- Warner Bros.
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Logo de la Warner Bros.Création 4 1923 Fondateurs Albert, Jack et Sam Warner Personnages clés Forme juridique Filiale Slogan « Entertaining the world » Siège social Californie (?????)
Activité télévision téléfilms Société mère Time Warner Site web www.warnerbros.com 11,7 milliard 2007)[1]
modifier Warner Bros. est l'une des plus grandes sociétés de production et de cinéma et la télévision. C'est une filiale de la Time Warner dont le siège social se situe à New York. La Warner Bros. a elle-même plusieurs filiales dont la Warner Independent Pictures, la Warner Bros. Television, la Warner Bros. Animation (anciennement Warner Bros. Cartoons).
Fondée en 1923 par les frères Warner, descendants d'immigrants polonais, la Warner Bros. est le troisième plus vieux studio cinématographique américain encore en opération, après la Paramount Pictures, fondée en 1912 sous le nom de Famous Players, et l'Universal Pictures, fondée la même année.
Malgré des débuts incertains, la Warner Bros. persévère et innove — c'est le premier studio, par exemple, à expérimenter le son synchronisé, grâce au Vitaphone, mais également à produire un film entièrement en couleur, On with the Show! — ce qui lui permettra, peu à peu, de faire sa place parmi les cinéma mondial. Désormais, la Warner est l'un des plus gros studios de production et de studio James Cagney, Edward G. Robinson, Warren William ou encore Humphrey Bogart. À ce jour, la Warner a distribué plus de 4 700 films, et en a produit près de 3 200. Elle est le premier distributeur mondial avec 14,31 % de PDM[2], devant Walt Disney Pictures (14,26 %) et Sony Pictures (13,03 %)
Sommaire
- 1 Histoire
- 2 Catalogue de films
- 3 Autour des studios
- 4 Voir aussi
- 5 Notes et références
Histoire
Fondation du studio
La société doit son nom à ses quatre fondateurs, les frères Warner : Harry, Albert, Sam et Jack, des polonais de Baltimore dans le Maryland[3]. Sam Warner, après plusieurs petits métiers, est engagé comme projectionniste au White City Park de gage des objets de son père pour pouvoir acquérir un projecteur[4]. Lui et ses frères entrent donc dans le marché de la projection en présentant des films dans des villes minières de Pennsylvanie et d'Ohio[4]. Ils ouvrent ensuite leur première salle à New Castle, le Cascade Theatre, en 1903[4] (salle toujours existante et qui a été rénovée pour devenir la pièce maîtresse de la revitalisation du centre de New Castle et un point d'attraction touristique[5]). En 1908, les Warner fondent, à Pittsburgh, la Duquesne Amusement & Supply Company[6] (précurseur de la Warner Bros. Pictures) qui leur permet de États. Durant la Première Guerre mondiale, les frères Warner débutent dans la production et, en 1918, ouvrent Warner Bros. studio sur Sunset Boulevard à Paul Ashley Chase, un 1912, gèrent les finances et la distribution à New York. Le 4 1923, grâce à un prêt accordé à Harry par son banquier, Motley Flint[7], ils forment officiellement la Warner Brothers Pictures, Incorporated.
Les premiers succès
La première grande affaire de la société est l'acquisition des droits de la pièce de Avery Hopwood en 1919, The Gold Diggers, qui sera adaptée par Warner à Hollywood est dû à Rintintin[8], un chien rapporté de [9] qu'ils font tourner dans Where the North Begins. Ce dernier connait un réel succès et Jack Warner accepte de signer un contrat de 1 000 $ par semaine au chien[8] pour qu'ils puissent tourner davantage de films. Le chien devient vite la principale célébrité du studio[8] et est surnommé « Mortgage Lifter » par Jack Warner[8]. Ce succès lance la carrière de [10] qui devient l'un des principaux producteurs du studio[11]. Entre 1928 et 1933, Zanuck est le bras droit de Jack Warner et est le producteur délégué attitré du studio[12]. Le succès s'amplifie avec l'arrivée d'réalisateur principal[10]. Cependant, malgré un succès grandissant, le studio voit partir Metro-Goldwyn-Mayer[13]. En 1924 sort The New York Times[10]. Les succès se succèdent mais les Warner ne sont cependant pas encore considérés comme des célébrités du milieu[14].
La Warner évolue
Sam et Jack décident d'offrir à Beau Brummel[14]. Le film est si bien reçu, notamment perçu comme l'un des dix meilleurs films de l'année par le New York Times[15], qu'Harry fait signer un généreux contrat à long terme à Barrymore[15]. À la fin de l'année 1924, la Warner Bros. est probablement le studio indépendant le plus connu de Hollywood[15] mais elle demeure, en importance, derrière les grands studios tels que Paramount Pictures, Metro-Goldwyn-Mayer, Fox Film et Universal Pictures[16]. En conséquence, Harry Warner — dans un discours à un congrès réunissant près de 1 500 producteurs indépendants à Milwaukee dans le Wisconsin — réussit à convaincre des réalisateurs de dépenser 500 000 $ dans la publicité pour son studio[17], voyant ainsi une opportunité d'établir des salles sous l'enseigne du studio dans les plus grandes villes des États-Unis[17].
Le studio prospérant, il gagne le soutien de Wall Street, ce qui lui permet d'obtenir un prêt important de la part de 1924. Grâce à ce prêt, les Warner achètent la Vitagraph Company of America, qui possède un réseau national de distribution[17]. En 1925, la Warner Bros. s'essaye également avec succès à la radiodiffusion en établissant sa propre station à Los Angeles, la [18].
Arrivée du son, de la couleur… et du style
Le Vitaphone sonne le glas du cinéma muet
La Warner Bros. est l'un des premiers studios à expérimenter les films avec un talkies). En effet, en 1925, Sam a l'idée de rajouter le son aux films du studio[19], ce qui déplait à Harry qui s'y oppose fortement[20] : « qui diable voudrait entendre des acteurs parler ? ». Mais en 1926, le studio subit un déficit net de 333 413 $[21] ce qui pousse Harry à finalement changer sa position, à condition que le son soit réservé à la musique[19].
Les frères Warner qui ont hérités des recherches dans le domaine sonore de la Vitagraph Company of America[22] signe un contrat avec la Western Electric afin de poursuivre les travaux sur le son[23] qui débouchent sur le Vitaphone[24] qui permet d'intégrer de la musique et des effets sonores à un film. Au bord de la faillite suite à ses investissements[25], la Warner Bros. sort alors un film muet avec de nombreux effets sonores, Warner achète le Picadilly Theater à Manhattan qu'il renomme Warners' Theater et où le film est projeté le 6 1926[25],[26].
Aux débuts de la bande sonore. Grâce au Vitaphone, la Warner Bros. produit huit courtes représentations musicales[27] — montrées à chaque début de projection de Don Juan — et remet en question la nécessité d'orchestres au sein des sociétés de production[28]. Don Juan s'impose au [29] mais les coûts de production ne sont malgré tout pas remboursés[29]. Au même moment, Lubitsch décide de quitter la Warner pour la MGM[14]. En 1927, les First National, la Paramount, la MGM, l'Universal Pictures et la Producers Distributing[30]) mettent les frères Warner en ruine financière[31], et la Western Electric renouvèle son contrat avec la société avec des termes qui permettent à ses concurrents de bénéficier également de la technologie du son[31].
