Kara Mohammed
Kara Mohammed
Kara Mohammed
THSE
prsente en vue de l'obtention du diplme de
DOCTORAT DETAT
Par
KARA MOHAMMED
DIRECTEUR DE THESE:
Mr.: HADDOUCHE
ALI
M.C
DEVANT LE JURY
PRESIDENT:
Mr.: SAAD
SALAH
M.C
HOCINE
CHALLALI
SLIMANE
M.C
M.C
M.C
EXAMINATEURS:
Mr.: LABARE
Mr: BENCHIBA
Mr: BOURAS
Dcembre 2007
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. 796.7 1380
1000
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-
) (
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RESUME
Llectricit, nergie prcieuse, devrait tre utilise bon escient. Ceci est prouve par les
constructeurs qui ont recours des mthodes modernes afin d amliorer lefficacit des
appareils et des procds pour une rduction des prestation inutiles. Dans ce but, nous avons
russi de raliser des recherches et des tudes de cas par des mthodes de recherche thorique
et exprimentale pour acqurir de nouvelles connaissances en matire dutilisation rationnelle
de llectricit dans les lments dalimentation des entreprises industrielles.
Il sagit en particulier de llaboration dun nouveau modle mathmatique de
consommation de lnergie lectrique du broyeur cru, tablit dans les conditions de
cimenterie de Ain-Touta Algrie en utilisant la mthode de lexprience passive. Avec
modle, nous pouvons savoir lconomie de lnergie lectrique aux conditions de
consommation optimale.
la
la
ce
la
Sachant que dans la thse prsente, le champs de recherche sur lconomie dnergie
lectrique nest pas limit uniquement dans les installations technologiques de broyage et de
concassage, mais aussi, largi aux installations lectriques des entreprises similaires.
Lapplication originale que nous avons propose pour la cimenterie de El-Ma-Labiod
Algrie, de la mthode du seuil pour la recherche du rgime rationnel de fonctionnement des
transformateurs identiques en parallle mis en service successivement, est prouve dans
larticle publi rcemment objet de la thse. Ltude mene sur les transformateurs identiques
en parallle mis en service successivement, montre, entre autres, quun critre de dcision
important de passage de un deux transformateurs est celui de la charge optimale en fonction
du rapport entre perte vide et perte de charge, puissance nominale et le nombre de
transformateurs disponibles. Il en ressort que pour une charge moyenne annuelle entre 796.7
et 1380 KVA, .deux transformateurs de 1000 KVA mis en service avec un rgime parallle
sont les plus rationnels et recouvrent bien les besoins de lentreprise . Ceux-ci, doivent
lavenir, contribuer assurer une conomie dnergie apprciable qui permettra de satisfaire
lentreprise, tout en rduisant leur consommation dlectricit.
Paralllement, nous avons ralis dautres recherches originales, relatives lconomie
dnergie lectrique et plus particulirement savoir :
-
Les rsultats obtenus, sont valables non seulement pour les entreprises en phase
dexploitation mais aussi utiles pour les entreprises en phase de rnovation ou dextension de
leur rseau, dapporter un soin particulier aux choix financier qui soffre lentreprise.
ABSTRACT
Electricity, precious energy, should be used to good knowledge. It is proven by the
constructors who have resort to modern methods in order to improve the efficiency of the
devices and processes for a reduction of the useless performance. In this goal, we have
succeeded in achieving research and studies of cases by methods of theoretical and
experimental research to acquire new knowledge concerning the rational use of electricity in
the elements of power supplies of the industrial companies.
In particular its about the development of a new mathematical model of the electric
energy consumption of the raw grinder, establishes in the conditions of the cement factory of
Ain-Touta Algeria while using the method of the passive experience. With this model, we can
know the economy of the electric energy to the conditions of the optimal consumption.
Knowing that in the presented thesis, the field of research on the electric energy economy
is not limited solely to the technological installations of grinding and crushing, but also,
widespread to the electric installations of similar companies.
The original application we have proposed to the cement factory of El-Ma-Labiod
Algeria, of the doorstep method for the research of the rational state of working of the
identical transformers in parallel put successively in service, is proven in the article published
recently object of this thesis. The survey led on the identical transformers in parallel put
successively in service, shows, that an important criteria of decision of passage from one to
two transformers is that the of the optimal load function of the ratio of the loss without load to
the loss with load nominal power and the number of transformers available. It takes out that
for a yearly average load between 796.7 and 1380 KVA, two transformers of 1000 KVA put
in service in parallel are the most rational and cover well the needs of the company . These,
must in the future, contribute to assure a substantial energy economy that will permit to
satisfy the enterprise, while reducing their consumption of electricity.
In the same way, we have achieved some other original research relative to the economy
of electrical energy and especially:
- Proposition of a new method of the choice of the site of the substations of
distribution of electricity equilibrium method.
- Knowing how to optimize the system
- Research of the electric energy economy by the comparative method between the
different activities of different companies
- Research of the optimal structure of compensation of the reactive energy to the
intention of the reduction of active losses in the lines and the transformers..
- Knowing how to optimize the cable section
The results obtained, are not only valid for the enterprises in phase of exploitation but also
useful for the companies in phase of renovation or extension of their network, to bring a
particular care to the financial that are offered to the company choices.
DEDICACES
Je ddie ce travail :
Mes Parents
REMERCIEMENTS
Je remercie Dieu le tout puissant qui grce son aide jai pu finir ce travail.
Je tiens remercier :
Monsieur : Haddouche Ali directeur de thse qui a voulu mencadrer tout le long de ce travail.
Monsieur : Sad Salah, qui a bien voulu me faire lhonneur de prsider le jury de soutenance.
Messieurs : Labare Hocine, Benchiba Challali et Bouras Slimane qui ont voulu faire partie de
la commission de soutenance
Enfin tous les professeurs de la section Electromcanique pour leur aide et leur
disponibilit
Lesprit humain est souvent si gauche et si mal ajust dans la carrire de linvention ,
que dabord il se dfie de lui mme, et puis il se mprise. Car il semble premire vue
incroyable quune dcouverte soit ralise ; puis lorsquelle a t faite, il semble incroyable
quelle ait si longtemps chapp la qute de lhomme. Tout ceci fournit une bonne raison
desprer quil reste faire une foule dinventions, que lon pourrait tirer, non seulement de la
recherche de nouveaux modes opratoires, mais aussi du transfert, de la comparaison et de
lapplication de ceux dj connus, par les mthodes que nous avons bien exprimentes.
Francis Baccon,
Novum Organum, livre 1.
linvention dans lindustrie
de la recherche lexploitation
Titre
Classification des pertes dnergie lectrique selon lorigine
Classification des pertes selon lenregistrement
Coefficients du modle de payement dlectricit par EDF
les nouveaux moyens de production en cours de construction et
prvus priode 2005-2008
Echange de lnergie avec ltranger prvus priode 2005-2008
Barmes des Prix Abonns Moyenne et Haute Tension
Grandeurs mesures et rsultats de calcul des paramtres r et m
Rsultats de calcul du paramtre Pvmoy
Rsultat de calcul de lerreur type
Rsultats de calcul conomique
rsultats comparatifs entre les valeurs mesures et ceux obtenues
laide du modle propos
Caractristiques lectriques des transformateurs
Economies des cots
Caractristiques lectriques des transformateurs
Rgime de fonctionnement conomique des transformateurs
de marche en parallle
Suite Rgime de fonctionnement conomique des transformateurs
de marche en parallle
Caractristiques techniques et dexploitation du transformateur
de la sous station de concassage calcaire
Rsultats de calcul du rgime rationnel de fonctionnement des
transformateurs envisags mis en service successivement
Economie de puissance ralise au voisinage de la charge cible
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2.1
2.2
2.3
2.4
Titre
cart des cots nergtiques unitaires comparatifs entres sources
dnergie des pays Algrie et Canada
Diversits des tarifs unitaires dlectricit comparatifs entres mines
de diffrents pays
Activits souterraines
Activit en surface
Activits de lexploitation ciel ouvert
Comparaison de la consommation de lnergie lectrique
des activits de concassage entres diffrentes entreprises
des mines et de ciment de diffrents pays Algrie et Canada.
Comparaison de la consommation de lnergie lectrique des activits
de broyage entres diffrentes entreprises de ciment de lEst Algrien.
Comparaison de la consommation de lnergie lectrique entres
les diffrentes activits de la mine de phosphate de Djebel El Onk
Nomogramme de la tension dalimentation et de distribution
en fonction de la puissance transporter et de la distance de
transport.
Rseau maill
Rseau radial
Rseau arborescent
Choix de l emplacement de la sous station principale
Reprsentation graphique des pertes thoriques
dun transformateur principale de la sous station principale
de la cimenterie de Ain-Touta de puissance de 30 MVA
Dlestage de la charge
Dplacement de la charge
Caractristique de la variation du facteur de puissance en fonction de
la charge [79]
Graphique de remplacement des moteurs [15]
Historique de consommation lectricit 1995-2004
Evolution de la consommation 2006-2015
Evolution de la production national 2006-2015
Evolution de la puissance maximale appele 2006-2015
Hypothse dvolution des pertes distribution et transport 2006-2015
Tarif srie 30 Abonne Haute tension nergie consomme
Tarif srie 40 Abonne Moyenne tension nergie consomme
Courbe de fonctionnement normale Avec charge nivele
courbe de fonctionnement avec charge de pointes
Courbe de charge et surcharge cyclique en fonction de la Puissance
nominale cas du transformateur immerg
Courbe de charge et surcharge cyclique en fonction de la Puissance
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142
143
150
CHAPITRE 2.59
2.Indices de la consommation de lnergie lectrique59
2.1.Etude des mthodes de calcul du bilan lectrique des entreprises59
2.1.1.Bilan de puissance...59
2.1.2.Choix final de la puissance du transformateur64
2.1.3.Surcharges des transformateurs..65
2.2.Principaux indices de la consommation de lnergie lectrique67
2.2.1. Facteur de puissance moyen comme indice principal de consommation..67
2.2.2. Dpenses spcifiques dnergie lectrique68
CHAPITRE.392
3.Mthodes de loptimisation de la consommation de lnergie lectrique
dans les lments du systme dalimentation 92
3.1. Mthodes de recherches des modles 92
3.1.1.Recherches Analytique..93
3.1.2.Recherches exprimentales94
3.2. Mthodes doptimisation.95
3.2.1.Mthode de Seuil96
3.3.Algorithme doptimisation .97
3.3.1.Mthode Black Box 97
3.4.La procdure pour simuler et optimiser les systmes nergtiques 100
CHAPITRE 4...101
4.Mesures techniques technologiques et organisationnelles de la rgularisation de la
consommation de lnergie lectrique 101
4.1. Classification des mesures dorganisation, de planification et de rgularisation
de la consommation de lnergie lectrique 101
4.1.1.Les sources dconomie dnergie .101
4.1.2.Potentiel de gains nergtiques et rentabilit .101
4.1.3.tapes de ralisation du diagnostic 102
4.2. Rvlation des consommateurs rgulateurs de lnergie consomme dans
les units de ciments 103
4.3.Application de la compensation de lnergie ractive lintention de la
diminution des pertes ..103
4.3.1. Compensation de la puissance ractive .103
4.3.2.Mthodes de compensation 105
4.4. Expertise des possibilits de mise en pratique des mesures recommandes pour
lamlioration de lefficacit nergtiques des entreprises ..113
4.4.1. Amlioration de lefficacit nergtiques des Cimentires ..113
4.4.2. Choix des transformateurs ...115
4.4.3.Recherche du rgime rationnel de fonctionnement des transformateurs ..121
4.5. Tarification de lnergie lectrique ..126
4.5.1.Choix de loption du tarif ..126
4.5.2.Conclusion .127
CHAPITRE 5
.128
5. Economie de lnergie lectrique aux conditions de la consommation optimale 128
5.1. Economie dnergie dans les lignes de transport et de distribution .128
5.1.1. Premire possibilit pour conomiser de lnergie dans les lignes128
5.1.2. Deuxime possibilit pour conomiser de lnergie dans les lignes 129
5.1.3. Troisime possibilit pour conomiser de lnergie dans les lignes 131
5.1.4.Conclusion .132
5.2. Economie dnergie dans les transformateurs
5.2.1.Recherche du rgime rationnel de fonctionnement des transformateurs
- Mthode de seuil .133
5.3.Economie de lnergie active lors du passage de lnergie ractive 140
5.3.1. critres de choix 141
5.3.2.Analyse du rseau de compensation .142
5.3.3. Analyse du rseau de compensation -Mthode de comparaison 144
5.3.4. Analyse du circuit de compensation
Mthode de potentiel conomique
5.3.5.Analyse du rgime conomique de compensation par la
mthode graphique compensation par fragment .150
5.4. Etablissement de la caractristique nergtique du concasseur type marteau
de la cimenterie de Ain- Touta Mthode thorme .152
Conclusion 152
DSg etDSd : respectivement les dpenses spcifiques du rseau se trouvant gauche et droite
de la sous station principale G, DA/t
X g etYg : respectivement les coordonnes de lemplacement de la sous station
R : Rsistance du conducteur, ;
X : Ractance du conducteur,
P : Puissance active transmise, KW
Q :Puissance ractive transmise, KVAr
U : Tension applique, V
I : Le courant traversant le conducteur, A
V : les chutes de tensions, V
Pc : les pertes par effet joules dans le cble, KW
Ptr : les pertes par effet joules dans le transformateur, KW
aet : degr dapprovisionnement en nergie du travail, KWh/hh
n p :Nombre du personnel titulaire
Tp : Dure du poste, h ;
N J : Nombre de journe de travail par mois, Jours/mois ;
hh : Unit de mesure du degr dapprovisionnement, hommes heures
Z : dpenses rduites, DA
f(k) : dpenses dinvestissement, DA
c(P) :dpenses dexploitation, DA
k:
Dpenses dinvestissement,
DA ;
: Norme damortissement ;
Pnorm : Coefficient normatif de lefficacit conomique ;
P : Pertes de puissance, KW ;
Ta : Nombre des heures de travail effective par an, h/an ;
Co : Prix unitaire de lnergie lectrique , DA/KWh.
wa : Energie lectrique consomme , KWh/an
ym : Dommage spcifique moyen , DA/KWh ;
k1 et k2 : Coefficients qui dpendent du type de consommateur ;
m..et.mq : Reprsentent, respectivement les dviations de la tension moyenne et de la
moyenne quadratique sur les jeux de barre des consommateurs
q : Coefficient qui reprsente les dpenses spcifique relatives aux pertes dnergie
lectrique non li la productivit de lentreprise, DA/t ;
q : Coefficient qui dpend du degr de variation des pertes dnergie lectrique au fur et
mesure de laugmentation de la productivit de lentreprise, DA/an ;
k : Coefficient qui reprsente les dpenses spcifiques relatives aux investissements et qui
dpend de la productivit de lentreprise, DA/t ;
k : Coefficient qui reprsente les dpenses relatives linvestissement non li la
productivit de lentreprise, DA/an
nv : Dure de vie de lentreprise, ans
Zs : dpenses spcifiques, DA/unit de production
Qi : rserves industrielles, tonnes
Aopt : la production optimale, tonnes
Zs min : dpenses spcifiques minimales, DA/tonne
Es : le gain spcifique, DA/t
Pu : la puissance utile, KW
Sc : Puissance apparente transmise par linstallation lectrique, KVA
a0 : dsignant le facteur de puissance
b0 : dsignant un coefficient de proportionnalit ;
EI +1, I
dordre I+1 et I
: Reprsente la diffrence entre les pertes dnergie respectivement du transformateur
dordre I+1 et I
Hr : le dlai de rentabilit du transformateur , ans
HrI +1, I :le seuil de rentabilit du transformateur i et i+1, ans
Introduction :
Llectricit est un produit de consommation courant, indispensable mais aussi un produit
labor et technique. Llectricit ne se stocke pas, sauf en trs petites quantits (exemple :
batteries) [1-2]. Cette caractristique a pour consquences
la ncessit dadapter en permanence loffre de la production aux demandes de
consommation dnergie.
limpossibilit de constituer des rserves en quantit industrielle
lnergie produite doit tre transporte linstant jusquaux consommateurs.
Toutefois, au cours de ces processus, surviennent des pertes non ngligeables (pertes
techniques et pertes non techniques ) dans les lments du rseau (lignes et transformateurs
etc.),dont il est utile de connatre les causes, afin de prendre toutes dispositions propres
les rduire[3-6].
Il est connu du principe thorique et de lexprience que la rentabilit d'une installation
industrielle est directement lie la disponibilit de l'outil de production. Par contre les
rseaux lectriques livrent l'nergie ncessaire au fonctionnement de l'outil de production.
Ainsi, la continuit d'alimentation des rcepteurs est recherche ds la conception du rseau et
en particulier lors des choix prliminaires du schma unifilaire. Donc, Il s'agit d'laborer un
schma unifilaire prliminaire qui rponde aux besoins et aux contraintes, et qui tienne
compte de l'ensemble des donnes relatives l'identification des problmes, des besoins
satisfaire et des contraintes imposes [7].
La conception d'un rseau lectrique a pour objectif de dterminer l'installation lectrique
satisfaisant les exigences du processus industriel au moindre cot d'investissement,
d'exploitation et de dfaillance.
Il s'agit donc d'une tude de validation et d'optimisation technico-conomique de
l'architecture envisage prenant en compte l'ensemble des donnes et hypothses. Elle
ncessite des calculs de rseaux (flux de puissance, courants de court-circuit, ...). Cette tude
est largie aussi au choix et rglage des dispositifs dexploitation et de protection permettant
la dtection et l'limination des dfauts et de dterminer leurs rglages et au choix et mise en
place d'un systme de contrle commande permettra aux exploitants de conduire et surveiller
le rseau et dans lequel seront implants les automatismes optimisant le cot et la
disponibilit de l'nergie :
- les transferts de sources
- les dlestages / relestages
- les reconfigurations automatiques de boucles de distribution
En rfrant l industrie des mines et des ciments Algriennes et sur les tudes
bibliographiques [8-12], la consommation de lnergie lectrique subisse de fortes variations
dans le temps et reprsente un des cots les plus importants du produit et varie beaucoup
dune usine lautre et selon les pays considrs.
-1-
Dici dcoule , que les conomies dnergie lectrique suscitent un intrt croissant dans
lindustrie des mines et des ciments. En effet, la dpense en lectricit peut reprsenter 50%
de lensemble des cots dnergie ncessaire la production dune tonne de ciment. Par
ailleurs, lnergie reprsente 30 40% du prix de revient du ciment (hors frais
damortissement), dont 80% de lnergie utilise pour la fabrication dune tonne de ciment est
dpense pour la fragmentation des matriaux de construction, c'est--dire pour le concassage
et le broyage [13-23].
Par consquent le choix rationnel des installations de concassage et de broyage aussi bien
les lignes et les transformateurs de distribution dlectricit dbitant des charges leves
augmentes des pertes considrables et loptimisation de leurs rgimes de fonctionnement
reprsentent un facteur important dconomie dnergie pour ce secteur [24-29] et qui sera
lobjet de la recherche, dont lintitul ECONOMIE DENERGIE ELECTRIQUE.
Conscient de limportance du problme et aprs discussion avec les spcialistes de
lindustrie des mines et des ciments, le facteur des pertes dnergie lectrique apparat comme
un axe prioritaire de sa recherche.
Se basant sur cette hypothse pratique, nous avons essay de cerner le problme par
diffrentes mthodes de recherche thorique et exprimentale[ 30-37], bases sur les
conditions relles de la cimenterie de Ain-Touta et largies aux conditions de la cimenterie
de El-Ma-Labiod et aux entreprises similaires o les conditions de recherche et dapplication
sont possibles.
