Geography

Cette étude exploratoire a pour objectif d'estimer, à Libreville en 2012, par des données auto-évaluées d'adultes (734 habitants de Libreville âgés de 19 à 75 ans), la prévalence de l'obésité et du surpoids, d'une part, et d'indiquer leurs distributions spatiales mais également d'identifier quelques-uns de leurs déterminants démographiques, socio-économiques et du mode de vie, d'autre part. Les analyses statistiques ont été réalisées dans EPI Info et la cartographie dans ArcGis. La prévalence du surpoids et de l'obésité en 2012 à Libreville est de 46,32%, dont 32,6% des personnes sont en surpoids et 13,7% sont obèses. Les distributions spatiales de ces deux faits de santé varient et seraient liées à la sectorisation des niveaux socio-économiques. Les déterminants démographiques, socio-économiques et du mode de vie seraient différemment associés au surpoids et à l'obésité. Indépendamment des biais qu'on peut relever, la sensibilisation est recommandée en attendant un calcul avec des données mesurées, qui préciseraient les résultats.

Abstract : This exploratory study aims to estimate in Libreville for 2012, through self-report data from adults (734 Libreville inhabitants, from 19 to 75 years), the prevalence of obesity and overweight, to determine its spatial distribution and to identify some of their demographic, socioeconomic and lifestyle determinants. Statistical analyses were performed in Epi Info and maps were produced using ArcGis. The prevalence of overweight and obesity is 46.32%, with 32.6% of people overweight and 13.7% obese. Spatial distributions vary and would be related to the sectorization of socioeconomic levels. Geographical location, but also some of demographic, socioeconomic and lifestyle variables would differently determine (p<0,05, p<0,01et p<0,001) overweight and obesity in Libreville. Independently of skews that one can raise, sensitizing is recommended while waiting for measured data, which would come to specify our results.

de l'offre de soins aux 2e et 3e arrondissements de Libreville s'est faite à l'aide d'un GPS. Ainsi, 104 structures médicales et paramédicales publiques et privées ont été recensées et sont inégalement réparties. Le secteur privé est représenté à 89% et le public à 11%. L'accessibilité routière semble le principal critère de localisation, d'où par endroits des structures très proches les unes des autres. La médecine occidentale domine la médecine traditionnelle et la chinoise. L'absence de la définition des zones de desserte pour les structures privées dans les Normes du secteur de la santé au Gabon explique en grande partie les caractéristiques identifiées. Ceci a permis l'actualisation de la carte sanitaire dans cet espace, qui peut se faire en collaboration avec les universitaires.

ABSTRACT:
Mapping of health care supply in Libreville 2nd and 3rd districts was done using GPS. Thus, 104 public and private medical and paramedical facilities mapped are unequally distributed. Private sector represents 89% and the public 11%. Road accessibility seems the principal criterion of location, from where by places  some  facilities  are  very  close.  Western  medicine  dominates  those  traditional  and  Chinese. Absence of definition of medical facility buffer zone for the private medical facilities in the Standards of the sector of health in Gabon mainly explains the identified inconsistencies. The study allowed updating of the medical chart in this space, which can be done in collaboration with the academics.

L&#39;etude du paludisme probable dans les centres de sante de Libreville et celle des hospitalisations pour paludisme, dans les cliniques de la meme localite, a permis de mettre en evidence des problematiques liees au suivi spatio-temporel de cette affection au Gabon. Ces difficultes justifient la revision de la collecte r des statistiques epidemiologiques relatives a cette affection et la mise en place d&#39;un systeme de suivi, par SIG, qui aide a la decision. Le choix des moins de 15 ans s&#39;explique par leur vulnerabilite face a la maladie et celui de Libreville par le releve, depuis 1999, du quartier des patients dans les registres des centres de sante. Les donnees cliniques sont lacunaires. Leur examen statistique renseigne principalement sur le fonctionnement du systeme de soins et la variation socio-spatiale du recours aux soins, que sur les caracteristiques spatio-temporelles de l&#39;affection. Toutefois, l&#39;analyse de celles obtenues dans les centres de sante permet...

The aim is to examine potential health risks to which the populations living along the banks of the middle course of the Igoumie in the Alenakiri area in the city of Owendo, south of Libreville in Gabon, are exposed. Thus, a systematic collection of GPS points of pollution sources, and some water samples and the realization of interviews based on a survey guide were carried out there in March 2021. The information collected was processed and analyzed in MS Excel and ArcGis. They made it possible to identify various sources of pollution: 75.4% of which are linked to the way of life of populations, 15.8% to livestock and fishing activities and 8.8% to industrial activities. The potential biological, toxicological, electromagnetic and physical health risks with their areas of risk accumulation have been deduced. Many households are found there and would be exposed to various pathologies ranging from simple fevers, to various cancers, through dermatological problems, wound infections, gastrointestinal or respiratory pathologies or even typhoid fever. To a large extent, these results are explained by the lack of application of regulatory texts in terms of planning in particular. The subdivision of this area, a thought on the relocation of populations located in areas of accumulation of risk linked to industrial activities, greater rigor in the application of laws and regulations of urban management and environmental governance would help reduce health risks. Finally, the evaluation of the identified potential pollutants would help in decision making.

