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Jean-Pierre Galvan, Eugène Sue et ses « Mystères ». Un manuscrit inédit des premiers chapitres des « Mystères de Paris »
Australian Journal of French Studies, 2006
Jacques Dubois avait autrefois exprimé le regret que les réflexions sur les débuts du roman de détection fussent longtemps dominées par la recherche d'un premier roman policier ou d'un éventuel "père fondateur" du genre. 1 Sans doute continuerat-on longtemps à chercher ce père méconnu, car ce dernier titre servira toujours à promouvoir la cause d'un auteur tombé injustement dans l'oubli-témoin le cas d'Emile Gaboriau. 2 Cependant, ceux qui enquêtent actuellement sur l'émergence du genre policier en France se placent plutôt dans le sillage de Jean-Claude Vareille 3 et de Jacques Dubois lui-même, qui privilégient moins la notion d'une origine unique du genre que les étapes transitoires. Chacun à sa manière, ces deux commentateurs se sont penchés sur la "formation par paliers" 4 qui s'était poursuivie tout au long du XIX e siècle. Dès lors, toute la "préhistoire" du genre était devenue matière à réflexion pour la critique, 5 qui ouvrait son champ d'investigation à toute forme d'écriture sur le crime. Dans une quête renouvelée pour comprendre le phénomène qu'est l'émergence d'un nouveau genre, on se penchait alors sur tout ce qui constituait le "roman criminel" du XIX e siècle 6-production allant du roman feuilleton des années romantiques au "roman judiciaire" du second Empire-, afin de discerner les éléments communs qui laisseraient entrevoir les futures adaptations
Eugène Sue est un écrivain français fort connu pour une de ses oeuvres majeure: Les Mystères de Paris. On connait aussi ses engagements politiques, on connait beaucoup moins sont admiration pour les institutions sociales des Etats de Savoie.
Il existe des ressemblances entre les romans policiers noirs et "Les Mystères de Paris" d'Eugène Sue. Mais ces ressemblances résistent-elles à un examen approfondi et, si oui, comment s'expliquent-elles ?
colloque sur le “manuscrit trouvé”, dir. Jan Herman, Université Catholique de Louvain, mai 1997, 1997
Je propose, dans ces pages, de considérer avant tout l'artifice énonciatoire du manuscrit trouvé non comme une simple commodité destinée à parer à une difficulté classique de l'art du roman (comment entrer en matière?) ou à impersonnaliser ou distancier l'énonciation narrative, mais à la fois comme une clé de lecture et une contrainte formelle étroitement liée à des contenus narratifs (destinée des personnages, détermination du « caractère », à une gamme de rôles actantiels, à une syntaxe événementielle, etc.). Dans cette perspective, même si des traits communs essentiels peuvent être trouvés entre les effets de manuscrit trouvé dans toute sorte de récits (quelles que soient la hiérarchie des personnages et des forces et les modes d'énonciation enchâssés et délégués), il importe de distinguer clairement un récit de coupe autobiographique, tel qu'Arthur, d'un récit à tiroirs doté, outre un narrateur premier intradiégétique, d'un personnel nombreux, sinon aléatoire, tel que Le Manuscrit trouvé à Saragosse de Potocki, et, plus encore, de récits dans lesquels domine clairement et consciemment une motivation métalittéraire ou métafictionnelle (Don Quichotte). Il faudra encore, au moins implicitement, prendre en compte les statuts historiques respectifs du manuscrit, du conte oral et du livre imprimé à l'époque de référence diégétique, à celle de la production de l'oeuvre et pour le lecteur actuel. Nous aborderons, dans Arthur, les fonctions structurantes du « manuscrit trouvé » ainsi que ses corrélations avec la compulsion de répétition et d'autres aspects de la pathologie du protagoniste éponyme; nous tenterons aussi de généraliser et de poser les Didier Coste _______________________________________________________________________ _
Être en minorité, être minorité, 2017
Jusqu'ici [...] l'on avait toujours écrit l'histoire de nos rois, de leurs cours, de leurs amours adultères, de leurs batailles, mais jamais notre histoire à nous autres bourgeois et prolétaires ; on nous la voilait, au contraire, afin que nous ne puissions y puiser ni mâles enseignements, ni foi, ni espérance ardente à un avenir meilleur par la connaissance et la conscience du passé 1. spite their numerical majority, to consolidate a national myth. What do they wish to be? Everything. As representatives of the people and of the popular masses they have then come to embody, they claim outpost access to the "nation".
