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Tiré du site internet du blog des Musées d'art et d'histoire (http://blog.mahgeneve.ch): "En marge de l'exposition Musées du XXIe siècle: Visions, ambitions, défis présentée au Musée d'art et d'histoire (jusqu'au 9 octobre), un colloque international est organisé au MAH (1er juin) et au Pavillon Sicli (2 juin) en partenariat avec la Fédération des associations d'architectes et d'ingénieurs de Genève (FAI). Consacré à l'avenir des musées, il abordera des problématiques culturelles, sociales et architecturales mais aussi politiques."
At the moment when a cultural history of modem Europe appears through different ways and varions purposes, the question of the place of museums in this analysis is not yet resolved. The author suggests a general review of the social sciences perspectives on this new topic. First the history of museums is part of a social history of things (which includes commodities, symbols, etc.) as well as of history of collective memory, places and objects. Second, the modem museum is the representation ofthe cultural heritage with alil the consequences from the national or ethnic point of view. Eventually, the social meaning of museums depends upon the environment they provide, and the reception, by an audience, of their values and messages.
ICOFOM Study Series, 2020
À la fin des années 1950, en même temps qu'il diffuse les termes et perspectives de l'ICOM à travers le monde, son premier directeur, le muséologue français Georges Henri Rivière, souligne l'importance de la définition du musée selon les Statuts de l'ICOM. La définition, qui est reconnue par l'organisation dans différentes parties du monde, déclare que : "Le mot musée est un établissement permanent, administré dans l'intérêt général en vue de conserver, étudier, mettre en valeur par des moyens divers et essentiellement exposer pour la délectation et l'éducation du public un ensemble d'éléments de valeur culturelle : collections d'objets artistiques, historiques scientifiques et techniques,
Critique d’art, 2018
Éditeur Groupement d'intérêt scientifique (GIS) Archives de la critique d'art Référence électronique Adélie Le Guen, « Le musée, demain, (colloque de Cerisy-Sous la dir. d'Emmanuelle Amsellem, Isabelle Limousin) », Critique d'art [En ligne], Toutes les notes de lecture en ligne, mis en ligne le 25 mai 2019, consulté le 24 septembre 2020. URL :
Tracé sur les décombres de l'Empire ottoman à la fin de la Première guerre mondiale, le territoire syrien occupe une position géographique unique et stratégique, établissant un lien entre trois continents , l'Europe, l'Asie et l'Afrique. Cette situation explique la richesse de son histoire, au coeur de multiples évolutions et à la jonction de diverses civilisations. Culturellement, la création de la Syrie marqua une rupture avec les siècles précédents d'une domination dans laquelle chaque partie s'effa-çait devant l'ensemble. À rebours de ce passé, la France, ayant reçu mandat d'assurer la mise en place du nouvel État, s'appuya sur ses spécificités. Dès les premières conférences relatives à l'organisation du mandat, l'accent est mis sur la nécessité de considé-rer les domaines de l'archéologie et du patrimoine comme marqueurs spécifiques du pays, ainsi que l'avaient révélé les missions scientifiques qui s'y étaient rendues à la fin du XIX e siècle. Plaque tournante du Proche-Orient, ce territoire révèle en effet les étapes majeures de nombreuses évolutions culturelles dans lesquelles l'Occident lui-même puise ses origines : sédentarisation, agriculture, écriture, villes, états, alphabet, structura-tion des religions, monothéisme... L'importance de ce patrimoine historique et la qualité des restes qui en témoignent furent donc perçus comme des outils idéaux pour établir un socle commun, indispensable à l'émergence d'une identité nationale. De ce fait, dès le début du mandat français, l'étude et la mise en valeur du patrimoine jouèrent un rôle de premier ordre, un choix qui ne fut jamais récusé par la suite, ni par les bâtisseurs de l'indépendance du pays en 1946, ni par les générations qui leur succédèrent. Ainsi, en 1920 un service des Antiquités et des Beaux-Arts est institué au sein du Haut-commissa-riat installé à Beyrouth, doublé d'une mission archéologique permanente dès 1921, avec pour objectif de procéder au relevé des monuments Syrie, des musées pour l'avenir Musées et patrimoine dans la tourmente de la guerre civile En hommage à Khaled al-As'ad, ancien directeur des antiquités et du musée de Palmyre, sacrifié en place publique par le groupe extrémiste occupant l'oasis et détruisant progressivement des monuments parmi les plus somptueux du monde. Khaled al-As'ad a consacré sa vie à l'inestimable patrimoine de son oasis, le restaurant, l'étudiant et fondant cet exceptionnel musée, dont la richesse et la qualité expriment à elles seules l'importance historique du lieu. Khaled al-As'ad est mort tel un héros tenant la place et résistant, par devoir et conviction, pour protéger le bien commun.
