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1998, L'UTOPIE DE LA SANTÉ PARFAITE Lucien SFEZ (dir.)
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9 pages
1 file
Projet génome humain. Liberté de la recherche. Limites. Brevets. Risques. Procréation.
JOURNAL DU MAUSS Février 2017, 2017
Dans cet article, Anne Frémaux revient sur l’évolution récente du capitalisme et du libéralisme, notamment au sortir des élections présidentielles aux États-Unis. Elle souligne l’urgence d’une politique de décroissance et d'une réintégration de l'utopie dans la pensée politique.
Interfrancophonies , 2022
Dans les Entretiens accordés par Edmond Amran El Maleh à Marie Redonnet , le chapitre consacré aux villes s’étend sur plusieurs pages et montre la centralité de l’espace urbain dans l’imaginaire maléhien. Si l’on s’en tient à ce que confie l’auteur lui-même de son rapport aux villes, celles-ci relèveraient du simulacre. Sachant que l’une des définitions premières du simulacre rejoint celle de l’allégorie en tant que « représentation figurée d'une chose concrète » (TLFI), on peut établir un rapprochement figural entre la représentation et le lieu originel auquel elle se substitue et qui s’annihile dans ce jeu de commutations, constat qui amène l’auteur à ajouter que l’écriture des villes relève de celle de l’utopie. Cependant, si l’on peut convenir que la ville maléhienne est le lieu d’un non-lieu, elle ne présente pas le caractère d’une totalité utopique, mais apparaît plutôt sous forme d’éclats fragmentés qui appellent à être réintroduits dans un mouvement génésique. Ces fragments textuels fondent-ils une « constellation » autour de la blessure ouverte par l’effacement de la communauté juive marocaine, comme le voudrait Juan Goytisolo ? À suivre cette piste interprétative, le risque serait de ne prendre en considération que la dimension nostalgique qui transformerait l’œuvre en tombeau littéraire pour une communauté disparue. Et sauf à lire cette constellation de villes comme la reconfiguration d’un lieu pour le futur, ce qui donnerait à l’utopie une dimension messianique.
Revue des deux mondes, 2000
L'intérêt porté aux utopies a connu des fortunes diverses ces dernières décennies. Mai 1968 a permis de vivifier l'étude de pensées que les qualificatifs de "pré-socialistes" ou de "pré-marxistes" avaient figées. En 1978, la parution des actes du colloque de Cerisy comprenant des contributions de Simone Debout, Louis Marin, Jacques Rancière, René Schérer... donnait la mesure du chemin parcouru. Or, cette même année, le vent de la mode intellectuelle tournait déjà. Le Magazine littéraire écrivait alors "L'utopie, c'est le Goulag". Un peu plus tard, on apprenait que "l'histoire de l'URSS de 1917 à nos jours" c'était "l'utopie au pouvoir". Présentée comme matrice du totalitarisme, l'utopie descendait aux enfers alors que triomphaient les discours sur la démocratie et les droits de l'homme. C'est paradoxalement la disparition du système soviétique, parangon du totalitarisme, qui a réactivé les interrogations sur l'utopie. Sans doute la disparition de toute alternative était-elle insupportable. Toujours est-il que les numéros spéciaux des revues balisent un intérêt renouvelé : Le Monde des Débats en 1995, Raison Présente en 1997, L'Histoire en 1999; et enfin, aujourd'hui, cette parution de la Revue des Deux Mondes. Alors, l'utopie est-elle songe idyllique, cauchemar, rêve fécond ? Au-delà des appréciations changeantes, persiste un constant renvoi à l'imaginaire qui bride les possibilités d'étude historique. Théories insérées dans l'histoire des idées ou discours dont on dégage la structure, les utopies paraissent bien éloignées du processus réel de l'histoire. Elles n'y entreraient qu'au titre de leurs effets, dont font partie les expérimentations, les "utopies concrètes". L'aspect contradictoire de cette dernière expression montre à lui seul les difficultés auxquelles l'historien des utopies est confronté.
Utopia is a multifold genre that was often given distinct and contradictory definitions. This paper tries to systematize the main concepts created by theoreticians of the genre in order to describe the different typologies engendered by Thomas More's seminal text. It arranges them in a deductive progression, from the largest and all-encompassing to the smaller and very precise ones. It presents several dialectical oppositions: practical/ theoretical utopias, utopian mood/ utopian genre, utopianism/ utopia, hetero-topia/ utopia, political treatise/ narrative utopia , etc. It also distinguishes between utopia and neighboring genres like myth, fairy tale, travel narrative, extraordinary voyage, novel and romance, robinsonade, and science fiction. The scope of this theoretical and historical survey is to contribute a better focused concept of utopia.
