Academic works by Aurélien Montel
Thèse de doctorat soutenue sous la direction de M. Dominique Valérian (Université Lumière-Lyon 2,... more Thèse de doctorat soutenue sous la direction de M. Dominique Valérian (Université Lumière-Lyon 2, 2019)
Mémoire de master 2, soutenu sous la direction de MM. Patrice Cressier et Dominique Valérian (Université Lumière-Lyon 2, 2012), 2012
Mémoire de master 1, soutenu sous la direction de Mr. Cyrille Aillet (Université Lumière-Lyon 2, 2011), 2011
Libya Islamica by Aurélien Montel
ضمن كتاب من تريبوليتانيا إلى أطرابلس، يتناول حافظ عبدولي مسألة انتقال إقليم/كورة طرابلس الغرب من... more ضمن كتاب من تريبوليتانيا إلى أطرابلس، يتناول حافظ عبدولي مسألة انتقال إقليم/كورة طرابلس الغرب من الفترة القديمة المتأخرة إلى الفترة الإسلامية المبكّرة. وذلك وفق مقاربة منهجية تقوم من جهة على مقارعة المعطيات التي توفّرها مختلف المصادر الأدبيّة مع نظيرتها الطوبونيميّة والأونومستكية والأثرية ومن جهة أخرى تعتمد تشبيك المناهج المتنوّعة.
وقد خلص باعتماد هذا المنهج إلى نتائج مجدّدة تستند إلى براهين علميّة تؤكّد – على خلاف ما كان شائعا – أنّ المرور من تريبوليتانيا اللاتينية-المسيحيّة إلى أطرابلس العربية-الإسلامية لم يكن بصفة فجائية عبر إحداث قطيعة فوريّة وهوّة فاصلة بين الفترتين القديمة والوسيطة، بل كان كما الحال في بقيّة مجالات بلاد المغرب تدريجيّا وبطيئا في كل المستويات الحضارية. وقد كانت المسائل المتعلّقة بتفسير كيفية حدوث هذا الانتقال والآليات التي حكمته وانعكاس ذلك على تشكّل المشهد التعميري خلال العصر الوسيط المتقدّم، من أهمّ الهواجس المعرفية التي حاول الكتاب الإجابة عنها.
In From Tripolitania to Tripoli, Hafed Abdouli deals with the transition of Tripolitania from late Antiquity to the early Islamic period. He compares a detailed analysis of all the literary sources with the evaluation of the archaeological, onomastic and toponymic findings. For this purpose, he makes use of various research methodologies.
This approach brings about new results. It confirms that — contrary to what has been so far commonly assumed — the transition from the Latin-Christian Tripolitania to the Arabic-Islamic Tripoli was not sudden. There was no rigorous break that seperated the ancient from the medieval period. On the contrary, as was also the case in the rest of the Maghreb, the transition was progressive and slow at all levels of civilization. The interpretation of how this transition occurred, the mechanisms that determined it, and its reflection on the urban landscape during the early medieval period, are among the most important epistemological concerns that this book tries to answer.
Libya Islamica is a peer reviewed book series that focuses on the different historical, geographi... more Libya Islamica is a peer reviewed book series that focuses on the different historical, geographical and cultural aspects within the borders of present-day Libya, from the Islamic conquest (1st/7th century) until the establishment of the Ottoman rule (10th/16th century).
Peer-reviewed papers by Aurélien Montel
Publié dans : al-Sabîl, n° 17, 2024, p. 1-24.
Au Maghreb, l’histoire de la madrasa en tant qu’in... more Publié dans : al-Sabîl, n° 17, 2024, p. 1-24.
Au Maghreb, l’histoire de la madrasa en tant qu’institution de transmission du savoir est encore à écrire. Apparue à Bagdad dans le deuxième tiers du Ve/XIe siècle, elle s’y est pourtant implantée avec un certain succès à partir de la fin du VIIe/XIIIe siècle, soutenue par les dynasties post-almohades. Pour cette raison, la madrasa s’est en particulier installée dans le tissu urbain et savant de leurs capitales, autour desquelles elle a polarisé et ancré les réseaux savants. Au-delà de ces cas, bien connus mais particuliers à bien des égards, il est également attesté qu’il a existé des madrasa-s provinciales, nettement moins bien documentées. À Tripoli en particulier, les sources documentent l’existence de deux madrasa-s, qui restent aujourd’hui invisibles car elles n’ont laissé aucun vestige matériel : la première fut fondée par le pouvoir hafside au VIIe/XIIIe siècle, la seconde par un émir de la dynastie des Banū Ṯābit, qui régnèrent indépendants sur Tripoli au VIIIe/XIVe. L’analyse des quelques mentions faites par les auteurs médiévaux viendra donc nourrir une réflexion précisant d’abord les fonctions de la madrasa loin des capitales, mais aussi dans un contexte de marge politique ; ainsi que l’influence exercée par cette institution sur les réseaux savants structurés autour de la ville, qui jouait un rôle important à l’échelle de l’Islam méditerranéen.