-2-
But de la recherche :
Dans la prsente recherche, nous avons jug utile et ncessaire dlaborer des modles
mathmatiques de la consommation optimale de lnergie lectrique relatives aux
installations lectriques de transformation et de compensation et aux installations de broyage
de la matire premire dans les conditions des units de recherche principales (la cimenterie
de Ain-Touta,la cimenterie de El-Ma-Labiod et la mine de Djebel-El-Onk ) ou les conditions
dapplication sont favorables et dtablir des normes de consommation dnergie pour ces
installations.
Selon la mthode japonaise, tablie rcemment par le chercheur Taguchi[38] : nonce que
tout produit dont la caractristique de performance est diffrente de la valeur cible entrane
une perte de qualit. Dici dcoule que les rserves de lconomie dnergie lectrique, ne
peuvent tre trouver qu partir dune norme tablie davance. Cette norme est tablie en vertu
de lanalyse thorique et exprimentale des caractristiques des installations tudies.
Dailleurs, cest lunique mthode qui nous permet de savoir toutes les voies possibles de
lconomie dnergie lectrique relatives aux installations lectriques et aux installations
technologiques des entreprises envisages.
Ainsi, nous nous sommes proposs dtudier laspect technologique du problme des
pertes dnergie lectrique, vu son actualit, non seulement travers le monde mais aussi bien
dans lindustrie des mines et des ciments Algrienne. Tout en proposant des directives de
consommation dnergie lectrique rationnelle de point de vue de lconomie.
En faisant une analogie aux appareils technologiques de fragmentation dimensionnel o
lapplication de la fragmentation est vidente et surtout en considrant laspect conomique
de lnergie lectrique des installations de broyage et de concassage de la cimenterie de AinTouta. En plus nous avons largi le champs de recherche sur lconomie dnergie lectrique
Aux transformateurs dlectricit de la cimenterie de El-Ma-Labiod
Dans notre pays, le sujet est rel et dune actualit incontestable. Cest dans ce contexte
que nous nous sommes proposs dtudier ce problme et dapprofondir les recherches en
minimisant les pertes dnergie lectrique, tout en assurant lconomie et la qualit du produit
dsir en particulier dans les installations lectriques de transformation cas de la cimenterie de
El-Ma-Labiod et de production cas du broyage et du concassage de la matire premire de la
cimenterie de Ain-touta, o existe les conditions favorables pour lapplication.
En vertu dune analyse bien dtaille sur le rgime de fonctionnement des transformateurs
dlectricit de la cimenterie de El-Ma-Labiod et sur le rgime de fonctionnement des
installations de broyage et de concassage de la cimenterie de Ain-Touta ou le problme des
pertes dnergie lectrique tait pos. Pour ces entreprises, ces installations reprsentent
ltat actuel un gisement potentiel de lconomie dnergie lectrique, les quations
fonctionnelles que nous avons tabli pour la premire fois dans les conditions relles relatives
aux diffrentes installations
des entreprises envisages, reprsentent les modles
mathmatiques de loptimisation de la consommation dnergie lectrique. Son objectif global
est de rduire lnergie supplmentaire non productive afin damliorer les recettes et le
niveau dencaissement et de mettre en place des dispositifs pour prenniser les rsultats et
matriser loutil de gestion. Cette faon de faire permet dinstaurer une culture de lutte contre
les pertes qui en gnral manque dans les entreprises o seuls les services dinspection sont
-3-
chargs de traiter toutes les affaires caractre irrgulier . Prcisons galement que nous nous
intresserons aux pertes en projet portant sur le choix des investissements et les pertes
dexploitation portant sur le rgime de fonctionnement et le choix entre la rparation et le
remplacement des installations. Cest lobjectif principal vis dans cette thse.
-4-
Problme pos
Les pertes lectriques sont invitables, proviennent gnralement de la production et du
transit sur le rseau : ce qui sont proviennent de la production sont lies aux moyens de
production et aux auxiliaires ; lamlioration de lefficacit et de lexploitation des outils de
production permet de rduire ces pertes. Tandis que Les pertes de transport et distribution
proviennent du transit sur le rseau. Elles sont lies un mauvais rendement du rseau suite
au dsquilibre des charges, aux pertes actives et ractives, au mauvais facteur de puissance
etc., Elles reprsentent 5 % 10 % distribution et 3 % transport des pertes totales.
Elles ne sont pas les mmes tant les problmes rencontrs chaque niveau sont de nature
diffrente. les origines de ces pertes ne sont pas toujours videntes et elles ne peuvent tres
mesures prcisment. Aussi, les moyens de les combattre et de les rduire sont imaginer
pour chaque cas.
Cest ce constat et les difficults lies la mobilisation des investissements ncessaires
qui fondent les actions engages pour optimiser les pertes. Les mthodes et techniques mises
au point cette fin tienne en compte, du problme de dveloppement, dexploitation et de
gestion du rseau quil pose comme un problme typique de recherche oprationnelle dont la
fonction- objectif de base, visant minimiser les dpenses et la dfaillance du systme fait
apparatre la ncessit de rduire les pertes pour atteindre loptimum conomique.
Ainsi, des conomies de pertes sont recherches tant au niveau du processus de
planification dimensionnement et choix des investissements par exemple que de lexploitation
du systme : dispatching conomique, contrle des installations, et de sa gestion :organisation,
contrle des facturations et suivi des recettes, etc..
Pour juger de lintrt dune politique dinvestissement dans lentreprise, les critres sont
multiples de faon pouvoir comparer lutilit des recettes et dpenses intervenant des dates
diffrentes. La gestion efficace de lnergie entrane une rduction potentielle importante des
cots dexploitation pour les entreprises.
Donc, en concluant que le problme des pertes dnergie lectrique nest jamais rsolu
avec certitude malgr des recherches et des applications avances dans ce domaine. Le
problme des pertes dnergie reste un problme pos devant les chercheurs et dune actualit
confirme dans le prsent.
-5-
CHAPITRE 1.
1. Analyse des possibilits de lconomie de lnergie
lectrique lpoque actuelle :
1.1. Classification des pertes dnergie lectrique
Il est connu du principe thorique de llectrotechnique, que le procd de transfert de
lnergie lectrique saccompagne des pertes. Lors de se transfert une partie de la quantit
dnergie transporter est dissipe dans les conducteurs par effet joule. Cest juste dici
quapparat le sens physique de la notion des pertes dnergie lectrique .
Les pertes dnergie ont lieu dans tout les lments du systme lectrique savoir :
-
Gnratrices ;
Transformateurs ;
Lignes lectriques ;
-6-
Pertes dnergie
industrielles Enregistres
-7-
Ces pertes sont values en faisant la diffrence entre les injections et les soutirages entre
les diffrents niveaux. Elles reprsentent 5 % 10 % maxi (distribution) et 3 % (transport) des
pertes totales. Des mthodes de prvision grce des simulations (load flow) permettent den
assurer la matrise. Il est toutefois important de noter que les outils danalyse et daide la
dcision pour le transport et distribution ne sont pas les mmes tant les problmes rencontrs
chaque niveau sont de nature diffrente.
Pertes dnergie
industrielles
(enregistres)
Pertes non
technique
Pertes techniques
Pertes de
production
enregistres
Pertes de transport
et de distribution
enregistres
-8-
Pertes de
production
Pertes de transport
et de distribution
non enregistres
non enregistres
1.1.3.Pertes industrielles
Il est tabli, , selon les experts de la Banque mondiale [4], quil est trois fois moins coteux
dconomiser 1 kWh dlectricit en amliorant le rendement du rseau de distribution que
dinvestir dans un nouveau moyen de production de ce kWh.
Cette approche permet de prendre en compte, dans sa globalit, le problme de
dveloppement, dexploitation et de gestion du rseau quil pose comme un problme typique
de recherche oprationnelle dont la fonction- objectif de base, visant minimiser les dpenses
et la dfaillance du systme, fait apparatre la ncessit de rduire les pertes globales (pertes
techniques et non techniques) pour atteindre loptimum conomique [5].
Ainsi, des conomies de pertes sont recherches tant au niveau du processus de
planification (dimensionnement et choix des investissements par exemple) que de
lexploitation du systme (dispatching conomique, contrle des installations,
etc.) et de sa gestion (organisation, contrle des facturations et suivi des recettes, etc.).
Les paramtres qui influent sur les pertes dnergie lectrique industrielle par tonne de
minerai extrait (Ws ) sont ainsi :
On crit sous forme mathmatique lquation fonctionnelle des paramtres cits cidessus :
F (Ws,Wc,Wp, Qp ) = 0 ,
(1.1)
Etant donne que lexpression mathmatique de la variation des pertes industrielles par
tonne de minerai extrait (Ws ) en fonction de lnergie consomme (Wc ), de lnergie
planifie ( Wp ) et de la production ( Qp ) peut prsent scrire :
Ws =
Wc Wp Wc Wp
=
, KWh / t
Qp
Qp Qp
-9-
(1.2)
Wp
) correspond bien la
Qp
Wc
) correspond
consommation normative rapporte lunit de production, tant le rapport (
Qp
la consommation relle rapporte lunit de production et la diffrence de ces deux rapport
reprsente le potentiel conomique rapport lunit de production
En analysant lexpression (1.2), la valeur du rapport (
Etant donne que la consommation (Wc ) est fonction de la consommation utile (Wu)
augmente des pertes nominales (Wn ) et des pertes supplmentaires ( W sup ).
Wc = Wu + Wn + W sup, KWh
(1.3)
En remplaant lquation (1.3) dans lexpression (1.2), lquation des pertes spcifiques
prend la forme suivante :
Ws =
Wu + Wn + W sup Wp
, KWh / t
Qp
(1.4)
Donc, la minimisation des pertes spcifiques (Ws ) peut se faire, non seulement en
minimisant la consommation utile (Wu), mais aussi en minimisant les pertes nominales (Wn )
et les pertes supplmentaires (Wsup). Tout en appliquant des mesures de lconomie en
particulier sur laccroissement de courant de charge,limpdance du rseau et la non
ralisation de la production planifie, que ce soit par les mthodes dinvestigation sur le
nouveaux modes opratoires o bien par lapplication de ceux dj connus,par les mthodes
que nous avons bien exprimentes.
Cependant, se sont les experts qui peuvent recommander aux technologues de raliser des
mesures de lconomie de faon meilleurs. Ces mesures peuvent se faire en amliorant les
rsultats par une meilleure efficacit de production et une consommation dnergie plus
faible, tout en maintenant une qualit du produit dsire. Alors, le recours aux mesures de
lconomie qui ramnent le procd dans des conditions normales et de plus en plus proche
des contraintes de procd par des oprations de rglages o bien par des petites
modifications, sont donc, ainsi, une orientation indispensable et leur domaine se rvle
quasiment illimit.
- 10 -
Le chiffre daffaire ralis par les entreprises minires en 2006 a enregistr une
croissance de plus de 50% par rapport celui de lanne coule.
- 11 -
Dans le cadre de cette thse, nous nous sommes proposs dtudier lefficacit nergtique
des installations lectriques et de productions de diffrentes entreprises de lindustrie des
mines et de ciments en vue de promouvoir lutilisation plus efficace de lnergie en Algrie.
Parmi les mthodes de recherche sur lconomie de lnergie lectrique et qui peuvent tre
appliques dans lindustrie des mines et des ciments, nous avons prfr les mthodes
comparatives et ceux ci pour les raisons suivantes :
1- Ces mthodes donnent des rsultats srs, rapides et convaincants ;
2- Application directes lchelle industrielle en phase dlaboration des
projets, de rnovation ou dextension des entreprises
- 12 -
(1.5)
O :
CEU :
I =1
i =1
(1.6)
300
200
11.0442.10-2Dollar/qKWh
699%
5.2298.10-2Dollar/KWh
331%
Tarif Algrien 4.51.10-2Dollar/KWh
285%
400
4.2186.10-2Dollar/qKWh
267%
500
3.0336.10-2Dollar/qKWh
192%
600
2.6386.10-2Dollar/qKWh
167%
700
1.58.10-2Dollar/ qKWh
100%
tant donn les carts observs , entre les sources dnergie, entres la tarification
dlectricit, entre les consommations dnergie des activits souterraines et de surfaces des
mines de diffrents pays, nous avons rparti les comparaisons nergtiques selon ces
catgories, qui sont prsentes respectivement dans les figures 1.1,1.2,1.3 et1. 4. ci-contre :
100
Sources d'nergie
0
1
Gaz Naturel
Essence
Electricit
Diesel
Propane
Explosif
La variation des cots unitaires pour chaque source dnergie est trs vaste (de 158 699
%), comme le montre la figure 1.1. ci dessus. Dans cette classification, lnergie lectrique est
estime par un cot unitaire moyen trs lev. Elle est classe la deuxime aprs les explosifs.
Donc, dici dcoule que la matrise de la consommation de lnergie lectrique contribue plus
- 13 -
des conomies comparatives dautres sources dnergie utilises dans le cot total par tonne
de minerai trait.
0.04
0.03
0.02
0.0505 Dollar/KWh
0.0494 Dollar/KWh
0.0451 Dollar/KWh
0.0403 Dollar/KWh
0.0317 Dollar/KWh
0.05
0.0195 Dollar/KWh
En rfrant la figure 1.1. le cot unitaire moyen de lnergie lectrique utilise dans les
mines Algriennes est moins important de 13.8 % par rapport au cot unitaire moyen
appliqu dans les mines Canadiennes. Cette diffrence reprsente pour les mines Algriennes
un potentiel dconomie ralis par unit de lnergie lectrique consomme.
0.01
Mines Souterraines
0.00
1
2
3
4
5
6 Kidd C
Bouchard H
Heath S Mines
Canada Brunswick Canada Algriennes Hudson B Canada
Canada
Canada
Les diversits des tarifs dlectricit appliques dans les diffrentes mines de diffrents
pays, sont aussi compares la figure 1.2.
En comparant les tarifs unitaires, le tarif moyen dlectricit appliqu dans les mines
Algriennes est class le quatrime par rapport au tarif de la mine repre parmi les mines de
Canada, il est plus lev de 131.3 %. Par rapport la mine de Bouchard.
- 14 -
- 15 -
- 16 -
- 17 -
1475
1416 583%
560% Calcaire
Calcaire
1282
507%
Fer
1152
1037 455%
410% Calcaire
Calcaire
1200
1400
1000
800
371
253 147%
400 100% Fer
Fer
600
576
228%
Fer
420
166%
Phosphate
200
Ain touta
Hamma
Bouziane
Ain El Kebira
Scully
Canada
Djebel onk
Ouenza
Wabush
Canada
Boukhadra
0
8
El ma Labiod
Les figures 1.6 et 1.7 ci-dessous reprsentent les consommations de lnergie par 1000
tonnes de minerai concass et de minerai broy des entreprises minires cits ci-dessus , tant
la figure 1.8 reprsente les consommations dnergie des activits de la mine de phosphate de
Djebel-El-Onk ou toutes les donnes ncessaires la recherche sont disponibles.
Les consommations nergtiques moyennes par 1000 tonnes de minerai concass des
quatre cimenteries sont les plus leves de 410 % 583 % par rapport la mine repre de fer
de Wabush., les plus leves des trois chantillons du point de vue consommation dnergie
lectrique. Suivait la mine de fer de Scully de 507 %. Le groupe des mines de fer et des
phosphates Algriens se sont rvles les producteurs dont les consommations taient les plus
faibles aprs la mine de fer repre.
Ses mines ont atteint un surplus de consommation de 47 %, 66 % et 128 % respectivement
pour la mine de fer de LOuenza , la mine de phosphate de Djebel-El-Onk et la mine de fer
de Boukhadra par 1000 tonnes de minerai concass.
Ce surplus de consommation reprsentent pour ces mines qui participent cette recherche
un gisement potentiel conomique raliser.
42670
235%
40000
33180
183%
37610
207%
30000
18175 KWh/103t
20000 100%
10000
0
1
Ain touta
2
3
4 Entreprises de ciments
El ma labiod Hamma bouziane Ain el kebira
Par comparaison, les consommations nergtiques relatives la cimenterie de Ain-ElKebira sont de lordre de 235 %, les plus leves par rapport la cimenterie repre de AinTouta. Suivaient la cimenterie de Hamma-Bouziane de 207 % et la cimenterie de El-MaLabiod de 183 %. La diffrence entres eux reprsentent les diffrents potentiels conomiques.
- 19 -
DKII MT
836000
400000
200000
DK III MT
514000
600000
Carrire KES MT
226710
Concasseur BT
7090
Broyeur MT
145500
Crible+Broyeur
161990
Dbourbage MT
188500
Calcination MT
324000
Lavage A+B
2002700
Schage MT
117800
Atelier centraux
9660
Atelier MRO
3450
800000
10
11
12
Wc
= 24.34 KWh / t
Qp
- 20 -
(1.7)
1.3.3. Conclusion
Dans cette partie, nous avons prsent des conomies potentielles estimatives pour les
mines ou les donnes de comparaison sont disponibles, en fonction dune comparaison des
sources, des cots de lnergie, des activits de concassage, des activits de broyage et entres
activits de chacune avec ceux au cot et de consommation les plus faibles. Les comparaisons
sont tablies dans les cas de lexploitation des carrires et mines ciel ouvert entres diffrents
pays. Par exemple lAlgrie et le Canada (tant des mines de fer, de phosphates et des
matriaux de construction).
Signalons, toutefois, que la valeur des conomies potentielles peut diverger de faon
importante dun mme procd de broyage appliqu dans diffrentes entreprises de ciment en
raison de certains facteurs :
1) Facteurs pratiques et organisationnelles. Par exemple, les conomies peuvent tre lies
cot et les installations les plus efficaces par la mthode de remplacement fonde par
un calcul technico-conomique calcule en faisant correspondre le cot de toutes
les installations celles qui affichent les cots nergtiques moindres.
Il faut tre conscient du fait que non seulement les bases sont labores par les chercheurs
en conomie dnergie lectrique et en technologie mais aussi les quipement, les composants
et les matriaux qui jouent un rle capital dans lactivit technologique et industrielle du pays.
Dans le mme temps dailleurs, les problmes rencontrs couramment dans lexploitation
industrielle des techniques de lconomie par exemple constituent un fonds sur lequel
sappuient en permanence des programmes de recherche fondamentale.
Cependant, et malgr, que la majorit des entreprises de lindustrie des mines et des
ciments Algrienne, actuellement, sont en phase dexploitation. Alors, nous suggrons quil
est utile de prendre les voies possibles de lconomie dnergie lectriques de ltape
dlaboration du projet en considration durant ltape de la reconstruction ventuelle de ces
- 21 -
entreprises. Cest la raison pour laquelle, en passant ltude des principaux axes de
lconomie dnergie, considrs durant ltape de la construction et de la reconstruction des
entreprises.
1) Stabilit ;
2) Continuit de service ;
3) Economie
- 22 -
Sources de gnration ;
Installations technologiques.
Durant cette priode, les installations les plus puissantes fonctionnent avec une charge
rduites donnent des pertes vide relativement importantes. Ces pertes de puissance et
dnergie non dsires entranent, dans tous les cas, un accroissement des dpenses superflues
et aussi un accroissement du dlais de recouvrement des investissement et par la suite une
diminution des revenus.
Le plus souvent les tensions normalises 5.5KV et 0.38KV sont employes pour
lalimentation des moteurs lectriques. Tandis que les valeurs 0.22KV et 0.110KV sont
recommandes pour lclairage et les instruments de mesure et de protection.
