Sacrifice et résurrection du Corps lesbien

A partir d'une analyse des occurrences du mot "sein" dans Le Corps lesbien de Monique Wittig, l'étude s'attache à expliciter les stratégies wittigiennes de l'écriture du corps. Contestant les représentations culturelles héritées, qui témoignent d'un regard phallogocentré, le traitement stylistique et énonciatif du "sein" permet de mettre au jour un projet esthétique qui vise à dépasser les crispations sur une érogénéité localisée et à accéder à une nouvelle dimension de l'humain incarné.

Jeu Revue De Theâtre, 2012

Cahiers de psychologie clinique, 2007

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2015

Trois ouvrages — deux collectifs et une monographie —, publies ces dernieres annees, meritent une attention toute particuliere. Ces trois livres, riches, varies, stimulants, sont, en effet, consacres a deux themes aussi importants qu’embarrassants en histoire des religions : le sacrifice humain et l’anthropophagie. Deux sujets qui ne cessent d’intriguer, de fasciner, d’horrifier meme certains esprits d’hier et d’aujourd’hui, en les faisant parfois osciller entre l’acceptation naturelle (argum...

Topique, 2009

Journal of Hazardous Materials, 2011

Séraphine Louis, called “Séraphine de Senlis”, is a french painter whose work itself was known to the public at the beginning of the 20th century, further to an exhibition at Senlis, a small town of the department of Oise where she lived up to 1932. Her creative work, remarkable for the multiplicity of its themes and the exceptional richness of

Névot, 2014

Etudes caribéennes , 2020

Le viol est un événement polytraumatique qui affecte le sentiment d’être un corps et le sentiment d’avoir un corps des victimes. Il est à l’origine de souffrances psychiques, psychologiques et physiques. Le corps violé est un corps ensauvagé qu’il faut apprivoiser. De nombreuses femmes victimes de viol recourent à des thérapies réelles et symboliques pour se reconstruire à l’issue des faits. Ces techniques de reconstruction de soi leur permettent de replacer leur corps au centre de leur existence, de réaffirmer la propreté de leur espace corporel, de se réapproprier le corps sujet et de se réintégrer dans le monde. L’objectif de cet article est double : 1) étudier les conséquences du viol sur le corps des victimes, en tant que lieu de fabrique des identités, 2) décrire comment les victimes s’y prennent pour créer l’ordre corporel à partir du chaos existentiel vécu.

Catalogue de l'exposition Madagascar, 2018

Si les hommes, dans la hiérarchie lignagère, sont les délégués du "pouvoir" des ancêtres, les femmes, dans la possession tromba et dans le bilo en sont l'image, leur totale présence. Ainsi, les dysfonction-nements du lignage interprétés comme autant de difficultés dans la relation aux ancêtres se lisent concrètement sur le corps des femmes, affectées donc en la circonstance. Le rituel du bilo doit alors permettre de rétablir l'unité et la confiance entre les morts et les vivants d'une même famille. Ainsi, en dansant jour après jour, la femme frappée par le bilo, malade, accueille l'ancêtre, devient l'ancêtre qui la guérit en guérissant le lignage dans l'exaltation la plus sensible du sentiment vécu par chacun de son appartenance à une même communauté sociale.