Osiris - rassembler l'épars by Djamila Fellague
Une nouvelle (voir précédemment Osiris n° 6) pièce archéologique volée en Algérie mise en vente a... more Une nouvelle (voir précédemment Osiris n° 6) pièce archéologique volée en Algérie mise en vente aux Etats-Unis.
Découverte réalisée début mai 2024.
- Sculpture romaine volée en Algérie mise en vente aux Etats-Unis.
- Découverte réalisée début a... more - Sculpture romaine volée en Algérie mise en vente aux Etats-Unis.
- Découverte réalisée début avril 2024.
- Poste sur linkedIn en avril 2024.
- Travaux en cours, en collaboration.
Fouillé/pillé/publié/vendu ?
Pillages sur un site archéologique en Syrie / vente publique à Pa... more Fouillé/pillé/publié/vendu ?
Pillages sur un site archéologique en Syrie / vente publique à Paris, l’année suivante : une question.
Fouillées en octobre 2008 sur un site archéologique insigne du nord de la Syrie et pillées en 2009, deux mosaïques furent-elles vendues en 2010 à Paris (malgré l’existence d’une publication dans une revue parisienne en 2009) ? C’est la question que pose une comparaison entre des pièces vendues et des pièces pillées.
Court article à retrouver dans la revue Archéologia de mai 2024 (en kiosque, éditions Faton), qui évoque aussi quelques exemples de faux (modèles en Syrie et en Turquie ; pour des raisons de place, les photographies des faux et de leurs modèles n’ont pas été publiées).
Après l'identification de fausses antiquités faussement pillées au Liban durant la guerre civile ... more Après l'identification de fausses antiquités faussement pillées au Liban durant la guerre civile (dossier Osiris 2) , identification de vraies antiquités véritablement pillées durant la guerre civile au Liban (assuré pour l'un ; vraisemblable pour l'autre).
Ou : de l'importance du travail et du regard des archéologues / de l'importance de la collaborat... more Ou : de l'importance du travail et du regard des archéologues / de l'importance de la collaboration de tous les acteurs soucieux d'un marché des antiquités éthique / de l'importance de la communication sur les pièces volées / de l'importance de données publiques sur le sujet des pièces volées / une plus transparence des données pour le public lors des restitutions ne serait-elle pas souhaitable ?
Notes de travail en accompagnement d'un court article publié en février 2024 dans la revue Archéologia.
- Notes de 20 pages mises en ligne sur Academia le 15 février 2024 et transmises à quelques collègues.
- Document brouillon retiré le 10 mars 2024 avec l'espoir d'avoir le temps et l'occasion d'utiliser ces notes de travail dans une/des publications.
Archéologia, 2024
D. Fellague, "Expertise scientifique et trafic d'antiquités : des copies remises au Liban ?", Arc... more D. Fellague, "Expertise scientifique et trafic d'antiquités : des copies remises au Liban ?", Archéologia, n° 629, mars 2024, p. 48-55.
Extrait des deux premières pages disponibles sur le site des éditions Faton.
Conférence jeudi 23 novembre à l'université de Grenoble (visio possible), dans le cadre de la jou... more Conférence jeudi 23 novembre à l'université de Grenoble (visio possible), dans le cadre de la journée d'étude organisée par le laboratoire LUHCIE.
Voir le site internet du laboratoire
- Papier mis sur academia le 1er octobre 2023, rédigé rapidement suite à la surprise de voir dans... more - Papier mis sur academia le 1er octobre 2023, rédigé rapidement suite à la surprise de voir dans la presse des copies évidentes de mosaïques présentées comme authentiques et restituées dans une cérémonie à New York en septembre 2023.
- Papier retiré courant novembre 2023 car il fut écrit trop vite, avec une erreur sur une mosaïque qui ne faisait pas partie de la restitution (mais du même ensemble). Par ailleurs, au moment de la mise en ligne du document le 1er octobre, nous ne connaissions pas le document présenté en mars 2022 à la cour Criminelle de New York sur l'affaire.
Surprise bien plus grande, par la suite, à la lecture de l'argumentation présentée dans ce document à la Cour criminelle de New York, de constater que les mosaïques ont été considérées comme caractéristiques du Liban et pillées sur un site archéologique au Liban alors que, sauf une, elles copient des mosaïques célèbres de Tunisie, d'Algérie, de Sicile, de Turquie.
Parmi d'autres mosaïques considérées comme pillées en Syrie figurent des faux.
- article envoyé à une revue à la mi-novembre. Décision positive de la revue de le publier courant décembre.
- Article du Guardian par la journaliste Dalya Alberge (19 novembre 2023), qui mentionne notre découverte.
Nous ne sommes pas responsable du titre ("US accused") : nous avons eu connaissance du titre et de l'ensemble du contenu à la parution : nous n'accusons personne. Notre objectif n'est ni d'accuser ni d'innocenter, mais de faire de la recherche.
(Erreur de légende dans l'article papier du Guardian concernant la mosaïque au Géant. Celle qui illustre l'article du Guardian n'est pas la mosaïque restituée, mais une autre faite par le même atelier contemporain).
- Autres articles de presse (exemples : Le Point; L'Orient le Jour ; le Quotidien de l'Art ; podcast France Inter).
- Communication à la journée d'étude sur les circulations clandestines organisée par le LUHCIE le 23 novembre 2023.
- Article envoyé à la revue Archéologia en novembre 2023 ; quelques modifications réalisées en décembre ; épreuves relues en 2024 avec l'ajout in extremis d'une référence nouvelle parue en début d'année 2024 (cet article de 2024 pose bien des nouvelles questions).
Notre bref article, qui est resté factuel, ne s'intéresse pas à la question de la culpabilité, de l'innocence ou de la législation. Pour des raisons de place, il n'était pas possible de nous étendre dans le texte et il a également fallu faire des choix dans les figures (toutes les figures envoyées à la revue en 2023 ne seront pas publiées, pour des raisons de place).
- Mars 2024 : parution de l'article dans la revue Archéologia.
- Nous avions l'intention d'écrire tranquillement un article plus conséquent, mais l'affaire est trop complexe et épineuse, avec encore trop de zones d'ombre, et au vue des rebondissements récents, il n'est pas certain qu'il n'y en ait pas d'autres prochainement.
Par ailleurs, ces mosaïques doivent être étudiées par des spécialistes de mosaïques, avec des études archéométriques.
Pour l'instant, concernant les huit copies remises au Liban, nous en resterons donc à cet article paru en mars 2024 qui, d'une certaine manière, pose deux questions : celle de la place de la science archéologique dans des affaires (enquêtes et restitutions) concernant des pièces archéologiques (moyens ? méthodes ? existence de rapports ? quel type de collaboration dans l'enquête et après ? etc.) ; celle de la transparence des données et des interprétations.
Pays cités : Algérie ; Italie ; Liban ; Syrie ; Turquie ; Tunisie.
Thèmes : trafic d'antiquités ; copies / faux ; expertise archéologique ; restitution.
Document de 19 pages mis sur academia du 23 septembre 2023 au 25 avril 2024
Objectifs du programme de recherche Retrouver des provenances d'objets archéologiques antiques, d... more Objectifs du programme de recherche Retrouver des provenances d'objets archéologiques antiques, dans les musées et sur le marché de l'art. La prise en compte du lieu et du contexte de découverte permet alors une meilleure interprétation de l'objet et lui offre une nouvelle identité. Localiser des objets considérés comme « perdus » (objets entrés anciennement dans des collections d'un musée ou signalés anciennement dans des collections particulières) ou même déjà les identifier pour pouvoir les chercher et les retrouver.
- Informations transmises aux autorités turques en juillet 2023.
- Nouvelle information transmis... more - Informations transmises aux autorités turques en juillet 2023.
