Göbekli Tepe – A stairway to the circle of boars

L'anthropologie, 2021

Pour citer cet article : Domurcakli, C., Réalisme et rupture avec le réel dans la représentation des animaux à Göbekli Tepe. L'anthropologie (2021),

2011

Godin Periods VI and VII span the fourth millennium BC, the period when many features of the modern world emerged. All the hallmarks of complex society came into existence at that time including leadership with the authority to make and enforce policies, taxes and tribute, social differentiation, bureaucracy, extensive economic specialization, writing, life in cities, and organized militias (Adams 1981; Wright 1977, 1994, 1998; Fried 1967; Service 1962; Rothman 1994b, 2007). Although many of the most dramatic changes of this early social evolution toward complexity occurred first on the lowlands of modern southern Iraq, societies in the central Zagros of Iran and the hills north in the Taurus Mountains of modern Turkey were essential players in this transformation. The difference between patterns of development in the highlands and lowlands, especially as they reflect different adaptations to the natural environment, are one of the themes of this book, but the path to these complex ...

Tuğba İsmailoğlu Kacır livre la première biographie de Joseph von Hammer-Purgstall (1774-1856) en langue turque. Son travail s'appuie non seulement sur la riche bibliographie de langue allemande consacrée au diplomate et orientaliste autrichien, mais encore sur un éventail de sources particulièrement large : il s'agit donc d'un travail de première main. Mme İsmailoğlu Kacır se sert de l'oeuvre imprimée de Hammer, mais aussi de son oeuvre manuscrite, rendue accessible dans le cadre d'un projet de numérisation et de transcription, dirigé par Walter Höflechner à l'Université de Graz (Autriche) 1. La pièce centrale de ce corpus manuscrit est une autobiographie de 5 904 pages, rédigée par Hammer chaque été, entre 1841 et 1853, et dont seuls des extraits avaient été publiés en 1940 par Reinhard Bachofen-Echt. Cette autobiographie donne des informations inestimables sur la manière de travailler de Hammer, ses lectures, ses amitiés et inimités, et, comme nous le verrons, ses orientations politiques et religieuses. L'abondante correspondance de Hammer est également mise à contribution par l'autrice, qui ne néglige pas l'apport des Archives ottomanes, où sont conservés plusieurs documents de premier ordre, dont des lettres autographes de Hammer au sultan Mahmud II et à Ahmed Cevdet Paşa. Le premier chapitre renferme la biographie proprement dite de Hammer (p. 23-124). La famille Hammer n'était pas issue de la noblesse ; son ascension commença quand Johann Hammer fut engagé comme jardinier au palais du Belvédère, à Vienne. Son fils Josef (1738-1818) étudia chez les Jésuites et entra au service des Habsbourg en 1767. Après l'abolition de la Compagnie de Jésus en 1773 par Clément XIV, il fut nommé administrateur des biens des Jésuites en Autriche inférieure, et occupa plusieurs fonctions importantes jusqu'à sa retraite en 1789. Josef Hammer père profita ainsi de la montée en puissance de la bourgeoisie aux dépens de l'aristocratie dans l'administration de Joseph II (1741-1790) ; il fut lui-même anobli en récompense de ses services. Le fils aîné de Josef Hammer père naquit en 1774, et reçut lui aussi le prénom de Josef. Le jeune Josef fit ses études primaires et étudia au collège de Graz. Son père l'envoya alors à Vienne, en 1787, afin qu'il poursuive ses études à l'Académie orientale, la Kaiserlich-königliche Akademie für Orientalische Sprachen, où l'on formait les diplomates de l'Empire. Après deux ans d'école préparatoire, Josef fils intégra l'Académie, qui avait été fondée en 1754, dans le cadre des réformes éducatives lancées par l'impératrice Marie-Thérèse (1717-1780) pour pallier les déficiences constatées dans la formation des diplomates autrichiens du service d'Orient. Sous la direction stricte des Jésuites, puis d'anciens Jésuites jusqu'en 1849, les jeunes adolescents recevaient un enseignement classique (droit, italien, français, latin, grec, musique, mathématiques, physique, géographie et histoire), apprenaient les trois langues orientales arabe, turque et persane, et pratiquaient le dessin, la danse, et l'équitation. Il faut noter que le turc avait la précellence sur l'arabe et le persan, en raison des nécessités du service diplomatique. Les étudiants assuraient la traduction et l'interprétation lors des visites d'ambassadeurs orientaux, et étaient chargés de divers travaux dans les dépôts d'archives et bibliothèques viennoises. Josef von Hammer eut à classer les correspondances en turc de l'Académie orientale. Après quatre ans d'études à Vienne, les Jeunes de langue devaient être envoyés à l'ambassade d'Autriche de Constantinople. En raison d'un manque de place à l'ambassade, Hammer dut attendre 1. Cf. http://gams.uni-graz.at/o:hpe.band3.