Suite à ces problèmes, la Warner décide de franchir un palier en produisant 1927) avec Al Jolson. Ce film, qui ne contient que très peu de dialogue, comprend plusieurs segments de Jolson chantant[32]. Le Chanteur de jazz fait sensation et marque le début de l'ère du cinéma sonore et la fin de celle du directeur de production[33], mais la mort de son frère influence son état émotionnel[34] car Sam n'était pas seulement son frère préféré mais également une source d'inspiration pour lui[35]. Les années suivantes, Jack dirige le studio d'une main de fer[34], rendant le licenciement de ses employés comme une habitude[36]. Parmi les « remerciés », on retrouve Rintintin (en 1929) et First National)[36].
La Warner se diversifie
Logotype du Warner Bros. RecordsGrâce au succès du Chanteur de jazz, le studio annonce un bénéfice de 3 800 000 $ pour l'année 1927[37]. Jolson tourne alors un nouveau succès en 1928, The Singing Fool[38]. Avec la réussite des talkies (Le Chanteur de jazz, Lights of New York et The Singing Fool), la Warner Bros. devient l'un des principaux studios hollywoodien, faisant désormais partie des Poverty Row après l'acquisition d'un grand studio à [39]. Ils se développent également en achetant la Stanley Corporation, une chaîne majeure de salles de cinéma[40]. Cette opération leur permet d'obtenir une part chez leur rival, la First National, dans laquelle la Stanley détenait un tiers des actions[41]. Puis, suite à une guerre d'enchère avec William Fox le 13 septembre 1928, les frères Warner achètent de nouvelles parts de la First National et nomment [42].
En 1929, les frères Warner achètent également la chaîne de cinémas Skouras Brothers à Saint-Louis. Spyros Skouras, le patron de cette société, devient alors le directeur général du circuit des salles de cinéma aux Warner Bros.. Il travaille avec succès à ce poste durant deux ans en réussissant à éliminer les pertes et même à augmenter les profits. C'est un gain appréciable suite aux difficultés financières occasionnées par la Warner créé une maison d'édition de musique, branche qu'il nomme Warner Bros. Music. Malgré le refus de vente de la [42]. Après l'établissement de la Warner Bros. Music, Harry nomme son fils, Lewis, directeur général de la société[43]. Harry produit, durant la même année, une adaptation d'un album du compositeur Fifty Million Frenchmen[44]. À côté de cela, les profits du studio augmentent considérablement grâce à l'activité de la First National[45].
Rachat de la First National Pictures
Bande-annonce de Arliss et des studiosAprès le succès du film 1928), Harry fait de Michael Curtiz le réalisateur principal du studio de Burbank[46]. Mort Blumenstock, scénariste à la First National, devient également l'un des principaux scénaristes du studio Warner de New York[47]. Vers la fin de l'année 1929, les frères Warner gagnent le contrôle complet de la First National lorsque Harry obtient le dernier tiers des parts, alors à Fox Film[42]. Le First National demeure une compagnie dissociée[48]. Quand la Grande Dépression frappe, Warner demande — et obtient — la permission d'associer les deux studios ; peu après, la Warner Bros. est transférée dans les studios de la First National à Burbank. Bien que les compagnies fusionnent, le département de justice demande à la Warner de produire et de distribuer quelques films chaque année sous le label First National jusqu'en 1939. Pendant trente ans, plusieurs productions de la Warner Bros. Pictures sont identifiées comme « Un film Warner Bros. et First National[49] ».
Dans la dernière partie de l'année 1929, Jack Warner engage l'acteur Disraeli[50], qui reçoit un succès inattendu[50]. Airliss remporte l'Oscar du meilleur acteur et tourne neuf films supplémentaires avec le studio[50]. En 1930, Harry achete de nouvelles salles à [51]. En juillet, le banquier du studio, Motley Flint, est assassiné par un investisseur mécontent d'une autre compagnie[52].
En 1931, le studio commence cependant à ressentir les effets de la Grande Dépression lorsque le public n'est plus capable de supporter le prix du billet d'entrée[53]. Le studio souffre alors d'une perte nette de 8 000 000 $ et de 14 000 000 $ l'année suivante[53]. La même année, le Warner Bros. Music, Lewis Warner, fils de Harry, meurt d'une infection[52]. Dans la même période, Darryl Zanuck engage le scénariste Wilson Mizner[54]. Au sein du studio, Mizner n'a aucun respect pour l'autorité et travaille difficilement avec le patron Jack Warner[54], mais il devint cependant un atout précieux des studios[54]. Avec le temps, Warner devient plus tolérant et aide même Mizner à investir dans son restaurant Brown Derby[54]. Le 3 1933, Mizner meurt d'une attaque cardiaque[55].
Révolution de la couleur
Bande-annonce de film de cape et d'épéeEn 1928, la Warner Bros. distribue Lights of New York, le premier long métrage entièrement parlant. De par son succès, l'industrie cinématographique se convertit entièrement au son en peu de temps. Fin 1929, toutes les majors ne tournent plus que des films sonores. La National Pictures produit, en collaboration avec la Warner Bros., [56], un film au coût de production élevé mais qui permet de nombreux profits pour les deux studios[57]. Parallèlement, la Warner produit On with the Show!, le premier film entièrement parlant et en Gold Diggers of Broadway qui reçoit un si grand succès qu'il est projeté durant plus de dix ans en salles. Le succès de ces deux films en couleur apporte une révolution de la couleur (de la même manière qu'avec l'arrivée du son). La Warner Bros. produit alors un grand nombre de films en couleur entre 1929 et 1931 : The Show of Shows, Sally, Hold Everything, Song of the Flame, Song of the West, The Life of the Party, Sweet Kitty Bellairs, Sous le ciel du Texas, Nuits viennoises, Woman Hungry, Kiss Me Again et Manhattan Parade. Ces films sont majoritairement musicaux.
Trois ans plus tard, le public se lasse de ces Warner Bros. a pourtant passé un accord avec la technicolor afin de produire deux films supplémentaires utilisant ce procédé. En conséquence, les premiers films à suspense en couleur sont produits et distribués par le studio : 1932) et Masques de cire (1933). Dans la dernière partie de 1931, Harry Warner loue les Teddington Studios de Londres pour que le studio se concentre sur la production de films réservés au marché londonien[58]. C'est [58]. En 1934, Harry achète officiellement le studio.
En 1933, la Warner Bros. produit 42e Rue, un film musical qui a beaucoup de succès[59] et qui permet ainsi d'éviter une faillite[60]. À la vue de ce nouveau succès, les frères Warner produisent plusieurs autres films musicaux qui se révèlent également générateurs de profits[61]. On y retrouve Ruby Keeler et Busby Berkeley[62]. En 1935, le studio souffre de l'arrestation de Berkeley après que celui-ci a tué trois personnes alors qu'il conduisait en état d'ivresse[63]. À la fin de l'année, le public s'ennuie à nouveau des films musicaux[61] et le studio — après l'énorme profit engrangé par romans de cape et d'épée d'[64].