- Nouvelle information transmise aux autorités turques à l'automne 2023.
Parutions récentes / actualité by Djamila Fellague
Catalogue grand public réalisé à la demande du CEREP de Sens (Centre de recherche et d’étude du p... more Catalogue grand public réalisé à la demande du CEREP de Sens (Centre de recherche et d’étude du patrimoine).
Collections lapidaires-1.
ISBN : 978-2-913909-59-5
Thèmes évoqués, entre autres et dans le désordre : chasses au trésor ; Veau d'or ; souterrains ; ... more Thèmes évoqués, entre autres et dans le désordre : chasses au trésor ; Veau d'or ; souterrains ; légendes/traditions ; croyances ; superstitions ; pseudo-archéologie ; ésotérisme ; archéoastronomie ; martyrs chrétiens ; toponymie ; instrumentalisation des vestiges archéologiques ; limites de l'archéologie dans sa capacité à donner du sens à des vestiges matériels.
Souterrains de la Croix-Rousse ("arêtes de Poisson") ; Sarrasinières ; souterrains au parc archéologique ; couvent de la Compassion ; odéon ; Cybèle, autels tauroboliques ; "tombeau des Deux Amants" ; ancienne église Saint-Etienne et son "idole" antique ; Saint-Jean ; ossuaire de l'église Saint-Irénée ; crâne de saint Irénée ; Antiquaille ; cachot de saint Pothin ; "amphithéâtre des Martyrs" ; tombe de Lucie ; trésor des Jésuites ; Observance ; Loyasse ; chapelle du Grand Collège ; remploi ; scène de banquet funéraire (fragment inédit et une nouvelle interprétation sur une pièce disparue) ; légende/tradition du Martyr sous Septime Sévère.
Titres :
I. Les limites des données
I. 1. Le problème de transmission des récits anciens
I. 2. Entre imaginaire et réalité
II. A la recherche du Veau d'Or et des trésors enfouis
II. 1. L'enfoui : entre mystère et réalité
II. 2. A la vache, voilà le démon
II. 3. Cybèle tape l'incruste
II. 4. Prier, travailler et creuser
II. 5. Les révélations d'un vieillard mort et le magot enfoui
III. Donner vie à des vestiges
III. 1. Nommer pour faire exister
III. 2. Les amants réunis
III. 3. A boire et à manger
IV. Une quête de sens
IV. 1. Croyance et besoin de matérialité
IV. 2. Peut-on faire l'archéologie d'une légende religieuse qui a ses croyants ?
IV. 3. Des objectifs distincts et un débat impossible
IV. 4. Une limite parfois floue
IV. 5. Une archéoastronomie qui a la Lune dans le Capricorne et qui ne doute de rien
V. Quand les croyances comblent un vide scientifique
V. 1. Episode 1. Le secret
V. 2. Episode 2. Les données invisibles
V. 3. Episode 3. Le succès des théories éthériques
V. 4. Episode 4. Redescendre sur et sous terre
D. Fellague, N. Delferrière, « Le théâtre romain de Lyon et ses aditus », dans Fellague, Moretti (dir.), Les théâtres antiques et leurs entrées. Parodos et aditus, Lyon, MOM Éditions, collection Archéologie(s) 11, 2024, p. 259-304. Résumé
- Jean-Charles Moretti, Djamila Fellague : Introduction
- Valentina Di Napoli : The parodos of th... more - Jean-Charles Moretti, Djamila Fellague : Introduction
- Valentina Di Napoli : The parodos of the Greek theatres through time: from the Classicial to the Roman imperial period
- Jeanne Capelle : Parodos ou aditus ? L’évolution des accès aux théâtres d’Ionie à l’époque impériale
- Pierre Thiolas : Formes architecturales et fonctions de l’aditus maximus dans les théâtres du Proche-Orient romain
- Eloïse Letellier-Taillefer : La couverture des aditus et les origines du « théâtre latin »
- Margharita Bolla : Il teatro romano di Verona: gli aditus
- Oliva Rodríguez Gutiérrez : Los aditus en los teatros romanos hispanos: entre valores estructurales y simbólicos
- Lídia Fernandes : Les aditus maximi du théâtre romain de Lisbonne : propagande à travers une structure
- Jean-Charles Moretti, Alain Badie, Sandrine Dubourd et Anna Papadopoulou : Les aditus du théâtre d’Orange
- Raphaël Macario : L’aditus du théâtre antique de Béziers
- Jean-Marc Mignon : Les aditus maximi du théâtre antique de Vaison-la-Romaine
- Djamila Fellague, Nicolas Delferrière : Le théâtre romain de Lyon et ses aditus
- Filipe Ferreira, Nicolas Delferrière : Les aditus du théâtre du Haut Verger à Autun
- Thomas Hufschmid : Die Hauptzugänge zur orchestra (aditus maximi) in den römischen Theatern der Schweiz
- Filipe Ferreira : Les accès privilégiés dans les théâtres de Gaule romaine : configurations et usages
article publié dans : Touatia Amraoui et Emmanuelle Dumas (éd.), De l'objet à la société romaine.... more article publié dans : Touatia Amraoui et Emmanuelle Dumas (éd.), De l'objet à la société romaine. Etudes archéologiques offertes à Jean-Claude Béal
Thèmes abordés : démarche scientifique (auto-critique ; dérive de la démarche hypothético-déductive) ; espaces funéraires de l'antiquité tardive ; inventaires ; sculpture ; théâtre et odéon ; autels tauroboliques ; remplois ; souterrains ; Lyon ; couvent de religieuses au XIXe s.-XXe s. ; archéologie contemporaine ; historiographie.
Communication à la journée d'étude du 6 octobre organisée par A. Bouet et F. Verdin à Bordeaux (A... more Communication à la journée d'étude du 6 octobre organisée par A. Bouet et F. Verdin à Bordeaux (Ausonius)
Parmi les pièces étudiées de l'Antiquité et de l'Antiquité tardive, signalons l'existence d'une p... more Parmi les pièces étudiées de l'Antiquité et de l'Antiquité tardive, signalons l'existence d'une plaque avec un décor d'incrustation qui est l'occasion de parler de la difficulté de distinction, dans certains cas, entre l' "opus interrasile" et le décor d'incrustation de mastic (décor "champlevé").
D. Fellague, « Les pièces d’architecture moulurées en pierre découvertes en fouille », in J.-Cl. BEAL, Chr. LANDRY, Fr. BLAIZOT (dir.), La villa gallo-romaine du Palais à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme), DARA 55, Alpara-MOM Éditions, Lyon, 2023, p. 229-242.
Sommaire joint.
Ouvrage en ligne sur https://books.openedition.org/alpara/6988
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Osiris - rassembler l'épars by Djamila Fellague
Découverte réalisée début mai 2024.
- Découverte réalisée début avril 2024.
- Poste sur linkedIn en avril 2024.
- Travaux en cours, en collaboration.
Pillages sur un site archéologique en Syrie / vente publique à Paris, l’année suivante : une question.
Fouillées en octobre 2008 sur un site archéologique insigne du nord de la Syrie et pillées en 2009, deux mosaïques furent-elles vendues en 2010 à Paris (malgré l’existence d’une publication dans une revue parisienne en 2009) ? C’est la question que pose une comparaison entre des pièces vendues et des pièces pillées.
Court article à retrouver dans la revue Archéologia de mai 2024 (en kiosque, éditions Faton), qui évoque aussi quelques exemples de faux (modèles en Syrie et en Turquie ; pour des raisons de place, les photographies des faux et de leurs modèles n’ont pas été publiées).
Notes de travail en accompagnement d'un court article publié en février 2024 dans la revue Archéologia.
