La mémoire d’Israël n’est pas moins digne d’investigation car, au XIIe siècle,
il est une rare figure de saint chanoine. L’étude du dossier hagiographique
se conjugue ici à celle des sources monumentales pour constituer un cas
exemplaire d’édification de la sainteté mais aussi de réécriture de l’histoire
d’une communauté canoniale. Au-delà des textes, la collégiale romane du
Dorat est sans nul doute le plus beau témoignage de la réussite de l’entreprise
et de ces chanoines.
Anne Massoni
Éric Sparhubert (dir.)
Être chanoine en l’an Mil
Être chanoine en l’an Mil
Depuis au moins une décennie, les études consacrées au monde des
chanoines ont complètement renouvelé notre connaissance de ces
communautés de religieux. La figure d’Israël du Dorat a ainsi fourni
l’occasion d’un nouveau coup de projecteur sur des réalités anciennes
souvent difficiles à appréhender et plus encore mal aimées ou mal perçues
parce que « coincées » entre deux périodes mieux connues que sont les temps
carolingiens et la Réforme grégorienne. Autour de lui bien des questions
sont abordées à nouveaux frais : la culture et la formation de ces chanoines,
leurs réseaux, le fonctionnement des communautés mais encore les cadres
monumentaux qui accueillaient leurs célébrations et leur vie commune.
C’est finalement un courant dynamique de réformes et de fondations qui
est ici mis en exergue, ainsi que des figures de prélats énergiques.
Israël du Dorat
Sous la direction de
Anne Massoni et Éric Sparhubert
Israël du Dorat
Cet ouvrage rassemble les actes d’un colloque qui s’est tenu à Limoges et
au Dorat à l’occasion d’un anniversaire : le millénaire de la mort d’Israël du
Dorat. Selon la tradition, ce clerc était chantre de l’église collégiale du Dorat,
ou bien préchantre ou encore écolâtre. Il aurait été aussi le premier prévôt
de l’église collégiale de Saint-Junien dont il aurait réformé la communauté
de chanoines. Il aurait été, enfin, chapelain mais aussi auxiliaire d’Hilduin,
l’évêque de Limoges qui meurt la même année que lui, en 1014. Quoiqu’il
en soit des certitudes ou des incertitudes, Israël apparaît indéniablement
comme l’un des personnages forts du Limousin de l’an Mil et surtout
comme une figure exemplaire pour aborder la question des chanoines
autour de l’an Mil.
En couverture : Bas-relief représentant la fête chrétienne du sacrifice de la messe, ivoire
lotharingien, 33.3 cm © Musée Liebieghaus de Francfort-sur-le-Main.
histoire
ISBN : 978 284 287 795 8
22 €
Israël du Dorat - couverture - 17 octobre 2019.indd 1
23/10/2019 14:06
Avant-propos
Remerciements
Anne MASSONI
Université de Limoges - CRIHAM (EA 4270)
Éric SPARHUBERT
Université de Limoges - CRIHAM (EA 4270)
Ce volume rassemble les actes d’un colloque qui s’est tenu les 28 et 29
novembre 2014 à Limoges et au Dorat. Cette rencontre avait été organisée à
l’occasion d’un anniversaire : le millénaire de la mort d’Israël du Dorat. Selon
la tradition, ce clerc était chantre de l'église collégiale du Dorat, ou bien
préchantre, ou encore écolâtre. Il aurait été aussi le premier prévôt de
l’église collégiale de Saint-Junien, chapelain mais aussi auxiliaire d’Hilduin,
l’évêque de Limoges qui meurt la même année que lui, en 1014. Quoiqu’il
en soit des certitudes ou des incertitudes, Israël apparaît indéniablement
comme l'un des personnages forts du Limousin de l’an Mil et comme une
importante figure de chanoine. Pourtant, et paradoxalement, il est très peu
connu par les sources médiévales. Il est absent des cartulaires conservés, à
commencer par celui du chapitre cathédral de Limoges, et Adémar de
Chabannes, pourtant son exact contemporain, ne le mentionne à aucun
moment dans sa chronique alors qu’il narre la geste des principaux personnages de son temps et notamment de sa région 1.
