Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2018, La Découverte
…
5 pages
1 file
Benoît Falaize, Territoires vivants de la République La Découverte | « Cahiers libres » 2018 | pages 290 à 293 ISBN 9782348037405 Article disponible en ligne à Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. © La Découverte. Tous droits réservés pour tous pays.
Images, 2011
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Roman 20-50, 2013
La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-roman2050-2013-1-page-91.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. « Bonheur » ou l'art du trouble Dans la nouvelle « Bonheur » 1 , un narrateur adulte fixe ses attentes de lumière autant que ses angoisses de perte sur Viram, un enfant de douze ans 2. La perte de l'enfance, précisément, est une matrice légendaire projetée sur ce personnage. Or c'est tout le « récit d'enfance » qui fait défaut, qui ne prend pas, ni le sien, ni celui de Viram. En effet le personnage est soumis à une dégradation des sèmes mythiques, à une évanescence jusqu'à sa propre autodestruction dans les velléités du suicide, ce qui nous éloigne singulièrement du titre, « Bonheur », sauf à le penser à contre-emploi, aussi teinté d'une malice que le titre « À peu près apologue », en référence explicite à Schopenhauer 3. Non pas une ironie sauf à la considérer comme légère, tel « l'affect pudique » chez Jean Échenoz 4. L'incipit ne dit-il pas d'entrée que le « mot bonheur a
La lettre de l'enfance et de l'adolescence, 2007
Distribution électronique Cairn.info pour Érès. © Érès. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Techniques Et Culture, 2011
This article focuses on a network of farmers in France, who aim to re-establish on-farm seed production and plant breeding from heirloom vareties. Our study aims to analyse the elements which concretely bind the community of practice formed around what they literally call ‘peasant seeds’ (semences paysannes). The following points are addressed in turn: individual motives (technical, political, ethical or spiritual) which push farmers into rejecting the purchase at the cooperative of certified modern variety seeds; the characteristics of the seed exchange network; and finally, the forms of sociability that emerge from seed sharing within this network. The sharing of breeding practices as well as the exchange of ‘peasant seeds’ forms an operative act, through which producers share the sentiment of belonging to a ‘peasant’ community (communauté paysanne), built by breaking with modern industrial farming.
Communication et organisation, 2014
Boire en eaux troubles La construction de la défiance et des risques de boire de l'eau Drinking troubled waters. The setting up of distrust and risk about drinking water
La question de l'usage du sens, en dehors des circuits académiques et des cercles des intimes des lettres, de l'économie sociale et politique à laquelle il donne lieu semble élidée de toute réflexion sur l'interprétation telle que nous la pratiquons, chacun dans sa discipline propre. Tout se passe comme si l'extraction du sens était une fin en soi, avec ce à quoi le mot « extraction » nous invite à réfléchir, c'est-à-dire une opération qui, à moins d'être parfois une effraction, est une explicitation de ce qui ne se donne pas sans effort, sans une conduite et une heuristique appropriées. Ne serait-il pas sage de se demander ce que devient le sens après sa mise en évidence ? A quoi devrait-il nous destiner ?
L'article se concentre sur cet élément crucial de la poésie des troubadours auquel la critique moderne a imposé le nom de "senhal" à partir d 'une définition ambigue contenue dans les Leys d'Amors. Une nouvelle approche à la fois philologique et historique des sources médiévales permettra d'un côté de vérifier l'imprécision sinon l'erronéité de cette étiquette et de distinguer entre pseudonymes poétiques reférés aux interlocuteurs et signatures des auteurs, de l'autre de reconstruire quelques étapes fondamentales de la longue histoire de ces deux éléments et de leur confusion, entre les premiers troubadours et les poètes contemporains, en passant par Dante et Pétrarque.
Contrepoint. Semer le trouble
Fabien Truong L es questions liées au genre ou à la sexualité sont profondément troublantes. Une fois posées de front, elles font émerger une zone de confluence et de turbulences. S'y entrechoquent le besoin de s'accrocher à des repères partagés et le désir d'inconnu ; les mises en scène de soi et la quête d'une authenticité indicible ; les petites certitudes et les grandes inconnues.
Ces questions sont troublantes parce qu'elles engagent l'image que l'on a de soi et des autres dans un jeu où les injonctions sociales sont légion, figeant alors les représentations du licite, du propre et de la respectabilité, tout en appelant à la constitution d'une zone de liberté et d'autodétermination. Car, derrière les impératifs, il s'agit bien d'investir des fragilités qui, peu à peu, se découvrent.
De fait, il n'y a peut-être pas de questions plus difficiles à aborder dans une relation éducative et dans l'espace cloisonné de la salle de classe. Ces questions engagent intimement les adultes, en les ramenant à leurs polarités et à leurs temporalités propres, alors même qu'il faudrait être « neutre » -ou du moins tenter de l'être. Trop souvent cette ligne de crête se matérialise dans un espace policé où, à défaut de pouvoir poser les questions les plus inconvenantes ou d'exprimer les propos les plus caricaturaux, on chasse tout ce qui relève de l'opinion personnelle. Bref, on juge sans vraiment le vouloir pour pouvoir éventuellement expliquer, dans un compromis qui révèle surtout la teneur réelle des angoisses partagées. Malgré toutes les « bonnes volontés », les a priori de classe tendent, dans un tel espace, à prospérer. Il y a ceux qui laissent penser, d'un côté, qu'il faudrait lutter en priorité contre la misogynie et l'homophobie made in banlieue et ceux, de l'autre, qui font croire que derrière le corps enseignant ne se cacherait aucun corps vivant. Mais que peut-on apprendre et déconstruire dans l'évitement, la demi-mesure ou les faux-fuyants ?
