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Luisa Capodieci Professor of Early Modern Art History

Université de Lorraine, Centre de Recherche Universitaire Lorrain d' Histoire (CRULH), Faculty Member

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Domaines de recherche / Main Focus

- Survivance de l’Egypte dans l’art de la Renaissance
The Afterlife of Egypt in Renaissance Art

- Renaissance française, Renaissance italienne : transculturalité et identités
French Renaissance, Italian Renaissance: transculturality and identities

- Imaginaire du pouvoir en France et en Italie au XVIe siècle
Imagination of Power in France and Italy in the 16th Century

- Art et tradition hermétique
Art and Hermetic Tradition

- Amour profane dans l'art de la Renaissance
Profane Love in Renaissance Art

- Métaphores du rêve et du sommeil
Metaphors of Sleep and Dreams

- Gustave Moreau et le Symbolisme en Europe
Gustave Moreau and Symbolism in Europe

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Books by Luisa Capodieci Professor of Early Modern Art History

La Cour en fête dans l'Europe des Valois

by Luisa Capodieci Professor of Early Modern Art History and Oriane Beaufils

PUFR, 2022

Diane dans son Paradis d'Anet

by Luisa Capodieci Professor of Early Modern Art History and Paul-Victor Desarbres

Le Passage, 2021

Diane en son paradis d'Anet Tapisseries et vitraux de l'Histoire de Diane du château d'Anet, prog... more Diane en son paradis d'Anet Tapisseries et vitraux de l'Histoire de Diane du château d'Anet, programme et dessins Dominique Cordellier, Luisa Capodieci et Paul-Victor Desarbres contenu du livre Diane de Poitiers (1500-1566), veuve de Louis de Brézé et favorite du roi Henri II, fait bâtir avec l'appui d'un amant de vingt ans son cadet et le concours des artistes de Fontainebleau le château d'Anet, chef d'oeuvre de l'architecture de la Renaissance française. Mais c'est cette autre Diane, la chasseresse des Anciens, vive et farouche, dont la superbe figure coïncide si bien avec celle de la maîtresse des lieux, qui apparaît dans les deux principaux cycles narratifs du château : celui d'une célèbre tenture de tapisseries en onze pièces, et celui des vitraux en émail blanc qui occupaient les fenêtres du premier étage, notamment celles de l'appartement du roi. Ce livre, qui conjugue et accorde les recherches de cinq historiens (de la littérature, du dessin, de la peinture et du vitrail), s'attache à ces deux ensembles, les reconstitue, en examine les sources et en évalue la portée. Il révèle le programme des tapisseries, sonde sa maîtrise des humanités, prend en compte sa date plus précoce qu'on ne le pensait-1547-et donne le nom de son auteur, le poète Jacques de Vintimille, habile précurseur de la Pléiade. L'ouvrage montre aussi qu'un peintre de l'école de Fontainebleau, Charles Carmoy, collaborateur de Primatice que Rabelais avait pris soin de mentionner dans son Pantagruel, dut en donner les dessins et les cartons. L'examen de toutes ces oeuvres signale que, dans les vitraux comme dans les tapisseries, l'histoire et le mythe prenaient place au coeur d'un dispositif chiffré, héraldique, emblématique et poétique qui permettait à Diane de Poitiers de revêtir, au bénéfice de son roi, la panoplie esthétique et symbolique de la déesse.

Littérature et arts visuels à la Renaissance

by Adeline Lionetto and Luisa Capodieci Professor of Early Modern Art History

Sujets des mêmes princes, auteurs et artistes de la Renaissance se côtoient au sein des cours, et... more Sujets des mêmes princes, auteurs et artistes de la Renaissance se côtoient au sein des cours, et s’influencent. Une anecdote fait ainsi de Ronsard l’inspirateur de l’architecte du Louvre sous Henri II, Pierre Lescot. Le présent ouvrage se propose de traquer les relations effectives d’influence et d’émulation réciproques entre la littérature et les arts visuels en prenant en considération la sociabilité existant entre auteurs et artistes contemporains et en donnant la parole à des spécialistes de littérature et d’histoire de l’art.

L’ouvrage construit ainsi un dialogue interdisciplinaire et fructueux qui, sans négliger la peinture, la sculpture et l’architecture, explore aussi d’autres champs artistiques et supports matériels essentiels à la Renaissance : la tapisserie, la miniature, la cartographie. Il propose autant que possible une vision concrète des liens entre artistes et hommes de lettres, parfois plus supposés qu’étayés, sur des auteurs souvent peu abordés dans ce sens ou quasi inconnus, de façon à repenser à nouveaux frais les formes variées que prennent les liens entre texte et image en France à la Renaissance.

Villa Guicciardini Corsi Salviati. Arte e storia, avec M.-G. Messina (Università di Firenze), Roma, L’Erma di Bretschneider, 2020.

Progetto grafico: «L'ERMA» di BRETSCHNEIDER Impaginazione: Rossella Corcione Sistemi di garanzia ... more

Il Sogno D'arte di François 1er. L'Italia à la cour de France.

by L'ERMA di BRETSCHNEIDER, Publisher, Luisa Capodieci Professor of Early Modern Art History, and Gaylord Brouhot

L'EmArte, 2019

De ses dettes à l'égard de l'Antiquité à ses rapports avec la Maniera moderna florentine, de la c... more De ses dettes à l'égard de l'Antiquité à ses rapports avec la Maniera moderna florentine, de la construction de l'image du roi à ses implications symboliques, de la chasse aux oeuvres d'art aux péripéties pour les rapporter en France, les historiens de l'art réunis dans ce volume, entièrement dédié au "mécénat italien" de François Ier, étudient la question de la renaissance artistique associée au règne d'un souverain qui était considéré à son époque comme le père des lettres et des arts.

