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Les effets de la musique de Mozart

2019, Les effets de la musique de Mozart

Dans ce projet, nous verrons les aspects révolutionnaires de la musique de Mozart, ainsi que ses effets sur le corps humain. Pour commencer, Mozart, prodige dès son très jeune âge, adopte une harmonie mathématiquement parfaite. Sa créativité le rend un compositeur unique. Sa simplicité fait sa beauté, et sa réputation internationale. Simple, oui, mais pas banal. Mozart crée une sorte de révolution par les effets qu'a sa musique sur les auditeurs. Effets thérapeutiques, relaxants… nous pouvons donc voir l'« Effet Mozart », qui augmente l'intelligence humaine pour une certaine durée de temps. Cette musique n'a pas seulement un effet sur les hommes, mais aussi sur les animaux ! D'autre part, la musique mozartienne est aussi révolutionnaire dans le sens ou Mozart fait passer des messages dans sa musique, surtout des messages révolutionnaires, dans lesquels il critique sans que l'écouteur ne le sache. Il a aussi révolutionné la langue dans laquelle l'opéra était écrite pendant son siècle : l'italien n'est plus la seule langue permise. Il écrit en français, allemand etc. La musique de Mozart aura donc des effets, aussi bien thérapeutiques que révolutionnaires.

Les effets de la musique de Mozart Sommaire Abstract 2 Introduction : 3 Analyse documentaire : 4 Question hypothétique 6 Problème : 7 Analyse harmonique de Mozart : 8 Mozarthérapie: 10 Comparaison avec d’autres musiques 12 Les spectrogrammes de Tomatis 12 Une musique assez révolutionnaire : 15 Des compositions révolutionnaires : 18 Solution : 19 Conclusion : 20 Bibliographie 21 Abstract Dans ce projet, nous verrons les aspects révolutionnaires de la musique de Mozart, ainsi que ses effets sur le corps humain. Pour commencer, Mozart, prodige dès son très jeune âge, adopte une harmonie mathématiquement parfaite. Sa créativité le rend un compositeur unique. Sa simplicité fait sa beauté, et sa réputation internationale. Simple, oui, mais pas banal. Mozart crée une sorte de révolution par les effets qu’a sa musique sur les auditeurs. Effets thérapeutiques, relaxants… nous pouvons donc voir l’« Effet Mozart », qui augmente l’intelligence humaine pour une certaine durée de temps. Cette musique n’a pas seulement un effet sur les hommes, mais aussi sur les animaux ! D’autre part, la musique mozartienne est aussi révolutionnaire dans le sens ou Mozart fait passer des messages dans sa musique, surtout des messages révolutionnaires, dans lesquels il critique sans que l’écouteur ne le sache. Il a aussi révolutionné la langue dans laquelle l’opéra était écrite pendant son siècle : l’italien n’est plus la seule langue permise. Il écrit en français, allemand etc. La musique de Mozart aura donc des effets, aussi bien thérapeutiques que révolutionnaires. Introduction : W.A.Mozart, compositeur et pianiste virtuose du XVIIIe siècle, est assez connu pour son style et ses chef d’œuvres. Dès une ou deux écoutes, nous pourrions reconnaitre facilement que c’est Mozart. La structure de ses accords et l’enchainement de ses harmonies et de ses mélodies est répétitive dans toutes ses œuvres. C’est son intelligence musicale. L’intelligence musicale est la capacité de penser en rythme et en mélodie, de reconnaître des modèles musicaux, de les mémoriser, de les interpréter, d’en créer, d’être sensible à la musicalité des mots et des phrases. En effet, nous remarquons la simplicité des accords de Mozart, et donc, la perfection de son harmonie classique : « accord parfait, prédominance des quatrièmes et cinquièmes degrés de la gamme, septième de dominante et septième diminuée. » (Tingaud, 2000). On parle donc d’enchainement d’accords assez classiques. Mozart ajoute donc à cela des broderies, des notes étrangères ainsi que des appogiatures dans le but de finaliser sa composition. Ce système – vu assez banal – est le secret du succès international de Mozart. Dès son jeune âge, Mozart était un enfant prodige. En effet, son père Léopold commença