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2014, Annales de Demographie Historique
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RESEE, 2017
Comptes rendus 391 Américain, médecin et écrivain, Noyes reste profondément attaché à la valeur humaine de l'individu, qui ne peut s'affirmer que dans des conditions de liberté et de paix : « Cependant, une force vengeresse se lève lentement dans l'Europe continentale-l'Opinion publique en faveur de la liberté. Le prestige de la royauté, les traditions de l'absolutisme et le respect des dynasties commencent déjà à pâlir devant elle » (p. 38). « Quand le dernier despote sera mort et que les hommes auront cessé d'apprendre l'art de la guerre, les nations pourront forger leurs épées en socs ; mais /en attendant/ les masses opprimées de l'Europe devront forger leurs socs en épées et obtenir leur liberté au prix de flots de sang et à travers les déferlements de la révolution » (p. 350). Moins important par l'information-reprise souvent aux auteurs mentionnés-, l'ouvrage de James O. Noyes frappe toutefois par l'effort de documentation, par la façon dont il construit le cadre pour la mise en scène de toute cette documentation, et surtout par la perspective d'ensemble, libérale, démocratique et profondément humaniste. Le lecteur se laisse facilement captiver par une écriture de style érudit mais naturel, alerte, d'un humour tendre, qui souvent atténue le caractère critique des opinions de l'auteur.
Latomus (2019), 268-272, 2019
Antón AlvAr Nuño, Cadenas invisibles. Los usos de la magia entre los esclavos en el Imperio romano, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2017, 22 × 16 cm, 219 p., 20 €, ISBN 978-2-84867-585-5. L'objectif de cette étude réalisée par Antón Alvar Nuño dans le cadre de recherches postdoctorales menées à l'Institut des sciences et techniques de l'Antiquité de l'université de Franche-Comté est d'étudier l'usage de la magie par les esclaves en la replaçant dans le contexte économique et social qui a été relégué au second plan dans les recherches de la deuxième moitié du XX e siècle, surtout marquées par les affrontements idéologiques. Il s'agit, pour l'auteur, de se fonder sur l'analyse de cas concrets fournis par des documents variés dont on apprécie la diversité, depuis les tablettes de malédiction, amulettes ou papyrus magiques jusqu'aux nombreux textes littéraires. Dans ses analyses, l'auteur s'attache à préciser l'identité des acteurs et des victimes des pratiques magiques, ce qui permet de cerner le contexte social de leur mise en oeuvre. Bien qu'il soit souvent difficile de déterminer le statut social des acteurs, il semble que les malédictions soient souvent réalisées par des esclaves envers d'autres esclaves avec qui ils sont en rivalité. Contrairement aux thèses développées au siècle précédent, les pratiques magiques ne sont pas un moyen de résister à l'oppression de la classe dominante mais constituent, dans des situations de tension ou de détresse individuelles, un recours plus ou moins conditionné par un ensemble d'usages. Ces pratiques ne sont pas irrationnelles et antisociales, opposées à la religion, comme le voulaient les sociologues héritiers de la pensée de Mauss. Les textes renvoient une image paradoxale. En effet, alors que les juges condamnent les suspects s'adonnant à de tels rites quelle que soit leur origine sociale, la magie représente une stratégie de gestion du risque pour les esclaves, qui n'ont pas accès à la protection juridique. L'auteur montre que c'était un recours reconnu par la communauté au sein de laquelle on l'utilisait. La possibilité de lancer une malédiction permettait de rétablir par l'intervention divine un équilibre brisé à cause d'une injustice ou d'une situation économique instable, souvent causées par le fonctionnement de la domus : le maître stimulait l'activité des esclaves en entretenant des rivalités entre eux, ce qui favorisait le développement de jalousies et d'actes malveillants dans la domesticité. Les textes permettent d'envisager la variété et la complexité de ces situations. Néanmoins, aucune source ne permet de conclure que la magie était un recours spécifiquement utilisé par les esclaves ; on constate au contraire une certaine fluidité dans les rapports sociaux. En effet, les textes de malédiction prouvent que les esclaves avaient des relations avec des individus de condition sociale différente. Ils pouvaient aussi pratiquer des actes de magie pour le compte de leurs maîtres. De riches individus achetaient les services de mages professionnels qui exerçaient en officine au profit d'un maître. L'esclave instruit dans les pratiques magiques constituait dans ce cas une source de revenus, comme beaucoup d'autres esclaves dont les connaissances ou les capacités diverses étaient des objets économiques. En outre, si les pratiques magiques sont un moyen de résoudre les tensions internes à la domesticité, elles sont aussi employées par les maîtres, comme le révèlent des textes faisant référence à des malédictions lancées pour le compte de maîtres victimes de mouvements de révolte, de tentatives de fuite ou de rumeurs offensantes -tous actes d'opposition de la domesticité. On comprend que la magie ne peut être considérée comme un outil de résistance de la classe servile, mais 101454_Latomus_2019-1_11_ComptesRendus.indd 202 2/05/19 09:09
Il Campiello, 2018
Lapurdum, 2004
Bulletin critique des Annales islamologiques, 2019
Finalement, cette étude est une synthèse de qualité sur les connaissances factuelles acquises et permet de mettre en relation des cartes encore parfois trop étudiées individuellement. Mais c’est aussi ici la limite de l’exercice car la comparaison, pour être optimale, nécessiterait de prendre en compte le contexte socio-politique de la production des cartes, car celles-ci sont toujours le reflet d’une vision du monde issue d’une construction sociale.
Dolores Corbella / Josefa Dorta / Rafael Padrón (eds.), Perspectives de recherche en Linguistique et Philologie Romanes, textes choisis par la Société de Linguistique Romane, 2 vols., Paris, Éditions de Linguistique et de Philologie / Bibliothèque de Linguistique Romane, 2023, vol. II, pp. 1099-1112, 2023
La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective », et d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants-droit ou ayants-cause, est illicite » (alinéa 1 er de l'article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal.
2020
Compte rendu sur "Histara les comptes rendus". Publié en ligne le 2020-10-12 Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700). Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=3741
Artificial Intelligence (AI) and Christian Anthropology, 2024
World Literature Today, 1992
Journal of Theoretical and Philosophical Psychology, 2023
World Journal of Advanced Research and Reviews, 2021
Journal of Experimental Zoology Part B: Molecular and Developmental Evolution, 2012
THE PROFESSIONAL MEDICAL JOURNAL
The Journal of Immunology, 2004
Journal of Islamic Financial Studies, 2016
Ecología Aplicada, 2015
best of DETAIL Bauen für Kinder / Building for Children, 2016