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fin juin dernier, la piétonnisation du boulevard Anspach a fait l'objet de controverses animées. Soudaine, cette transformation du centre bruxellois ne laisse personne indifférent. Faut-il se réjouir de cette nouvelle polémique ? D'un côté, en effet, on pourrait voir dans cette confrontation un signe de vigueur du débat public, de redynamisation d'une « politique de la ville », dans son sens noble. Cependant, dans sa forte polarisation, la dispute peut aussi prendre une tournure « impolitique ». Dans La contre-démocratie (Le Seuil, 2006), l'historien Pierre Rosanvallon définissait l'impolitique comme « le défaut d'appréhension globale des problèmes liés à l'organisation d'un monde commun ». Loin d'être limitée aux moments d'empoignades auxquels on assiste actuellement, cette tendance s'enracine dans une certaine (in)culture de la ville et de l'intervention urbaine. A partir du contexte bruxellois, je voudrais tenter d'identifier rapidement -trop rapidement sans doute -cinq composantes d'une « impolitique de la ville ».
Sciences du Design, 17, 2023
Questionnant les définitions théoriques et appliquées de l’écologie notamment par celle de l’« écologie humaine » des premièr·e·s sociologues de l’École de Chicago, cet article propose d’étudier les dynamiques à l’œuvre dans le Quartier Nord de Bruxelles. Plus spécifiquement, l’article se base sur le récit de la transformation du Parc Maximilien : parc dédié depuis 2015 à l’accueil de nouveaux·elles arrivant·e·s en situation de précarité et destiné à se transformer en une ferme urbaine. Par le récit saisissant les intentions des différent·e·s acteur·rice·s de la production urbaine, le sort et les problèmes des publics habitant et occupant, l’article met en lumière l’exclusion dont ces publics font l’objet par le discours, le programme et l’enquête. Si l’ethnographie menée révèle les failles de l’instrumentalisation du discours écologique, participatif et consensuel de la pensée urbanistique contemporaine, elle ouvre cependant sur une autre perspective de l’écologie : à la fois, urbaine, plurielle et prometteuse d’une conception hospitalière de la ville. - Making the city without, or exclusion through the environmental motive. Study on the manners of the city making in the Brussels’ Northern Quarter- Questioning the theoretical and applied definitions of ecology, in particular that of the ‘human ecology’ of the early sociologists of the Chicago school, this article proposes to study the dynamics at work in Brussels Northern Quarter. More specifically, the article is based on the storytelling of the transformation of the Maximilian Park, a park that has been subject since 2015 to the reception of new arrivals in a precarious situation and is destined to be transformed into an urban farm. Through the narrative capturing the intentions of the different actors of the urban production, the fate and problems of the inhabiting and occupying publics, the article sheds light on the exclusion of those both audiences through discourse, programme and survey. While the ethnography reveals the flaws of the instrumentalisation of the ecological, participatory and consensual thinking in contemporary urban planning, it opens up another perspective on ecology : urban, plural and promising a hospitable conception of the city.
2014
20 février 2014 – Communication à la Bibliotheca Wittockiana Au début des années 1980, François Schuiten et Benoît Peeters s'associent pour donner naissance à une ville si présente et charismatique, qu'elle devient personnage. Le héros est abaissé à un rang secondaire. L'expérience se prolonge pour les deux collaborateurs : la série des Cités obscures, prend de l'ampleur et se conjugue comme une dimension parallèle de notre monde. Les albums constituant cette série de fiction réaliste retracent la confrontation entre l'humain et l'urbain. Il n'y a aucune logique de suite. N'importe quel album peut être une porte d'entrée aux 'Cités obscures', et les ouvrages ne sont pas tous des BD. Les Cités obscures tracent le destin extraordinaire d'une civilisation, où mythes et imaginaire documenté s'entrelacent. La série interroge par le biais de divers médias l'évolution de la ville en tant qu'architecture, histoire humaine. Son imaginaire est basé sur le regard des deux créateurs habitant Bruxelles qui, fascinés par les multiples facettes de cette ville, décident de rendre hommage à son aspect contradictoire. Leur vision est influencée par une littérature tentaculaire borgesienne et une culture plastique sans cesse renouvelée. La série joue sur les expériences transmédiatiques, élargissant le champ de la bande dessinée aux autres formes de langages artistiques (affiches, peintures, etc.) et littéraires (livres d'images, journaux, revues). Bruxelles est une mine d'informations autant que de questionnements. Cette ville est une des principales sources nourrissant l'écriture de Schuiten et Peeters. Les Cités obscures en déclinent les facettes et le développement hors du commun. La ville, à l'échelon du continent obscur, se trouve éclatée en plusieurs cités. Le territoire obscur fonctionne comme un prétexte géographique (2). « Certains se demandent si la Belgique selon Chaland a réellement existé. Même avec les Cités obscures, ce type d'interrogation n'a jamais été mon problème. Pour que ce soit « belge », ou plutôt « bruxellois », il n'est pas vraiment important de dessiner des rues qui ont existé. En réalisant des compositions imaginaires, on peut créer des rues qui sont véritablement « bruxelloises ». (L'Horloger du rêve, p. 28 propos de FS)
La vogue mondiale des mystères urbains au XIXe siècle est révélatrice des transformations affectant la société et des difficultés des contemporains à les interpréter. Le sentiment d'une plus grande promiscuité sociale (et les inquiétudes qui l'accompagnent), l'évidence d'une violence urbaine, la mise en crise d'un modèle social hérité des siècles précédents, les transformations du paysage urbain sont métaphorisées dans ces oeuvres évoquant inlassablement un sens fuyant à travers un réseau de métaphores cohérentes.Si le genre affirme sa dynamique de dévoilement, il s'inscrit bien davantage dans l'expression d'un obscurcissement du sens et des terreurs qu'il suscite.