- Notes de 20 pages mises en ligne sur Academia le 15 février 2024 et transmises à quelques collègues.
- Document brouillon retiré le 10 mars 2024 avec l'espoir d'avoir le temps et l'occasion d'utiliser ces notes de travail dans une/des publications.
Extrait des deux premières pages disponibles sur le site des éditions Faton.
Voir le site internet du laboratoire
- Papier retiré courant novembre 2023 car il fut écrit trop vite, avec une erreur sur une mosaïque qui ne faisait pas partie de la restitution (mais du même ensemble). Par ailleurs, au moment de la mise en ligne du document le 1er octobre, nous ne connaissions pas le document présenté en mars 2022 à la cour Criminelle de New York sur l'affaire.
Surprise bien plus grande, par la suite, à la lecture de l'argumentation présentée dans ce document à la Cour criminelle de New York, de constater que les mosaïques ont été considérées comme caractéristiques du Liban et pillées sur un site archéologique au Liban alors que, sauf une, elles copient des mosaïques célèbres de Tunisie, d'Algérie, de Sicile, de Turquie.
Parmi d'autres mosaïques considérées comme pillées en Syrie figurent des faux.
- article envoyé à une revue à la mi-novembre. Décision positive de la revue de le publier courant décembre.
- Article du Guardian par la journaliste Dalya Alberge (19 novembre 2023), qui mentionne notre découverte.
Nous ne sommes pas responsable du titre ("US accused") : nous avons eu connaissance du titre et de l'ensemble du contenu à la parution : nous n'accusons personne. Notre objectif n'est ni d'accuser ni d'innocenter, mais de faire de la recherche.
(Erreur de légende dans l'article papier du Guardian concernant la mosaïque au Géant. Celle qui illustre l'article du Guardian n'est pas la mosaïque restituée, mais une autre faite par le même atelier contemporain).
- Autres articles de presse (exemples : Le Point; L'Orient le Jour ; le Quotidien de l'Art ; podcast France Inter).
- Communication à la journée d'étude sur les circulations clandestines organisée par le LUHCIE le 23 novembre 2023.
- Article envoyé à la revue Archéologia en novembre 2023 ; quelques modifications réalisées en décembre ; épreuves relues en 2024 avec l'ajout in extremis d'une référence nouvelle parue en début d'année 2024 (cet article de 2024 pose bien des nouvelles questions).
Notre bref article, qui est resté factuel, ne s'intéresse pas à la question de la culpabilité, de l'innocence ou de la législation. Pour des raisons de place, il n'était pas possible de nous étendre dans le texte et il a également fallu faire des choix dans les figures (toutes les figures envoyées à la revue en 2023 ne seront pas publiées, pour des raisons de place).
- Mars 2024 : parution de l'article dans la revue Archéologia.
- Nous avions l'intention d'écrire tranquillement un article plus conséquent, mais l'affaire est trop complexe et épineuse, avec encore trop de zones d'ombre, et au vue des rebondissements récents, il n'est pas certain qu'il n'y en ait pas d'autres prochainement.
Par ailleurs, ces mosaïques doivent être étudiées par des spécialistes de mosaïques, avec des études archéométriques.
Pour l'instant, concernant les huit copies remises au Liban, nous en resterons donc à cet article paru en mars 2024 qui, d'une certaine manière, pose deux questions : celle de la place de la science archéologique dans des affaires (enquêtes et restitutions) concernant des pièces archéologiques (moyens ? méthodes ? existence de rapports ? quel type de collaboration dans l'enquête et après ? etc.) ; celle de la transparence des données et des interprétations.
Pays cités : Algérie ; Italie ; Liban ; Syrie ; Turquie ; Tunisie.
Thèmes : trafic d'antiquités ; copies / faux ; expertise archéologique ; restitution.
- Nouvelle information transmise aux autorités turques à l'automne 2023.
Parutions récentes / actualité by Djamila Fellague
Collections lapidaires-1.
ISBN : 978-2-913909-59-5
Souterrains de la Croix-Rousse ("arêtes de Poisson") ; Sarrasinières ; souterrains au parc archéologique ; couvent de la Compassion ; odéon ; Cybèle, autels tauroboliques ; "tombeau des Deux Amants" ; ancienne église Saint-Etienne et son "idole" antique ; Saint-Jean ; ossuaire de l'église Saint-Irénée ; crâne de saint Irénée ; Antiquaille ; cachot de saint Pothin ; "amphithéâtre des Martyrs" ; tombe de Lucie ; trésor des Jésuites ; Observance ; Loyasse ; chapelle du Grand Collège ; remploi ; scène de banquet funéraire (fragment inédit et une nouvelle interprétation sur une pièce disparue) ; légende/tradition du Martyr sous Septime Sévère.
Titres :
I. Les limites des données
I. 1. Le problème de transmission des récits anciens
I. 2. Entre imaginaire et réalité
II. A la recherche du Veau d'Or et des trésors enfouis
II. 1. L'enfoui : entre mystère et réalité
II. 2. A la vache, voilà le démon
II. 3. Cybèle tape l'incruste
II. 4. Prier, travailler et creuser
II. 5. Les révélations d'un vieillard mort et le magot enfoui
III. Donner vie à des vestiges
III. 1. Nommer pour faire exister
III. 2. Les amants réunis
III. 3. A boire et à manger
IV. Une quête de sens
IV. 1. Croyance et besoin de matérialité
IV. 2. Peut-on faire l'archéologie d'une légende religieuse qui a ses croyants ?
IV. 3. Des objectifs distincts et un débat impossible
IV. 4. Une limite parfois floue
IV. 5. Une archéoastronomie qui a la Lune dans le Capricorne et qui ne doute de rien
V. Quand les croyances comblent un vide scientifique
V. 1. Episode 1. Le secret
V. 2. Episode 2. Les données invisibles
V. 3. Episode 3. Le succès des théories éthériques
V. 4. Episode 4. Redescendre sur et sous terre
- Valentina Di Napoli : The parodos of the Greek theatres through time: from the Classicial to the Roman imperial period
- Jeanne Capelle : Parodos ou aditus ? L’évolution des accès aux théâtres d’Ionie à l’époque impériale
- Pierre Thiolas : Formes architecturales et fonctions de l’aditus maximus dans les théâtres du Proche-Orient romain
- Eloïse Letellier-Taillefer : La couverture des aditus et les origines du « théâtre latin »
- Margharita Bolla : Il teatro romano di Verona: gli aditus
- Oliva Rodríguez Gutiérrez : Los aditus en los teatros romanos hispanos: entre valores estructurales y simbólicos
- Lídia Fernandes : Les aditus maximi du théâtre romain de Lisbonne : propagande à travers une structure
- Jean-Charles Moretti, Alain Badie, Sandrine Dubourd et Anna Papadopoulou : Les aditus du théâtre d’Orange
- Raphaël Macario : L’aditus du théâtre antique de Béziers
- Jean-Marc Mignon : Les aditus maximi du théâtre antique de Vaison-la-Romaine
- Djamila Fellague, Nicolas Delferrière : Le théâtre romain de Lyon et ses aditus
- Filipe Ferreira, Nicolas Delferrière : Les aditus du théâtre du Haut Verger à Autun
- Thomas Hufschmid : Die Hauptzugänge zur orchestra (aditus maximi) in den römischen Theatern der Schweiz
- Filipe Ferreira : Les accès privilégiés dans les théâtres de Gaule romaine : configurations et usages
Thèmes abordés : démarche scientifique (auto-critique ; dérive de la démarche hypothético-déductive) ; espaces funéraires de l'antiquité tardive ; inventaires ; sculpture ; théâtre et odéon ; autels tauroboliques ; remplois ; souterrains ; Lyon ; couvent de religieuses au XIXe s.-XXe s. ; archéologie contemporaine ; historiographie.
