Retour sur une photo d'archives à peine jaunie... pour l'aktu du jour. Tête de gondole à la medina de Rabat. Pêle-mêle. Harry Potter, Mister Bean, Saddam Hussein, Oussama Ben Laden, Tom & Jerry en vedettes... Intégrées à notre quotidien. Quelques têtes mises à prix. Sans queue ni tête. Folle aktu.
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lundi 2 mai 2011
mardi 2 novembre 2010
La paix d'abord
En compulsant mes vieux clichés de Peshawar, je tombe sur cette référence au 2 novembre 1841 dans un extrait de journal : "Ce jour-là, à Kaboul, le meurtre d'un officier britannique débouche sur l'une des plus terribles défaites de l'histoire de l'armée de "sa Majesté". Obligée de fuir vers Jalalabad, la garnison indo-britannique de Kaboul (16.500 hommes) va être décimée dans les semaines qui suivent par les combattants afghans (...)."
L'Afghanistan, hier ou aujourd'hui, n'a jamais accepté la tutelle de puissances étrangères et en particulier occidentales. A ce sujet, et pour mieux comprendre cette partie du monde, je ne peux que vous recommander l'excellent article de Georges Lefeuvre dans Le Monde Diplomatique du mois d'octobre. La "diplomatie de la tasse de thé" face à l'acharnement aveugle de nos puissances pourrait en effet représenter cette issue et surtout cette réponse politique et éclairée dans la zone frontière afghano-pakistanaise.
"La paix d'abord, la modernité ensuite..."
Georges n'a pas oublié que Winston Churchill lui même, lorsqu'il était jeune soldat dans les zones tribales pashtounes en 1897 ne disait pas autre chose ! "Nos options dans un pays comme l'Afghanistan sont au nombre de trois : imposer notre loi au canon, ou s'en aller en laissant les zones tribales dans un âge de pierre sanguinolent, ou alors travailler avec et par le système tribal."
(The Story of the Malakand Field force. An Episode of Frontier War).
PS : Pour ceux qui le souhaitent, je peux faire suivre sous pdf et par mél l'article de G.Lefeuvre.
mardi 27 octobre 2009
Asiathèque
Pause ou suspension. Peu importe. Point de temps pour y réfléchir vraiment. En profiter d'abord pour se revitaliser. Le voyage en fait partie. Et si pour cette occasion, vous cherchez l'ouvrage rare pour vous accompagner dans un quelconque péril linguistique, c'est bien à l'Asiathèque que vous trouverez votre bonheur et les réponses.
jeudi 18 juin 2009
OSS 117
Les puces sont un régal en Bourgogne. On peut y commencer n'importe quelle collection. Par exemple. Vous aimez l'espionnage à la française, les aventures extraordinaires d'un héros bien de chez nous ? Vous avez craqué pour Hubert Bonnisseur de la Bath alias Jean Dujardin ? Vous aimez son humour décalé, ultra efficace, son art de la séduction vraie ? Alors n'hésitez plus, investissez les vide-greniers de votre quartier et succombez au charme du très bon mauvais jeu de mots de Jean Bruce. Ils sont partout en ce moment. Succès du film oblige ou vraie cure de jouvence chez les cinéphiles brocanteux ?
Dans l'attente d'une bonne réponse, je propose un jeu-concours du meilleur titre... vrai ou possible. Peu importe.
Je commence. "C'est lent à Ceylan" ou avec l'été qui arrive : "OSS 117 tue le taon"... Ou alors triste palme au canard du jour : "Silence dans l'Iran".
Allez à vous ! Suis sûr qu'un Hubert sommeille en vous aussi. Laissez-vous aller.
Dans l'attente d'une bonne réponse, je propose un jeu-concours du meilleur titre... vrai ou possible. Peu importe.
Je commence. "C'est lent à Ceylan" ou avec l'été qui arrive : "OSS 117 tue le taon"... Ou alors triste palme au canard du jour : "Silence dans l'Iran".
Allez à vous ! Suis sûr qu'un Hubert sommeille en vous aussi. Laissez-vous aller.
