Jour après jour, semaine après semaine, la bande de Gaza disparaît sous les frappes de l’armée israélienne. Au-delà de l’effroyable bilan humain, plusieurs dizaines milliers de morts, des centaines de milliers de blessés, une population contrainte de se déplacer en permanence, c’est tout ce qui permettait la vie dans l’enclave palestinienne qui est ravagé par la riposte d’Israël aux attaques que le pays a subies le 7 octobre 2023. Les habitations, les infrastructures, l’éducation, la culture, la mémoire gazaouies sont pulvérisées. Mediapart a décidé de documenter cet anéantissement.
Depuis le début de la guerre contre la bande de Gaza, l’armée israélienne a émis des dizaines d’ordre d’« évacuation », des déplacements forcés qui obligent la population à aller d’un endroit à l’autre sans répit. Nous avons enquêté sur ces exodes infligés.
L’ampleur des destructions menées par l’armée israélienne dans la bande de Gaza est telle que la notion d’urbicide est mobilisée. L’objectif officiel de détruire le Hamas ne suffit pas à expliquer la destruction massive et systématique du bâti et des infrastructures du petit territoire palestinien.
De multiples bâtiments historiques et culturels ont été touchés par les bombardements ou les chars israéliens. D’autres connaissent ou risquent l’abandon. La mémoire palestinienne est menacée d’effacement.
Les ruines de la bande de Gaza sont aussi celles des écoles, des bibliothèques et des universités. Ses tombes, celles des élèves et des professeurs. Le système éducatif est détruit dans son entièreté. Du primaire au baccalauréat, ce sont plus de 625 000 enfants qui sont privés d’enseignement. On appelle cela un « éducide ».
Dans l’enclave palestinienne, la majorité des terres cultivées a été dévastée par les bombardements et les chars depuis le 7 octobre 2023. Même si, ici et là, les paysans se battent pour continuer de planter, récolter, et de nourrir la population.
Juste après le 7-Octobre, le déluge des bombes israéliennes a commencé à Gaza. Pour Mediapart, le journaliste gazaoui Rami Abou Jamous, triple lauréat du Prix Bayeux 2024, raconte une année de peur, de destructions et de déplacements forcés avec sa famille.
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