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Ces verbes décrivent l’attitude du parent devant l’enfant non désiré, refusé (tel le poète maudit par sa mère, cf infra) : • verbes exprimant la déception, la surprise, l'étonnement, la peur, l'horreur, • haïr, détester, maudire, ne pas prendre au sérieux, tourner en dérision, et les moyens de se débarrasser d'un tel enfant, de le faire changer, ou de l’ignorer : • détruire (ouvrir, casser, démolir, brûler, éclater, déchirer, percer, etc.) • changer, modifier, altérer, déformer, tordre • déplacer, remuer, secouer, éloigner, écarter, chasser, (faire) sortir (verbe parfois métaphorisé en vomir) • abandonner, laisser tomber, lâcher, jeter • perdre, égarer, donner, vendre, échanger • méconnaître, ignorer, oublier, etc., tous ces mots étant valorisés secondairement chez l'adulte que cet enfant deviendra.
2006
1 Alice VITTRANT LES CONSTRUCTIONS DE VERBES EN SERIE : UNE AUTRE APPROCHE DU SYNTAGME VERBAL EN BIRMAN RESUME. -Les suites de verbes non-interrompues par des connecteurs sont nombreuses en birman. Formés de plusieurs lexèmes verbaux qui se suivent, ces syntagmes verbaux, dont la forme de surface est identique, ne peuvent cependant pas être analysés de la même façon. Dans cet article, nous proposons d'utiliser la notion de constructions de verbes en série (CVS), envisagée comme un continuum 'balisé' par des constructions prototypiques, pour présenter une analyse plus globale du syntagme verbal en birman. Cette nouvelle approche nous permettra de traiter ensemble des phénomènes traditionnellement analysés isolément. En outre, le birman apporte des données intéressantes sur le phénomène des constructions de verbes en série (CVS) ; il montre ainsi la non-universalité de certains critères utilisés dans d'autres langues pour définir le phénomène, et surtout l'impossibilité d'établir des propriétés formelles généralisables à toutes les CVS et à elles seulement dans certaines langues.
Multitudes - revue politique, artistique, philosophique, 2020
revue politique, artistique, philosophique
Lyes H
Le verbe en tamazight Le verbe Amazigh n'a pas d'infinitif. Pour citer un verbe amazigh, on utilise la forme de l'aoriste qui est la plus simple du verbe. Elle correspond en fait à l'impératif de la deuxième personne du singulier 1. En plus des deux paradigmes de base qu'il partage avec les autres langues de la famille chamito-sémitique comme l'arabe 2 , le berbère possede un autre paradigme qui ne renseigne en rien sur l'état d'accomplissemt du procès verbal 3. Ce thème dit aoriste semble être calqué à l'impératif. Le verbe berbère est obtenu à partir d'une racine lexicale sur laquelle viennent se greffer une marque aspectuelle et un indice de personne qui peut être soit continu soit discontinu. Une forme verbale comme iẓra « il a vu » se compose ainsi de : i-: indice de 3e personne de masc. sing. « il » ; ẒR: racine lexicale évoquant l'idée de « voir »;-a : marque aspectuelle du prétérit. En berbère, le sujet lexical en position pré-verbale (indicateur de thème) ou post-verbale (complément explicatif) n'entretient pas de rapport d'exclusion avec les indices de personne. Ceux-ci apparaissent obligatoirement dans le thème verbal. ddan inebgiwn « les invités sont partis» inebgiwn ddan « les invités sont partis» 4 Les thèmes ne sont pas identiques au sein des parlers amazighs et lorsqu'ils sont identifiés à l'intérieur d'un même parler , il le sont differement selon les auteurs. En plus des 3 thèmes de bases , le berbère a crée de nouvelles formes verbales (nuances particulières) répondant à des distinctions sémantiques plus fines en l'occurrence le thème intensif et le thème négatif. Le thème de l'inaccompli intensif semble s'obtenir soit par préfixation de ttau thème aoriste , par tension d'une radicale ou alternance vocalique par rapport toujours au thème aoriste. 4 Un verbe arabe comporte obligatoirement dans sa forme son propre sujet , même lorsque celui-ci est répété immédiatement après lui. Les verbes touaregs qui possedent le schème ACEC/ACC sont classées par Prasse dans les conjugaison: Cj.18.A.1 correspond au conjugaisons 10 et 226 de CF Cj,I.A 3 (√hCD). correspond au conjugaisons 66 et 228 de CF Cj.I.A 4 √hwD correspond au conjugaisons 63 et 229 de CF Cj.1.A.6 √whD correspond au conjugaisons 62 et 218 de CF Cj,I.A 3 (√hCD). correspond au conjugaisons 66 et 228 de CF La plupart des verbes sont du type Cj,I.A 3 (√hCD). correspond au conjugaisons 66 et 228 de CF avec une premiere radicale H faible.Un seul verbe appartient au groupe de conjugaison Cj.18.A.1 (ağäğ). Étant donné qu'il