Portraits de Séoul: Séoul par ceux qui y vivent !
Par Minju Song et Anthony Dufour
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À propos de ce livre électronique
Séoul, la capitale high-tech de l’Orient extrême, est une star récente du tourisme mondial. Jusqu’aux années 2000, peu de visiteurs tentaient leur chance dans cette jungle urbaine à l’énergie insensée, qui ne s’est ouverte au reste du monde qu’à la fin des années 1980, avec la démocratisation et les Jeux olympiques. Séoul, c’est un choc, un décor violent et radical, où les lumières, les immeubles, les sons, dépassent toujours les doses maximales prescrites. Hollywood en a fait son nouveau terrain de jeu. Les voyageurs occidentaux une conquête. Mais le choc visuel peut tourner court. Séoul semble n’avoir ni queue ni tête. On s’épuise le long de rivages insensés, qui ignorent la différence entre mer et rivière. On se perd entre des tours qu’on a l’impression de voir partout. Comprendre comment cette drôle de ville organise la frénésie de ses habitants demande du temps, des rencontres, du partage. C’est justement le projet de ces Portraits de Séoul.
Dans ce guide d’un nouveau genre, une mosaïque composée d’une douzaine de portraits d’habitants qui donnent à voir la diversité et permettent de comprendre la ville, son cœur, ses émotions, son rythme et ses secrets. Avec Portraits de Séoul, voici les clés de la ville.
Un guide à plusieurs voix rempli d'adresses utiles !
À PROPOS DE LA COLLECTION « VIVRE MA VILLE »
Vivre ma ville, ce sont des livres de voyage avec supplément d'âme. Ils donnent les clés, les conseils, les bonnes adresses, grâce à l'expérience de ceux qui vivent sur place, là où les autres guides se contentent d'auteurs professionnels de passage. Ils offrent aussi des histoires, une chair littéraire par les interviews-portraits d'une dizaine de personnes qui présentent leur lieu de vie. Chaque portrait est un roman. Chaque portrait a un enjeu : comprendre le choix de cette vie-là. Chaque portrait permet aussi au lecteur de s'identifier, et donc de choisir ses destinations en fonction de ses affinités, en fonction du personnage qui résonne le plus en lui.
À PROPOS DE L'ÉDITEUR
Hikari Éditions est un éditeur indépendant, dédié à la découverte du monde. Il a été fondé par des journalistes et des auteurs vivant à l'étranger, de l'Asie à l'Amérique du Sud, souhaitant partager leur expérience et leurs histoires au-delà des médias traditionnels.
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Aperçu du livre
Portraits de Séoul - Minju Song
CULINAIRE
«Ma mère est d’origine vietnamienne. Mon père est breton. Moi, je suis parisien, né à Paris, je suis un enfant du 14e. Mon nom, c’est Corbineau, mais Yoon, le nom de ma mère, ça sonne plus coréen, alors je l’ai adopté ici.
En fait, je suis passionné de Corée depuis tout petit, à cause du taekwondo. J’ai commencé à le pratiquer quand j’avais 5 ans. C’est ma mère qui a choisi ce sport pour moi. Elle me trouvait trop fragile, pas assez dur, alors elle a cherché un sport de combat et le plus proche de la maison, c’était le taekwondo. Forcément, je n’aimais pas ça. Au début je pleurais en allant au dojang. Je voulais faire du foot. Je ne voulais pas me prendre des coups. Et puis, au fur et à mesure, j’ai aimé de plus en plus, j’ai commencé à faire de la compétition dès 8 ans. J’ai eu ma ceinture noire à 10 ans. J’étais souple, j’avais les qualités physiques pour ce sport. C’est vraiment devenu une passion, je m’entraînais tous les jours, je faisais des compétitions tous les week-ends. À partir de 14 ans, j’ai intégré l’équipe de France, je voyageais partout en Europe… C’est comme cela que la Corée est entrée dans ma vie. Parce que le taekwondo, c’est d’abord la Corée. Le drapeau est dans la salle. Les valeurs du taekwondo sont les valeurs des Coréens : le respect des aînés, des gradés, le courage, le travail. Tous les ans, un maître coréen venait animer un stage. Et j’ai commencé à regarder des drama (드라마), à écouter de la musique coréenne, à lire des livres sur la Corée… Bref, je me suis pris de passion pour la Corée. Au bout d’un moment, aller en Corée était devenu une obsession. Mais il me fallait de l’argent pour ça.