Publié dans : The Medieval Globe, n° 9-2, 2023, p. 67-82.
In 317/929, already being the Umayyad ... more Publié dans : The Medieval Globe, n° 9-2, 2023, p. 67-82.
In 317/929, already being the Umayyad emir of al-Andalus, ʽAbd al-Raḥmān III proclaimed himself caliph. In the following years, he tried to secure his position in the Far Maghrib. While ordering the conquest of several coastal places, he also gathered many pledges of allegiance from local Berber emirs. Among them was Muḥammad b. Ḫazar (fl. 920-950), emir of the Maghrāwa tribe, who recognized in an official letter ʽAbd al-Raḥmān III as the rightful imām in the end of 317/929-930.
Preserved in the Muqtabis fī aḫbār ahl al-Andalus of Ibn Ḥayyān (987-1076), this letter is of a great value, since it gives us an invaluable insight regarding the entreating strategies that were deployed by to justify an allegiance to the Umayyad caliphate of Cordoba. Indeed, some of the arguments brought by Muḥammad b. Ḫazar were common in the medieval Islamic world, while other were more specific to his own identity, agency, strategy, location, history and culture.
Publié dans : al-Qanṭara, 44 (1), 2023.
Este artículo tiene como objetivo presentar un manuscrit... more Publié dans : al-Qanṭara, 44 (1), 2023.
Este artículo tiene como objetivo presentar un manuscrito conservado en la biblioteca de la Universidad de Bengasi (Libia) que contiene el Kitāb al-Ǧawhara fī nasab al-nabī ṣallā Allāh ʽalayhi wa-sallam wa-aṣḥābihi al-ʽašara por Abū ʽAbd Allāh Muḥammad b. Abī Bakr b. ʽAbd Allāh b. Mūsà al-Anṣārī al-Barrī al-Tilimsānī (596/1200-681/1282). Aunque ha sido mencionado en algunas publicaciones, no llamó la atención de los especialistas de la historia cultural de al-Andalus. Debido a la situación actual de la institución de conservación, no ha sido posible ver ni ofrecer reproducciones. Aun así, como se cedió una fotografía para un catálogo, el último folio resultó muy útil. Se hace constar claramente el origen de la obra, que fue copiada en Menorca por su propio autor en el año 645/1248. Además, se puede observar que fue ofrecido como regalo a Saʽīd b. Ḥakam al-Qurašī, el gobernador de la isla, que fundó una biblioteca cuya riqueza fue celebrada por los autores medievales. En el estado actual del conocimiento, se trata precisamente del quinto manuscrito identificado, encontrándose hoy los otros cuatro en la Real Biblioteca del Monasterio de San Lorenzo de El Escorial. La historia del manuscrito permanece oscura, aunque se puede dar por establecido que reapareció en Libia a mediados del siglo XIX, siendo entonces propiedad de Muḥammad b. ʽAlī al-Sanūsī, fundador de la poderosa ṭarīqa al-Sanūsiyya.
Publié dans : e-Spania. Revue interdisciplinaire d’études hispaniques médiévales et modernes, n° ... more Publié dans : e-Spania. Revue interdisciplinaire d’études hispaniques médiévales et modernes, n° 45, 2023.
Au sein des armées des Omeyyades de Cordoue, les combattants venus du Maghreb tenaient une place importante, qu’ils fussent motivés par le prestige du djihâd andalou ou par les gratifications distribuées par l’État. Depuis au moins le milieu du IIIe/IXe siècle, il y existait notamment une unité formée uniquement de mercenaires tangérois, désignés comme tels dans les sources (al-Ṭanğiyyīn / al-Ṭanğawiyyīn), que les textes médiévaux permettent de suivre sur près d’un siècle, jusqu’au milieu du IVe/Xe siècle. Le recours à ce mercenariat soulève dès lors d’importants questionnements, relatifs aux relations entre Tanger et la péninsule Ibérique à l’époque omeyyade, à l’établissement d’une véritable filière de recrutement, aux besoins socio-politiques expliquant l’emploi de ces mercenaires, ou encore la reformulation d’une identité communautaire « tangéroise » en contexte post-migratoire.
