Cinquante accusés du procès ont eu une dernière fois la parole lundi matin. Certains ont eu un mot à l’attention de Gisèle Pelicot, principale victime des viols organisés par son ex-mari. D’autres ont redit qu’ils étaient innocents. Le verdict est attendu pour jeudi matin.
Les plaidoiries de la défense sont terminées au procès des viols de Mazan, où les avocats ont inlassablement érigé Dominique Pelicot en manipulateur et leurs clients en simples pantins. Certains ont lourdement insisté sur leur faible niveau intellectuel, pour mieux démontrer leur manque de discernement.
Après les réquisitions et la plaidoirie, sobre, de l’avocate de Dominique Pelicot, les défenseurs de quatre des cinquante autres accusés ont plaidé tour à tour mercredi et jeudi. Entre procès du procès, procès de la société, comparaisons douteuses et charge maximale de Dominique Pelicot.
Après les réquisitions, les plaidoiries des avocats de la défense ont débuté devant la cour criminelle du Vaucluse, chargée de juger les hommes accusés de viols aggravés sur Gisèle Pelicot. C’est l’avocate de Dominique Pelicot qui a pris la parole en premier.
Les réquisitions sont terminées au procès de 51 hommes accusés de viols aggravés sur Gisèle Pelicot, droguée par son mari. Des peines de quatre à vingt ans de réclusion ont été réclamées par les avocats généraux, plus sévères envers les accusés qui ne reconnaissent pas les faits ou n’assument rien.
Vingt ans de réclusion criminelle ont été requis à l’encontre de Dominique Pelicot, accusé d’avoir violé et livré sa femme à des hommes alors qu’elle était soumise chimiquement et qualifié de « clef de voûte de ce dossier ». Les réquisitions vont se poursuivre au moins jusqu’à mardi soir.
Après plus de deux mois de débats, les avocats de Gisèle Pelicot ont présenté leurs plaidoiries mercredi. Ils ont notamment regretté qu’il n’existe pas en France de qualification de « viol de masse ». Mais espèrent que l’issue de ce procès servira à changer la société.
Après ses enfants lundi et son ex-femme mardi matin, Dominique Pelicot, principal accusé du procès des viols de Mazan, a eu longuement la parole mardi après-midi. Des bribes d’explication, plus ou moins précises, mais finalement encore beaucoup de zones d’ombre.
Les deux fils et la fille de Dominique et Gisèle Pelicot ont été entendus par le tribunal alors que les débats approchent de leur fin. Tous trois ont raconté la découverte de l’horreur en 2020, et le cauchemar qui se poursuit encore aujourd’hui.
Le psychiatre Laurent Layet a expertisé près de la moitié des accusés du procès Mazan, dont Dominique Pelicot. Dans un entretien à Mediapart, il évoque les « facteurs de risque » qui peuvent faire passer de victime à auteur de violence, alors qu’un quart des mis en cause disent avoir subi des abus dans leur enfance.
Les interrogatoires des accusés sont presque terminés au procès des viols de Mazan jugeant 51 hommes pour des viols, sous soumission chimique, de Gisèle Pelicot. Entre sexisme, déni et victimisation, leurs propos sont souvent exaspérants. Mais tellement révélateurs.
Sept nouveaux cas d’accusés ont été examinés cette semaine par la cour criminelle du Vaucluse qui juge les viols répétés subis par Gisèle Pelicot, sous soumission chimique. À la barre, l’absence de considération pour elle, voire pour les femmes en général, est frappant.
La magistrate qui a mené l’enquête pendant près de trois ans a été entendue par la cour criminelle du Vaucluse qui juge cinquante et un hommes accusés de viols aggravés sur Gisèle Pelicot. Deux heures durant, elle a détaillé les conditions de l’enquête.
Les cas de six hommes étaient examinés cette semaine par la cour criminelle qui juge les viols répétés et sous contrainte chimique de Gisèle Pelicot. Face à des vidéos accablantes, qu’ils reconnaissent ou non les faits, tous ont raconté à la barre ce moment où la réalité des viols les a rattrapés.
Aux deux tiers du procès des 51 hommes, dont son ex-mari, accusés de l’avoir violée à de multiples reprises pendant des années, la victime Gisèle Pelicot a pu s’exprimer mercredi matin : « Je suis ici sans colère ni haine, mais avec la détermination à ce qu’on change la société. »