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Turcica, 1997
a langue turque ne présente que deux grandes catégories de mots∞ : le nom et le verbe, qui ont des systèmes de suffixation différents. Je commencerai par le nom et je me propose d'analyser en premier les formes les plus simples pour aborder progressivement des formes plus complexes. J'étudierai les suffixes dans leur ordre de succession à partir de la racine. I. SUFFIXES AJOUTÉS AU NOM Les suffixes qui s'ajoutent au nom turc employé substantivement appartiennent à trois catégories bien distinctes∞ : le suffixe de nombre, les suffixes de personne, et les suffixes de cas. La base nominale peut recevoir cumulativement, dans l'ordre précité, zéro ou un suffixe de chacune de ces trois catégories. Voici quelques exemples des combinaisons possibles∞ : A. Suffixe de nombre ST 3 Genç∞-∞ ler-e lise∞-∞ y∞-∞ i bitir∞-∞ dik∞-∞ ten sonra hemen jeune + pl 1. lycée + y + acc terminer + part. + abl après tout de suite Arsun URAS 357 1 La liste complète des abréviations se trouve à la fin de l'article.
Revue D Histoire Moderne Et Contemporaine, 2013
Il y a deux ans, un de nos collègues, citoyen français, souhaitait suivre des cours dans une école de musique à Istanbul. Sur le formulaire d'inscription, il écrivit-comme il l'eût fait dans n'importe quelle procédure administrative-son nom de famille suivi de son prénom. À la lecture du formulaire, la secrétaire de l'école lui demanda si son prénom était bien le premier nom inscrit. Il lui répondit que c'était l'inverse. Elle lui rétorqua : « Vous, vous écrivez toujours en premier votre nom de famille, puis votre prénom. Le plus important pour vous, c'est votre nom de famille. C'est comme une marque (marka gibidir) ». Cette saynète illustre une réalité de la Turquie contemporaine : dans la vie quotidienne, le nom de famille n'est pas l'identifi ant majeur qu'il est pour un citoyen français. Si identifi ant il y a, c'est le prénom. L'administration juge d'ailleurs parfois plus pertinent de faire fi gurer le prénom-plutôt que le nom de famille-de chacun des parents sur certains formulaires administratifs ; jusqu'au début des années 1950, les annuaires téléphoniques répertoriaient les individus selon leur prénom ; aujourd'hui encore, les pétitions sont classées dans l'ordre alphabétique des prénoms ; dans l'univers social, la désignation relève souvent d'un nom de statut ou de parenté, alors que l'usage du nom de famille reste subordonné à celui du prénom. Pourtant, le nom de famille (soyadı) est une catégorie du droit turc depuis plus de quatre-vingts ans. La loi du 21 juin 1934 en a imposé l'obligation (voir le texte en annexe). Elle fut appliquée à partir de janvier 1935 : tout citoyen turc était invité à choisir un nom de famille dans les deux ans, sans quoi l'administration se devait de lui en attribuer un. Il devait l'apposer à la suite de son nom personnel, le transmettre à son épouse et à ses enfants. La langue avait été soumise au changement d'alphabet à partir de 1928. Le nom propre était destiné à rapprocher le pays des canons occidentaux et à accroître l'emprise de l'État sur la société : parachèvement du nouvel ordre sociopolitique REVUE D'HISTOIRE MODERNE & CONTEMPORAINE 60-2, avril-juin 2013
Cahiers de grammaire, 2003
tant du point de vue théorique que de celui des applications au Traitement Automatique. Le cadre théorique du Lexique Génératif dans lequel cette analyse est construite permet d'expliquer la morphologie des diverses formes de composés. Il permet également grâce à une riche représentation des entrées lexicales de rendre compte de phénomènes associés, entre autres les possibilités de reprise anaphorique du modificateur.
2017
La présente étude traite le sujet de la dimension linguistique des enjeux dans le contexte du subjonctif que les étudiants universitaires turcs rencontrent au cours de leur apprentissage du français. L'acquisition et le transfert du mode sont des principaux problèmes rencontrés. En effet, nous avons expérimenté nous-mêmes ces difficultés d'acquisition du subjonctif de très près, comme étudiants dans le passé et pédagogue d'aujourd'hui. Nous croyons que le principal facteur sous-jacent de cette difficulté est la différence entre les langues. La présente étude a été étudiée dans le cadre de la linguistique appliquée. D'ailleurs, le subjonctif et les modalités radicales proposées pour être son équivalent ont été examinés avec une approche contrastive. L'idée que le mode subjonctif comme morphologique et fonctionnelle est très différent, pour les étudiants universitaires turcs, est mis en avant et les différences dues à des difficultés dans le processus d'acquisition sont étudiés. Cette étude a été évaluée dans le cadre de méthode quantitative. Un questionnaire technique a été utilisé dans la collecte des données quantitatives qui ont été analysées par la suite. Le questionnaire se compose de 37 questions. D'après les données obtenues, les similitudes facilitent l'acquisition et les différences la rendent difficile ; le subjonctif ne possède pas complètement un caractère de xénité, ne constitue pas non plus un élément commun pour les étudiants universitaire turcs.