En 2006, je me promenais à Châtelet avec ma copine et un photographe nous a abordés. Il voulait qu’on « fasse un essai ». Et voilà comment j’ai commencé à faire du mannequinat. C’est grâce à ce travail que j’ai enfin pu m’offrir le voyage en Corée. Je pensais rester trois mois, j’avais trouvé un petit contrat comme mannequin. J’allais tous les matins m’entraîner avec mon maître de taekwondo. Tout se passait mieux que dans mes rêves ! J’ai même rencontré une copine avec qui ça a bien marché tout de suite. Je n’avais plus du tout envie de rentrer en France. J’avais 20 ans. Mon père venait de mourir. Une blessure avait brisé mon rêve de J.O. en taekwondo. J’avais besoin de ce changement. La Corée m’a permis cette nouvelle vie.
Dès le début, j’ai eu pas mal de travail à Séoul. Certains croient que je suis à moitié coréen, d’autres ne voient pas mon métissage asiatique, ça dépend. La couleur des cheveux peut tromper aussi. En tout cas, mon physique a bien fonctionné et j’ai pu gagner ma vie très correctement. Je me suis aussi mis au coréen. Ma copine ne parlait pas bien l’anglais, alors ça motive à apprendre.
Voilà le tableau. Je faisais du taekwondo. J’avais une copine avec qui cela devenait sérieux. J’avais plein d’amis. Je travaillais bien alors que la crise commençait à toucher la France. J’avais un appartement. J’ai acheté un sofa. Et voilà un jour je me suis dit : « Mince, j’habite ici ! »
Ma notoriété en Corée a décollé avec des émissions de télévision. Virus martien (화성인 X 파일) sur le câble, qui présente des gens un peu particuliers. Et Je vis tout seul (나 혼자 산다), une émission assez connue de la grande chaîne MBC. Ils m’ont filmé au marché, au temple, au taekwondo, chez moi faisant à manger, dans ma chambre (je dors par terre), en train de manger épicé ou de faire le ménage moi-même… Ils ont vu que je vivais comme un Coréen. Ça m’a fait une bonne pub. Je crois que j’ai fait beaucoup d’efforts pour m’intégrer. J’évitais même les étrangers. Je progressais en coréen. J’allais boire avec les collègues le soir sans rien comprendre, mais je riais quand ils riaient, sans savoir pourquoi. Alors les gens ont été très accueillants avec moi, ils ont apprécié mes efforts. Moi, je trouve ça dingue que parfois les gens ne respectent pas le pays où ils viennent. Retirer ses chaussures quand on va chez quelqu’un, c’est le minimum, ici, mais certains ne le font pas.
C’est facile de se faire des copains en Corée. Les gens que j’ai connus dans les premiers temps, au travail, au taekwondo, sont toujours mes amis aujourd’hui. C’est facile aussi de se faire des copines. J’ai rencontré la mienne deux semaines après mon arrivée… Je rentrais chez moi, elle est venue me parler dans la rue… Elle m’a demandé mon téléphone. Ça arrive assez souvent ! Et pourtant, elle, elle était très timide ! Je rentrais du taekwondo. Elle m’a dit : « J’ai eu une bonne impression en te voyant. » On a juste échangé nos numéros. On s’est mis à s’envoyer des messages avec des traducteurs automatiques horribles. C’était chaotique. Et c’était drôle. On s’est revus deux semaines plus tard, et on est resté un an et demi ensemble. Le fait de faire des efforts pour se comprendre, c’était très amusant. On faisait plein de choses tous les deux. Elle était plus âgée que moi, elle travaillait dans une banque. En fait, à partir du moment où on a réussi à bien se comprendre, ç’a été plus difficile. On a commencé à s’engueuler. Et puis je pense qu’elle commençait à avoir une pression pour le mariage, elle avait 28 ans. En Corée, ce n’est pas loin de la date de péremption. Moi j’avais 23, je n’étais pas prêt. C’est triste, mais ça reste un très bon souvenir.