Période du Pré-Code
Vers un cinéma réaliste
Vue du studio, dans la bande-annonce de 1936)Avec l'effondrement du marché des films musicaux, la Warner Bros., avec Darryl Zanuck comme directeur de production, s'oriente vers des histoires plus réalistes mettant en scène des [65] ». Le premier film de ce genre du studio, 1931), est un grand succès au [66] et permet à [67]. La production suivante, [68] (1931), fait de [69], une situation qui convainc les frères Warner à produire et distribuer ce type de films[68].
1932), un autre film de gangsters du studio salué par la critique, basé sur une histoire vraie[70] et remettant en question le système juridique américain[71], fait de Paul Muni l'une des plus grandes célébrités du studio[68],[72]. En 1933, le protagoniste du film, Robert Elliot Burns — qui était emprisonné dans le New Jersey — ainsi que quelques autres prisonniers et anciens membres de gangs de tout le pays, font appel et sont libérés[73]. Pendant ce temps, le chef d'un gang de [74]. Après son apparition dans le film Bette Davis devient également l'une des actrices principales du studio[75].
Les conséquences de la Grande Dépression
En 1933, le soulagement arrive avec l’élection de président des États-Unis et le succès de son plan de relance, le New Deal; grâce au rebond économique, Warner Bros. redevient profitable[76]. Cependant, la même année, Darryl Zanuck quitte le studio. L'une des raisons de ce départ est sa relation conflictuelle avec Harry Warner depuis qu'il avait refusé que son film Liliane (1933) puisse ne pas respecter le [77]. De plus, le studio avait réduit le salaire de Zanuck, à cause de la Grande Dépression[78] et Harry se refusait de le restaurer lors des prémices du New Deal[79]. Zanuck quitte ainsi la Warner Bros.[80] pour fonder 20th Century Pictures[79]. Dès lors, Harry Warner accepte d'augmenter le salaire de tous ses employés[79].
L'économie relancée, la Warner signe un accord avec la Cosmopolitan films, appartenant au magnat de la presse, William Randolph Hearst[81]. Hearst avait précédemment signé un contrat avec la MGM[82], mais il rompu leur relation suite à une dispute avec Marion Davies, sa maîtresse[83]. À travers leur partenariat avec Hearst, les frères Warner obtiennent alors un contrat avec Davies[81]. Mais ces deux nouveaux contrats n'augmentent pas les profits du studio[82].
Bande-annonce de James Cagney l'un des principaux acteurs de la Warner, dans des films de gangstersEn 1934, le studio perd 2 500 000 $[84], parmi lesquels 500 000 $ sont le résultat d'un incendie au studio de Burbank, feu qui a détruit tous les films produits par la First National et la Warner Bros. des vingt dernières années[84]. L'année suivante, Hearst produit une adaptation de la comédie de William Shakespeare, 1935) qui est très mal reçue par le public, et le studio vit encore sa perte nette augmenter[85]. Durant ce temps, Harry Warner et six autres grands producteurs sont accusés de conspiration envers le Sherman Antitrust Act[84], suite à un essai d'obtenir le monopole des salles à Saint-Louis[86]. En 1935, suite à une vente de cinémas de la société, Harry est mis à l'essai pour une courte durée[84]. L'affaire n'a jamais été ré-ouverte par la suite[87]. 1935 marque aussi un regain du studio, avec un profit net de 674 158 $[87].
De nouvelles vedettes
En 1936, les contrats des acteurs de films musicaux et muets ne sont pas renouvelés et de nouveaux talents sont engagés pour convenir avec le nouveau cinéma sonore. Des personnalités comme Bebe Daniels, Winnie Lightner, Alexander Gray, Alice White ou années 1920, cèdent leur place à des personnes telles que Joan Blondell, Warren William et Pré-Code mais elle a beaucoup d'ennuis avec les censeurs après la mise en œuvre des mesures sur ce qu'ils considèrent comme indécent[88]. Ainsi, le studio produit plusieurs films historiques en 1935 pour éviter la moindre confrontation avec le Breen Office. En 1936, après le succès de Humphrey Bogart[89] sans penser que il ait le potentiel d'un grand acteur[90]. Les cinq années suivante Bogart est cantonné à des petits rôles, comme le méchant opposé à James Cagney ou à Edward Robinson[89].
Ère du Code Hays
Un cinéma plus contractuel
Après la succession de Zanuck par [91] et le renforcement du mélodrames, des [92], n'est pas satisfaite des rôles que la Warner lui propose. Elle part alors pour l'[92]. Cependant, elle perd le procès et retourne aux États-Unis[93]. Bien que plusieurs des employés du studio aient des problèmes avec Jack Warner, ils considèrent généralement Albert et Harry comme des employeurs justes et équitables[94].
Des tensions au sein de la société
Code Hays marque la disparition d'un grand nombre d'acteurs et d'actrices qui ont caractérisés la période réaliste mais qui ne conviennent pas à cette nouvelle ère où les films sont plus moralisateurs et idéalistes. La Warner demeure l'un des principaux studios de Hollywood après la naissance du années 1930, Bette Davis devient la principale « attraction » du studio et est surnommée « le cinquième frère Warner[95] ».En 1935, Cagney poursuit en justice Jack Warner pour obtenir la rupture de son contrat[96]. Il prétend que Warner l'a forcé à jouer dans plus de films que son contrat ne le stipule[96]. Cagney laisse finalement tomber les poursuites après un versement d'argent de la part de la Warner[97] et quitte le studio pour fonder sa propre société de production indépendante, la [98]. Les frères Cagney ne sont néanmoins pas capables d'obtenir un financement pour leurs productions et manquent d'argent après leur troisième film[98]. Cagney accepte alors de signer un nouveau contrat avec la Warner qui lui garantit un traitement selon ses propres termes[98]. Après le succès de 1942), Cagney demande de nouveau une augmentation[99] mais quitte une nouvelle fois la Warner pour former une nouvelle société de production et de distribution avec son frère[99].
Le producteur [100]. En 1936, Hal B. Wallis, alors producteur général d'un studio de la Warner, embauche Foy comme producteur de séries B[94]. Foy est l'un des producteurs les plus prolifiques du moment pour ce type de film[94], ce qui ne l'empêche pas d'avoir pas moins de sept différents avec Jack Warner[100]. En 1937, le studio engage le speaker de radio Ronald Reagan[101]. Bien qu'il ne tourna initialement que quelques séries B[101], les frères Warner sont impressionnés par sa performance dans la scène finale de [101] et s'accordent pour le faire jouer aux côtés d'Errol Flynn dans 1940). Reagan retourne ensuite des séries B[101] mais après sa performance dans 1942), les frères Warner décident de faire de Reagan l'un de leurs acteurs principaux et lui font signer un nouveau contrat, triplant ainsi son salaire[102].
L'acteur [103]. Warner lui a fait signer un contrat en 1939 en espérant qu'il pourrait remplacer Robinson ou Cagney dans les films de gangsters[103]. Mais Raft rencontre des difficultés à travailler avec Bogart et refuse de tourner à ses côtés[104]. Jack propose alors à Raft d'annuler son contrat[105]. Et, suite à son départ, le studio offre à Bogart le rôle de Roy Earl dans 1941)[105], qui l'aida à se hisser au rang d'acteur principal du studio[106]. Après La Grande Évasion, Bogart tourne dans le film de Le Faucon maltais[107] (1941). Ce film est un grand succès.