Matre de conférences en Histoire de l'Art Moderne à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, LUISA CAPODIECI a été The Harvard University I Tatti Fellow en 2015-16. Ses recherches portent sur la production artistique de la Renaissance française et italienne avec une attention particulière au pouvoir et à l'efficacité symbolique des images. Elle a publié de nombreuses études sur les rapports entre l'Italie et la France et sur la cour des Valois, ainsi qu'un livre dédié à Catherine de Médicis: Medicaea Medaea. Art, astres et pouvoir à la cour de Catherine de Médicis (Droz, 2011). Elle a aussi participé à des expositions et édité des ouvrages collectifs dont le plus récent est intitulé Miroirs de Charles IX. Images, imaginaire, symbolique (Droz, 2018).
GAYLORD BROUHOT est spécialiste de l'Histoire des arts de la mode et de l'image du pouvoir à l'époque moderne. Il a enseigné à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l'École Internationale de Marketing du Luxe et l'Atelier Chardon-Savard. Auteur d'études sur le costume et les portraits de la Renaissance parus dans des revues scientifiques, il travaille actuellement à la publication de sa thèse de doctorat Le portrait du costume: une esthétique du pouvoir médicéen (1537-1609) pour laquelle il a reçu le Prix de l'Université du Conseil départemental du Val-de-Marne.
François Ier (1494-1547) ha fatto sbocciare in Francia uno stile artistico inedito. Nell'ambito delle arti, la sua più grande vittoria è stata l'avere attirato alla propria corte Leonardo da Vinci e l'avere aperto le porte del suo regno alle novità provenienti dall'Italia. Rosso Fiorentino, Benvenuto Cellini e Primaticcio sono tra gli artisti al suo servizio, mentre degli agenti senza scrupoli sono incaricati di trovare nella Penisola delle opere d'arte prestigiose destinate alla "nuova Roma" che il re sta costruendo a Fontainebleau.

Dal debito nei confronti dell'Antichità ai rapporti con la Maniera moderna fiorentina, dalla costruzione dell'immagine del re alle sue implicazioni simboliche, dalla caccia alle opere d'arte alle peripezie per trasportarle in Francia, gli storici dell'arte riuniti in questo volume, interamente dedicato al "mecenatismo italiano" di François Ier, approfondiscono lo studio della rinascita artistica associata al regno di un sovrano che era considerato alla sua epoca come il padre delle lettere e delle arti.
Edited by Capodieci Luisa e Brouhot Gaylord
Year: 2019
Publisher: L'ERMA di BRETSCHNEIDER
Series: L'ErmArte, 22
ISBN: 978-88-913-1720-9
Binding: Paperback
Pages: 374, 90 ill. B/N, 25 ill. Col., 16 tav. f.t
Size: 17 x 24 cm

François Ier et l’Italie/Francesco I e l’Italia, avec C. Lastraioli (CESR, Tours), J.-M. Le Gall (Université Paris 1), G. Muzzarelli (Università di Bologna), G. Ricci (Università di Ferrara), Turnhout, Brepols, 2018.

Miroirs de Charles IX : images, imaginaire, symbolique, avec E. Leutrat (Université Rennes 2), R. Zorach (Northwestern University), Y. Morvan coll. (Université Paris 1), Genève, Droz, 2018.

Medicæa Medæa. Art, astres et pouvoir à la cour de Catherine de Médicis, Genève, Droz, 2011.

Homère à la Renaissance. Mythe et transfigurations, avec Ph. Ford (Oxford University), Paris, Somogy/Roma, Académie de France à Rome, 2011

Il Simbolismo da Moreau a Gauguin a Klimt, Ferrare, G. Lacambre dir., L. Capodieci et D. Lobstein coll., Ferrara, Palazzo dei Diamanti (18 fév. –20 mai 2007) ; Rome, Galleria Nazionale d’Arte Moderna (7 juin–16 sept. 2007), Ferrara, Ferrara Arte, 2007.

Gustave Moreau, le mythe et la chimère, L. Capodieci, M.-C. Forest, D. Marchesseau dir., Paris, Musée de la Vie Romantique (22 juill.–9 nov. 2003), Paris, Paris Musées/RMN, 2003.

Gustave Moreau. Correspondance d’Italie, Paris, Somogy, 2002.

Gustave Moreau. Les aquarelles avec G. Lacambre, P. Cooke, Paris, RMN-Somogy, 1998.

Papers by Luisa Capodieci Professor of Early Modern Art History

Philibert De l'Orme. Un architecte dans l'histoire

Medicæa Medæa, Art, astres et pouvoir à la Cour de Catherine de Médicis

Catherine de Medicis magicienne? Des le XVIe siecle, le nom de la reine florentine est lie aux sc... more Catherine de Medicis magicienne? Des le XVIe siecle, le nom de la reine florentine est lie aux sciences occultes, sa naissance italienne etant percue comme un gage de sa familiarite avec ces pratiques. L'ombre de la Reine noire se projette encore de nos jours sur l'historiographie et l'histoire de l'art. Le charme qui se degage de la legende de la Medee Medicis possede pourtant le merite d'attirer l'attention sur une question centrale, aussi bien pour la comprehension de l'activite artistique a la cour de France, que pour le probleme des potentialites propres a l'oeuvre d'art: celle de l'efficacite talismanique des images. En revenant sur les travaux de Frances Yates, qui attribuait a une partie de la production artistique promue par les derniers Valois une finalite magique inspiree par la reine italienne, cet ouvrage etudie la redecouverte en France d'une gnose paienne a laquelle les Medicis avaient donne l'impulsion a Florence. Trois...