Depuis que je suis tout petit, je rêve d’être acteur. Ma mère travaille dans ce milieu-là, ma sœur aussi. J’ai pris des cours à Paris dès l’adolescence. Parfois ma mère m’emmenait sur les plateaux et j’ai pu me retrouver devant les caméras quand il fallait un enfant à l’image, par exemple dans le feuilleton Navarro. Un jour, mon agent coréen a reçu un coup de fil. Un acteur étranger avait fait faux bond à une production à Séoul. C’était une urgence. Il fallait dire quelques lignes en anglais, ils m’ont fait passer le casting par téléphone. Et je me suis retrouvé face à un acteur très connu en Corée, à jouer trois scènes dans un grand feuilleton. Là, je me suis dit : « Merde, si tu es meilleur en coréen, tu peux faire ça ! »
Ce jour-là, quand je suis rentré chez moi, dans la voiture, j’ai complètement pété les plombs. Je n’ai plus eu que cela en tête, tous les jours. J’ai pris des cours de perfectionnement en coréen et des cours de comédie à Séoul. Car la manière de jouer la comédie, ici, c’est très différent de ce qu’on apprend en France. En fait, il faut exagérer toutes les émotions au maximum. Au début, on me faisait refaire toutes les scènes en me disant d’être dix fois plus expressif, alors que moi j’avais déjà l’impression d’avoir surjoué. En France, on te dit de ne surtout pas surjouer. Ça doit venir de l’intérieur alors qu’ici, en Corée, une scène où tu dois pleurer, il faut hurler, s’écrouler, avec des grosses larmes, et toute la gamme des émotions doit être exagérée, tout est pareil. En France, on peut jouer une scène de colère juste avec un regard. J’ai dû tout réapprendre, à la coréenne.
Je suis rentré dans une troupe de théâtre. J’ai même été le premier « blanc » à jouer du théâtre en coréen. J’ai eu un rôle pendant douze épisodes dans un drama historique, on tournait trois épisodes tous les jours. J’ai découvert tous les plateaux de cinéma, ils ont recréé des villes anciennes coréennes entières… Incroyable.
Au théâtre, j’ai vécu en troupe pendant un an, avec des Coréens. Ce fut l’année la plus difficile de ma vie. J’étais le plus jeune. Au début, ils m’ont fait vivre l’enfer. Quand j’arrivais, je devais balayer. S’il y avait une course à faire, c’était pour moi. Je m’en suis pris plein la tête. L’actrice la plus âgée de la troupe m’en a particulièrement fait baver. Je me suis dit que, vraiment, avant cette année-là, je ne connaissais rien à la culture coréenne. Je me suis pris tellement d’insultes… Dans le milieu du théâtre et du cinéma, la culture coréenne de la séniorité est exacerbée : si un acteur a trois mois d’expérience de plus, tu ne peux rien lui dire.
드라마 Drama
C’est quasiment une religion : les drama. Ces feuilletons télévisés occupent une grande partie de l’antenne des chaînes coréennes. Ils sont produits comme les telenovelas brésiliennes, ils épousent des thèmes forts de la société : la famille, l’ascension sociale, les rapports amoureux, etc. Au programme : mensonges, trahisons et rebondissements improbables. Chaque semaine, les scénaristes réécrivent les épisodes suivants qui sont ajustés en fonction des audiences, puis tournés et montés en quelques jours. Les chaînes les plus importantes possèdent leurs propres studios, constituant une grande industrie dont les succès majeurs sont exportés en Chine, au Japon et dans toute l’Asie du Sud.
J’avais une scène avec l’actrice âgée. J’étais beaucoup plus grand qu’elle. J’ai voulu lui simplifier les choses et je lui ai proposé de descendre un peu. Elle a pris une chaise et a commencé à me frapper, en hurlant : « Mais c’est qui celui-là qui arrive et qui croit tout connaître ! ». Il y a aussi eu des insultes, des plats de nouilles ont volé… Mais j’ai appris à la fermer, à tenir mon rang, c’est tout. C’était très dur. Je pleurais le soir. On vivait ensemble. On ne rentrait pas forcément chez soi le soir. J’ai beaucoup appris sur la Corée et sur les Coréens. Bien sûr c’était douloureux. Mais lorsque l’on vient s’installer quelque part, la vie n’est pas à la carte. Il faut prendre les bons comme les mauvais côtés du pays. Il faut apprendre à accepter. Et, paradoxalement, je me suis senti très coréen. Si la Corée veut encore franchir une étape de développement, j’émets un avis personnel : j’espère qu’elle va évoluer sur ce plan-là. Il y a tellement de jeunes qui ont plein d’idées et qui sont bloqués par leur hiérarchie ou par ce système, c’est dommage. Pourtant moi aussi maintenant, quand je travaille avec des plus jeunes, à mon tour je joue de mon autorité !