in: J.-F. Bert - M. J. Ratcliff, Frontières d’archives : recherches, mémoires, savoirs, p.95-104 Paris, Archives contemporaines, 2015 Acte du colloque international, Genève juin 2014
ICOFOM Study Series, 2020
Culture & musées
Muséologie et recherches sur la culture 39 | 2022 Le musée de société aujourd'hui. Héritage et mutation Dossier Le musée de société : avenir des passés, mémoires à l'oeuvre Museums of society: futures for the past, memories at work El museo de sociedad: el futuro de los pasados, memorias en acción
Perspective, 2016
Les bibliothèques publiques des musées se trouvent aujourd'hui à un carrefour, littéralement et igurativement. Dans leur majorité, les lecteurs réguliers sont des membres de l'équipe du musée ou des historiens de l'art. Le public du musée, quant à lui, ne sait trop s'il est le bienvenu. Le renouvellement périodique des pièces exposées à l'entrée, dans le hall d'accueil ou sur les paliers, permet de partager les trésors de la bibliothèque et d'inciter les visiteurs à devenir des lecteurs, mais l'approche est le plus souvent timide des deux côtés. À l'ère du numérique, la bibliothèque de musée tient sans doute un peu moins du club fermé, car les lecteurs potentiels ont peut-être eu l'occasion de consulter son site internet. Mais l'impression demeure d'avoir affaire à deux institutions distinctes logées sous le même toit : deux bases de données, l'une pour les collections, l'autre pour la bibliothèque ; l'une alimentée par les conservateurs, l'autre par les bibliothécaires. Pour les directeurs de musées soucieux d'attirer un large public, la gestion des bibliothèques n'est pas une priorité manifeste. Au Victoria and Albert Museum, la National Art Library abrite des fonds d'une richesse exceptionnelle ; elle est également le département le plus ancien du musée, précédant même la création de celui-ci, puisqu'elle était à l'origine rattachée à la Government School of Design (fondée en 1837), d'où est issu le Victoria and Albert Museum, après le succès remporté par la première Exposition universelle, organisée à Londres en 1851. Les collections d'estampes et de dessins de la bibliothèque ont été rassemblées dans une section distincte en 1909, avant de rejoindre en 2003 le département Word and Image, dont les visées intellectuelles ne se résument pas à la mise à disposition d'espaces de lecture et d'étude. Tout comme le Victoria and Albert Museum est né dans le sillage de la première Exposition universelle, les Jeux olympiques de Londres en 2012 ont permis la création d'un parc public destiné à accueillir de nouvelles institutions. Le musée a ainsi saisi l'occasion d'y installer un nouveau lieu d'exposition et un centre de recherche, le « V&A East » et le « VARI » (V&A Research Institute). L'heure est désormais aux décisions concernant le choix des collections et des services qui quitteront le vieux musée encombré de South Kensington pour être transférés dans les nouveaux bâtiments construits dans un quartier au public différent. L'invitation à participer à un débat sur la fonction et l'avenir des bibliothèques d'arts décoratifs est donc tout particulièrement opportune. Quatre questions stratégiques viennent immédiatement à l'esprit pour lancer le débat, car elles sont souvent posées, avec plus ou moins de bienveillance. Tout d'abord, la question de l'achat et du stockage des livres (ces objets lourds, désuets et encombrants), alors qu'on ne cesse de répéter que tout ce dont on a besoin est disponible sur Internet, ou le sera bientôt. Aujourd'hui, les subventions de recherche s'accompagnent souvent de l'obligation de publier les résultats en ligne ain de les rendre accessibles à tous. Pourquoi envoyer quelqu'un chercher des recueils de périodiques dans les rayons, puisque nombre Julius Bryant est le conservateur du département Word and Image au Victoria