à lui donner des cours quand il avait trois ans, et à cinq ans, Mozart était capable d’inventer des morceaux. Cela nous montre la nature d’un enfant musicalement précoce, et dont la personnalité se développera dans le futur pour donner un grand prodige. De plus, nous remarquons que Mozart écrit ses opéras en plusieurs langues (français, italien, allemand) pendant que l’italien était la seule langue autorisée à l’époque. (Tingaud, 2000). Par exemple, il écrit « Die Zauberflaute » (La Flute enchantée) en allemand. La langue n’a donc jamais posé un problème au compositeur. Analyse documentaire : Alfred Tomatis montre dans « Pourquoi Mozart ? » que la musique de Mozart a des effets thérapeutiques : elle agit directement sur le système nerveux de l’être humain, parce que son harmonie est basée sur les bases physiologiques. Pour lui, les effets de la musique de Mozart sont thérapeutiques. (Tomatis, 1991) Silvia Bencivelli analyse les effets de la musique sur le corps humain. Elle parle de la musique généralement, mais elle s’intéresse après plus particulièrement à la musique de Mozart, et parle des études faites au Japon qui prouvent que la musique de Mozart diminue l’hypertension artérielle. Pour elle, la musique de Mozart a aussi des effets thérapeutiques. (Bencivelli, 2017) Frances Rauscher, quant à lui, a sa thèse : « L’effet Mozart ». pour lui, la musique de Mozart rend intelligent pour une certaine durée de temps. Il a fait plusieurs expériences, et suite à plusieurs études, il prouve sa thèse, qui sera aussi bien critiquée que vérifiée par d’autres personnes. (Deswarte, 2005) Pour Geneviève Grimm-Gobat, l’effet Mozart est assez réelle, mais elle afirme que la musique de Bach à également un effet qui mérite d’être prouvé par des scientifiques. Dans son article, elle est plutôt subjective, parce qu’elle affirme « Un privilège que Bach n’a pas connu, alors que, sur moi par exemple, sa musique a des pouvoirs qui mériteraient d’être vérifiés scientifiquement…» (Grimm-Goubat, 2010) Jean-Marie Jacono suscite le côté révolutionnaire de Mozart dans ses œuvres. Tout d’abord, il parle de sa relation avec les mécènes (commanditaires), et montre que Mozart n’obéissait pas toujours aux commandes qui lui parviennent, parce qu’il est un compositeur libre. Ensuite, il montre que derrière ses œuvres, se cachent des messages révolutionnaires. Dans chacune de ses compositions, Mozart tante de faire passer un message qu’on ne comprenait pas toujours à l’époque. Et cela non seulement dans sa musique, mais aussi entre les paroles, les thèmes abordés (surtout dans les opéras), et les personnages choisis. Alan Woods montre également le côté révolutionnaire de Mozart. Il montre comment l’œuvre Le nozze di Figaro est clairement révolutionnaire. Le pacte qu’a fait Mozart avec Beaumarchais en faisant une adaptation opérale de son œuvre montre la révolution en Mozart : il s’agit d’une œuvre révolutionnaire pour l’époque (le domestique qui n’obéit pas à son maitre). La critique de l’aristocratie que présente Beaumarchais dans son œuvre est reprise par Mozart, et même doublée : Mozart ajoute aux paroles une musique, dans laquelle il fait passer un message de critique. (Woods, 2001) Richard Wiseman trouve le contraire : il affirme dans son œuvre « 59 Seconds, Think a little, Change a lot » que l’effet Mozart n’est qu’un mythe. (Wiseman, 2010) Question hypothétique : La musique de Mozart est-elle révolutionnaire et pourquoi ? Problème : Pourquoi la musique de Mozart aide mais les musiques autres que Mozart ne le font pas ? Analyse harmonique de Mozart : I V I IV I V I Nous remarquons ainsi dans la Sonate Facile en Do Majeur de Mozart (KV 545 – 1, 1788) l’enchainement des degrés (I, IV, V), étant les tons voisins de la tonalité principale. Etat fondamental à la tonique, 2e renversement de la 7e de dominante, état fondamental à la tonique de nouveau, 2e renversement à la quarte, état fondamental à la tonique, 1er renversement de la 7e de dominante et enfin état fondamental à la tonique. Voici l’exposition que nous offre