Play it Sam

Paix à son âme

L'info est tombée.  
Moebius - Giraud, géant parmi les géants n'est plus.
Blueberry, héros modèle d'une collection chérie, dévorée, lue, relue, jouée dans les cours de récré. Blueberry fier pendant de Josh Randall, de l'Harmonica ou encore de Josey Wales... D'un coup, c'est comme un flash back, plein les mirettes. Ben ouais.

Moebius, ensuite.. peut être pour être pris au sérieux. Pour grandir un peu, explorer d'autres univers, côtoyer le grand ART. Y entrer ici et là.

Lettres et bulles de noblesse. A coup sûr.

Que Libé soit à la hauteur lundi matin et sorte une Une digne de ce nom.

Paradigme

Parapluies des quatre coins du monde.
Cherbourg et Bombay.
Ou ailleurs. Porte-parapluies.
Rétroviseur. Retour du futur.
Paranormal ou parallèle.
Peu importe.
Juste couver l'empreinte indélébile.
Instant rare.
Parabole.
Par amour.
Par à coup.
Abri de fortune et des regards indiscrets.
Paradis ou temps perdu.
Abri-abra cada-bra.
Parbleu.
La magie opère. Opéra.
A cœur ouvert.
Chasse la douleur.
Panses-y.
Paracétamol.
A quat'sous. Pour deux balles. Trois fois rien.
Pas un clou.
Pas grave.

A propos d'Elly

Film d'Asghar Farhadi avec Golshifteh Farahani (2009) vu dans "le poulet aux prunes" de Marjane Satrapi. Deuxième film d'Asghar Farhadi, juste avant son Ours d'or à Berlin pour "une séparation", qui s'impose dans le monde du 7e art d'autant plus compliqué qu'il sait contourner la censure locale. A propos d'Elly est un film en huis clos ouvert sur la mer. Paradoxe sans doute. Film à voir, à vivre comme une plongée en nos fors intérieurs, en nos sentiments parfois troubles, contradictoires, passionnés dès lors que le train quitte ses rails. Métaphores à foison pour un film riche, magnifiquement interprété et réalisé par le maître iranien.

E La Nave Va

Une séparation

Film d'Asqhar Farhadi avec Leila Hatami, Peyman Moadi...
Si on doit revenir un instant sur l'année ciné 2011, je veux primer ce film d'abord.
Le nom des gens dans un autre genre n'est pas loin et il faut le dire, je n'ai guère vu grand chose de l'année... mais, bon, à l'heure du dernier coup d'oeil dans le rétro, battons le box-office (quel nom étrange tout de même pour parler cinoche) en brèche.
Comme un besoin ET une envie de sortir ce film du lot. Inutile de bavasser davantage. Rares sont ceux qui remuent méninges et tripes sans artifices ou gadgets hollywoodiens.
On verra pour "intouchables" plus tard.
A vous.

Le nom des gens

Pour conjurer ce fichu 21 avril, pour changer d'air ou se faire plaisir tout simplement... Allez voir, si ce n'est déjà fait, "le nom des gens" de Michel Leclerc avec Jacques Gamblin, Sarah Forestier et Zinedine Soualem. Drôle, léger, bien écrit, à l'opposé des "petits mouchoirs" (vrais kleenex ?) de Guillaume Cané ou à mi chemin des films d'Etienne Chatiliez, Coline Serreau ou Jean-Pierre Jeunet : en un mot, dynamisant. Oui, je sais. En attendant mieux...

Bis Repetita

Bis Repetita, disais-je... Oui. Rejouez-nous le film. Encore, encore... Lumière éternelle.

True Grit

L'hiver a encore de beaux jours devant lui. Autant s'enfermer dans le noir du 7e art pour une évasion réussie avec les frangins Coen. True Grit. Au culot ou vrai cran.
Nouvelle exploration des Coen. Et succès. Et plaisir. Pour les amateurs éclairés de la chose western. Celle qui se veut virile, poilue, sans peur, ni loi. Hum. Qui n'a pas rêvé pouvoir dormir à la belle étoile, manger des fayots, vider des fioles de whisky et tuer le renégat ? Mouaih. Le tout dans un décor traditionnel. Couillu. Chiadé. Rien ne manque. Promis. Avec en prime, la touche déjantée des frères Coen. Au milieu des bourrus (Jeff Bridges exceptionnel), c'est une fillette avec couettes qui mène la danse et la chasse aux vils en tout genre. Tout un art. Je vous le dis.

A vous.

Obsolescence programmée

A voir si vous en avez marre de ces objets qui tombent en panne sans raison. Hum. En réalité l'obsolescence est programmée. Le monde sans doute aussi. "Un produit qui ne s'use pas est une tragédie pour les affaires", lisait-on en 1928. Merveilleuse invention au service du Kapital. Ach, comme un retour vers le futur qui fait froid dans le dos.
Vous avez dit, développement durable ? Bien sûr, bien sûr.

Le film, Prêt à jeter, est disponible sur VIDEOS.ARTE.TV.FR (pendant 7 jours?) ou au moment des rediffusions:
vendredi 18 février 2011, 10h30 et jeudi 24 février 2011, 03h25 (si vous êtes insomniaques ou doté d'un magnétophone qui fonctionnerait encore).