Le fort appel de courant par les moteurs de puissance jusqu 600 700 KW fabriqus
selon les constructeurs pour des tensions dalimentation normalises gales 0.38KV,
entranent des pertes considrables dans le rseau datelier comparativement aux moteurs de
mme puissance fabriqus pour des tensions dalimentation gales 0.66 KV et dautres
avantages signaler sur la recommandation des moteurs de tension dalimentation gale
0.66 KV sont ainsi :
Utilisation moins des mtaux non ferreux dans la construction du rseau (faible volume
dinvestissement et moins de pertes dnergie). Lapplication de la tension 0.66KV permet
demployer des transformateurs plus puissants et ayant des paramtres techniques et
conomiques meilleurs jusqu 2500 KVA.
- 23 -
Par ailleurs, le choix de deux ou trois niveaux de tension rsulte d'une tude d'optimisation
technico-conomique qui tient compte des avantages et des inconvnients de chaque variante.
Alors, en vertu de lindice technico-conomique et dautres considrations, nous pouvons
choisir la tension rationnelle de chaque tage du systme dalimentation.
Pour trouver la solution plus pratique, il est bon maintenant de savoir comment choisir
rapidement la tension rationnelle sans recours aux procds faisant appel des calculs plus
ou moins longs et compliqus, et cest pourquoi nous avons propos en cette thse un
nomogramme voir figure 1.9. tabli pour la premire fois en fonction de certain nombre de
paramtres jugs utiles (ayant dj largement fait leurs preuves), qui sont : la tension
rationnelle de la ligne (U L , KV) , la puissance transporter ( Pl , KW) , limpdance du
rseau (Z, K) et la distance de transport (Lt, KM).
On crit sous forme mathmatique lquation fonctionnelle des paramtres cits cidessus :
F(U L , Pl ,Z ,Lt) = 0,
(1.8)
Etant donne que la puissance ( Pl ) quune ligne peut transporter est proportionnelle au
rapport (U 2L / Z). Puisque cette impdance est proportionnelle la distance franchir, on en
dduit que la tension dutilisation (U L ) est donne par une expression de la forme :
U L = kr Pl.Lt , KV
(1.9)
O :
kr : Facteur qui dpend de la rgulation permise et du type de ligne.
Pour une rgulation de 5%,
- 24 -
400
Un=400KV
350
L10=250Km
L9=225Km
L8=200Km
L7=175Km
L6=150Km
L5=125Km
L4=100Km
L3=75Km
L2=50Km
L1=25Km
300
250
200
Un=220KV
150
Un=150KV
100
Un=90KV
50 Un=60KV
Un=30KV
0
-50
0
10
20
30
40
50
En gnrale, la tension normalise adopte (Un) est comprise entre (0.6 U L et 1.5 U L )
- 25 -
Alors, lconomie de puissance lectrique que nous pouvons tirer dans le cas de la
conversion du rseau la tension plus leve, peut tre dterminer, en utilisant la relation
suivante :
W = 0.003Lt (
I 22 I12
), KW ;
q2 q1
(1.10)
I 1, I 2 , q1etq 2 : Respectivement, les valeurs des courants et des sections des fils avant et
aprs la conversion la tension plus leve, A, m 2
1) structure maille : les postes lectriques bleus sont relis entre eux par de
nombreuses lignes lectriques, apportant une grande scurit d'alimentation
- 26 -
2) structure radiale ou boucle : les postes rouges reprsentent les apports d'nergie :
la scurit d'alimentation, bien qu'infrieure celle de la structure maille, reste
leve.
Chaque type de structure possde des spcificits et des modes d'exploitation trs
diffrents. Les grands rseaux d'nergie utilisent tous ces types de structure. Dans les niveaux
de tension les plus levs, on utilise la structure maille : c'est le rseau de transport. Dans les
niveaux de tension infrieurs, la structure boucle est utilise en parallle de la structure
maille : c'est le rseau de rpartition. Enfin, pour les plus bas niveaux de tension, la structure
arborescente est quasiment exclusivement utilise : c'est le rseau de distribution.
Parfois, dans les mines on peut regrouper la sous station principale avec les sous stations
secondaires et on relie directement les consommateurs au fur et mesure de laccroissement
du volume de production cest lalimentation centralise. Ce schma est recommand pour les
- 27 -
mines localises ou les travaux progressent avec une vitesse dexploitation lente dans les
diffrentes direction en profondeur et en surface voir Schma radial figure 1.11.
Quand cela nest pas pratique ou conomique, On recommande lalimentation
dcentralise cest dire on transporte lnergie sous une tension suprieure la tension
dalimentation des consommateurs et on place les sous stations secondaires proximit des
groupes des appareils de production. Ce schma est recommand pour les mines formes de
plusieurs corps minraliss disposs dans une seule direction de volumes ingaux ou les
travaux progressent en direction et en profondeur du gisement avec une vitesse dexploitation
rapide. A cause des spcificits des mines, les lignes de transport doivent se faufiler travers
le champs minier pour relier les diffrentes sous station secondaires la sous station
principale Voir schma arborescent figure 1.12 qui peut tre ouvert, ferm avec alimentation
unilatrale ou bilatrale.
Ordre chassant ;
- 28 -
Ordre rabattant ;
Ordre combin ;
- 29 -
Rg
Rd
Lg - d
..........................................................
SSP
5.5
S S Sg
5.0
Gg
dg
Lg - d - dg
Gp
3.5
5
..............
XI
..........
YI
S S Sd
Gd
4.5
4.0
...........
.....................
6.0
CH T
6.5
10
Dd
, DA/[tVWm],
RdU d S d ( Lg d d g )
- 30 -
(1.11)
dg =
RdU d S d Dg
,m
(1.12)
+1
(1.13)
Yp = Yg + d g sin g d , m
(1.14)
ng
Yg =
ng
Y R
i
i
ng
,m
Xg =
(1.15)
X R
i
ng
(1.16)
,m
(1.18)
nd
nd
Y R
i
1
nd
,m
Xd =
(1.17)
X R
i
nd
Lg d = (YD Yg ) 2 + ( X d X g ) 2 , m
Xd Xg
Lg d
cos g d =
,m
Yd =
(120)
sin g d =
(1.19)
Yd Yg
Lg d
(1.21)
O :
Xd Xg
RgU g S g Dd
RdU d S d Dg
,m
+1
- 31 -
(1.22)
Yp = Yg +
Yd Yg
RgU g S g Dd
RdU d S d Dg
,m
(1.23)
+1
Ud
= 1 , alors dans ce cas l ; le
Ug
- 32 -
X p = Xg +
Yp = Yg +
Xd Xg
,m
Dsd
+1
Dsg
Yd Yg
,m
Dsd
+1
Dsg
(1.24)
(1.25)
La rapport (1.26) ci-dessous, reprsente un indice conomique trs important, dun intrt
capital. Cette indice indique le pourcentage des dpenses unitaires minimales dune tonne de
minerai extrait droite par rapport une tonne de minerai extrait gauche de la sous station
principale, est le seul critre qui justifie le choix optimale de lemplacement de la sous station
principale.
Dsd Dd Rg
=
Dsg Dg Rd
(1.26)
Dsd Dd Rg
>1
=
Dsg Dg Rd
(1.27)
Dsd Dd Rg
<1
=
Dsg Dg Rd
(1.28)
Dsd Dd Rg
= 1,
=
Dsg Dg Rd
(1.29)
- 33 -
C) Conclusion
Alors dans ce cas l ; le choix optimal de lemplacement de la sous station principale est
recommand au milieu des sous stations secondaires Gg etGd Cette possibilit entrane au
maximum 50 % des dommages provenant des dpenses dinvestissement et des frais
dinstallation du rseau surtout en cas de fermeture des mines par mesure de scurit dtat,
qui sont localises droite ou gauche de la sous station principale G p . Cette possibilit est
compare par rapport dautres possibilits de lemplacement de la sous station principale
dont les dommages peuvent atteindre les 100 % si lalimentation de lune des sous stations
secondaires est centralise tandis que la deuxime est loin de la sous station principale.
S L2
= RL I = RL 2 , KW
UL
2
(1.30)
O :
R L : La rsistance lectrique de la ligne, ;
I : Le courant de charge de la ligne, A ;
S L : La puissance lectrique apparente transmise, KVA ;
U L : La tension applique, KV
Le niveau de tension est ensuite rabaiss dans des sous stations par lintermdiaire de
transformateurs un niveau de (10 KV, 5.5 kV). Des lignes irriguent ensuite les quartiers et
les ateliers entourant la sous-station. Finalement la tension est abaisse au niveau de 0.38/0.22
KV et alimente les consommateurs de basse tension.
- 34 -
On voit que les transformateurs sont des appareils trs importants dans le rseau de
distribution. Mais ceux-ci sont une source de pertes dnergie due au courant de
magntisation des tles et aux pertes par effet joule dues aux enroulements.
1.4.1.3.1.Pertes vide
Les pertes vide (ou pertes fer) sont localises dans le circuit magntique. Ces pertes se
composent principalement des pertes par hystrsis et des pertes de Foucault. La tension
applique au transformateur variant relativement peu, on peu admettre que les pertes vide
( PV ) sont constantes quel que soit la charge.
Pv = Cte , W
(1.31)
w=
Pcc Sc2
,W
S N2
(1.32)
O :
- P v : Pertes de puissance dans le circuit magntique au rgime vide, W ;
- w : Pertes en charge, W
- P cc : Pertes de puissance dans le circuit lectrique au rgime de court-circuit, W ;
- S N : Puissance nominale du transformateur, KVA.
- S c : Puissance apparente transmise par le transformateur , KVA
,W
(1.33)
Les pertes totales dun transformateur sont gales la somme des pertes dues la charge
(w) et des pertes vide (Pv). Plus clairement, le graphique de la figure.1.14 ci-dessous
reprsente bien les pertes thoriques dun transformateur alimentant la sous station principale
de la Cimenterie de Ain-Touta dune puissance nominale S N = 30 MVA.
220000
Pt:Pertes totales
200000
180000
w:Pertes en charge
Transformateur:
SN=30000 KVA
Pv=26000 W
Pcc=13000 W
160000
140000
120000
100000
80000
60000
40000
Pv:Pertes vide, W
20000
0
-20000
-5
10
15
20
25
30
35
40
- 36 -
- 37 -
- En faisant fonctionner les moteurs plein charge voir figure 1.17 ci-dessous
- En assurant une tension nominale adquate et en quilibrant les phases;
- En installant des condensateurs pour diminuer les charges de puissance ractive
- 38 -
- 39 -
- 40 -
(1.34)
O :
Pr : Prix unitaire de lnergie consomme, DA/KWh
T ( f i , Pi , ri , si ) =0
(135)
O :
f i : Reprsente une charge fixe ;
Pi , ri et si : Reprsentent des charges variables, chacune affrente une caractristique
diffrente du service.
La thorie conomique rcente nous montre quil est toujours possible de faire mieux avec
un menu de tarifs polynmes quavec un tarif linaire, disons. Plus exactement, il est possible
davantager certains consommateurs, sans en dfavoriser dautres, tout en augmentant les
recettes nettes.
- 42 -
Un prix uniforme ;
Cette tude montre que loption de deux tarifs avec prix par priode donne les
bnfices les plus levs. En permettant aux consommateurs de choisir entre plusieurs tarifs,
on peut accrotre le bien-tre social.
1.5.3.2.Tarifs polynmes
Les compagnies dlectricit utilisent frquemment des tarifs binmes ou polynmes. Par
exemple, la compagnie Commonwealth Edison proposait en 1976 un tarif polynme de la
forme suivante (Brown et Sibley, 1986) :
F = a + e.W ,
$/Mois
(1.36)
Dans lequel :
a : Tarif dabonnement constant a = 1.20 $ ;
e : Prix unitaire $/ KWh suivant la consommation tait infrieure ou suprieure 100
KWh avec e = 0.0418 $ et 0.03148 $.
- 43 -
Dans cet exemple, labonnement est le mme, quelle que soit la consommation. Dans
dautres cas, la charge fixe elle-mme peut varier avec la consommation.
Electricit de France (EDF) propose ce genre de tarification. Les tarifs dEDF reposent sur
un systme labor de prix non linaires. Un exemple est le tarif bleu qui offre trois options
aux consommateurs. Chaque option consiste en un abonnement mensuel et un prix par unit
dnergie consomme. Labonnement est calcul suivant un programme non linaire et est
dautant plus lev que les besoins sont grands.
Les consommateurs peuvent choisir entre les trois options suivantes (Wilson,1993) :
1 - Tarif de base ;
2 - Tarif heures creuses ;
3 - Tarif Priodes critiques .
Par rapport au tarif de base, labonnement du tarif heures creuses est plus lev et celui
du tarif priode critique est plus faible. Avec le tarif de base, le prix unitaire de llectricit
est constant alors que les deux autres tarifs ont chacun un deuxime prix. Avec le tarif
heures creuses, le prix est rduit pendant les priodes creuses alors que le tarif priodes
critiques impose un prix trs lev pour llectricit consomme en priode de pointe,
Pnalisant la consommation en priode de trs forte demande o la capacit est sature. Ce
tarif bleu est en fait une combinaison de trois tarifs binmes, chacun consistant en un
abonnement et une charge pour lnergie consomme. Les trois options offrent chaque
consommateur la possibilit de choisir le tarif binme qui minimise ses dpenses tant donn
son profil de consommation.
Il existe de surcrot un tarif jaune et un tarif vert, qui sont dans lensemble similaire au
tarif bleu, si ce nest quils font dpendre la facturation dautres facteurs, comme la saison, le
mois, la dure de la consommation, etc. Mais, en gnral, les petits consommateurs ont le
choix entre des tarifs moins raffins et moins complexes que les grands consommateurs
(industrie, etc.). Avec la mise en uvre de tels tarifs non linaires, EDF couvre ses cot et
incite les consommateurs utiliser les ressources nergtiques de faon plus efficace.
A)Timbre de soutirage en HTB
Le tarif de soutirage en HTB et HTA sans diffrentiation temporelle dpend de la puissance
souscrite P souscrite en kW et du taux dutilisation de la puissance souscrite.
La formule tarifaire propose pour la composante annuelle de soutirage aux domaines de
tension HTB et HTA, analogue celle en vigueur depuis le 1er
novembre 2002, est la
suivante :
F = a2 PSouscrite + b. C PSouscrite +
CMDPS ,
12 mois
- 44 -
(1.37)
Le taux dutilisation est calcul partir de lnergie active soutire pendant la priode
de 12 mois conscutifs considre E soutire en kWh, de la puissance souscrite P souscrite en kW et
de la dure D en heures de lanne considre selon la formule suivante :
ESoutire
D.PSouscrite
(1.38)
Domaine de tension
b
a 2 /KW/an
/KW/an
/KW/an
HTB3
5.66
15.33
0.25
HTB2
10.40
23.22
0.60
HTB1
13.80
46.75
0.80
HTA
20.19
74.04
0.8 a 2
c
0.938
0.708
0.760
0.790
Pour les utilisateurs auxquels est appliqu un tarif sans diffrenciation temporelle et dont
un point de connexion est quip dun compteur mesurant les dpassements de puissance
active par rapport la puissance souscrite par priode dintgration de 10 minutes, les
composantes mensuelles de dpassement de puissance souscrite relatives ce point sont
tablies chaque mois selon les modalits ci-aprs
CMDPS =
(P
(1.39)
Les dpassements de puissance par rapport la puissance souscrite P sont calculs par
priode dintgration de 10 minutes. Le facteur applicable est dfini dans le tableau 1.3. cidessus :
Les utilisateurs raccords au domaine de tension HTA ont le choix entre trois options
tarifaires :
- option sans diffrenciation temporelle de mme structure que pour le domaine de tension
HTB ;
- option avec diffrenciation temporelle cinq classes ;
- option avec diffrenciation temporelle huit classes.
- 45 -
Les utilisateurs optant pour les tarifs avec diffrenciation temporelle se voient appliquer des
prix levs pendant les heures pleines dhiver, mais peuvent bnficier de tarifs plus faibles en
dehors de cette priode.
Le choix de loption tarifaire et des niveaux de puissance souscrite est laiss lutilisateur
du rseau ou son mandataire. Les gestionnaires de rseaux publics de distribution
conseillent les utilisateurs ou leurs mandataires pour leur permettre de choisir loption la
mieux adapte leurs besoins.
C) Tarifs optionnels avec diffrenciation temporelle
Les classes temporelles sont fixes localement par le gestionnaire de rseau public en
fonction des conditions dexploitation des rseaux publics.
Pour chacun de leurs points de connexion au domaine de tension HTA pour lesquels ils ont
choisi un tel tarif et pour chacune des n classes temporelles quil comporte, les utilisateurs
choisissent, par multiples d 1 kW, une puissance souscrite Pi, o i dsigne la classe
temporelle. Quel que soit i, les puissances souscrites doivent tre telles que Pi+1 Pi .
En chacun de ces points de connexion, la composante annuelle des soutirages est tablie
selon la formule suivante :
n
F = a2 PSouscritePondre + d i Ei +
i =1
CMDPS ,
(1.40)
12 mois
O :
- Ei : Dsigne lnergie active soutire pendant la i ime classe temporelle,
exprime en kWh.
- d i : Coefficient pondrateur de lnergie, c/KWh
- PSouscrite. Pondre :Dsigne la puissance souscrite pondre, calcule selon
la formule suivante :
(1.41)
I =2
O :
- ki : Coefficient pondrateur de puissance de la i ime classe temporelle, %
- 46 -
e0
, $ /KWh ;
Wm
(1.42)
Dans lequel :
e 0 : Prix dquilibre , $ /Mois ;
W : Energie consomme, KWh/Mois ;
m : Coefficient strictement positive
e = e 0 = Cte ,
$ /KWh ;
(1.43)
puis un tarif progressif trois niveaux en 1996 et enfin un tarif progressif quatre
niveaux en 1998.
e = e0W mi , $ /KWh
(1.44)
Dans lequel :
m1 , m2 , m3etm4 : Coefficients strictement positives respectivement de chaque niveau de
tarif propos.
Les prix levs pour les niveaux suprieurs de consommation dcouragent le gaspillage,
alors que les prix faibles pour les consommations des niveaux infrieurs sont destins
protger les usagers faibles revenus qui consomment peu dnergie. Certaines mtropoles,
comme Tokyo ou San Francisco, appliquent aussi des tarifs progressif pour les particuliers.
- 47 -
400, 220, 90 et 60 KV
- Moyenne tension
- Basse tension
0.38, 0.22 KV
- 48 -
.
Figure.1.20. Evolution de la consommation 2006-2015
- 49 -
- 50 -
Dans lequel:
F: Est le montant mensuel de la facture, DA/Mois ;
- 51 -
(1.45)
1) Facturation de la redevance :
Le premier terme
F1 = a
(1.46)
Dans lequel :
- F1 : facture les redevances fixes relatives aux frais de gestion technique et
commerciale de labonn, DA/Mois.
2)Facturation de la puissance :
Le 2me terme
F2 = cc Pc + d .Pa
(1.47)
La puissance mise disposition Pc, est la puissance rserve par la SONELGAZ en vertu
dun accord avec labonn et que ce dernier peut appeler selon ses besoins.
Cette puissance correspond aux investissements consentis par SONELGAZ pour assurer
labonn la possibilit dappeler, son gr et tout instant, une puissance mobilise par lui.