De l'antre de Polyphème aux bras de Pénélope. Ecarts entre texte et image dans la galerie d'Ulysse à Fontainebleau

« I Cioci alla corte di Francia. L’Egitto italiano di François Ier », dans Il Sogno d’art di François Ier. L’Italie à la cour de France, L. Capodieci, G. Brouhot dir., Roma, L’Erma di Bretschneider, 2019, p. 261-276.

Tommaso Mozzati (Università degli Studi di Perugia)-iL Re di FRancia e Le gueRRe d'itaLia: FRanço... more Tommaso Mozzati (Università degli Studi di Perugia)-iL Re di FRancia e Le gueRRe d'itaLia: FRançois i er , gLi aRtisti toscani e L'immaginaRio beLLico nei monumenti deLLa monaRchia. .. .. » 187 Flaminia Bardati (Sapienza, Università di Roma)-FRançois i er e domenico da coRtona: ipotesi peR La genesi di un RappoRto pRiviLegiato .

« Rêver avec le roi. Rosso, Primaticcio, Cellini… et les autres… », avec G. Brouhot, in L. Capodieci, G. Brouhot dir., dans Il Sogno d’art di François Ier. L’Italie à la cour de France, Roma, L’Erma di Bretschneider, 2019, p. 11-28.

« De la paix nationale à la paix universelle. Les arcs jumeaux de l’entrée parisienne de Charles IX et d’Elisabeth d’Autriche », dans H. Daussy, I. His, J. Vignes dir., 1570. Le mariage des arts au cœur des guerres de religion, Paris, H. Champion, 2019, p. 79-98.

PARIS 1570 Le mariage des arts au coeur des guerres de religion Actes du colloque de Paris (mai 2... more PARIS 1570 Le mariage des arts au coeur des guerres de religion Actes du colloque de Paris (mai 2013) Études réunies par Hugues Daussy, Isabelle His et Jean Vignes 4 Jean Martin, C'est l'ordre qui a été tenu à la nouvelle et joyeuse entrée, que […] Henri deuxième […] a faite […] en sa bonne ville […] de Paris […], Paris, J. Dallier,

« Le sphinx d’Urfé : une énigme ? » dans Sacellum mirabile. Nouvelles études sur la chapelle de Claude d’Urfé, E. Bugini dir., Rennes, PUR, 2019, p. 257-274.

