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Traum D. Bei den Hethitern

"' Bealle s • .I Begrundet von E. Ebeling und B. Meissner fortgefuhrt von E. Weidner, W. von Soden und D. 0. Edzard herausgegeben von M. P. Streck unter Mitwirkung von G. Frantz-Szabo· M. Krebernik · D. Morandi Bonacossi J. N. Postgate · U. Seidl · M. Stol · G. Wilhelm Redaktion T. Blaschke · J. Fechner · S. Heigl Band 14 · 1./2. Lieferung TiergefaB - TukultT-Ninurta I. 2014 Sonderdruck De Gruyter 118 TRAUM. B sa'ilu) gelten in Mesopotamien als Experten im Umgang mit T., befiihigt zur Deutung und ,Losung". Die iiltesten deutbaren Belege zeigen weise Frauen in dieser Funktion (Zgoll 2006, 401-438). AuRerdem gibt es ,professionelle Triiumer", die stellvertetend fiir andere Personen einen T. triiumen. Sum. findet sich I 6- sag-se-n 6- a, ,Person, die sich (kopfartig =)mit der richtigen Position des Kopfes niedergelegt hat (urn zu triiumen)", akk. sabru ,Sehenlasser". Butler S. A. L. 1998: Mesopotamian conceptions of dreams and dream rituals (= AOAT 258).- Durand J .·M. 1988: Archives epistolaires de Mari 1!1 (=ARM 26/1).- Finkel I. 1983: The dream of Kurigalzu and the tablet of sins, AnSt. 33,75-80. -Husser J.-M. 1996: Songe, SDB 12,1439-1544.- Johnson J. C. 2011: The metaphysics of mantic/prophetic authentication devices in Old Babylonian Mari, Fs. A. Westenholz 151-161.- Maul S. M. 1994: Namburbi.Mouton A. 2007: Reves hittites: contribution a une histoire et une anthropologie du reve en Anatolie ancienne (= CHANE 28). - Noegel S. B. 2007: Nocturnal ciphers: the allusive language of dreams in the Ancient Near East(= AOS 89).- Oppenheim A. L. 1956: The interpretation of dreams in the Ancient Near East: with a translation of an Assyrian dream-book (= TAPS NS 46/3). - Saporetti C. 1996: Come sognavano gli antichi: sogni della Mesopotamia e dei popoli vicini. - Zgoll A. 2006: Traum und Welterleben im antiken Mesopotamien: Traumtheorie und Traumpraxis im 3.-1. Jahrtausend v. Chr. als Horizont einer Kulturgeschichte des Triiumens (= AOAT 333); ead. 2012a: Der oikomorphe Mensch: Wesen im Menschen und das Wesen des Menschen in sumerisch-akkadischer Perspektive, in: B. Janowski (ed.), Der ganze Mensch, 83-108; ead. 2012b: Der Mensch als Haus: Ergiinzungen zur oikomorphen Anthropologie der sumerisch-akkadischen Antike, NABU 2012/40; ead. 2014: Dreams as gods and gods in dreams: dream-realities in ancient Mesopotamia (rom the 3cd to the 1" millennium B. C., Fs. A. W. Sjoberg, 299-313. A. Zgoll Traum (reve). B. Bei den Hethitern. § 1. Introduction. - § 2. Le reve en tant que presage.-§ 3· Le «mauvais reve>>. § 1. Introduction. Le r. est un phenomene universellement reconnu pour sa polymorphie. C'est egalement le cas en Anatolie hitt., ou il se caracterise principalement de deux ヲ。セッョウZ@ tenant parfois lieu de presage, il peut, en d'autres circonstances, se reveler nefaste pour le reveur. Nombreux sont les textes hitt. qui se font !'echo de cette vision des choses. Comptes rendus oraculaires, prescriptions rituelles, recits historiques, mythes, presque tous les genres connus font allusion au phenomene oninque. avec le r. (ibid. 18-2: . セ@ sont pas les seuls messages,,: les esprit egalement utiliser ce ca .a) au pres des vivants (ib1u. - _ «fantomes» delivrenr par precis, mais sont, da «mauvais r.». § 2. Le reve en tant que presage. Qu'il ait ete sollicite par un rituel d'incubation (Mouton 2003 ; Inkubation''; Orakei•· B. § 2.4) ou, au contraire, イ・セオ@ de maniere spontanee par le mortel, le r. est souvent decrit, dans les sources hitt., comme un moyen de communication commode pour les dieux (Mouton 2007, 30-54). Ceux-ci l'utilisent pour rassurer