Publié dans : Mélanges de la Casa de Velázquez, n° 53-1, 2023, p. 245-268.
Depuis le ve/xie sièc... more Publié dans : Mélanges de la Casa de Velázquez, n° 53-1, 2023, p. 245-268.
Depuis le ve/xie siècle, la ville de Fès (Maroc actuel) occupe un rôle majeur parmi les réseaux savants des oulémas de l’Occident musulman, en tant que pôle d’enseignement du sunnisme malikite notamment. L’enracinement de cette école juridique dans la ville restent cependant mal connus, car les auteurs médiévaux l’interprètent de deux manières différentes. D’après la littérature biographique (ṭabaqāt), il pourrait être attribué à l’influence des oulémas sunnites, en particulier de Darrās b. Ismāʽīl (m. 357/967), un ouléma fassi qui passa du temps en péninsule Ibérique. Pour d’autres, ce serait une conséquence de la politique impériale déployée au Maghreb Extrême par les califes omeyyades de Cordoue. En réalité, ces deux facteurs se sont étroitement conjugués, ce qui met en évidence le rôle important qu’a joué al-Andalus dans l’introduction, l’établissement et la reconnaissance du maḏhab malikite à Fès.
Publié dans al-Qanṭara, n° 43-2, 2022.
Dentro de la riquísima literatura producida en el círculo del poder abasí entre los siglos VIII y... more Dentro de la riquísima literatura producida en el círculo del poder abasí entre los siglos VIII y X, el Occidente islámico (es decir, al-Andalus, el Magreb y las islas del Mediterráneo occidental) ocupa un lugar insignificante, a pesar de las pretensiones universalistas que tenían sus autores. Este silencio afecta a todos los géneros literarios, con excepción de la geografía, que experimentó un gran desarrollo en ese periodo. ¿Cómo puede explicarse esta circunstancia? Contextualizar estos textos permite considerar dos argumentos. El primero es la ausencia de datos históricos sobre Occidente a disposición de los autores de Oriente, lo que nos lleva a poner en cuestión la cronología de la formación de comunidades de sabios en el Occidente islámico, así como la circulación del saber en el mundo islámico. También se puede considerar que este silencio resulta de un desinterés deliberado respecto a Occidente, directamente vinculado con cuestiones políticas y geopolíticas. Desde una perspectiva imperial, invisibilizar el Occidente islámico-tierra de rebeldía desde mediados del siglo VIII-contribuye a diseñar un mundo ideal, cuya estructura muestra de manera implícita la centralidad de Bagdad.
Publié dans : Libyan Studies, n° 53, 2022, p. 94-96.
It is generally believed that Tripolitanian historiography began with the chronicle of Muḥammad b... more It is generally believed that Tripolitanian historiography began with the chronicle of Muḥammad b. Ghalbūn in the first half of the 12th century AH/18th century AD, before expanding in the 13th/19th. This pattern tends to forget that other players – unfortunately now lost – predated that modern historical writing. The oldest one seems to be related to a Tripolitanian scholar, ʽAlī b. ʽAbd Allāh b. Maḥbūb al-Ṭarābulusī, who lived at the end of the 5th/11th century/beginning of the 6th/12th, who settled in the East and wrote a short chronicle to give an account of the history of his hometown. This article aims to gather all the data related to him and his works, to show the formation of a local memory in the wake of the political autonomy acquired by Tripoli from the beginning of the 5th/11th century.
Publié dans Libyan Studies, n° 52, 2021, p. 144-153.
Given the lack of local sources, the history of Tripoli as a global Mediterranean city remains un... more Given the lack of local sources, the history of Tripoli as a global Mediterranean city remains unclear until the Ottoman conquest of the 16th century. Given that documentary record, the exploration of the rich Arabic tradition written in al-Andalus provides a fresh insight into how Tripoli constructed its Mediterranean stature prior to the 11th century. First, the systematic analysis of Islamic biographical literature (ṭabaqāt) shows Tripoli was one of the most visited cities by the Andalusian scholars across the Islamic world. It also reveals they were in close contact with the Tripolitanian Mālikī networks. Eventually, The Tripolitanian elites took advantage, of that specific Andalusian connection, and using the rivalry between the caliphal powers at the dawn of the 11th century they assured the independence of the city for the first time while rejecting the Fatimid-Zirid power and recognizing the sovereignty of the Spanish Umayyads.