Les premières mentions d’Israël apparaissent dans un texte tardif, la
chronique-cartulaire que composa le chanoine de Saint-Junien, Étienne
Maleu, dans les toutes premières années du XIVe siècle2. Encore ce texte estil plus que lacunaire car les copistes modernes qui nous ont transmis le texte
de Maleu avaient constaté que les feuillets correspondant à la vie d’Israël
avaient déjà disparu, arrachés du manuscrit original. Simple aléa de
conservation de manuscrit ou damnatio memoriae voulue par des chanoines
de Saint-Junien pour qui l’héritage de la période d’Israël aurait pu être
gênant ? L’hypothèse ne peut être vérifiée mais la question reste pertinente.
1
ADEMAR DE CHABANNES, Ademari Cabannensis Chronicon, Pascale BOURGAIN,
Richard LANDES et Georges PON (éd.), Turnhout, Brepols, 1999 (Corpus Christianorum,
Continuatio mediaevalis, CXXIX).
2 Abbé François ARBELLOT (éd.), Chronique de Maleu, chanoine de Saint-Junien mort en
1322, Saint-Junien/Paris, Barret/Victor Didron, 1847. Voir Jean-Loup LEMAITRE, « Note
sur le texte de la Chronique d'Etienne Maleu, chanoine de Saint-Junien », Revue
Mabillon, t. 60, 1982, p. 175-192.
Anne MASSONI, Éric SPARHUBERT
Toujours est-il qu’on ne dispose plus que du récit de l’arrivée d’Israël à
Saint-Junien et… de celui de sa fin.
C’est l’hagiographie qui a finalement laissé le plus de textes et, comme
on peut s’en douter, qui s’est révélée la plus prolixe sur Israël. Son culte est
manifestement établi au Dorat en 1130, date d'une translation de ses
reliques. Si Étienne Maleu lui donne le titre de saint dans sa chronique, à la
même époque, Bernard Gui l’honore d’une ligne dans son Catalogue des
saints limousins où il l’associe à Théobald, l’autre saint chanoine du Dorat3.
Ces deux mentions témoignent d’un développement et d’une diffusion tout
relatifs du culte d’Israël. Mais il connaît une certaine fortune localement
puisque dans la collégiale du Dorat ses reliques sont toujours exposées et se
trouvent au cœur des cérémonies des ostensions septennales 4.
Figure fuyante que celle d’Israël ? Indéniablement si l’on se cantonne aux
textes contemporains du personnage. Mais Israël nous est apparu comme
une figure exemplaire pour aborder la question canoniale autour de l’an Mil,
au point de réunir un colloque autour de lui. De fait, Israël et son évêque,
Hilduin, sont engagés dans ce qui ressemble à un « renouveau canonial »
dans leur diocèse, une dynamique qu’ils impulsent soit par leur action de
réformateurs d’anciens chapitres, soit en accompagnant les fondations
nouvelles que l’on doit aux seigneurs locaux. En élargissant la focale à
l’Aquitaine et au royaume de France, ce mouvement de fondation et de
restructuration de chapitres anciens apparaît finalement tout aussi présent
et important. Ce constat soulève une contradiction qui reste néanmoins
encore bien prégnante dans les travaux historiques : présenter la fin du X e
siècle et le début du XIe comme le temps de la décadence de la vie
canoniale, avec l’abandon de l’Institutio canonicorum, qui serait à l’opposé
du dynamisme dont témoigne le renouveau monastique au même moment.
D’une part il reste à démontrer que les canons d’Aix ont bien été suivis,
d’autant que les témoignages en sont souvent tardifs et sont rapportés par
des textes généralement à charge contre cette forme de vie religieuse.
