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2005, HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe)
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Traduire la poésie, comment faire ? Dans son article « A Translator 's Monologue 1 » Cynthia OZICK signale trois points à maintenir s'agissant de la traduction poétique. Elle les présente tout d'abord comme très importants, puis comme très pratiques et en fin comme très faux….pourtant, selon elle ils constituent la seule justification artistique pour le travail des traducteurs : 2 Le premier point est primordial pour le lancement même du travail car il évoque la certitude du traducteur dans le fait que le poème à traduire serait déjà potentiellement caché dans la langue cible, prêt à voir le jour à tout moment ! « If you do not believe that the poem in translation is already there, you'll never fin d it ! » elle dit 3 Le point suivant insiste sur un processus de nature psychologique de s'identification de traducteur, par le biais de son travail, avec le personnage du poète. Celui qui ne croit pas avoir en lui une connaissance parfaite du poème, exactement comme celle de son créateur originel, n'arrivera jamais à maîtriser ni son sens, ni sa forme. Le traducteur devait se sentir autoritaire en matière de son texte. En fin, un traducteur est censé avoir la conviction qu'une traduction constitue un poème en soi, exactement comme le poème d'origine. C'est une affirmation essentielle pour éviter une traduction plate et artificielle. « If you do not believe you can achieve the poem itself, you will be in possession only of a fuzzy, shadow and a cracked mirror 4 ». Par la suite, Ozick nous dirige à travers son parcours personnel, celui d'une traductrice de yiddish en anglais, en suivant ses démarches complexes et fascinantes pour arriver au point où en fin « I had learnt to trust the doctrine of the Pre-Existent poem, I was a believer, it seemed to me I was becoming Leivik 5 " .
Traduire la poésie, comment faire ? Dans son article « A Translator 's Monologue 1 » Cynthia OZICK signale trois points à maintenir s'agissant de la traduction poétique. Elle les présente tout d'abord comme très importants, puis comme très pratiques et en fin comme très faux….pourtant, selon elle ils constituent la seule justification artistique pour le travail des traducteurs : 2 Le premier point est primordial pour le lancement même du travail car il évoque la certitude du traducteur dans le fait que le poème à traduire serait déjà potentiellement caché dans la langue cible, prêt à voir le jour à tout moment ! « If you do not believe that the poem in translation is already there, you'll never fin d it ! » elle dit 3 Le point suivant insiste sur un processus de nature psychologique de s'identification de traducteur, par le biais de son travail, avec le personnage du poète. Celui qui ne croit pas avoir en lui une connaissance parfaite du poème, exactement comme celle de son créateur originel, n'arrivera jamais à maîtriser ni son sens, ni sa forme. Le traducteur devait se sentir autoritaire en matière de son texte. En fin, un traducteur est censé avoir la conviction qu'une traduction constitue un poème en soi, exactement comme le poème d'origine. C'est une affirmation essentielle pour éviter une traduction plate et artificielle. « If you do not believe you can achieve the poem itself, you will be in possession only of a fuzzy, shadow and a cracked mirror 4 ». Par la suite, Ozick nous dirige à travers son parcours personnel, celui d'une traductrice de yiddish en anglais, en suivant ses démarches complexes et fascinantes pour arriver au point où en fin « I had learnt to trust the doctrine of the Pre-Existent poem, I was a believer, it seemed to me I was becoming Leivik 5 " .
2020
Since the 1920s avant-garde poetry has forged an unconventional path that resists categorization and questions mainstream culture. Over the years, the avant-garde has been viewed from different perspectives. It has been studied as a poetic style (Kramer 2009: 3), an aesthetic revolution (Erjavec 2015: 87), a process of experimentation (Chaitas 2017: 74), and a critique of art as it stands at the current time (Watkin 2001: 130). This conference invites us to reflect on the possibility of translating avant-garde poetry. Special focus is given to the aesthetics of the interwar period and to the neo avant-garde poetry that emerged after the Second World War. By adopting a transnational approach to the study of the avant-garde, we encourage participants to focus on any language and linguistic tradition in and outside Europe.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
La poésie hébraïque en Espagne , qui éclot à Cordoue au X e siècle sous le califat de 'Abd al-Rahmân III est le produit conjugué de deux sources culturelles extrêmement fortes : la poésie arabe classique d'une part, et de l'autre, la langue de la Bible. L'hébreu biblique est la matière première utilisée par le poète juif en Andalousie qui y puise, en toute conscience, les outils linguistiques de ses poèmes. Dès ses premières apparitions, la poésie hébraïque andalouse utilise toute la variété des cadres thématiques et prosodiques de la poésie arabe, tout d'abord celle de l'époque préislamique, puis celle de l'époque abbasside et enfi n celle, caractéristique, d'al-Andalus. Cette poésie se situe à l'intérieur d'un cadre normatif bien établi, tant en ce qui concerne la prosodie que la répartition des genres thématiques et l'ornementation de la langue (al-badi), cadre emprunté directement à l'art poétique arabe contemporain. Dans l'Espagne musulmane, le poète hébreu oeuvre donc à l'intérieur de formes prosodiques, de domaines thématiques et de structures rhétoriques donnés, empruntés délibérément à la poésie arabe, au sein desquels il fait jouer les talents et les secrets de la langue biblique. Sous l'infl uence du contexte culturel environnant, le texte poétique est conçu comme une oeuvre d'art dont la beauté réside dans la langue. Chaque vers est jugé séparément, la critique littéraire portant sur la perfection formelle. Les sources poétiques Tant pour la poésie hébraïque médiévale profane-celle de la cour-que pour la poésie sacrée-celle qui accompagne le travail synagogal-, la Bible sert de source linguistique Masha Itzhaki Masha Itzhaki est professeur à l'Inalco, directrice de l'équipe de recherche CERMOM et la revue d'études hébraïques et juives YOD. Parmi ses ouvrages : Jardin d'Éden, jardins d'Espagne. Anthologie bilingue de la poésie hébraïque en Espagne et en Provence (en collaboration avec Michel Garel, Seuil-BNF, 1993) ; D'Espagne à Jérusalem : Juda Hallévi (1075-1141), Albin Michel, 1997 ; Poésie hébraïque amoureuse, de l'Andalousie à la mer Rouge (jusqu'au XVIII e siècle), anthologie bilingue en collaboration avec Michel Garel, Somogy, 2000 ; et « A Message upon the Garden ». Proceedings of the Third Conference of Medieval Hebrew Poetry and Renaissance Literature Association (en collaboration avec A. Guetta, Brill, 2008). Voir le contrepoint consacré à ce texte p. xxx.