Le sphinx de la Bâtie d'Urfé est l'un des exemples les plus célèbres du revival égyptien dans la ... more Le sphinx de la Bâtie d'Urfé est l'un des exemples les plus célèbres du revival égyptien dans la production artistique de la Renaissance française (fig. 1). Installé aux pieds de la rampe qui conduit à la porte de la demeure de Claude d'Urfé (mais remplacé aujourd'hui par une copie) 1 , il interpelle le visiteur en lui montrant une phrase latine inscrite dans un grand médaillon qu'il porte sur sa poitrine. Même s'il ne s'agit pas de la célèbre devinette d'OEdipe, la présence du sphinx est énigmatique en soi et a suscité de nombreuses interrogations. Quelle est sa fonction dans ce lieu ? Est-ce un simple témoignage du goût pour les anticaglie d'un collectionneur raffiné ? Ou un memento adressé au visiteur ? Un symbole ésotérique ? À travers l'étude des modèles antiques et contemporains, nous verrons comment le sphinx participe de la culture savante de l'époque et s'inscrit parfaitement dans le programme décoratif de la Bâtie, où s'entremêlent avec subtilité suggestions italiennes et françaises. Lorsqu'on est confrontés au mystère et aux questions qu'on réunit généralement sous l'étiquette simpliste d'« ésotériques », on assiste souvent à une oscillation entre les études qui adhèrent de manière inconditionnelle et totale aux savoirs occultes et, à l'opposé, celles qui préfèrent se ranger du côté plus rassurant de la vérité scientifique. On le sait, in medio stat virtus, mais ce point d'équilibre, si difficile à trouver, se perd parfois dans le tourbillon des polémiques plus ou moins érudites. La Bâtie d'Urfé ne fait pas exception lorsqu'on se penche Fig. 1. Le sphinx de la Bâtie d'Urfé à la fin du XIX e siècle. Cliché : Félix Thiollier © Collection NS. Th. © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur L U I S A C A P O D I E C I 258 sur ses aspects difficilement intelligibles ou intentionnellement cryptiques. Depuis le XIX e siècle, les chercheurs ont tenté de percer son mystère, qui continue inévitablement à se dérober devant toute tentative d'explication exhaustive 2. Certains ont convoqué le néoplatonisme et l'hermétisme, d'autres ont préféré nier toute référence hermétique. C'est le cas de l'étude la plus récente et la plus ponctuelle, celle des deux égyptologues Marc Gabolde et Pierre-Louis Gatier, selon lesquels il ne faut chercher aucune intention ésotérique dans le programme de la Bâtie, qui offre tout simplement « un florilège de citations lapidaires dont on laissait l'interprétation au visiteur 3 ». Je ne prétends pas séparer ici l'ivraie du bon grain, ni définir les facettes d'un prisme signifiant qui, par sa nature intrinsèque, demeure insaisissable dans sa totalité en raison de sa polysémie et de l'imbrication de ses registres sémantiques. Je voudrais simplement tenter de mettre en lumière quelques-unes de ces facettes en considérant le sphinx, non pas comme un élément isolé, mais comme une pièce intégrante du programme figuratif dont il fait partie. André Chastel et Philippe Malgouyres ont souligné la fonction de gardien du seuil qu'assure le sphinx de la Bâtie : il est placé non seulement au pied de la rampe qui conduit à la porte de la demeure du maître du lieu 4 , mais aussi devant l'ancienne porte de la grotte que l'on voit encore dans le tableau d'Octave Puy de la Bâtie (1834) 5. Pour Chastel et Malgouyres, la statue de Mercure en bronze (aujourd'hui disparue) qui se trouvait sur le perron de la rampe confirmait le sens hermétique du programme et faisait allusion au « rôle d'ambassadeur du maître de maison, envoyé comme Mercure mais tenu au secret tel le sphinx 6 ». Maxime Gaume leur faisait écho en reconnaissant dans le sphinx « une sagesse jalousement gardée de peur qu'elle ne soit profanée par le vulgaire 7 ». Personne n'a toutefois prêté attention aux bas-reliefs qui ornent la balustrade de la rampe et le piédestal du sphinx. Aujourd'hui, ils ont été malheureusement remplacés par des copies. Les photographies anciennes de Félix Thiollier constituent donc un témoignage précieux sur l'aspect de ces éléments sculpturaux. Leur comparaison avec les bas-reliefs actuels est une invitation à la prudence à propos de l'identification des sujets représentés. On doit se limiter à constater que sur la partie antérieure du piédestal était représenté un personnage masculin debout en train de soutenir ce qui semble être une croix 8. Sur le côté, un soldat assis est entouré d'armes et de boucliers. La présence des soldats vaincus, que l'on voit à ses pieds est une probabilité plus qu'une certitude. Si ces basreliefs représentaient respectivement un chef militaire victorieux et un soldat, leur état de conservation, déjà problématique à l'époque des clichés de Thiollier, ne permet pas d'aller plus loin. En revanche, les personnages qui constellent la balustrade de la rampe étaient encore en bon état à la fin du XIX e siècle. Alternant avec des mascarons, ils sont ostensiblement inspirés de modèles antiques. Le cas le plus évident est celui d'Hercule luttant contre le lion de Némée, qui reprend une typologie iconographique très répandue au Moyen Âge et à la Renaissance (fig. 2). Avec les deux figures féminines-probablement la Foi, l'index levé vers le ciel (fig. 3), et la Prudence, si c'est bien un serpent que la jeune femme © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur

La Cour en fête dans l'Europe des Valois

by Luisa Capodieci Professor of Early Modern Art History and Oriane Beaufils

PUFR, 2022

Diane dans son Paradis d'Anet

by Luisa Capodieci Professor of Early Modern Art History and Paul-Victor Desarbres

Le Passage, 2021

Diane en son paradis d'Anet Tapisseries et vitraux de l'Histoire de Diane du château d'Anet, prog... more Diane en son paradis d'Anet Tapisseries et vitraux de l'Histoire de Diane du château d'Anet, programme et dessins Dominique Cordellier, Luisa Capodieci et Paul-Victor Desarbres contenu du livre Diane de Poitiers (1500-1566), veuve de Louis de Brézé et favorite du roi Henri II, fait bâtir avec l'appui d'un amant de vingt ans son cadet et le concours des artistes de Fontainebleau le château d'Anet, chef d'oeuvre de l'architecture de la Renaissance française. Mais c'est cette autre Diane, la chasseresse des Anciens, vive et farouche, dont la superbe figure coïncide si bien avec celle de la maîtresse des lieux, qui apparaît dans les deux principaux cycles narratifs du château : celui d'une célèbre tenture de tapisseries en onze pièces, et celui des vitraux en émail blanc qui occupaient les fenêtres du premier étage, notamment celles de l'appartement du roi. Ce livre, qui conjugue et accorde les recherches de cinq historiens (de la littérature, du dessin, de la peinture et du vitrail), s'attache à ces deux ensembles, les reconstitue, en examine les sources et en évalue la portée. Il révèle le programme des tapisseries, sonde sa maîtrise des humanités, prend en compte sa date plus précoce qu'on ne le pensait-1547-et donne le nom de son auteur, le poète Jacques de Vintimille, habile précurseur de la Pléiade. L'ouvrage montre aussi qu'un peintre de l'école de Fontainebleau, Charles Carmoy, collaborateur de Primatice que Rabelais avait pris soin de mentionner dans son Pantagruel, dut en donner les dessins et les cartons. L'examen de toutes ces oeuvres signale que, dans les vitraux comme dans les tapisseries, l'histoire et le mythe prenaient place au coeur d'un dispositif chiffré, héraldique, emblématique et poétique qui permettait à Diane de Poitiers de revêtir, au bénéfice de son roi, la panoplie esthétique et symbolique de la déesse.