Publié dans Revue des Mondes Musulmans et de la Méditerranée, n° 149, 2021 [Le Sahara précolonial. Des sociétés en archipel], p. 101-120.
À la lecture de l’historiographie, le Sahara paraît n’avoir jamais été, aux yeux des Andalous d’é... more À la lecture de l’historiographie, le Sahara paraît n’avoir jamais été, aux yeux des Andalous d’époque omeyyade (IIe/VIIIe-Ve/XIe siècle), autre chose qu’un espace étranger, lointain, inatteignable. L’analyse des sources les plus variées permet cependant de dégager un tableau plus nuancé. Ainsi, aux yeux des acteurs politiques, et en particulier du pouvoir omeyyade, le Sahara a été considéré comme l’arrière-cour d’un espace impérial qui s’articulait, à la veille de la fitna du Ve/XIe siècle, autour de plusieurs grands ports sahariens, notamment Sijilmāsa. D’un point de vue cette fois économique, les mirages provoqués par le commerce de l’or du Soudan ont pour leur part poussé l’historiographie à négliger les indices d’autres échanges, pourtant variés. L’analyse de ce commerce vient ainsi démontrer les fonctions centrales du Sahara, qui connectait des espaces économiques de plus vaste échelle, dont al-Andalus, le Maghreb, le Sahel et l’Afrique tropicale.
Publié dans Revue d'Histoire Méditerranéenne, n° 2, 2020, p. 60-72, 2020
La cité romaine de Saldae est mentionnée pour la dernière fois au Ve siècle de notre ère. Jusqu’à... more La cité romaine de Saldae est mentionnée pour la dernière fois au Ve siècle de notre ère. Jusqu’à sa refondation par le pouvoir hammadide à la fin du Ve/XIe siècle, la ville, désormais connue comme Béjaïa, n’apparaît que très peu dans les sources arabes. L’histoire de Béjaïa demeure donc méconnue, même si quelques fragments permettent d’éclairer ce hiatus. Il apparaît en premier lieu que, si la toponymie est un indice clair des ruptures introduites avec la fin de l’ordre romain et la conquête islamique, l’occupation du site a été continue. Dans un second temps, la ville, dynamisée par la présence d’une communauté andalouse, s’est progressivement dotée de fonctions portuaires qui connurent une croissance régulière et permirent ses succès tardomédiévaux.
Publié dans Revue des Mondes Musulmans et de la Méditerranée, n° 140-2, 2016, p. 235-258.
Cet article retrace l’histoire d’une famille de notables fassis d’origine andalouse, les Banū Tha... more Cet article retrace l’histoire d’une famille de notables fassis d’origine andalouse, les Banū Thaʻlaba, connus par diverses sources médiévales. Il s’agit dans un premier temps de dresser le portrait de ses membres en compilant de rapides données biographiques, afin d’illustrer et de comprendre la permanence de cette famille au plus haut niveau de la société. Dans un second temps, l’étude des Banū Thaʻlaba permettra de développer quelques réflexions plus générales sur la société de leur temps, en particulier sur l’intégration des Andalous aux élites urbaines du Maghreb al-Aqṣā.
Proceedings by Aurélien Montel
Publié dans dans Lāmyals, Salīm Muftāḥ ʽAbd al-ʽAzīz et alii (éds.), أعمال المؤتمر التاريخي الدول... more Publié dans dans Lāmyals, Salīm Muftāḥ ʽAbd al-ʽAzīz et alii (éds.), أعمال المؤتمر التاريخي الدولي الأول العلاقات الليبية الأوروبية في التاريخ, طبرق, منشورات جامعة طبرق ,2024, t. II, p. 793-804.
Publié dans Amraoui, Touatia et Quevedo, Alejandro (éds.), D’une rive à l’autre. Circulations et ... more Publié dans Amraoui, Touatia et Quevedo, Alejandro (éds.), D’une rive à l’autre. Circulations et échanges entre la Maurétanie césarienne et le sud-est de l’Hispanie (Antiquité-Moyen Âge), Oxford, Archaeopress, 2022, p. 29-38.