ou encourager un mortel, pour l'avertir - ou le menacer d'un danger imminent, ou encore pour exiger de lui offrandes et devotions. Les r. d'encouragement sont surtout decrits dans les recits historiques, ou ils sont utilises comme moyens de propagande (ibid. 3234). L'Apologie de Ijattusili III constitue !'illustration Ia plus claire de ce phenomene (Otten, Apologie): pas moins de cinq recits de songes y sont retranscris. Le r. en tant qu'avertissement divin est un motif connu aussi bien des comptes rendus oraculaires que des compositions litteraires (Mouton 2007, 34-39). Ainsi, le mythe hourr. de Kessi ". emploie en abondance le recit de songe <<symbolique» comme procede litteraire (Friedrich 1950, 234-243; HittMyths 2 87-89). Quant aux r. transmettant une exigence divine (Mouton 2007, 39-45), ils sont mentionnes en tres grand nombre dans les comptes rendus de vreux (de Roos 2007; Geliibde'' In Ijatti). Ainsi, le r. est un temoin precieux de l'etat d'esprit des dieux. En cela, les Hittites considerent qu'il doit etre dument pris en compte lors de certains rituels impliquant un processus de purification (Mouton 2007, 63-66; Reinheit"· B). Toutefois, tous les r. n'etant pas d'essence divine, il est de mise de verifier le statut de presage d'un songe (ibid. 18-19, 45-47). La divination <<deductive» (qui implique une reponse divine par oui ou par non) est employee non seulement dans ce but, mais aussi dans bien d'autres cas, en relation § 3· Le <<rna uvais re e expression volontaireme tout un ensemble de ph' (Mouton 2007, 54-62 . Des mais sans aucune Yale cauchemars les plus rerr des entites malefiques. e tout mentionne comme faut combattre. Les n font plusieurs allusio -. medes <<magiques ». Le ton (ed.), HPM: CTH _:_ preconise de clouer dar.· les mauvais r. et !'en or.: tabous doivent logique cette categorie des mau Walkui CTH 496 e destine a neutraliser un scene un tabou alimema -- . le reveur se voir en rrair ments qui lui sonr pro a a savoir de Ia viande urura- . Que ce suppo e -petre qu'en songe er no appellerions de nos JO - ble faire aucune diffe e , !'auteur de ce rituel. Ce TRAUMGOTT(HEITEN) - TRENNWAND. A セ ·aurres circonstances, ,.. le reveur. Nombreux _ui se font !'echo de ses. Comptes rendus ョッウ@ rituelles, recits resque tous les genres au phenomene oni- ;:ant que presage. ar un rituel d'incuba.; Inkubation''·; Orakel"· --:-aire, re<;:u de maniere net le r. est souvent rces hitt., comme un ·carion commode pour :::xy-, 30-54). Ceux-ci rer ou encourager un r - ou le menacer r, ou encore pour exi.. s er devotions. Les r. m surtout decrits dans 5. otl ils sont utilises ropagande (ibid. 32tlarrusili III constitue -.larre de ce phenomene 5 moins de cinq recits • ·cu-anscris. Le r. en tant in esr un motif connu ·es rendus oraculaires s lirreraires (Mouton MZ」セL@ le mythe hourr. de .a bondance le recit de comme procede litte·:, : 34-243; HittMyths 2 •- セイ。ョウ ュ・エ。ョ@ une eximn 2007, 39-45), ils セ・ウ@ grand nombre dans ..-ceux (de Roos 2007; . ,-\msi, le r. est un teM ^ セ。イ@ d'esprit des dieux. .::onsiderent qu'il doit セカューイ・@ lors de certains rrocessus de purifica_.v- , セMッ[ M V [@ Reinheit". B). -. n:erant pas d'essence e verifier le statut de xnid . 18-19, 45-47). La w ' qui implique une om ou par non) est emat dans ce but, mais 。