Articles and Book Chapters by Gohar Grigoryan
in Approaches to Sacred Space(s) in Medieval Subcaucasian Cultures, ed. by M. Bacci, N. Chitishvi... more in Approaches to Sacred Space(s) in Medieval Subcaucasian Cultures, ed. by M. Bacci, N. Chitishvili, G. Grigoryan et al. (Rome: Viella, 2023), 100-137
in Staging the Ruler's Body in Medieval Cultures: A Comparative Perspective, ed. by M. Bacci, G. ... more in Staging the Ruler's Body in Medieval Cultures: A Comparative Perspective, ed. by M. Bacci, G. Grigoryan and M. Studer-Karlen (Turnhout: Brepols / Harvey Miller, 2023), 79-116

in Armenia through the Lens of Time. Multidisciplinary Studies in Honour of Theo Maarten van Lint (Leiden: Brill, 2023), 56-79.
The Hermitage Museum in Saint Petersburg hosts a late medieval shell object with silver gilt deco... more The Hermitage Museum in Saint Petersburg hosts a late medieval shell object with silver gilt decorations and a coin attached inside, whose Armenian inscription mentions a certain “Šahuk, servant of God” (Շահուկ ծառայ Աստուծոյ). Discovered in the late 19th century in the Ukrainian port city of Berdyansk, the object has attracted little scholarly attention until the 2000s, when it was included in several splendid exhibitions, all dedicated to the material culture of the so-called Pax Mongolica. The present article discusses the discovery and acquisition history of Šahuk’s shell and proceeds to analyse the emblematic use of similar shell tokens within the context of medieval pilgrimage practices, concluding with a general reconstruction of the Armenian pilgrimage tradition to Santiago de Compostela. It is with this renowned Galician site that I propose to associate the functional and historical contexts of Šahuk’s shell, the silver additions of which were likely produced in Cilician Armenia.
in Meanings and Functions of the Ruler's Image in the Mediterranean World (11th-15th cc.), ed. by M. Bacci and M. Studer-Karlen (Leiden: Brill, 2022), 33-57.
Al-ʿUṣūr al-Wusṭā: Journal of Middle East Medievalists 29: 217-255, 2021
Revue des Études Arméniennes 41 (2022): 631-632
Revue des Études Arméniennes 40 (2021): 85-99
Հայկական որմնանկարչություն․ գիտական հոդվածների և նյութերի ժողովածու, խմբ․ Կարեն Մաթևոսյան, էջ 286-288, Երևան, 2019
New York: Palgrave Macmillan, 2017
in The Church of the Holy Cross of Ałt‛amar, ed. by Zaroui Pogossian & Edda Vardanyan, Leiden: Brill, 2019

Ałt‘amar est devenu, pour la postérité, le monument le plus célèbre d’un royaume du Vaspurakan, q... more Ałt‘amar est devenu, pour la postérité, le monument le plus célèbre d’un royaume du Vaspurakan, qui a existé, au sud de l’Arménie, entre 908 et 1021. Le Vaspurakan est consacré comme une entité territoriale distincte par le traité de 591, quand les conquêtes de Maurice entraînent la division de la province du Turuberan, en Tarawn, à l’Ouest, sous contrôle byzantin, et en Vaspurakan, à l’Est, sous domination sassanide.
L’étymologie de Vaspurakan est heureusement assez transparente pour laisser entrevoir par quelle évolution un banal adjectif en -akan, a pu acquérir un sens toponymique localisé dans cette région. Il est clair en effet que le radical est composé de l’épithète vas- signifiant « précieux, de haute noblesse », et de – pur-, reposant sur un thème indo-iranien, qui désigne le « fils », comme c’est le cas par exemple dans le nom du fleuve Brahmapoutre. Le Vaspurakan est donc la terre qui appartient en propre aux « fils de haute noblesse ».
Qui sont ces mystérieux personnages ? Tout simplement, les frères cadets ou les cousins du roi. Bref, tous les princes du sang, qu’il vaut mieux tenir à l’écart de la cour pour éviter les intrigues de palais, et autres rivalités fratricides. Movsēs Xorenac‘i nous apprend qu’à l’époque arsacide ces princes étaient consignés au Nord du lac de Van, près des pêcheries royales d’Aṙberani, et qu’ils ne pouvaient quitter ce secteur sans se rendre coupables de haute trahison. C’est ainsi que leur domaine princier fut qualifié de vaspurakan et que, par une sorte de métonymie, cet adjectif fut transformé en nom propre pour désigner des territoires de plus en plus étendus : au VIe siècle, l’Est du Turuberan puis, dès le VIIe siècle, presque tout le Sud-Est arménien, si l’on en croit la Géographie d’Anania Širakac‘i.
ISBN: 9789004400382
Publisher: Brill
Revue des Études Arméniennes 40 (2021): 263-296
by Antoine Borrut, Luke Yarbrough, Kader Smail, Liana Saif, Gohar Grigoryan, Michael Pregill, Aurélien Montel, Alberto Bardi, Javier Albarrán, and Sarah Slingluff, PhD
Journal of the Society for Armenian Studies 27/1 (2020): 117-130, 2020
Le Muséon 133 (1-2): 87-139, 2020