Aujourd’hui, huit ans après mon arrivée, je me sens intégré. Je connais mieux Séoul que Paris. Mon but, c’est qu’on me reconnaisse comme un bon acteur, que je puisse avoir de beaux rôles, pas seulement jouer l’étranger de service. J’aimerais aussi faire des films d’action. Je n’ai jamais donné un seul coup de pied face à une caméra, alors que le taekwondo, c’est tout de même ma spécialité.
La Corée s’est ouverte aux étrangers : avoir son visa est plus simple, dans leurs bureaux les panneaux sont en anglais, quand on va au sauna, on ne déclenche plus de situation gênante, il n’y a plus de problème… J’ai pensé à la naturalisation. J’en ai la possibilité. J’y réfléchis. S’il le faut, je suis même prêt à faire le service militaire, pour me faire accepter. Je pense avoir déjà vécu pire que le service militaire dans ce pays. Ma vie est ici. La culture coréenne est en moi. Si ça peut m’aider ici… Et si un jour, je me sens plus coréen que français, il faudra le faire, devenir coréen. C’est encore un peu vague, je me sens encore français, mais peut-être qu’un jour… »
OREA ITSEODO GOENCHANNA
오래있어도 괜찮아
Café bibliothèque
Ce « book café » est très différent de tous les autres puisque c’est une sorte de bibliothèque où l’on vient seulement pour étudier ou lire des livres. Il y a plein de livres que l’on peut emprunter sur place, dans une ambiance super calme et reposante. On peut même faire scanner des livres à la caisse. Le Wifi est gratuit. En coréen, le nom du café signifie « ça va même si tu restes longtemps ». C’est vrai ! Il vaut mieux éviter la période des examens universitaires (fin avril, fin juin, fin octobre et fin décembre) car les étudiants squattent les lieux c’est bondé.
3 Wausan-ro 0-gil, Mapo-gu
서울특별시 마포구 와우산로 0길 3
Près de la station Sinchon(신촌) et Hongik University (홍대입구)
Tél. : 070-4253-8098
Ouvert tous les jours du 10 h à minuit.
MANGWON HANGANG PARK
망원 한강 공원
Parc urbain, pique-nique
Sur le bord de la rivière Han (Hangang), on dénombre onze parcs de l’amont à l’aval. Et celui de Mangwon est le plus proche de chez moi. Il est placé entre le pont Wonhyo et Seongsan. C’est l’endroit idéal pour faire un pique-nique « chimaek » (abréviation des mots chicken (poulet en anglais) et maekju, qui veut dire bière en coréen). Ce que j’aime bien, c’est faire livrer des plats sur la pelouse du parc Mangwon, ça marche sans problème ! Super balade à pied ou à vélo. Super vue sur le pont Seongsan la nuit. C’est un des rares endroits où l’on peut avoir un peu de fraîcheur, même dans l’été étouffant de Séoul.
467, Maponaru-gil, Mapo-gu
서울특별시 마포구 마포나루길 467
Près de la station Mangwon (망원)
Ouvert 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.
CLUB OCTAGON
옥타곤
Boîte de nuit
C’est sûrement le meilleur club de Séoul (voire d’Asie !). L’endroit est énorme, sur trois étages. On s’y perd facilement. À côté de la scène, énorme, il y a aussi des salles privées pour les VIP. Beaucoup de célébrités coréennes et de mannequins étrangers y font la fête le week-end.
1/B2 NewHilltopHotel 152 Nonhyeon-dong, Gangnam-gu
서울시 강남구 논현동 152. 뉴힐탑호텔 B1/B2
Près de la station Hakdong (학동)
www.cluboctagon.co.kr
Ouvert de 22 h à 6 h, jeudi, vendredi et samedi.
