La minorité allemande ou germanisée (« Memelliens » dans le recensement de 1925), surtout présente à Memel (Prusse-Orientale (actuel territoire de catholicisme à 79 %, mais l'orthodoxie (4,07 %), le protestantisme, le islam existent aussi, en tant que religions minoritaires. On trouve également à Trakai les derniers
Il est à noter qu'en 2005, la Lituanie est le pays présentant le plus haut taux de suicide au monde, avec 68,1/100 000 hommes par an et 12,9/100 000 femmes par an[8],[9].
La Lituanie et l'Union européenne
Les démarches d'adhésion (1990 - 2004)
Considérée comme « un maillon indispensable entre l'Europe et le monde slave », la Lituanie manifeste depuis son indépendance en 1990, selon les termes du groupe France-Pays Baltes du Sénat français, « une volonté réelle d'ancrage à l'Europe »[10].
Le pays dépose officiellement sa demande d'adhésion à l'Union européenne le 8 décembre 1995. Elle s'efforce dès lors de satisfaire aux critères politiques et économiques qui conditionnent l'adhésion de tout nouvel Etat à l'Union européenne[11]. La fermeture exigée par Bruxelles de la centrale nucléaire d'[12]. Les 12-13 décembre 1997, le Conseil européen de Luxembourg lance le processus d'adhésion de onze États, dont la Lituanie, et décide que la préparation des négociations avec la Bulgarie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie et la Slovaquie sera accélérée. Les 10-11 décembre 1999, le Conseil européen d'Helsinki décide d'ouvrir à partir de février 2000 les négociations d'adhésion avec six pays, dont la Lituanie, et les négociations d'adhésion entre l'UE et la Lituanie commencent le 15 février 2000. Les 12-13 décembre 2002, lors du Conseil européen de Copenhague, l'Union européenne et dix pays candidats à l'adhésion scellent leur union par un accord sur les conditions économiques et financières de l'élargissement. Il est décidé que Chypre, Malte, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie et les trois Etats baltes, Estonie, Lituanie et Lettonie rejoindront l'Union le 1er mai 2004.
Le 10 mai 2003, un référendum concernant l'adhésion à l'Union européenne a lieu et aboutit à la victoire du "oui" par 89,92 % des voix, contre 8,85% d'opinions négatives (et 1,23% de bulletins invalidés).
Depuis l'adhésion (2004)
La Lituanie adhère officiellement à l'Union européenne le 1er mai 2004.
Le 6 mai 2006, la Commission propose que la Slovénie adopte l'euro au 1er 2007, mais elle rejette la demande similaire de la Lituanie, constatant que les conditions économiques se sont pas encore pleinement remplies par ce pays[13]. Le taux d'inflation en Lituanie dépasse alors de 0,1 point le maximum autorisé par les [14].
En 2009, la Lituanie est vivement critiquée par l'Union Européenne lors de l'adoption au Seimas, le parlement lituanien, d'un amendement à la loi sur la "protection des mineurs" pour interdire dans le pays tout propos favorable à l'[15]. De nombreux députés européens protestent contre cette loi qui, selon les eurodéputés Sophia in't Veld et Ulrike Lunacek, « menace les valeurs européennes, le droit européen et la liberté d'êtres humains »[16]. Le parlement européen vote alors une résolution dans laquelle il demande à la Lituanie de « réexaminer les modifications récentes de sa législation sur la protection des enfants afin d'éviter toute possibilité de discrimination fondée sur l'orientation sexuelle »[17].
Sports
Le sport numéro 1 en Lituanie est le Jeux olympiques, en 1992 à Atlanta et en 2000 à Sydney. C'est une des meilleures nations européennes (avec notamment un titre de championne d'Europe en Simas Jasaitis (Tau Vitoria), Robertas Javtokas (Panathinaikos), Mens Sana Basket) et Sarunas Jasikevicius (Panathinaikos) qui fut porte-drapeau de la délégation lituanienne à Pékin et qui a longtemps évolué en NBA.
En Euro 2008, elle a notamment réussi un match nul en Italie et lors de ses deux confrontations avec l'équipe de France, cette dernière a dû attendre à chaque fois la fin du match pour réussir à l'emporter. Ses meilleurs joueurs sont Tomas Danilevicius (Edgaras Jankauskas (FC Porto, le FC Bruges et l'OGC Nice et Glasgow Rangers).
En cyclisme, la Lituanie possédait deux coureurs de bon niveau au début des années 2000 avec le grimpeur Marius Sabaliauskas (passé par chez Lampre notamment), et surtout avec Raimondas Rumšas qui termina troisième du Tour de France 2002, mais déchu pour Tomas Vaitkus qui est un bon sprinteur, un bon rouleur ainsi qu'un bon spécialiste des classiques flandriennes, il a notamment remporté une étape du Tour d'Italie en 2006 et terminé sixième du prestigieux Tour des Flandres en 2007.
En hockey sur glace, l'équipe nationale lituanienne est classée 25e au classement IIFH et évolue en deuxième division mondiale. Elle a cependant un joueur de très haut niveau avec LNH chez les lancer du disque, discipline très populaire. La Lituanie connut de grands lanceurs, comme Romas Ubartas (champion olympique en 1992 à Barcelone) et surtout Virgilijus Alekna qui est sûrement le meilleur lanceur de disque de la dernière décennie avec à son palmarès deux titres de champion olympique en 2000 et 2004 et 2 titres de champions du monde en 2003 et 2005. Cependant Virgilijus Alekna qui a dominé sa discipline de main de fer entre 2000 et 2006 est depuis deux ans un peu plus en retrait, notamment par rapport à l’Estonien Ricardas Berankis qui termina l'année 2007 à la place de numéro 1 mondial junior.
Galerie de sportifs lituaniens
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Culture
Fêtes et jours fériés
Date |
Nom français |
Nom local |
Remarques |
16 février |
Fête nationale |
|
Commémorant son indépendance en 1918 |
11 mars |
Fête nationale |
|
Commémorant la restauration de son indépendance en 1990 |
24 juin |
St.Jean |
Rasos/Joninės |
Fête païenne, qui célèbre la nuit la plus courte de l'année |
6 juillet |
Jour de l'État |
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Le couronnement de Mindaugas en 1253 |
Codes
La Lituanie a pour codes :
- , selon la norme LT , selon la norme LT , selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
- , selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,
- , selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,
- , selon la liste des codes pays du CIO,
- , selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-3,
- , selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN.
Notes et références
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Bibliographie
- Suzanne Champonnois, François de Labriolle, Dictionnaire historique de la Lituanie, Crozon, Éditions Armeline, 2001. ISBN 2-910878-17-1
- Suzanne Champonnois, François de Labriolle, Estoniens, Lettons, Lituaniens. Histoire et destins, Crozon, Éditions Armeline, 2004. ISBN 2-910878-26-0
- Yves Plasseraud, Les États baltiques. Des sociétés gigognes. La dialectique majorités-minorités, 2e éd., Brest, Éditions Armeline, 2006. ISBN 2-910878-23-6
- Dominique P Dubarry, Les rencontres franco-baltes. 800 ans d’histoires partagées, Romain Pages Éditions, 239 pages, octobre 2006
Article connexe
Liens externes
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