“Qu’est-ce que vous croyez ? Que vous allez changer le monde ? Le monde ne vous attendra pas ! Il avance, et il va chez le coiffeur !”
vendredi 22 mai 2009
mardi 23 septembre 2008
Le lion du Panshir
Au détour d'une rue à Dijon. Journées du patrimoine. Diable en peine. Flâner, humer, errer. Un lion domine sa porte d'entrée. Nez en l'air. Réflexions tous azimut. Du côté de la Khyber Pass. Souvenirs de terre hostile. Dans la tourmente. La fournaise. A la recherche de la mémoire du lion combattant l'étudiant fou de dieu. Massoud, lion du Panshir. Détour par les images et les textes de Christophe de Ponfilly. Prêcher dans le désert à en perdre pied. Témoin disparu à son tour. Depuis La Région sombre. N'a jamais cessé. Au moment où le débat anime nos députés à l'assemblée. Où le PS dit non.. Discute... Espère faire surface face à une opinion unanime pour le retrait.. Sans front uni ni hauteur de vue. Etait-ce bien le moment de jouer la division ? De laisser croire le quidam que l'on peut plier bagages ?
Hum. Le lion est mort et la rose bien fanée.
Hum. Le lion est mort et la rose bien fanée.
dimanche 21 septembre 2008
Marriott Hotel
Comme une incursion dans l'aktu. Détestable, dramatique. Incursion, précisément avant le vote de nos parlementaires sur la présence de troupes françaises en Afghanistan. La question pourra ainsi être posée à la lumière de l'explosion qui a ravagé THE Hôtel de la capitale. Celui-là même que nous fréquentions lorsqu'il s'agissait d'oublier barbus, poussières et misère du quotidien pakistanais. L'effet rétroactif est bouleversant. S'il s'agissait de mettre à terre le coin d'occident de la ville, c'est apparemment réussi. Les notables de la ville iront désormais fêter la rupture du jeûne chez eux et la communauté internationale peut à nouveau préparer ses bagages... La diplomatie au ban. Une fois de plus, le Pakistan fait l'actu quelques heures après le discours de son nouveau président; le veuf Asif Ali Zardari que nous avions connu emprisonné pour corruption et qui, miracle de la démocratie réclamé par l'ouest, est aux commandes pour mettre fin au "cancer du monde". Larmes et sang. Le chemin s'annonce encore long. Le Monde dans le texte et en images
vendredi 4 avril 2008
Barña
A la frontière pak-afghane. Arrêt sur image. Le lycée franco-afghan en 2000, à Peshawar, avant son retour à la ville mère, Kaboul. Barña prof de maths et marchand de timbres le dimanche, croqué par Christian Heinrich dans son carnet de voyages, donne ses cours. Barña francophone et phile comme personne. Huit ans après, ne restent que les souvenirs. Ou presque. Espoirs au placard. Aujourd'hui, plus qu'hier peut être, la lutte est à nouveau acharnée sur place. Les "étudiants" et le pavot ont pu retrouver toute leur place sur la friche afghane.
L'envoi de troupes supplémentaires n'est pas anodin. Pas de raccourci irakien dans les débats. SVP.
N'oublions pas Barña et ses lycéens.
L'envoi de troupes supplémentaires n'est pas anodin. Pas de raccourci irakien dans les débats. SVP.
N'oublions pas Barña et ses lycéens.
vendredi 28 décembre 2007
lundi 29 octobre 2007
Sortie d'école
A l'heure des choix, des suites, des poursuites, des réflexions, des examens des possibles pour 08... Retour en arrière, année 2000. Flash back to Pakistan. Merci à Marc Roussel pour ce cliché loin du souvenir banal.
Retrouvez ses photos des écoles françaises sur son site.
Retrouvez ses photos des écoles françaises sur son site.
mardi 10 juillet 2007
Coup de sang au Pakistan
Assaut donné ce jour à la Mosquée rouge. Mosquée rouge sang. La minorité islamiste avait entamé un bras de fer avec le général président Musharraf. Bush-arraf comme il se dit dans les rues.
Islam non arabe... Islamistes, talibans... dont la "mort est aussi belle que vos vies" se plait à dire leur leader, Abdul Rashid Ghazi, tué au combat. Minorité ultra influente dans un pays hors du commun. Sur 160 millions d'individus... ça reste une minorité conséquente. 10% ça fait encore du monde. De quoi s'inquiéter. Pourtant le Pakistan n'est pas qu'un repaire de barbus prêts à mourir pour le djihad. Je vous invite à lire Françoise Chipaux dans Le Monde qui sait mieux que quiconque rendre compte avec précision du bazar dans le sous continent...