D’autre part, l’intensité des fondations, notamment seigneuriales, et les
restructurations perceptibles dans les établissements anciens témoignent de
la grande vitalité du mouvement canonial dans les années qui précèdent et
suivent l’an Mil. Toutefois, à considérer bien des ouvrages, le mouvement
canonial qui est ici évoqué reste bien souvent dans l’ombre des temps. Non
pour des raisons objectives car les peurs de l’an Mil sont levées depuis
longtemps, mais d’abord pour des raisons d’ordre historiographique. Ce
3 Arch. dép. Haute-Vienne, SAHL ms. 23, fol. 5 et BERNARD GUI, Nomina sanctorum
quorum corpora Lemovicensem diocesim ornant, Jean-Loup LEMAITRE (éd.), à paraître,
p. 91.
4 Parmi de nombreuses publications sur les ostensions limousines, voir Jean-Marie
ALLARD, Stéphane CAPOT, Une histoire des ostensions en Limousin, Limoges, PULIM,
2007.
8
Avant-propos, remerciements
mouvement se trouve, en effet « coincé » entre les temps carolingiens et la
réforme grégorienne. Il reste par ailleurs largement dans l’ombre de la
renaissance monastique qui lui est contemporaine simplement parce que
celle-ci a bénéficié d’une faveur ancienne et de travaux prolifiques dont les
premiers textes sont ceux des réformateurs grégoriens eux-mêmes. Dès la
fin du XIe siècle, ces derniers, qui étaient essentiellement issus du monde
monastique, avaient considéré de haut ces chanoines en leur reprochant
justement d’être séculiers, c’est-à-dire trop près du siècle, alors qu’ils
promouvaient une réforme de l’Église allant de pair avec une régularité
nouvelle.
La connaissance du monde canonial et des mouvements qui animent
l’Église et la société dans les décennies qui précèdent et suivent immédiatement l’an Mil sont aujourd’hui en complet renouvellement historiographique. Aussi, nous avons pensé que la figure d’Israël permettait
justement d’aborder à nouveaux frais ces questionnements levant ainsi une
partie du voile jeté sur le courant de renouveau dans lequel le personnage
s’inscrit indéniablement.
Dans le domaine de l’archéologie et de l’histoire de l’Art, le constat d’un
réel aggiornamento des connaissances est le même. Si les grands courants
créatifs qui suivent les temps carolingiens et inaugurent ce que nous
appelons l’architecture romane, dans ces mêmes années qui entourent l’an
Mil, sont aujourd’hui mieux cernés, l’une des tendances de la recherche
actuelle ‒ mais aussi l’une des difficultés auxquelles elle est confrontée ‒
consiste à poser la question des lieux de la liturgie et plus généralement du
rapport entre les lieux et l’institution qu’ils abritent. En somme au centre
des questions se trouvent celle du chœur liturgique et celle du cloître, deux
espaces qu’il faut ici entendre comme des espaces clos, réservés.
Ainsi, la figure d’Israël du Dorat nous a offert plusieurs entrées pour
aborder ces différents domaines d’investigation. Réformes, continuités,
réseaux et culture intellectuelle, les cadres monumentaux et liturgiques
dans lesquels s’épanouit la vie de ces chanoines méritaient d’être examinés
ensemble dans une perspective résolument pluridisciplinaire car ils relèvent
des mêmes phénomènes. Nous avons aussi procédé par un jeu de focus, soit
en le resserrant autour de sa personne et du Limousin, soit, au contraire, en
l’élargissant à d’autres régions et à des éléments comparatistes. C’était la
garantie pour non seulement mieux cerner les contours du personnage et
des réalités dans lesquelles il s’inscrit en Limousin, mais, au-delà, pour
comprendre les différences, les points communs et les caractéristiques du
mouvement canonial vers l’an Mil.
Autre intérêt de la figure d’Israël : son devenir. Israël constitue, en effet,
un rare exemple de sainteté canoniale. Les contours en prennent forme au
XIIe siècle, soit plus d’un siècle après sa vie et à un moment de grands
changements dans l’Église opérés par les réformateurs grégoriens.