- 52 -
3) Facturation de lnergie
Les nergie actives et ractives sont factures selon le terme :
3
F3 = [ ehi .Ehi + g (Q rE )] ,
(1.48)
i =1
Dans lequel :
- ehi : Est le prix unitaire de lnergie active pour le poste horaire h, CDA/KWh et dont le
prix est diffrenci par priode de la journe :
- Ehi : Est lnergie active consomme au cours du mois dans le poste horaire h ,
KWh/Mois;
- E : Est lnergie active consomme au cours du mois, KWh/Mois ;
3
(1.49)
i =1
Q
= 0.5
Pa
(1.50)
- 53 -
F
=0
c
F
=0
ehi
F
=0
d
F
=0
g
(1.51)
(1.53)
(1.52)
(1.54)
(1.55)
(1.57)
F
= Pa
d
F
= Q rE
g
(1.56)
(1.58)
Or, les quations (1.55), (1.56) et (1.57) sont gales des constantes strictement positifs,
ne peuvent dans quel cas tre nulles. Seul lquation (1.58) peut tre nulle
F
= Q rE = 0
g
(1.59)
(1.60)
Ce critre doptimisation formule (1.60) suit une loi linaire de vitesse (r), sa valeur
autorise accroisse avec laccroissement de lnergie active consomme. Si cette condition est
satisfaisante, le terme qui facture lnergie ractive consomme sera nul
g (Q rE ) = 0
- 54 -
(1.61)
(1.62)
i =1
B) Mthode graphique
Ces trois postes horaires donnent lieu 3 sries et10 priodes tarifaires voir tableau 1.6 cicontre et plus clairement nous avons labor des graphiques laide duquel on peut
procder facilement et rapidement au choix du tarif conomique respectivement de la srie
haute et moyenne tension les plus utilises dans lindustrie voir figures 1.24 et 1.25. cidessous
Tableau. 1.6. Barmes des Prix Abonns Moyenne et Haute Tension
Code Redevanc Puissance
Puissance
Energie active
Tarif e
fixe mise
maximale
CDA/KWh
DA/Mois disposition
absorbe
DA/KW/Moi DA/KW/Moi
s
s
31
421177.7 31.61
157.88
Pointe 550.71
3
Pleine 113.85
Nuit 49.19
32
421177.7 84.12
421.15
Unique 114.32
3
41
32227.79 21.54
96.79
Pointe 726.68
Pleine 161.47
Nuit 85.33
42
429.71
32.25
150.48
Pointe 726.68
Hors
Pointe
150.53
43
429.71
32.25
128.80
Nuit 85.33
Jour 356.92
44
429.71
32.25
150.48
Unique 313.02
51
286.44
29.85
Pointe 716.32
Pleine 191.07
Nuit 106.37
52
66.4
29.85
Pointe 716.32
Hors
pointe
157.19
53
66.4
14.81
Nuit 106.37
Jour 429.88
54
4.37
Unique 417.89
- 55 -
Energie
ractive
CDA/K
VArh
Malus
25.84
Energie
ractive
CDA/KVAr
h Bonus
25.84
5.168
37.94
7.588
37.94
7.588
37.94
7.588
37.94
-
7.588
-
5.168
Tarif 31
4000000
Tarif: 32
...........................................
WOpt = 2300000 KWh
5000000
3000000
2000000
1000000
0
0
500000
1000000
1500000
2000000
2500000
3000000
9000000
Tarif 44
8000000
Tarif 43
Tarif:42
Tarif:41
7000000
6000000
5000000
4000000
............
WOpt=950000 KWh
3000000
2000000
1000000
0
-1000000
0
500000
1000000
1500000
2000000
2500000
3000000
- 56 -
1.5.5.Conclusions
La valorisation des infrastructures passe en partie par la rpartition efficace de leur cot.
De plus, on exige souvent quune infrastructure se finance par la tarification, en totalit ou du
moins en partie. Dans cette thse, nous avons voulu montrer comment on peut approcher cette
question de la manire la plus efficace possible en fixant les prix de manire se rapprocher
le plus possible dun optimum du tarif monme.
En pratique, divers contraintes, autres que la contrainte budgtaire, peuvent influencer la
tarification, Lapproche gnrale et les principes de tarification que nous avons dvelopps
dans cette thse permettent de considrer des contraintes de toutes sortes.
Un des concepts qui ont t explors est celui de la tarification la Ramsey- Boiteux, qui
consiste fixer les prix des diffrents biens ou services en fonction de linverse de llasticit
de leur fonction de demande. Les tarifs polynmes semblent encore plus intressants. Ils
peuvent tre construits comme des menus de diffrentes composantes, o chaque composante
comprend une charge fixe abonnement et de prix relatifs diffrentes caractristiques de la
consommation. Laspect le plus important de cette approche est que les consommateurs ont la
libert de choisir, dans le menu, la composante qui lui convient le mieux.
Par contre cette tarification nest pas immune aux critiques au plan de lquit. De plus,
dans un contexte concret, il peut tre difficile davoir toute linformation requise (par exemple
linformation sur les demandes) pour calculer les prix de Ramsey- Boiteux. La tche risque de
savrer encore plus difficile sil sagit dtablir un menu de tarif non linaires
- 57 -
Nous avons analys en dtaille la formule tarifaire applique en Algrie (1.45) et nous
avons pu ressortir ce qui suit :
En vitant toute surestimation de la puissance demander, labonn diminuera le montant
de ses factures et payera moins chre son nergie.
En vitant les pointes de puissance appele par ltalement de sa consommation, labonn
peut diminuer les cots de fourniture et payer moins chre son nergie.
En vitant la marche vide des installations fortement consommatrice dnergie, le tarif
sera diminu de la composante facturant lnergie ractive consomme et atteint son
minimum.
- 58 -
CHAPITRE 2.
2.Indices de la consommation de lnergie lectrique
2.1.Etude des mthodes de calcul du bilan
lectrique des entreprises
2.1.1.Bilan de puissance
Dans le contexte actuel de rationalisation des dpenses nationales, la mise
en oeuvre des mesures dconomie dnergie constitue une voie privilgie pour permettre
aux institutions gouvernementales, commerciales ou industrielles de rduire leur budget
dexploitation nergtique. La mise en oeuvre de programmes de gestion efficace de
lnergie entrane une rduction potentielle importante des cots dexploitation pour les
entreprises et institutions. Toutefois, la difficult dobtenir le financement ncessaire
constitue trop souvent un frein majeur la concrtisation des activits de matrise de
lnergie, qui ncessitent gnralement un financement de dmarrage important[15,76-78].
Cest pourquoi le calcul du bilan lectrique des entreprises industrielles reprsente la premire
tape essentielle de l'tude de conception d'un rseau [7,16,52-56].
Dans cette tape nous devons cerner et localiser gographiquement les valeurs des
puissances actives et ractives. Selon l'tendu du site, les puissances installes et leurs
rpartitions, l'installation sera divise en plusieurs zones gographiques (3 8 zones).
Le bilan des puissances actives et ractives sera alors fait pour chaque zone en appliquant, aux
puissances installes, les facteurs d'utilisation propre chaque rcepteur et le facteur de
simultanit pour le groupement de plusieurs circuits.
Donc, Les charges lectriques influencent grandement le transport dnergie surtout lors
du choix de la tension dalimentation, des sections des lignes, des dispositifs de protection, du
nombre ,de la disposition et de la puissance des sous stations de distribution. Par exemple
surdimensionn la puissance du transformateur entrane un investissement excessif et des
pertes vide inutiles. Mais la rduction des pertes en charge peut tre trs importante. Sous
dimensionn le transformateur entrane un fonctionnement quasi permanent pleine charge et
souvent en surcharge avec des consquences en chane :
-
vieillissement prmatur des isolants pouvant aller jusqu la mise hors service du
transformateur ; la norme CEI 354 signale quun dpassement permanent de
temprature du dilectrique de 6 C rduit de moiti la dure de vie des
transformateurs immergs.
- 59 -
Pa = K d PNI , KW
(2.1)
Qr = Patg m , KVAr
(2.2.)
O :
Pa : La puissance active du groupe de consommateurs, KW
PNI : La puissance nominale du consommateur, KW ;
n : Le nombre de consommateurs ;
Qr : La puissance ractive du groupe de consommateurs, KVAr ;
tg m : Correspond au facteur de puissance moyen du groupe de consommateurs
n
Cos m =
NI
Cosi
NI
- 60 -
(2.3)
O :
Cosi : Reprsente le facteur de puissance nominal du i me consommateur ;
K d : Le facteur de demande qui peut tre dterminer en utilisant les conditions
suivantes :
Si
n < 20,
PN max
P
i =1
Si
n 20 ,
alors,
(2.4)
K d = 0.29 + 0.71
NI
PN max
n
(2.5)
NI
O :
PN max : La puissance du consommateur le plus puissant dans le groupe, KW
(2.6)
Wa
, KW
Te
(2.7)
O :
Wa : Lnergie consomme durant lanne, KWh/ans ;
w s : La consommation spcifique minimale talonne, KWh/Unit de produit ;
A : Le dbit de lentreprise, Unit de production ;
Te :Le temps de lemploi de la charge maximale par anne
c) Selon les travaux de recherche par voie exprimentale [16], relative au concasseur de la
cimenterie de Ain-Touta, la loi de la consommation spcifique tablie par la mthode de
rgression a la forme suivante :
ws =
- 61 -
O :
X 2 :Proprit technologique (granulomtrie de la roche concasser, m)
X 3 : Proprit mcanique (rsistance limite au cisaillement de la roche)
nef =
2
NI
i =1
n
( PNI )
(2.9)
2
i =1
Pm = K u PNI
(2.10)
i =1
O :
K u : Reprsente le coefficient dutilisation, qui peut tre dterminer en utilisant la
dpendance suivante :
K u = f (nef )
(2.11)
Alors, le calcul des charges lectriques dune entreprise ou dun maillon de production,
selon la mthode de facteur de maximum est bas sur lutilisation de la puissance moyenne et
le facteur de maximum.
Pa = K Max Pm , KW
(2.12)
2b) Le calcul des charges lectriques par les mthodes bases sur la thorie de
probabilits, est recommand pour les charges lectriques dont la variation suit la loi
normale.
Pa Max = Pm (1 + K 2f 1)
- 62 -
(2.13)
PaMin = Pm (1 K 2f 1)
Kf =
(2.14)
Pmq
(2.15)
Pm
O :
pm : La puissance moyenne pendant une priode dtermine ;
Pmq : Reprsente la puissance moyenne quadratique pendant une priode dtermine, KW.
Sa =
NI
Ku K S
Cos m
, KVA
(2.16)
O :
K S : coefficient de simultanit
: le rendement
Pour tenir compte des pics de consommation ventuels, nous dterminons la journe
la plus charge de lanne, cest--dire celle o, en plus des rcepteurs habituels,
viennent sajouter des appareils leur charge maximum.
Il convient de dcouper cette journe en diffrentes tranches horaires et, pour
chaque tranche horaire ainsi dfinie, de faire le bilan de la puissance des rcepteurs
fonctionnant simultanment pendant cette priode. Plus clairement voir la reprsentation
graphique des courbes de fonctionnement de linstallation avec charge nivele figure 2.1. et
avec charge de pointes figure 2.2. ci-dessous.
- 63 -
- 64 -
- 65 -
Figure 2.3. Courbe de charge et surcharge Figure 2.4. Courbe de charge et surcharge
Cyclique en fonction de la
cyclique en fonction de la puissance
Puissance nominale
nominale cas du transformateur sec
Cas du transformateur immerg
- 66 -
Facteur de puissance ;
Wa
W +V
2
a
2
r
Wa
,
Vr 2
1+[ ]
Wa
( 2.18)
O :
Wa : Energie lectrique active consomme pendant une priode dtermine, KWh/mois
Vr : Energie lectrique ractive consomme pendant une priode dtermine, KVAr/mois
- 67 -
(2.19)
Cest la raison pour laquelle nous avons recours la compensation d'nergie ractive
qui nous permet de rduire la prime fixe en diminuant la puissance apparente souscrite. Ainsi,
la compensation de la puissance ractive nous permet de faire des conomies sur la facture
d'nergie ;
De plus, elle nous permet de rduire les pertes joules et les chutes de tension dans les
conducteurs et les transformateurs.
- La chute de tension dans un cble ou un transformateur triphas s'exprime de la faon
suivante :
V = 3I ( RCos + XSin ), V
(2.20)
Les pertes joules dans les cbles sont exprimes par lexpression suivante :
P
PC = R
,W
UCos
(2.21)
O :
R : Rsistance du conducteur, ;
X : Ractance du conducteur,
P : Puissance active transmise, W ;
U : Tension applique, V
I : Le courant traversant le conducteur, A
Cos : Facteur de puissance moyen calcul en fonction de lnergie active et ractive
consomme
Les pertes joules dans les transformateurs sont exprimes par lexpression suivant :
2
P
Ptr = Pcc
,W
S N Cos
(2.22)
O :
Pcc : Pertes de court circuit, W ;
S N : Puissance nominale du transformateur, VA
- 68 -
Wc
, KWh / tonne
Qp
(2.23)
O :
Wc : Energie consomme par mois ;
Wc
, KWh / hh
n pTp N j
(2.24)
O :
n p :Nombre du personnel titulaire ;
Tp : Dure du poste, h ;
N J : Nombre de journe de travail par mois, Jours/mois ;
hh : Unit de mesure du degr dapprovisionnement, hommes heures
- 69 -
(2.25)
On sait que les dpenses rduites de chacune des variantes formule (2.25), regroupe les
dpenses relatives linvestissement f(k) et les dpenses relatives aux pertes dnergie de
lexploitation courante c(p). Ces deux expressions respectivement, nous les avons formules
de la manire suivante :
f (k ) = k ( + Pnorm), DA / an ;
(2.26)
c( P ) = P.Ta.Co, DA / an
(2.27)
O:
k:
Dpenses dinvestissement,
DA ;
: Norme damortissement ;
Pnorm : Coefficient normatif de lefficacit conomique ;
P : Pertes de puissance, KW ;
Ta : Nombre des heures de travail effective par an, h/an ;
Co : Prix unitaire de lnergie lectrique , DA/KWh.
(2.28)
Si les variantes comparer nassurent pas les exigences de la qualit demand, alors, on
complte la formule (2.28) par dautres paramtres qui sont lies linterruption dnergie
lectrique et aux arrts de travails ( y int ) et aux dommages provenant des chutes de tension
(chut).
Z = k ( + Pnorm) + P.Ta.Co + y int + ychut , DA / an (2.29)
Les valeurs de y int et de ychut sont dtermines en vertu des expressions suivantes :
y int = wa. ym, DA / an
(2.30)
(2.31)
O:
wa : Energie lectrique consomme , KWh/an
- 70 -
Lquation des dpenses spcifiques dcoulant de la formule (2.28) peut tre prsenter
laide de la relation suivante :
Zs = C1. A +
C2
+ C 3, DA / unit.de. production
A
(2.32)
O :
A : Production annuelle de lentreprise, t/an
Le relation (2.32) reprsente la forme gnrale du modle mathmatique du critre
doptimisation, que nous avons obtenu, formul pour la premire fois et sa proposition dans
cette thse est trs utile pour rechercher de lconomie dnergie lectrique aux conditions de
la consommation optimale
Alors, les valeurs des coefficients C1,C2 et C3 du modle mathmatique propos, peuvent
tre dterminer en utilisant les donnes financires respectivement des dpenses relatives aux
pertes dnergie lectriques de lexploitation courante et de linvestissement en fonction des
rserves industrielles ( Qi ). Soi exprimant de deux o plusieurs variantes comparer,
composes de la manire suivante :
1re variante :
2me variante :
Aprs avoir arrt les productions (A1) et (A2) du projet et les valeurs f(k1), f(k2), c(p1)
et c(p2) dtermines laide des quations (2.26) et (2.27), nous pouvons compos les deux
systmes dquation suivants :
a) Systme dquation relative aux pertes dnergie lectrique
c(p1) = q.A1 + q,
DA/an ;
(2.33)
c(p2) = q.A2 + q,
DA/an ;
(2.34)
f (k1) = k. nv .A1 + k,
DA ;
f(k2) = k nv .A2 + k,
DA ;
(2.35)
(2.36)
- 71 -
O :
q : Coefficient qui reprsente les dpenses spcifique relatives aux pertes dnergie
lectrique non li la productivit de lentreprise, DA/t ;
q : Coefficient qui dpend du degr de variation des pertes dnergie lectrique au fur et
mesure de laugmentation de la productivit de lentreprise, DA/an ;
k : Coefficient qui reprsente les dpenses spcifiques relatives aux investissements et
qui dpend de la productivit de lentreprise, DA/t ;
k : Coefficient qui reprsente les dpenses relatives linvestissement non li la
productivit de lentreprise, DA/an
nv : Dure de vie de lentreprise, ans
les dpenses spcifiques relative aux pertes dnergie et linvestissement peuvent tre
dterminer, en utilisant les relations suivantes :
Zs =
Zs = q '+
(2.37)
(2.38)
O :
nv k '
, DAan / t 2
Qi
(2.39)
C 2 = q ' ' , DA / an
C 3 = q '+
(2.40)
k ''
, DA / t
Qi
(2.41)
q ' ' Qi
,t
nv k '
(2.42)
- 72 -
En remplaant la valeur de la charge optimal (2.42), dans lquation (2.38), on obtient les
dpenses spcifiques minimales :
Zs min =
nv k ' Aopt
q' '
k ''
+
+ q '+ , DA / t
Qi
Aopt
Qi
(2.43)
(2.44)
Le gain ralis relative aux dpenses rduites est dtermin laide de la relation
suivante :
Zs ( A) Zs min( Aopt )
%,
Zs ( A)
30
28
26
24
22
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
(2.45)
Zs=C1A+C2/A +C3
f(ks)= C1A
...................................
Zsmin
...................................
Er =
f(ks+ps)=C3
c(ps)=C2/A
Aopt
10
12
14
16
18
- 73 -
1
Pu
Pt
,
= 1
= 1
Pu
Pu + Pt
Pu + Pt
+1
Pt
(2.46)
(2.47)
Posons en effet :
Sc = UI ,VA
(2.48)
Pt = b0 SC2 + c0 = pCC
Pu = ScCos
Sc
+ Pv
2
SN
(2.49)
(2.50)
O :
Sc : Puissance apparente transmise par linstallation lectrique, KVA ;
Cos : facteur de puissance ;
PCC : les pertes de court circuits, W
b0 : dsignant un coefficient de proportionnalit ;
c0 : pertes indpendante de la charge sont gales aux pertes vide ( Pv ), W
ScCos
=
ScCos + b0 Sc2 + c0
Sc
Cos
=
2
c
b S + c0
Cos + b0 Sc + 0
Sc + 0 C
Sc
Cos
, (2.51)
La courbe du rendement figure 2.8. ci-dessous, cest le graphe qui donne, en marche
industrielle (U =Cte et f=Cte ) le rendement vrai dune machine en fonction de la puissance
apparente (machines Cos rglable) ou de la puissance utile (machine Cos non
rglable). Cette courbe donne lieu des observations importantes :
- 74 -
0.95
0.9920 ...................................................................................
Cosn(0)=0.93
ymaxn=99.19%
0.90
.....................................................
Cos(0) = 1
0.9925
0.9915
0.9910
0.9905
0.85
0.80
Sopt=563 KVA
0.9900
400
450
500
550
600
=
O :
a0 Sc
,
a0 Sc + b0 Sc 2 + c0
(2.52)
- 75 -
0.9925
..................................................................................
ymax=99.25%
...................................................................
