Papers by Pierre Montebello
Revue philosophique de Louvain, 2019
Résumé — Les sources du scepticisme envers le monde, voire du climatoscepticisme, sont-elles reli... more Résumé — Les sources du scepticisme envers le monde, voire du climatoscepticisme, sont-elles religieuses ? Bruno Latour le soutient dans Face à Gaïa, tout comme bien d'autres auteurs qui ont rattaché notre attitude face au monde à une source religieuse, tout particulièrement Nietzsche, Hans Jonas, Eric Voegelin et Jan Assmann.
Pierre Montebello, 2021
Distribution électronique Cairn.info pour Collège international de Philosophie. © Collège interna... more Distribution électronique Cairn.info pour Collège international de Philosophie. © Collège international de Philosophie. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Mediapart, 2020
Cet article propose une comparaison des réponses apportées par la France et la Corée du Sud à la ... more Cet article propose une comparaison des réponses apportées par la France et la Corée du Sud à la crise sanitaire ouverte par le COVID 19. Il montre les insuffisances et l'arrogance de la réponse française, dans sa dimension politique, scientifique et médiatique. Il questionne à travers elle le système de valeurs dont elle est l'emblème et l'imaginaire dont elle se nourrit.
L'immanence, pure réversibilité de l'être et de la pensée,
in Technique, monde individuation, (JM... more L'immanence, pure réversibilité de l'être et de la pensée,
in Technique, monde individuation, (JM Vaysse éd.) Olms, 2006.
Pierre Montebello
Qu'est-ce qu'une figure esthétique chez Deleuze ?, in Puissances de l'image, Editions Universitai... more Qu'est-ce qu'une figure esthétique chez Deleuze ?, in Puissances de l'image, Editions Universitaires de Dijon, 2007. Pierre Montebello Qu'est-ce qu'une figure esthétique chez Deleuze ? Qu'est-ce qu'une Figure esthétique chez Deleuze ?
Passer des différences liées aux différences libres, d'une vie finie à une vie infinie, est l'épr... more Passer des différences liées aux différences libres, d'une vie finie à une vie infinie, est l'épreuve même qui définit le CsO. Le CsO n'a rien de théorique. C'est un exercice, on se fait un CsO, on s'y engage par un exercice de neutralisation, de déstratification, premier moment d'une ascèse. On va toujours au CsO par neutralisation : neutralisation de l'énergie liée, de la pensée liée, de l'image liée. Neutralisation de la libido Erotique, de l'Analogie, de la Narration et du Cliché. Soit la différence est liée à la libido, soit elle l'est au concept, soit elle l'est à l'image. C'est comme si l'énergie psychique, la perception esthétique et la réflexion philosophique étaient d'abord bloquées, entravée, arrêtées : des perceptions esthétiques sont d'abord des clichés, les concepts philosophiques s'inscrivent dans une tradition métaphysique fermée, la libido est psychologiquement fixée au moi. Affects, percepts, concepts sont arrimés à une structure statique (Moi, Historia, Métaphysique), prisonniers et immobilisés.
Penser la vie (Pierre Montebello éditeur), numéro 23 de la revue Kairos. Repris et augmenté dans ... more Penser la vie (Pierre Montebello éditeur), numéro 23 de la revue Kairos. Repris et augmenté dans le livre Nature et subjectivité, Editions Millon, 2007. 1 Vie et phénomène de vie chez Hans jonas Pierre Montebello « Etait-il possible que le cosmos entier fût mort, que la vie et la conscience fussent retenues uniquement dans des cellules de protoplasme ? » Issac Bashevis Singer, La famille Moskat, Stock, 1950, 304.
Deleuze opère toute une série de déplacements dans sa lecture de Bergson. Dans quel but ? Le Ber... more Deleuze opère toute une série de déplacements dans sa lecture de Bergson. Dans quel but ? Le Bergson deleuzien qui en résulte est-il encore bergsonien ?