En 1936, la fille d'Harry Warner, Doris, lit le roman de Margaret Mitchell, [108]. Doris offre à Mitchell 50 000 $ pour obtenir les droits d'adaptation[108] mais Jack Warner refuse que ce marché soit conclu, réalisant que le projet serait une production coûteuse[108]. Le livre sera finalement Metro-Goldwyn-Mayer en 1939 et deviendra l'un des plus grands succès du cinéma.
Lancement des dessins animés
Looney Tunes durant leur débutLe département dessin animé de la Warner est en fait le 1930 à 1933, Rudolf Ising, deux anciens employés des studios Disney, produisent plusieurs dessins animés musicaux pour Leon Schlesinger, qui les vend ensuite à la Warner. Harman et Ising introduisent leurs personnages Looney Tunes, Sinkin' in the Bathtub, et créent en 1931 une série sœur, les Merrie Melodies[109].
Harman et Ising se séparent de Schlesinger en 1933, suite à un conflit les opposant, et emportent les droits sur Bosko avec eux. Dès lors, Schlesinger fonde son propre studio, Leon Schlesinger Productions, et continue la production des Merrie Melodies et des Looney Tunes et créé le personnage Friz Freleng, Tex Avery, Chuck Jones[110]. Cette équipe développe son propre style, jeune et irrévérencieux, qui donne à leurs dessins animés un succès mondial.
En 1936, Avery tourne une série de dessins animés, avec le personnage Porky Pig, qui est considéré comme le premier personnage célèbre du studio[111]. En plus de Porky Pig, les personnages Porky's Duck Hunt, 1937) et A Wild Hare, 1940) deviennent également connus dans le monde entier[112]. En 1942, le studio de Schlesinger dépasse les studios Disney en tant que producteur le plus connu de courts métrages animés des [113].
En 1944, Jack Warner achète le département dessin animé de la société de Schlesinger et, durant la décennie suivante, les personnages tels que Bugs Bunny, Daffy Duck, Titi et Porky Pig deviennent la vitrine de la compagnie et Bugs Bunny devient la mascotte de différents départements de la Warner Bros. Le dessin animé Tweetie Pie (1947) connait un succès phénoménal, et le duo Sylvestre et Titi apparait dans tous les dessins animés qui suivent[114].
Pendant la Seconde Guerre mondiale
Un studio patriotique
Le succès de États-Unis ne s'impliquent dans la Seconde Guerre mondiale, Harry Warner produit le film engagé, au propos du Nazisme, [115]. Après ce dernier, Harry supervise la production de plusieurs autres films antinazis, comme Les Aveux d'un espion nazi (1939)[116], II l'image d'Adolf Hitler)[117], Sergent York[117], et You're in the Army Now[117]. Quand les États-Unis entrent officiellement en guerre, Harry Warner décide de se concentrer sur la production de films de guerre[118]. Mais un quart des employés du studio, dont Jack Warner et son fils, sont appelés sous les drapeaux[118].Parmi les films que le studio produit durant la guerre, on retrouve 1942), Une femme cherche son destin, This Is the Army (1943) ou encore le controversé Mission to Moscow[119]. Durant les trois premières projections de La Glorieuse Parade (à Los Angeles, New York et Londres), 15 600 000 $ sont pris en billets de trésorerie par les gouvernements anglais et américain[119]. Mais au milieu de 1943, les spectateurs commencent à se lasser des films de guerre[119] et malgré une pression grandissante, la Warner continue d'en produire, ne tenant pas compte de la perte d'argent[119]. Finalement, en l'honneur du soutien du studio en faveur de l'armée (20 000 000 $ en billets de trésorerie ont été obtenus à travers le studio, la 5 200 pintes de plasma sanguin parmi les employés[119] et 753 autres employés ont servi dans l'armée[119]), le gouvernement baptise un Liberty ship aux noms de Harry Warner et de son père, Benjamin Warner[119].
Les acteurs ne veulent plus de contrats longue durée
Suite à une dispute sur la propriété de l'Oscar du meilleur film pour Casablanca, le producteur Hal B. Wallis démissionne de la Warner Bros[120]. Ce même film fait de Bogart l'un des acteurs principaux du studio[99] mais n'empêche pas la détérioration de ses relations avec Jack Warner[99]. En 1943, Olivia de Havilland (que la Warner « prête » à différentes compagnies) poursuit en justice le studio pour obtenir la rupture de son contrat[121]. En effet, elle refuse de jouer l'abolitionniste Columbia Pictures[121], ce à quoi Warner répond en envoyant près de 150 télégrammes aux différentes sociétés de production en leur demandant de ne l'engager pour aucun rôle[121]. Cependant, de Havilland découvre qu'un contrat aux États-Unis ne pouvait servir que pour sept ans ; or elle était sous contrat depuis 1935[122]. Le procès tourne ainsi en sa faveur[121] et elle quitte le studio[121]. Suite à cette victoire, plusieurs des acteurs du studio sont désormais libérés de leur contrat[121] et Harry Warner décide de mettre fin à la politique de suspension du studio[123].
La même année, Jack Warner signe avec [124]. C'est dans 1944) qu'elle joue pour la première fois pour le studio mais son premier rôle principal elle le trouve dans Oscar de la meilleure actrice[125], relance sa carrière[126].
Les changements d'après-guerre
Confrontation à la politique
Humphrey Bogart dans Lauren Bacall ou [127]. En 1946, la masse salariale de la société atteint 600 000 $ par semaine[127] et permet un profit net de 19 400 000 $.Un problème persiste néanmoins : Jack Warner refuse de satisfaire les demandes salariales de la Screen Actors Guild[128]. En septembre 1946, les employés lancent une grève qui dure un mois[128]. Dans sa riposte, Warner — à travers son témoignage[129] en 1947, précédant un congrès pour réaliser une propagande du film Mission to Moscow, en Russie — accuse certains de ses employés d'être des [130]. À la fin de cette même année, le studio atteint un profit net record de 22 000 000 $[131], mais il chuta de 50 % l'année suivante[131]. Le 5 1948, la Warner offre la première actualité filmée, traitant du tournoi de la parade des roses et du Rose Bowl Game. En 1948, Bette Davis, actrice majeur du studio et désormais appréciée par Jack Warner, pose souci à Harry après qu'elle a quitté le studio après le tournage de [132].
La Warner Bros. est touchée par le United States v. Paramount Pictures, Inc. des Federal Trade Commission, revendique les cinq chaînes de cinémas détenues par les majors afin de permettre la concurrence. La 1948 et statue sur la décision. La Warner Bros. Pictures, ainsi que les quatre autres majors, sont obligés de dissocier production et distribution. En 1949, le profit net de la compagnie n'est « que » de 10 000 000 $[131].
Le CinemaScope face à l'avènement de la télévision
En 1949, avec le succès de la télévision qui menace de plus en plus l'[133]. Cependant, la [133] et après un essai infructueux de convaincre d'autres studios de production cinématographique de se tourner vers la télévision, Harry abandonne son effort[133]. Au début des 1953, Jack Warner décide de tenter une nouvelle approche pour rester en compétition face à cette menace[133]. Avec le succès du United Artists, L'Homme au masque de cire[134]. Malgré le succès du film, le cinéma en relief ne conquiert pas les cinéphiles[135].