ADDITIONS, INTEGRATIONS, CORRECTIONS AND SUPPLEMENTS TO THE BIBLIOGRAPHY OF ARNOLD JOSEPH TOYNBEE, No. 18

Cahiers balkaniques, 2013

Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, 42 | 2011, 2011

Paléorient, 2020

La situation géographique de Tureng Tepe au pied du versant nord de l'Elbourz, à l'écart grande route commerciale qui, longeant le piémont sud de la chaîne de montagnes,

Sociétés rurales ottomanes, 2005

Le nezir ou les relations des bandits et des nomades avec l'État dans la Çukurova du XVIII e siècle ANS CE TRAVAIL, nous allons nous intéresser aux éléments «mobiles» marquant fortement l'espace rural à l'époque ottomane, notamment les «bandits» et les nomades. Nous étudierons particulièrement les relations entre le banditisme et les nomades dans la plaine de la Çukurova du XVIII e siècle, et les rapports que les personnes stigmatisées comme «bandits» d'une part et les nomades de l'autre, avaient avec l'État ottoman. Nous allons nous interroger sur les mécanismes qui permettaient au pouvoir central de contraindre ces populations, à caractère fluide et d'une forte mobilité, à l'ordre et à la stabilité. Une procédure, déployée comme stratégie de contrôle par l'État et appelée «nezir», sera au coeur de notre analyse. Les actes de nezir étaient signés entre les agents de l'État et les représentants de communautés diverses. Ces contrats engageaient et responsabilisaient les signataires, vis-à-vis de l'administration ottomane, à livrer les « hors-la-loi » aux autorités. C'est une dette hypothétique, appelée également nezir, représentant souvent une somme importante d'argent due aux autorités, au cas où les signataires ne tiendraient pas leur engagement qui contraignait les représentants des communautés (villageoise, citadine ou tribale) à coopérer avec les agents locaux du pouvoir. Les principales sources sur lesquelles s'appuie cette étude sont les registres des cadis de la ville d'Adana 1 d'une part et les registres de nezir (nezir defteri) 2 , tenus par la chancellerie du fisc impérial, de l'autre. Puisque ces actes étaient signés devant le tribunal des cadis locaux, nous en trouvons des copies dans leurs registres. C'est ainsi que les sicil (registres des cadis) nous livrent 1 Une vingtaine de registres a été étudiée pour la présente recherche. Les registres des cadis des villes provinciales contiennent toutes sortes de documents, aussi bien juridiques (Hüccet) que notariaux (tereke, tahvil, temessük) ainsi que toutes les copies des ordres (ferman) provenant de « la Porte». Les registres des cadis des villes anatoliennes se trouvent aujourd'hui tous réunis à la Bibliothèque nationale à Ankara, ceux d'Istanbul se trouvant au siège de la direction des affaires religieuses (Müftülük) à Istanbul. 2 Deux registres de ce genre se trouvant aujourd'hui aux Archives de la présidence à Istanbul (Başbakanlık Arşivi) sont identifiés à présent. Ils se trouvent dans le fonds des archives du fisc ottoman (Maliyeden Müdewer), notamment le MM 4017 analysé par Suraiya Faroqhi dans son article cité ci-dessous et le MAD 10 377 sur lequel nous avons travaillé pour la présente étude. Il s'agit d'un registre regroupant les actes de nezir sur une dizaine d'années (de 1179 de l'hégire à 1192 de l'hégire), signés dans tout le territoire ottoman. Une dizaine d'actes concernant la Çukurova ont été étudiés pour notre recherche. Je remercie ici vivement Suraiya Faroqhi de m'avoir signalé l'existence de cette source et de m'avoir ainsi permis de l'étudier.

Kutap, 2024

In the sphere of Indian musical tradition, “folk” and “classical” music have long been topics of discourse. However, the debate has mostly been one-sided, either highlighting the differences between these two styles in an attempt to determine which is greater or if more brings forward their fusion or confluences. What has received less attention is the inter-derivation and inter-relationship between both, which, if established, would contribute to the chasm of Indian musical democracy as well as strengthen the socio-cultural integrity of the country. In this article, we will analyse the inextricable linkage between folk and classical music, especially deriving the folk roots to various Indian ragas, trace the path of how pure-folk melodies have gradually been integrated into Hindustani classical music as distinct musical styles, and emphasise the significance of sustaining the unspoken connection that exists between them.