Littérature et arts visuels à la Renaissance

by Adeline Lionetto and Luisa Capodieci Professor of Early Modern Art History

Sujets des mêmes princes, auteurs et artistes de la Renaissance se côtoient au sein des cours, et... more Sujets des mêmes princes, auteurs et artistes de la Renaissance se côtoient au sein des cours, et s’influencent. Une anecdote fait ainsi de Ronsard l’inspirateur de l’architecte du Louvre sous Henri II, Pierre Lescot. Le présent ouvrage se propose de traquer les relations effectives d’influence et d’émulation réciproques entre la littérature et les arts visuels en prenant en considération la sociabilité existant entre auteurs et artistes contemporains et en donnant la parole à des spécialistes de littérature et d’histoire de l’art.

L’ouvrage construit ainsi un dialogue interdisciplinaire et fructueux qui, sans négliger la peinture, la sculpture et l’architecture, explore aussi d’autres champs artistiques et supports matériels essentiels à la Renaissance : la tapisserie, la miniature, la cartographie. Il propose autant que possible une vision concrète des liens entre artistes et hommes de lettres, parfois plus supposés qu’étayés, sur des auteurs souvent peu abordés dans ce sens ou quasi inconnus, de façon à repenser à nouveaux frais les formes variées que prennent les liens entre texte et image en France à la Renaissance.

Villa Guicciardini Corsi Salviati. Arte e storia, avec M.-G. Messina (Università di Firenze), Roma, L’Erma di Bretschneider, 2020.

Progetto grafico: «L'ERMA» di BRETSCHNEIDER Impaginazione: Rossella Corcione Sistemi di garanzia ... more

Il Sogno D'arte di François 1er. L'Italia à la cour de France.

by L'ERMA di BRETSCHNEIDER, Publisher, Luisa Capodieci Professor of Early Modern Art History, and Gaylord Brouhot

L'EmArte, 2019

De ses dettes à l'égard de l'Antiquité à ses rapports avec la Maniera moderna florentine, de la c... more De ses dettes à l'égard de l'Antiquité à ses rapports avec la Maniera moderna florentine, de la construction de l'image du roi à ses implications symboliques, de la chasse aux oeuvres d'art aux péripéties pour les rapporter en France, les historiens de l'art réunis dans ce volume, entièrement dédié au "mécénat italien" de François Ier, étudient la question de la renaissance artistique associée au règne d'un souverain qui était considéré à son époque comme le père des lettres et des arts.

Matre de conférences en Histoire de l'Art Moderne à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, LUISA CAPODIECI a été The Harvard University I Tatti Fellow en 2015-16. Ses recherches portent sur la production artistique de la Renaissance française et italienne avec une attention particulière au pouvoir et à l'efficacité symbolique des images. Elle a publié de nombreuses études sur les rapports entre l'Italie et la France et sur la cour des Valois, ainsi qu'un livre dédié à Catherine de Médicis: Medicaea Medaea. Art, astres et pouvoir à la cour de Catherine de Médicis (Droz, 2011). Elle a aussi participé à des expositions et édité des ouvrages collectifs dont le plus récent est intitulé Miroirs de Charles IX. Images, imaginaire, symbolique (Droz, 2018).
GAYLORD BROUHOT est spécialiste de l'Histoire des arts de la mode et de l'image du pouvoir à l'époque moderne. Il a enseigné à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l'École Internationale de Marketing du Luxe et l'Atelier Chardon-Savard. Auteur d'études sur le costume et les portraits de la Renaissance parus dans des revues scientifiques, il travaille actuellement à la publication de sa thèse de doctorat Le portrait du costume: une esthétique du pouvoir médicéen (1537-1609) pour laquelle il a reçu le Prix de l'Université du Conseil départemental du Val-de-Marne.
François Ier (1494-1547) ha fatto sbocciare in Francia uno stile artistico inedito. Nell'ambito delle arti, la sua più grande vittoria è stata l'avere attirato alla propria corte Leonardo da Vinci e l'avere aperto le porte del suo regno alle novità provenienti dall'Italia. Rosso Fiorentino, Benvenuto Cellini e Primaticcio sono tra gli artisti al suo servizio, mentre degli agenti senza scrupoli sono incaricati di trovare nella Penisola delle opere d'arte prestigiose destinate alla "nuova Roma" che il re sta costruendo a Fontainebleau.

Dal debito nei confronti dell'Antichità ai rapporti con la Maniera moderna fiorentina, dalla costruzione dell'immagine del re alle sue implicazioni simboliche, dalla caccia alle opere d'arte alle peripezie per trasportarle in Francia, gli storici dell'arte riuniti in questo volume, interamente dedicato al "mecenatismo italiano" di François Ier, approfondiscono lo studio della rinascita artistica associata al regno di un sovrano che era considerato alla sua epoca come il padre delle lettere e delle arti.
Edited by Capodieci Luisa e Brouhot Gaylord
Year: 2019
Publisher: L'ERMA di BRETSCHNEIDER
Series: L'ErmArte, 22
ISBN: 978-88-913-1720-9
Binding: Paperback
Pages: 374, 90 ill. B/N, 25 ill. Col., 16 tav. f.t
Size: 17 x 24 cm

François Ier et l’Italie/Francesco I e l’Italia, avec C. Lastraioli (CESR, Tours), J.-M. Le Gall (Université Paris 1), G. Muzzarelli (Università di Bologna), G. Ricci (Università di Ferrara), Turnhout, Brepols, 2018.

Miroirs de Charles IX : images, imaginaire, symbolique, avec E. Leutrat (Université Rennes 2), R. Zorach (Northwestern University), Y. Morvan coll. (Université Paris 1), Genève, Droz, 2018.