Après la chute du cinéma en 3D, Harry Warner décide d'utiliser le [136]. L'un des premiers films en CinemaScope, Écrit dans le ciel (désormais détenu par la Paramount Pictures), fait gagner un peu d'argent au studio[137]. En 1954, le studio peut enfin s'engager dans la télévision en fournissant à ABC un show hebdomadaire, Warner Bros. Presents[138], un programme qui ne rencontre pas le succès escompté[139]. Malgré cet échec, la Warner produit la série télévisée Cheyenne qui est appréciée des téléspectateurs et qui pousse le studio à poursuivre sur cette voie avec des séries de Westerns populaires, comme Maverick, Bronco ou Colt 45[140]. Le succès de ces séries permet de compenser les pertes engendrées par les films[140], convaincant ainsi Jack Warner de se concentrer sur la production pour la télévision[141]. Après quelques années, le studio, habitué à traiter les acteurs de façon autoritaire, provoque une réaction hostile de la part des nouvelles vedettes de la télévision, telles que [142]. Jack Warner, irrité par l'ingratitude des acteurs de télévision qui agissent avec plus d'indépendance que les acteurs de cinéma, les méprises[143].
Jack Warner prend le pouvoir
Peu avant 1953, le Warner theater, auparavant détenu par la Stanley Warner Theaters, est vendu à la Simon Fabian Enterprises[144], ce qui n'empêche le studio de perdre de l'argent[145]. À la fin de 1953, le profit net du studio s'élève à 2 900 000 $[146] et se situe entre 2 et 4 000 000 $ pendant les deux années suivantes[147]. En 1956, Jack Warner vend les droits de tous les films antérieurs à 1950 à l'United Artists Television en 1958)[148],[149].
En mai 1956, les frères Warner annoncent qu'ils mettent en vente la Warner Bros[144]. Jack, cependant, organise secrètement un syndicat — dirigé par le banquier Serge Semenenko[145] — pour prendre 800 000 parts, soit 90 % de la compagnie[145]. Après la vente conclue, Jack — grâce à son organisation — rejoint le syndicat de Semenenko[150] et rachète toutes ses parts, soit 200 000 actions[150]. En juillet[151], Jack — désormais le plus grand actionnaire de la société — se nomme nouveau président de la Warner Bros[152]. Harry et Albert découvrent le stratagème de leur frère mais il était déjà trop tard[151]. Jack annonce que la compagnie et ses filiales seront « dirigées plus vigoureusement, dans le but d'acquérir la plupart des meilleures histoires, de nouveaux talents, et dans le but de produire un cinéma des plus fins possible[153] ».
Succession de propriétaires
Natalie Wood dans années 1950 en se spécialisant dans l'adaptation de pièces populaires comme 1956), 1958) et 1962) ; ou de romans comme À l'est d'Éden et 1955) avec La Peur au ventre et 1957 à 1962) ou 77 Sunset Strip (de 1958 à 1964). Déjà propriétaire de vastes sociétés d'éditions musicales, le studio crée en 1958 une nouvelle filiale, la Warner Bros. Records.Jack, après un accident de voiture en 1958, retourne au studio et s'assure que son nom apparaisse toujours dans les communiqués de presse du studio[154]. Les trois premières années des 7 000 000 $[154]. Alors, Warner dépense près de 5 500 000 $ pour acquérir les droits de la comédie de Broadway My Fair Lady en février 1962. Le précédent détenteur, le directeur de [155]. En 1963, le profit net chute de 3 700 000 $[154]. Au milieu des années 1960, un déclin de la production cinématographique commence. Il y a peu de films produits par un seul studio, à la différence des coproductions (pour lesquelles la Warner fournit de l'équipement, de l'argent ou s'occupe de la distribution), et quelques rares Fusion avec Seven Art
En 1963, Jack Warner décide de fusionner la Warner Bros. Music avec la Frank Sinatra's Reprise Records[156]. En 1964, au vu du record du profit engrangé par la vente des musiques de films, Jack Warner décide de récupérer la propriété des musiques des films que la Warner produit et se concentre sur la Warner Bros. Records[157]. Durant dix-huit mois, la filiale musicale du studio perd près de 2 000 000 $[158] mais avec le succès du film 1965)[158] et de sa bande originale[158], la Warner Bros. Records gagne enfin de l'argent. Le film Qui a peur de Virginia Woolf ? (1966) est également un énorme succès au [159].
En novembre 1966, le vieillissant Jack Warner[160] cède le contrôle du studio à la Seven Arts Productions, dirigée par les investisseurs canadiens Elliot et Kenneth Hyman, pour 32 000 000 $[161]. La société est alors rebaptisée Warner Bros.-Seven Arts. Jack Warner demeure cependant le président jusqu'à l'été 1967 quand sort [162] mais reste cependant au sein du studio comme producteur indépendant et vice-président[161]. Avec le succès de 1967), la Warner Bros. fait à nouveau profit[163].
La société intègre un conglomérat
Superman détenu par la [163] et acceptent une offre de rachat de plus de 64 000 000 $ provenant du conglomérat [163]. Kinney possède déjà l'agence hollywoodienne [164] et c'est son dirigeant, Ted Ashley, qui suggéra à Kinney de demander à Steve Ross d'acheter la Warner. Ashley devient ainsi le nouveau président du studio, qui prend le nom de Warner Bros., Inc. Jack Warner est outragé par cette vente de Hyman[163] et décide donc de se retirer complètement[163].Bien que le nombre de spectateurs diminue encore, la nouvelle direction de la Warner croit au pouvoir des stars et multiplie les coproductions avec les plus grands noms de l'époque, tels que Paul Newman, Robert Redford, Clint Eastwood, menant le studio au succès durant les 1980. La Warner fait de gros profits avec des films sur les personnages Superman et DC Comics, une filiale de la Warner. Elle mise également sur des films plus violents comme cinéma d'action.
En abandonnant les dépôts mortuaires et quelques autres activités, la Kinney se renomme, en l'honneur de sa possession la plus connue, en « Warner Communications ». Durant vingt ans, la Warner Communications s'ouvre à de nouvelles activités, comme l'acquisition de la société de jeux vidéo Six Flags.
De 1971 jusqu'à la fin de 1987, les opérations de distribution internationales se déroulent en collaboration avec la Cannon Group pour le Royaume-Uni). La Warner met fin à cette collaboration en 1988 et rejoint la Walt Disney Pictures jusqu'en 1993, quand Disney créé la Buena Vista International.
À la surprise de beaucoup, la Warner Communications fusionne en 1989 avec la maison d'édition Time, Inc.. Bien que le Time et ses magazines le nient devant le public, la Warner Bros. apporte les plus gros profits de la société. La fusion avec la Time Warner est sur le point de ne plus se faire quand la Paramount Communications lance une offre publique de 12 200 000 000 $, qui force la Time à pousser son offre jusqu'à 14 900 000 000 $. La Paramount répond avec un procès qui prit place dans le 1997, la Time Warner vend la filiale Six Flags. La prise de contrôle d'AOL par la Time Warner, en 2000, ne marche pas, et après l'écroulement des actions, le nom d'AOL est banni de l'enseigne de l'entreprise.
Le studio, aujourd'hui
Productions télévisuelles
En 1995, la Warner et le propriétaire de la Tribune Company, à Warner Brothers Network, trouvant ainsi leur place sur le marché de la programmation pour adolescents. Les premiers programmes incluent Smallville et Spelling Television, Sept à la maison et Warner Bros. En 2006, la Warner et CBS Paramount Television décident d'arrêter United Paramount Network et de lancer la CW Television Network.