Publié dans Dejugnat, Yann (éd.), Expériences impériales. Les cultures politiques dans la péninsu... more Publié dans Dejugnat, Yann (éd.), Expériences impériales. Les cultures politiques dans la péninsule Ibérique et au Maghreb, VIIIe-XVe siècles, vol. 3, Bordeaux, Ausonius, 2020, p. 37-51.
Publié dans Contester au Moyen Âge : de la désobéissance à la révolte. Actes du XLIXe Congrès de ... more Publié dans Contester au Moyen Âge : de la désobéissance à la révolte. Actes du XLIXe Congrès de la SHMESP (Rennes, 24-27 mai 2018), Paris, Éditions de la Sorbonne, 2019, p. 239-251.
Uploads
Academic works by Aurélien Montel
Libya Islamica by Aurélien Montel
وقد خلص باعتماد هذا المنهج إلى نتائج مجدّدة تستند إلى براهين علميّة تؤكّد – على خلاف ما كان شائعا – أنّ المرور من تريبوليتانيا اللاتينية-المسيحيّة إلى أطرابلس العربية-الإسلامية لم يكن بصفة فجائية عبر إحداث قطيعة فوريّة وهوّة فاصلة بين الفترتين القديمة والوسيطة، بل كان كما الحال في بقيّة مجالات بلاد المغرب تدريجيّا وبطيئا في كل المستويات الحضارية. وقد كانت المسائل المتعلّقة بتفسير كيفية حدوث هذا الانتقال والآليات التي حكمته وانعكاس ذلك على تشكّل المشهد التعميري خلال العصر الوسيط المتقدّم، من أهمّ الهواجس المعرفية التي حاول الكتاب الإجابة عنها.
In From Tripolitania to Tripoli, Hafed Abdouli deals with the transition of Tripolitania from late Antiquity to the early Islamic period. He compares a detailed analysis of all the literary sources with the evaluation of the archaeological, onomastic and toponymic findings. For this purpose, he makes use of various research methodologies.
This approach brings about new results. It confirms that — contrary to what has been so far commonly assumed — the transition from the Latin-Christian Tripolitania to the Arabic-Islamic Tripoli was not sudden. There was no rigorous break that seperated the ancient from the medieval period. On the contrary, as was also the case in the rest of the Maghreb, the transition was progressive and slow at all levels of civilization. The interpretation of how this transition occurred, the mechanisms that determined it, and its reflection on the urban landscape during the early medieval period, are among the most important epistemological concerns that this book tries to answer.
Peer-reviewed papers by Aurélien Montel
Au Maghreb, l’histoire de la madrasa en tant qu’institution de transmission du savoir est encore à écrire. Apparue à Bagdad dans le deuxième tiers du Ve/XIe siècle, elle s’y est pourtant implantée avec un certain succès à partir de la fin du VIIe/XIIIe siècle, soutenue par les dynasties post-almohades. Pour cette raison, la madrasa s’est en particulier installée dans le tissu urbain et savant de leurs capitales, autour desquelles elle a polarisé et ancré les réseaux savants. Au-delà de ces cas, bien connus mais particuliers à bien des égards, il est également attesté qu’il a existé des madrasa-s provinciales, nettement moins bien documentées. À Tripoli en particulier, les sources documentent l’existence de deux madrasa-s, qui restent aujourd’hui invisibles car elles n’ont laissé aucun vestige matériel : la première fut fondée par le pouvoir hafside au VIIe/XIIIe siècle, la seconde par un émir de la dynastie des Banū Ṯābit, qui régnèrent indépendants sur Tripoli au VIIIe/XIVe. L’analyse des quelques mentions faites par les auteurs médiévaux viendra donc nourrir une réflexion précisant d’abord les fonctions de la madrasa loin des capitales, mais aussi dans un contexte de marge politique ; ainsi que l’influence exercée par cette institution sur les réseaux savants structurés autour de la ville, qui jouait un rôle important à l’échelle de l’Islam méditerranéen.
In 317/929, already being the Umayyad emir of al-Andalus, ʽAbd al-Raḥmān III proclaimed himself caliph. In the following years, he tried to secure his position in the Far Maghrib. While ordering the conquest of several coastal places, he also gathered many pledges of allegiance from local Berber emirs. Among them was Muḥammad b. Ḫazar (fl. 920-950), emir of the Maghrāwa tribe, who recognized in an official letter ʽAbd al-Raḥmān III as the rightful imām in the end of 317/929-930.