D. Fellague, « Les pièces d’architecture moulurées en pierre découvertes en fouille », in J.-Cl. BEAL, Chr. LANDRY, Fr. BLAIZOT (dir.), La villa gallo-romaine du Palais à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme), DARA 55, Alpara-MOM Éditions, Lyon, 2023, p. 229-242.
Sommaire joint.
Ouvrage en ligne sur https://books.openedition.org/alpara/6988
Découverte réalisée début mai 2024.
- Découverte réalisée début avril 2024.
- Poste sur linkedIn en avril 2024.
- Travaux en cours, en collaboration.
Pillages sur un site archéologique en Syrie / vente publique à Paris, l’année suivante : une question.
Fouillées en octobre 2008 sur un site archéologique insigne du nord de la Syrie et pillées en 2009, deux mosaïques furent-elles vendues en 2010 à Paris (malgré l’existence d’une publication dans une revue parisienne en 2009) ? C’est la question que pose une comparaison entre des pièces vendues et des pièces pillées.
Court article à retrouver dans la revue Archéologia de mai 2024 (en kiosque, éditions Faton), qui évoque aussi quelques exemples de faux (modèles en Syrie et en Turquie ; pour des raisons de place, les photographies des faux et de leurs modèles n’ont pas été publiées).
Notes de travail en accompagnement d'un court article publié en février 2024 dans la revue Archéologia.
- Notes de 20 pages mises en ligne sur Academia le 15 février 2024 et transmises à quelques collègues.
- Document brouillon retiré le 10 mars 2024 avec l'espoir d'avoir le temps et l'occasion d'utiliser ces notes de travail dans une/des publications.
Extrait des deux premières pages disponibles sur le site des éditions Faton.
Voir le site internet du laboratoire
- Papier retiré courant novembre 2023 car il fut écrit trop vite, avec une erreur sur une mosaïque qui ne faisait pas partie de la restitution (mais du même ensemble). Par ailleurs, au moment de la mise en ligne du document le 1er octobre, nous ne connaissions pas le document présenté en mars 2022 à la cour Criminelle de New York sur l'affaire.
Surprise bien plus grande, par la suite, à la lecture de l'argumentation présentée dans ce document à la Cour criminelle de New York, de constater que les mosaïques ont été considérées comme caractéristiques du Liban et pillées sur un site archéologique au Liban alors que, sauf une, elles copient des mosaïques célèbres de Tunisie, d'Algérie, de Sicile, de Turquie.
Parmi d'autres mosaïques considérées comme pillées en Syrie figurent des faux.
- article envoyé à une revue à la mi-novembre. Décision positive de la revue de le publier courant décembre.
- Article du Guardian par la journaliste Dalya Alberge (19 novembre 2023), qui mentionne notre découverte.
Nous ne sommes pas responsable du titre ("US accused") : nous avons eu connaissance du titre et de l'ensemble du contenu à la parution : nous n'accusons personne. Notre objectif n'est ni d'accuser ni d'innocenter, mais de faire de la recherche.
(Erreur de légende dans l'article papier du Guardian concernant la mosaïque au Géant. Celle qui illustre l'article du Guardian n'est pas la mosaïque restituée, mais une autre faite par le même atelier contemporain).
- Autres articles de presse (exemples : Le Point; L'Orient le Jour ; le Quotidien de l'Art ; podcast France Inter).
- Communication à la journée d'étude sur les circulations clandestines organisée par le LUHCIE le 23 novembre 2023.
- Article envoyé à la revue Archéologia en novembre 2023 ; quelques modifications réalisées en décembre ; épreuves relues en 2024 avec l'ajout in extremis d'une référence nouvelle parue en début d'année 2024 (cet article de 2024 pose bien des nouvelles questions).
Notre bref article, qui est resté factuel, ne s'intéresse pas à la question de la culpabilité, de l'innocence ou de la législation. Pour des raisons de place, il n'était pas possible de nous étendre dans le texte et il a également fallu faire des choix dans les figures (toutes les figures envoyées à la revue en 2023 ne seront pas publiées, pour des raisons de place).
- Mars 2024 : parution de l'article dans la revue Archéologia.
- Nous avions l'intention d'écrire tranquillement un article plus conséquent, mais l'affaire est trop complexe et épineuse, avec encore trop de zones d'ombre, et au vue des rebondissements récents, il n'est pas certain qu'il n'y en ait pas d'autres prochainement.
Par ailleurs, ces mosaïques doivent être étudiées par des spécialistes de mosaïques, avec des études archéométriques.
Pour l'instant, concernant les huit copies remises au Liban, nous en resterons donc à cet article paru en mars 2024 qui, d'une certaine manière, pose deux questions : celle de la place de la science archéologique dans des affaires (enquêtes et restitutions) concernant des pièces archéologiques (moyens ? méthodes ? existence de rapports ? quel type de collaboration dans l'enquête et après ? etc.) ; celle de la transparence des données et des interprétations.
Pays cités : Algérie ; Italie ; Liban ; Syrie ; Turquie ; Tunisie.
Thèmes : trafic d'antiquités ; copies / faux ; expertise archéologique ; restitution.
- Nouvelle information transmise aux autorités turques à l'automne 2023.
Collections lapidaires-1.
ISBN : 978-2-913909-59-5
Souterrains de la Croix-Rousse ("arêtes de Poisson") ; Sarrasinières ; souterrains au parc archéologique ; couvent de la Compassion ; odéon ; Cybèle, autels tauroboliques ; "tombeau des Deux Amants" ; ancienne église Saint-Etienne et son "idole" antique ; Saint-Jean ; ossuaire de l'église Saint-Irénée ; crâne de saint Irénée ; Antiquaille ; cachot de saint Pothin ; "amphithéâtre des Martyrs" ; tombe de Lucie ; trésor des Jésuites ; Observance ; Loyasse ; chapelle du Grand Collège ; remploi ; scène de banquet funéraire (fragment inédit et une nouvelle interprétation sur une pièce disparue) ; légende/tradition du Martyr sous Septime Sévère.
Titres :
