui consacre la lchet, la complicit devant ce drame humain, un silence inhumain qui nous tue, un silence qui est un bon prix pour loppression et linjustice, on aurait pu croire que vous auriez au moins eu le mrite de le rompre. Mesdames et Messieurs les parlementaires Ce silence qui consacre la violation de nos droits lgitimes dun peuple vivre dans la dignit. Le dnie du droit des enfants vivre comme des enfants en toute innocence et en toute joie ; ce silence sacrifie des embryons pas encore ns, des femmes enceintes qui nont pas accouch, des enfants qui nont pas encore appris parler, des vieux qui vivent un rve de retour leurs terres ancestrales, des jeunes qui ont la force desprer, de vivre et de rsister loppression, la ngation, labandon et loubli. Ceci nest rendu possible que par le silence des femmes et des hommes de bien. Vous tes des femmes et des hommes de bien Mesdames et Messieurs les parlementaires, vous navez pas le droit de vous taire devant tant dinjustice, tant doppression, tant de dnie de droits. Le monde tant un systme ferm, une injustice commise un bout de la plante aura toujours, des degrs divers une incidence lautre bout de la plante. Tout homme de bien, libre doit sactiver librer ceux qui ne le sont pas. Monsieur Sarkozy et toute la droite ractionnaire en France estime que la dmocratie est un luxe pour les africains. Alors, ils nous imposent des dictateurs de pre en fils. Nous vous demandons de lui dire que les africains sont un peuple comme tous les autres et aspirent la dignit, au respect de leur choix dmocratique et la libert. Sils veulent continuer accder aux richesses du Gabon, ils doivent se soumettre la libre concurrence internationale. Ils doivent arrter ces pratiques de placement des hommes de
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leur srail la tte des tats africains pour garantir leurs intrts au dtriment du peuple. Mesdames et Messieurs les parlementaires Le caractre lgitime dun rgime politique dpend du suffrage universel. La dmocratie pluraliste implique la comptition lectorale, les liberts publiques, lalternance des partis au pouvoir. La libert, et donc la libert de choix, est lessence mme, la force et la raison dtre de la dmocratie. Cette dernire se fonde sur la conviction que, dans une libre comptition, la vrit vaincra, et que munis de cette vrit, les citoyens sont les meilleurs arbitres de lintrt public. Le bon fonctionnement de la dmocratie dpend donc de lexpression critique et de laffrontement continuel des ides, de la tolrance de tout point de vue, quelques impopulaires, absurdes ou extrmistes quils puissent paratre. Le dbat dmocratique dpend son tour de la circulation des ides, des informations et des opinions de toute origine, et de la prsomption que, jusqu preuve du contraire, tous ceux qui y participent sont des gens de bonne volont, et aux intentions honntes jusqu ce que la preuve du contraire soit faite. Pour que ces rgles du jeu politique puissent tre observes il faut quil existe des forces politiques authentiques, des institutions authentiques, un parlement authentique. Or, au Gabon, ni lun ni lautre nexiste. Le pouvoir a simplement dpass les limites au del desquelles toute ambition devient illgitime. Barrer le sentier de la libert cest ouvrir des autoroutes aux conflits. Lorsque lon maintient la majorit de la population dans linculture et la misre tout en fermant les portes de lesprance comment stonner que limpatience entrane le dsespoir et prenne le masque de la violence ? Les lections tant truques, la libert de runion tant nie, la presse libre tant billonne, les opposants vritables porte-parole des masses sont pourchasss, condamns mort ou la dtention sous des prtextes fallacieux ou tout
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simplement liquids, comment ds lors stonner que le peuple emploi la rue et linsurrection pour se faire attendre ? Un peuple longtemps opprim fini tt ou tard par se librer par tous les moyens. Les imposantes gardes prtoriennes des dictateurs ny peuvent rien. La dmocratisation des socits occidentales a rendu vaine laspiration rvolutionnaire de leurs peuples. Puisque le pouvoir peut tre prit dmocratiquement pourquoi ne pas faire lconomie dune rvolution, dune guerre ? Au Gabon, il nest pas possible de prendre le pouvoir dmocratiquement car, celui-ci est confisqu. Mesdames et Messieurs les parlementaires Au nom de 90% des gabonais qui ont dit non ce systme maffieux oppressif, et en notre qualit de coordinateur fdral Europe de lalliance pour le changement et la restauration au Benelux (CFE U.P.G-A.C.R), Nous vous demandons votre soutien politique et diplomatique en ne reconnaissant pas lassemble nationale du PDG comme instance dmocratiquement lue du peuple gabonais. Nous vous demandons de ne pas reconnaitre ALI BONGO ONDIMBA comme prsident lu dmocratiquement. Mais comme un prsident autoproclam, impopulaire et illgitime qui est venu au pouvoir par un holdup lectoral et un coup dtat avec la faveur et le support du pouvoir mafieux de la franafrique. Nous vous invitons exiger la dictature gabonaise le respect scrupuleux des rsultats sortis des urnes par un recomptage public des rsultats lgitims par les procs verbaux des bureaux de vote au scrutin du 30 aot 2009 que tous les candidats possdent. Nous vous demandons de dnoncer les lections lgislatives du 17 dcembre 2011, non dmocratiques, et donc de nul effet. Nous vous demandons de faire pression sur le dictateur pour considrer les modifications constitutionnelles qui renforcent son pouvoir comme nulles.
Nous vous demandons de faire pression sur le dictateur afin quil soit ouvert des ngociations socit civile-oppositionpouvoir, pour louverture des discussions pour la mise en place des leviers institutionnels contraignants et dmocratiques pour la reprise des lections prsidentielles et lgislatives ; Nous vous demandons dexiger au dictateur de faire cesser la rpression, la perscution, les assassinats, les crimes rituels, les brimades professionnelles, les affectations politiques des partisans de lopposition : Nous vous demandons de dire au dictateur darrter criminalisation et le judiciarisation des marches manifestations politiques ou sociales ; la et
Mesdames et Messieurs les parlementaires Toute mon quipe et moi-mme restons votre disposition pour ventuellement vous rencontrer enfin de vous difier sur 45 ans de rgne dun systme criminel intgr rig en Etat au Gabon. Je vous prie, ce propos, de nous mettre en contact avec vos services, ceux de vos pays, avec moi ou avec les autres responsables de la coordination Europe, enfin de fixer les modalits de cette rencontre. Veuillez croire Mesdames et Messieurs les parlementaires, lexpression de ma trs haute considration. Jean NDOUANIS COORDINATEUR FEDERAL EUROPE U.P.G / A.C.R
Coordinateur fdral UPG-ACR-Europe : Jean NDOUANIS Tl : 0032/ 475.473.999 Email : [email protected] SECRETARIAT GENERAL Berlose MAMBOUNDOU Tl: 0032 486 57 31 97 - E-mail: [email protected] Coordonateur de la Cellule Internationale de lU.P.G Michel MOUKOUMBI Tl : 0476.02.76.73 - [email protected] Reprsentant UPG BENELUX Monsieur Gilles AGBLA 0032/487.206.059 E-mail : [email protected] Fdration UPG France Mouanda Kassa Paris +33611047995 [email protected] Mbembo Appolinaire Lille : +33662269715 [email protected]