Bergson abandonne l'idée kantienne d'un finalisme réflexif qui n'était qu'un pis-aller. Son fina... more Bergson abandonne l'idée kantienne d'un finalisme réflexif qui n'était qu'un pis-aller. Son finalisme est réel, il vise l'intuition de la réalité de la vie comme unité et durée. Il vise la communauté des vivants, la chaîne des vivants. Finalité ne veut pas dire programme, fin prévisible mais « vie commune à tous les vivants » qui fait que chaque vie est toujours déjà pour une autre vie, qu’on ne peut vivre pour soi, qu’on ne peut vivre par soi, qu’on ne peut pas vivre en soi. La vie forme un « tout ». La finalité externe désigne le fait de vivre hors de soi, par les autres vies, pour les autres vies, dans les autres vies. Vivre c’est cela, et rien d’autre. Dire que la finalité est externe, c’est donc dire à la fois que la finalité est réelle et qu’elle n’est pas autre chose que la solidarité même des vies, leur mouvement commun. La finalité interne répand au contraire une triple mythologie sur le vivant : auto-production par soi, auto-consistance en soi, auto-affection pour soi.
Pour la première fois dans la philosophie moderne, le corps est co-présent dans la genèse de tout... more Pour la première fois dans la philosophie moderne, le corps est co-présent dans la genèse de toutes nos facultés, y compris dans la réflexion. Que signifie de penser avec son corps et non plus sans son corps ?
La nozione di trascendentale occupa un luogo primordiale in Deleuze. Essa è presente fin dai prim... more La nozione di trascendentale occupa un luogo primordiale in Deleuze. Essa è presente fin dai primi testi su Hume e Kant. È l'oggetto di una vera e propria ricostruzione in Differenza e ripetizione e in Logica del senso. Al trascendentalismo kantiano e fenomenologico, Deleuze oppone una nuova concezione del trascendentale, che egli fa scaturire da un'altra linea di pensatori: Bergson, Sartre e Simondon. Le letture che Deleuze propone de La trascendenza dell'ego di Sartre e di L'individuo e la sua genesi fisicobiologica di Simondon in Logica del senso, del primo capitolo di Materia e memoria in Il bergsonismo e in Cinema I, si muovono tutte nello stesso senso. Esse seguono Sartre nel suo progetto di "rinnovare" e "purificare" la nozione di trascendentale. Deleuze scopre con Sartre un autentico problema, quello di sapere se il trascendentale sia o meno una proprietà dell'Ego. Nel suo primo scritto, La trascendenza dell'Ego, Sartre si propone di radicalizzare l'impresa husserliana accordando un significato più alto all'immanenza del vissuto rispetto all'Io trascendentale. In fondo perché dovremmo considerare che l'Io trascendentale sarebbe "dietro" la coscienza? Non equivale a destituire la coscienza dalla sua capacità di sintetizzare e totalizzare? Come se fosse sempre necessario che la coscienza sia prodotta da qualcosa d'altro, come se l'Io fosse uno scalpello che taglia la coscienza, la divide, la sfalda, come se fosse "un germe di opacità" nella chiarezza cosciente. Fino al punto per cui Sartre afferma: "l'Io trascendentale è la morte della coscienza". O la coscienza è questo essere/apparire leggero e traslucido, questo assoluto non sostanziale che coincide con i vissuti immanenti, una perpetua invenzione d'esistenza, oppure essa si fonda su un assoluto rigido, compatto, trascendente. La soluzione di Sartre è consistita nel volgersi verso un campo trascendentale impersonale, una coscienza senza Io, irriflessa, non posizionale di se stessa, non tetica, una coscienza immersa negli oggetti e che non ha bisogno di prendere coscienza di se stessa. Egli dirà della coscienza che "è una spontaneità impersonale" che si determina all'esistenza ad ogni istante: "creazione incessante di esistenza" di cui l'Io non è il creatore. Questa coscienza irriflessa comporta un sentimento estremo dell'abisso, una vertigine che è la "vertigine della possibilità", il sentimento di una spontaneità immensa di cui la libertà non è che un caso ("al di là della libertà"), così come l'Ego e l'Io sono ormai solo un caso della coscienza, un oggetto pratico, riflessivo della coscienza. La coscienza, quindi, va dalla spontaneità all'Io, dall'impersonale al personale, e non il contrario. L'Io non è dunque il proprietario della coscienza. Sartre poteva così concludere: "La concezione dell'Ego che noi