I. Les limites des données
I. 1. Le problème de transmission des récits anciens
I. 2. Entre imaginaire et réalité
II. A la recherche du Veau d'Or et des trésors enfouis
II. 1. L'enfoui : entre mystère et réalité
II. 2. A la vache, voilà le démon
II. 3. Cybèle tape l'incruste
II. 4. Prier, travailler et creuser
II. 5. Les révélations d'un vieillard mort et le magot enfoui
III. Donner vie à des vestiges
III. 1. Nommer pour faire exister
III. 2. Les amants réunis
III. 3. A boire et à manger
IV. Une quête de sens
IV. 1. Croyance et besoin de matérialité
IV. 2. Peut-on faire l'archéologie d'une légende religieuse qui a ses croyants ?
IV. 3. Des objectifs distincts et un débat impossible
IV. 4. Une limite parfois floue
IV. 5. Une archéoastronomie qui a la Lune dans le Capricorne et qui ne doute de rien
V. Quand les croyances comblent un vide scientifique
V. 1. Episode 1. Le secret
V. 2. Episode 2. Les données invisibles
V. 3. Episode 3. Le succès des théories éthériques
V. 4. Episode 4. Redescendre sur et sous terre
- Valentina Di Napoli : The parodos of the Greek theatres through time: from the Classicial to the Roman imperial period
- Jeanne Capelle : Parodos ou aditus ? L’évolution des accès aux théâtres d’Ionie à l’époque impériale
- Pierre Thiolas : Formes architecturales et fonctions de l’aditus maximus dans les théâtres du Proche-Orient romain
- Eloïse Letellier-Taillefer : La couverture des aditus et les origines du « théâtre latin »
- Margharita Bolla : Il teatro romano di Verona: gli aditus
- Oliva Rodríguez Gutiérrez : Los aditus en los teatros romanos hispanos: entre valores estructurales y simbólicos
- Lídia Fernandes : Les aditus maximi du théâtre romain de Lisbonne : propagande à travers une structure
- Jean-Charles Moretti, Alain Badie, Sandrine Dubourd et Anna Papadopoulou : Les aditus du théâtre d’Orange
- Raphaël Macario : L’aditus du théâtre antique de Béziers
- Jean-Marc Mignon : Les aditus maximi du théâtre antique de Vaison-la-Romaine
- Djamila Fellague, Nicolas Delferrière : Le théâtre romain de Lyon et ses aditus
- Filipe Ferreira, Nicolas Delferrière : Les aditus du théâtre du Haut Verger à Autun
- Thomas Hufschmid : Die Hauptzugänge zur orchestra (aditus maximi) in den römischen Theatern der Schweiz
- Filipe Ferreira : Les accès privilégiés dans les théâtres de Gaule romaine : configurations et usages
Thèmes abordés : démarche scientifique (auto-critique ; dérive de la démarche hypothético-déductive) ; espaces funéraires de l'antiquité tardive ; inventaires ; sculpture ; théâtre et odéon ; autels tauroboliques ; remplois ; souterrains ; Lyon ; couvent de religieuses au XIXe s.-XXe s. ; archéologie contemporaine ; historiographie.
D. Fellague, « Les pièces d’architecture moulurées en pierre découvertes en fouille », in J.-Cl. BEAL, Chr. LANDRY, Fr. BLAIZOT (dir.), La villa gallo-romaine du Palais à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme), DARA 55, Alpara-MOM Éditions, Lyon, 2023, p. 229-242.
Sommaire joint.
Ouvrage en ligne sur https://books.openedition.org/alpara/6988
- Evocation de la table polylobée conservée à l’hôtel de Faucher à Bollène.
D. Fellague « Fragment de table ou revêtement indéterminé ? », in J.-Cl. BEAL, Chr. LANDRY, Fr. BLAIZOT (dir.), La villa gallo-romaine du Palais à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme), DARA 55, Alpara-MOM Éditions, Lyon, 2023, p. 273-274.
En libre accès sur OpenEdition Books.
Sommaire de l'ouvrage : https://books.openedition.org/cths/16463
article de D. Fellague : https://books.openedition.org/cths/16548.
Simples captures d'écran du site internet en pièce jointe.
Retrouver les provenances oubliées des objets de nos musées
Dans tous les musées, un grand nombre d’objets acquis anciennement restent dépourvus de provenances précises. Quiconque a travaillé sur une collection muséale a donc dû faire preuve d’un prudent esprit de déduction pour retrouver des provenances. L’inventaire est bien sûr la première ressource à exploiter, mais avec du recul : dans tous les musées, l’inventaire est en effet un document en perpétuelle évolution grâce aux recherches qui permettent d’acquérir des données nouvelles sur un objet (circonstances de découverte ou d’acquisition, nature et fonction, chronologie…). S’il ne saurait y avoir de recherches sur des objets acquis anciennement sans recourir à l’inventaire, l’inventaire se nourrit de la recherche.
La démarche déductive pour retrouver la provenance perdue d’un objet est ici illustrée par une enquête concernant un modeste fragment sculpté antique conservé à Lyon. Au-delà de l’anecdote sur une pièce, l’examen montre l’importance du doute avant d’acquérir des certitudes. En téléchargement ici : uniquement la couverture de la revue, le sommaire et la première page de l'article.
La Vénus de Milo, symbole de toutes les convoitises anciennes des Occidentaux sur les richesses archéologiques de la Grèce, a connu un destin exceptionnel sans être un chef-d’œuvre. À quoi tient le sort d’une statue antique, sa sauvegarde et sa renommée ?... Au moment de l’anniversaire des 200 ans de l’entrée au Louvre de la sculpture, nous aimerions attirer l’attention sur une autre statue de Milo, longtemps oubliée, qui a vécu de multiples aventures depuis le XVIIe siècle.
Pensant naïvement avoir fait une découverte en lisant la publication de la correspondance de N. Sarrabat de 1735, nous n’avons fait que redécouvrir que cette Artémis d’Éphèse de Milo s'identifie sans doute avec une statue de Toulon (découverte de G. Sanders).
Nous avons laissé échapper une faute d’orthographe : p. 58, corriger « exclue » par « exclut ».
À la page 54, en légende de la photographie sur l’Artémis d’Éphèse de Marseille, la dernière phrase de légende a dû être supprimée par l’éditeur en raison d’un manque de place (phrase qui commence par "une Identité") :
« (…). Des recherches d’archives menées en 2017 par Béatrice Vigié ont déterminé qu’elle provient de Carthage et a été offerte le 30 juin 1864 par un officier de la marine militaire. Une identité est probable avec une statue de Carthage signalée dans une revue en mars 1862 ».
Informations sur des découvertes près de Trèves non évoquées dans l'article.
Sur un bras en argent trouvé en 2005 à Zerf et sur la datation de statuettes en terre cuite trouvées à Tawern, voir un article à paraître de S. Faust (musée archéologique de Trêves), que nous remercions pour ses informations : "Figürliche Bronzen und Gegenstände aus anderen Metallen aus Stadt und Bezirk Trier in Privatbesitz V", in Trierer Zeitschrift, 83/84, 2020/21, 272 f. Nr. 12A.
(Article mis en ligne sur ce site début septembre 2022).
Musée lorrain de Nancy ; Musée Saint-Remi de Reims ; Musée de Troyes ; Musée-abbaye Saint-Germain à Auxerre.
Depuis 1897, une stèle votive « à Saturne » du Musée lorrain de Nancy est publiée comme provenant de Deneuvre (Lorraine) et on a parfois considéré que cette provenance était assurée, en dépit de particularités propres à l’Afrique du Nord. À titre d’hypothèse,
elle a alors été interprétée comme l’indice d’une présence d’artisans africains à Deneuvre dans l’Antiquité. En réalité, une enquête permet de prouver que la stèle provient d’Hippone (aujourd’hui en Algérie). Le rétablissement de cette origine pourrait ainsi jeter un doute sur d’autres objets de provenance inconnue issus de la même collection Payard, dont rien ne certifie qu’ils sont tous issus de la région Grand-Est, comme on l’envisage traditionnellement. En outre, il permet de réaffirmer l’idée ancienne qu’une stèle du musée de Troyes a aussi été rapportée d’Afrique du Nord au XIXe siècle, de même qu’une autre pièce conservée au musée-abbaye Saint-Germain d’Auxerre (Yonne).
Les conférences ont été filmées, mais j'ignore si les vidéos ont été diffusées.
guirlandes de chêne ainsi que des plaques inscrites d’une grande qualité.
Traditionnellement attribuées à l’autel du sanctuaire des Trois Gaules, ces pièces ne
pouvaient-elles pas faire partie du décor de l’amphithéâtre ?
Modifications lors de la publication par rapport à l’épreuve validée par l'auteure :
– p. 55 : « d’autres connurent un sort funeste » a été remplacé par l’éditeur par « le monument vit aussi le un sort funeste réservé à d’autres ».
– p. 56 : « à l’image de l’Ara Pacis à Rome (…), qui était alors reconstituée » ; changement de l’éditeur : « reconstitué ».
Des monnaies attribuées à l’atelier de Lyon et frappées entre 64 et 68 figurent l’enclos d’un autel avec la légende Ara Pacis. Récemment, un numismate a considéré que le monument représenté n’avait aucun rapport avec l’Ara Pacis de Rome, d’époque augustéenne, et qu’elles témoignaient de l’existence d’un Autel de la Paix élevé à Lugudunum sous Néron.