le compositeur. Assez simple, très classique, et mathématiquement parfaite grâce à l’enchainement dans le cycle des quintes. Nous trouvons cet enchainement très régulièrement chez Mozart. La simplicité n’implique pas la banalité : l’harmonie est en effet simple et purement classique, mais assez créative. Mozart avait le don de pouvoir formuler une musique à la fois simple, belle et créative sans ennuyer les écouteurs. Tout cela ne veut pas dire que Mozart n’a pas utilisé des modulations vers des tonalités assez éloignées, ou qu’il n’a pas utilisé quelques notes étrangères pour faire un peu de dissonance. En effet, nous notons des modulations assez éloignées dans les Sonates pour piano et violon K 481 ou 526, dans l’Adagio en Si mineur K 540 ou le Rondo en La mineur K511. (Tingaud, 2000) Dans la Sonate K 481 pour piano et violon, nous remarquons dans le 2e Mouvement « Adagio », une modulation de Lab Majeur, à La Majeur. Par ailleurs, Mozart a non seulement écrit des polyphonies à 2, 3 ou 4 voix, mais il a aussi écrit pour 6, 8, voir 12 voix. La multiplication des voix n’a pas entrainé un chaos, au contraire, il a su, par son génie, faire une harmonie correcte pour toutes ces voix. Mozarthérapie: La musique de Mozart s’est vue avoir un effet thérapeutique. En effet, une équipe allemande de l’université de la Ruhr a fait une expérience avec des patients en les faisant écouter quatre musiques différentes : Mozart, Strauss, Abba et enfin le silence. D’après les analyses, les musiques de Mozart et de Strauss ont très clairement baissé la pression artérielle systolique et diastolique ainsi que le rythme cardiaque. Le taux de cortisol a également baissé de manière significative. Ces effets n’ont aucun rapport avec le style de musique préféré des patients. L’impact le plus significatif est celui de la Symphonie no 40 en Sol mineur de Mozart. Nous pouvons alors en déduire que la musique de Mozart est très efficace pour réduire le stress. (Trappe & Voit, 2016). De plus, Dr Alfred TOMATIS affirme que la musique de Mozart a un effet sur le cerveau et le système nerveux de manière assez claire, et cela peu importe les cultures de la personne. Dans son livre « Pourquoi Mozart ? », il pose la question de l’effet de Mozart neurophysiologiques. Il s’appuie sur le rythme et l’harmonie du compositeur, et en déduis qu’il y aurait une harmonie naturelle, parfaite, sur laquelle de base Mozart. Il a été observé que la musique de Mozart peut réduire les crises d’épilepsie, aide les rats à sortir d’un labyrinthe plus rapidement, ou rend les vaches laitières plus productives ! D’ailleurs, il dit à la fin de son livre : «  Mozart joue du corps humain. Il est un virtuose du système nerveux végétatif et un spécialiste de la neurologie fonctionnelle. » (Chapitre 11). (Tomatis, 1991). Tomatis affirme également que l’harmonie de Mozart est fondée sur les bases physiologiques, ce qui lui donne un effet direct sur le cerveau humain. Par ailleurs, nous pouvons parler de l’« effet Mozart » depuis une étude menée en 1993 par le Dr Frances Rauscher à l’université de Californie à Irvine. 36 étudiants au baccalauréat en psychologie avaient obtenus des résultats de 8 ou 9 points de plus après l’écoute de la Sonate pour 2 pianos en Ré Majeur K 448. L’équipe du Dr Rauscher a donc démontré un rapport entre la musique de Mozart et les aptitudes au raisonnement spatial. (Renaud, 1999). Cependant, cet effet ne dure que quelques minutes, et est seulement applicable sur l’intelligence spatiale. (Deswarte, 2005). Des études faites par les neuroscientifiques Den'etsu Sutoo et Kayo Akiyama, de l'université de Tsukuba au Japon sur des souris montrent les bienfaits de la musique de Mozart. Des souris bien nourries, sont mises en cage dans un laboratoire, on leur a implanté une canule dans leur ventricule cérébral pour mesurer le niveau des substances dans leur cerveau, et grâce à un sphygmomanomètre, on pouvait mesurer leur pression artérielle. Les japonais ont donc observé une hausse de dopamine, qui inhibe l'activité du système nerveux