Books by Marc GIL
Exhibition Catalogues (Direction) by Marc GIL
Livret de l'exposition Golden Books. L'or des enluminures. Palais des Beaux-Arts de Lille, 27 avr... more Livret de l'exposition Golden Books. L'or des enluminures. Palais des Beaux-Arts de Lille, 27 avril-2 septembre 2019. co-commissariat et textes : Cordélia Hattori (Lille, PBA-, Marc Gil (Univ. de Lille IRHIS), Catherine Dhérent (Lille, BM), Charlotte Saison-Pouly (Lille, BM), Jean-Jacques Vandewalle (Lille, BM). avec la participation de dominique Delgrange (Société française d'Héraldique et de Sigillographie)
Books: chapters or papers by Marc GIL
Stricto sensu l’orfèvrerie ne concerne que le travail des métaux précieux, l’or et l’argent. Pour... more Stricto sensu l’orfèvrerie ne concerne que le travail des métaux précieux, l’or et l’argent. Pourtant d’autres métaux, tels le cuivre ou les alliages, en particulier au Moyen Âge, sont entrés dans la fabrication de pièces d’orfèvrerie religieuses ou profanes, souvent ornées d’émaux, de pierres précieuses, de perles, d’intailles ou de verroterie. Si l’on s’en tient à cette définition, qu’en est-il alors des objets précieux de la parure et du vêtement et surtout, des matrices de sceaux, des monnaies et des médailles, gravées, fondues ou frappées dans l’or ou l’argent, parfois émaillées1 ? Il apparaît très vite que les frontières se brouillent et les plupart des spécialistes ont ainsi étendu la notion aux objets précieux relevant de l’art des orfèvres.. Reste la question de l’art sigillaire et du monnayage, que l’on peut aborder modestement en s’attachant à étudier l’activité de l’orfèvre, à travers les sources d’archives et monumentales.
Pascale Charron, Marc Gil et Ambre Vilain (éd.), La pensée du regard. Études d’histoire de l’art du Moyen Âge offertes à Christian Heck, Turnhout, Brepols, 2017., 2017
En 2011-2012, a eu lieu à Bruxelles puis Paris, une exposition
intitulée Miniatures flamandes2, p... more En 2011-2012, a eu lieu à Bruxelles puis Paris, une exposition
intitulée Miniatures flamandes2, point d’orgue d’une série de
publications sur les manuscrits enluminés des anciens Pays-Bas
méridionaux conservés à la Bibliothèque nationale de France et dont un premier volume est paru en 20093. Hasard ou nécessité, cette date
marque le cinquantième anniversaire de la fameuse exposition de
1959, La miniature flamande. Le mécénat de Philippe le Bon, qui
s’était tenue à Bruxelles, Amsterdam et Paris et dont le catalogue fut rédigé par Léon Delaissé4. Dans ce demi-siècle qui sépare les deux expositions, et en particulier depuis vingt ans, l’étude des manuscrits à peintures a connu une véritable « révolution copernicienne », dont le point de départ fut sans nul doute la théorie de Delaissé concernant la fabrication des manuscrits dans les Pays-Bas méridionaux, à l’époque des deux derniers ducs de Bourgogne, Philippe le Bon et Charles le Téméraire. C’est sur cette théorie, son devenir et les modèles alternatifs que nous aimerions revenir ici.
Books of Hours Reconsidered, édité par Sandra Hindman, et James H. Marrow, Harvey Miller Publishe... more Books of Hours Reconsidered, édité par Sandra Hindman, et James H. Marrow, Harvey Miller Publishers-Brepols, Turnhout, [Studies in Medieval and Early Renaissance Art History], 2013.
Chapitre : « Jean Pucelle and the Parisian Seals-Engravers and Goldsmiths », p. 27-52.
chapitres : « Iconographie de la façade », p. 161-175 ; « La peinture murale », p. 211-234 ; « Le... more chapitres : « Iconographie de la façade », p. 161-175 ; « La peinture murale », p. 211-234 ; « Les peintres et les sculpteurs de Saint-Riquier : le contexte de la création à Abbeville et Amiens (v. 1460-1540) », p. 249-251 ; « L’Assomption de la Vierge et le Noli me tangere, provenant d’un retable démembré de la Glorification de la Vierge », p. 253-259.