Brussels Studies, 2019
À partir du premier volet de la trilogie d’expositions sur Bruxelles proposée par la CENTRALE for contemporary art, BXL Universel, nous nous proposons de réfléchir à ce qu’est une « exposition portrait de ville ». L’exposition de 2017 répondait au défi d’exposer une ville en faisant de Bruxelles un « port d’attache créatif », en montrant la continuité entre son passé et son actualité et en en faisant des portraits aussi divers que subjectifs. L’exposition conçue par Carine Fol est mise en perspective, à la fois dans le contexte des autres expositions consacrées à Bruxelles ces dernières années et dans les recherches récentes sur les portraits de territoires. Cet article entend ainsi poser les bases d’une réflexion sur les expositions-portraits de ville en général et proposer plusieurs pistes concernant la spécificité de Bruxelles comme ville exposée, en insistant notamment sur le poids du folklore, du regard étranger et des dynamiques collectives.
Septentrion
Dans la seconde moitié du XXe siècle, Bruxelles subit une transformation profonde de son cadre bâti, vécue par de nombreux habitants comme un véritable traumatisme. Cette transformation a reçu un nom, qui, entre temps, a percolé dans la littérature internationale comme le marqueur d’une absence ou d’une incapacité à cadrer la rénovation urbaine : la bruxellisation. Ce terme englobe en réalité trois dimensions bien distinctes : historique, socio-politique et urbanistique. C’est avant tout une dénonciation, qui sanctionne la transformation de Bruxelles dans l’après-guerre. C’est ensuite le témoin d’un tournant majeur dans l’appréhension des enjeux urbains et dans la gouvernance urbaine en Belgique. C’est enfin le reflet d’un certain mode de production urbaine dans un pays marqué par une tradition de mise en retrait des pouvoirs publics dans construction effective de la ville, se cantonnant à préparer le terrain pour l’action du secteur privé, vie des incitants et la construction des infrastructures de base.
Espaces et sociétés, 2007
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lieuxdits, 2019
L’article présente la méthode de recensement et de description spatiale et typo-morphologique des tissus mixtes bruxellois. La cartographie inédite de ces tissus induit une nouvelle géographie bruxelloise. Les premiers résultats de cette cartographie offrent un éclairage nouveau sur le débat et les essais de production de la métropole mixte et résiliente.
Règles déontologiques et loi Raphaël MATTA-DUVIGNAU La pharmacovigilance : un service public en restructuration Johann ABRAS Prohibition des clauses léonines : beauté et vérité ou « Clause léonines : observations relatives à l'exactitude d'une séduisante prohibition » Cécile SALCEDO La police administrative de l'indécence audiovisuelle aux États-Unis L'IMPOLITIQUE EN DROIT PUBLIC : UNE TENTATION RÉCURRENTE, MAIS RÉCUSÉE Par Henri JOZEFOWICZ Docteur en Droit public de l'Université Paris Descartes, Centre Maurice Hauriou pour la recherche en droit public (EA 1515) Chargé de cours à l'Université Paris I (Panthéon-Sorbonne) À GDT 1. Politique et droit public sont des notions liées, quoique distinctes.
Brussels Studies, 2011
La revue scientifique électronique pour les recherches sur Bruxelles / Het elektronisch wetenschappelijk tijdschrift voor onderzoek over Brussel / The e-journal for academic research on Brussels 2016 Collection générale | 2011 Bruxelles au coeur des légendes urbaines ? Brussels at the heart of urban legends? Brussel te midden van de stadslegendes?
Journal of Emergency Medicine, Trauma and Acute Care
Η ακαταμάχητη τάση των Ελλήνων να γράφουν ποίηση, 2024
Cahiers d'anthropologie sociale, 2009
International Journal of Comparative Psychology, 2016
The International Journal of Periodontics & Restorative Dentistry
Physics Letters B, 2010
Lipid Technology, 2017
Caribbean Quarterly, 1971