Signifiances (Signifying), 2019
Au sein des recherches les plus récentes, cet article se propose d'analyser les idéophones du turc. Cette étude se caractérise par une approche systématique et exhaustive qui vise à vérifier, à l'aide de l'exploitation d'un corpus bien approfondi, la corrélation entre opposition phonologique [ouvert : fermé], [grave : aigu] et l'opposition sémantique {grand : petit}, {abondant : rare}, {fort : faible}. Ces oppositions permettent de vérifier facilement si le changement d'un phonème a ou non une valeur phonosymbolique. Ce travail ouvre de larges perspectives pour l'étude de la langue turque et de ses idéophones.
The aim of this work is to study the polysemy of the verbal reciprocal suffix in Turkish and the Turkic languages : beside the reciprocal meaning, the suffix can also have a sociative meaning and several other secondary meanings. We first provide a detailed description of the suffix in Turkish, where it is not productive and applies to a limited number of verbs. All possible meanings of the suffix are noted : in doing so, we find the reciprocal, sociative and anticausative/autocausative meanings, as well as several lexicalized meanings. We then expand the study to the other Turkic languages, where most often the suffix is productive. Some meanings, considered as lexicalized in Turkish because of their sporadic occurrence, are found in other Turkic languages in a more or less productive way (competitive, intensive, semi-reciprocal), and thus can find an explanation to their development. The comparison also enables us to propose a possible explanation for the development of the anticausative/autocausative meaning in Turkish. Finally, the consideration of other non-related languages with similar types of polysemy for the reciprocal marker can provide a probable explanation for the origin of the reciprocal suffix in the Turkic languages : it is likely that the suffix comes from an ancient marker of collective plurality. Ce travail consiste en une étude de la polysémie du suffixe du réciproque en turc et dans les langues turciques en général : le suffixe peut avoir, outre le sens réciproque, un sens sociatif ainsi qu’un certain nombre de sens secondaires autres. On se propose d’abord de faire une description détaillée du suffixe en turc, où il n’est plus productif et s’applique à un nombre limité de verbes. Toutes les acceptations possibles du suffixe sont relevées : on trouve ainsi les sens réciproque, sociatif et décausatif/autocausatif, ainsi qu’une grande quantité de sens lexicalisés. On élargit ensuite l’étude aux autres langues turciques, où le suffixe est encore productif pour bon nombre d’entre elles. Certains des sens étiquetés comme lexicalisés en turc car survenant de manière isolée (compétitif, intensif, semi-réciproque) sont retrouvés dans d’autres langues turciques de manière plus ou moins productive, et peuvent ainsi trouver une explication à leur développement. La comparaison permet également de proposer une explication probable au développement du sens décausatif/autocausatif en turc. Enfin, la prise en compte de langues non apparentées génétiquement mais présentant des faits similaires de polysémie pour le marqueur du réciproque permet de proposer une origine possible au suffixe du réciproque des langues turciques : le suffixe provient ainsi probablement d’un ancien marqueur de pluriel collectif.
Journal of Turkish Studies, 2009
Le turc avec sa structure agglutinante se sert de nombreuses marques morphologiques pour obtenir des formes nominalisées des verbes. Les trois cas des verbes tels que gérondif, participe et infinitif sont aussi l'objet du turc. Pourtant, le turc qui gère tout par les suffixes présente beaucoup de moyen pour former des nominalisations à partir des verbes. Une fois nominalisées ces formes verbales sont dans la phrase l'objet des fonctions telles que nom, adjectif, conjonction et adverbe. Elles acceptent la marque de négation, prennent les suffixes de voix. Elles deviennent l'objet de la phrase et prennent les marques casuelles, possessives et du pluriel. Elles sont aussi utilisées comme les quasis propositions.
Istanbul Journal of Innovation in Education
Un autre élément à ne pas déda gner est le statut bénéf que de l'erreur. Af n de pouvo r t rer part e de ses erreurs, l faut d'abord les fa re de ses propres ma ns pour ensu te les vo r de ses propres yeux. L'erreur mène à réfléch r, à se corr ger et à s'évaluer so-même. Par conséquent et f nalement, j'est me que pour un vra apprent ssage l sera t pert nent de donner à l'écr t s non « la part du l on » ma s certa nement une mportance part cul ère.
Cahiers de l'ILSL, 2013
Cet article analyse un phénomène d'insertion précoce de /r/ à la frontière de mots dans un corpus d'acquisition du français L1. L'intérêt du phénomène vient de ce qu'il n'a pas de modèle apparent dans la langue adulte. Le statut dans l'acquisition ainsi que les implications théoriques de ce développement en cul-de-sac sont considérés. 1 The paper analyses an extended non-target-like insertion of a segment /r/ at word boundary in a French acquisition corpus. Interestingly, this addition does not seem to have a model in the language addressed to the child. Its status as a blind-alley development as well as its theoretical implications are discussed.
Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques eBooks, 2020
Journal of deaf studies …, 2011
Preventive Medicine: Research and Review, 2024
Atoms, Corpuscles and Minima in the Renaissance, ed. Christoph Lüthy & Elena Nicoli. Leiden: Brill, 2022
Journal of Epidemiology & Community Health, 2010
International journal of molecular sciences, 2024
Circulation, 2005
INTERNATIONAL JOURNAL OF SYSTEMATIC AND EVOLUTIONARY MICROBIOLOGY, 2008
Transactions of A. Razmadze Mathematical Institute, 2018
Transactions of the ASAE, 1994
Surgical Clinics of North America, 1991