L'été indien

Bon, aujourd'hui il pleut partout. On s'autorise une petite mise à jour de l'aktu. De toute façon, finie l'insouciance du mois d'août. Il est temps d'ouvrir le bal du mois de septembre. Trois options pour vous. Oublier la plage et battre le pavé au sein des cortèges, tailler ses crayons au bureau OU (le bonheur d'être parisien) se programmer une cure régénérante des films de Satyajit Ray. Ouvrez grands vos oreilles et allez-y les yeux fermés. Elevé dans la lumière de Jean Renoir, Ray a comblé les cinéphiles par son art, ébloui les voyageurs par ses illusions, calmé les grincheux par sa vitalité. Mais. Point de blabla ronflant. Profitez plutôt bandes de veinards... Je ressortirai mes vieilles cassettes de mon côté, car parisien, je ne suis pas.

Tout le programme RAY du musée Guimet.

On peut quelquefois résoudre des problèmes insolubles, en devenant fou. La folie est comme le tapis merveilleux des Mille et une Nuits. Elle peut vous soulever par-dessus les innombrables considérations mesquines qui obstruent la vie quotidienne. Rabindranath Tagore

C'est vous qui le dites...

Kyle Eastwood

Marciac. Bis. Débriefing, suite. L'événement attendu a tenu ses promesses. Petit Eastwood est déjà grand. Le rejeton comme d'autres "fils ou filles de..." a baigné dans le talent, a rencontré les meilleurs, a su éviter les brutes et les truands et aujourd'hui sait voler de ses propres ailes. Jazz subtil, intelligent, peut être un poil trop propre à certains moments, mais une mécanique de sets parfaitement bien huilée qui emballe son monde. Ne manquait que le père légendaire sifflotant sur "big noise". Bon. Faut pas trop demander, non plus...

Fin de Cannes

A la mode Metro Goldwyn Mayer...

Océans

Le crabe tambour a eu raison de passer de l'autre côté de la lunette. Les loups de mer ou en herbe vont se régaler. Colas, Cousteau, Tabarly et Mac Mahon auraient sans doute apprécié le regard de Perrin sur leur univers.

Sur ce Blog sympa quelques mots plus précis.

Ombre et brouillard

Je ne sais pas pourquoi, mais souvent au premier jour de reprise, j'ai comme une envie irrésistible d'hiberner et de me faire une cure ciné.
Pour le coup, quand je regarde par la fenêtre, je commencerais bien par Woody Allen et son "ombres et brouillard".
L'option polar au lit n'est pas mal non plus. Pour info. Les éditions POINTS organisent le prix du meilleur polar. Avec plein de titres à suivre jusqu'en novembre 2010. De quoi passer largement l'hiver. Pouvez même faire partie du jury présidé par le grand Arnaldur Indridason. C'est pas beau, ça ?

Avatar

Super grosse production. Zavez vu ? Faut-il y aller ?
Le nouveau monde de James Cameron. Jusque dans les rues de Prague.

15/01/2010. Bon sinon, c'est donc aussi et avant tout un film. Comme je le disais. Une vraie bonne surprise. Une vraie cure de jouvence aussi. Impression de revivre mes épisodes des indiens en prise avec la folie du général Custer. Jubilatoire. Fantastique. Pour en prendre plein les mirettes, faut vraiment pas hésiter. Je ne vois que ça à vous dire.

Les ailes du désir

Avé, amis de Nordine et autres saltimbanques du net

Figurez-vous que l'on ne fait pas toujours ce que l'on veut. Non, non. Ok. On est loin du scoop, je vous l'accorde. Mais tout de même, pas vu la Toussaint passer. Ni même le dernier Tarantino. C'est vous dire. Donc, il s'agit juste de reprendre pied et parole, ici aussi. Simplement mais fermement. Et puis comme l'aktu exhibe les histoires de murs sur toutes les ondes et sous toutes les coutures, je propose à mon tour de les laisser s'exprimer et de leur offrir, ici, une modeste tribune...
20 ans que le Berlinois a fait table rase de son passé. Boum. A chu. "Et alors ?" dirait Bernard Guetta. Au suivant..., dirait Frédéric Dard. Eh oui, tant d'autres lui subsistent. Ici et là. Pour le meilleur et pour le pire. Comme souvent.

Un prophète

De Jacques Audiard avec Tahar Rahim et Niels Arestrup (2009).
Allez, pas de grands discours. Simple urgence de rencontre avec un cinéma vrai et non faux documentaire sur l'univers carcéral. Y a longtemps que je n'avais pris telle claque. Chef d'oeuvre rare dont chaque scène, chaque mot compte. A l'instar de son personnage principal, jeune inconnu qui tâtonne en aveugle volontaire au milieu des fauves en cage, Audiard monte son film comme un puzzle, tout en puissance et intensité, combinant à merveille sa caméra au jeu des acteurs et à la force de son récit. Histoire d'hommes, de dominants et dominés... Ou comment s'imposer dans un monde mâle, sombre, inhumain, violent, injuste ? Wow. On pourra en reparler dans 20 ans, il sera culte au rendez-vous.





La bande annonce

Good Morning England !

Film de Richard Curtis. Pour décaper et nettoyer ses oreilles pendant l'été.
Année 1966 revisitée à la sauce Rock'n Roll. Bateau à la dérive et radio pirate pour une bande son pleine d'images et de décibels.
Envie du coup de jouer cette cassette-là :

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