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Saint Israël, premier prévôt de Saint-Junien

2019, Anne MASSONI et Éric SPARHUBERT (dir.), Israël du Dorat. Être chanoine en l’an Mil. Discipline, culture, cadres institutionnels et monumentaux des chanoines entre les temps carolingiens et la Réforme grégorienne, Limoges, Presses Universitaires de Limoges

La restructuration du chapitre canonial de Saint-Junien (Haute-Vienne) par son premier prévôt, saint Israël († 1014), semble avoir été voulue et initiée par l’évêque de Limoges Hilduin (1014-1022) qui souhaitait réactiver les relais de son pouvoir qu’étaient les chapitres, et particulièrement celui de Saint-Junien, situé au cœur de l’episcopium, à une époque où la chute de l’Empire carolingien avait entraîné morcellement territorial et affrontements des pouvoirs. Si elle n’a jusqu’ici guère retenu l’attention des historiens, cette restauration du chapitre de Saint-Junien par saint Israël a pourtant été perçue comme une césure par les commentateurs médiévaux et modernes, notamment en raison du changement de dénomination qui se produisit à ce moment, le premier dignitaire du chapitre n’étant plus un abbé mais un prévôt : cette nouvelle dénomination, premier indice d’une restructuration institutionnelle, a semé la confusion parmi plusieurs générations d’érudits quant au statut de cet établissement. Si cette restructuration fut perçue comme une césure, c’est parce qu’elle fut probablement de grande ampleur, touchant à la fois aux domaines institutionnel, juridique, architectural et liant pour des siècles le chapitre de Saint-Junien à une autre communauté canoniale très différente de lui, celle du Dorat.

La mémoire d’Israël n’est pas moins digne d’investigation car, au XIIe siècle, il est une rare figure de saint chanoine. L’étude du dossier hagiographique se conjugue ici à celle des sources monumentales pour constituer un cas exemplaire d’édification de la sainteté mais aussi de réécriture de l’histoire d’une communauté canoniale. Au-delà des textes, la collégiale romane du Dorat est sans nul doute le plus beau témoignage de la réussite de l’entreprise et de ces chanoines. Anne Massoni Éric Sparhubert (dir.) Être chanoine en l’an Mil Être chanoine en l’an Mil Depuis au moins une décennie, les études consacrées au monde des chanoines ont complètement renouvelé notre connaissance de ces communautés de religieux. La figure d’Israël du Dorat a ainsi fourni l’occasion d’un nouveau coup de projecteur sur des réalités anciennes souvent difficiles à appréhender et plus encore mal aimées ou mal perçues parce que « coincées » entre deux périodes mieux connues que sont les temps carolingiens et la Réforme grégorienne. Autour de lui bien des questions sont abordées à nouveaux frais : la culture et la formation de ces chanoines, leurs réseaux, le fonctionnement des communautés mais encore les cadres monumentaux qui accueillaient leurs célébrations et leur vie commune. C’est finalement un courant dynamique de réformes et de fondations qui est ici mis en exergue, ainsi que des figures de prélats énergiques. Israël du Dorat Sous la direction de Anne Massoni et Éric Sparhubert Israël du Dorat Cet ouvrage rassemble les actes d’un colloque qui s’est tenu à Limoges et au Dorat à l’occasion d’un anniversaire : le millénaire de la mort d’Israël du Dorat. Selon la tradition, ce clerc était chantre de l’église collégiale du Dorat, ou bien préchantre ou encore écolâtre. Il aurait été aussi le premier prévôt de l’église collégiale de Saint-Junien dont il aurait réformé la communauté de chanoines. Il aurait été, enfin, chapelain mais aussi auxiliaire d’Hilduin, l’évêque de Limoges qui meurt la même année que lui, en 1014. Quoiqu’il en soit des certitudes ou des incertitudes, Israël apparaît indéniablement comme l’un des personnages forts du Limousin de l’an Mil et surtout comme une figure exemplaire pour aborder la question des chanoines autour de l’an Mil. En couverture : Bas-relief représentant la fête chrétienne du sacrifice de la messe, ivoire lotharingien, 33.3 cm © Musée Liebieghaus de Francfort-sur-le-Main. histoire ISBN : 978 284 287 795 8 22 € Israël du Dorat - couverture - 17 octobre 2019.indd 1 23/10/2019 14:06 Avant-propos Remerciements Anne MASSONI Université de Limoges - CRIHAM (EA 4270) Éric SPARHUBERT Université de Limoges - CRIHAM (EA 4270) Ce volume rassemble les actes d’un colloque qui s’est tenu les 28 et 29 novembre 2014 à Limoges et au Dorat. Cette rencontre avait été organisée à l’occasion d’un anniversaire : le millénaire de la mort d’Israël du Dorat. Selon la tradition, ce clerc était chantre de l'église collégiale du Dorat, ou bien préchantre, ou encore écolâtre. Il aurait été aussi le premier prévôt de l’église collégiale de