Medicæa Medæa. Art, astres et pouvoir à la cour de Catherine de Médicis, Genève, Droz, 2011.

Homère à la Renaissance. Mythe et transfigurations, avec Ph. Ford (Oxford University), Paris, Somogy/Roma, Académie de France à Rome, 2011

Il Simbolismo da Moreau a Gauguin a Klimt, Ferrare, G. Lacambre dir., L. Capodieci et D. Lobstein coll., Ferrara, Palazzo dei Diamanti (18 fév. –20 mai 2007) ; Rome, Galleria Nazionale d’Arte Moderna (7 juin–16 sept. 2007), Ferrara, Ferrara Arte, 2007.

Gustave Moreau, le mythe et la chimère, L. Capodieci, M.-C. Forest, D. Marchesseau dir., Paris, Musée de la Vie Romantique (22 juill.–9 nov. 2003), Paris, Paris Musées/RMN, 2003.

Gustave Moreau. Correspondance d’Italie, Paris, Somogy, 2002.

Gustave Moreau. Les aquarelles avec G. Lacambre, P. Cooke, Paris, RMN-Somogy, 1998.

Philibert De l'Orme. Un architecte dans l'histoire

Medicæa Medæa, Art, astres et pouvoir à la Cour de Catherine de Médicis

Catherine de Medicis magicienne? Des le XVIe siecle, le nom de la reine florentine est lie aux sc... more Catherine de Medicis magicienne? Des le XVIe siecle, le nom de la reine florentine est lie aux sciences occultes, sa naissance italienne etant percue comme un gage de sa familiarite avec ces pratiques. L'ombre de la Reine noire se projette encore de nos jours sur l'historiographie et l'histoire de l'art. Le charme qui se degage de la legende de la Medee Medicis possede pourtant le merite d'attirer l'attention sur une question centrale, aussi bien pour la comprehension de l'activite artistique a la cour de France, que pour le probleme des potentialites propres a l'oeuvre d'art: celle de l'efficacite talismanique des images. En revenant sur les travaux de Frances Yates, qui attribuait a une partie de la production artistique promue par les derniers Valois une finalite magique inspiree par la reine italienne, cet ouvrage etudie la redecouverte en France d'une gnose paienne a laquelle les Medicis avaient donne l'impulsion a Florence. Trois...

De l'antre de Polyphème aux bras de Pénélope. Ecarts entre texte et image dans la galerie d'Ulysse à Fontainebleau

« I Cioci alla corte di Francia. L’Egitto italiano di François Ier », dans Il Sogno d’art di François Ier. L’Italie à la cour de France, L. Capodieci, G. Brouhot dir., Roma, L’Erma di Bretschneider, 2019, p. 261-276.

Tommaso Mozzati (Università degli Studi di Perugia)-iL Re di FRancia e Le gueRRe d'itaLia: FRanço... more Tommaso Mozzati (Università degli Studi di Perugia)-iL Re di FRancia e Le gueRRe d'itaLia: FRançois i er , gLi aRtisti toscani e L'immaginaRio beLLico nei monumenti deLLa monaRchia. .. .. » 187 Flaminia Bardati (Sapienza, Università di Roma)-FRançois i er e domenico da coRtona: ipotesi peR La genesi di un RappoRto pRiviLegiato .

« Rêver avec le roi. Rosso, Primaticcio, Cellini… et les autres… », avec G. Brouhot, in L. Capodieci, G. Brouhot dir., dans Il Sogno d’art di François Ier. L’Italie à la cour de France, Roma, L’Erma di Bretschneider, 2019, p. 11-28.

« De la paix nationale à la paix universelle. Les arcs jumeaux de l’entrée parisienne de Charles IX et d’Elisabeth d’Autriche », dans H. Daussy, I. His, J. Vignes dir., 1570. Le mariage des arts au cœur des guerres de religion, Paris, H. Champion, 2019, p. 79-98.

PARIS 1570 Le mariage des arts au coeur des guerres de religion Actes du colloque de Paris (mai 2... more PARIS 1570 Le mariage des arts au coeur des guerres de religion Actes du colloque de Paris (mai 2013) Études réunies par Hugues Daussy, Isabelle His et Jean Vignes 4 Jean Martin, C'est l'ordre qui a été tenu à la nouvelle et joyeuse entrée, que […] Henri deuxième […] a faite […] en sa bonne ville […] de Paris […], Paris, J. Dallier,

« Le sphinx d’Urfé : une énigme ? » dans Sacellum mirabile. Nouvelles études sur la chapelle de Claude d’Urfé, E. Bugini dir., Rennes, PUR, 2019, p. 257-274.