Preserved in the Muqtabis fī aḫbār ahl al-Andalus of Ibn Ḥayyān (987-1076), this letter is of a great value, since it gives us an invaluable insight regarding the entreating strategies that were deployed by to justify an allegiance to the Umayyad caliphate of Cordoba. Indeed, some of the arguments brought by Muḥammad b. Ḫazar were common in the medieval Islamic world, while other were more specific to his own identity, agency, strategy, location, history and culture.
Este artículo tiene como objetivo presentar un manuscrito conservado en la biblioteca de la Universidad de Bengasi (Libia) que contiene el Kitāb al-Ǧawhara fī nasab al-nabī ṣallā Allāh ʽalayhi wa-sallam wa-aṣḥābihi al-ʽašara por Abū ʽAbd Allāh Muḥammad b. Abī Bakr b. ʽAbd Allāh b. Mūsà al-Anṣārī al-Barrī al-Tilimsānī (596/1200-681/1282). Aunque ha sido mencionado en algunas publicaciones, no llamó la atención de los especialistas de la historia cultural de al-Andalus. Debido a la situación actual de la institución de conservación, no ha sido posible ver ni ofrecer reproducciones. Aun así, como se cedió una fotografía para un catálogo, el último folio resultó muy útil. Se hace constar claramente el origen de la obra, que fue copiada en Menorca por su propio autor en el año 645/1248. Además, se puede observar que fue ofrecido como regalo a Saʽīd b. Ḥakam al-Qurašī, el gobernador de la isla, que fundó una biblioteca cuya riqueza fue celebrada por los autores medievales. En el estado actual del conocimiento, se trata precisamente del quinto manuscrito identificado, encontrándose hoy los otros cuatro en la Real Biblioteca del Monasterio de San Lorenzo de El Escorial. La historia del manuscrito permanece oscura, aunque se puede dar por establecido que reapareció en Libia a mediados del siglo XIX, siendo entonces propiedad de Muḥammad b. ʽAlī al-Sanūsī, fundador de la poderosa ṭarīqa al-Sanūsiyya.
Au sein des armées des Omeyyades de Cordoue, les combattants venus du Maghreb tenaient une place importante, qu’ils fussent motivés par le prestige du djihâd andalou ou par les gratifications distribuées par l’État. Depuis au moins le milieu du IIIe/IXe siècle, il y existait notamment une unité formée uniquement de mercenaires tangérois, désignés comme tels dans les sources (al-Ṭanğiyyīn / al-Ṭanğawiyyīn), que les textes médiévaux permettent de suivre sur près d’un siècle, jusqu’au milieu du IVe/Xe siècle. Le recours à ce mercenariat soulève dès lors d’importants questionnements, relatifs aux relations entre Tanger et la péninsule Ibérique à l’époque omeyyade, à l’établissement d’une véritable filière de recrutement, aux besoins socio-politiques expliquant l’emploi de ces mercenaires, ou encore la reformulation d’une identité communautaire « tangéroise » en contexte post-migratoire.
Depuis le ve/xie siècle, la ville de Fès (Maroc actuel) occupe un rôle majeur parmi les réseaux savants des oulémas de l’Occident musulman, en tant que pôle d’enseignement du sunnisme malikite notamment. L’enracinement de cette école juridique dans la ville restent cependant mal connus, car les auteurs médiévaux l’interprètent de deux manières différentes. D’après la littérature biographique (ṭabaqāt), il pourrait être attribué à l’influence des oulémas sunnites, en particulier de Darrās b. Ismāʽīl (m. 357/967), un ouléma fassi qui passa du temps en péninsule Ibérique. Pour d’autres, ce serait une conséquence de la politique impériale déployée au Maghreb Extrême par les califes omeyyades de Cordoue. En réalité, ces deux facteurs se sont étroitement conjugués, ce qui met en évidence le rôle important qu’a joué al-Andalus dans l’introduction, l’établissement et la reconnaissance du maḏhab malikite à Fès.