n'est plus utilisé en kabyle, il est interessant de l'integrer avec les autres verbes du groupes Cj,I.A 3 et utiliser les mêmes thèmes de ce groupe Cj,I.A3 (√hCD) + CF.66/ CF 228 P.96 Cj 18A.1 (√hCD) CF.10 / CF.226 P. 275 IMP/AOR ahkiryahkir (PB) *hāgag yahāgag akər / iakər (Pr) ağeğ/ yağäğ (Pr) ağer / iağer (CF.66) ağeğ/ ûğeğ (CF.10) ACC+/ ACC-ACC ∞+ yuhkar/yuhkīr-yuhkâr (PB) *yuhkar/yuhkīryuhkâr yukär / yukir-yukâr (Pr) yuğäğ/yuğäğyûğäğ (Pr) iuğĕr/ iuğir-? (CF.66) iŭğeğ/iŭğeğ-? (CF.10) INC ∞+ / INC ∞yitâhkâr/yitihkir (PB) *yitâhkâr/yitihkir itâkär/ itikər itâğğäğ/itəğğəğ itâğer/ itiğer (CF 228) itâğğeğ/iteğğeğ (CF.226) Cj.I.A 4 √hwD CF.63/CF.229 P.100 Cj.1.A.6 √whD CF.62/CF.218 P.106 *ahwinyahwin *awhir-yawhir awn/ yawn ăwr / iwr awn / iewân (CF.63) awr / iewâr (F.62) *yuhwan/yuhwīn-yuhwân *yuwhar/yuwhīr-yuwhâr yewän/yewin-yewân iwär /iwir-iwâr iewĕn/iewin-? (CF.63) iewĕr / iewir-? (F.62) *yitâhwan/yitihwin *yihaggʷâr/yihiggʷīr itâwän/ itiwn iggâr / iggir itâwen / itiwn (CF.229) iggar /iggir (CF.218
Y a-t-il des langues bizarres ? 1er séminaire. L'enquête sur la "bizarrerie" part d'une citation de Maupertuis, qui s'inquiète de la puissance sur nous des mots anciens. Nous voyons ce que Descartes en avait dit, et ce que Sapir en dira. Ce prestige du mot se voit dans la fascination pour les étymologies, un souci ancien comme le disait , non sans esprit critique, Denys d'Halicarnasse. Mais à cette fascination pour le mot répond plus tard en vue plus historique et sociale de la langue, notamment chez Bally. Il reste que le mot, même bien ressaisi en contexte, attire l'attention des ethnologues, par exemple pour les couleurs. Et qu'on a constamment cherché à ramener la justesse de l'expression à la recherche du mot juste. Un appendice décrit l'attitude étonnante de Newton.
2004
Cette dissertation porte sur l’analyse syntactico-sémantique des verbes à trait de complexité. Le trait de complexité (Blanche-Benveniste et al. 1984) réunit une classe de verbes connue comme verbes ‘symétriques’, ‘réciproques’ ou ‘collectifs’ sans toutefois se limiter à ces ensembles (cf. grouiller, collectionner, amonceler, scinder, etc.). Ce trait induit une lecture ‘plurielle’ à l’entité formée du lexème verbal et de ses arguments et qui se traduit, sur le plan morphosyntaxique, par deux propriétés: sélection obligatoire d’une position syntaxique (sujet ou objet) au pluriel; en absence de ce pluriel morphologique, le trait de complexité se réalise par la sélection d’un complément prépositionnel correlié à une position syntaxique (sujet ou objet) et l’interprétation de ‘pluriel’ des deux éléments correliés. L’hypothèse générale, et point de départ de cette dissertation, consiste à préciser l’interprétation de ‘pluralité inhérente’ des verbes à trait de complexité comme étant de type ‘collectif’, défini comme désignant du ‘plus d’un en un’ (Jespersen, 1971). La notion de ‘collectif’ est à distinguer de la notion de ‘pluriel’ (Gillon, 1992) et permet d’expliquer le lien entre les deux propriétés morphosyntaxiques présentées. Cette hypothèse générale s’appuie sur la sélection d’un ensemble d’outils d’analyse. Un premier outil vise à rendre compte, du point de vue formel, des réseaux syntactico-sémantiques, par une représentation abstraite de la syntaxe verbale, conçue comme une ‘syntaxe de position’ et où sont délimitées, autour du noyau verbal, deux zones syntaxiques (zone SUJET et zone OBJET) constituées de points d’ancrage du trait de complexité. En tenant compte de la spécificité du ‘collectif’ par rapport à la ‘pluralité’, le recours au concept d’opérateurs de complexité, entendus comme des opérateurs du trait [+discret] (Doetjes, 1999), permet de mieux définir la notion du ‘collectif’ appliquée au domaine verbal. Les différents opérateurs – affixes dérivationnels, constructions prépositionnelles, constructions en SE - se situent à différents niveaux de structuration. L’analyse par ‘opérateurs de complexité’ ([+discret]) présuppose également la prise en compte de la fonction quantitative. Dans cette perspective, ces opérateurs induisent différents degrés de l‘individuation’ des constituants du ‘collectif’ dénoté par la sémantique des verbes à trait de complexité. Les échelles de gradation de [+discret] rendent compte de cette propriété. Les valeurs de ‘plus d’un’ et ‘en un’ dénotées par les expressions verbales à trait de complexité sont interprétées comme faisant partie d’une structure conceptuelle de type ‘tout-intégré’ d’après l’approche lexicale et multidimensionnelle de la sémantique conceptuelle des relations parties/tout de Moltmann (1997).