sympathique, et qui entraine une baisse de la tension artérielle. (Bencivelli, 2017) De nos jours, un centre de thérapie « Mozart » est ouvert pour les patients. Le fondateur Stefano Ermenegildo Cintio, a étudié plusieurs techniques de thérapies, de massage, etc. l’adresse du centre : 458, chaussée d’Alsemberg (1180 – Uccle). Enfin, nous pouvons noter la notion de « transcendance » de la musique de Mozart. En effet, une personne atteinte d’Alzheimer pourrait sans aucune difficulté continuer un morceau de Mozart après l’écoute d’une partie, sans prendre compte des gouts musicaux de la personne. C’est ce qu’Alfred Einstein s’efforce de montrer dans son ouvrage « Mozart, l’homme et l’œuvre » (Einstein, 1991) Comparaison avec d’autres musiques On pourrait se demander : « Pourquoi Mozart et pas Beethoven ? » Ceci n’implique pas que le seul génie est Mozart, mais Beethoven est également un génie : il a écrit sa neuvième symphonie tout en étant sourd, et c’est la symphonie qui a eu le plus de succès. La musique de Beethoven s’adresse à un public donné, les mélomanes, tandis que la musique de Mozart est adressée à tout le monde. Les compositions de Beethoven ont besoin d’oreille musicale, assez entrainée, assez cultivée pour qu’elles soient comprises et appréciées. La musique de Beethoven n’est pas assez simple, au contraire, elle est difficile, virtuosique et demande beaucoup d’attention et de concentration. L’analyse de la musique de Beethoven n’est pas simple comme celle de Mozart, due à la complexité de ses œuvres. Cela s’oppose à l’harmonie simple et parfaite de Mozart qui n’a besoin d’aucune éducation musicale pour être appréciée. (Tomatis, 1991) Et d’un autre côté, on pourrait aussi se demander « Pourquoi pas Bach ? » Bach mous mène vers une majestueuse construction, nous entraine malgré nous dans ses rythmes et dans ses cadences. « Nous suivons ses propres critères fréquentiels, ou sinon, nous sommes obligés de les suivre. » Pas d’autres choix. Selon les études de Tomatis, c’est au-delà de notre codage neuronal primordial de ne pas suivre les instructions de Bach. Cette construction assez bien bâtie, assez rigide, demande des compétences personnelles pour être suivie. Cela nous déconcentre sur la méditation en écoutant Bach : nous devons penser, faire travailler notre matière grise et nos connaissances pour suivre Bach. Les spectrogrammes de Tomatis En nous basant sur les spectrogrammes faits par Tomatis, nous remarquons ici la richesse sonore de la musique de Mozart. Le timbre est clair, et chaleureux. La modulation est clairement vue grâce à deux barres verticales indiquées par les flèches à la 15e seconde environ. Nous en remarquons l’abaissement des fréquences. Nous remarquons ici un univers musical très différent : des sommets assez brusques, une certaine répétition de fréquences après la 8e seconde et puis un « raz de marais sonore » prépare l’arrivée des cadences. Nous notons ici un différentiel entre la Variation Goldberg de Bach et le Concerto pour Hautbois et orchestre de Mozart. Nous pouvons établir entre la structure propre de Bach, assez « intellectualisée », et les divergences au niveau du rythme avec Mozart. Tomatis remarque que seul Haydn a la’harmonie fondée sur les bases physiologiques, ce qui fait que ce compositeur, d’ailleurs appelé “papa Haydn” par Mozart, est le seul a avoir peu approcher à l’harmonie parfaite de Mozart. Dans la Symphonie no 30, la seule différence avec Mozart, est la modulation de base à la 4e seconde. Une musique assez révolutionnaire : Selon la sociologie musicale, la musique n’est jamais écrite pour être écrite : il y a un commanditaire, qui commande une musique, et un compositeur qui suit la demande du commanditaire. Prenons par exemple, Haffner, bourgeois du XVIIIe siècle, qui allait accéder à la noblesse de l’époque. Sous le règne du prince-archevêque Colloredo de Salzburg, Haffner commanda en juillet 1782 à Mozart une Sérénade pour la cérémonie. Mozart était à Vienne, la capitale, mais son père Léopold, était toujours à Salzburg, ville