0.9924
0.9923
0.9922
0.9921
Cos(0)=Cte
Cos(0)=1
Sopt=563 KVA
0.9920
400
450
500
550
600
c0
,
b0
(2.54)
max =
a0
,
a0 + 2 b0c0
- 76 -
(2.55)
c0
) soit
Sc
a) Rendement pratique
La courbe de rendement (rapport de puissance) montre que ce rendement, variant avec la
charge est essentiellement variable dun instant lautre comme la charge elle-mme de la
machine en exploitation. Le rendement rapport de puissance est donc un rendement
instantan. Ce qui intresse lusager qui achte de lnergie et qui la transforme est le
rendement moyen ou pratique dutilisation :
wu
,
wa
prat =
(2.56)
O :
Wu : Energie utilise, KWh ;
Wa : Energie absorbe (paye)
a Sc.dt
0
Pr at =
(2.57)
a Sc.dt + b Sc dt + c .dt
2
Et le rendement pratique dutilisation dans le temps (t) est maximale quand on ralise
lgalit :
t
2
b0 Sc dt = c0 .dt = c0 .t ,
0
(2.58)
- 77 -
PU=m.102, KW pv,KW
Pn=m.102, KW Pc,KW
12
Pu=a0Sc
10
Pn=a0SN
8
6
Pc= b0Sc2
4
2
PV=c0
0
0
c0 .t = b0 Sc 2 dt = b0 Sth2 .t
(2.59)
c0 = b0 Sth2
(2.60)
c0 = b0 S02
(2.61)
Donc la machine la mieux adapte (quant au rendement pratique) lutilisation prvue est
celle dont la puissance (S 0 ) de rendement (instantan) maximal est gale la puissance
thermiquement quivalente dans lutilisation condition que la puissance nominale de la
machine permet dassurer, sans risque lchauffement et les pointes de puissance demandes.
- 78 -
PV = 10 2.k H f .Bm2 +
2 2 2 2
e Bm f V ,
6
W /kg
(2.62)
O :
k H : Coefficient qui dpend de la qualit des tles ;
f : Frquence du rseau, Hz ;
B m :Induction magntique, Tesla ;
: Rsistivit, m ;
e: Epaisseur des tles, mm ;
V : Volume du fer , m3
Mais le volume V est proportionnelle la masse (M )et par consquent les pertes (P v )
lest aussi. Plus clairement voir la dpendance figure 2.11. ci-dessous. Donc la relation des
pertes (2.62) en fonction de la masse sera exprime de la manire suivante :
Pv = k H fBm2 .10 2 +
2 2 2 2 M
, W /kg
e Bm f
(2.63)
De mme, le courant I =f(J,s) et la tension U =f(B m ,s) croissent les deux dans le rapport de
(1 m 2 ) . Alors la puissance(S = U.I ), croissent dans le rapport de (1 m 4 ).
Alors, la puissance en fonction de la masse (M) prend la forme suivante :
S = kBm J
M 4/3
4/3
, VA
(2.64)
O :
S : Puissance apparente calcule de linstallation lectrique, KVA ;
K : Cfficient qui dpend du mtal ;
: Densit du mtal, kg / m3 ;
J : Densit du courant, A / m 2 ;
M : La masse du fer.
- 79 -
En dfinitive, la puissance crot plus vite que les pertes quand on augmente dans un mme
rapport, les dimensions dune machine voir figure 2.11. Ds lors son rendement samliore.
Dans une mme srie, les grosses machines ont un meilleur rendement que les petites.
1800
S=f(M)=ksM4/3
ks=0.0253
1600
1400
1200
1000
800
600
Pv=f(M)=kF+H.M
kF+H=0.061
400
200
0
0
1000
2000
3000
4000
5000
M:Masse du fer, Kg
Figure 2.11. Relation entre la masse du fer, les pertes et la puissance de la machine
De la relation (2.64), on tire la caractristique de la puissance de la machine rapporte la
masse.
M 1/ 3
(2.65)
Ss = kBm j 4 / 3 ,VA / kg
Ss=f(M)
0.40
0.35
0.30
0.25
0.20
0.15
0
1000
2000
3000
4000
5000
M: Masse du fer, Kg
- 80 -
nc =
Sc
SN
(2.66)
A) Mthode du rendement
En rfrant la relation (2.46) et en remplaant la puissance utile (Pu) et les pertes (Pt)
respectivement voir les relations (2.50) et (2.49), le rendement peut prsent scrire :
Pv + nc2 PCC
,
(2.67)
= 1
nc S N Cos + Pv + nc2 PCC
1
1
= 1
,
nc S N Cos
S N Cos
+
1
+
1
Pv
Pv + nc2 PCC
+ nc PCC
nc
Et la condition du rendement maximale :
Pv = nc2 PCC ,
Conduit lexpression du facteur de charge optimal
Pv
,
nopt =
PCC
B) Mthode de la consommation spcifique
= 1
(2.68)
(2.69)
(2.70)
En rfrant la relation des pertes de puissance (2.49) et nous divisons les membres de
cette quation par la charge transmise (Sc), nous obtenons ainsi, lquation des pertes
spcifiques.
Pt Pv PCC
(2.71)
=
+
Sc ,
Pts =
Sc Sc S N2
Par la mthode de diffrentiation et en utilisant la mme variable (Sc), nous pouvons
ressortir le critre doptimisation de la charge optimale
Pv
,
(2.72)
Scopt = S N
PCC
Cette nouvelle expression tire en utilisant la mthode de la consommation spcifique,
conduit lexpression du facteur de charge optimale identique celui obtenu par la mthode
du rendement voir formule (2.70)
Scopt
Pv
,
(2.73)
nopt =
=
SN
PCC
Et lexpression du rendement maximale :
2 Pv
,
(2.74)
max = 1
Pv
.S N .Cos + 2 Pv
PCC
- 81 -
Dici dcoule que la disparit des performances rencontres des broyeurs est trs
importantes. Il y a donc un gisement important dconomie raliser.
Conscient de limportance du problme et aprs discussion avec les spcialistes de
lentreprise de fabrication du ciment, le facteur des pertes dnergie lectrique apparat
comme un axe prioritaire de sa recherche. En se basant sur cette hypothse pratique, la
recherche du rgime optimal de fonctionnement des broyeurs par diffrentes mthodes de
recherche scientifique[14,21,30-37,40], permet lentreprise de recouvrir les investissements
et de recevoir un gain apprciable sur toute la dure de vie de ces broyeurs. Donc cette
technique peut tre considre comme une possibilit de recherche relative lconomie
dnergie lectrique pour cette entreprise.
- 83 -
(2.76)
F [ Pcb , Db , Tb ]= 0
(2.77)
Qb = Db / Tb , t/h ,
(2.78)
F [ Pcb , Qb ( Db , Tb )] = 0
(2.79)
C) Recherche du modle
Choix de la forme de la formule
On sait maintenant que lnergie consomme du broyeur ( Ptb ) est une composante
sommaire de lnergie disponible utilise pour le broyage de la matire premire ( Pcb )
augmente des pertes vide ( Pvb ).
On crit sous forme mathmatique lquation fonctionnelle des paramtres citez ci-dessus
(2.80)
Etant donne que lnergie utile ( Pcb ) augmente rapidement en fonction de la quantit de
la matire broyer dans le temps cest dire en fonction du dbit ( Qb ) [ 8,13,20,22-23, 40] et
pour rassembler ces facteurs en groupement significatif [37, 31-36], la forme de la formule
propose se montre la meilleure est :
Ptb = Pvb + Rb Qb
mb
, KWh/h
- 84 -
(2.81)
O :
- Pvb , Rb et mb : Sont des grandeurs constantes qui caractrisent la forme du modle
propos relative la consommation dnergie lectrique du broyeur cru. Nous avons
dterminer ces paramtres par la formule de rgression [31-37] partir de lnergie
consomme et de la quantit de la matire broyer dans le temps pratiques sur le broyeur cru
de la cimenterie de Ain-Touta. Dont les relevs de mesures sont donns dans le tableau 2.1 :
(2.82)
Daprs la formule (2.82) et les rsultats des mesures figurant dans le tableau 2.1 :
Pvb = 2603, KWh/h
Tableau 2.1 Grandeurs mesures et rsultats de calcul des paramtres r et m
Dbit
Energie
Xi
Yi= Log
nb
Xi 2
Yi 2
Horaire consomme =Log Qb i
( Ptb iQb i,t/h par
Pvb )
Heure Ptb i,
KWh/h
1
144
2648
2.1583625 4.6585287 1.6532125 2.7331116
2
147
2693
2.1673173 4.6972643 1.9542425 3.8190637
3
151
2753
2.1789769 4.7479403 2.1760913 4.7353733
4
152
2783
2.1818436 4.7604415 2.2552725 5.0862540
5
154
2835
2.1875207 4.7852468 2.3654880 5.5955335
6
157
2899
2.1958996 4.4219751 2.4712917 6.1072827
Xi = Xi 2 = Yi =
Yi 2 =
Xi.Yi
3.5682319
4.2354636
4.7416527
4.9206519
5.1745540
5.4267085
Xi.Yi =
(2.83)
rb = Log Rb
(2.84)
- 85 -
Y=
mb X + rb
(2.86)
Daprs la formule de Pearson (2.87) et les rsultats figurant dans le tableau 2.1 :
g b = 0.989
f b = nb 2 ,
(2.88)
fb = 6 2 = 4
Pour 4 degr de libert, nous voyons sur la table V [36], que la valeur du coefficient de
corrlation 0.989 correspond bien un seuil de signification infrieur 1, nous pouvons
conclure quil existe rellement une corrlation.
Les coefficients rb et mb sont calculs du systme dquation formul par la mthode
des moindre carre de la manire suivante :
n
nb rb + mb
Xi
rb
Xi + mb
1
Yi
(2.89)
Xi 2
i
Aprs traitement :
Pvb = 2603, KWh/h
rb = - 45.156976
Rb = 10 r = 10 45.156976
mb = 21.715315
- 86 -
Xi.Yi
i
Ptb = 10 r Qb
mb
+ Pvb ,
KWh/h
Ptb = 10 45.156976 Qb
21.71535
(2.90)
+ 2603 , KWh/h
Etant donne que les paramtres Rb et mb sont connus, nous pouvons de nouveau
prendre ( Pvb ) gal la valeur moyenne, en utilisant lgalit suivante :
Pvb moy = Pvb i/ nb = ( Ptbi RbQbi m ) / nb , KWh/h,
Pvb moy =
( Pt i 10
45156976
Qb
21.715315
) / nb
( Pti 10
(2.91)
45.156976
Qi 21.715315 ) / nb
Rb Qb i m =
Ptb i, KWh/h
10 45.156976 Qb i 21.715315
1
2
3
4
5
6
2648
2693
2753
2783
2835
2899
Pvi = Ptb i- Rb Qb i m
Pvi= Ptb i10 45.156976 Qb i 21.715315
2596.4
2612.3
2608.4
2616.1
2613.3
2562
Pvb i= 15608.5
51.59
80.7
144.6
166.9
221.7
337
Ptb = 10 r Qb
mb
+ Pvb moy,
Ptb = 10 45.156976 Qb
21.71535
- 87 -
KWh/h
+ 2601 , KWh/h
(2.92)
Pt =
( Pt i Pt cal )
b
/(nb 2) ,
(2.93)
1
2
3
4
5
6
2648
2693
2753
2783
2835
2899
21.16
127.69
54.76
228.01
151.29
1521
i 2 = 2103.91
Pt = 23, KWh/h
Dfinitivement le modle de la consommation dnergie lectrique du broyeur cru prend
la forme suivante :
Ptb = 10 rb Qb
mb
+ Pvb moy Pt ,
Ptb = 10 45.156976 Qb
21.715315
KWh/h
+ 2601 23,
(2.94)
KWh/h
En divisant membre membre lgalit (2.94) par le dbit horaire ( Qb ), nous pouvons
ressortir la caractristique de lnergie spcifique totale consomme par le broyeur cru :
Ptb s =
10 rb Qb
( mb 1)
+ ( Pvb moy Pt )/ Qb ,
Ptb s = 10 45.156976 Qb
20.715315
KWh/t
+ (2601 23)/ Qb ,
(2.95)
KWh/t
Pcs = 10 rb Qb
( mb 1)
= 10 45.156976 Qb
20.715315
KWh/t
(2601 23)/ Qb ,
- 88 -
(2.96)
KWh/t
(2.97)
2.2.7.4.Recherche de loptimum de la
consommation spcifique dnergie
A) Solution analytique
Alors, le problme se rduit trouver le minimum du critre doptimisation de la
consommation spcifique dnergie ( Ptb s) du modle propos (2.95), dpendant de la
variable indpendante ( Qb ). La mthode de calcul diffrentiel donne des rsultats utiles et
rapides [31-36], peut tre utilise pour extraire de notre critre doptimisation une autre
quation qui nous donne la valeur optimale de notre variable ( Qb ).
(2.98)
Ptb smin =
=
KWh/t
KWh/t
(2.99)
- 89 -
(2.100)
Selon les rsultats que nous avons obtenus, lnergie spcifique dpense pour le
broyage de la matire premire Pcs = 0.835 KWh/t, reprsente les 4.59% de lnergie
spcifique totale Ptb smin = 18.175 KWh/t. Tant disque, les 95.41% reprsente lnergie
spcifique consomme vide Pvb s = 17.34 KWh/t. Dici dcoule que les pertes vide
rencontres en ralit sont trs importantes. Il y a donc un gisement important dconomie
raliser. Mais lapplication des mthodes de recherche rcentes, fondes sur des bases
scientifiques, relatives lconomie dnergie sans recours aux investissements, sont les
prioritaires. Pour rendre le fonctionnement du broyeur cru plus conomique, on sefforce de
stabiliser la charge au voisinage de la charge optimale Qb opt = 150 t/h. Lapplication du
modle propos (2.95) donne les rsultats de calcul du rgime conomique de fonctionnement
du broyeur tudi voir tableau 2.5. Le gain ralis en fonction de lajustement de la charge du
broyeur en sapprochant respectivement de la charge infrieure Qb inf = 144 t/h et de la charge
suprieure Qb sup = 157 t/h la charge optimale Qb opt = 150 t/h, est prsent dans le tableau
2.4 ci-contre :
Tableau2.5 rsultats comparatifs entre les valeurs mesures
et ceux obtenues laide du modle propos
Dbit
Energie
Energie
Energie
spcifique
spcifique
spcifique
Qb , t/h
consomme
consomme consomme
en charge
vide
[23] totale [21]
[22] Pcs,
Pvb s, KWh/t Ptb s, KWh/t
KWh/t
17.34
18.175
Qb opt = 150 0.835
Qb inf= 144
0.358
18.06
18.42
Qb sup= 157
2.147
16.57
18.71
Gain ralis
[25]
Eb , KWh/t
Eb inf
0.245
Eb sup=
0.535
- 90 -
Gain ralis
[26] Eb r, %
Eb rinf
29.34 %
Eb rsup
64.1 %
=
=
Energie
spcifique
calcule laide
du modle
(2.95)
18.42
18.24
18.18
18.21
18.33
18.71
B) Solution graphique:
19.6
19.4
19.2
19.0
A
Ptssup=18.71 KWh/t
.................................................................................... B
.................................
18.8
18.6
18.2
Ptsinf=18.42 KWh/t
............
............................................
Ptsmin=18.175 KWh/t
18.0
142
144
........
18.4
....................
146
Qinf=144 t/h
148
150
152
Qopt=150 t/h
154
156
158
160
162
Q: Dbit ,t/h
2.2.7.5.Conclusions
1) Le modle que nous avons tabli est compar lexprience de lentreprise envisage
et est considr comme satisfaisant
2) Grce ce modle on peut dfinir le rgime conomique dexploitation du broyeur
cru, en sefforant de stabiliser lcoulement de la matire premire au voisinage de la charge
optimale (150 t/h), la consommation spcifique minimale dnergie sera gale 18.17 KWh/t
3) Toute divergence de la charge optimale dans les limites de 144 157 t/h entrane une
qualit infrieure du produit broy qui nuise et interrompe les processus industriels
postrieurs (usure rapide des lments lectriques et mcanique..) et par la suite un dommage
financire cause de laccroissement de la consommation spcifique dnergie de 0.25 0.54
KWh/t quivalent une consommation de 36 85 KWh.
- 91 -
CHAPITRE.3
3.Mthodes de loptimisation de la consommation de lnergie
lectrique dans les lments du systme dalimentation
Le problme doptimisation consiste dterminer la valeur optimale des variables de
dcision qui permet datteindre un objectif fix davance, par exemple on cherche minimiser
les cots dune installation lectrique ou bien dun processus technologique en tenant compte
de lamortissement du prix dachat des appareils lectriques et des pertes par effet joule ou
bien on cherche minimiser dautres facteurs qui ont un lient direct ou indirect avec la
consommation dnergie lectrique par exemple loptimisation de la tarification de lnergie
lectrique ou bien on cherche rsoudre les problmes de gestion et dorganisation de la
consommation de lnergie lectrique par exemple la recherche du rgime rationnel de
fonctionnement des appareils lectriques et des appareils technologiques dont le but de
minimiser les pertes et daugmenter le rendement sans dpasser les limites opratoires de
scurit de linstallation.
Dans notre recherche, nous avons pris comme critre doptimisation le minimum de
pertes dnergie lectrique aux condition de la consommation optimale. Sur la base de ce
critre nous avons formul plusieurs modles originaux relatifs aux installations lectriques
par exemple le modle des pertes dnergie des transformateurs identiques marche en
parallle successivement dans les condition de recherche de la cimenterie de El-Ma-Labiod de
plus nous avons formul le modle de la structure optimale de la compensation de lnergie
ractive lintention de la diminution des pertes actives entres diffrents niveaux de tension
et diffrents moyen de compensation et dautres modles de la consommation de lnergie
lectrique des installations technologiques de concassage et de broyage pour le but
dorganiser la consommation et de diminuer les pertes par diffrentes mthodes de recherche
thorique et exprimentale dans les conditions de recherche de la cimenterie de Ain-Touta.
Selon la fonction conomique, qui traduit la faon dont le critre doptimisation dpend
des paramtres qui influent sur sa valeur, on choisi la mthodes de recherche du modle.
Analyse et slection des facteurs selon le degr de leur influence sur les
pertes dnergie lectrique
- 92 -
3.1.1.Recherches Analytique
On a recours la mthode de simulation physique , base sur la thorie de lanalyse
dimensionnelle
(3.1)
(3.2)
O :
X1, X2, ..Xn : Respectivement les paramtres de perfectionnement
3) On choisit le systme des units de mesure et leurs paramtres indpendants
4) On compose la matrice des dimensions des paramtres indpendants
5) On choisit la forme des critres
6) On dtermine le coefficient de proportionnalit entre les critres laide de
lexprience
- 93 -
3.1.2.Recherches exprimentales
On a recours la mthode passive, base sur lanalyse de fonctionnement normal des
installations lectriques dans lindustrie
- 94 -
Parmi les formes des formules empiriques les plus utilises on distingue :
1) Y = aX b
2) Y = aebX
3) Y = aX b + C
4) Y = aebX + C
5) Y = aX 2 + bX + C
7) Y = aebX + CX
9) Y =
6) Y 2 = aX 2 + bX + C
8) Y =
X
aX + bX + C
2
(3.3)
1
aX + bX + C
2
10) Y = aX b eCX
11) Y = aebX + Ce dX
Il est utile de faire dans la mesure du possible des valuations prliminaires sur la
position de loptimum du problme quel quil soit. Pour cela, il est ncessaire dexaminer les
liaisons initiales et les relations fondamentales entre les variables. Pour rduire les dimensions
du problme, on utilisent souvent le procd dexplicitation des variables les plus importantes.