and Albert Museum, où il a la charge des peintures, dessins, photographies, afiches, aquarelles et des arts du livre. Il dirige également les Archives of Art and Design et la National Art Library. Il était auparavant conservateur en chef et directeur des musées et des collections de l'organisation English Heritage. Il a été commissaire de plusieurs grandes expositions, parmi lesquelles : Art and Design for All: The Victoria and Albert Museum (Bonn, Budapest, 2011) et William Kent: Designing Georgian Britain (Londres/New York, 2013). Il a également co-dirigé l'ouvrage Word and Image: Art, Books and Design from the National Art Library (Londres, 2015). Il prépare actuellement une exposition sur John Lockwood Kipling (père de l'auteur) qui aura lieu au Victoria and Albert Museum en 2017. Júlia Katona, historienne de l'art, chercheuse et conservatrice, dirige les collections de la Schola Graphidis Art Collection de Budapest, a travaillé au Musée national de Hongrie (1995-2014). Ses domaines de recherche incluent notamment les arts décoratifs, la théorie de l'ornement, les recueils d'ornements et de modèles,
La Lettre de l'OCIM, 2019
Que s'est-il passé le 7 septembre 2019 à Kyoto pendant la Conférence générale de l'Icom ? Une séance d'assemblée générale extraordinaire chaotique a clôturé les travaux de la 34e conférence générale du Comité international des musées Icom à Kyoto, pourtant promise au succès avec une organisation japonaise remarquable et 4 000 participants. Mais, tout au long de la semaine, ils se sont affrontés le vote sur un point de discorde : une « nouvelle » définition du musée, finalement reportée (par 70,41 % de votants). Quelle formulation a donc pu enflammer cette ONG aux missions si consensuelles, créée par la France après la Seconde Guerre mondiale, « la seule organisation de musées et de professionnels de musées à l'échelon mondial (qui) a pour mission de promouvoir et protéger le patrimoine culturel et naturel, présent et futur, tangible et intangible » ? 1 Actualiser une définition, quoi de plus banal ? Celle de l'Icom-aujourd'hui encore-est sobre comme une définition et simple à traduire dans de multiples langues pour s'insérer dans les textes réglementaires et législatifs de nombreux pays qui n'ont pas de « loi musée » spécifique : « le musée est une institution permanente sans but lucratif, au service de la société et de son développement, ouverte au public, qui acquiert, conserve, étudie, expose et transmet le patrimoine matériel et immatériel de l'humanité et de son environnement à des fins d'études, d'éducation et de délectation ». Cette définition, inscrite dans le Code de déontologie-outil de référence des 44 000 membres dans 137 pays, disponible en 37 langues-a connu sept mises à jour en 73 ans. Celle mise en discussion à Kyoto date d'août 2007. Douze ans, c'est peu ; c'est beaucoup, si l'on considère cette décennie où tant de choses se sont passées dans le monde, y Vif débat sur la « définition des musées » à l'Icom ?
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Journal of Chinese Philosophy, 2010
International Journal for Research in Applied Science & Engineering Technology, 2021
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2014
Journal of Archaeological Science-Reports, 2021
Gaziantep University Journal of Social Sciences, 2010
Springer eBooks, 2017
Walton, D. and Godden, D. (2005). Persuasion dialogue in online dispute resolution. Artificial Intelligence and Law, 13, 273-295., 2005
International Journal of Power Electronics and Drive Systems, 2017
Mapta Journal of Mechanical and Industrial Engineering (MJMIE), 2021
Journal of environmental biology / Academy of Environmental Biology, India, 2008
Jurnal profesi medika, 2020
Pediatria Polska, 2016
Journal of Cognitive Sciences and Human Development, 2021
JAMA pediatrics, 2018