Le problème qui caractérise le bergsonisme est la volonté de trouver une « unité vivante » qui fa... more Le problème qui caractérise le bergsonisme est la volonté de trouver une « unité vivante » qui fasse communiquer vie, conscience et univers matériel. Or, pour une philosophie qui part de l'expérience de vie consciente, qui prend pour fil directeur ce dont notre expérience atteste, le plus difficile est d'articuler cette expérience psycho-vitale à la matière. La difficulté ne concerne pas seulement le bergsonisme : on remarquera que pour la plupart des philosophies de la nature de la fin du XIXème siècle et du début du XX (en particulier Nietzsche, Whitehead, Tarde) qui se penchent sur la question d'une unité cosmologique, la représentation de ce qu'est la matière pose question. Le concept de matière apparaît en effet très lourdement saturé de représentations intellectuelles qui empêchent son insertion dans l'« unité vivante » du cosmos. Il ne faut donc pas s'étonner que Bergson ait considéré qu'un des plus importants enjeux de L'évolution créatrice était la compréhension de l'univers matériel comme étant de même nature que le moi : il dira ainsi en 1908 à la société française de philosophie que l'« un des objets de L'évolution créatrice est de montrer que le Tout est (...) de même nature que le moi, et qu'on le saisit par un approfondissement de plus en plus complet de soimême». 1 Cette rénovation du concept de matière a commencé à se faire dans Matière et mémoire. Comme on le sait, ce livre établit une connexion entre l'univers et le sujet vivant, une participation de la durée vivante à la durée de l'univers, dans toute l'échelle de la vie. Il montre que le cerveau, isolé, ne produit rien, ni intériorité, ni pensée. Seul le rapport entre corps vivant et univers matériel produit un effet de conscientisation, lequel étant relayé par la mémoire et l'histoire personnelle permettra une participation de plus en plus intense à
Resumé: Quelle est la place de Boulez dans la conception de la musique que se fait Deleuze? Il no... more Resumé: Quelle est la place de Boulez dans la conception de la musique que se fait Deleuze? Il nous semble que c'est de montrer que le temps et l'espace sont musicaux, l'objet d'une double perception musicale. Ce n'est la musique qui est dans l'espace (partition) et le temps (exécution), mais l'espace et le temps qui relèvent d'une forme de musicalité. La musique est une expérience nostalgique de la spatialisation du temps (coexistence du passé/présent) et une expérience cosmologique de la synchronisation de l'espace (connexion des temps divergents du natal et du cosmos). Ecouter de la musique est un double déracinement de l'ici et maintenant, mais à travers les forces vives qui traversent le corps, voix célestes dans la martèlement des rythmes du corps, fuites cosmiques qui débordent l'enracinement du corps en son lieu natal. Resumo: Qual é o lugar de Boulez na concepção da música de Deleuze? Parece-nos que é de mostrar que o tempo e o espaço são musicais, o objeto de uma dupla percepção musical. Não é a música que está no espaço (partitura) e no tempo (execução), mas o espaço e o tempo que se sobressaem de uma forma de musicalidade. A música é uma experiência nostálgica da espacialização do tempo (coexistência do passado/presente) e uma experiência cosmológica da sincronização do espaço (conexão de tempos divergentes do nato e do cosmos). Escutar música é um duplo desenraizamento do aqui e agora, mas por meio de forças vivas que atravessam o corpo, vozes celestes no martelar dos ritmos dos corpos, fugas cósmicas que ultrapassam o enraizamento do corpo em seu lugar natal.
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Papers by Pierre Montebello
in Technique, monde individuation, (JM Vaysse éd.) Olms, 2006.
Pierre Montebello
in Technique, monde individuation, (JM Vaysse éd.) Olms, 2006.
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