Pas grand-chose, comme nous le montrent avec patience les textes de Camille T., Laurent C. et Laurent K. C'est dans l'intelligence et la sensibilité des situations que se construisent la possibilité d'un apprentissage et le déplacement progressif des subjectivités. Tous les trois affirment un attachement sans faille au respect accordé à la différence, tout en portant une grande attention à leurs doutes personnels. En résulte un credo : garantir le droit à l'expression de l'outrance. Car ce que d'aucuns tendent à considérer comme une ligne rouge n'est au fond que la ligne de départ. La seule existante pour qui considère un jeune comme un véritable interlocuteur.
Pour travailler le genre et la sexualité, rien ne sert d'asséner de grands principes. Ce qui peut aujourd'hui apparaître comme des piliers indiscutables de notre République sont d'abord et avant tout des conséquences. Ces sacrées valeurs d'égalité, de liberté et de fraternité (sororité ?) sont le produit de luttes sociales, de combats humanistes et de débats contradictoires. Et, en la matière, force est de constater qu'ils sont plutôt récents -et toujours en cours. Ces « acquis » restent fondamentalement contingents. Ce sont des produits de l'histoire avant d'être de grandes valeurs. Faire réémerger les débats et les points d'achoppement, physiques et concrets, dans la salle de classe, c'est justement faire vivre, à hauteur d'élève, cette historicité. Pourquoi avoir autant peur de l'outrance, quand il faudrait au contraire la faire advenir, la laisser s'exprimer, la partager, la questionner ?
Questions de genre 291 Le genre ou la sexualité convoquent un étrange mélange, fait du poids de notre socialisation et de la légèreté que convoquent les désirs et les fantasmes. Très souvent, l'outrance n'est que le symptôme d'une profonde insécurité. Il s'agirait alors plutôt de garantir une aire de confort : pour que tout puisse s'exprimer quand, au fond, on n'est sûr de rien. Elle prendra bien les formes que chacun pourra lui donner. C'est, avec Camille T., le rapprochement physique auprès d'un élève pendant une représentation théâtrale pour le protéger de la violence sociale qui l'enjoint à se taire alors qu'il faudrait continuer à se laisser happer par le spectacle. C'est, pour Laurent C., une affaire de « démarche » -que les talons et le vernis expriment mieux que de trop longs discours. En provoquant le regard, les « fous rires » et la parole, il ramène finalement les élèves à l'essentiel : « Dans un lycée, ce qui nous rassemble, c'est d'apprendre. » C'est enfin, pour Laurent K., l'aménagement d'un espace d'écoute pour accueillir les inquiétudes parentales -généralement vis-à-vis des filles -ou encore le remplacement d'un terrain de football qui divise par des poupées à partager. À l'heure de la récréation ; celle où, peut-être, tout se joue.
Le droit à l'outrance ouvre un chemin. Il responsabilise quand il oblige à réfléchir aux conséquences de certaines paroles prononcées ou de certains actes manqués. C'est une épreuve de modestie aussi, quand chacun est, au bout d'un certain temps, renvoyé à ses préjugés. Les éducateurs y trouveront une confirmation : guider un jeune implique de refuser de le transformer à son image et d'accepter d'être à son tour déplacé par ce que l'on reçoit. Ce droit à l'outrance n'a rien à voir avec le relativisme des esprits mous. « C'est l'élément perturbateur, pas le loup du petit chaperon rouge, mais la bonne fée qui permet la discussion », disent les élèves -« en faisant place à ces préjugés, en ouvrant un champ à ces fuites », précise le prof. S'il relève du droit d'exprimer librement son opinion du moment et de la voir contester, il tient surtout du droit à l'erreur.
Enfin, accepter ses « échecs » de prof revient à comprendre qu'il y a un temps pour tout et que le temps de la classe est probablement le plus ingrat de tous quand il s'agit de favoriser des commencements nécessairement inachevés. Les effets réels de ce qui s'échange sont de ceux que l'on ne peut pas anticiper. Le temps long donnera toujours quelques indications, comme dans le cadre d'une direction d'école, d'un projet pédagogique à l'année ou du simple déploiement des biographies. Avec Laurent C., elles se laissent deviner entre sa démarche que lui confèrent ses talons et la rencontre délayée avec une élève endormie qui se réveillera au bout de plusieurs années.
Accompagner un élève, c'est accepter de planter de petites graines sans jamais vraiment pouvoir en récolter les fruits. C'est à la fois provoquer (« il faut les vivre et les dire, ces regroupements de corps adolescents ») et laisser advenir (« il y avait des choses cachées en moi »). Et si c'était juste cela enseigner, apprendre à semer le trouble ?
FCA Publication, 2024
Isimu. Revista sobre Oriente Próximo y Egipto en la Antigüedad 18-19: 91-102, 2015
ESDEP - Defensoria Pública da Bahia (DPBA)
Journal of Disability Studies in Education
isara solutions, 2021
International Journal of Finance and Accounting, 2014
Global Scientific Journal, 2019
Gastroenterology Research and Practice, 2016
Interventions Économiques pour une Alternative Sociale, 2016
Fractal and fractional, 2022
Naufal Dzaky Argyanto, 2025
Molecular Cancer Therapeutics
Revista Univap, 2017
Proceedings of 35th International Cosmic Ray Conference — PoS(ICRC2017), 2017