indépendante de l’Empire d’Autriche. Mozart refusait d’écrire une sérénade après la première qu’il avait écrite auparavant. Mais sous la pression de son père, il finit par accepter, mais écrit une symphonie à quatre mouvements au lieu d’une sérénade à huit mouvements. La symphonie sera connue sous Symphonie no 35 Haffner en Ré Majeur K.385. La sérénade est une œuvre solennelle faite de huit mouvements, de style galant pour la haute société et utilisée pour les grandes occasions. Mozart n’a pas voulu composer une sérénade pour prouver qu’il est un compositeur libre. Il écrit alors la symphonie en quatre mouvements : Allegro con Spirito Andante Menuet et Trio Finale Presto Dans l’Allegro, écrite en Ré Majeur, nous trouvons l’exposition de deux thèmes, et le rythme est assez énergétique. L’Andante, en Sol Majeur, a un style galant et très conventionnel, ainsi que le rythme est relativement lent. Le Menuet comprend en fait deux Menuets : un Menuet et un Trio, en Ré Majeur. Nous pouvons noter donc ce troisième mouvement une sorte de danse populaire. Or normalement, le Menuet est une forme de musique noble et ne contient rien de populaire, ce qui nous pousse à nous intriguer sur ce qu’a fait Mozart. Enfin, la Finale Presto nous rappelle le premier mouvement : rythme très énergétique et violent. Mozart y expose un thème p puis f au début. Mozart était en train d’écrire un opéra : « L’enlèvement au Sérail » quand Haffner lui a commandé la sérénade. Il s’agit d’un opéra allemand qui comprend des aires et des dialogues parlés, comme dans la comédie française du XVIIIe siècle. L’histoire se passe en Turquie. Belmonte, noble espagnol, veut délivrer sa fiancée Constance (Konstanze), qui est captive du Pacha Sélim et du chef des gardes Osmin. Par ruse, Belmonte parvient à libérer sa femme et les personnes captives qui lui sont proches, mais ils sont pris au piège au dernier moment. Osmin propose au Pacha de les exécuter, mais ce dernier refuse, même s’il apprend que Belmonte est le fils de l’un de ses ennemis. Mozart va alors glisser des éléments de son opéra dans sa symphonie. Allegro con spirito, Symphonie no 35 Haffner “Oh wie will ich triumphieren”, Die Entführung aus dem Serail Finale Presto, Symphonie no 35 Haffner “Oh wie will ich triumphieren”, Die Entführung aus dem Serail Tout d’abord, en comparant les extraits suivants, nous pouvons noter une certaine répétition : le thème de l’Allegro de la symphonie est le même que la phrase prononcée par Osmin, ainsi que la phrase musicale du violon de la symphonie dans le début du quatrième mouvement est reprise par Osmin dans la même aire. Ainsi, nous pouvons en déduire que Mozart avait un message à transmettre dans cette symphonie : Premier mouvement : «  Tu es prisonnier d’Osmin / Colloredo » (phrase reprise) Deuxième mouvement : « Tu espères accéder au monde de la noblesse » (musique galante) Troisième mouvement : « Mais tes racines paysannes sont trop présentes » (air de danse populaire) Quatrième mouvement : «  Tu resteras soumis à l’archevêque, même si tu deviens noble grâce à cette cérémonie » (phrase reprise) Dans ce cas, Mozart ne répond pas au commanditaire : cette symphonie manifeste le refus de la demande du commanditaire et l’affirmation de la liberté de Mozart. La symphonie n’est autre qu’une critique de la cérémonie d’anoblissement, ainsi qu’une critique de l’ascension sociale vaine. Mozart a pu faire passer ce message, sans même que Haffner s’en rende compte ! (Jacono, 2019). Des compositions révolutionnaires : Parmi les compositions de Mozart, nous trouvons une grande partie révolutionnaire, au vrai sens du mot. Pour commencer, Mozart a fait une révolution sur le langage des opéras : à l’époque, les opéras étaient uniquement écrits en italien. L’empereur Joseph II voulait un opéra en allemand pour son Burgtheater de Vienne, théâtre inauguré en 1741 et destiné à l’opéra en langue allemande. Mozart va donc écrir Die Entführung aus dem Serail ,  Die Schuldigkeit des ersten Gebots ,  Thamos, König in Ägypten ,  Der Schauspieldirektor ,  Die