Paper in Colloquium and International Conferences by Marc GIL
Des usages de la grâce. Pratiques des indulgences du Moyen Âge à l’époque contemporaine, actes de colloque (2016-2018, univ. de Lille-Univ de Nanterre), éd. par Esther Dehoux, Caroline Galland, Catherine Vincent, Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2021
Depuis longtemps déjà, l’iconographie de la Messe de saint Grégoire, c’est- à-dire l’apparition m... more Depuis longtemps déjà, l’iconographie de la Messe de saint Grégoire, c’est- à-dire l’apparition miraculeuse du Christ de douleur au cours d’un office célébré par le pape Grégoire le Grand (v. 540-604), afin de signifier, à l’acolyte incrédule, la présence réelle du corps et du sang du Christ dans l’eucharistie, a retenu l’attention des chercheurs, en particu- lier allemands et belges. Probablement parce que cette image dévotion- nelle, à laquelle s’attachaient des indulgences, allant jusqu’à quarante- six mille ans, fut largement diffusée dans toute l’Europe septentrionale, soit dans sa version réduite à l’essentiel, c’est-à-dire l’Homme de douleur grégorien, soit le même complété des Arma Christi ou d’anges, soit enfin dans sa version narrative, la messe miraculeuse elle-même, souvent accompagnée d’éléments secondaires anecdotiques. C’est de cette dernière image que nous allons parler plus particulièrement.
Des saints et des livres. Christianisme flamboyant et manuscrits hagiographiques du Nord à la fin du Moyen Âge (XIIIe-XVIe siècle), actes de colloque (Namur-Louvain, 21-22 mars 2019) éd. par Fernand Peloux, Brepols, Turnhout,, 2021
Le manuscrit ms. 795 de la bibliothèque de Lille, appelé familièrement la Grosse légende, est un ... more Le manuscrit ms. 795 de la bibliothèque de Lille, appelé familièrement la Grosse légende, est un recueil de Vies de saints et de commémorations en langue picarde1. Il reflète le contenu du calendrier chrétien universel et celui de certains calendriers locaux, propres au nord de la France (Flandre, Hai- naut et Artois), même si le déroulé ne suit pas l’année liturgique ni un ordre bien particulier2.
L’ouvrage tient une place à part dans le corpus des légendiers en langues vernaculaires de la fin du Moyen Âge, non seulement par son contenu tex- tuel, mais aussi et surtout par son illustration. En effet, plus de 150 miniatures et son ornementation secondaire tranchent avec la décoration traditionnelle de ce type de textes apparentés à la Légende dorée de Jacques de Voragine, dans la traduction à succès de Jean de Vignay. son cycle iconographique s’éloigne également de celui, riche de 155 miniatures, du Légendier de Metz de la première moitié du xve siècle3. En effet, dans ce dernier, l’ordre des Vies suit l’année liturgique et les miniatures, malgré leur exécution soignée, reprennent le modèle stéréotypé de la production du commerce de librairie des manuscrits liturgiques et dévotionnels, aussi bien dans l’illustration du sanctoral de certains missels courants que dans celle des livres d’heures.
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Books by Marc GIL
Exhibition Catalogues (Direction) by Marc GIL
Books: chapters or papers by Marc GIL
intitulée Miniatures flamandes2, point d’orgue d’une série de
publications sur les manuscrits enluminés des anciens Pays-Bas
méridionaux conservés à la Bibliothèque nationale de France et dont un premier volume est paru en 20093. Hasard ou nécessité, cette date
marque le cinquantième anniversaire de la fameuse exposition de
1959, La miniature flamande. Le mécénat de Philippe le Bon, qui
s’était tenue à Bruxelles, Amsterdam et Paris et dont le catalogue fut rédigé par Léon Delaissé4. Dans ce demi-siècle qui sépare les deux expositions, et en particulier depuis vingt ans, l’étude des manuscrits à peintures a connu une véritable « révolution copernicienne », dont le point de départ fut sans nul doute la théorie de Delaissé concernant la fabrication des manuscrits dans les Pays-Bas méridionaux, à l’époque des deux derniers ducs de Bourgogne, Philippe le Bon et Charles le Téméraire. C’est sur cette théorie, son devenir et les modèles alternatifs que nous aimerions revenir ici.
