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2017, Ktèma, 42
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Résumé : L’annaliste Fabius Pictor est très vraisemblablement à l’origine du récit traditionnel de la prise de Rome par les Gaulois en 390 av. J.-C. et de sa destruction complète par un incendie, suivant un schéma narratif qui s’inspire du récit d’Hérodote sur la prise d’Athènes par les Perses en 480. Toutefois, en remontant aux sources grecques les plus anciennes à avoir évoqué cet épisode, certains indices laissent penser que ce parallélisme pourrait trouver sa source initiale dans la volonté exprimée par l’aristocratie romaine du IVe siècle av. J.-C. de présenter Rome comme une « cité grecque » placée à l’avant-garde de l’hellénisme en Italie, suivant le « modèle » athénien. Dans cette perspective, le parallèle entre la défaite de Rome et celle d’Athènes a pu avoir été imaginé par la diplomatie romaine du IVe siècle pour effacer (ou atténuer) la honte de la défaite romaine derrière l’exemple athénien. Abstract : The annalist Fabius Pictor very probably authored the traditional story of the sack of Rome by the Gauls in 390 BC, when the city was said to have been completely destroyed by fire. His narrative outline was inspired by Herodotus’ story of the sack of Athens by the Persians in 480. However, a study of the earliest Greek sources mentioning this episode suggests that the actual origin of this parallel may have been the wish expressed by the IVth century BC Roman aristocracy to depict Rome as a « Greek city » in the vanguard of hellenism in Italy, according to the Athenian « model ». Viewed from this angle, the parallel between the defeat of Rome and that of Athens may have been an invention of IVth century Roman diplomacy designed to conceal (or mitigate) the shame of Rome’s defeat behind the example of Athens.
2023
Cet ouvrage entend adopter le point de vue des communautés grecques face à la conquête romaineafin de réexaminer leur rôle dans la formation de l’imperium Romanum et la manière dont elles s’accommodèrent localement du nouvel ordre global, en s’attachant à varier les angles d’approche et les échelles d’analyse : attitude des cités face à un magistrat romain, stratégie des individus autour d’un imperator, position sociale des Italiens installés dans les cités grecques... Comment l’ingérence brutale de Rome dans les affaires grecques céda progressivement la place à la participation plus ou moins active des communautés grecques et des individus à un empire en construction ?
Mètis, 2005
La confrontation entre l'éloge de Rome d'Aelius Aristide et un éloge d'Alexandrie qui figure dans la Vie d'Alexandre le Grand du Pseudo-Callisthène, n'oppose pas une vision romaine à une vision grecque de la métropole universelle. Elle illustre plutôt deux façons de faire le Grec dans l'empire romain, dont l'une réactualise les modèles de l'hellénisme classique au profit de Rome, tandis que l'autre valorise un universalisme rassemblant tout un héritage non grec.
Der Fall Roms und seine Wiederauferstehungen in Antike und Mittelalter, 2013
La prise de Rome de 410, une étape dans la christianisation de la ville La prise de Rome de 410 s'inscrit dans un contexte religieux tendu. Reprenons les choses un peu en arrière en rappelant brièvement des faits bien connus. En 313, un document publié à Nicomédie et improprement appelé « édit de Milan », parce qu'il se référait à l'entretien qu'avaient eu quelques mois plus tôt dans cette ville les deux empereurs Licinius et Constantin, accordait la liberté religieuse, mettant fin aux persécutions contre les chrétiens commencées sous Néron (le martyre n'ayant jamais été, au reste, une réalité quotidienne dans aucune région de l'Empire). C'est la « paix de l'église ». On va assister dès lors à un surprenant renversement du rapport de forces: avant la fin de ce même IVe siècle, en dépit de la parenthèse que fut la réaction païenne de Julien (361-363), les temples seront fermés, le paganisme interdit et le christianisme orthodoxe (c'est-à-dire conforme aux décisions du concile de Nicée de 325 condamnant l'hérésie arienne) proclamé religion d'État. En effet en 380, l'édit de Thessalonique promulgué par Théodose avait fait obligation aux sujets de l'Empire de se rallier à la foi « transmise par l'apôtre Pierre ». Il ne s'ensuit pas pour autant que la société soit devenue chrétienne sous tous ses aspects, et cela notamment parce que, en Occident, la politique théodosienne de lutte contre les païens a été appliquée de manière discontinue. Il y a, schématiquement, une double résistance au christianisme, une résistance populaire, en particulier dans les campagnes, et une résistance des milieux lettrés et cultivés. Il règne par ailleurs depuis les dernières décennies du IVe siècle un climat d'appréhension, explicable par les troubles politiques. Un courant de pessimisme circule chez les païens comme chez les chrétiens, porté par une vague d'oracles et de prodiges 1 dont le poète Claudien se fait notamment l'écho (Guerre contre les Gètes 227-266). Ce n'est pas une reconstruction ultérieure, puisque Claudien écrit avant 410. Un prodige frappa particulièrement les esprits. L'empereur Honorius exerçait ses chevaux dans la plaine lorsque deux loups assaillirent furieusement son escorte. Ils furent tués, mais les flancs crevés des deux bêtes recelaient deux mains humaines. La gauche s'agitait dans les entrailles de l'une, la droite jaillissait du ventre de l'autre. Chacune étendait les doigts et le sang y révélait la vie. Les dieux avaient donc apparemment des