9
Anne MASSONI, Éric SPARHUBERT
L’enquête sur l’invention du saint chanoine se révèle un très beau dossier où
se croisent enjeux politiques, aspirations spirituelles sur fond de réalités
séculaires ‒ celles du temps d’Israël ‒ et préoccupations liées au contexte de
la réforme grégorienne qui travaille le monde des chanoines séculiers. Enfin
la collégiale romane, édifice justement célèbre, est sans doute le
témoignage le plus éloquent des prétentions du chapitre du Dorat et de sa
réussite au XIIe siècle. Édifiée en même temps qu’était édifiée la sainteté
d’Israël, construite autour de ses reliques et, en quelque sorte, pour les
mettre en scène, la collégiale témoigne également de la volonté de célébrer
celui qui fait désormais office de figure tutélaire pour les chanoines du
Dorat.
Le colloque a été un beau rendez-vous, riche d’échanges scientifiques. Il
a connu également, au Dorat, un réel succès auprès du public, preuve de
l’intérêt localement pour le personnage et, au-delà, pour les questionnements historiques. C’est l’occasion pour nous de remercier, à nouveau, les
participants au colloque dont le lecteur trouvera ici les articles issus des
conférences proposées. Le délai entre le colloque et la présente publication
a été mis à profit pour enrichir le volume et sa problématique avec d’autres
contributions.
Notre gratitude s’adresse à la Région Limousin et à la ville de Limoges.
Nous tenons enfin à remercier chaleureusement la ville du Dorat et ses
maires successifs, Philippe Jardel, Bernard Magnin, ainsi que leurs municipalités et Yvonne Jardel qui ont soutenu avec enthousiasme le projet de
colloque et en ont facilité l’organisation sur place.
10
Table des matières
Avant-propos. Remerciements ....................................................................... 7
Eric SPARHUBERT, Anne MASSONI
PARTIE I - Le monde canonial séculier au XIe siècle. Discipline et dynamisme
intellectuel .................................................................................................... 11
Les communautés canoniales dans la province ecclésiastique de Reims
autour de l’an 1025 : typologie, chronologie et mode de vie ....................... 13
Brigitte MEIJNS ............................................................................................... 13
I. Une forte présence canoniale dans les cités épiscopales ...................... 16
II. Vivons ensemble : chanoines et moines ou moniales .......................... 19
III. Les chanoines et le culte des reliques.................................................. 25
IV. L’identité des fondateurs : rois, comtes, évêques et aristocrates ....... 26
V. Mode de vie .......................................................................................... 30
Conclusion ................................................................................................ 35
Les chanoines réguliers en Limousin (XIe-XIIe siècles), de la réforme aux
réseaux canoniaux ........................................................................................ 41
Yannick VEYRENCHE
I. Le monde des chanoines réguliers en Limousin : abbayes, prévôtés,
prieurés ..................................................................................................... 43
II. Le déploiement des réseaux canoniaux ................................................ 50
III. Chanoines réguliers et sociétés ........................................................... 59
La diffusion de la Règle d’Aix dans la province ecclésiastique de Vienne ( IXeXIe siècle)........................................................................................................ 67
Nathanaël NIMMEGGERS
I. Le chapitre cathédral de Vienne ............................................................ 67
II. Les chapitres des cathédrales suffragantes .......................................... 72
III. La diffusion de la Règle d’Aix hors des chapitres cathédraux .............. 75
Houses of Canons and Episcopal Authority in Tenth-Century Aquitaine ...... 81
Anna TRUMBORE-JONES
I. Bishops and Cathedral Canons .............................................................. 83
II. Bishops at Collegiate Churches ............................................................. 93
Conclusion .............................................................................................. 101
Autour d’Israël du Dorat, clerc, chantre et écolâtre. L’ambiance intellectuelle
des communautés régulières d’Aquitaine du Nord aux alentours
de l’an mil .................................................................................................... 105
Cécile TREFFORT
I. L’érudition d’Israël : mythe ou réalité ? ...............................................106
II. Imaginer la culture d’Israël ..................................................................111
III. Destins d’écolâtres .............................................................................114
IV. De l’émulation intellectuelle au risque de la dissidence ....................116
V. En guise d’épilogue .............................................................................119
PARTIE II - Le monde canonial séculier au XIe siècle. Lieux et cadres
de vie ...........................................................................................................121
Construction et gestion des cryptes dans les établissements canoniaux aux
Xe-XIe siècles ..................................................................................................123
Christian SAPIN
I. De la crypte carolingienne à la crypte romane .....................................123