From the Origins to the Present Day, 2013
La poésie hébraïque en Espagne , qui éclot à Cordoue au X e siècle sous le califat de 'Abd al-Rahmân III est le produit conjugué de deux sources culturelles extrêmement fortes : la poésie arabe classique d'une part, et de l'autre, la langue de la Bible. L'hébreu biblique est la matière première utilisée par le poète juif en Andalousie qui y puise, en toute conscience, les outils linguistiques de ses poèmes. Dès ses premières apparitions, la poésie hébraïque andalouse utilise toute la variété des cadres thématiques et prosodiques de la poésie arabe, tout d'abord celle de l'époque préislamique, puis celle de l'époque abbasside et enfi n celle, caractéristique, d'al-Andalus . Cette poésie se situe à l'intérieur d'un cadre normatif bien établi, tant en ce qui concerne la prosodie que la répartition des genres thématiques et l'ornementation de la langue (al-badi), cadre emprunté directement à l'art poétique arabe contemporain. Dans l'Espagne musulmane, le poète hébreu oeuvre donc à l'intérieur de formes prosodiques, de domaines thématiques et de structures rhétoriques donnés, empruntés délibérément à la poésie arabe, au sein desquels il fait jouer les talents et les secrets de la langue biblique. Sous l'infl uence du contexte culturel environnant, le texte poétique est conçu comme une oeuvre d'art dont la beauté réside dans la langue. Chaque vers est jugé séparément, la critique littéraire portant sur la perfection formelle.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
This essay focuses on the value of poetry to fill up the infinite horizon of the Absolute by a positive halo, stressing that poetry is/means, among other things, an ontological memory: it is the memory of Being. Especially in nowadays-so « poor » in authentic life, in humanness and sacred-we experience an acute awareness of the need to return to Meaning. And the poem mostly offers a path of the man's search for meaning. It unveils a profound necessity to being through and into the Meaning perspective. Poetry is to be considered as the Being of self-the human and the cosmic alike-, in the play of essence and existence. The poem is part in the enhancement of the endless world, seeing that it is able to create Reality. The very condition of the poem is to be concomitantly created and creative. Poetry reveals a proximity, but not a limitation. Ceaselessly the poem opens and no less it encloses the mystery of Being; so, it challenges to questioning upon the Meaning, eventually findin...
TTR : traduction, terminologie, rédaction, 2006
Résumé Dans mon article, je présente le travail de Denys Johnson-Davies, le traducteur « par excellence » de la littérature arabe, et démontre comment sa production non seulement reflète des aspects et des problèmes de la traduction de la littérature arabe en langues occidentales, mais présente aussi une perspective intéressante sur la nature de la traduction ainsi que sur ses enjeux linguistiques et interculturels. Afin d’expliquer sa technique de traduction, je prends en considération les affinités de sa méthode avec la théorie d’Antoine Berman et celle de Lawrence Venuti. L’expérience de Johnson-Davies est une preuve vivante des avantages et des inconvénients du « travail sur la lettre ». Elle complexifie davantage le débat sur la visée éthique de la traduction.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2014
à travers les poèmes de Salomon Ibn Gabirol (1021 à 1058) et de Moïse Ibn Ezra (1055 à 1135-1140), l'un consacre tout une longue qa◊¬da à la description réaliste et symbolique à la fois d'un jardin typique au paysage andalou, et l'autre, forcé à quitter sa ville natale en 1095, ne cesse d'exprimer, tout au long de ses errances au nord de l'Espagne, une nostalgie profonde de ce lieu, magique à ses yeux. 1. INALCO et EA 4091 CERMOM.
Law and History Review, 2021
Medical & Biological Engineering & Computing, 1998
Irodalmi Jelen, XXIV (2024), június, 2024
Retracing the Steps of Human Ontogeny: Exploring Development from the End to the Beginning, 2023
De Gruyter, 2022
Journal of Public Health in Africa
Revista de Estudos Internacionais, 2024
Mr. Abdirisaq Mohamed Farah Sankahaji, 2023
MISSÕES: Revista de Ciências Humanas e Sociais , 2023
Cardiology and Therapy
Cadernos Brasileiros de Terapia Ocupacional
Observatorio (OBS*), 2011
Revista Brasileira de Epidemiologia, 2012
On the Discussions of “We Are Mustafa Kemal’s Soldiers.”, 2024
Trends in Pharmacological Sciences, 1999