Le sphinx de la Bâtie d'Urfé est l'un des exemples les plus célèbres du revival égyptien dans la ... more Le sphinx de la Bâtie d'Urfé est l'un des exemples les plus célèbres du revival égyptien dans la production artistique de la Renaissance française (fig. 1). Installé aux pieds de la rampe qui conduit à la porte de la demeure de Claude d'Urfé (mais remplacé aujourd'hui par une copie) 1 , il interpelle le visiteur en lui montrant une phrase latine inscrite dans un grand médaillon qu'il porte sur sa poitrine. Même s'il ne s'agit pas de la célèbre devinette d'OEdipe, la présence du sphinx est énigmatique en soi et a suscité de nombreuses interrogations. Quelle est sa fonction dans ce lieu ? Est-ce un simple témoignage du goût pour les anticaglie d'un collectionneur raffiné ? Ou un memento adressé au visiteur ? Un symbole ésotérique ? À travers l'étude des modèles antiques et contemporains, nous verrons comment le sphinx participe de la culture savante de l'époque et s'inscrit parfaitement dans le programme décoratif de la Bâtie, où s'entremêlent avec subtilité suggestions italiennes et françaises. Lorsqu'on est confrontés au mystère et aux questions qu'on réunit généralement sous l'étiquette simpliste d'« ésotériques », on assiste souvent à une oscillation entre les études qui adhèrent de manière inconditionnelle et totale aux savoirs occultes et, à l'opposé, celles qui préfèrent se ranger du côté plus rassurant de la vérité scientifique. On le sait, in medio stat virtus, mais ce point d'équilibre, si difficile à trouver, se perd parfois dans le tourbillon des polémiques plus ou moins érudites. La Bâtie d'Urfé ne fait pas exception lorsqu'on se penche Fig. 1. Le sphinx de la Bâtie d'Urfé à la fin du XIX e siècle. Cliché : Félix Thiollier © Collection NS. Th. © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur L U I S A C A P O D I E C I 258 sur ses aspects difficilement intelligibles ou intentionnellement cryptiques. Depuis le XIX e siècle, les chercheurs ont tenté de percer son mystère, qui continue inévitablement à se dérober devant toute tentative d'explication exhaustive 2. Certains ont convoqué le néoplatonisme et l'hermétisme, d'autres ont préféré nier toute référence hermétique. C'est le cas de l'étude la plus récente et la plus ponctuelle, celle des deux égyptologues Marc Gabolde et Pierre-Louis Gatier, selon lesquels il ne faut chercher aucune intention ésotérique dans le programme de la Bâtie, qui offre tout simplement « un florilège de citations lapidaires dont on laissait l'interprétation au visiteur 3 ». Je ne prétends pas séparer ici l'ivraie du bon grain, ni définir les facettes d'un prisme signifiant qui, par sa nature intrinsèque, demeure insaisissable dans sa totalité en raison de sa polysémie et de l'imbrication de ses registres sémantiques. Je voudrais simplement tenter de mettre en lumière quelques-unes de ces facettes en considérant le sphinx, non pas comme un élément isolé, mais comme une pièce intégrante du programme figuratif dont il fait partie. André Chastel et Philippe Malgouyres ont souligné la fonction de gardien du seuil qu'assure le sphinx de la Bâtie : il est placé non seulement au pied de la rampe qui conduit à la porte de la demeure du maître du lieu 4 , mais aussi devant l'ancienne porte de la grotte que l'on voit encore dans le tableau d'Octave Puy de la Bâtie (1834) 5. Pour Chastel et Malgouyres, la statue de Mercure en bronze (aujourd'hui disparue) qui se trouvait sur le perron de la rampe confirmait le sens hermétique du programme et faisait allusion au « rôle d'ambassadeur du maître de maison, envoyé comme Mercure mais tenu au secret tel le sphinx 6 ». Maxime Gaume leur faisait écho en reconnaissant dans le sphinx « une sagesse jalousement gardée de peur qu'elle ne soit profanée par le vulgaire 7 ». Personne n'a toutefois prêté attention aux bas-reliefs qui ornent la balustrade de la rampe et le piédestal du sphinx. Aujourd'hui, ils ont été malheureusement remplacés par des copies. Les photographies anciennes de Félix Thiollier constituent donc un témoignage précieux sur l'aspect de ces éléments sculpturaux. Leur comparaison avec les bas-reliefs actuels est une invitation à la prudence à propos de l'identification des sujets représentés. On doit se limiter à constater que sur la partie antérieure du piédestal était représenté un personnage masculin debout en train de soutenir ce qui semble être une croix 8. Sur le côté, un soldat assis est entouré d'armes et de boucliers. La présence des soldats vaincus, que l'on voit à ses pieds est une probabilité plus qu'une certitude. Si ces basreliefs représentaient respectivement un chef militaire victorieux et un soldat, leur état de conservation, déjà problématique à l'époque des clichés de Thiollier, ne permet pas d'aller plus loin. En revanche, les personnages qui constellent la balustrade de la rampe étaient encore en bon état à la fin du XIX e siècle. Alternant avec des mascarons, ils sont ostensiblement inspirés de modèles antiques. Le cas le plus évident est celui d'Hercule luttant contre le lion de Némée, qui reprend une typologie iconographique très répandue au Moyen Âge et à la Renaissance (fig. 2). Avec les deux figures féminines-probablement la Foi, l'index levé vers le ciel (fig. 3), et la Prudence, si c'est bien un serpent que la jeune femme © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur

« ‘Oh my God’. Genèse d’un tableau scandaleux de Primatice », dans François Ier et l’Italie, C. Lastraioli, J.-M. Le Gall dir., L. Capodieci, G. Muzzarelli, G. Ricci coll., Turnhout, Brepols, 2018, p. 248-265.

« Charles IX dans le prisme royal. Du héros invincible… au monarque’ populicide », avec E. Leutrat, dans Miroirs de Charles IX : images, imaginaire, symbolique, L. Capodieci, E. Leutrat, R. Zorach dir. Y. Morvan coll., Genève, Droz, 2018, p. 9-32.