II. Cryptes romanes et image d’un espace communautaire ....................130
III. Construction et choix des cryptes de collégiales, l’exemple de la
Bourgogne ...............................................................................................135
IV. Cryptes de chapitres / cryptes monastiques : réponse à un même
besoin ......................................................................................................143
Témoignages monumentaux de la vie canoniale en France méridionale au XI e
siècle ............................................................................................................149
Yves ESQUIEU
I. Les lieux de la liturgie ...........................................................................149
II. La clôture .............................................................................................151
III. La maison commune ..........................................................................154
IV. Existait-il un cloître à galeries ? ..........................................................160
V. Conclusion ...........................................................................................162
Données archéologiques et problématiques autour du cloître de SaintHilaire de Poitiers vers l’an Mil ....................................................................163
Anne JÉGOUZO, Emmanuel BARBIER
I. Présentation de l’opération archéologique..........................................163
II. Contexte historique .............................................................................164
III. Rappel des données archéologiques antérieures à l’an Mil : une
nécropole ad sanctos .............................................................................167
IV. Les données archéologiques autour l’an mil ......................................168
Conclusion ...............................................................................................182
312
PARTIE III - L’invention d’un saint chanoine : Israël du Dorat .................... 185
Aux origines du chapitre Saint-Pierre du Dorat .......................................... 187
Anne MASSONI
Les Magnac : un lignage aristocratique vers l'an Mil, aux confins des diocèses
de Limoges et de Poitiers ............................................................................ 205
Jean-Pierre BOUCHER
I. La Marche : un territoire en formation ................................................ 206
II. La famille de Magnac : des familiers (et des concurrents ?) des comtes
de la Marche ........................................................................................... 207
III. Les Magnac dans l'entourage des comtes de Poitou ......................... 208
IV. Des possessions mentionnées dans une donation à l'abbaye
de Déols .................................................................................................. 210
V. Des possessions s'étendant vers les limites ouest du diocèse de
Limoges ................................................................................................... 211
Saint Israël et saint Théobald Révision d’un dossier hagiographique ........ 215
Hélène CAILLAUD
I. Israël et Théobald : une tradition hagiographique qui s’enrichit ........ 217
II. Une construction hagiographique et liturgique qui répond à des
besoins cultuels en constante évolution ................................................ 224
IV. Des caractéristiques qui s’insèrent dans un réseau limousin de sainteté
canoniale ? .............................................................................................. 230
Saint Israël, premier prévôt de Saint-Junien ............................................... 233
Pauline BOUCHAUD
I. Une restructuration initiée par l’évêque ............................................. 238
II. Une césure dans l’histoire du chapitre ............................................... 242
III. La restauration du chapitre par saint Israël ....................................... 247
Édifier et célébrer au XIIe siècle : le chevet à déambulatoire de la collégiale
du Dorat au service de la promotion de la sainteté .................................... 255
Eric SPARHUBERT
1110 au Dorat : des années décisives et un abbé ambitieux .................. 258
Habemus sanctos ! Le chapitre se donne de nouveaux saints ............... 260
Le chevet : une construction du premier tiers du XIIe siècle .................. 262
Une architecture qui célèbre : le choix d’un chevet d’église de
pèlerinage ............................................................................................... 267
Entre modernité et historicisme : des choix monumentaux et esthétiques
signifiants ................................................................................................ 271
Mobilier et organisation liturgique des espaces ..................................... 277
313
Les inscriptions médiévales de Saint-Pierre du Dorat .................................283
Robert FAVREAU
I. Inscriptions rapportées par Robert du Dorat .......................................283
II. Le linteau de la porte nord ..................................................................285
III. L’inscription de la façade occidentale ................................................298
Conclusion ...............................................................................................301
Conclusions ..................................................................................................303
Claude ANDRAULT-SCHMITT
Table des matières .......................................................................................311
314