Compte rendu d'une conférence au cours de laquelle l'auteur s'explique sur les grandes lignes de son livre : "Mystères socratiques et traditions orales de l'eudémonisme dans les dialogues de Platon". Dans son livre, Jean-Luc Périllié prend appui sur le personnage de Socrate en tenant compte d’un certain nombre de points communs qui se remarquent dans les dialogues socratiques de Platon, de Xénophon et des fragments Eschine de Sphettos : un Socrate dès lors historiquement reconstitué, chez lequel il décèle un caractère « erôtikos » et mystérique. Selon ses analyses, Socrate aurait été à la fois un philosophe et le célébrant d’un culte clandestin voué au Megas Daimôn Éros. Partant de cette base, une toute nouvelle lecture des dialogues de Platon est proposée. Bref, le Socrate des « premiers dialogues » de Platon (qui est en même temps celui de Xénophon, celui d’Eschine et même celui d’Aristophane) s’avère être lui-même un personnage complexe, s’adressant au moins à deux types d’auditoire. Il aurait été, d’un côté, sur le plan public (exotérique), un purificateur et un propagateur philosophique du message eudémoniste — message provenant lui-même de la culture des Mystères —, de l’autre, sur le plan privé (ésotérique), un célébrant constituant autour de lui un « thiase », un cercle d’initiés. Plus précisément, la pratique socratique bien connue de la réfutation (elenchos) ne correspondrait, dans le cadre les entretiens dialectiques privés, qu’à une étape préalable de purification (catharsis) au sein d’un parcours initiatique global — parcours à caractère maïeutique et religieux. Report of a conference in which Jean-Luc Périllié gives a summary of his book : Mystères socratiques et traditions orales de l'eudémonisme dans les dialogues de Platon. Jean-Luc Périllié bases his work on Socrates’ figure while taking account of a certain number of common points found in the Socratic dialogues of Plato and Xenophon and in Aeschines of Sphettos’ fragments: a Socrates historically reconstituted, in which he discovers an erōtikos and mysteric character. According to his analysis, Socrates would have been both a philosopher and the celebrant of a clandestine cult devoted to the Megas Daimōn Eros. On this basis, an all new reading of Plato's dialogues is proposed. In short, the Socrates of Plato's “first dialogues” (which is at the same time the one of Xenophon, the one of Aeschines and even the one of Aristophanes) proves to be himself a complex character, addressing at least two types of audience. On one hand, he would have been, on the public (exoterical) plan, a spiritual purifier and a philosophical propagator of the message of eudaimonism — a message coming from the culture of the Mysteries. On the other hand, he would have been, on the private (esoteric) plan, a celebrant gathering around him a "thiasos", a circle of initiates. More precisely, the Socratic much known practice of the refutation (elenchos) would correspond only, in the setting of the private dialectic interviews, to a previous stage of purification (catharsis) within a complete initiation course — course with a maieutic and religious character.
EXPOSE PRÉSENTÉ LE 23 SEPTEMBRE 2015 À LA RENCONTRE DE LA FÉDÉRATION DES SOEURS AUGUSTINES DE LA MISÉRICORDE DE JÉSUS TENUE À ROME DU 15-29 SEPTEMBRE 2015. Il S'AGIT D'UNE PRESENTATION DE L'EXPERIENCE DE L'EGLISE DANS LA VIE DE SAINT AUGUSTIN DE SON ENFANCE A L'EPISCOPAT.
Critique, 2015
A recent exhibition at the Louvre museum insisted unilaterally on Poussin's apparently deep Christian faith. But is it so simple? The Christian readings of Poussin's paintings often forget the complex network of interpretations those works manage to hold. Alone among his French contemporaries (Stella, Vouet, Champaigne, to name but a few), Poussin is a fundamentally ambiguous painter, and those interpretative ambiguities, which are part of his aesthetic and ideological programme, must be taken into account if we want to get a true idea of the meaning of his works. Leo Strauss' famous lesson on “Persecution and the Art of Writing” must be in this case adapted to the art of painting.
7. Çorum Kazı ve Araştırmalar Sempozyumu, 2021
International Journal of Research Publication and Reviews, 2024
ResearchGate, 2024
Education Sciences , 2024
ROA - Ano 78 - Vol. I/II - Jan./Jun., 2019
BORNEO BINA MITRA, 2019
Majority Science Journal, 2024
Jurnal Serambi Engineering
Plant Disease, 2007
Materia Socio Medica, 2010
Molecular Carcinogenesis, 2009
Revista Virtual Universidad Catolica Del Norte, 2014
Journal of Organizational Behavior, 1993
The Journal of Experimental Biology, 2018
Self-rule index for local authorities in the EU, Council of Europe and OECD countries, 1990-2020, 2021
npj Computational Materials, 2021