Les mthodes doptimisation qui sont le plus largement employes en technologie sont
ainsi :
1) Mthodes analytiques (mthode de seuil, mthode aux drives partielles ) ;
2) Mthodes graphiques (mthode de seuil) ;
3) Mthodes de programmation mathmatique ;
4) Mthode du gradient ;
5) Mthodes automatiques avec modle autorglage ;
- 95 -
3.2.1.Mthode de Seuil
a) Objectif
Loutil Seuil a pour but de dfinir :
-
- 96 -
b) Dsignations similaires
-
c) Origine
Trs utilis en gestion financire, Loutil Seuil trouve son origine dans ltude des fonction
appele analyse en mathmatiques
d)Domaines et contraintes dutilisation
En gestion de production loutil Seuil peut tre utilis pour :
-
3.3.Algorithme doptimisation
3.3.1.Mthode Black Box
La mthode Black box consiste considrer le modle et la mthode doptimisation
comme deux entits indpendantes Figure 3.1. La mthode doptimisation envoie au modle
un jeu de valeur pour les variables de dcision et reoit en retour la valeur des fonctions
objectifs et des contraintes dingalit. Il est donc suppos que le modle comprend une
procdure de rsolution robuste qui sera mme de calculer la fonction objectif pour
nimporte quelles valeurs des variables de dcision.
- 97 -
W Objectif
Q lment
I Ingalit
Modle :
Ws Objectif (Q dcision )=0
- 98 -
Ws(Q)
Q lement
Modle
Evaluation des quations
Dans le cas dune approche simultane, les algorithmes doptimisation seront des
algorithmes non linaires contraints. Qui doivent tre mme de traiter les systmes de
grande taille. Pour ces mthodes on distinguera les mthodes faisables et infaisables
, selon quelle chercheront tout dabord rsoudre le systme dquation dgalits puis
suivront ensuite un chemin doptimisation pour atteindre loptimum ou quelles
chercheront atteindre simultanment la vrification des contraintes dgalit et les
conditions doptimalit.
Lavantage des mthodes simultanes est leur grande souplesse au niveau de la dfinition
du problme : le modle dfini une liste dquations rsoudre et lalgorithme
doptimalisation est en charge de la rsolution. Elle est donc particulirement bien adapte
lorsque lon dispose dun algorithme de rsolution performant. Ceci sera dautant plus vrai
que le modle sera mme de calculer les drives de manire analytique. Ce type
dapproche sera donc particulirement indiqu si on utilise des logiciels dvelopp pour les
calculs doptimisation et de modlisation
lutilisation des techniques avances doptimisation. Le temps de calcul des mthodes
simultanes est considrablement rduit par rapport celui dune mthode back box. Cette
approche sera donc particulirement adapte pour les calcul doptimisation en ligne pour
lesquels la solution prcdente sera utilise comme point de dpart du
nouveau calcul.
Il est possible dutiliser aisment des solutions de continuation afin daider la rsolution
des problmes fortement non linaire. Etant bass sur des mthode bases sur les drives, les
approches simultanes prsentent lavantage de toute linformation gnre au point solution,
savoir les multiplicateurs de Lagrange, la sensibilit des paramtres.
- 99 -
- 100 -
CHAPITRE 4
4.Mesures techniques technologiques et organisationnelles de
la rgularisation de la consommation de lnergie lectrique
4.1. Classification des mesures dorganisation, de planification
et de rgularisation de la consommation de lnergie
lectrique
4.1.1.Les sources dconomie dnergie
La transformation dinstallations existantes doit avoir pour objectif de se rapprocher de
la performance des meilleures technologies disponibles, mais il nest pas toujours
conomiquement rentable deffectuer toutes les transformations permettant
datteindre rellement cette cible [58].
De nombreuses solutions peuvent rduire de faon significative les consommations
calorifiques et lectriques soi disant pour le cas des cimenteries. Chaque solution, envisage
aprs une tude gnralement mene par le cimentier, avec le concours
ventuel dexperts ou ingnieurs conseils, est valider sur le plan technico-conomique avec
les ingnieurs et constructeurs spcialiss sur lensemble des aspects nergtiques,
production, qualit et impact sur lenvironnement.
En effet, les modifications dinstallations existantes ne se bornent pas seulement
laspect nergtique ; il sagit en gnral de projets buts multiples intgrant lvolution de la
production, le respect de lenvironnement, la recherche des qualits ciment adaptes aux
besoins du march, la performance de chaque quipement (nergtique, fiabilit,
maintenance, etc.).
- 101 -
CI
, DA / KWh
CEC
(4.1)
O :
CI etCEC :Respectivement reprsentent les cots dinvestissement et des nergies
consommes
- 102 -
Puissance ractive naccomplit aucun travail mais sert pour crer le champs
magntique dans les moteurs et les transformateurs.
- 103 -
En Algrie, le facteur de puissance est considr normal s'il atteint 89.4%; des que le
facteur de puissance soit faible dans une entreprise consommant de l'nergie lectrique,
l'entreprise paye une amende et lorsque ce facteur est lev, elle reoit une prime.
Donc, l'amlioration du cos est une tche extrmement importante pour l'conomie. Le
consommateur devrait donc soit payer la part de la puissance ractive correspondante, soit
prvoir une installation de compensation de la puissance ractive.
En principe, il est possible d'agir sur le facteur de puissance en intervenant sur la
puissance active, en pratique on fait varier la puissance ractive soit en la diminuant, soit en
l'augmentant, ce rglage s'appelle videmment la compensation,[69]
La puissance ractive n'est nettement dfinie qu'en sinusodale, elle vaut
.
Q = UISin
(4.2)
(4.3)
(4.4)
Si U L = U C , alors QS = 0 . Malgr, le courant dbit nest pas nul et, bien que
lalternateur soit raccorde au rseau, il ny dbite aucune puissance ractive. On dit que les
charges dnergie ractives squilibrent chaque instant. Il sensuit que lalternateur dbite
une puissance active dans le rseau. Mais si U L > U C , lalternateur fournit de la puissance
ractive en plus de la puissance active au rseau, dans le cas contraire, lalternateur fournit de
la puissance active au rseau en plus il reoit de la puissance ractive.
Donc, le sens physique de cette puissance ractive c'est une nergie accumule dans
les lments non dissipatifs tels que les selfs et les condensateurs. Cette nergie est lie aux
champs lectriques et magntiques. En rgime variable, elle est emmagasine par les selfs
puis bascule vers les capacits.
- 104 -
4.3.2.Mthodes de compensation
Le fonctionnement du rseau dans de bonnes conditions de la qualit, de scurit et
d'conomie implique une matrise de l'volution de son tat lectrique.
Le maintient d'une tension correcte ncessite de la part du dispatcher, des ajustements
de la production d'nergie ractive par un dialogue avec les centrales. Dans ces conditions, la
coordination des divers moyens de rglage est dlicate. Il en rsulte des variations de tension
importantes entre heures creuses et heures pleines.
Ces variations peuvent tre gnantes et il peut dans certains cas en rsulter un risque
d'auto dgradation du plan de tension qui peut conduire un effondrement partiel ou total du
rseau.
Sans disposition particulire, la puissance ractive consomme par les charges et le rseau
provient essentiellement des alternateurs. On sait que le transit de cette puissance travers les
lments du rseau produit non seulement des chutes de tension mais aussi des pertes actives
par effets joule.
P = RI 2 = R
P2 + Q2
U2
(4.5)
On peut rduire ces perturbations de tension ainsi que les ractions dues aux charges
asymtriques et aux harmoniques, en vitant le transport de la puissance ractive et la
produire autant que possible l o elle est consomme et cela est possible en installant des
dispositifs appels les compensateurs ractives.
La compensation de la puissance ractive pour tche:
- 105 -
Les installations lectriques de compensation sont installes dans des sous stations
directement ou sous formes de consommateur, [68-69]. Parmi les moyens de compensations
ractives on a:
Compensateur synchrone
Compensateur statique thyristors.
Inductance
Batterie de condensateur
I CS =
VCS Vr
XS
(4.6)
- 106 -
Par consquent la puissance aux bornes du compensateur synchrone est donne par:
SCS = 3I CSVCS = QCS
(4.7)
Pour pouvoir coupler en parallle un compensateur avec le rseau , il faut que les
conditions suivantes soient remplies :
Les paramtres qui dterminent la puissance active et ractive quil dbite dans ces
circonstances sont ainsi :
La tension et la frquence appliques aux bornes du compensateur tant fixes, on ne peut
plus faire varier que deux paramtres :
a) La puissance ractive dbit par lalternateur en agissant sur le courant
dexcitation
b) La puissance active dbit par lalternateur en agissant sur le couple
mcanique exerc par la turbine
- 107 -
4.3.2.2.Batterie de condensateur
Le procd le plus courant permettant damliorer le facteur de puissance est linstallation
des batteries de condensateur statique. Quand ils sont branches au rseau ils deviennent un
gnrateur local dnergie ractive. Les condensateurs peuvent tre coupls en toile ou en
triangle.
La capacit des batteries est dtermine en utilisant les formules suivantes :
a) Les condensateurs coupls en toile :
Ccon =
QC 103
U 2
(4.8)
Le couplage double toiles : est recommander pour toutes les tensions et les puissances.
(4.9)
- 108 -
QC
U
qCE C
U
(4.10)
O :
qCS : reprsente la puissance dun condensateur , KVAr
(4.11)
O :
Pa : Pa : La puissance active du groupe de consommateurs, KW ;
tg m : tg m : Correspond au facteur de puissance moyen de linstallation
tg N :Correspond au facteur de puissance normatif Cos N = 0.894
Se fait :
1) Mthode base sur l'abaissement de la puissance souscrite en tarif
A partir des donnes lectriques de l'installation. Le but est de ne pas payer de
consommation d'nergie ractive et de dimensionner correctement les transformateurs, cbles,
appareils de commande et de protection.
- 109 -
Cos m =
NI
Cosi
(4.12)
NI
O :
PNI : La puissance nominale du consommateur, KW ;
n:
Le nombre de consommateurs ;
Cos =
Wa
Wa2 + Vr2
Wa
V
1 + [ r ]2
Wa
(4.13)
O :
Wa : Energie lectrique active consomme pendant une priode dtermine, KWh/mois ;
Vr : Energie lectrique ractive consomme pendant une priode dtermine, KVAr/mois
- 110 -
C) Soit individuelle
6- La batterie est raccorde en parallle sur la machine consommatrice dnergie
ractive. Cette compensation est techniquement idale puisquelle produit lnergie ractive
lendroit mme o elle est consomme, et en quantit adapte la demande.
La puissance active disponible au secondaire d'un transformateur est d'autant plus leve
que le facteur de puissance de sa charge est grand.
Il est par consquent intressant, en prvision d'extensions futures, ou au moment mme
d'une extension, de relever le facteur de puissance pour viter l'achat d'un nouveau
transformateur.
- 111 -
i.
La prsence des rcepteurs non linaires (variateurs de vitesse, onduleurs...) crent des
courants et des tensions harmoniques. L'quipement de compensation se choisit en fonction
de l'importance de la valeur de ces harmoniques.
Le choix tient compte des paramtres :
- Gh : puissance de tous les gnrateurs d'harmoniques aliments par le mme jeu de
barres que les condensateurs.
- Scc : puissance de court-circuit relle, si l'alimentation se fait via un transformateur
de puissance > 2 MVA,
- S N : puissance du transformateur amont, si l'alimentation se fait via un
transformateur de puissance totale < 2 MVA
- 112 -
- 113 -
3-) Transports matire. Il vaut mieux viter les transports pneumatiques par pompe dont
la consommation lectrique est leve, et privilgier les transports par lvateur, bandes
transporteuses, et aroglisseurs[13 ,79].
4-) Amlioration des lignes de broyage. Quil sagisse du cru comme du ciment,
linstallation de sparateurs dynamiques de troisime gnration fournit un double gain en
nergie lectrique et en production pouvant aller jusqu 20% pour ces deux postes par
rapport des installations en circuit ouvert sans sparateur ou par rapport des broyeurs
quips de sparateurs statiques [13-18].
5-) Quant aux broyeurs boulets, un contrle de la ventilation interne doit tre effectu,
car il nest pas rare de constater une insuffisance de la vitesse de lair ou des gaz traversant le
broyeur, conduisant un sur broyage et donc une surconsommation lectrique. Une autre
possibilit de rduire la consommation lectrique des broyeurs boulets est dinstaller, en pr
broyage, une presse rouleaux, mais un tel investissement ne peut se justifier que par la
ncessit daugmenter la capacit de production de latelier [13-23,79].
6-) Entretien gnral. Le taux de fiabilit des diffrents ateliers doit tre le plus lev
possible pour rduire les consommations calorifiques et lectriques. Toutes les causes darrt
par incident doivent tre analyses systmatiquement, classes par ordre et les parades
ncessaires doivent tre mises en place.
7-) Entretien spcifique: suivi des broyeurs boulets. Ce type de broyeur ncessite un
suivi rgulier de ses performances nergtiques (kWh/t) car celles-ci peuvent se dgrader en
quelques mois. Le bon tat des quipements et le niveau de la charge en boulets doivent tre
vrifis plusieurs fois par an. Un complment de boulets doit tre install ces occasions. Par
ailleurs, une fois par an, la charge en boulets doit tre rassortie en fonction des
recommandations des fournisseurs ; les boulets tant extraits du broyeur, ils doivent tre tris,
la composition de la charge existante sera compare la charge dfinie par une socit
spcialiste, et un rassortiment sera effectu pour retrouver la composition idale. Si ltat des
quipements internes le ncessite (usure des blindages, cloisons, etc.), leur remise en tat doit
galement tre programme. Un suivi attentif des performances, doubl de visites internes,
permet de maintenir un niveau optimum les performances des broyeurs.
8-) Entretien des fours. Les principaux problmes rencontrs proviennent dune instabilit
du procd ou dun dfaut dentretien mcanique.
- 114 -
9-) Ventilation. Le remplacement des registres venelles laspiration des ventilateurs par
des variateurs de vitesse (ventilateur de tirage, ventilateur du four, ventilateurs de soufflage du
refroidisseur) est une source significative dconomie en nergie lectrique [18,79].
10-) Visites rgulires. La pratique de visites dinspection quotidiennes avec des
programmes dfinis lavance permet de rduire les sources de panne, et donc de
surconsommation nergtique. Tous les points de contrle des quipements doivent tre lists
avec la frquence des contrles, et les donnes recueillir. Un suivi des machines doit tre
tabli afin de pouvoir pratiquer une maintenance conditionnelle, mieux adapte quune
maintenance prventive . [15-16]
11-) Autres. Les vrifications habituelles pour toute activit industrielle (rendement des
moteurs lectriques, gestion du courant ractif, stockage des matriaux labri des
intempries, vrification du btiment, etc.)[15]
b) Types de pertes
Un transformateur peut occasionner les types de pertes dnergie suivants :
Perte vide (aussi appele perte par le fer, ou perte par le noyau) : Provoque par
un courant magntisant dans le noyau. Cette perte est toujours prsente lorsque le
- 115 -
transformateur est connect, mais elle demeure indpendante de la charge. Il peut sagir dune
perte dnergie constante et donc importante.
- Perte en charge (ou perte par le cuivre, perte par court circuit) : Provoque par la
perte en rsistance dans les spires et les raccordements, ainsi que par les courants de Foucault
dans la structure mtallique et les spires. Elle varie en fonction du carr du courant de charge.
Perte due au refroidissement (seulement pour les transformateurs refroidis par
ventilateur) : Provoque par la consommation dnergie du ventilateur. Plus les autres types
de pertes sont importants, plus le refroidissement est ncessaire, et plus la perte en
refroidissement sera leve.
Pertes supplmentaires, produites par les harmoniques.
Les charges non linaires du rseau, telles que les diffrentes vitesses des systmes
moteur, les ordinateurs et les systmes d'alimentation non interruptible, provoquent des
harmoniques dans le rseau : il sagit de petits courants, dont la frquence est un multiple de
la frquence principale.
Les harmoniques ont deux impacts ngatifs sur les transformateurs : d'une part, ils
augmentent la perte en charge, d'autre part, ils augmentent la temprature des spires et de la
structure mtallique, rduisant la dure de vie du transformateur.
Les rpercussions concrtes des courants harmoniques dpendent en grande partie de leur
frquence, de la conception et de la charge du transformateur.
Les pertes provoques par les harmoniques augmentent de faon plus que proportionnelle
avec laugmentation de la charge. Par consquent, dans un transformateur trs charg, les
harmoniques peuvent provoquer une perte tellement importante que la temprature devient
trop leve certains endroits dans les spires. Cela peut nettement rduire la dure de vie dun
transformateur, et peut mme causer des dommages immdiats.
4.4.2.2.Solutions techniques
Il est possible dadapter deux lments de construction afin de rduire les pertes des
transformateurs : le noyau et les spires. Toutefois, la conception de transformateurs est une
tche extrmement spcialise, qui ncessite une quipe de concepteurs comptents et
expriments. La plupart des caractristiques des transformateurs de distribution sont
spcifies par des normes nationales ou internationales.
a) Le noyau
Il est possible de diminuer les pertes vide en choisissant un acier plus performant pour
fabriquer le noyau voir figure 4.6 ci-dessous. Au fil des ans, davantage daciers spcialiss ont
t labors pour les noyaux de transformateurs:
Vers 1900, lacier lamin chaud est devenu la matire de base pour construire le
noyau, qui tait constitu de feuilles isolantes individuelles servant rduire les pertes
vide. Lacier lamin froid et des techniques disolation plus perfectionnes ont
progressivement t dvelopps par la suite afin damliorer le rendement.
- 116 -
Les aciers de silicone grains lamins froid ont t mis en march dans les annes
1950. Il sagit dun premier pas important vers la rduction des pertes vide.
- 117 -
b) Les spires
Il est possible de rduire les pertes en cuivre en augmentant la taille du conducteur
comportant les spires, ce qui diminue la densit de courant et, par consquent, limportance de
la perte. Les pertes par le cuivre en charge sont proportionnelles au carr du courant de la
charge ; il est donc essentiel de prendre aussi en compte la rpartition dans le temps de la
charge du transformateur.
(4.14.)
O :
- P v : Pertes de puissance dans le circuit magntique au rgime vide, KW ;
- P cc : Pertes de puissance dans le circuit lectrique au rgime de court-circuit, KW ;
- D = 8760 h : Correspond au nombre dheures dans une anne,
- nC : Correspond la charge moyenne du transformateur (S c ) , divise par la charge
nominale (S N ):
Le cot de ces pertes ( TCC Pertes ), tal dans le temps, doit tre actualis pour tre ajout au
prix dachat ( CCC Achat ). Les formules suivantes permettent de calculer ces cots :
TCC Pertes = EPertes PUN
(1 + h) H 1
,
h
(4.15)
(4.16)
O:
PUN = le cot moyen de lnergie estim pour chaque anne, DA/KWh
h = le taux dactualisation estim, %
H= la dure de vie estime du transformateur, ans
E Pertes : Les pertes dnergie , KWh ;
C NC Achat : Le cot dachat non capitalis, DA
- 118 -
(1 + h) H 1
+ C NC Achat (1 + h) H 1 , DA
h
(4.17)
(1 + h) H 1
= 0,
h
(4.18)
O :
I I +1, I : Reprsente la diffrence entre les investissements respectivement du transformateur
dordre I+1 et I
EI +1, I : Reprsente la diffrence entre les pertes dnergie respectivement du transformateur
dordre I+1 et I
Aprs traitement, le dlai de rentabilit prend la forme suivante :
Log
Hr = 1 +
EI , I +1 pUN
(1 + h)(EI , I +1PUN I I +1, I ) + I I +1, I
Log (1 + h)
, ans
(4.19)
Il suffit ensuite de comparer la valeur de HrI +1, I calcule selon la formule ci-dessus,
avec la dure de vie H, en utilisant le test suivant :
HrI +1, I < H
(4.20)
- 119 -
incrmente lindice I et on rpte le test. Selon lutilisation voulue. Ainsi, on peut dire quil
existe un type de transformateur optimal pour chaque site industriel.
