Forêts humides de l’Atsinanana
Facteurs affectant le bien en 2024*
- Activités illégales
- Chasse de subsistance
- Exploitation minière
- Gouvernance
- Incendies (d’origine naturelle)
- Modification du régime des sols
- Modifications des valeurs associées à ce patrimoine
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Empiètement
- Incendies
- Chasse et braconnage d’espèces en danger, y compris des lémuriens
- Exploitation minière artisanale
- Abattage illégal d’espèces précieuses de bois (ébène et bois de rose)
- Faible gouvernance et application de la loi contre l’exploitation forestière illégale et l’exportation d’espèces de bois précieux
- Besoin de renforcement de l’engagement et du partage des bénéfices avec les communautés locales
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
L’abattage illégal de bois précieux (ébène et bois de rose) et ses impacts secondaires, le braconnage d’espèces menacées de lémuriens ont été reconnus comme des menaces pour l’intégrité du bien
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Adopté, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/4344
Mesures correctives pour le bien
Adoptées, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/4344
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Adopté, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/4344
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2024
Montant total accordé : 1 890 000 dollars EU par la Fondation des Nations Unies et la Fondation nordique du patrimoine mondial ; 1 039 000 dollars EU par le Gouvernement norvégien (2014-2016)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2024
Montant total approuvé : 155 000 dollars E.U.
2021 | APPUI A LA SORTIE DU BIEN FORETS HUMIDES DE ... (Non approuvé) | 0 dollars E.U. |
2020 | Projet de sensibilisation pour l’appropriation de la ... (Non approuvé) | 0 dollars E.U. |
2020 | Projet d’amélioration de la qualité des formations ... (Non approuvé) | 0 dollars E.U. |
2016 | Conservation et gestion des forêts humides de ... (Non approuvé) | 0 dollars E.U. |
2010 | Forêts Humides de l’Atsinanana (Approuvé) | 100 000 dollars E.U. |
2005 | Elaboration of a a serial nomination for the humid ... (Approuvé) | 25 000 dollars E.U. |
2000 | Technical Assistance for Building Capacity for World ... (Approuvé) | 30 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2024**
Mai 2011, septembre-octobre 2015 : missions conjointes de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2024
L'État partie n'a pas soumis le rapport sur l'état de conservation, demandé par le Comité du patrimoine mondial lors de sa 45e session élargie (Riyad, 2023).
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2024
Il est regrettable que l'État partie n'ait soumis aucun rapport sur l'état de conservation des Forêts humides de l’Atsinanana inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril, au moment de la rédaction de ce document ; ce qui est à l’encontre du paragraphe 169 des Orientations. Le défaut de rapport de la part de l'État partie suscite des inquiétudes et rend difficile le suivi de l'état de conservation de ce bien par le Comité du patrimoine mondial, ainsi que la fourniture d'une analyse approfondie le Centre du patrimoine mondial et l’UICN. Il est noté que le bien reste menacé par les impacts de l’exploitation illégale des ressources naturelles et la déforestation comme rapporté par l'État partie dans son dernier rapport sur l’état de conservation du bien en 2022, tout en notant également que des progrès positifs ont été signalés dans certains aspects.
Il convient de noter que l’État partie a participé à un atelier de renforcement des capacités sur le développement de l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et des mesures correctives associées, qui a eu lieu au Kenya du 16 au 19 avril 2024. À cette occasion, l'État partie a fait une présentation sur l'état de conservation des forêts humides de l’Atsinanana, en mettant l'accent sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du DSOCR, notamment :
- L’État partie a présenté le glissement continu de l’exploitation illégale du bois de rose au palissandre, mais il y a globalement un déclin de la coupe de bois précieux ;
- Bien que la déforestation ait diminué de facon significative dans les composantes du bien de Andringitra, Ranomafana et Masoala, il y a eu une augmentation de la perte des forêts entre 2022-2023 liée aux dégâts cycloniques, et aussi une augmentation de pertes de forets à Andohahela, liée aux problèmes socio-économiques du sud ;
- Une hausse des signes de braconnage des espèces Lémuriens et autres espèces clefs a été notée, ainsi qu’une diminution des efforts de restauration en 2023, liée à la fin de plusieurs projets.
À la suite de l'atelier, l'État partie a élaboré un plan d'action chiffré pour la mise en œuvre des mesures correctives.
Ces informations démontrent que malgré des progrès dans la mise en œuvre de certaines mesures correctives, les défis pour la conservation du bien restent majeurs.
Il est en outre regrettable que l'État partie n'ait pas non plus invité la mission conjointe de suivi réactif UNESCO/UICN sur le bien, comme demandé par le Comité dans la Décision 45 COM 7A.11.
Il est recommandé que le Comité fasse part de ses regrets qu’aucune information sur l’état de conservation du bien n’ait été fournie et qu’il demande à l'État partie de fournir des informations sur la mise en œuvre des recommandations formulées dans la Décision 45 COM 7A.11.