La licence Harry Potter
À la fin des Harry Potter et produit ses novembre 2001 et 2011. novembre 2008 mais à trois mois de la sortie, celle-ci est repoussée à 2009 dû au manque de grève de la Writers Guild of America)[165]. La décision est purement financière, et Alan Horn déclare qu'« il n'y avait pas de délai. Qu'il a vu le film. Il est fabuleux. Qu'ils auraient été parfaitement capable de le distribuer en novembre[166] ». Cette décision provoque une énorme répercussion chez les fans[réf. nécessaire]. Quant à l'adaptation du Harry Potter et les Reliques de la Mort, elle sera coupée en deux films prévus pour 2010 et 2011. La saga Harry Potter est la série de films la plus lucrative de tous les temps.
La Warner et les petits studios
Au cours des années suivantes, la Warner Bros. distribue ou co-produit des films en association avec plusieurs petites compagnies, incluant l'Amblin Entertainment, la Morgan Creek Productions (travaillant désormais pour Universal Pictures), la Regency Enterprises (travaillant désormais pour la 20th Century Fox), la Village Roadshow Pictures, la Legendary Pictures, les Virtual Studios, la Silver Pictures (travaillant désormais pour la Ladd Company et la Geffen Film Company.
Le marché vidéo
La Warner joue un grand rôle dans l'arrêt du format 4 2008, le studio annonce qu'il favorisera le format [167]. Jusqu'à la date d'expiration du contrat entre la Warner et Toshiba, en mai 2008, le studio distribue donc des HD DVD mais après la sortie des Blu-rays et des Walmart décide de ne plus produire d'HD DVD, poussant Toshiba à annoncer la mort officielle de son format lors d'une conférence de presse le 19 2008[168].
Situation suite à la crise de 2008
La Warner Bros. célèbre son 85e anniversaire le 4 2008[169]. De plus, en 2008, le studio bat un record historique, dépassant un profit de 1 853 000 000 $[170]. Le précédant record était détenu par Sony en 2006, avec 1 711 000 000 $. Malgré la réussite du studio, en 2009, à cause de la Barry Meyer et Alan F. Horn ont décidé de se séparer de 10 % de leurs effectifs, soit 800 employés pour « maîtriser les coûts[171] ». En mai 2008, la Warner avait déjà fermé deux de ses unités indépendantes, suite à l'achat de la New Line Cinema.
Catalogue de films
Au fil des années, une série de fusions et d'acquisitions aide la Warner (aujourd'hui filiale de la Time Warner) à accumuler diverses collections de films, dessins animés ou programmes télévisés[172]. Par ailleurs, en 2008, la Warner Bros. crée le service Warner Archive qui permet aux internautes de télécharger ou de commander un DVD de films n'étant plus commercialisés[173],[174].
Article détaillé : Liste des films produits par Warner Bros. Pictures.Productions Warner d'avant 1950
Après le procès de 1948, les temps incertains mène la Warner, en 1956, à vendre la majorité de ses films et dessins animés d'avant 1950[148],[149] à une compagnie qui deviendra l'Associated Artists Productions (AAP). Deux ans après, cette dernière est vendue à l'United Artists. En 1981, la MGM rachète alors l'United Artists et, par la même occasion, l'AAP.
Trois ans après, la Turner Broadcasting System, qui n'a pas réussi à acheter la MGM, veut la propriété du catalogue de la MGM, incluant la plupart des longs métrages d'avant 1986 produits par la MGM ainsi que tous les films d'avant 1950 de la Warner[148],[149]. La collection Warner est reconstituée quand la Time Warner achète la Turner. En théorie, les films sont détenus par la Turner Entertainment et leur vente et distribution sont assurées par la Warner.
Ces acquisitions, parmi d'autres, signifient que la Warner détient la plupart des films qu'elle a produit depuis sa création, excepté certains films qu'elle a simplement distribué. Beaucoup des autres films du catalogue américain (avec certaines exceptions, comme Warner Bros. détient) sont désormais sous la propriété de la Republic Pictures et de la Paramount (qui détiennent également désormais Taft Broadcasting, avec une licence vidéo de la Lions Gate Film.
Partages de droits
Sept ans après sa sortie en 1964, les droits de My Fair Lady retournent à la Warner détient les droits du DVD conformément à la licence de la CBS (35 ans après, la CBS et la Warner Bros. ont formé la The CW Television Network).
La Warner (via la Turner) acquiert la plupart du catalogue de la compagnie 1990 de Ruby-Spears Productions. Ceci n'inclut pas les séries basées sur d'autres licences (comme la version animée de Happy Days, Mork and Mindy ou Laverne and Shirley qui sont détenues par la CBS Paramount Television).
Précédemment détenus par la HiT Entertainment / Lyric Studios et par la Playhouse Disney, depuis 2007, la Warner Bros. détient désormais les droits de production de The Wiggles. En 2007, la Warner Bros. ajoute le catalogue de Peanuts / Charlie Brown à sa collection (incluant tous les shows télévisés et les séries, en dehors des films, qui sont encore détenus par la CBS et la Paramount).
Particularité du catalogue
Une raison à la construction de ce catalogue est que la Warner détient beaucoup de travaux provenant de personnes variées. Par exemple, ils détiennent sept des films tournés par Stanley Kubrick (incluant cinq distributions par la Warner et deux par la MGM), la plupart des films dans lesquels Warner) et tous les dessins animés dirigés par Tex Avery (sauf quatre qui sont détenus par Universal), en plus de ses créations telles que The Kwicky Koala Show.
Warner Bros. Animation
Article principal : Warner Bros. Animation.Warner Bros. Cartoons, la Warner Bros. Animation est une filiale de la Warner Bros. Pictures, qui compte parmi les plus grands studios d'[175]. On l'associe souvent aux personnages des Looney Tunes ou des Merrie Melodies, du fait des nombreuses franchises qu'elle possède, telles que Tom et Jerry, Daffy Duck ou encore Porky Pig. Ces derniers sont parmi les personnages de dessins animés les plus célèbres dans le monde.Tout a commencé avec Hugh Harman et Rudolf Ising alors sous contrat avec Leon Schlesinger dont le studio servait d'intermédiaire avec la Warner. Quelques années plus tard, Warner Bros. Pictures décide de racheter le studio de Schlesinger. Une nouvelle équipe prend place aux studios, composée de Tex Avery, Chuck Jones.
Depuis 1980, ainsi, le studio a comptabilisé nombre de films d'animation, de dessins animés ou même de shows télévisés qui s'ajoutent au catalogue de la Warner Bros. Pictures. Parmi ceux-ci, on retrouve par exemple Poucelina, Les Noces funèbres, Space Jam ou même Animaniacs ; voire la liste complète. Depuis la fin des comics, en association avec la Warner Bros. Entertainment.
Au catalogue construit par la Warner Bros. Animation, s'ajoute celui des studios années 1990 par la Warner Bros.
