Le logo de Timely Comics,
inspiré par pulps[1] depuis 1933, fonda en 1939 Timely Publications dans les locaux de sa société afin de profiter du succès de Superman. Il en fut le directeur éditorial et le gestionnaire, Abraham Goodman en étant officiellement l'éditeur[2]. Les Namor réalisées par [3]. Les ventes étaient bonnes, mais c'est avec l'apparition en mars 1941 du premier fascicule de Joe Simon et [4]. Marvel Mystery Comics fut suivi des publications suivantes : Daring Mystery Comics (1940), Mystic Comics (mars 1940), Human Torch Comics (automne 1940), Captain America Comics #1 (mars 1941), The Submariner (printemps 1941), USA Comics (août 1941), All Winners Comics (été 1941), Young allies Comics (été 1941), Kid Comics (février 1943).
Ces titres publiés avant l'attaque de Pearl Harbor (décembre 1941) mettaient déjà en scène les forces de l'Axe et Hitler sur la couverture.
Vincent Fago de 1942 à 1945.
Des années 1950 difficiles
Cependant, après la guerre, les ventes de comics de super-héros déclinèrent. Afin de rationaliser son entreprise, Goodman décida à partir de 1951 d'accoler à ses nombreuses publications le logo de sa compagnie de distribution, Atlas. Avec Atlas, Goodman publiait essentiellement des bandes dessinées des genres alors à la mode : horreur, policier, humour, science-fiction, western, etc. Les diverses tentatives de ressusciter les super-héros se soldèrent par des échecs.
Bien que les couvertures des publications Timely portaient parfois la phrase "A Marvel magazine" sur leur couverture dès All Surprise Comics #12 (Hiver 1946-7), et bien que celles-ci portèrent durant plusieurs mois en 1949-1950 un logo "Marvel Comic", le premier comic book officiellement édité par "Marvel Comics" fut le recueil d'histoires de science-fiction Amazing Adventures #3, qui portait la boîte « MC » sur sa couverture. Daté sur celle-ci d'août 1961, il a été publié le 9 mai 1961[5],[6].
À la fin des années 1950, Goodman suivit la mode d'alors, à savoir les films de science-fiction, et lança six titres offrant ce type d'histoires : Strange Worlds #1; World of Fantasy #15; Strange Tales #67; Tales of Suspense #1; and Tales to Astonish #1. Ceux-ci n'eurent que peu de succès et dès la fin 1959, la plupart d'entre eux (sauf Strange Worlds et World of Fantasy, dont la publication fut arrêtée) furent dévoués aux monstres de série B. La plupart contenaient des histoires de Jack Kirby (souvent encrées par Dick Ayers), suivies d'histoires de Don Heck, de bandes réalisées par Paul Reinman ou Stan Lee et Steve Ditko[7].
Marvel publia aussi de nombreux comic books humoristiques pour filles, tel que Kathy ("The teen-age tornado!") (octobre 1959) ou Linda Carter, Student Nurse (septembre 1961).
Stan Lee est éditeur en chef de Marvel Comics de 1941 à 1942 et 1945 à 1972.
Marvel Comics
Au début des années 1960, Martin Goodman, apprenant le succès auprès du public américain du comic Ligue de Justice d'Amérique, demanda à Stan Lee, entouré de plusieurs dessinateurs de talent comme Steve Ditko, d'en créer le pendant pour profiter de cet effet d'engouement. Ce fut l'apparition des Quatre Fantastiques (#1, novembre 1961). Puis ce fut le tour de Spider-man, Vengeurs. Tous furent des succès. À la différence des héros de Batman et Superman, qui n'étaient "que" des surhommes, les héros de Marvel ont une psychologie complexe et exploitent les peurs, les questionnements des adolescents et des jeunes adultes de l'époque. Hulk est créé par exemple à la suite d'un accident nucléaire. La plupart de ces personnages évoluent et interagissent dans le même monde fictif appelé Univers Marvel.
Marvel a également fait connaître de grands auteurs fantastiques aux jeunes générations, en adaptant en BD les meilleures nouvelles de Robert Bloch, Ray Bradbury, Lovecraft, mais avec un succès moindre.
Évolution
Fin 1996, Marvel Enterprises se retrouve en faillite et est rachetée en 1998 par Toy Biz (un fabricant de jouet) qui se rebaptise Marvel Entertainment créant un groupe diversifié.
En 2000, Marvel lança à l'instigation de Ultimate pour essayer d'attirer un nouveau lectorat en se débarrassant des contraintes de la continuité et avec des héros remis au goût du jour. Bien que ces comics comptent parmi les meilleures ventes de Marvel, le projet est un échec partiel, n'arrivant pas s'affirmer de manière décisive en dehors du lectorat traditionnel de l'éditeur. En parallèle Marvel signe des accords avec des studios de cinéma pour produire des longs métrages.
En 2000, 31 2009, The Walt Disney Company rachète Marvel Entertainment pour 4 milliards de dollars (soit 2.8 milliards d'euros)[8]. L'achat se ferait par échange d'action au taux de 0,745 action Disney pour une Marvel et 30$ en numéraire mais cette transaction nécessite l'approbation de la commission anti-monopole et des actionnaires de Marvel[8]. Cet évènement entraîne le fait que Warner et Disney, déjà opposé dans le domaine du dessin animé (Warner étant le créateur des Looney Toons), se trouvent à nouveau en rivalité dans le domaine des comics, à travers Marvel et Superman et 4 janvier 2011, Axel Alonso est nommé éditeur en chef de Marvel Comics[9]. Le 16 février 2011, Marvel Comics et Pixar[10]. Le11 avril 2011, Marvel Comics et Muppets[11].
Autres informations financières
Les éditeurs en chef
Labels et collections de Marvel Comics
L’éditeur qui portera à partir de 1961 le nom de Marvel Comics (publication du no 1 de Fantastic Four) s’est d’abord successivement appelé Timely Comics en 1939 (création de ce qui deviendra l’univers Marvel avec la parution du magazine Marvel Comics), puis (en), qui a publié entre 1971 et 1980 des revues non soumises au Marvel UK, filiale anglaise fondée en 1972 pour rééditer les comics américain à destination du marché britannique. Elle a ensuite développé sa propre production avec l’apparition de Epic Comics, créé en 1982 pour éditer des comics dont les auteurs possédaient les Elfquest, qui était précédemment auto-édité, mais il y eut des contre-exemples comme Silver Surfer: Parable par Stan Lee et Amalgam Comics, qui résultait de la fusion temporaire des univers cross-over.
Marvel Knights
MAX (en), destiné à un public adulte en raison de son contenu sexuellement explicite et/ou violent.
Icon Comics (en), lancé en 2004 pour permettre à des auteurs renommés d’être publiés chez Marvel en gardant le contrôle sur leur création. Powers (Image ; Criminal (Sean Phillips) et Kick-Ass (Mark Millar et Publications en France