Venezia Arti 27 (2018): pp. 81-102, 2018
This essay deals with the emergence of scholarship on medieval Armenian artefacts with a particul... more This essay deals with the emergence of scholarship on medieval Armenian artefacts with a particular emphasis on the study of manuscripts and miniature painting, and covers the period from the mid-nineteenth century until the beginning of the twentieth century. While the title of this article may appear to stress the heritage of the Armenians as belonging to a ‘national culture’, it also alludes to some early approaches, according to which the origins of non-Armenian arts were also sought in medieval Armenia. Amidst the growing waves of contemporary imperialist and nationalist sentiments in the nineteenth-early twentieth centuries, the interest in Armenian miniature painting commenced almost simultaneously in four different intellectual milieus – Russian, German-speaking, French, and Armenian – each approaching the subject from its own perspective and motivated by issues specific to the given cultural-political realm.
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L’étymologie de Vaspurakan est heureusement assez transparente pour laisser entrevoir par quelle évolution un banal adjectif en -akan, a pu acquérir un sens toponymique localisé dans cette région. Il est clair en effet que le radical est composé de l’épithète vas- signifiant « précieux, de haute noblesse », et de – pur-, reposant sur un thème indo-iranien, qui désigne le « fils », comme c’est le cas par exemple dans le nom du fleuve Brahmapoutre. Le Vaspurakan est donc la terre qui appartient en propre aux « fils de haute noblesse ».
Qui sont ces mystérieux personnages ? Tout simplement, les frères cadets ou les cousins du roi. Bref, tous les princes du sang, qu’il vaut mieux tenir à l’écart de la cour pour éviter les intrigues de palais, et autres rivalités fratricides. Movsēs Xorenac‘i nous apprend qu’à l’époque arsacide ces princes étaient consignés au Nord du lac de Van, près des pêcheries royales d’Aṙberani, et qu’ils ne pouvaient quitter ce secteur sans se rendre coupables de haute trahison. C’est ainsi que leur domaine princier fut qualifié de vaspurakan et que, par une sorte de métonymie, cet adjectif fut transformé en nom propre pour désigner des territoires de plus en plus étendus : au VIe siècle, l’Est du Turuberan puis, dès le VIIe siècle, presque tout le Sud-Est arménien, si l’on en croit la Géographie d’Anania Širakac‘i.
ISBN: 9789004400382
Publisher: Brill
L’étymologie de Vaspurakan est heureusement assez transparente pour laisser entrevoir par quelle évolution un banal adjectif en -akan, a pu acquérir un sens toponymique localisé dans cette région. Il est clair en effet que le radical est composé de l’épithète vas- signifiant « précieux, de haute noblesse », et de – pur-, reposant sur un thème indo-iranien, qui désigne le « fils », comme c’est le cas par exemple dans le nom du fleuve Brahmapoutre. Le Vaspurakan est donc la terre qui appartient en propre aux « fils de haute noblesse ».
Qui sont ces mystérieux personnages ? Tout simplement, les frères cadets ou les cousins du roi. Bref, tous les princes du sang, qu’il vaut mieux tenir à l’écart de la cour pour éviter les intrigues de palais, et autres rivalités fratricides. Movsēs Xorenac‘i nous apprend qu’à l’époque arsacide ces princes étaient consignés au Nord du lac de Van, près des pêcheries royales d’Aṙberani, et qu’ils ne pouvaient quitter ce secteur sans se rendre coupables de haute trahison. C’est ainsi que leur domaine princier fut qualifié de vaspurakan et que, par une sorte de métonymie, cet adjectif fut transformé en nom propre pour désigner des territoires de plus en plus étendus : au VIe siècle, l’Est du Turuberan puis, dès le VIIe siècle, presque tout le Sud-Est arménien, si l’on en croit la Géographie d’Anania Širakac‘i.
ISBN: 9789004400382
Publisher: Brill
images, and liturgy. The authors of this volume investigate the ways in which different socio-cultural groups living in the Caucasian area interacted not only through their artistic and architectural projects, but also conceptually and intellectually through divergent
theories and practices concerning living spaces, communal shared heritages, and the human as well as the supranatural spheres.
Analyzing some of the most remarkable images, buildings, and spaces in the Southern Caucasus between Late Antiquity and the Middle Ages, this volume is an invitation to see Subcaucasian sacred spaces from the vantage point of their early devotees and beholders. These essays follow a series of case studies ranging from the division of space in churches to the liminal borders of these divisions, to pilgrimage dynamics, images, and liturgy. The authors of this volume investigate the ways in which different socio-cultural groups living in the Caucasian area interacted not only through their artistic and architectural projects, but also conceptually and intellectually through divergent theories and practices concerning living spaces, communal shared heritages, and the human as well as the supranatural spheres.
112th CAA Annual Conference, Chicago, 14-17 February 2024
https://ima.princeton.edu/conferences/