Matériel détenu par la Warner
En plus d'une grande majorité de ses propres films et séries télévisées, la Warner Bros. détient la plupart des films et téléfilms produits par la Lorimar Productions, dont une grande partie de la collection de l'Allied Artists et de la Monogram Pictures comme plusieurs des films tournés par Lorimar mais distribués par la Paramount ; la plupart des films de la Rankin/Bass, ainsi que le catalogue de la National General Pictures, excepté les films produits avec la Cinema Center Films qui sont désormais détenus par la CBS (pour les distributions autres que pour le cinéma) et par la Paramount (pour les distributions uniquement pour le cinéma). La Warner détient également la plupart des droits auxiliaires du catalogue de la Castle Hill Productions, la version datant de 1956 du Tour du monde en quatre-vingt jours, la plupart des films d'avant 1951 de la collection de la Morgan Creek Productions, en plus du catalogue de Saul Zaentz d'avant 1990 et du catalogue de l'Orion Pictures entre 1978 et 1982.
La Warner détient également les droits des trois premiers films non japonais Pokémon, les films de la Turner l'a acheté (mis à part Les Derniers Jours du disco et Une vie à deux, ainsi que les droits internationaux de Universal). À ceux-ci s'ajoutent la grande majorité des dessins animés de la MGM d'avant 1986, les droits sur la majorité du catalogue de la RKO Radio Pictures, les courts métrages d'animations de Popeye distribués entre 1933 et 1957 et produits par la Paramount en co-licence avec la Warner détient les droits de 20th Century Fox), Mr. Wonderful, la version datant de 1931 de Sept jours en mai (1964) et 1971) distribués par la Paramount ; la version de 1931 de Waterloo Bridge et celle de 1936 de Show Boat, ainsi que Watership Down (1978).
Films n'appartenant pas à la société
Productions Warner
Il demeure cependant quelques exceptions dont voici l'énumération. Certains films avec Warner Bros. Pictures, sont détenus par la Batjac Productions ou par la société de Wayne elle-même — la Paramount Pictures détient les droits de distributions. La Warner et la Paramount se sont accordées pour placer leur deux logotypes respectifs pour la distribution DVD de ces films et des dessins animés de Popeye, ainsi que pour le partage des droits de Watchmen ou d'autres films sur lesquels ils ont travaillé ensemble. À ces films s'ajoutent 1948), un film d'Alfred Hitchcock, Moby Dick (1956) et Sayonara (1957) initialement distribués par la Warner mais appartenant désormais respectivement à l'Universal Pictures, à l'United Artists et à la Metro-Goldwyn-Mayer.
De plus, les droits auxiliaires des films de l'ITC Entertainment, initialement distribués par la Warner Bros. (incluant Folie Folie et 1951, Warner, est détenu par la Republic/Paramount ; ainsi qu'Universal détient les droits des séries télévisées Les Pierrafeu et Les Jetson. 1950, du film musical This Is the Army (1943) à l'Army Emergency Relief. 1973) de l'Paramount. Les droits des films Richard au pays des livres magiques (produit par la Turner Pictures) appartiennent à la 20th Century Fox. Pour finir, Poucelina et Un lutin à Central Park, réalisés par Twentieth Century Fox, et, Officier et Gentleman et Starfighter sont détenus respectivement par la Paramount et l'Universal
Films MGM non détenus par la Turner
Aujourd'hui, en tant qu'élément de la Time Warner, la Turner Entertainment garde le contrôle de son catalogue, qui inclut A Christmas Story, Tom et Jerry. Il demeure des exceptions à ce catalogue, cependant.
La plupart des films de RHI Entertainment (avec la Genius Products/The Weinstein Company et la Lionsgate qui détiennent les droits vidéo), alors que Un jour une bergère de Roach appartient à son distributeur original, la Metro-Goldwyn-Mayer (en vertu de l'acquisition du catalogue des anciens propriétaires de la Samuel Goldwyn Company, des films d'avant 1996) ; la série de courts métrages Les Petites Canailles distribuée par la MGM avant que le studio ne prenne le contrôle des séries est maintenant à la RHI Entertainment (pour la distribution en salle), à la Genius Products/The Weinstein company (pour la distribution vidéo) et à la Samuel Goldwyn, The Samuel Goldwyn Company, appartient également, désormais, à la MGM.
Paramount Pictures. Un remake fut tourné en 1960 sous le nom de Un scandale à la cour. Le film EMKA, Ltd. / NBC Universal. Le catalogue de la WCW a été acheté par la World Wrestling Entertainment en 2001. De plus, Warner se restreint aux droits de diffusion à la télévision. De la même manière, le studio ne détient plus que les droits de diffusion en salle et à la télévision pour The Wall, les autres droits appartiennent désormais à la Sony Music Entertainment. Pour finir, RKO Pictures, est aujourd'hui détenu par la Paramount Pictures via la Republic Pictures — le film a été, durant quelque temps, dans le 1990, lorsque son copyright fut repris ; et les films de Deux mains, la nuit, qui sont désormais à l'ABC / Walt Disney Studios Motion Pictures International.
Les archives
Les archives de la Warner Bros. à l'Université de Californie du Sud sont la plus grande collection de films de par le monde, pour un seul studio. Offerte en 1977 au département audiovisuel de l'université par la Warner Communications, la collection détaille les activités du studio depuis leur premier long métrages, My Four Years in Germany (1918) à sa vente à la Seven Arts en 1968.
L'United Artists a offert les pellicules au nitrate des films d'avant 1949 de la Warner à la négatifs à l'UCLA Film and Television Archive. La plupart des fichiers juridiques, des scénarios et du matériel de production a été offert à l'Université du Wisconsin-Madison.
Films primés
Warner Bros. Pictures a vu plusieurs de ses films récompensés durant des cérémonies ou festivals de cinéma internationaux. Voici ceux qui ont été couronnés par l'Oscar du meilleur film, du Palme d'or ou encore du Lion d'or.Les films « oscarisés »
La Warner Bros. a vu six de ses films remporter l'Oscar du meilleur film[176] :
- En 1938 : William Dieterle
- En 1944 : Michael Curtiz
- En 1965 : My Fair Lady de 1993 : Clint Eastwood
- En 2005 : Million Dollar Baby de Clint Eastwood
- En 2007 : Les Infiltrés de Martin Scorsese
Palme d'or
L'Épouvantail de 1973)[177] et Mission de Roland Joffé (en [178] sont les seuls films produit par la Warner ayant obtenus la Palme d'or au Lion d'or
En 1996, Michael Collins de Neil Jordan devient le seul film produit par la Warner à remporter le Lion d'or à la Mostra de Venise[179].
César du meilleur film étranger
Les Liaisons dangereuses de Stephen Frears (en 1990), Mystic River (en 2004), Million Dollar Baby (en 2006) et 2010) de [180].
Les films sélectionnés pour préservation
39 des productions de la Warner ont été désignées « culturellement signifiantes » par la National Film Registry[181] :
Autour des studios
Les franchises
Article détaillé : Liste des franchises de la Warner Bros. Pictures.Depuis sa création, le nombre de franchises de la Warner Bros. Pictures n'a cessé d'augmenter. Parmi elles, on retrouve les Looney Tunes, Superman, les Tortues ninja, Le Seigneur des anneaux et Harry Potter demeure la plus grosse franchise mondiale dans le milieu du 4 470 000 000 $, dès 2007[182], dépassant Star Wars.