1 a vision mannheimienne de l'utopie prend pied dans ses développements de sociologie de la connaissance et particulièrement au sein du couplage conceptuel idéologie-utopie, qui sera la clé de voûte de son ouvrage majeure : Ideologie und Utopie 1 . Nous développerons donc brièvement l'apport théorique mannheimien à la discipline, en particulier son postulat de penser solidaire à l'être, ce qui nous permettra une approche de la dichotomie centrale entre la conscience idéologique et la conscience utopique comme deux consciences de la réalité profondément inféodées à l'être social et donc locales et partielles, voire partiales. Nous tenterons dans cette partie, tant que faire se peut, de contraster les développements mannheimiens avec la pensée marxiste, plus particulièrement celle lukacsienne, avec laquelle K. Mannheim fût en constant débat, se débattant entre un héritage essentiel mais encombrant et une volonté de dépassement du caractère aporétique et circulaire de la critique des idéologies. Nous caractériserons ensuite plus en loin la mentalité utopique telle que conceptualisée par Mannheim, en rendant la typologie historiciste, profondément attachée dans sa possibilité même à la sociologie relationniste mannheimienne, qui distingue entre les utopies chiliastique, libérale, conservatrice et socialiste. Nous terminerons enfin par rendre compte de la théorie de l'intelligentsia sans attache comme délégataire de la nécessité de déploiement d'une mentalité utopique et, adjoignant à celle de Mannheim la pensée ricoeurienne, seule en capacité d'une véritable critique des idéologies, dès lors d'un accès à la vérité. SOCIOLOGIE DE LA CONNAISSANCE ET PENSER SOLIDAIRE DE L'ÊTRE Karl Mannheim, malgré sa faible réception dans le paysage francophone 2 , est un auteur essentiel et fondateur en sociologie de la connaissance. Il semble en effet 1 L'ouvrage est paru, dans sa version allemande, en 1929. Nous utiliserons dans cette contribution la version traduite par Jean-Luc Evrard de 2006 qui constitue la première version francophone complète de cette oeuvre clé de Karl Mannheim. 2 Il semble en effet que K. Mannheim soit à compter au rang des auteurs en sociologie et philosophie qui ait eu le plus grand mal à traverser le Rhin. Nous pouvons identifier, pour expliquer cela, le L 2 qu'il soit le premier à considérer les contenus de connaissance humainset non contenus cognitifs, la détermination du phénomène par les processus cognitifs étant
2020
Des avancées importantes en recherche moléculaire grâce aux possibilités de séquençage à haut débit de l'ADN permettent des traitements “sur mesure ” de certaines maladies ainsi que l’avènement d’un ensemble de connaissances prédictives (prédispositions génétiques, tests en ligne). Cette “médecine du futur”, sous l’impulsion de la bio-informatique et de l’ingénierie génétique, suscite des espoirs et des craintes. Une étude par forums citoyens a été réalisée en Suisse romande afin de recueillir les avis et les préoccupations des membres du public (n=73) autour de ces enjeux. Une activité d’imagination prospective d’un monde “merveilleux” porté par les bienfaits de la génétique, ainsi que d’un monde “affreux” conditionné par ses aléas a été proposée. L’analyse des données a fait émerger d’une part une figure fictive, l’homo geneticus, qui recueille les caractéristiques d’une génétisation idéale, contrebalancée, d’autre part, par les dilemmes que pose l’accès pour tous à l’applicat...
La création du mot utopie n'est pas seulement l'acte de naissance d'un genre littéraire-le genre utopique, mais aussi la source d'une approche possible de l'utopie en tant que fantaisie compensatoire, à la suite du rapprochement entre le néologisme en linguistique et le néologisme en psychiatrie. Moyennant les concepts psychanalytiques de compensation et de régression, l'utopie pourrait être considérée soit comme une solution soit pour échapper à un complexe d'infériorité émanant d'un présent jugé comme insatisfaisant, soit comme un retour à des temps bienheureux de l'humanité. Dans les deux cas, la question angoissante qui en découle est si l'utopie relève du rêve ou bien plutôt du cauchemar. Abstract The creation of the word utopia is not only the birth certificate of a new literary genre-utopia, but also the source of the utopia possibly approaching the compensatory fantasy, close to the similarity between neologism in linguistics and neolo...
Encyclopédie philosophique (en ligne), 2018
Toute utopie est une fiction, mais toute fiction n'est pas une utopie. Qu'est-ce alors qui fait de l'utopie un genre de fiction spécial ? Quel est ce caractère distinctif qui permet d'affirmer que les œuvres de Tolkien, de G.G. Martin ou d'Isaac Asimov appartiennent au registre de la (science-)fiction et celles de Platon, de Thomas More, ou de Charles Fourier, relèvent de l'utopie ? Il est possible de répondre à cette question à travers un rapide tour d'horizon (non exhaustif) de trois des plus célèbres utopies, et d'ainsi montrer que ce qui constitue la spécificité de la littérature utopique peut être compris comme une tension entre un « non-lieu » (utopia) et un « bon-lieu » (eu-topia), tension qui s'exprime toujours à partir d'un écart mobilisateur entre « ce qui est » et « ce qui pourrait être ». On voit alors ce qui est en jeu dans l'utopie : aucune utopie n'est « neutre » ou « indépendante » de son contexte d'écriture. Au contraire, en montrant à une époque son reflet plaisamment déformé-comme à travers un miroir embellissant-, elle rappelle et souligne au Narcisse les défauts que le verre efface. L'objet de l'utopie n'est pas tant l'univers utopique décrit que la critique que sa simple présentation adresse en négatif au monde dans lequel vivent l'auteur et le lecteur.
2019
The term « dystopia » first appeared during the 19th century, and has been used since then in various contexts with different meanings. Just like the concept of « utopia », from which it originated, the dystopian genre has been the subject of numerous scientifical definitions, often complementary, sometimes contradictory, mixing terms as diverse as « anti-utopia », « counter-utopia », « atopia », « uchronia» and « paratopia ». If the present article proposes to point out the lack of clarity of the notion (1), it will show subsequently the need to come back to the utopian genre (2), in an effort to clarify the relationships with its derivatives (3) and propose a new, consistent definition (4).
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Dialogues on Religion--and its Study: A Critical Edition, 2024
Revista Eletrônica Estudos Hegelianos, 2023
Margalla Papers , 2024
Sociologia & Antropologia, 2021
The Spaces of Monastic Observance in Late Antiquity and the Early Middle Ages, 2011
Legal Research Journal, 2012
Ika Rarawahyuni
Palaeontologia Electronica, 2021
DergiPark (Istanbul University), 2023
Acta Physica Polonica A, 2016
Neuromuscular Disorders, 2017