Saint-Junien, chapelain mais aussi auxiliaire d’Hilduin, l’évêque de Limoges qui meurt la même année que lui, en 1014. Quoiqu’il en soit des certitudes ou des incertitudes, Israël apparaît indéniablement comme l'un des personnages forts du Limousin de l’an Mil et comme une importante figure de chanoine. Pourtant, et paradoxalement, il est très peu connu par les sources médiévales. Il est absent des cartulaires conservés, à commencer par celui du chapitre cathédral de Limoges, et Adémar de Chabannes, pourtant son exact contemporain, ne le mentionne à aucun moment dans sa chronique alors qu’il narre la geste des principaux personnages de son temps et notamment de sa région 1. Les premières mentions d’Israël apparaissent dans un texte tardif, la chronique-cartulaire que composa le chanoine de Saint-Junien, Étienne Maleu, dans les toutes premières années du XIVe siècle2. Encore ce texte estil plus que lacunaire car les copistes modernes qui nous ont transmis le texte de Maleu avaient constaté que les feuillets correspondant à la vie d’Israël avaient déjà disparu, arrachés du manuscrit original. Simple aléa de conservation de manuscrit ou damnatio memoriae voulue par des chanoines de Saint-Junien pour qui l’héritage de la période d’Israël aurait pu être gênant ? L’hypothèse ne peut être vérifiée mais la question reste pertinente. 1 ADEMAR DE CHABANNES, Ademari Cabannensis Chronicon, Pascale BOURGAIN, Richard LANDES et Georges PON (éd.), Turnhout, Brepols, 1999 (Corpus Christianorum, Continuatio mediaevalis, CXXIX). 2 Abbé François ARBELLOT (éd.), Chronique de Maleu, chanoine de Saint-Junien mort en 1322, Saint-Junien/Paris, Barret/Victor Didron, 1847. Voir Jean-Loup LEMAITRE, « Note sur le texte de la Chronique d'Etienne Maleu, chanoine de Saint-Junien », Revue Mabillon, t. 60, 1982, p. 175-192. Anne MASSONI, Éric SPARHUBERT Toujours est-il qu’on ne dispose plus que du récit de l’arrivée d’Israël à Saint-Junien et… de celui de sa fin. C’est l’hagiographie qui a finalement laissé le plus de textes et, comme on peut s’en douter, qui s’est révélée la plus prolixe sur Israël. Son culte est manifestement établi au Dorat en 1130, date d'une translation de ses reliques. Si Étienne Maleu lui donne le titre de saint dans sa chronique, à la même époque, Bernard Gui l’honore d’une ligne dans son Catalogue des saints limousins où il l’associe à Théobald, l’autre saint chanoine du Dorat3. Ces deux mentions témoignent d’un développement et d’une diffusion tout relatifs du culte d’Israël. Mais il connaît une certaine fortune localement puisque dans la collégiale du Dorat ses reliques sont toujours exposées et se trouvent au cœur des cérémonies des ostensions septennales 4. Figure fuyante que celle d’Israël ? Indéniablement si l’on se cantonne aux textes contemporains du personnage. Mais Israël nous est apparu comme une figure exemplaire pour aborder la question canoniale autour de l’an Mil, au point de réunir un colloque autour de lui. De fait, Israël et son évêque, Hilduin, sont engagés dans ce qui ressemble à un « renouveau canonial » dans leur diocèse, une dynamique qu’ils impulsent soit par leur action de réformateurs d’anciens chapitres, soit en accompagnant les fondations nouvelles que l’on doit aux seigneurs locaux. En élargissant la focale à l’Aquitaine et au royaume de France, ce mouvement de fondation et de restructuration de chapitres anciens apparaît finalement tout aussi présent et important. Ce constat soulève une contradiction qui reste néanmoins encore bien prégnante dans les travaux historiques : présenter la fin du X e siècle et le début du XIe comme le temps de la décadence de la vie canoniale, avec l’abandon de l’Institutio canonicorum, qui serait à l’opposé du dynamisme dont témoigne le renouveau monastique au même moment. D’une part il reste à démontrer que les canons d’Aix ont bien été suivis, d’autant que les témoignages en sont souvent tardifs et sont rapportés par des textes généralement à charge contre cette forme de vie religieuse. D’autre part, l’intensité des fondations, notamment seigneuriales, et les restructurations perceptibles dans les établissements anciens témoignent de la grande vitalité du mouvement canonial dans les années qui précèdent et suivent l’an Mil. Toutefois, à considérer bien des ouvrages, le mouvement canonial qui est ici évoqué reste bien souvent dans l’ombre des temps. Non pour des raisons objectives car les peurs de l’an Mil sont levées depuis longtemps, mais d’abord pour des raisons d’ordre historiographique. Ce 3 Arch. dép. Haute-Vienne, SAHL ms. 23, fol. 5 et BERNARD GUI, Nomina sanctorum quorum corpora Lemovicensem diocesim ornant, Jean-Loup LEMAITRE (éd.), à paraître, p. 91. 4 Parmi de nombreuses publications sur les ostensions limousines, voir Jean-Marie ALLARD, Stéphane CAPOT, Une histoire des ostensions en Limousin, Limoges, PULIM, 2007. 