Paper in Colloquium and International Conferences by Marc GIL
L’ouvrage tient une place à part dans le corpus des légendiers en langues vernaculaires de la fin du Moyen Âge, non seulement par son contenu tex- tuel, mais aussi et surtout par son illustration. En effet, plus de 150 miniatures et son ornementation secondaire tranchent avec la décoration traditionnelle de ce type de textes apparentés à la Légende dorée de Jacques de Voragine, dans la traduction à succès de Jean de Vignay. son cycle iconographique s’éloigne également de celui, riche de 155 miniatures, du Légendier de Metz de la première moitié du xve siècle3. En effet, dans ce dernier, l’ordre des Vies suit l’année liturgique et les miniatures, malgré leur exécution soignée, reprennent le modèle stéréotypé de la production du commerce de librairie des manuscrits liturgiques et dévotionnels, aussi bien dans l’illustration du sanctoral de certains missels courants que dans celle des livres d’heures.
intitulée Miniatures flamandes2, point d’orgue d’une série de
publications sur les manuscrits enluminés des anciens Pays-Bas
méridionaux conservés à la Bibliothèque nationale de France et dont un premier volume est paru en 20093. Hasard ou nécessité, cette date
marque le cinquantième anniversaire de la fameuse exposition de
1959, La miniature flamande. Le mécénat de Philippe le Bon, qui
s’était tenue à Bruxelles, Amsterdam et Paris et dont le catalogue fut rédigé par Léon Delaissé4. Dans ce demi-siècle qui sépare les deux expositions, et en particulier depuis vingt ans, l’étude des manuscrits à peintures a connu une véritable « révolution copernicienne », dont le point de départ fut sans nul doute la théorie de Delaissé concernant la fabrication des manuscrits dans les Pays-Bas méridionaux, à l’époque des deux derniers ducs de Bourgogne, Philippe le Bon et Charles le Téméraire. C’est sur cette théorie, son devenir et les modèles alternatifs que nous aimerions revenir ici.
L’ouvrage tient une place à part dans le corpus des légendiers en langues vernaculaires de la fin du Moyen Âge, non seulement par son contenu tex- tuel, mais aussi et surtout par son illustration. En effet, plus de 150 miniatures et son ornementation secondaire tranchent avec la décoration traditionnelle de ce type de textes apparentés à la Légende dorée de Jacques de Voragine, dans la traduction à succès de Jean de Vignay. son cycle iconographique s’éloigne également de celui, riche de 155 miniatures, du Légendier de Metz de la première moitié du xve siècle3. En effet, dans ce dernier, l’ordre des Vies suit l’année liturgique et les miniatures, malgré leur exécution soignée, reprennent le modèle stéréotypé de la production du commerce de librairie des manuscrits liturgiques et dévotionnels, aussi bien dans l’illustration du sanctoral de certains missels courants que dans celle des livres d’heures.
Le projet pluridisciplinaire e.thesaurus, fruit de la collaboration entre historiens de l’art (universités et musées) et chercheurs en sciences et techniques du numérique, a pour objet la modélisation 3D de pièces d’orfèvrerie médiévale à des fins de recherche fondamentale d’une part, et de médiation, de l’autre. Dans le temps du programme, il s’agit de proposer une méthodologie d’acquisition 3D dans des contextes particuliers, à l’aide des outils actuels, en respectant un triple objectif: reproductibilité, simplicité et bas coût pour un usage en interne dans les institutions muséales (base de données, archivage numérique et médiation). Notre article présente la genèse du projet, les premiers résultats et les perspectives de recherche pour la dernière étape du projet.
The Sources and Diffusion of Models in the Figurative Arts of Champagne around 1160-1180:The Case of Notre-Dame-en-Vaux in Châlons-en-Champagne
When we study artistic production in Champagne under the principate of Henry I, Count of Champagne, also known as Henry the Liberal, the issue of models immediately arises, particularly in relation to the recon- struction of the Collegiate Church of Notre-Dame-en-Vaux and its cloister (c. 1152-1180).W. Sauerländer and L. Pressouyre underlined the importance of this case many times and we ourselves recently devoted a long study (2012) to it.The connection between the sculpted decor of the cloister in Châlons and the pictorial production in Troyes (stained glass panels, illuminations and enamels) of the 1170-1180s, which was brought to light on the occasion of the exhibition Une renaissance in 2013, brings us back once again to the issue of models: to their diffusion between the Châlons construction site and those of Troyes and Provins, initiated by the Count of Champagne; to the nature of the models; and to their use by artists, some of whom appear to be exogenous to the area. Such questions are all the more essential since this local pictorial production seems to be, at first glance, a synthesis of the styles used in the cloister sculptures, they themselves a product of the collaboration between several sculptors with very strong personalities.