4.4.2.3.4.conomies de cots
Comme le dmontre les tableaux 4.1. et 4.2, les dlais de rentabilit des investissements
en transformateurs haute efficacit sont courts, surtout relativement leur longue dure de
vie (25 30 ans). Si lon remplace un transformateur de 1000 KVA par un transformateur de
1250 KVA par exemple, le dlai de rentabilit ne dpassera pas le un quart de sa dure de vie
8.14 anne et le gain sera de 7,48 fois les investissements supplmentaires capitalises sur
toute la dure de vie du transformateur le plus conomique.
Tableaux 4.1. Caractristiques lectriques des transformateurs
N
Type
Pav, KW
Pcc,KW
Sc ,KVA
1
2
1000/5.5
1250/5.5
2124
2413
957845
891955
6612
6133
1074.2
1074.2
25 30 anne
E=Pt.D(8760h)
KWh
86251
60812
25439
7%
Pt,
KW
9.846
6.942
8.14
492590.6
0.4
10175.6
Economie
relative
linvestissement
supplmentaire
Econ/ I 2,1 :
DA/DA
7.48
4.4.2.4.Conclusion
Les transformateurs haute efficacit fonctionnent grce une technologie prouve et
fiable En choisissant les matriaux adquats, des dimensions et une conception appropries, Il
est possible de rduire considrablement les pertes dun transformateur. Ainsi, les
transformateurs industriels offrent un grand potentiel dconomies de cots et dnergie.
- 120 -
- 121 -
Dans ce cas les pertes pour un seul transformateur en service sont exprimes par :
*)Transformateur 1 (moins puissant) :
SC21
Pt1 = Pv1 + PCC1 2
S N1
(4.21)
SC2 2
Pt2 = PV 2 + PCC 2 2
SN 2
(4.22)
(4.23)
PV 2 PV 1
PCC1S N2 2 PCC 2 S N2 1
(4.24)
S N1
SC
(S N1 + S N 2 )
- 122 -
(4.25)
*) Transformateur 2 : SC 2 =
SN 2
SC
(S N1 + S N 2 )
(4.26)
Et les pertes totales pour les deux transformateurs en service et mis en parallles sont
exprimes par :
SC
)2 :
S N1 + S N 2
(4.27)
(4.28)
Sce1.1+ 2 = S N 1 ( S N 1 + S N 2 )
PV 2
( S N 1 + S N 2 ) PCC1 S N2 1 ( PCC1 + PCC 2 )
2
(4.29)
> Sce1.1+ 2
(4.30)
Si lingalit est satisfaisante, on opte pour la mise en marche conomique des deux
transformateurs en parallle.
Alors, dans ce cas la charge du rgime conomique sera dtermine partir de lgalit
des pertes relatives au transformateur le plus puissant mis en marche seul comparative avec
les pertes de ce dernier ajoutes des pertes du second transformateur si on opte la marche en
parallle
Pt2 = PT
(4.31)
- 123 -
Sce2..1+ 2 = S N 2 ( S N 1 + S N 2 )
PV 1
( S N 1 + S N 2 ) PCC 2 S N2 2 ( PCC1 + PCC 2 )
(4.32)
SC > Sce2.1+ 2
(4.33)
2124
2700
6061
- 124 -
2 et 1+2
2101
13.15
1+2
1074.2
7
1600
9.65
Economie
espre
Ee = El Er
Ee = 6.08
Er = 4.42
4.4.3.3.Reprsentation graphique
SN1:1000KVA
SN2:1600KVA
16
14
2
0
Sce1,1+2
5.88KW
.....................
3.02 KW
................
Sce1,2
.............
365KVA 750KVA
-200 0
....................
10
SN2
13.15KW
............................................................................
12
SN1+SN2
SN1
..........................................
18
........................................
20
...............
Pt:Pertes de puissance,KW
Les diffrentes courbes des pertes totales ainsi que les diffrents points de
fonctionnements ( Sce1.2 , Sce1.1+ 2 et Sce2.1+ 2 Scr et Scl1 ) de deux transformateurs (1) et (2)
sont reprsentes sur le graphique ci-dessous figure 4.7. Afin de minimiser les pertes, il
faudrait toujours fonctionner sur la courbe la plus basse. Pour cet exemple, comme la
diffrence pour une charge de 0 ( Sce1.2 ) est trs faible, il faut enclencher le transformateur 2
jusqu ( Sce2.1+ 2 ) et ensuite opter pour une Marche en Parallle. Lconomie espre entre la
charge relle (Scr = 1074.2 KVA) comparative la charge de rfrence relative la charge
maximale du transformateur le moins puissant (Scl1 =1600 KVA) est de lordre : 6.08 KW.
Sce2,1+2
2101KVA
Scr=1074.2KVA
Scl1=1600KVA
- 125 -
possibilit de sa modulation.
Labonn avec ou sans le conseil de la SONELGAZ, choisit, parmi tous les tarifs offerts,
celui qui minimisera ses factures dnergie voir chapitre 1.5 tableau 1.6 relatif aux barme des
prix abonne moyenne et haute tension..
- 126 -
F44=1.0936.107, DA/Mois
Er
= 3482930, DA/mois
44-31
11000000.........................................................................................................
Tarif 44
.................................................................
W=2737400, KWh/Mois
12000000
Tarif 32
10000000 ...........................................................................................................
Tarif 43
Er32-31 = 2546930 DA/mois
9000000
Tarif 42
Tarif 41
8000000
...................................................................................................... Tarif 31
7000000
6000000
F31=7.45307.106, DA/Mois
5000000
4000000
3000000
2000000
1000000
0
500000
1000000
1500000
2000000
2500000
3000000
4.5.2.Conclusion
Avec le menu du tarif propos par la SONELGAZ, les entreprises industrielles sans
exception peuvent optimiser leur tarif en choisissant loption qui convienne en concordance
avec leur prvision en consommation dnergie dans le future. Cette mesure entrane des
conomies quivalentes lnergie consomme pour les consommateurs dune part et dautre
part entrane des conomies quivalentes des cots de fourniture de llectricit. Et toutes
surestimation en prvision entrane des dommages pour la SONELGAZ sous forme
dinvestissements improductifs tant pour les entreprises des dpenses superflues. Soit disant
pour le cas de la mine de Djebel-El-Onk, en choisissant le tarif 31 nous pouvons atteindre des
conomie de lordre de ( Er32 31 = 2546930, DA / mois ). Cette possibilit dconomies est
ralise sans recours des investissements supplmentaires mais par voies danalyse du tarif
applique, ce qui rend lapplication de cette mesure en prioritaire.
- 127 -
CHAPITRE 5.
5. Economie de lnergie lectrique
aux conditions de la consommation optimale
5.1. Economie dnergie dans les lignes
de transport et de distribution
5.1.1. Premire possibilit pour conomiser
de lnergie dans les lignes
La section dun conducteur joue un rle trs important. Laugmentation de la section
entrane la diminution des pertes selon la loi de joule et dautre part augmente les
investissements [83]. Donc la recherche de la section optimale par les mthodes
doptimisation est une solution unique pour justifier le choix et lutilisation rationnel du
conducteur.
La variation du prix dachat du cble en fonction de la section suit la loi suivante :
PCON = FC + Gs
, DA/KM
(5.1)
O :
- PCON : Le prix dachat du conducteur, DA/KM
- FC et G Sont des constantes
- s : la section du cble, m 2
La constante G peut tre dterminer en utilisant la relation suivante :
G=
PCON 2 PCON 1
s2 s1
(5.2)
Le cot total en fonction du prix dachat ( An PCON Lc) et des dpenses dexploitation
( Cex ) peut tre compos de la manire suivante :
Ctot = AN PCON L + Cex = An ( FC + Gs ) L +
- 128 -
PUN N C LI 2 D.103
, DA
s
(5.3)
PUN ND.103
,
AnG
mm 2
(5.4)
O :
-
KW
(5.5)
Mais le courant circulant dans les conducteurs peut tre tirer de la puissance active
transmise (P) , de la tension applique (U) et du facteur de puissance Cos
P
, A
(5.6)
UCos
En remplaant le courant de lquation (5.6) dans lquation (5.5), on obtient
lquation des pertes sous la forme suivante
I=
P = R[
P
]2 ,
UCos
KWh
(5.7)
Donc, pour diminuer les pertes dans les lignes on peut agir de la manire suivante
cest dire :
30
25
20
KC = 100 % Pn
15
10
PJr = 7.57 % Pn
........................................................................................
5
0.55
0.60
0.65
0.70
0.75
0.80
0.85
0.90
............
35
KC = 75 % Pn
KCr = 72 % ( Pn = 9.2 MW)
KC = 50 % Pn
0.95
1.00
Cos0r = 0.9274
Cos(0): Facteur de puissance
Figure 5.2. Dpendance des pertes par effet joules en fonction du facteur de puissance et le
facteur de charge de la ligne de transport reliant la cimenterie de El-Ma-Labiod au poste de
distribution de El-Hammamet.
- 130 -
En analysant le graphique ci-dessus 5.2, malgr le facteur de puissance relle est meilleur
et au dessus de la norme ( Cos Nor = 0.894 ) en plus la ligne est charge 72 % de sa
capacit nominale. les pertes en pourcent ( Pjr = 7.57 % Pn ) comparativement aux normes
dexploitation des lignes ( Pjnor = 5 % Pn ) restent leves.
Donc, nous concluons que le recours llvation de la tension ou bien au procd de
remplacement du conducteur par un autre de faible rsistance et de section conomique
comparativement au conducteur en exploitation se sont des solutions faisables
En plus de la puissance active dissipe par effet joule, la ligne absorbe et gnre une
certaine quantit de puissance ractive qui dpend du type et de la longueur de la ligne :
a) Puissance ractive absorbe par la ligne
Qril = X L I 2 , KVAr
(5.8)
U2
, KVAr
Xc
(5.9)
O :
- X L , X C : Reprsentent respectivement les ractances inductives et capacitives de la
ligne et dont les valeurs spcifiques la longueur respectivement sont (0.5 / Km et 300000
/ Km ) pour les lignes ariennes et (0.1 / Km , 3000 / Km ) pour les cbles souterrains.
- I : Courant de la ligne, A ;
- U: Tension de la ligne, V.
Laccroissement de la tension favorise laccroissement de la puissance gnre par la ligne
et en mme temps rduit le courant de charge et par consquent rduit la puissance ractive
absorbe par la ligne.
Les lignes ariennes absorbent 5 fois la puissance ractive inductive et gnrent 100 fois
de puissance ractive capacitive comparative par rapport aux cbles souterrains. La puissance
ractive absorbe par la ligne augmente tandis que celle gnre diminue avec
laugmentation de la longueur.
- 131 -
des matriaux supraconducteurs est une solution envisageable, mais reste justifier leur
utilisation. Ces matriaux sont avantags par [83] :
-
Mais ces matriaux ont des objectifs conomiques de lordre de 10 $ / KA.m. mais
actuellement son cot atteint 200 $/KA.m. ce qui le rend non commercialise.
Prototypes : 400 m de cble Detroit (USA), 90 m Copenhague (DK)
Projets : Colombus (USA),Detroit USA),Copenhague (DK), Long Island (USA)
Perspectives : Industrialisation partir (2015) selon les constructeurs
5.1.4.Conclusion
Les travaux de recherche sur lconomie dnergie dans les lignes de transport et
distribution, ont permis daboutir la conclusion suivante :
- 132 -
5.2.1.2.But et conditions
Le but vis dans cet article est didentifier le problme des pertes dnergie lectrique dans
les conditions relles de fonctionnement des transformateurs de distribution de la cimenterie
de El-ma-labiod Algrie et dtablir le rgime rationnel de fonctionnement de ces
transformateurs.
- 133 -
(5.10)
Les pertes de puissance dans le circuit magntique sont indpendantes des puissances
transmises (P) et (Q). En effet les facteurs dexploitation dont elles dpendent sont linduction
maximale (Bm) et la frquence (f) [59-61]. Or, la frquence (f = 50 Hz) du rseau alimentant
les machines courant alternatif statique o dynamique de la chane de fabrication de ciment
est constante et par consquent (Bm) lest aussi. Donc les pertes de puissance (Pv) dans le
circuit magntique du transformateur tudi sont constantes et invitables.
Pv = Cte , W
(5.11)
(5.12)
- 134 -
Nous avons remplac les paramtres suivants par les relations physiques quivalentes
R=
Pcc
In
Ic =
(5.13)
P2 + Q2
,A
U
(5.14)
S c = P 2 + Q 2 , KVA
(5.15)
S n = UI n ,
(5.16)
KVA
o:
-
I n : Courant Nominal, A ;
Aprs traitement, lquation fonctionnelle (5.12) des pertes de puissance active en fonction
de la charge transmise prend la forme suivante :
w=
Pcc S 2 c
, W
S 2n
(5.17)
Etant donne que lexpression mathmatique (5.17) de la variation des pertes de puissance
active en fonction de la puissance transmise est connue et par consquent les pertes vide
relatives chaque transformateur sont aussi connues (5.11). Donc la forme gnrale du
modle mathmatique des pertes de puissance dans le transformateur peut prsent scrire :
Pt =
Pcc S 2 c
+ Pv , W
S 2n
- 135 -
(5.18)
Ptn 1
(5.19)
nP S
Ptn = cc2 c + nPv , W
Sn n
(5.20)
De lgalit des quations (5.19) et (5.20), nous avons pu ressortir le critre de charge
conomique justifiant le passage de n-1 n transformateurs fonctionnant en rgime parallle
et qui a la forme suivante :
S ce = S n
n(n 1) Pv
, KVA
Pcc
(5.21)
S c > S ce ,
(5.22)
- 136 -
P t n , P t n 1 Objectif
Sc : dcision
S c > S ce ingalit
(n 1) Pcc S c
=
2
n 1 + (n 1) Pv
Sn
Ptn 1
Pt n =
nPcc S c
2
Sn
n
+ nPv
Etant donne que le modle des pertes de puissance du transformateur est constant,
indpendant du rgime de fonctionnement, dont sa forme gnrale dpend des pertes vide et
des pertes en charge. Donc, le choix de la mthode doptimisation dans notre cas dpend
exclusivement du rgime de fonctionnement qui est variable et sa divergence de loptimum
entrane des pertes d nergie et non plus de la forme du modle. Dici dcoule que
lalgorithme qui convient bien la rgie de l optimisation des pertes de puissance
indpendant de la forme du modle et celui du Black box voir figure 5.3 ci-dessus.
Pour atteindre lobjectif de la recherche du rgime rationnel de fonctionnement des
transformateurs identiques mis en service successivement, nous avons labor un programme
informatique voir Annexe, qui permet dobtenir simplement et rapidement les rsultats
suffisants pour situer le problme des pertes et de dcider sur le passage de n-1 n
transformateurs.
- 137 -
5.2.1.5.Application
a) . Collecte des donnes relatives au problme
du rgime de fonctionnement
Par hypothse, la sous station lectrique alimentant le poste de concassage calcaire de la
chane de fabrication du ciment est quipe par un seul transformateur de distribution
dlectricit de puissance nominale (S n = 1000 KVA) dont les caractristiques lectriques
sont regroupes dans le tableau 5.1.ci-contre. Ce dernier indique aussi les relevs de
puissance, des charges lectriques actives et ractives, consommes par les diffrents
rcepteurs. Cette sous station peut tre considr comme un point de recherche de lconomie
dnergie lectrique pour lentreprise envisage
Descriptions
OASA
Savasienne
5.5/0.4KV
Transfo
poste de
concassage
calcaire
Puissance
nominale
S n , KVA
Pertes
vides P v ,
Pertes de
CC, P cc ,
1000
2124
6692
Charges
des
rcepteurs
actives P,
KW
Charges
des
rcepteurs
ractives
Q, KVAR
Puissance
apparente
appele par
les
rcepteurs
S c , KVA
1180
250
1206.2
A) Solution analytique
Lapplication de la relation (5.21) et (5.22) notre exemple donnent les rsultats de calcul
du rgime conomique de fonctionnement des transformateurs identiques mis en service
successivement et qui sont prsents dans le tableau 5.2.ci-dessous.
Tableau 5.2 : Rsultats de calcul du rgime rationnel de fonctionnement des
transformateurs envisags mis en service successivement
Charges lectriques transmises S c , KVA
Rgime
de
conomique
Choix prioritaire
charge
Si S c < 796.7
- 138 -
Si 1380 S c
Trois transfos de 1000
KVA mis en service avec
un rgime parallle sont
les plus rationnels
Les pertes et les conomies dnergie lectrique ralises au voisinage de la charge cible
(Sc = 1206.2 KVA) consommes par les rcepteurs de la sous station lectrique alimentant le
poste de concassage calcaire, sont obtenues en utilisant la relation (5.20).Les rsultats calculs
sont indiqus dans le tableau. 5.3 ci-dessous.
Pt;Pertes de puissance,KW
B) Solution graphique
20
1x(Sn=1000 KVA)
18
16
14
2x(Sn=1000 KVA)
3x(Sn=1000 KVA)
12
10
8
6
4
2
0
-200
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
Figure
5.4 : Relation de la variation des pertes de puissance en fonction de la puissance
transmise de trois transformateurs identiques, mis en service successivement
pour obtenir le minimum de perte
- 139 -
C)
5.2.1.6. Conclusion
Donc, pour la charge transmise (S c = 1206.2 KVA), le passage au rgime de
fonctionnement de deux transformateurs en parallle au lieu dun seul transformateur de
puissance nominale (S n = 1000 KVA) est prfrable pour deux raisons :
1) conomie de puissance de lordre de E p = 2.74 KW. Cette puissance recouvre bien les
investissements sur toute la dure de vie de fonctionnement des ces deux transformateurs en
rgime parallle.
2) une rserve de puissance installe de lordre de 39.7% par rapport la charge
transmise et de 50% par rapport la puissance nominale du transformateur existant (S n =
1000 KVA).
- 140 -
moyennes et maximales appeles ces diffrents endroits. Dici dcoule, que le mode de
compensation dpend de la valeur de la puissance ractive minimale consomme par
l'installation compare la puissance globale installer deux cas possibles envisags :
1) Cas o la puissance ractive minimale consomme par l'installation est suprieure
la puissance de compensation envisage, alors, la compensation peut tre globale car il n'y a
pas de risque de surcompensation en fonctionnement normal, qui provoquerait des lvations
anormales de la tension. Cependant, lors de l'arrt de l'installation, nous dconnectons les
condensateurs afin de ne pas provoquer de surtensions permanentes sur le rseau de
distribution publique, dues une surcompensation.