8 Avant-propos, remerciements mouvement se trouve, en effet « coincé » entre les temps carolingiens et la réforme grégorienne. Il reste par ailleurs largement dans l’ombre de la renaissance monastique qui lui est contemporaine simplement parce que celle-ci a bénéficié d’une faveur ancienne et de travaux prolifiques dont les premiers textes sont ceux des réformateurs grégoriens eux-mêmes. Dès la fin du XIe siècle, ces derniers, qui étaient essentiellement issus du monde monastique, avaient considéré de haut ces chanoines en leur reprochant justement d’être séculiers, c’est-à-dire trop près du siècle, alors qu’ils promouvaient une réforme de l’Église allant de pair avec une régularité nouvelle. La connaissance du monde canonial et des mouvements qui animent l’Église et la société dans les décennies qui précèdent et suivent immédiatement l’an Mil sont aujourd’hui en complet renouvellement historiographique. Aussi, nous avons pensé que la figure d’Israël permettait justement d’aborder à nouveaux frais ces questionnements levant ainsi une partie du voile jeté sur le courant de renouveau dans lequel le personnage s’inscrit indéniablement. Dans le domaine de l’archéologie et de l’histoire de l’Art, le constat d’un réel aggiornamento des connaissances est le même. Si les grands courants créatifs qui suivent les temps carolingiens et inaugurent ce que nous appelons l’architecture romane, dans ces mêmes années qui entourent l’an Mil, sont aujourd’hui mieux cernés, l’une des tendances de la recherche actuelle ‒ mais aussi l’une des difficultés auxquelles elle est confrontée ‒ consiste à poser la question des lieux de la liturgie et plus généralement du rapport entre les lieux et l’institution qu’ils abritent. En somme au centre des questions se trouvent celle du chœur liturgique et celle du cloître, deux espaces qu’il faut ici entendre comme des espaces clos, réservés. Ainsi, la figure d’Israël du Dorat nous a offert plusieurs entrées pour aborder ces différents domaines d’investigation. Réformes, continuités, réseaux et culture intellectuelle, les cadres monumentaux et liturgiques dans lesquels s’épanouit la vie de ces chanoines méritaient d’être examinés ensemble dans une perspective résolument pluridisciplinaire car ils relèvent des mêmes phénomènes. Nous avons aussi procédé par un jeu de focus, soit en le resserrant autour de sa personne et du Limousin, soit, au contraire, en l’élargissant à d’autres régions et à des éléments comparatistes. C’était la garantie pour non seulement mieux cerner les contours du personnage et des réalités dans lesquelles il s’inscrit en Limousin, mais, au-delà, pour comprendre les différences, les points communs et les caractéristiques du mouvement canonial vers l’an Mil. Autre intérêt de la figure d’Israël : son devenir. Israël constitue, en effet, un rare exemple de sainteté canoniale. Les contours en prennent forme au XIIe siècle, soit plus d’un siècle après sa vie et à un moment de grands changements dans l’Église opérés par les réformateurs grégoriens. 9 Anne MASSONI, Éric SPARHUBERT L’enquête sur l’invention du saint chanoine se révèle un très beau dossier où se croisent enjeux politiques, aspirations spirituelles sur fond de réalités séculaires ‒ celles du temps d’Israël ‒ et préoccupations liées au contexte de la réforme grégorienne qui travaille le monde des chanoines séculiers. Enfin la collégiale romane, édifice justement célèbre, est sans doute le témoignage le plus éloquent des prétentions du chapitre du Dorat et de sa réussite au XIIe siècle. Édifiée en même temps qu’était édifiée la sainteté d’Israël, construite autour de ses reliques et, en quelque sorte, pour les mettre en scène, la collégiale témoigne également de la volonté de célébrer celui qui fait désormais office de figure tutélaire pour les chanoines du Dorat. Le colloque a été un beau rendez-vous, riche d’échanges scientifiques. Il a connu également, au Dorat, un réel succès auprès du public, preuve de l’intérêt localement pour le personnage et, au-delà, pour les questionnements historiques. C’est l’occasion pour nous de remercier, à nouveau, les participants au colloque dont le lecteur trouvera ici les articles issus des conférences proposées. Le délai entre le colloque et la présente publication a été mis à profit pour enrichir le volume et sa problématique avec d’autres contributions. Notre gratitude s’adresse à la Région Limousin et à la ville de Limoges. Nous tenons enfin à remercier chaleureusement la ville du Dorat et ses maires successifs, Philippe Jardel, Bernard Magnin, ainsi que leurs municipalités et Yvonne Jardel qui ont soutenu avec enthousiasme le projet de colloque et en ont facilité l’organisation sur place. 