Sciences de l'Homme et de la Société" (https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-01632083v1)
le texte en ligne à l'adresse suivante : https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-01632083/document
points de vue de Laurent Hablot, Robert A. Maxwell, Maria do Rosàrio Morujào, Markus Späth, Ambre Vilain
« Portails et tympans sculptés au XIIe siècle », p. 71
« Région mosane et nord de la France : transferts artistiques et recherches parallèles », p. 84
« Les Anglais et le continent : contacts insulaires avec le Nord et la Champagne », p. 102
« Les cloîtres historiés au XIIe siècle », p. 108
« Arts graphiques et modèles plastiques », p. 118
« La peinture dans le Nord, d’un monde à l’autre », p. 123
« Du culte public de la Vierge à la dévotion privée à Marie : regard sur les Vierges en majesté (vers 1200-1230), p. 160
« L’émergence des ateliers laïcs dans l’enluminure septentrionale », p. 187
Notices :
- Cat. 1, Les vitraux de Suger, p. 59
- Cat. 4, trois sceaux successifs de l’abbaye Saint-Sauveur d’Anchin, p. 65
- cat. 5, six tronçons de colonnes engagées, p. 66-67
- cat. 6, chapiteaux à rinceaux, p. 68
- cat. 7, La Grande prostituée, p. 69
cat. 8, Chapiteau d’angle au lion, p. 69
cat. 9, Torse de Christ, p. 70
cat. 10, femme ressuscitant, p. 71
cat. 11, quatre tympans, p. 72
cat. 16, Feuillet de psautier, p. 78,
cat. 17, Evangéliaire d’Averbode, p. 79
cat. 20, Sceau d’Elbert, abbé de Saint-Jacques de Liège, p. 83
cat. 21, Sceau de la collégiale Saint-Jean-l’Évangéliste de Liège, p. 83
cat. 27, Bible dite Bible de Sawalon, p. 93
cat. 28, Manche de couteau de Sawalon, p. 93
Cinq notices (41-45) traitées ensemble, p. 108-111:
- cat. 41, David musicien (fragment de statue-colonne) ;
- cat. 42, La Femme de l’Apocalypse (fragment de statue-colonne) ;
- cat. 43, Jeune femme tenant une fleur (statue-colonne) ;
- cat. 44, La Veuve de Srarepta (statue-colonne) ;
- cat. 45 Tête de femme (fragment de statue-colonne ?)
- cat. 51, Sceau de Pierre d’Alsace, évêque élu de Cambrai, p. 117
- cat. 62, Raban Maur, Louanges à la sainte Croix, p. 124
- cat. 64, Missel pour l’abbaye Saint-Humbert de Maroilles
- cat. 69, Vitraux, p. 130-131
- cat. 70, Statue-colonne, La Tempérance ( ?), p. 132
- cat. 78, Sceau de Godefroi, prévôt de la collégiale Saint-Amé de Douai, p. 146
- cat. 82, Sceau d’Hugues, abbé de Saint-Vincent de Laon, p. 149
- cat. 83, Claveau de voussure, Siméon, p. 149
- cat. 84, Sceau de Gauthier II, abbé de Saint-Vincent de Laon, p. 149
- cat. 85, Clé de voûte : Christ vainqueur, p. 150
- cat. 88, Sceau d’Ide d’Avesnes, châtelaine de Saint-Omer, p. 152
- cat. 97, Saint Maxime trônant, p. 158
- cat. 98, Saint évêque trônant, p. 158
- cat. 100, Vierge à l’Enfant trônant, p. 161
- cat. 101, Vierge à l’Enfant trônant, dite Notre-Dame-des-Miracles, p. 162
- cat. 102, Vierge à l’Enfant trônant, p. 163
- cat. 103, Vierge à l’Enfant d’une Adoration des Mages (?), p. 163
- cat. 105, Vierge à l’Enfant trônant, p. 165
- cat. 126, Deux missels de l’abbaye Saint-Vindicien du Mont-Saint-Eloi, p. 187-188
- cat. 127, Psautier pour l’abbaye Saint-Vindicien du Mont-Saint-Eloi, p. 189
- cat. 129, Missel de l’abbaye Saint-Martin de Tournai, p. 189
- cat. 132, Vierge à l’Enfant trônant, p. 193
- cat. 133, Vierge à l’Enfant trônant, p. 194
avec DESCATOIRE Christine « Une renaissance artistique entre Flandre et Champagne, le ‘‘style 1200’’ », p. 20-29
Les bâtisseurs du gothique, comme Suger à Saint-Denis, ont cherché, par l’évidement des murs et les verrières colorées, à matérialiser l’analogie entre le divin et la lumière.
Auteurs, Jean-Marie Guillouet; Marc Gil; Pascale Charron; Arnaud Ybert; Panayota Volti; Philippe Plagnieux; Bruno Berner; Karine Boulanger; Pierre-Yves Le Pogam; Catherine Yvard; Bertrand Cosnet; Dominiuqe Vingtain; Annamaria Ersek; Jacques Dubois
" l'Art gothique "
Jean-Marie Guillouet (dir.)
n° 1097, juin 2015