L’article présenté ici propose d’examiner le raisonnement utilisé pour exclure l’identification traditionnelle à l’Ara Pacis Augustae de Rome en mettant en lumière que la plupart des arguments développés pour cette hypothèse déjà ancienne peuvent être contestés (lieu et date de frappe, comparaison avec le monument). L’iconographie monétaire a servi à exclure l’identification à l’Ara Pacis Augustae : c’est au contraire un des arguments essentiels qui justifie le maintien de l’identification traditionnelle. La représentation d’un monument n’a pas vocation à documenter un édifice jusque dans les moindres détails ; il s’agit d’une simplification avec des détails bien choisis.
Coins attributed to the Lyon workshop and minted between 64 and 68 represent the enclosure of an autel labeled Ara Pacis. Recently, a numismatist considered that the monument depicted cannot be interpreted as the Roman Ara Pacis ericted by Augustus but rather as an Altar of Peace built in Lugudunum under Nero. This article examines the reasoning used to exclude the traditional identification with the Ara Pacis Augustae of Rome by highlighting that most of the arguments developed for this already ancient hypothesis can be challenged (place and date of minting, comparison with the monument). The monetary iconography has been used to exclude identification with the Ara Pacis Augustae whereas it is, on the contrary, one of the essential reasons which justifies the tradi- tional identification. We should keep in mind that the depiction of a monument is not intended to document the building in detail, but rather to simplify it with well-chosen details (trad. Aurore Hamm).
Auf zwischen 64 und 68 geprägten, der Münzstätte von Lugudunum zugeschriebenen Münzen ist ein Altar mit der Beschriftung Ara Pacis dargestellt. Unlängst hat ein Numismatiker in Erwägung gezogen, dass das dargestellte Bauwerk keinerlei Zusammenhang mit der augusteischen Ara Pacis in Rom aufweist, sondern von der Existenz eines solchen Friedenaltars in Lugudunum unter Nero zeugt. Der vorliegende Artikel schlägt vor, die Beweisführung zu überprüfen, mit der die traditionelle Identifizierung der römischen Ara Pacis ausgeschlossen wird, und darauf hinzuweisen, dass die meisten Argumente (Ort und Datum der Prägung, Vergleich mit dem Bauwerk), welche diese bereits seit langem existierende Hypothese untermauern sollen, anfechtbar sind. Die Identifizierung mit der Ara Pacis Augustae wurde aufgrund der Münzikonographie ausgeschlossen, es handelt sich hier jedoch im Gegenteil um ein wesentliches Argument, das die traditionelle Identifizierung stützt. Die Darstellung eines Denkmals dient nicht dazu das Bauwerk detailgetreu zu dokumentieren, sondern es vereinfacht und unter Betonung bestimmter Details darzustellen.
D’un point de vue historiographique, ce dossier dépasse le cadre lyonnais en nous interrogeant sur l’objectivité du chercheur et la démarche scientifique. Consciemment ou non, le chercheur a fréquemment recours à la méthode hypothético-déductive, qui consiste à chercher des arguments qui conforteraient et valideraient une hypothèse. Si la démarche est tout à fait scientifique, on constate toute la difficulté que le chercheur éprouve à abandonner une hypothèse non validée parfaitement. Cet exemple révèle également toute la force d’une idée et des traditions qui ont poussé à échafauder un système d’argumentations circulaires comme le désir d’ordonner des vestiges dans un système quasi dogmatique.
Plus récemment, une nouvelle lecture a été proposée en considérant que le bloc portait l'épitaphe d'une femme avec une dédicace aux dieux Mânes.
Néanmoins, les caractéristiques de l'inscription comme celles du bloc ainsi que la comparaison avec d'autres pièces inscrites de l'amphithéâtre invitent à exclure cette interprétation et à en proposer une troisième.
L'article illustre ainsi à quel point l'examen du support est important pour l'interprétation épigraphique.
Personnes interrogées selon l'article : B. Perez (responsable de l'unité Galerie à la Métropole) ; W. Nazim (auteur de l'Enigme des Arêtes de Poisson) ; D. Fellague ; C. Ducourthial (SAVL) ; C. Pothier (MCF, Insa) ; L. Bolevy (à l'origine du projet de visite virtuelle) ; S. Godinot (adjoint au Patrimoine à la mairie) ; B. Grégis (président de l'OCRA) ; J.-L. Chavent (guide et à l'origine d'un projet de visite des souterrains il y a 20 ans).
Personnes interrogées sur le sujet : BERNOT E., COMBES G., DURAND J.-D., FAURE P., FELLAGUE D., FRANCOISE DIT MIRET L., NAZIM W., PARIENTE A., PEREZ B.
Un graffiti déchiffré dans l'article : D. Fellague, « Les souterrains antiques de la Croix-Rousse à Lyon. De la quête ésotérique à l'enquête archéologique », Archéologia, n° 556, juillet-août 2017
D. Fellague, Ph. Thirion, avec la collaboration de M. Lenoble : feuille 7 et 7 bis. Fourvière
- La mosaïque représentant Bacchus et des Saisons n’a pas été trouvée dans les fondations de la basilique de Fourvière, mais en 1911 dans le clos du Verbe Incarné.
- L’édicule de la photographie p. 30 n’est probablement pas antique, mais d’inspiration antique.
- Il était intéressant de mettre la vue imaginaire et ancienne de A. Chenavard, mais elle est malheureusement fausse.
Contenu, entre autres : théâtre, odéon, cirque, amphithéâtre, édifices culturels, sanctuaire des Trois Gaules, inscriptions impériales, graffiti de la "dédicace" de l'amphithéâtre, guirlande de feuilles de chêne, autel des Trois Gaules, Dexuvia (divinité attestée au Castellar), vitalité sous les Sévères.
https://www.youtube.com/watch?v=G2WmQI2nA5Y
Samedi 11 mars 2023 au musée Lugdunum.
Informations pratiques en pièce jointe.
Titre : Les monuments antiques de Lyon. Poursuite des recherches sur des vestiges découverts anciennement.
d’accès latéraux à l’orchestra. Ils pouvaient être le réceptacle d’une
décoration soignée à destination des personnages éminents empruntant
ces passages réservés.
Dans une volonté de partage des connaissances avec un large public, ce
dialogue entre chercheurs spécialistes est gratuit et ouvert au public
averti. Des chercheurs présenteront divers théâtres du monde romain,
notamment en France, en Suisse, en Italie, au Proche-Orient et en Turquie
ENS, 45 rue d'Ulm (Paris), salle F
1er étage à gauche en entrant, escalier D
Dans le cadre du PCR "Le théâtre romain de Lyon et son environnement de l'Antiquité à nos jours" (dir. D. Fellague), une centaine de fragments de pièces inscrites inédites est en cours d'étude.
Après avoir présenté brièvement le PCR, nous nous concentrerons sur une dizaine de pièces fragmentaires.
Le site des théâtres romains de Lyon au parc archéologique de Fourvière fait figure de symbole du patrimoine antique lyonnais et la « fouille des théâtres » à partir de 1933 est sans doute l’une des plus importantes de la ville en terme de moyens humains engagés, d’investissement politique, de durée de travaux, de résultats. Pourtant, il reste beaucoup à faire pour son étude scientifique.
La reprise du dossier du théâtre, en incluant une partie de l’environnement de l’édifice et de son portique, a pour objectif de faire un état des lieux de l’ensemble de la documentation afin de réaliser une histoire et une archéologie de ce site phare, aussi bien pour Lugudunum que pour Lyon, aujourd’hui. C’est en quelque sorte la mémoire du site ainsi que celle des femmes et des hommes qui l’ont investi qu’il convient de retracer, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, à travers notamment les archives et les vestiges matériels (vestiges en place et erratiques).