N.B : Photos piqués à l'AFP. Voisins à Islamabad en 2000/01. Bah, ils m'en voudront pas.
Pour conclure, envie de citer des poèmes pendjabi. Mahiyas, poèmes villageois du Pendjab dont je vous avais déjà fait part en septembre 2006 et dont je ne me lasse pas.
Par la terrasse je suis entré furtif.
Troublants parfums de fleurs sur son lit.
Douceur du lait de riz bouillant...
Toutes ont des amants.
Le mien est un ours des bois !
samedi 9 juin 2007
Sacrées musiques
Akhtar Sharif Husain célèbre groupe de qawwals au Pakistan sur scène au festival de Fès, qawwals officiels du sanctuaire de Data Ganj Bakhsh, le saint patron de la ville de Lahore, le plus grand centre de rassemblement de qawwals au monde.
Petit bonheur de retrouver mardi soir des pakistanais en shalwar kameez au son des tablas et des harmoniums, des chants et dévotions à Allah, mais aussi d'autres chansons profanes et traditionnelles qui célèbrent l'amour. Comme un swing enchanteur obsédant, rythmes lancinants faits de cris, de gestes, d'hallucinations sonores, où chaque chanteur joue avec le vers principal, improvise, répond à son voisin pour mieux revenir vers le choeur, le Qawwalî nous mène, nous entraîne inexorablement vers une transe musicale exceptionnelle.
Le maître incontesté, paix à son âme, Nusrat Fateh Ali Khan a réussi à ramener le Qawwalî sur les terres de l'occident, à mélanger encore et encore les sons et les genres... à jouer avec Peter Gabriel... Et ici avec Massive Attack et son célèbre Mustt, Mustt...
Petit bonheur de retrouver mardi soir des pakistanais en shalwar kameez au son des tablas et des harmoniums, des chants et dévotions à Allah, mais aussi d'autres chansons profanes et traditionnelles qui célèbrent l'amour. Comme un swing enchanteur obsédant, rythmes lancinants faits de cris, de gestes, d'hallucinations sonores, où chaque chanteur joue avec le vers principal, improvise, répond à son voisin pour mieux revenir vers le choeur, le Qawwalî nous mène, nous entraîne inexorablement vers une transe musicale exceptionnelle.
Le maître incontesté, paix à son âme, Nusrat Fateh Ali Khan a réussi à ramener le Qawwalî sur les terres de l'occident, à mélanger encore et encore les sons et les genres... à jouer avec Peter Gabriel... Et ici avec Massive Attack et son célèbre Mustt, Mustt...
lundi 2 avril 2007
Merveilleux Pakistan
Défaite fatale
Une pakistanaise pose une fleur sur le mémorial du coach de l’équipe pakistanaise de cricket Bob Woolmer à Islamabad. L’entraîneur anglais avait été étranglé et retrouvé inconscient dans sa chambre de Kingston le 18 mars après l’élimination surprise du Pakistan par la modeste équipe d'Irlande au premier tour des Mondiaux de cricket en Jamaïque.
Illustration si besoin est de l'universalité du sport. De la connerie sans frontières. Les anciennes colonies britanniques ne respectent plus rien...
(Avec Reuters)
Une pakistanaise pose une fleur sur le mémorial du coach de l’équipe pakistanaise de cricket Bob Woolmer à Islamabad. L’entraîneur anglais avait été étranglé et retrouvé inconscient dans sa chambre de Kingston le 18 mars après l’élimination surprise du Pakistan par la modeste équipe d'Irlande au premier tour des Mondiaux de cricket en Jamaïque.
Illustration si besoin est de l'universalité du sport. De la connerie sans frontières. Les anciennes colonies britanniques ne respectent plus rien...
(Avec Reuters)
mardi 12 septembre 2006
Tea time
En ce lendemain de 11/09 qui a tant changé le cours des vies... 11/09/01 où nous étions à Islamabad... je me souviens de l'instant.
Mais non, le Pakistan n'est pas qu'un repaire de barbus fous... qui ne connaîtrait rien aux choses de l'amour.
Mais non, le Pakistan n'est pas qu'un repaire de barbus fous... qui ne connaîtrait rien aux choses de l'amour.
Le four à pain est dans la cour.
Je voulais sortir la première miche,
L'offrir à mon bien aimé
Déjà parti vers des pays lointains.
Mahiya, traduit du pendjabi
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