2) Cas o la puissance ractive minimale consomme par l'installation est infrieure
la puissance de compensation envisage, alors, avec une compensation globale il y aurait une
surcompensation qui provoquerait une lvation anormale de la tension. Par exemple, la
surcompensation aux bornes d'un transformateur ne doit pas dpasser 15 % de sa puissance
nominale. Pour viter une surcompensation, nous pouvons :
- Installer une batterie en gradins avec rgulation automatique qui permet
d'pouser la courbe de charge
Installer en tte d'installation une compensation gale la puissance
minimale consomme et compenser localement les rcepteurs forte consommation de
puissance ractive, dans la mesure o la commande des condensateurs est asservie au
rcepteur
- Dans le cas d'une installation contenant plusieurs transformateurs HTA/BT,
nous reportons une partie de la compensation d'un transformateur sur un autre transformateur.
- 141 -
Dans le cas o la batterie en gradins est choisie, nous prfrons linstallation des gradins
de puissances diffrentes afin d'obtenir un meilleur ajustement. Par exemple, avec des gradins
de 800, 400, 200 et 100 KVArr nous pouvons obtenir toutes les puissances de 0 1 500 KVAr
par pas de 100 KVAr.
Pour dterminer la solution optimale, nous devons prendre en compte les critres suivants:
-
RSe
Qe=Q-QCsom
___________________
___
_________________________
R1
Q-QBBC
QSM
_____________________
____________________________
0
____
____
R2
2
____
____
MS
QBBH
QBBC
Figure 5.5. Schma de distribution de lnergie lectrique avec diffrents disposition des
moyens de compensation de lnergie ractive
- 142 -
______________________
QBBH
EBBC
___
ESM
EBHC
Q-QBBC
___
_____________________________
___________________
Ee
_____________________
QSM
RSe
________
_______________
0
R1
R2
______
________________
_________________
Qe=Q-QBBC-QBBH-QSM
____________________
________
________________
____________________
(5.2.3)
O :
- QCSOM : Puissance ractive sommaire fournie par les moyens de compensation,
KVAr ;
- QBHC , QBBC : Puissance des batteries de condensateurs respectivement installes du
ct haute et basse tension, KVAr ;
- QSM :Puissance ractive fournie par les moteurs synchrones, KVAr ;
- Qe : Puissance de charge totale dentre, KVAr ;
- QC : Puissance ractive calcule de linstallation, KVAr ;
- Q : Pertes de puissance ractive, KVAr
- 143 -
DA/an
(5.24)
i =1
O :
- Dra : Dpenses rduites annuelles sur le payement de lnergie et sur les dispositifs
de compensation, DA/an ;
- n : Nombre de nuds de connexion ;
- aij , bi : Coefficients dapproximation
- D0 : Dpenses annuelles indpendamment de la charge ractive, DA/an
+ C0 [
R
R 2
QSM + (QC QBBC ) 2 22 ]
2
UB
Um
(5.25)
O :
- C0 : Cot des pertes dnergie,
- Q0 : Pertes fixes qui dpendent du courant magntisant vide I0
- d p : Coefficient de pertes
- D0 m : Dpenses sue m batteries de condensateurs, dtermines comme le cot des
appareils de commande ;
- DBBC , DBHC :Dpenses unitaires respectivement des batteries de compensation
installes du ct basse et haute tension.
- 144 -
D
, DA / KVAr
QC
(5.26)
Si la puissance ractive est facture, alors, les dpenses spcifiques sont exprimes par :
D
(5.27)
DSF = F , DA / KVAe
QC
O :
DF : Cot de la puissance ractive factur, DA
(5.28)
- 145 -
(5.29)
O :
- DPertes : Dpenses relatives aux pertes de puissance active provoques par le
passage de la puissance ractive, DA
- DIComp :Dpenses relatives aux investissements de linstallation de
- DSC
compensation , DA
: Dpenses spcifiques relatives aux batteries de condensateur, DA/KVAr
RQC2
U2
(5.30)
O :
- R : Rsistance de la ligne ;
- U : Tension dalimentation.
En remplaant (5.30) dans (5.29) et en diffrenciant cette dernire expression par rapport
la variable QC , on obtient le vecteur driv des dpenses :
Dmin 2C0 RQC
=
DSC
U2
QC
(5.31)
QCOPT =
U 2 DSC
2C0 R
(5.32)
U 2 DSC
qui apparat dans lquation , reprsente
2C0
le potentiel conomique des dpenses rduites sur les batterie de compensation
Dans cette dernire expression le terme
- 146 -
PQMS = Q0 +
Req
U
QC2
(5.33)
O :
Req : Rsistance quivalente de la ligne et du moteur
2 Req
U2
(5.34)
QC
Mais au voisinage du rgime nominal, le vecteur vitesse des pertes sera gal une
constante :
PQSM
QC
PQNOM
QCNOM
2 Req
U2
QC
(5.35)
QCOPT =
U 2 PQNOM
(5.36)
2 ReqQCNOM
U 2 PQNOM
- 147 -
Les quantits de charge ractive gnres par les diffrentes sources de compensation de
la figure 5.6. satisfont les exigences de la loi de Kirchhoff au nud (0) (charges entrantes
galent charges sortantes)
Qe + QSM + QBBH = Q QBBC
(5.37)
Q QBBC =
(5.38)
De lgalit (5.38), nous pouvons tirer la charge ractive gnre par la batterie de
compensation installe du ct basse tension
QBBC = Q
(5.39)
QSM =
EBBH ESM
U 2 PNOM
1 U 2 DSC
[(
) BBH (
) ]
=
R1
C0
QCNOM SM
2 R1
(5.40)
Par hypothse, la puissance dentre normative est connue et peut tre dterminer par
lquation suivante :
Qe Nor = Ptg nor = 50% P
(5.41)
- 148 -
(5.42)
(5.43)
(5.44)
(5.45)
(5.46)
- 149 -
240
220
200
160
140
DSM
100
80
DBHC
D0
...............................
60
40
............
20
-2
D
C
QmaxBHC
QEcon
QminBHC
-20
................................
120
...............
DC:Cot, DA
180
10
12
14
16
18
20
En rfrant la figure 5.7. ci-dessus, la courbe compose par des fragments linaires et
curvilignes O-A-B-C-D, reprsente les dpenses minimales rduites qui correspondent la
structure de compensation des charges ractives. Une mthode de calcul peut tre labore de
lexamen de cette courbe. Alors nous voyons que les dpenses pour les batteries de
compensation commencent par un saut de valeur D0 au point A. Ce terme correspond une
charge fixe minimal indispensable gnre par les batteries de compensation ce qui favorise le
commencement de la compensation par les moteurs synchrones. Le point caractristique B
reprsente le seuil de rentabilit qui correspond lgalit des croissements des dpenses
respectivement des batteries de condensateur et du moteur synchrone. Ce point reprsente la
solution de lquation diffrentielle des dpenses relatives aux moyens de compensation.
DSM DBBH
=0
=
QSM QBBH
(5.47)
- 150 -
(5.48)
QC < QEcon
(5.49)
- 151 -
(5.50)
W = PavCON +
) DC . r .Kt.Qd
100
, KWh ,
d f .g f (1 K RCC )
(1
(5.51)
O :
-
Ws =
W
, KWh/Kg
Qd
(5.52)
Conclusion
Lquation fonctionnelle obtenue est complte et quelle prsente tous les paramtres
influenant la consommation dnergie du concasseur. Lhomognit de cette formule est
vrifi en utilisant lanalyse dimensionnelle et que les paramtres auxquels, on a dcid de
faire appel, sont justes. Dfinitivement , dont la mesure de la validit de cette caractristique
thorique dans la pratique, elle sera bien valable non seulement pour le concasseur de la
cimenterie de Ain-touta mais, elle sera utile pour dautres entreprises similaires. Grce cette
relation on peut situer le problme et on peut rgler le rgime de fonctionnement au
condition de la consommation optimale.
- 152 -
Conclusions et propositions
Les travaux de recherches entrepris dans le cadre de la prsente tude, ont permis
daboutir un certain nombre de conclusions :
Chapitre 1.
Dans le chapitre 1, nous avons identifi les causes des pertes dnergie pour lensemble du
systme lectrique de la production la distribution. Et pour faire face aux trs nombreuses
causes des pertes dnergie lectriques dans les entreprises industrielles, mme si les
phnomnes sous-jacents ne sont pas parfaitement compris, nous avons prfr le mode de
classement des pertes adopt dans notre recherche selon les critres employs dont lorigine et
lenregistrement. Nous avons prsent des conomies potentielles estimatives pour les mines
ou les donnes de comparaison sont disponibles, en fonction dune comparaison des sources,
des cots de lnergie, des activits de concassage, des activits de broyage et entres activits
de chacune avec ceux au cot et de consommation les plus faibles. Les comparaisons sont
tablies dans les cas de lexploitation des carrires et mines ciel ouvert entres diffrents
pays. Par exemple lAlgrie et le Canada (tant des mines de fer, de phosphates et des
matriaux de construction).
Signalons, toutefois, que la valeur des conomies potentielles peut diverger de faon
importante dun mme procd de broyage appliqu dans diffrentes entreprises de ciment en
raison de certains facteurs :
a) Facteurs pratiques et organisationnelles. Par exemple, les conomies peuvent
tre lies au rgime de charge du broyeur et lorganisation du rgime de fonctionnement li
aux horaires de broyage rentables tout en rpondant la demande prvue
b) Facteurs techniques. Ils existe des possibilits damliorer les installations
moindre cot et les installations les plus efficaces par la mthode de remplacement fonde par
un calcul technico-conomique calcule en faisant correspondre le cot de toutes les
installations celles qui affichent les cots nergtiques moindres.
c) En vertu de lanalyse bibliographique sur les voies possibles de lconomie de
lnergie, nous sommes arrivs la conclusion suivante :
Il faut tre conscient du fait que non seulement les bases sont labores par les chercheurs
en conomie dnergie lectrique et en technologie mais aussi les quipements, les
composants et les matriaux qui jouent un rle capital dans lactivit technologique et
industrielle du pays.
Dans le mme temps dailleurs, les problmes rencontrs couramment dans lexploitation
industrielle des techniques de lconomie par exemple constituent un fonds sur lequel
sappuient en permanence des programmes de recherche fondamentale.
Cependant, et malgr, que la majorit des entreprises de lindustrie des mines et des
ciments Algriennes, actuellement, sont en phase dexploitation. Alors, nous suggrons quil
est utile de prendre les voies possibles de lconomie dnergie lectriques de ltape
dlaboration du projet en considration durant la rnovation et lextension ventuelle de ces
- 153 -
entreprises. Alors, dans ce cas l, on soriente vers le choix des paramtres rationnels des
lments du systme.
Parmi les mesures prioritaires, en recourant aux mesures sans investissement et le recours
au choix de la tarification optimale est une mesure confirme. La valorisation des
infrastructures passe en partie par la rpartition efficace de leur cot. De plus, on exige
souvent quune infrastructure se finance par la tarification, en totalit ou du moins en partie.
Dans cette thse, nous avons voulu montrer comment nous pouvons approcher cette question
de la manire la plus efficace possible en fixant les prix de manire se rapprocher le plus
possible dun optimum du tarif.
Par la mthode de diffrentiation partielle, nous avons obtenu un critre doptimisation de
la fonction structure de tarification applique en Algrie voir formule (1.45), qui joue un rle
trs important dans la formule tarifaire et qui peut tre considrer comme un indice
conomique. Ce critre reprsente laccroissement de lnergie ractive livre gratuitement
par le producteur dlectricit et lnergie active consomme par le client la forme suivante :
Q = rE . En respectant ce critre, nous pouvons minimiser le tarif et sa meilleur forme qui
conduit un tarif optimal voir la relation (1.62). De plus, nous avons labor des graphiques
laide duquel nous pouvons procder facilement et rapidement au choix du tarif conomique
respectivement de la srie haute et moyenne tension les plus utilises dans lindustrie
Algrienne voir figures 1.24 et1.25
En plus, pour trouver des solutions plus pratique, il est bon maintenant de savoir
comment choisir rapidement la tension rationnelle sans recours aux procds faisant appel
des calculs plus ou moins longs et compliqus, et cest pourquoi nous avons propos en cette
thse un nomogramme voir figure 1.9. tabli pour la premire fois en fonction de certain
nombre de paramtres jugs utiles (ayant dj largement fait leurs preuves), qui sont : la
tension rationnelle de la ligne ( U L , KV) , la puissance transporter ( PL , KW) , limpdance
du rseau (Z, K) et la distance de transport ( Lt , KM).
Un problme toujours pos dans lindustrie, quil sagit du choix de lemplacement des
lments lectriques et de production. Et pour rsoudre ce problme nous avons propos une
mthode base sur une quation dquilibre formule pour la premire fois laide de la
mthode de recherche thorique thorme et grce elle nous pouvons situer
lemplacement des lments dune faon optimale par exemple cas de lemplacement de la
sous station principale de distribution qui doit tre dtermin de telle manire que les
investissements et les frais dexploitation spcifiques la production droite et gauche de
la sous station envisage soient minimum.
Chapitre 2 :
Dans le chapitre 2, nous avons prsent les indices relatives la consommation dnergie
lectrique :
1) La premire tape essentielle de l'tude de conception d'un rseau doit cerner
les valeurs des puissances actives et ractives Car par exemple surdimensionn la puissance
du transformateur entrane un investissement excessif et des pertes vide inutiles. Mais la
rduction des pertes en charge peut tre trs importante. Sous dimensionn le transformateur
- 154 -
entrane un fonctionnement quasi permanent pleine charge et souvent en surcharge avec des
consquences en chane. Donc,dici dcoule que les mthodes de calcul du bilan lectrique
influencent grandement le transport de lnergie lectrique et par consquent sur le choix
optimal des lments du rseau.
2 ) Parmi les principaux indices nergtiques, qui caractrisent le rseau lectrique
,nous avons tudi en dtail les indices suivants et leurs rapports direct avec la consommation
optimale dnergie :
-
Facteur de puissance ;
3) Dans cette thse, nous avons jug utile et ncessaire dtablir un modle
mathmatique de la consommation dlectricit du broyeur cru en vue doptimiser la
consommation dlectricit. Cest lun des objectif vis pour raliser des conomie dnergie .
a) Le modle propos est compar lexprience de lentreprise envisage et
est considr comme satisfaisant
b) Grce ce modle nous pouvons dfinir le rgime conomique
dexploitation du broyeur cru, en sefforant de stabiliser lcoulement de la matire premire
au voisinage de la charge optimale (150 t/h), la consommation spcifique minimale dnergie
sera gale 18.17 KWh/t
c) Toute divergence de la charge optimale dans les limites de 144 157 t/h
entrane une qualit infrieure du produit broy qui nuise et interrompe les processus
industriels postrieurs (usure rapide des lments lectriques et mcanique..) et par la suite un
dommage financire cause de laccroissement de la consommation spcifique dnergie de
0.25 0.54 KWh/t quivalent une consommation de 36 85 KWh.
Chapitre 3.
Dans le chapitre 3, nous avons pris comme critre doptimisation le minimum de pertes
dnergie lectrique aux condition de la consommation optimale. Sur la base de ce critre
nous avons formul plusieurs modles originaux relatifs aux installations lectriques par
exemple le modle des pertes dnergie des transformateurs identiques marche en parallle
successivement dans les condition de recherche de la cimenterie de El-Ma-Labiod et pour
trouver le rgime rationnel de fonctionnement de ces transformateurs nous avons utilis la
mthode de Seuil. De plus nous avons formul le modle de la structure optimale de la
compensation de lnergie ractive lintention de la diminution des pertes actives entres
diffrents niveaux de tension et diffrents moyen de compensation par les mthodes de
comparaison, de potentiel conomique et recherche graphique sur le rgime conomique
compensation par fragment et dautres modles de la consommation de lnergie lectrique
- 155 -
Chapitre 4.
Dans le chapitre 4, nous avons prsent parmi les mesures techniques technologiques et
organisationnelles de la rgularisation de la consommation de lnergie lectrique :
1) Lapplication de la compensation de lnergie ractive lintention de la diminution
des pertes actives en recourant aux mthodes suivantes :
- Mthode base sur l'abaissement de la puissance souscrite en tarif
- Mthode base sur la suppression des cots d'nergie ractive en tarif
2) lExpertise des possibilits de mise en pratique des mesures recommandes pour
lamlioration de lefficacit nergtiques des entreprises cas des cimenteries
3) Choix du rgime conomique des transformateurs en marche parallle et nous avons
recommand les transformateurs haute efficacit qui peuvent reprsenter un important
avantage pour les socits industrielles, ainsi que pour lensemble de lconomie et pour
lenvironnement.
4) loptimisation de loption du systme tarifaire pour une structure de consommation
donne, le client choisit l'option qui minimise sa facture.
Chapitre 5.
Dans le chapitre 5, nous avons prsent des applications faisables sur la recherche de
lconomie de lnergie lectrique aux conditions de la consommation optimale.
1) Parmi les possibilits de lconomie dnergie aux conditions de la consommation
optimale, la section dun conducteur joue un rle trs important. Par la mthode
doptimisation des dpenses dinvestissement et des frais dexploitation, nous avons pu
ressortir le critre conomique du choix de la section du conducteur. Et pour diminuer les
pertes dans les lignes, nous avons examin dautres possibilits en agissant de la manire
suivante cest dire :
1) En augmentant la tension du rseau nous pouvons diminuer les pertes
2) En diminuant les pertes actives inutiles, nous pouvons diminuer les pertes
3) En augmentant le facteur de puissance nous pouvons diminuer les pertes
En plus , nous avons russi de prsenter la dpendance graphique des pertes par effet
joules en fonction du facteur de puissance et du facteur de charge de la ligne de transport
reliant la cimenterie de El-Ma-Labiod au poste de distribution de El-Hammamet plus
clairement voir figure 5.2.
- 156 -
- 157 -
Conclusion gnrale
Le but essentiel de cette thse est de minimiser les pertes des transformateurs et des
installations de broyage afin dconomiser de lnergie lectrique et doptimiser les cots de
lnergie :
1) Pour le cas des transformateurs, nous avons propos une solution originale et faisable,
c est de rechercher le seuil du rgime conomique en minimisant les pertes de
transformateurs de la cimenterie de El-Ma-Labiod, existants pouvant fonctionner en parallle
adapts au type de charge en utilisant la mthode de seuil. Nous avons confirm pour une
charge transmise (S c = 1206.2 KVA), le passage au rgime de fonctionnement de deux
transformateurs en parallle au lieu dun seul transformateur de puissance nominale ( S N =
1000 KVA) est prfrable pour deux raisons :
- 158 -
A cette fin, une connaissance approfondie des besoins est indispensable. Un systme de
mesure global fournira les donnes ncessaires pour enregistrer et analyser la situation. De
plus, un systme avec des fonctions automatiques de dlestage permettra l'entreprise final
d'optimiser sa consommation en fonction de la grille tarifaire.
- 159 -
Program RRRFT ; /* recherche du rgime rationnel de fonctionnement des transformateurs mthode de Seuil */
Const Sn = 1000 ; /* Sn : puissance nominal du transformateur */
Pv = 2.124 ; /* Pv : Pertes vide */
Pcc = 6.692 ; /* Pcc : Pertes de court circuit */
Sc = 1206.2 ; /* Puissance transmise */
Var i : integer ;
Sc : real ; /* Seuil de puissance conomique */
Begin
i:=1;
Repeat
i:=i+1;
Sce : = Sn*sqrt(i*(i-1)*(Pv/Pcc))
Until (Sce > Sc) ;
Write (si Sce ; Sc , le nombre , i , de transformateurs mis en service avec un rgime
parallle sont les plus conomiques, sinon le nombre ; i -1 ; de transformateurs fonctionnent
en parallle sse sont les plus conomique) ;
End.
- 160 -
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