Dans cet article, nous passons en revue les différents attributs d’Apollon Hyperpontios sur l’hydrie du Vatican 16568, afin d’établir, à travers des comparaisons avec d’autres scènes figurées, quelle est la fonction spécifique de chaque objet dans cette représentation. Nous nous concentrons en particulier sur le trépied ailé, dont Apollon se sert ici pour survoler la mer. Qu’est-ce qui a changé dans la représentation du Peintre de Berlin par rapport aux scènes précédentes ? Quelles sources littéraires peuvent éclairer les associations que l’on retrouve dans cette image ? Il apparaît en effet que la figure isolée d’Apollon sur son trépied développe un schéma déjà attesté, dans le VIIe siècle av. J.C., pour représenter l’épiphanie d’un dieu. Mais le caractère cultuel du voyage d’Apollon ressort plus clairement de la comparaison avec l’hymne d’Alcée de Mythilène (fr. 307 I b Voigt), relatif à la fondation de l’oracle delphique. La comparaison avec d’autres personnages de la mythologie grecque, comme par exemple Triptolème qui parcourt la Terre pour enseigner la culture du blé à l’humanité, ou Héraclès qui traverse l’Océan dans la « coupe » d’or du Soleil, nous suggère le caractère d’agalma du trépied d’Apollon. En conclusion, cet objet passe, sur l’hydrie du Vatican, du statut d’offrande votive à celui de moyen d’un voyage exceptionnel, le retour du dieu du pays des Hyperboréens au centre symbolique de l’univers, pour fonder l’oracle delphique.
The Roman tribe is frequently alluded to in Latin texts and hardly ever in Greek ones. References are more systematic in our documentation about Roman colonies in Achaia and Macedonia, especially after the Augustan period. The colonists are obliged to enroll in the new tribe designated for their new city. This was then regular deployed in their onomastic formula as an identify-marker. This was as much the custom in new Augustan foundations as in the refoundations of old Caesarian colonies, where new tribes were not imposed and the colonists were allowed to keep their personal tribal allegiance. This explains the variety of tribal affiliations we find in some Caesarian colonies (e.g. Corinthe, Dion, Philippes). The introduction of the Roman tribal system did not extinguish the local tribes (e.g. Corinthe, Stobi, Beroia, Thessalonique, Athens etc.), where names nontheless sometimes reveal a strong element of acculturation.
Rome, ville et capitale de César à la fin des Antonins, …, 2001
Histoire Antique, 2006
Paestum est l’un des cas les mieux connus et les plus emblématiques du processus de romanisation de l’Italie du Sud au IIIe siècle avant notre ère.
Michel Al-Maqdissi, Eva Ishaq. La Syrie et le désastre archéologique du Proche-Orient "Palmyre cité martyre", Beiteddine Art Festival, pp.139-147, La Syrie et le désastre archéologique du Proche-Orient "Palmyre cité martyre", 2016
Le patrimoine culturel syrien a subi d'immenses dégâts du fait de la guerre menée depuis 2011; les sites archéologiques en particulier ont payé un très lourd tribut. Cet article présente un état, en 2015, de la ville grecque, parthe et romaine de Doura-Europos sur l'Euphrate, qui avait été inscrite en 2011 sur la liste provisoire du patrimoine mondial. Les dommages que le site a subis sont incommensurables. Ce texte, rédigé par des archéologues qui ont travaillé plus de dix années à Doura, se fonde sur une vue de satellite ainsi que sur des images et des témoignages directs. Text visible here: https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03026209/document
Studies in Philosophy and Education
PhilosophyBakesBread.com [Podcast], 2015
El Bautismo Padre Flaviano Amatulli Capitulo X, 2024
Military Review, 2022
Estado da Arte, 2021
Sustainable Environmental and Optimizing Industry Journal, 2020
Rekognisi Pembelajaran Lampau (RPL) Melalui Proses Tinjauan Sejawat (Peer Review) Dosen Program Studi Program Profesi Insinyur Universitas Andalas, 2018
World Journal of Public Health , 2023
AAPS PharmSciTech, 2013
Journal of Biomedicine and Biotechnology, 2010
Biology of Blood and Marrow Transplantation, 2015
Zeszyty Naukowe Państwowej Wyższej Szkoły Zawodowej we Włocławku, 2019