Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan
Facteurs affectant le bien en 2014*
- Activités illégales
- Infrastructures de transport de surface
- Troubles civils
- Autres menaces :
Risque d’effondrement imminent des niches des bouddhas géants; Détérioration irréversible des peintures murales
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Risque d’effondrement imminent des niches des bouddhas géants ;
- Détérioration irréversible des peintures murales ;
- Pillage, trafic illicite et fouilles illégales des éléments du patrimoine culturel ;
- Maintien de l’utilisation de certaines zones patrimoniales par des postes militaires ;
- Présence de mines anti-personnel et de munitions non explosées (problème résolu) ;
- Pression du développement.
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
- Sécurité du site non assurée ;
- Manque de stabilité à long terme des niches des bouddhas géants ;
- État de conservation inadéquat des vestiges archéologiques et des peintures murales ;
- Plan de gestion et schéma directeur culturel (plan de zonage protecteur) non appliqués.
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Adopté, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/1287
Mesures correctives pour le bien
Adoptées, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/1287
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2014
Montant total accordé : 6 345 807 dollars EU (2003-2014) du fonds-en-dépôt japonais ; 159 000 dollars EU (2011-2012) du fonds-en-dépôt suisse ; 900 000 dollars EU (2013) du fonds-en-dépôt italien; 5 435 284 dollars EU (2013-2016) du fonds-en-dépôt coréen.
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2014
Montant total approuvé : 30 000 dollars E.U.
2002 | Training for national and local authorities in the ... (Approuvé) | 30 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2014**
Aucune mission de suivi réactif n’a été effectuée ; novembre 2010 : mission consultative Centre du patrimoine mondial/ICCROM ; avril 2011 : mission consultative UNESCO Kaboul/ICOMOS ; missions d’experts dans le cadre de la mise en œuvre de projets spécifiques.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2014
L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 28 janvier 2014 (disponible sur https://whc.unesco.org/fr/list/208/documents), exposant en détail les progrès réalisés et les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des mesures correctives. Les autorités nationales et les experts internationaux ont également discuté des problèmes relatifs à l’état de conservation du site à la 12e réunion du groupe de travail d’experts de Bamiyan, ci-après dénommée BEWGM (Orvieto, Italie, décembre 2013).
Les gardiens à plein temps des Ministères afghans de l’Information et de la Culture (MoIC) et de l’Intérieur ont amélioré la sécurité du site et le contrôle du trafic illicite. Toutefois, leur futur déploiement dépend du soutien des fonds internationaux en continu.
L’UNESCO Kaboul et une équipe d’ICOMOS-Allemagne ont signé en 2013 un accord de partenariat prévoyant la construction d’échafaudages qui facilitent la consolidation d’urgence de la niche du bouddha ouest. L’équipe d’ICOMOS-Allemagne a aussi été engagée pour monter une plateforme dans la galerie inférieure de la niche du bouddha est afin de protéger les visiteurs contre les éboulis et stabiliser la paroi arrière contre les forces de cisaillement causées par une importante fissure. Vu que les deux piliers de soutènement de la plateforme passaient pour une reconstruction des pieds du Bouddha et qu’ils n’avaient pas été examinés au préalable par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, l’UNESCO a suggéré en septembre 2013 que les travaux soient interrompus dans l’attente d’un examen du projet. Le caractère approprié de l’intervention d’envergure a été débattu à la 12e BEWGM et il a été recommandé qu’une mission technique consultative de l’ICOMOS soit entreprise dès que possible.
La conservation suit son cours à Shahr-i-Gholghola (avec l’appui du Gouvernement italien). Des données de référence climatiques et de conservation des peintures murales et grottes de la vallée de Bamiyan ont été établies afin d’éclairer les futurs travaux de conservation. Le renforcement des capacités en termes de conservation et de gestion du site pour les experts afghans, ainsi que les efforts de sensibilisation du public ont accompagné les missions d’experts pour les projets opérationnels extrabudgétaires de l’UNESCO.
