Urbanisme Romain

Le origini della città romana di Novaria sono molto incerte. Le fonti scritte e letterarie, infatti, le riservano solo rari accenni e la documentazione archeologica di cui si dispone è scarsa e mal documentata per la continuità di vita dell'insediamento e perché i ritrovamenti sono avvenuti, per la maggior parte, nel corso di lavori edilizi. Inoltre "la zona centrale della Novara attuale, all'interno delle mura romane, collocata su di un rialzo naturale, ha per lo più conosciuto nel corso del tempo un continuo processo di abbassamento del terreno con accumulo di materiale presso i bordi, tanto che i pochi resti delle strutture romane hanno scarsissimo interro e spesso sotto il piano delle cantine si trovano già depositi pleistocenici sterili. Da ciò consegue il diverso stato di conservazione e la scarsità di ritrovamenti rispetto a città, come Vercelli, in cui i depositi archeologici hanno per lo più beneficiato di una forte copertura alluvionale." 1 Pertanto le date circa la sua fondazione come colonia latina e la trasformazione in municipium si desumono per analogia con i fatti che coinvolsero gli altri centri dell'Italia settentrionale. Il territorio di Novara era abitato, al momento dell'arrivo dei Romani, dai Vertamocori, ricordati anche da Plinio che li riteneva derivati dal gruppo transalpino dei Vocontii, in polemica con Catone che li diceva La presente tesina è stata realizzata nell'A.A. 2004-2005 come ricerca per la biennalizzazione del corso di Urbanistica del Mondo Classico tenuto dal prof. Marcello Spanu presso l'Università degli Studi della Tuscia. 1 GAMBARI 1987 p. 25.

Mud brick was the most commonly used material in domestic architecture of the roman colony of Lugdunum. Clay masonry is very well preserved in the form of mud brick found in fire debris layers which allows a wide corpus of mud bricks to be collected in order to establish a typology. The recent excavations reveal different ways of clay extraction for the development of mud bricks and of filled-frame construction. Analysis of the extraction pit has led to several questions about the organisation of the mud brick industry in Lyon. Were the extraction pits of a single parcel used for only one or for several building sites? As the production of mud-bricks takes time and space, was it directly done on the building site, or should we consider a different organisation of the production? The discovery of extraction pits in the streets poses the question of the juridical status of this particular area during the building phase.

RéSUMé: La terre crue constitue le matériau le plus communément employé dans l'architecture domestique de Lugdunum. La découverte de maçonneries en terre préservées par les incendies, ainsi que de briques crues ou fragments de torchis dans les niveaux de démolition, a permis d'obtenir un vaste corpus, nécessaire à la mise en place d'une typo-chronologie de ces matériaux de construction. D'autre part, les fouilles récentes ont révélé différents types de structures d'extraction de terre desti-nées à la production d'adobes, ou à l'édification de maçonneries. L'analyse de ces fosses d'extraction pose une série de questions quant à l'organisation de l'industrie de la brique crue à Lugdunum. Les fosses ouvertes sur une parcelle donnée sont-elles destinées à un ou plusieurs chantiers de construc-tion? Puisque la production d'adobes requiert du temps et de la place, cette opération se dérou-lait-elle directement sur le chantier, ou doit-on considérer une organisation différente? La découverte de fosses d'extraction au centre des rues pose enfin la question du statut juridique de ces espaces particulier durant un chantier de construction.

École thématique de formation à l’expertise de l’architecture antique, Questions d’architecture d’Orient et d’Occident, Auditorium de la Maison des étudiants de l’Université Bordeaux Montaigne, Bordeaux, 6 décembre 2019 (organisation : Laurence CAVALIER)

Située à proximité de la frontière occidentale entre la Gaule Belgique et la Lyonnaise, l’agglomération romaine de Briga (Eu, « Bois-l’Abbé », Seine-Maritime) est désormais mieux appréhendée par les recherches menées depuis plus de 15 ans sous l’égide du Ministère de la Culture. Il est bien attesté que cette ville, qui s’étend sur une superficie d’au moins 65 hectares à son apogée à l’époque sévérienne, a progressivement été dotée d’une panoplie monumentale de plus en plus imposante. Deux phases d’agrandissement et d’embellissement successives observées dans le secteur nord-ouest de la ville entre les IIe et IIIe siècles, témoignent d’une réelle volonté de la part des évergètes d’équiper cette agglomération d’édifices publics dédiés aux pratiques communautaires. L’expression de cette monumentalité et la découverte de deux inscriptions sans équivalents dans le nord des Trois Gaules semblent aujourd’hui désigner Briga comme le centre administratif d’un pagus qui dépendait vraisemblablement du territoire bellovaque. L’étude architecturale menée à partir des plans des bâtiments et des vestiges de leur décoration sculptée (membra disiecta) permet de restituer progressivement les édifices qui, au début du IIIe siècle, forment un important ensemble architectural réunissant tous les éléments constitutifs d’un complexe public urbain qui perdurera jusqu’au dernier tiers du IIIe siècle.

Cet article conclusif de la table-ronde  se propose comme seul but de donner quelques pistes pour de futures recherches sur la Forma Urbis, et particulièrement au sujet des fonctions de ce monument. Il faut laisser de côté l'idée d'un usage administrative parce que les données matérielles  (l'obsolescence immédiate des données qu'elle porte de même que la difficulté de lire ses détails par exemple). Cependant, comme monument, la Forma Urbis est un document capital concernant la représentation officielle (et non administrative) de l'espace dans le monde romain, et doit ainsi être considéré comme un jalon de l'histoire intellectuelle.

This closing paper has the only aim to provide some suggestions to future research on the Forma Urbis, especially in regard to the functions of this monument. Its administrative use must be set aside, because of material facts such as the immediate obsolescence of its data and the hardly visible display of most of its details. Nevertheless, as a monument, the Forma Urbis is a major document about official (and not administrative) representation of space in the Roman world and, as such, must be considered as a milestone in intellectual history.