2018
L’oxymore, « figure par laquelle on allie de façon inattendue deux termes qui s'excluent ordinairement », est à la mode, à juste titre. Depuis plusieurs décennies je m’intéresse à ce terme), qui est lui-même... un oxymore. L’intéressant article de Michèle Monte : "Le jeu des points de vue dans l’oxymore : polémique ou reformulation ?" a le mérite de m’offrir une transition entre le traitement de ce que je nommerai l’ “oxymore cognitif”, celui dont il est habituellement question chez les linguistes,... et le traitement de l’ “oxymore subjectif” ou “oxymore de séries” au sens qu’a ce terme en A.L.S.©. Cette transition se fait grâce à la notion de “point de vue”, qui présente plus qu’une simple homonymie entre le sens “argumentatif” donné par Oswald Ducrot, éminent théoricien de “l’argumentation dans la langue”, et le sens “subjectif” que lui donne l’A.L.S.©, et qui sera exposé plus bas.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2019
Cet article retrace une expérience de constitution d'un corpus arboré pour le serbe, conçu dans le but de doter cette langue des instruments nécessaires à l'analyse syntaxique et, plus généralement, de favoriser des recherches plus systématiques aussi bien en TAL (traitement automatique des langues) qu'en linguistique serbe. Au-delà de la description des résultats de ce projet, nous présentons une méthode de confection d'un corpus arboré qui vise à optimiser les ressources, par définition rares, dont on dispose dans le cas d'une langue peu dotée, qu'il s'agisse de moyens matériels (corpus et outils) ou humains. Nous montrons comment tirer au mieux parti de l'existant pour faciliter le travail des annotateurs humains et accélérer l'enrichissement du corpus, tout en garantissant la validité de l'annotation produite. Cette méthode, basée sur des principes transposables à d'autres langues, a vocation à faciliter la création des corpus arborés pour les langues sous-dotées en général. ABSTRACT. In this paper we describe our work on a treebank for Serbian, which aims to provide this language with tools and resources needed for parsing and, more globally, to encourage research on this language both in NLP (natural language processing) and in theoretical linguistics. Beyond the results of this resource-building project, we also provide a description of a treebank-building method that optimizes the limited resources available for an under-resourced language, both from the technical point of view (tools and corpora) and from that of human resources (annotation process). We show how best to take advantage of what is available in order to facilitate the manual work and accelerate the corpus enrichment process, all the while maintaining a high-quality annotation. Being based on language-independent principles, this method should help forward the creation of treebanks for other under-resourced languages.
Linguisticae Dissertationes. Current Perspectives on Latin Grammar, Lexicon and Pragmatics Selected Papers from the 20th International Colloquium on Latin Linguistics (Las Palmas de Gran Canaria, June 2019), Antonio María Martín Rodríguez (ed.), EDICIONES CLÁSICAS, , 2021
The integration of the Apuleius's Metamorphoses into the LASLA digital base of Latin texts now allows it to be processed by Hyperbase Web Edition software. The quantitative data so provided highlight in particular the high frequency of use of a syntactic structure, the absolute ablative, which is one of the most salient linguistic and stylistic characteristics of the novelist's language. The purpose of this study is to describe the way this structure functions in Apuleius' novel, in order to identify, in particular in a contrastive way, its specificities, values, functions and uses in the novel’s framework.
2011
This paper analyses the case of Pierre Loriot's visual diagrams of the title De Gradibus Affinitatis.Pierre Loriot was a French lawyer from Grenoble, he embraces the Protestant reformation quite early and publishes in stylish print (Sébastien Gryphe, Humanist printer in Lyons) innovative ways of presenting the "calcul du comput" in the 1540-1550. His shields of consanguinity are particularly intriguing.
Journal of Building Engineering, 2016
Salud, Ciencia y Tecnología - Serie de Conferencias, 2024
Agricultura Tecnica, 2005
Climate Change Adaptation from Geotechnical Perspectives, Lecture Notes in Civil Engineering , 2024
Trabajo final de graduación doctoral, 2023
Nordic Mythologies: Interpretations, Intersections, and Institutions, ed. T. Tangherlini, 2014
Kritische Berichte (ISSN: 0340-7403), 2023
Electrochimica Acta, 2007
The Journal of Organic Chemistry, 1993
International Journal of Cardiology, 2009
Journal of Obstetrics and Gynaecology, 2018
Flora the Journal of Infectious Diseases and Clinical Microbiology, 2019
Journal of Clinical Immunology, 2021
Applied Petrochemical Research, 2018
RSC Advances, 2021
Journal of Higher Education Outreach and Engagement, 2018
Investigative Ophthalmology & Visual Science, 2009