Parc national de la Garamba (Zaïre)
Le Comité a appris avec satisfaction que la population de rhinocéros du parc avait augmenté jusqu'à 31 individus et que la capacité locale de gestion et le budget du parc avaient augmenté de façon importante. Le braconnage était désormais sous contrôle. Le Ministre de l'Environnement et de la Protection de la Nature du Zaïre, par lettre du 26 février 1991, avait demandé que ce site soit rayé de la Liste du patrimoine mondial en péril. Bien que le Bureau, à sa dernière session de juin 1991, ait recommandé ce retrait, le Comité a pris en compte le fait que la situation dans le pays s'était dégradée à cause des troubles civils. Le Comité a été d'accord avec l'observation de l'UICN sur le fait que la population de rhinocéros était encore vulnérable et qu'un maintien de l'aide internationale et une stabilité politique étaient essentiels pour garantir le succès de ces cinq dernières années. Compte tenu des incertitudes résultant des troubles civils récents au Zaïre, le Comité a décidé de différer sa décision de rayer ce site de la Liste du patrimoine mondial en péril jusqu'à sa prochaine session.