Le plan de gestion est en cours de finalisation. Le schéma directeur culturel (CMP) adopté par les gouvernements nationaux et locaux s’intègre dans le schéma directeur d’urbanisme et est utilisé pour freiner le développement, l’un des principaux défis à relever. Le suivi de l’application des codes de la construction et la réglementation de contrôle du développement n’est pas mentionné.
Le MoIC conseille le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) en Afghanistan afin de limiter l’impact de la construction de la route de la vallée de Foladi qui passe à proximité et dans le périmètre du bien, en effectuant des missions pour étudier les éléments archéologiques touchés et modifier le tracé de la route en conséquence. Une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) a été menée semble-t-il après la construction et conclut qu’il n’y a aucun impact sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) ; cette information n’a pas été examinée par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, au moment de la préparation de ce rapport.
La République de Corée soutient un projet de création d’un musée et d’un centre de la culture à Bamiyan.
Le rapport de l’État partie met en évidence les plans envisagés à l’avenir pour améliorer l’accès routier et le développement des infrastructures touristiques à travers certaines parties du bien. Il signale aussi l’achèvement du programme de déminage sur le site.
L’État partie n’indique pas le délai fixé pour la réalisation de toutes les mesures correctives.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2014
Il convient de saluer les progrès de l’État partie dans la mise en œuvre des mesures correctives et le renforcement des capacités, ainsi que la meilleure inclusion des parties prenantes dans la finalisation du plan de gestion et la diffusion du CMP.
Des progrès ont été accomplis dans les efforts de conservation portant sur les niches des bouddhas et autres éléments constitutifs du bien, y compris Shahr-i-Gholghola, et en particulier l’avancement du projet d’échafaudage monté dans la niche du bouddha ouest dont la consolidation reste urgente.
Des craintes ont été exprimées quant au caractère approprié de l’intervention dans la galerie inférieure de la niche du bouddha est. Il est recommandé que le Comité du patrimoine mondial encourage l’État partie à mettre en œuvre les recommandations de la prochaine mission d’évaluation technique de l’ICOMOS. Le traitement à long terme des niches des bouddhas devrait prendre en compte une approche d’ensemble de la conservation et de la présentation du bien, basée sur sa VUE, de même que sur les solutions techniques et financières. En outre, il y a un besoin urgent que le Comité du patrimoine mondial examine, conformément aux Orientations, toute intervention susceptible d’avoir un impact sur la VUE du bien avant d’entreprendre des travaux.
Il y a eu des progrès dans la manière de gérer la pression du développement dans le périmètre du bien et son environnement, cependant la nécessité d’accroître le soutien et le renforcement des capacités pour les communautés locales et les experts afghans afin d’atténuer la pression du développement, est encouragée au même titre que l’intégration du CMP dans le schéma directeur d’urbanisme du Ministère de l’Urbanisme. Au vu de quelques récents projets de développement à grande échelle comme un hôtel, ils mettent aussi en évidence la nécessité de faire respecter les codes de la construction et les normes en matière de développement dans les zones tampons du bien et son environnement, et de finaliser le plan de gestion.
La réalisation d’une EIP pour la construction de la route de la vallée de Foladi et l’importance de ce précédent pour le futur développement de Bamiyan ont bien été prises en compte. Cependant, l’EIP semble avoir été faite a posteriori et n’a pas été communiquée au Centre du patrimoine mondial ni aux Organisations consultatives avant sa construction. Il est suggéré au Comité de recommander que toute décision concernant les projets d’aménagement proposés, y compris l’ouverture d’un musée et d’installations pour les visiteurs, soit basée sur une EIP conformément au Guide de l’ICOMOS pour les évaluations d’impact sur le patrimoine appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial et dans le cadre de la finalisation en cours du plan de gestion. Les propositions de projets à grande échelle doivent faire l’objet d’une EIP et être soumises pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives.