YETI
예티
Cuisine népalaise
Super déco, super nourriture, on peut voir des films et des clips vidéos indiens et népalais sur l’écran géant de la salle. Ambiance 100 % Népal garantie. Propriétaire et cuisiniers népalais qui parlent très bien coréen.
10, Tojeong-ro 5-gil, Mapo-gu
서울특별시 마포구 토정로 5길 10
Près de la station Hongik University (홍대입구)
Tél. : 02-325-0745
www.facebook.com/yetifoods
Ouvert tous les jours 11 h à 2 h.
WIFEC
와이프씨
Tteokbokki
On y prépare les tteobokki, ces bâtonnets de pâte de riz, directement sur votre table. C’est très typique en Corée : quand vous passez votre commande, par exemple du haemul tteobokki (tteobokki avec des fruits de mer) pour deux personnes, on vous ramène une grande casserole sur le camping-gaz, avec tous les ingrédients dedans. Après vous la cuisinez vous-même. Il y a aussi le cheese tteobokki… Etc. Et c’est très bon marché (4 500 ₩ par personne). Vous pouvez aussi ajouter le riz sauté (2 000 ₩ à 2 500 ₩), un peu comme un « dessert » salé. On prépare le riz sauté dans votre casserole vide avec la sauce qui reste.
40-8, Jandari-ro 6-gil, Mapo-gu
서울특별시 마포구 잔다리로 6길 40-8
Près de la station Hongik University (홍대입구)
Tél. : 02-323-2716
Ouvert de 11 h 30 à 21 h. Fermé lundi.
CHEONGDAM SUNDUBU
청담 순두부
Sundubu
Le sundubu est une soupe de tofu non-caillé, c’est un plat servi très très chaud. On le prépare dans une petite marmite en terre cuite avec le riz croustillant. C’est succulent ! Le brouillon chaud se mélange avec le tofu doux. Dans ce restaurant, ils ne font pas que sundubu, on peut aussi manger d’autres plats coréens différents comme galbi, de la viande marinée et grillée, ou gimchijeon, des galettes de kimchi.
18, Dosan-daero 51-gil, Gangnam-gu
서울특별시 강남구 도산대로 51길 18
Station Apgujeong Rodeo (압구정로데오)
Tél. : 02-545-4840
Ouvert 24 heures sur 24.
HYANGMI
향미
Plats coréens familiaux
Le restaurant est caché dans les ruelles de Hongdae. Comme la clientèle principale est étudiante, les prix sont raisonnables (5 000 ₩ à 6 000 ₩), le riz est à volonté et les petites assiettes d’accompagnement sont très bien servies. Le patron vient de Pusan, et il est très sympa. D’ailleurs, on ne voit pas d’étrangers là-bas. Les menus sont vraiment typiques comme budae jjigae (부대찌개, littéralement soupe de l’armée) ou gogalbi baekban (고갈비 백반, maquereau grillé en sauce).
3-24, Hongik-ro, Mapo-gu
서울특별시 마포구 홍일로 3-24
Près de la station Hongik University (홍대입구)
Tél. : 02-3141-3195
CHARLES GIMBAP
찰스 김밥
Gimbap
Pour les Coréens, le gimbap est un peu comme le sandwich pour les Français. Et ce petit restaurant de gimbap est devenu très très célèbre grâce à l’Internet – mais je le connaissais bien avant son succès populaire ! Dans le rouleau de riz couvert d’une feuille d’algue, on met de la viande grillée (sutbul galbi) et une sauce de piment. Ce gimbap est le meilleur des meilleurs ! Ça s’appelle « sutbul galbi gimbap ». Il coûte 4 000 ₩, mais il est énorme comme mon bras. On n’a plus faim après. Si vous voulez que ce soit encore meilleur, saucez-le dans le tteobokki. Hmm !
187, Donggyo-ro, Mapo-gu
서울특별시 마포구 동교로 187
Près de la station Hongik University (홍대입구)
Tél. : 02-334-1692
Ouvert de 9 h à 21 h. Fermé dimanche.
BOOK CAFÉ JAEUM & MOEUM
자음과 모음
Café-librairie
Hapjeong est un quartier où se sont regroupés les sièges de maisons d’édition. Alors il y a beaucoup de cafés librairies, au sein même de ces maisons d’édition, avec une bonne ambiance et beaucoup de livres. Le book café de Jaeum & Moeum (qui veut dire Consonnes & Voyelles) est un de mes préférés, je m’en sers un peu comme bureau. On peut acheter des livres, mais aussi étudier dans un cadre sympa et calme. Il y a même une microterrasse extérieure, avec quelques tables. Il faut éviter le week-end, comme souvent, c’est bondé.