Zauberflöte. De plus, nous trouvons la révolution dans les opéras, outre le langage, mais dans les personnages, les thèmes, et la musique. Comme déjà montré pour «  L’enlèvement au sérail », nous pouvons également voir les personnages dans son opéra Le nozze di Figaro, avec l’histoire ou le domestique refuse les ordres de son maitre. Ayant adapté ce qu’avait écrit Beaumarchais, Mozart se joigne à l’auteur pour affirmer la révolution. C’est une révolution par le biais du drame. Sa révolution a en quelques sortes marché : la Révolution Française commence en 1789. Solution : Nous pouvons, d’après ce qui a été exposé, voir que la musique de Mozart est assez unique : l’harmonie de Mozart est tellement mathématiquement parfaite qu’elle répond aux bases de la physiologie humaine. Elle a donc un effet direct sur le cerveau humain. Sa musique est très simple, facile à écouter, et aide à méditer. Les autres musiciens – comme Beethoven et Bach – n’ont pas la simplicité parfaite de Mozart : leur musique est adressée aux mélomanes, et a besoin de penser en écoutant. Une personne dont l’oreille n’est pas entrainée musicalement et qui n’étudie pas la musique ne pourra pas comprendre la musique de ces compositeurs. Leurs structures, leurs harmonies, leurs mélodies et leurs rythmes sont assez complexes par rapport à celles de Mozart. La musique de Mozart ne s’adresse pas à un public donné, et le cerveau humain trouve une simplicité à retenir et chanter les compositions mozartiennes (même les personnes atteintes d’Alzheimer). Cette musique aide à guérir : les patients d’Alzheimer peuvent avoir des souvenirs en chantant Mozart, les personnes malades de cancer ou d’autres maladies méditent en écoutant cette musique, et cela les aide, sachant qu’une grande partie de leur guérison est mentale. C’est donc pour ces raisons-là que la musique de Mozart à un effet sur l’homme et peut aider à guérir contrairement aux musiques des autres compositeurs. Conclusion : Nous pouvons donc conclure que la musique de Mozart est révolutionnaire. D’une part, c’est une musique qui aide à guérir, contrairement aux autres musiques. La transcendance musicale de Mozart n’est pas trouvée chez les autres compositeurs. L’harmonie parfaite et simple de ce compositeur contribue en majeure partie à la guérison de plusieurs maladies. C’est une musique révolutionnaire, dans le sens ou, elle dépasse le siècle du compositeur, et ne sera jamais oubliée : tout le monde, dans le passé, le présent et le futur, peut bénéficier des effets thérapeutiques de cette musique. D’autre part, c’est une musique révolutionnaire parce que Mozart cherchait, d’une manière ou d’une autre, à se révolter : il affirme qu’il est un compositeur libre sans répondre aux demandes de ses commanditaires, et en leur transmettant un message entre les notes de ses compositions, comme par exemple sa symphonie no 35. Nous trouvons beaucoup d’autres de ses compositions dans lesquelles il se révolte (symphonies, rondos, concertos etc.), non seulement par le biais de sa musique, mais aussi grâce aux personnages dont il use et aux thèmes traités dans les opéras. La musique de Mozart est une musique à double-effets : le premier est révolutionnaire et le second est thérapeutique. Bibliographie Bencivelli, s. (2017). Les effets de la musique sur le corps et l’esprit. Futura Santé. Deswarte, E. (2005). L'effet Mozart ou l'histoire d'une légende. Einstein, A. (1991). Mozart, l'homme et l'oeuvre. Saint-Amand: tel gallimard. Grimm-Goubat, G. (2010). Des effets de la musique de Mozart sur l’intelligence. Largeur. Jacono, J.-M. (2019). Mozart:Symphonie particulière. Renaud, L. (1999, 10 1). L' "effet Mozart" : fiction ou réalité? Tingaud, J.-L. (2000). MOZART. Paris: Jean-Paul Gisserot. Tomatis, A. (1991). pourquoi Mozart? Paris: diffusion Hachette. Trappe, H.-J., & Voit, G. (2016, 10 16). Stress et Hypertension: Essayez la Thérapie Mozart. Ruhl, Germany. Wiseman, R. (2010). 59 Seconds, Think a little, Change a lot. Paris: JC Lattès. Woods, A. (2001, may 9). Figaro and the French Revolution.