オセイ・ウ@ cas, en relation avec le r. (ibid. 18-23). Les dieux hitt. ne sont pas les seuls '' usagers >> des «revesmessages >>: les esprits des defunts peuvent egalement utiliser ce canal pour s'exprimer aupres des vivants (ibid. 74-82). Ces r. de «fantomes>> delivrent parfois des messages precis, mais sont, dans d'autres cas, des «mauvais r. >>. § 3· Le «rna uvais reve >>.Derriere cette expression volontairement vague se cache tout un ensemble de phenomenes oniriques (Mouton 2007, 54-62). Des r. desagreables mais sans aucune valeur omineuse aux cauchemars les plus terrifiants produits par des entites malefiques, le mauvais r. est surtout mentionne comme une nuisance qu'il faut combattre. Les rituels d'exorcisme y font plusieurs allusions, et offrent des remedes «magiques>>. Le rituel d'Alli (Mouton (ed.), HPM: CTH 402), par exemple, preconise de clouer dans Ia «Terre Sombre >> les mauvais r. et l'ensorcellement. Les r. de tabous doivent logiquement appartenir a cette categorie des mauvais r. Le rituel de Walkui CTH 496 est vraisemblablement destine a neutraliser un songe mettant en scene un tabou alimentaire (Mouton 2004): le reveur se voit en train de manger des aliments qui lui sont probablement interdits, a savoir de Ia viande de pore et Ia plante urura- . Que ce suppose tabou n'ait ete perpetre qu'en songe et non dans ce que nous appellerions de nos jours Ia realite ne semble faire aucune difference aux yeux de !'auteur de ce rituel. Cela et bien d'autres indices textuels montrent que les Hittites consideraient le r. comme une realite a part entiere, rea lite a ne negliger so us aucun pretexte (Mouton 2007, 316sq.). Friedrich J. 1950: Churritische Marchen und Sagen in hethitischer Sprache, ZA (NF) 49(/is), 213-255.- Mouton A. 2003: Usages prives et publics de !'incubation d'apres les textes hittites, JANER 3, 73-91; ead. 2004: Le rituel de Walkui (KBo 32.176): quelques reflexions sur Ia deesse de Ia nuit et !'image du pore dans le monde hittire, ZA 94, 8 5-10 5; ead. 2007: Reves hittites: contribution a une histoire et une anthropologie du reve en Anatolie ancienne (= CHANE 28). de Roos J. 2007: Hittite votive texts(= PIHANS 109). A. Mouton 119 Traumgott(heiten) s. Traum. Trennmauer s. Trennwand. Trennwand. A. Im 3· und 2. Jahrtausend. Zwei unmittelbar nebeneinander liegende Hauser haben eine Mauer'' gemeinsam: die Scheidemauer, Zwischenmauer, Grenzmauer oder T. Im rom. Recht paries communis; Saliou 1994. Rechtsurkunden bestimmen die Rechte und Pflichten der Eigentiimer oder Benutzer. Sind die letzteren Miteigentiimer, wei! sie Kosten tragen? Lautner (1939, 81, 84, 88£.) bevorzugt ein Gebrauchsrecht, oder, wenn man will, zweckgebundenes, befristetes Eigentum. Auch das gelegentlich benutzte Verbum ,geben" kann darauf hinweisen. § 1. Terminologie. - § 2. Eigentum - § 3. Rechte und Pflichten.- § 4· Die ,Bitte".- § 5· Reparaturen. - § 6. Kauf. - § 7· In Assyrien. § 8. Nachleben. § 1. Terminologie. Akk. igar birrtim; auch igarum sa birrt PN u PN; igar SIG 4 (?) sa birrtim, MHET 211, 127: 4· Einmal der Dual: ,die Mauer, deren Balken verankert sind, gehort zu ihnen beiden (sa bi-ri-ti-in)", BAP 3 5: sf. Sum. igar(E.SIG 4 )/iz-zi dal-ba-na (einmal i-iz-zi birrti, TLB 1, 19: 6). In Larsa auch SIG 4 .ZI, TCL 10, 19: 3, usw.; 38: 10; TLB 1, 191: 3· St;lten ist S!G 4 .DU dal-ba-na, YOS 14, 166: 1; vgl. E SIG 4 .DU.A ,Mauer", TLB 1, 246: 13. § 2. Eigentum. Zwei Nachbarn haben eine T.; einmal werden sie ,die beiden" genannt (kilallen), TLB 1, 19: 7· Sie entscheiden, zusammen eine T. aufzurichten (sapaku Gt, CAD S/1, 419f.; BE 611, 44: 6; MHET 2!1, 127: 5 [nach der Kopie]; 2/5, 8o8: 7; auch sapaku G, VS 8, 23: 5; BM 22589: 10); und zwar zu gleichen Teilen (mitbaris). Oft werden die AusmaBe der T. angegeben; B. Jahn, Altbabylonische Wohnhauser (= Orient-Archaologie 16, wo5) 146a. Einmal wird die T. in zwei gleichlange Strecken aufgeteilt, MHET 2/3, 3 55. Zu den AusmaiSen: lies in TCL 10, 3: 2f. nach sidu-um (so!): ,eine Elle (ammat) ist dieT. dick". Lies in VS 8, 22h3: 1: e5er am-rna-tim ,zehn Ellen".