Introduction / Un vaste réservoir / Des modifications liées à la construction de l'odéon / Une nouvelle image du site et de la ville / Théâtre et mise en scène de l'eau / A la recherche de la décoration du nymphée (sculpture et architecture) / Un témoignage de la ruine de l'édifice ?
Note additive : je suis aujourd'hui plus nuancée sur le lieu de provenance d'une architrave que j'ai attribuée dans l'article au nymphée. L'architrave pourrait avoir été trouvée non pas entre le théâtre et l'odéon, mais dans les fouilles du théâtre. Tout ceci devra être précisé par la poursuite des recherches sur les pièces d'architecture du site, dans le cadre du PCR "le théâtre romain de Lyon et son environnement, de l'Antiquité à nos jours".
"Parmi les sujets archéologiques abordés récemment au sujet de la Gaule romaine, la place du décor dans l'espace urbain a fait l'objet de deux colloques publiés en 2008 (Toulouse) et 2012 (Caen). Le rôle du décor en fonction des lieux où il est disposé a toutefois été peu abordé. Cela est dû d'une part à la pluralité des édifices traités ; d'autre part à la diversité des supports étudiés. Dans le cadre de la reprise récente des travaux sur l'équipement cultuel et le mur de scène du théâtre de Vendeuil-Caply, ce colloque s'attachera plus spécifiquement à la place du décor dans les monuments de spectacle. La sculpture a généralement tenu une place importante dans les études réalisées jusqu'ici, qu'il s'agisse des théâtres de la partie orientale de l'Empire, comme à Corinthe et Hiérapolis, ou de sa partie occidentale comme à Fiesole, Leptis Magna, Mérida ou Carthagène. Pourtant, les décou-vertes récentes nous encouragent à ouvrir le débat sur les autres types de décor, sur leur place et leur fonction dans les monuments de spectacle en Gaule romaine mais aussi, à titre comparatif, dans le reste de l'Empire romain. C'est pourquoi nous nous intéresserons aux facteurs qui sont entrés en jeux dans le choix des commanditaires mais aussi aux modalités de mise en oeuvre des différents décors, comme l'origine des matériaux ou leur hiérarchisation dans l'espace. La signification de ces décors, pérennes ou transitoires, peut également être abordée. Outre la mise en oeuvre et la signification du décor, nous mettrons également l'accent sur les questions de méthodologie relatives à leur étude, à leur restitution et à leur restauration dans les monuments de spectacle faisant l'objet d'une présentation au public et, souvent, d'une réutilisation. Nous proposons donc d'étudier différents aspects du décor allant des éléments peints ou stuqués au décor sculpté (relief, ronde-bosse ou ornementation architecturale). Les études de cas pour la Gaule et les synthèses régionales ou provinciales pourront être abordées dans une perspective d'ouverture du sujet. L'objectif serait également d'offrir une nouvelle fois un espace d'échange et de poursuivre le renouvellement des recherches sur l'étude des monuments de spectacle illustré récem-ment par les publications des colloques de Lausanne, Carthagène ou encore Augst. Les actes de cette journée d'étude feront l'objet d'une publication dans la Revue archéolo-gique de Picardie à la fin de l'année suivante".
Entrée gratuite (dans la limite des places disponibles).
A. Dardenay, N. Delferrière, D. Morana Burlot, L. Narès, Regards croisés sur le décor antique. Hommage à Nicole Blanc et Hélène Eristov, Hermann, Paris, 2023, p. 291-297.
Attention, le document mis en ligne ici n'est pas la version publiée, mais une épreuve. Les différences formelles sont cependant légères (dans la version publiée : pagination différente ; rubricature corrigé sans italique ; indices des formules chimiques).
L’une d’entre elles concerne l’un des joyaux du Lugdunum musée & théâtres romains : une tête dite de Cybèle.
(Article publié en juin 2021 ; épreuves mises en ligne sur ce site en juin 2022).
Résumé : informations nouvelles sur une trentaine de sculptures conservées à Lyon et brève présentation de pièces inédites. Ces données nouvelles, qui restent ponctuelles, concernent la provenance, la nature, la fonction ou la chronologie de quelques pièces.
premier Moyen Âge à Lyon a exhumé 839 tombes parmi lesquelles
un grand nombre a fait usage de pièces lapidaires antiques en
remploi. Après une présentation du contexte archéologique,
les différents usages du remploi seront précisés en s’attardant
en particulier sur les blocs en grand appareil utilisés pour les
cuves et les couvercles d’une vingtaine de sarcophages. Dans un
second temps, huit pièces sculptées seront décrites et analysées.
L’examen d’éléments lapidaires de remploi revêt un double intérêt.
Il nous fait connaître des nouvelles pièces d’architecture et de
sculptures et peut ainsi nous renseigner sur des monuments
disparus du Haut-Empire, qui participaient au prestige de la
ville et de son suburbium. Les pièces fournissent par ailleurs des
indications sur la pratique du remploi durant l’Antiquité tardive
et l’époque médiévale (usages, modalités de mise en oeuvre, lieux
d’approvisionnements).
In the period 2015-2016, the excavation of a necropolis from
Late Antiquity and the Early Middle Ages in Lyon exhumed 839
tombs, a large number of which made use of re-used stone. After
presenting the archeological context, we will describe how these reused
stones were employed, concentrating in particular on blocks
for the chests and lids of around 20 sarcophagi. Secondly, eight
sculpted pieces will be described and analyzed. The examination of
re-used stonework is of interest from two points of view. It allows
us to discover new architectural pieces and sculptures and can also
provide information on the lost monuments of the High Empire,
which gave prestige to the town and its suburbium. The pieces
incidentally provide information on the practice of stone re-use
during Late Antiquity and the mediaeval era (type and methods of
use, source of material).
Conférence gratuite, jeudi 16 mai à 18 h à L'Antiquaille, ECCLY, 49 montée Saint-Barthélémy, 69005 Lyon.
Thèmes abordés : notamment archéologie, histoire, anthropologie, rituels funéraires, remplois antiques (pièces d'architecture et sculptures) pour la confection des sarcophages.
Pour la bibliographie en rapport avec le thème des remplois relatifs à cette fouille, voir :
- D. Fellague, E. Ferber, "Lyon paléochrétien et romain. Remplois antiques dans une nécropole", Archéologia, 541, mars 2016, p. 32-37.
- D. Fellague, E. Ferber, avec la collab. de F. Pont et A. Papadopoulou, à paraître (in V. Gaggadis-Robin, Actes des IIe rencontres autour de la sculpture romaine tenues à Arles, 28-29 octobre 2016).
-
Remise en janvier 2005.
Attention, dans l’ouvrage publié, s’est glissée une erreur de l’éditeur sur l’auteur de la figure 274 et l’éditeur a par ailleurs modifié la figure en ajoutant des pointillés qui n’ont pas leur place à gauche de VM sur le bloc B3 puisque celui-ci a conservé sa face latérale gauche.
Je n’ai malheureusement pas de pdf du chapitre à faire partager, mais voici la figure 274 (désolée pour la mauvaise qualité du pdf) avant modification de l’éditeur et un extrait des illustrations de ma thèse concernant ce dossier.
Plusieurs données de la thèse sont bien sûr dépassées par les découvertes abondantes du XXIe siècle issues du dynamisme de l'archéologie préventive à Lyon et devront être enrichies par les comparaisons nouvelles.
Depuis 2007, nous avons repéré des erreurs dans notre texte, nous nous sommes ralliée à certaines idées en changeant d'avis (à juste titre ou non), nous en avons développé d'autres, des passages ont été repris pour des publications, d'autres devront être poursuivis... La thèse n'est qu'un point d'étape.