10 Table des matières Avant-propos. Remerciements ....................................................................... 7 Eric SPARHUBERT, Anne MASSONI PARTIE I - Le monde canonial séculier au XIe siècle. Discipline et dynamisme intellectuel .................................................................................................... 11 Les communautés canoniales dans la province ecclésiastique de Reims autour de l’an 1025 : typologie, chronologie et mode de vie ....................... 13 Brigitte MEIJNS ............................................................................................... 13 I. Une forte présence canoniale dans les cités épiscopales ...................... 16 II. Vivons ensemble : chanoines et moines ou moniales .......................... 19 III. Les chanoines et le culte des reliques.................................................. 25 IV. L’identité des fondateurs : rois, comtes, évêques et aristocrates ....... 26 V. Mode de vie .......................................................................................... 30 Conclusion ................................................................................................ 35 Les chanoines réguliers en Limousin (XIe-XIIe siècles), de la réforme aux réseaux canoniaux ........................................................................................ 41 Yannick VEYRENCHE I. Le monde des chanoines réguliers en Limousin : abbayes, prévôtés, prieurés ..................................................................................................... 43 II. Le déploiement des réseaux canoniaux ................................................ 50 III. Chanoines réguliers et sociétés ........................................................... 59 La diffusion de la Règle d’Aix dans la province ecclésiastique de Vienne ( IXeXIe siècle)........................................................................................................ 67 Nathanaël NIMMEGGERS I. Le chapitre cathédral de Vienne ............................................................ 67 II. Les chapitres des cathédrales suffragantes .......................................... 72 III. La diffusion de la Règle d’Aix hors des chapitres cathédraux .............. 75 Houses of Canons and Episcopal Authority in Tenth-Century Aquitaine ...... 81 Anna TRUMBORE-JONES I. Bishops and Cathedral Canons .............................................................. 83 II. Bishops at Collegiate Churches ............................................................. 93 Conclusion .............................................................................................. 101 Autour d’Israël du Dorat, clerc, chantre et écolâtre. L’ambiance intellectuelle des communautés régulières d’Aquitaine du Nord aux alentours de l’an mil .................................................................................................... 105 Cécile TREFFORT I. L’érudition d’Israël : mythe ou réalité ? ...............................................106 II. Imaginer la culture d’Israël ..................................................................111 III. Destins d’écolâtres .............................................................................114 IV. De l’émulation intellectuelle au risque de la dissidence ....................116 V. En guise d’épilogue .............................................................................119 PARTIE II - Le monde canonial séculier au XIe siècle. Lieux et cadres de vie ...........................................................................................................121 Construction et gestion des cryptes dans les établissements canoniaux aux Xe-XIe siècles ..................................................................................................123 Christian SAPIN I. De la crypte carolingienne à la crypte romane .....................................123 II. Cryptes romanes et image d’un espace communautaire ....................130 III. Construction et choix des cryptes de collégiales, l’exemple de la Bourgogne ...............................................................................................135 IV. Cryptes de chapitres / cryptes monastiques : réponse à un même besoin ......................................................................................................143 Témoignages monumentaux de la vie canoniale en France méridionale au XI e siècle ............................................................................................................149 Yves ESQUIEU I. Les lieux de la liturgie ...........................................................................149 II. La clôture .............................................................................................151 