« De Chambord à Villers-Cotterêts. Les châteaux enchantés de François Ier », dans François Ier. Pouvoir et image, cat. expo. Paris, BnF (24 mars - 21 juin 2015), Paris, BnF, 2015, p.. 183-197.

« Vénus et Minerve à la cour de François Ier. A propos d’une fable bellifontaine », dans Le poète face au tableau. De la Renaissance au Baroque, R. Dekonink, A. Smeeters dir., Rennes, PUR, 2015, p. 145-161.

L orsque François I er empruntait la galerie qui reliait ses appartements à la chapelle dans le c... more L orsque François I er empruntait la galerie qui reliait ses appartements à la chapelle dans le château de Fontainebleau ( ), il pouvait voir à sa droite une grande cariatide en stuc qui l'invitait à entamer le chemin scandé par le décor de Rosso Fiorentino. Il s'agissait d'un parcours initiatique allant de la sensualité à la spiritualité dont les différentes étapes étaient suggérées par un filet invisible de renvois et de correspondances formelles et sémantiques dont seul le roi possédait la clé1. L'identité de la cariatide féminine, ainsi que du jeune homme qui lui fait pendant dans la première travée nord, demeure mystérieuse ( ; CC p. VIII et IX). D'un point de vue strictement formel, elle établit une continuité avec le tableau ovale représentant Bacchus, Vénus et l'Amour qui se trouvait sur la paroi adjacente, généralement identifié avec la toile aujourd'hui conservée au musée national des Beaux-Arts du Luxembourg2 ( ; CC p. X).

Philibert De l'Orme. Un architecte dans l'histoire

by Dominique Cordellier, Carmelo Occhipinti, Maria Beltramini, Luisa Capodieci Professor of Early Modern Art History, Yves Pauwels, Frédéric Aubanton, Frédérique Lemerle, and Ad ham

« Philibert De l’Orme, le compas et Mercure dans le Premier tome de l’architecture », dans Philibert De l’Orme. Un architecte dans l’histoire. Arts. Sciences. Techniques, F. Lemerle, Y. Pauwels dir., Turnhout, Brepols, 2015, p. 25-36.

« ‘L’univers imaginaire de Rosso’ dans la galerie François Ier», dans T. Crépin-Leblond et V. Droguet dir., Le Roi et l’artiste. François Ier et Rosso Fiorentino, cat. expo. Fontainebleau, Musée du Château (23 march-24 juin 2013), p. 98-106.

« Les secrets d’une Gonzaga. Le pouvoir des étoiles dans le portrait de la duchesse d’Urbino », dans Le Miroir et l’espace du prince dans l’art italien de la Renaissance, Ph. Morel dir., Paris, PUFR, 2012, p. 21-40.

« Vénus, Bacchus et l’Amour. Rosso Fiorentino entre Vasari, Théocrène et François Ier », dans La poésie à la cour de François Ier (Cahiers V. L. Saulnier, 29), J.-E. Girot, dir., Paris, Editions Rue d’Ulm, 2012, p. 171-190.

« Magnificentissimum spectaculum. Caterina de’ Medici e le feste parigine del 1573 », dans Artful Allies. Medici Women as cultural Mediators 1533-1743, C. Strunck dir., Milano, Silvana Editoriale, 2012, p. 47-67.

« De l’antre de Polyphème aux bras de Pénélope. Ecarts entre texte et image dans la galerie d’Ulysse à Fontainebleau », dans Homère à la Renaissance. Mythe et transfigurations, L. Capodieci, Ph. Ford dir., Rome, Académie de France à Rome/Paris, Somogy, 2011, p. 197-222.

323 Le Portrait d'Ugolino Martelli par Bronzino : un Homère florentin ? Anne-Marie LECOQ 345 Vasa... more 323 Le Portrait d'Ugolino Martelli par Bronzino : un Homère florentin ? Anne-Marie LECOQ 345 Vasari et le bouclier d'Achille Estelle LEUTRAT 361 Honneur aux vaincus : autour des Troyennes et de Polyxène sacrifiée, en France dans la seconde moitié du XVI e siècle Christiane DELOINCE-LOUETTE 383 Les « lieux homériques » de Jean de Sponde : une lecture éthique de l'Iliade à l'usage du prince Colette NATIVEL 399 Peter Paul Rubens, « l'Homère de la peinture » ?

« Vénus et Jupiter entre le Picatrix et le De occulta philosophia : genèse et fortune d’un talisman à problèmes », dans Autour de Picatrix. Images et magie, J.-P. Boudet, A. Caiozzo et N. Weill-Parot dir., Paris, Champion, 2011, p. 341-358.

« ‘Procul este profani’ : hermétisme et symbolique du pouvoir dans l’entrée de Charles IX à Lyon en 1564 », dans Vérité et fiction dans les entrées solennelles à la Renaissance et à l’âge classique, J. Nassichuk dir., Québec, Presses de l’Université Laval, 2009, p. 151-188.

The Afterlife of Egypt in Early Modern Visual Art / 3 INTERNATIONAL WORKSHOP Paris 1er-2 juin 2023

by Laurent Bricault and Luisa Capodieci Professor of Early Modern Art History

Jaurès organIzatIon laurent BrICault luIsa CapodIeCI zInaIda polImenova antoIne sCotto d'aBusCo I... more

The Afterlife of Egypt in Early Modern Visual Art / 1 INTERNATIONAL WORKSHOP London 3-4 March 2023

by Laurent Bricault and Luisa Capodieci Professor of Early Modern Art History