Au total, le studio possède près de soixante franchises dont plusieurs labels discographiques et un ensemble de parcs à thèmes ce qui lui a permis une influence mondiale, de par le succès de ses franchises[183]. Ceci est par ailleurs la conséquence du rachat de plusieurs sociétés telles que la New Line Cinema, la Lorimar Productions ou la Warner Bros. Movie World sont des parcs à thème sous licence de la Time Warner, dont elle n'a pas la gérance. Il existait deux parcs en 2008, l'un à Madrid et l'autre en Australie. Un autre devait se construire en Allemagne, mais la Warner n'a pas renouvelé la licence après 2004. Le parc s'appelle depuis lors Movie Park Germany.
Logotype de la Warner Bros. Pictures
Avec le temps, le logotype de la Warner Bros. Pictures a largement changé, on note plus de dix logos différents. Cette évolution est due le plus souvent à une modernisation de la compagnie, mais elle s'explique également, parfois, par le rachat de la compagnie par une autre société. Par exemple, le 6e logo est radicalement différent par rapport aux précédents, à cause du rachat de la Warner par la Seven Arts Production, pour devenir la Warner Bros.-Seven Arts.
Le premier logo, surnommé « Brain Shield[184] » (voir le logo), est sur font noir, avec un large et étrange bouclier. Le haut de ce bouclier montre une partie des studios Warner alors que le bas contient, d'une écriture stylisée et écrasée, « WB ». Au-dessus du bouclier, est écrit « A Warner Brothers », accompagné, en dessous du bouclier, par « production ». Ce logo est extrêmement rare, mais il est possible de le voir sur la vidéo des 75 ans du studio[184]. Il apparaît également sur le générique du film 1927). Ce logo a persisté de 1923 à 1929.
De 1929 à 1936, dû à l'arrivée du vitaphone, un nouveau logo apparaît, surnommé « The Early Shield » ou encore « Vitaphone Shield[184] » (voir le logo). Sur ce dernier, le nom de la compagnie, Warner Bros. Pictures, Inc., est écrit en intégralité, accompagné, d'une taille moindre, de « & The Vitaphone corp. ». Dessous, en petit, de la même manière que dans le premier logo, un bouclier, contenant les deux lettres WB, est dessiné. Derrière tout ceci, il y a un drapeau flottant qui contient plusieurs inscriptions. La Warner Bros. Pictures » par « First National ». Tous les films tournés durant la période de 1929 à 1936 contiennent ce logo.
Puis, de 1936 à 1937, un nouveau logo est créé, surnommé « Zooming Shield[184] » (voir le logo). Il représente, par dessus des nuages, le même bouclier que le deuxième logotype. Son surnom vient du fait que le bouclier se rapproche, via un zoom, du spectateur. À la différence des précédents logos, qui n'étaient accompagnés d'aucune musique, celui-ci est accompagné du thème du film.
De 1937 à 1948, un nouveau logo est imaginé, plus réaliste : « WB Shield[184] » (voir le logo). Ce dernier représente le même bouclier que précédemment, dans une version plus réaliste, moins écrasée. Devant le bouclier, une bannière affiche « Warner Bros. Pictures, Inc. », et dessous, il est écrit « Presents ». Il existe une légère variation remplaçant « Presents » par « A TimeWarner Company ». Ce logotype est également accompagné d'une musique, le plus souvent par le début du thème du film, mais quelquefois par un thème propre à la Warner[185].
Un cinquième logo est créé en 1948, et sera utilisé jusqu'en 1967 : « The Classic Shield » ou encore « The Golden Shield[184] » (voir le logo). Par rapport aux 3e et 4e logos, le bouclier a été légèrement modernisé, les bordures, la bannière et le texte sont d'une matière or. Le contenu de la bannière est désormais « Warner Bros. Pictures ».
Suite au rachat de la Warner par la Seven Arts Production, le studio est renommé en Warner Bros.-Seven Arts, ce qui marque, par la même occasion, un renouveau du logotype. Ce dernier, surnommé « WB-7[184] » (voir le logo), servira de 1967 à 1970. Le bouclier a été totalement ré imaginé, il contient une combinaison d'un W et d'un 7, et sous le bouclier, est écrit « Warner Bros.-Seven Arts ».
Un septième logo est imaginé dû au rachat par la Kinney National Company. Nommé « The Kinney Shield[184] » (voir le logo), il servira à peine deux ans. Ce dernier, sur un font bleu, est composé d'un bouclier plus abstrait qu'auparavant, d'une couleur or. Le bouclier contient, de lettres simples, l'inscription « WB », et un rectangle qui le coupe où apparaît « A Kinney Company ».
Le huitième logo, utilisé de février à septembre 1972, est surnommé « WCI Shield[184] » (voir le logo). Il contient le même font que le précédent logotype, et un bouclier standard WB, sans la bannière habituelle. On voit cependant « A Warner Communications Company ». Ce logo est très rare, à cause de la courte période durant laquelle il a été utilisé.
De 1972 à 1984, un nouveau logo est imaginé, sous le nom de « The Big W[184] » (voir le logo). Sur un font rouge ou noir, selon la version, un W abstrait est dessiné, formé de deux ovales et un cercle. Il contient également les inscriptions « Warner Bros » et « A Warner Communications Company ».
Le dixième logo, « The Shield Returns[184] » (voir le logo) est très proche de l'actuel. Sur un font représentant des nuages, il est composé du même bouclier que le 8e logo, mais avec la bannière.
Enfin, de 1998 à aujourd'hui, le onzième logotype, appelé « CGI Shield[184] » (voir le logo) représente dans un premier temps les studios de Burbank, tintés en or. L'image ondule, et tourne, révélant le bouclier « WB ». Il est, à l'instar du précédent, sur un font composé d'un ciel bleu, nuageux
- Galerie des logotypes de la Warner Bros. Pictures
Visite des studios
À l'instar des studios Paramount, Sony Pictures ou NBC, Warner Bros. Pictures propose une visite de ses studios, à États-Unis[186]. D'une durée de deux heures trente, il est possible de visiter les décors, agrémentés de plusieurs anecdotes, délivrées par un guide[187]. Par contre, la Warner interdit le port d'un quelconque appareil de prise de vues lors de la visite. En effet, la visite se déroule alors que des tournages peuvent potentiellement avoir lieu.
Le Warner Bros. Studio Tour débute par un court métrage retraçant l'histoire des studios. Ensuite, par l'intermédiaire d'un bus électrique, un guide fait le tour des studios, s'arrêtant à divers entrepôts ou décors extérieurs, et en expliquant ce qui s'y déroule. Il est ainsi possible de visiter les scènes de tournage des séries Urgence, de Scooby-Doo. La visite donne à voir le département des costumes, diverses scènes de tournage, le département du son, une salle de montage et également un cinéma. Elle s'achève par un musée qui propose des thèmes de séries télévisées ainsi que des costumes. Récemment, un nouvel étage a ouvert pour montrer l'univers d'Voir aussi
Articles connexes
- Production cinématographique
- Time Warner
- Albert Warner
- Jack Warner
- Sam Warner
- Liste des films produits par Warner Bros. Pictures (catégorie)
- Liste des franchises de la Warner Bros. Pictures
Bibliographie
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Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en Warner Bros. » (voir la liste des auteurs)
Liens externes
- (en) Site officiel
- (fr+en) Warner Bros. sur l'(fr) Warner Bros. sur AlloCiné
Notes et références
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