Enfin, il est recommandé que le Comité maintienne le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Décisions adoptées par le Comité en 2024
46 COM 7A.52
Forêts humides de l'Atsinanana (Madagascar) (N 1257)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7A.Add,
- Rappelant la décision 45 COM 7A.11 adoptée à sa 45esession élargie (Riyad, 2023),
- Regrette que l'État partie n'ait pas soumis de rapport sur l'état de conservation des ‘Forêts humides de l’Atsinanana’, bien inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril ; et note avec inquiétude que l’absence de rapport de la part de l'État partie rend difficile le suivi de l'état de conservation du bien par le Comité du patrimoine mondial, compte tenu des importantes menaces de conservation auxquelles ce bien est confronté ;
- Prend note du progrès rapporté dans la mise en œuvre de quelques mesures correctives lors d’un atelier organisé par le Centre du patrimoine mondial sur le renforcement des capacités dans l’élaboration de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et la mise en œuvre de mesures correctives, mais constate que les défis de conservation du bien restent majeurs ;
- Apprécie qu’à la suite de cet atelier, un plan d’action chiffré pour la mise en œuvre des mesures correctives ait été développé et demande à l’Etat partie de le soumettre au Centre du patrimoine mondial pour évaluation par l’UICN ;
- Réitère sa vive préoccupation concernant l’augmentation significative du taux de déforestation sur le territoire du bien qui a atteint un niveau record de 0,07 %, dépassant la limite de 0,01 % définie dans le DSOCR, la poursuite de la perte de forêt primaire dans toutes les composantes du bien, et une augmentation des rapports d'abattage illégal d'espèces de bois précieux, tel que soulevé par l’Etat partie dans son rapport de 2022 ;
- Note les efforts en cours et prévus déjà indiqués dans le rapport de 2022, pour faire face à la perte de forêt par des activités de suivi écologique et de reboisement, et réitère sa demande à l'État partie de renforcer ses efforts de lutte contre l'exploitation et le commerce illégaux de bois de rose, complétés par des efforts de promotion du développement durable local ;
- Rappelant les informations du rapport de 2022 concernant le renouvellement prévu des plans de développement et de gestion pour chacune des six composantes du bien, visant à évaluer la situation actuelle en matière d'exploitation forestière et minière, à éclairer les décisions concernant les activités futures, y compris la mise en œuvre de mesures correctives et son plan d'action quinquennal chiffré, et à aboutir à la production d'un plan de gestion intégrée (PGI), réitère son vif encouragement à l'État partie à s'assurer qu'un processus pleinement consultatif avec les parties prenantes concernées, y compris les communautés locales, soit mis en œuvre pour l'élaboration des plans ;
- Demande également à l'État partie de soumettre dès que possible les projets de plans de développement et de gestion pour les six composantes du bien et le projet de PGI au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l'UICN avant leur adoption ;
- Tout en notant la réaffirmation de la politique de tolérance zéro en ce qui concerne l'abattage et l'exportation de bois de rose et d'ébène, comme indiqué dans le rapport de 2022, réitère sa demande à l'État partie de trouver une solution durable visant à éliminer tous les stocks de bois précieux et à mettre fin à l'abattage et au trafic illicites de bois précieux, y compris par la mise en œuvre pleine et entière des décisions de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) concernant l'ébène (Diospyros spp.), le palissandre et le bois de rose (Dalbergia spp.) ;
- Rappelant également les activités indiquées dans le rapport de 2022 visant à préparer un inventaire et un marquage des « stocks officiels contrôlés » de grumes saisies et à les valoriser sur le marché national, en utilisant les recettes pour des activités de restauration, rappelle à nouveau que les stocks officiels contrôlés sont assez faibles par rapport aux « stocks non contrôlés, mais déclarés » et aux stocks illégaux non déclarés ;
- Réitère sa demande à l'État partie d'inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN afin d'évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives pour atteindre le DSOCR, et de mettre à jour les mesures correctives et leur calendrier de mise en œuvre en vue du retrait éventuel du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session ;
- Décide de maintenir les Forêts humides de l’Atsinanana (Madagascar) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
46 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/24/46.COM/7A, WHC/24/46.COM/7A.Add, WHC/24/46.COM/7A.Add.2, WHC/24/46.COM/7A.Add.3 et WHC/24/46.COM/7A.Add.4),
- Décide de maintenir les 55 biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
- Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan
- Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam
- Autriche, Centre historique de Vienne
- Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí
- Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba
- Égypte, Abou Mena
- État de Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir
- État de Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil
- États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades
- Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano
- Îles Salomon, Rennell Est
- Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra
- Iraq, Assour (Qal'at Cherqat)
- Iraq, Hatra
- Iraq, Ville archéologique de Samarra
- Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie)
- Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana
- Liban, Foire internationale Rachid Karameh-Tripoli
- Libye, Ancienne ville de Ghadamès
- Libye, Site archéologique de Cyrène
- Libye, Site archéologique de Leptis Magna
- Libye, Site archéologique de Sabratha
- Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus
- Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana
- Mali, Tombeau des Askia
- Mali, Tombouctou
- Mali, Villes anciennes de Djenné
- Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie
- Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale
- Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré
- Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz
- Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo
- Pérou, Zone archéologique de Chan Chan
- République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas
- République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie
- République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din
- République arabe syrienne, Site de Palmyre
- République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris
- République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba
- République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega
- République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis
- République démocratique du Congo, Parc national des Virunga
- République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous
- Roumanie, Paysage minier de Roșia Montană
- Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo
- Ukraine, Kyiv : Cathédrale Sainte-Sophie et ensemble des bâtiments monastiques et Laure de Kyiv-Petchersk
- Ukraine, Le centre historique d’Odesa
- Ukraine, Lviv – ensemble du centre historique
- Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port
- Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte
- Yémen, Hauts lieux de l'ancien royaume de Saba, Marib
- Yémen, Ville historique de Zabid
- Yémen, Vieille ville de Sana’a
Projet de décision : 46 COM 7A.52
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7A.Add,
- Rappelant la décision 45 COM 7A.11, adoptée à sa 45esession élargie (Riyad, 2023),
- Regrette que l'État partie n'ait pas soumis de rapport sur l'état de conservation des ‘Forêts humides de l’Atsinanana’, bien inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril ; et note avec inquiétude que l’absence de rapport de la part de l'État partie rend difficile le suivi de l'état de conservation du bien par le Comité du patrimoine mondial, compte tenu des importantes menaces de conservation auxquelles ce bien est confronté ;
- Prend note du progrès rapporté dans la mise en œuvre de quelques mesures correctives lors d’un atelier organisé par le Centre du patrimoine mondial sur le renforcement des capacités dans l’élaboration de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et la mise en œuvre de mesures correctives, mais constate que les défis de conservation du bien restent majeurs ;
- Apprécie qu’à la suite de cet atelier, un plan d’action chiffré pour la mise en œuvre des mesures correctives ait été développé et demande à l’Etat partie de le soumettre au Centre du patrimoine mondial pour évaluation par l’UICN ;
- Réitère sa vive préoccupation concernant l’augmentation significative du taux de déforestation sur le territoire du bien qui a atteint un niveau record de 0,07 %, dépassant la limite de 0,01 % définie dans le DSOCR, la poursuite de la perte de forêt primaire dans toutes les composantes du bien, et une augmentation des rapports d'abattage illégal d'espèces de bois précieux, tel que soulevé par l’Etat partie dans son rapport de 2022 ;
- Note les efforts en cours et prévus déjà indiqués dans le rapport de 2022, pour faire face à la perte de forêt par des activités de suivi écologique et de reboisement, et réitère sa demande à l'État partie de renforcer ses efforts de lutte contre l'exploitation et le commerce illégaux de bois de rose, complétés par des efforts de promotion du développement durable local ;
- Rappelant les informations du rapport de 2022 concernant le renouvellement prévu des plans de développement et de gestion pour chacune des six composantes du bien, visant à évaluer la situation actuelle en matière d'exploitation forestière et minière, à éclairer les décisions concernant les activités futures, y compris la mise en œuvre de mesures correctives et son plan d'action quinquennal chiffré, et à aboutir à la production d'un plan de gestion intégrée (PGI), réitère son vif encouragement à l'État partie à s'assurer qu'un processus pleinement consultatif avec les parties prenantes concernées, y compris les communautés locales, soit mis en œuvre pour l'élaboration des plans ;
- Demande également à l'État partie de soumettre dès que possible les projets de plans de développement et de gestion pour les six composantes du bien et le projet de PGI au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l'UICN avant leur adoption ;
- Tout en notant la réaffirmation de la politique de tolérance zéro en ce qui concerne l'abattage et l'exportation de bois de rose et d'ébène, comme indiqué dans le rapport de 2022, réitère sa demande à l'État partie de trouver une solution durable visant à éliminer tous les stocks de bois précieux et à mettre fin à l'abattage et au trafic illicites de bois précieux, y compris par la mise en œuvre pleine et entière des décisions de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) concernant l'ébène (Diospyros spp.), le palissandre et le bois de rose (Dalbergia spp.) ;
- Rappelant également les activités indiquées dans le rapport de 2022 visant à préparer un inventaire et un marquage des « stocks officiels contrôlés » de grumes saisies et à les valoriser sur le marché national, en utilisant les recettes pour des activités de restauration, rappelle à nouveau que les stocks officiels contrôlés sont assez faibles par rapport aux « stocks non contrôlés, mais déclarés » et aux stocks illégaux non déclarés ;
- Réitère sa demande à l'État partie d'inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN afin d'évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives pour atteindre le DSOCR, et de mettre à jour les mesures correctives et leur calendrier de mise en œuvre en vue du retrait éventuel du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session ;
- Décide de maintenir Forêts humides de l’Atsinanana (Madagascar) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.