Rendue à l'automne 2013.
Voir le site https://www.printemps-archeologie.fr
Informations dans l'affiche et sur leur site internet.
Conférence gratuite dans le cadre des journées européennes du patrimoine, samedi 21 septembre 2019 de 15 h à 16 h à Lugdunum, musées et théâtres romains, 17 rue Cléberg, Lyon 5e.
Conférence gratuite et ouverte à tous à Lyon organisée par l'association Garom.
Samedi 25 novembre 2017, à 10 h, au Conservatoire de Lyon, 4 montée Cardinal Decourtray.
Cette contribution commence par une présentation de la ville et de quelques-unes de ses caractéristiques urbanistiques, qui ne sont pas inutiles pour mieux appréhender la situation de l’édifice (position des rivières et de l’enceinte notamment). Ce monument phare est situé à un endroit clef de la ville, pour en souligner les articulations. Des sondages anciens avaient mis au jour un mur à pilastres associé à l’édifice (mais de quel état ?). Bien qu’il reste énigmatique, on peut se demander si ce mur n’était pas en lien avec un vaste bassin-canal exhumé en 2007-2008, qui aurait été construit entre 10 et 30 apr. J.-C. Des observations de R. Amy avaient également conduit à l’hypothèse de l’existence d’un édifice antérieur au même emplacement, qui pouvait être un arc ou une porte. Or la restitution actuelle de la portion d’enceinte septentrionale exclut d’y voir une porte. Ainsi, au même emplacement, deux édifices de même nature ont pu se succéder, peut-être à quelques années d’intervalle. Les données récentes apportées par la géoarchéologie, qui ont mis en évidence l’abondance des inondations dans la ville, invitent à se demander si une crue n’aurait pas pu détruire un premier arc. Cette hypothèse n’est que de l’ordre du possible – comme d’ailleurs toutes les hypothèses – et constitue seulement une piste de travail à laquelle l’auteure n’accorde pas une importance capitale, car ce n’est pas le point central de la contribution. Quelle que soit la cause de destruction du premier édifice, on ne peut pas faire abstraction de l’existence d’un état précédent l’arc d’Orange. Ce dernier invite à reconsidérer l’interprétation de l’inscription, telle qu’elle a été restituée en 1962 à partir d’hypothèses plus anciennes, avec une hésitation pour la fin : restituit R(es) P(ublica) coloniae ou restitutori coloniae. L’auteure revient ainsi sur l’hypothèse actuellement retenue d’un arc dédié à Germanicus, puis « rendu » à Tibère. Cette hypothèse, parue dans un article fondateur de Gallia en 1986, est sans conteste ingénieuse, mais suscite quelques objections. Si l’inscription mentionne bien une restitutio, elle pouvait évoquer la réfection du monument et non pas un changement de destinataire.
Ce qui complique encore davantage la réflexion sur l’arc sont les doutes concernant le nombre de phases pour les attiques et les objections relatives à la validité de la restitution entière de l’inscription. Il est vrai que la lecture de la titulature de Tibère a été influencée par des présupposés anciens, émis en 1857, qui n’ont plus lieu d’être. Enfin la controverse sur la datation tibérienne a été récemment ravivée. À partir de l’analyse de la sculpture et des caractéristiques architecturales du monument, des chercheurs défendent encore une datation du IIe ou du IIIe s.
D’un point de vue méthodologique, l’arc d’Orange est ainsi une illustration parfaite des difficultés pour dater un monument par la méthode typologique. En fonction de l’idée à défendre, le même motif a été considéré comme une exception ou comme caractéristique d’une époque. Pour l’auteure de l’article, la datation julio-claudienne paraît la plus probable, qu’il s’agisse de la datation tibérienne traditionnelle ou d’une datation augustéenne. L’auteure rappelle d’ailleurs que F. Stilp revient à une datation augustéenne de l’arc à partir d’un réexamen des sculptures et d’une réinterprétation des inscriptions sur les boucliers figurés. Au final, l’article insiste sur les questionnements nombreux qui subsistent concernant l’interprétation et la datation de l’arc d’Orange, les deux étant indiscutablement liés. L’article apporte de nouvelles hypothèses (interprétation de l’inscription, destruction de l’arc ou autres aspects ponctuels), mais son intérêt réside surtout dans cette « méthodologie du doute », en revenant sur des hypothèses anciennes érigées en certitude. Ce n’est pas tant une démonstration d’une nouvelle hypothèse qu’une réflexion sur la démarche hypothétique.
L'article est publié après le dossier très intéressant consacré aux jardins de la Grèce antique à l'époque moderne et coordonné par L. Péchoux (rédactrice en chef adjointe de la revue).
Thèmes abordés : discordance apparente entre les datations stratigraphiques et les datations typochronologiques ; Capitole ; Macellum ; temple d'Isis ; permanence du décor.
Etude remise en juillet 2009
A l'impression du catalogue, la notice a été coupée. Le texte manquant est ici fourni.
Rendue l'hiver 2014.
Résumé : Dans un article récent, deux sculptures de Périgueux furent interprétées comme des portraits funéraires, malgré certaines particularités et une similitude des deux pièces. Nous y voyons plutôt des représentations de divinités ou de personnifications qui ornaient un même monument et prenaient peut-être place sur des chapiteaux. Ainsi, la végétalisation des coiffures est moins surprenante (même si elle reste originale), l’interprétation d’un sculpteur malhabile peut être rejetée et les comparaisons doivent être cherchées dans d’autres directions que celles des portraits funéraires.
Notre collaboration s'est limitée à l'identification d'une photographie (p. 68). Nous remercions Philippe Marc et Pierre Lortet de nous avoir soumis cette énigme.
L'intégralité de la transcription est téléchargeable sur le blog passionnant de Pierre Lortet : lortet.blogspot.com
Rendue au printemps 2014.
Les fouilles conduites par la Mission archéologique de Lambèse (2009-2011) ont mis au jour deux domus dans la « ville basse », à proximité du camp de la Troisième Légion Auguste et de l’amphithéâtre : la Maison de Phrixos et Hellé et la Maison de la Tigresse. Jusqu’à ces récentes découvertes, la capitale romaine de la Numidie était connue principalement par les vestiges de monuments civils et militaires, dégagés entre la fin du XIXe et la première moitié du XXe siècle. Les nouvelles découvertes amènent donc à étudier l’architecture domestique lambésitaine.
La reprise des fouilles stratigraphiques dans la région permet non seulement d’analyser les systèmes constructifs locaux et le décor (mosaïques, enduits peints), mais aussi d’étudier le mobilier archéologique de toute nature (céramique, métal, verre). Ces nouvelles données s’intègrent dans une réflexion plus large visant à comprendre l’occupation et le développement de la ville, l’architecture domestique ainsi que les modèles économiques dans l’Afrique romaine du IIIe siècle de notre ère.
ateliers visible au-dessus de l’odéon de Lyon. Un
bilan historiographique est suivi d’une mise au point sur
les caractéristiques des vestiges et sur leur chronologie, qui
ne peut être fondée sur aucune stratigraphie. Cette présentation
est l’occasion de s’arrêter sur une fontaine de rue
ainsi que sur une construction inédite, de nature indéterminée,
située devant un mur peint à pilastres. La chronologie
avancée pour la fontaine a une incidence sur la
restitution de la circulation des véhicules à l’échelle de la
ville : elle affaiblit l’hypothèse de la condamnation de la
rue carrossable après la construction de l’édifice de spectacle.
Au contraire, c’est peut-être la volonté de la maintenir
en usage qui a pu engendrer la suppression du lacus et
des boutiques afin de réaliser, à peu de frais, un décalage
de la rue et du portique.