Enfin, l’engagement permanent de l’UNESCO et de la communauté internationale en faveur de la sauvegarde et de la conservation du bien, à travers l’aide financière et matérielle, est apprécié et la communauté internationale devrait poursuivre ces efforts non seulement pour les niches des bouddhas, mais pour tous les éléments constitutifs du bien.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2014
38 COM 7A.15
Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) (C 208 rev)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7A,
- Rappelant la décision 37 COM 7A.30, adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
- Salue les progrès réalisés par l’État partie dans la mise en œuvre des mesures correctives, notamment les efforts de conservation des niches des bouddhas et autres composantes du bien, y compris Shahr-i-Gholghola et autres, tout comme les efforts visant à atténuer la pression du développement ;
- Prend note des préoccupations constantes exprimées par l’État partie quant à l’état critique de la grande niche du bouddha ouest ; prend également note de la nécessité de réfléchir au caractère approprié des interventions dans la galerie inférieure de la niche du bouddha est et des futures politiques de reconstruction des niches des bouddhas ; et reconnaît qu’une mission technique consultative de l’ICOMOS s’est rendue sur place entre le 26 mai et le 2 juin 2014 pour étudier ces questions ;
- Réitère sa demande à l’État partie, lorsqu’il étudie les options de traitement des niches des bouddhas, de veiller à ce que les projets reposent sur des études de faisabilité qui incluent :
- une approche d’ensemble de la conservation et de la présentation du bien,
- une philosophie pertinente de la conservation basée sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien,
- des solutions techniques et financières pour la mise en œuvre des propositions de projets ;
- Regrette que les évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP) visant à mesurer les impacts de l’exécution du projet routier de Foladi n’aient été effectuées qu’après entrepris la construction de la route et n’aient pas été communiquées au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives avant sa construction ;
- Demande à l’État partie, conformément au paragraphe 172 des Orientations, de soumettre des informations détaillées, incluant les EIPs, sur tout aménagement important prévu dans le périmètre du bien ou alentour, comme le musée et le centre de la culture de Bamiyan ou encore les installations proposées pour les visiteurs, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives avant d’entreprendre des travaux ;
- Prie aussi instamment l’État partie d’intégrer le schéma directeur culturel dans le schéma directeur d’urbanisme de la vallée de Bamiyan afin de réduire la pression du développement et de faire appliquer les codes de la construction et la réglementation sur les travaux d’aménagement dans les zones tampons du bien et autres lieux protégés en vertu de la loi afghane de 2004 sur la protection des biens historiques et culturels ;
- Prie en outre instamment l’État partie de finaliser le plan de gestion dans le cadre d’une stratégie de gestion d’ensemble du bien en tant que paysage culturel ;
- Encourage l’État partie à établir et à mettre en œuvre, avec l’appui de donateurs internationaux, un programme de développement des capacités visant à renforcer les compétences locales et nationales en matière de conservation et de gestion du patrimoine, y compris en développant la capacité des communautés locales à contribuer à la sauvegarde du bien ;
- Invite la communauté internationale à continuer de fournir un soutien technique et financier pour la protection et la gestion de l’ensemble du bien, afin de parvenir à l’état de conservation souhaité en vue d’un retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015, un rapport actualisé, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points qui précèdent, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015 ;
- Décide de maintenir le Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
38 COM 8C.2
Mise a jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (sites maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-14/38.COM/7A et WHC-14/38.COM/7A.Add),
- Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
- Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 38 COM 7A.14)
- Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 38 COM 7A.15)
- Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 38 COM 7A.31)
- Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 38 COM 7A.21)
- Colombie, Parc national de Los Katíos (décision 38 COM 7A.32)
- Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 38 COM 7A.35)
- Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 38 COM 7A.36)
- Égypte, Abou Mena (décision 38 COM 7A.1)
- États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 38 COM 7A.30)
- Éthiopie, Parc national du Simien (décision 38 COM 7A.43)
- Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 38 COM 7A.16)
- Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 38 COM 7A.17)
- Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 38 COM 7A.33)
- Îles Salomon, Rennell Est (décision 38 COM 7A.29)
- Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 38 COM 7A.28)
- Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 38 COM 7A.2)
- Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 38 COM 7A.3)
- Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision 38 COM 7A.4)
- Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 38 COM 7A.44)
- Mali, Tombouctou (décision 38 COM 7A.24)
- Mali, Tombeau des Askia (décision 38 COM 7A.25)
- Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 38 COM 7A.45)
- Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 38 COM 7A.5)
- Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 38 COM 7A.20)
- Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 38 COM 7A.22)
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 38 COM 7A.12)
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 38 COM 7A.12)
- République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 38 COM 7A.12)
- République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 38 COM 7A.12)
- République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 38 COM 7A.12)
- République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 38 COM 7A.12)
- République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 38 COM 7A.34)
- République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 38 COM 7A.37)
- République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 38 COM 7A.38)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 38 COM 7A.39)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 38 COM 7A.40)
- République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 38 COM 7A.41)
- Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 38 COM 7A.46)
- Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 38 COM 7A.18)
- Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 38 COM 7A.26)
- Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 38 COM 7A.19)
- Venezuela, Coro et son port (décision 38 COM 7A.23)
- Yémen, Ville historique de Zabid (décision 38 COM 7A.13)
Projet de décision : 38 COM 7A.15
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7A,
2. Rappelant la décision 37 COM 7A.30, adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
3. Salue les progrès réalisés par l’État partie dans la mise en œuvre des mesures correctives, notamment les efforts de conservation des niches des bouddhas et autres composantes du bien, y compris Shahr-i-Gholghola et autres, tout comme les efforts visant à atténuer la pression du développement ;
4. Prend note des préoccupations constantes exprimées par l’État partie quant à l’état critique de la grande niche du bouddha ouest ; prend également note de la nécessité de réfléchir au caractère approprié des interventions dans la galerie inférieure de la niche du bouddha est et des futures politiques de reconstruction des niches des bouddhas ; et note en outre qu’une mission technique consultative de l’ICOMOS se rendra sur place prochainement pour étudier ces questions ;
5. Réitère sa demande à l’État partie, lorsqu’il étudie les options de traitement des niches des bouddhas, de veiller à ce que les projets reposent sur des études de faisabilité qui incluent :
a) une approche d’ensemble de la conservation et de la présentation du bien,
b) une philosophie pertinente de la conservation basée sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien,
c) des solutions techniques et financières pour la mise en œuvre des propositions de projets ;
6. Regrette que les évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP) visant à mesurer les impacts de l’exécution du projet routier de Foladi n’aient été effectuées qu’après entrepris la construction de la route et n’aient pas été communiquées au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives avant sa construction ;
7. Demande à l’État partie, conformément au paragraphe 172 des Orientations, de soumettre des informations détaillées, incluant les EIPs, sur tout aménagement important prévu dans le périmètre du bien ou alentour, comme le musée et le centre de la culture de Bamiyan ou encore les installations proposées pour les visiteurs, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives avant d’entreprendre des travaux ;
8. Prie aussi instamment l’État partie d’intégrer le schéma directeur culturel dans le schéma directeur d’urbanisme de la vallée de Bamiyan afin de réduire la pression du développement et de faire appliquer les codes de la construction et la réglementation sur les travaux d’aménagement dans les zones tampons du bien et autres lieux protégés en vertu de la loi afghane de 2004 sur la protection des biens historiques et culturels ;
9. Prie en outre instamment l’État partie de finaliser le plan de gestion dans le cadre d’une stratégie de gestion d’ensemble du bien en tant que paysage culturel ;
10. Encourage l’État partie à établir et à mettre en œuvre, avec l’appui de donateurs internationaux, un programme de développement des capacités visant à renforcer les compétences locales et nationales en matière de conservation et de gestion du patrimoine, y compris en développant la capacité des communautés locales à contribuer à la sauvegarde du bien ;
11. Invite la communauté internationale à continuer de fournir un soutien technique et financier pour la protection et la gestion de l’ensemble du bien, afin de parvenir à l’état de conservation souhaité en vue d’un retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril;
12. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015, un rapport actualisé, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points qui précèdent, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015 ;
13. Décide de maintenir le Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.