49, Yanghwa-ro 6-gil, Mapo-gu
서울특별시 마포구 양화로 6길 49
Près de la station Hapjeongg (합정)
Tél. : 02-333-1775
Ouvert de 7 h 30 à 1 h, tous les jours.
1ST SHOP OF COFFEE PRINCE
커피 프린스 1호점
Décor de série télé, café
Si vous avez déjà vu la fameuse série coréenne homonyme (커피프린스 1호점 ou Coffee Prince 1 hojeom), c’est une visite indispensable. Pour ceux qui ne connaissent pas cette série, je vous la conseille. C’est la très jolie histoire d’une fille qui doit se déguiser en garçon pour travailler dans un café où seuls les garçons peuvent bosser, et où le patron fait semblant d’être gay pour éviter un mariage arrangé. Le feuilleton a eu un énorme succès. C’est dans ce café que la série était tournée et le décor est resté exactement le même. C’est plutôt connu et donc touristique, malgré cela je recommande d’y aller. Là aussi, éviter le week-end, car il y a toujours énormément de touristes.
5, Wausan-ro 29-gil, Mapo-gu
서울특별시 마포구 와우산로 29길 5
Près de la station Hongik University (홍대입구)
Tél. : 070-8234-1645
Ouvert tous les jours 9 h à 23 h.
OKSANG DALBIT
옥상달빛
Café sur un toit
C’est un bar terrasse, super l’été. On est sur le toit. Le menu principal est le chicken, leur spécialité le Dalbit Chicken, c’est du poulet frit. Blindé, comme tous les bars de Hongdae durant le week-end, mais sympa en semaine. Parfait pour prendre une bière ou un verre de soju après une longue journée (de travail ou de visites).
2, Wausan-ro 13-gil, Mapo-gu
서울특별시 마포구 와우산로 13길 2
Près de la station Sangsu (상수역)
Tél. : 02-3143-4785
Ouvert de 17 h à 4 h 30, tous les jours.
LOUNGE&CLUB MOVE
라운지 클럽 무브
Club, boîte de nuit
Il se trouve dans la rue qui monte vers la mosquée. C’est un club récent, mais il y a une super ambiance, de la bonne musique avec les meilleurs DJ coréens et étrangers. C’est l’un des seuls clubs d’Itaewon où la population est mixte : des étrangers et des Coréens.
B1, 22, Bogwang-ro 60-gil, Yongsan-gu
서울특별시 용산구 보광로 60길 22 지하 1층
Près de la station Itaewon (이태원)
Tél. : 010-5067-4050
blog.naver.com/clubblog
Ouvert de 21 h à 6 h, du mercredi au samedi.
MONT DOBONGSAN
도봉산
Journée au vert
Je vous emmène sur une petite montagne de 740 mètres d’altitude. C’est ma montagne préférée à Séoul, parce que je trouve super que l’on puisse faire une randonnée au milieu d’une ville. Prévoyez environ une demi-journée et de bonnes chaussures. Moi, j’achète des bouteilles d’eau, des gimbap, des tteok (gâteaux de riz) pour les manger une fois arrivé au sommet. Je vous promets une superbe vue ! En redescendant, vous passerez par un quartier avec plein de petits restaurants où vous pouvez manger super bien pour pas cher ! À ne pas manquer !
955, Dobong-ro, Dobong-gu
서울 도봉구 도봉로 995
Près de la station Dobongsan (도봉산) (ligne 1)
Tél. : 02-900-8086
tour.dobong.go.kr/Contents.asp?code=10003484
VÉLO À TTUKSEOM
한강뚝섬유원지
À vélo, le long du fleuve
On peut emprunter des vélos à la journée et partir faire un grand tour en suivant la piste cyclable le long de la rivière Han. Super parcours à faire avec des amis (plutôt sportifs).
427-1, Jayang-dong, Gwangjin-gu
서울특별시 광진구 자양동 427-1
Station Ttukseom Resort (뚝섬유원지)
Tél. : 02-3780-0736