One of the research priorities for the elimination of onchocerciasis or river blindness by 2030, is to integrate geostatistics in the conception of studies allowing the program to progress. This contribution explores, for the first time in this country, onchocerciasis hot spots, describing spatial clustering. The first step will be to map the prevalence of onchocerciasis in Gabon, and then to identify onchocerciasis hotspots.
Data from the last national survey, conducted in 2014-2015 by the Parasitic Diseases Control Programme of the Ministry of Health, under the supervision of WHO/APOC,  have been utilized to perform analysis; essentially prevalence and GPS points of 92 surveyed villages. In addition, administrative boundaries of health regions and departments and rivers are taken into account. The exact deterministic interpolation tool IDW has been used to map onchocerciasis with two differents powers: 2 and 3. The optimized hot spots analysis tool for point data, that uses Getis-Ord Gi* statistics, able to identify spatial clustering, has been used in ArcGis 10.2.
So, despite biais in data, IDW power 2 shows villages where 35% of people are at risk of blindness, and the power 3 identifies clusters of villages where at least 10% of people is at risk of blindness. Besides, there is no cold spot, but a significant (p < 0.05 for primary clusters and p < 0.1 for secondary clusters) high rate spatial clusters were identified in nine areas, essentially in South and Centre-South health region. These communities are located close to rapids; the suitable onchocerciasis vector reproduction ecosystem.
If data are up to date and complete, this kind of results can particularly help cluster-based sampling for surveyed villages and justify the implementation of anti larval measures in the onchocerciasis elimination strategy. This would facilitate, among other things, the development of differentiated intervention strategies and a better allocation of ressources.

Les inondations comptent parmi les phénomènes qui rendent les sociétés ou les citadins de plus en plus vulnérables. Cette étude a pour objectif général de cartographier, dans un contexte d’urbanisation galopante, l’exposition spatio-temporelle des populations aux inondations dans la zone nord de l’agglomération de Libreville entre 1990 et 2020. Les cartes des rivières principales et leurs affluents, des zones marécageuses et autres plans d’eau de la région, sont élaborées à partir de la carte topographique au 1/20000e de 2005. Elles sont complétées par une image SRTM ayant permis de générer un Modèle Numérique d’Altitude (MNA). L’espace d’écoulement des eaux, les pentes et l’indice de l’humidité du sol ont été déterminés pour évaluer les espaces potentiellement inondables. La modélisation des inondations est faite par une association de ces paramètres. L’identification du bâti par télédétection, entre 1990 et 2020, a permis d’évaluer l’exposition aux inondations. Toutes les opérations géomatiques ont été effectuées par la superposition des couches dans le logiciel ArcGis 10.4. Les résultats montrent que la zone d’étude s’étend sur environ 110 km². Approximativement 4% de cet espace correspondent à la zone de risque nul d’inondation. Le risque faible d’inondation couvre à peu près 31,2% de l’espace d’étude, tandis que les risques d’inondation moyen et fort occupent respectivement 40% et 24,7% de cet espace. Aussi, en 1990, le bâti représente 47,11 ha, et 26,33 ha de cette superficie s’étendent dans les zones inondables. En 2020, la superficie du bâti passe à 634,44 ha et les zones exposées aux inondations font près de 342 ha. L’indice synthétique du risque d’inondation révèle une inégale répartition : l’exposition à cet aléa est très élevée dans le secteur urbain 6, tandis qu’elle est faible dans les secteurs urbains 1 et 2.

Ce 21e siècle assiste à l’aboutissement des technologies numériques, comme le 19e siècle a vu celui de la révolution industrielle. En effet, le monde est désormais ancré dans un contexte de cyberguerre, marqué par la hausse de la cybercriminalité. Le Gabon ne doit pas se laisser surprendre. D’autant plus qu’avec la mise en place progressive d’un certain nombre de projets de développement basés sur une connexion Internet par fibre optique, destinés à faire du pays un « hub des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) » en Afrique Centrale, il est clair que le pays est promis à un bel avenir. Il n’en demeure pas moins qu’il doit aujourd’hui anticiper les évolutions à venir. C’est pourquoi, le rythme d’avancement de la cybercriminalité dans le pays, impose aux décideurs publics une révision complète des fondements de la doctrine en matière de numérique à l’aune du développement fulgurant des TIC. Il est plus qu’urgent pour le Gabon, de revoir ses concepts sur la sécurité et la défense, de décloisonner les savoirs sur la cybercriminalité et surtout d’envisager les nouveaux défis de façon résolument prospective.