III. La maison commune ..........................................................................154 IV. Existait-il un cloître à galeries ? ..........................................................160 V. Conclusion ...........................................................................................162 Données archéologiques et problématiques autour du cloître de SaintHilaire de Poitiers vers l’an Mil ....................................................................163 Anne JÉGOUZO, Emmanuel BARBIER I. Présentation de l’opération archéologique..........................................163 II. Contexte historique .............................................................................164 III. Rappel des données archéologiques antérieures à l’an Mil : une nécropole ad sanctos .............................................................................167 IV. Les données archéologiques autour l’an mil ......................................168 Conclusion ...............................................................................................182 312 PARTIE III - L’invention d’un saint chanoine : Israël du Dorat .................... 185 Aux origines du chapitre Saint-Pierre du Dorat .......................................... 187 Anne MASSONI Les Magnac : un lignage aristocratique vers l'an Mil, aux confins des diocèses de Limoges et de Poitiers ............................................................................ 205 Jean-Pierre BOUCHER I. La Marche : un territoire en formation ................................................ 206 II. La famille de Magnac : des familiers (et des concurrents ?) des comtes de la Marche ........................................................................................... 207 III. Les Magnac dans l'entourage des comtes de Poitou ......................... 208 IV. Des possessions mentionnées dans une donation à l'abbaye de Déols .................................................................................................. 210 V. Des possessions s'étendant vers les limites ouest du diocèse de Limoges ................................................................................................... 211 Saint Israël et saint Théobald Révision d’un dossier hagiographique ........ 215 Hélène CAILLAUD I. Israël et Théobald : une tradition hagiographique qui s’enrichit ........ 217 II. Une construction hagiographique et liturgique qui répond à des besoins cultuels en constante évolution ................................................ 224 IV. Des caractéristiques qui s’insèrent dans un réseau limousin de sainteté canoniale ? .............................................................................................. 230 Saint Israël, premier prévôt de Saint-Junien ............................................... 233 Pauline BOUCHAUD I. Une restructuration initiée par l’évêque ............................................. 238 II. Une césure dans l’histoire du chapitre ............................................... 242 III. La restauration du chapitre par saint Israël ....................................... 247 Édifier et célébrer au XIIe siècle : le chevet à déambulatoire de la collégiale du Dorat au service de la promotion de la sainteté .................................... 255 Eric SPARHUBERT 1110 au Dorat : des années décisives et un abbé ambitieux .................. 258 Habemus sanctos ! Le chapitre se donne de nouveaux saints ............... 260 Le chevet : une construction du premier tiers du XIIe siècle .................. 262 Une architecture qui célèbre : le choix d’un chevet d’église de pèlerinage ............................................................................................... 267 Entre modernité et historicisme : des choix monumentaux et esthétiques signifiants ................................................................................................ 271 Mobilier et organisation liturgique des espaces ..................................... 277 313 Les inscriptions médiévales de Saint-Pierre du Dorat .................................283 Robert FAVREAU I. Inscriptions rapportées par Robert du Dorat .......................................283 II. Le linteau de la porte nord ..................................................................285 III. L’inscription de la façade occidentale ................................................298 Conclusion ...............................................................................................301 Conclusions ..................................................................................................303 Claude ANDRAULT-SCHMITT Table des matières .......................................................................................311 314