Proceedings by Aurélien Montel
وقد خلص باعتماد هذا المنهج إلى نتائج مجدّدة تستند إلى براهين علميّة تؤكّد – على خلاف ما كان شائعا – أنّ المرور من تريبوليتانيا اللاتينية-المسيحيّة إلى أطرابلس العربية-الإسلامية لم يكن بصفة فجائية عبر إحداث قطيعة فوريّة وهوّة فاصلة بين الفترتين القديمة والوسيطة، بل كان كما الحال في بقيّة مجالات بلاد المغرب تدريجيّا وبطيئا في كل المستويات الحضارية. وقد كانت المسائل المتعلّقة بتفسير كيفية حدوث هذا الانتقال والآليات التي حكمته وانعكاس ذلك على تشكّل المشهد التعميري خلال العصر الوسيط المتقدّم، من أهمّ الهواجس المعرفية التي حاول الكتاب الإجابة عنها.
In From Tripolitania to Tripoli, Hafed Abdouli deals with the transition of Tripolitania from late Antiquity to the early Islamic period. He compares a detailed analysis of all the literary sources with the evaluation of the archaeological, onomastic and toponymic findings. For this purpose, he makes use of various research methodologies.
This approach brings about new results. It confirms that — contrary to what has been so far commonly assumed — the transition from the Latin-Christian Tripolitania to the Arabic-Islamic Tripoli was not sudden. There was no rigorous break that seperated the ancient from the medieval period. On the contrary, as was also the case in the rest of the Maghreb, the transition was progressive and slow at all levels of civilization. The interpretation of how this transition occurred, the mechanisms that determined it, and its reflection on the urban landscape during the early medieval period, are among the most important epistemological concerns that this book tries to answer.
Au Maghreb, l’histoire de la madrasa en tant qu’institution de transmission du savoir est encore à écrire. Apparue à Bagdad dans le deuxième tiers du Ve/XIe siècle, elle s’y est pourtant implantée avec un certain succès à partir de la fin du VIIe/XIIIe siècle, soutenue par les dynasties post-almohades. Pour cette raison, la madrasa s’est en particulier installée dans le tissu urbain et savant de leurs capitales, autour desquelles elle a polarisé et ancré les réseaux savants. Au-delà de ces cas, bien connus mais particuliers à bien des égards, il est également attesté qu’il a existé des madrasa-s provinciales, nettement moins bien documentées. À Tripoli en particulier, les sources documentent l’existence de deux madrasa-s, qui restent aujourd’hui invisibles car elles n’ont laissé aucun vestige matériel : la première fut fondée par le pouvoir hafside au VIIe/XIIIe siècle, la seconde par un émir de la dynastie des Banū Ṯābit, qui régnèrent indépendants sur Tripoli au VIIIe/XIVe. L’analyse des quelques mentions faites par les auteurs médiévaux viendra donc nourrir une réflexion précisant d’abord les fonctions de la madrasa loin des capitales, mais aussi dans un contexte de marge politique ; ainsi que l’influence exercée par cette institution sur les réseaux savants structurés autour de la ville, qui jouait un rôle important à l’échelle de l’Islam méditerranéen.
In 317/929, already being the Umayyad emir of al-Andalus, ʽAbd al-Raḥmān III proclaimed himself caliph. In the following years, he tried to secure his position in the Far Maghrib. While ordering the conquest of several coastal places, he also gathered many pledges of allegiance from local Berber emirs. Among them was Muḥammad b. Ḫazar (fl. 920-950), emir of the Maghrāwa tribe, who recognized in an official letter ʽAbd al-Raḥmān III as the rightful imām in the end of 317/929-930.
Preserved in the Muqtabis fī aḫbār ahl al-Andalus of Ibn Ḥayyān (987-1076), this letter is of a great value, since it gives us an invaluable insight regarding the entreating strategies that were deployed by to justify an allegiance to the Umayyad caliphate of Cordoba. Indeed, some of the arguments brought by Muḥammad b. Ḫazar were common in the medieval Islamic world, while other were more specific to his own identity, agency, strategy, location, history and culture.
Este artículo tiene como objetivo presentar un manuscrito conservado en la biblioteca de la Universidad de Bengasi (Libia) que contiene el Kitāb al-Ǧawhara fī nasab al-nabī ṣallā Allāh ʽalayhi wa-sallam wa-aṣḥābihi al-ʽašara por Abū ʽAbd Allāh Muḥammad b. Abī Bakr b. ʽAbd Allāh b. Mūsà al-Anṣārī al-Barrī al-Tilimsānī (596/1200-681/1282). Aunque ha sido mencionado en algunas publicaciones, no llamó la atención de los especialistas de la historia cultural de al-Andalus. Debido a la situación actual de la institución de conservación, no ha sido posible ver ni ofrecer reproducciones. Aun así, como se cedió una fotografía para un catálogo, el último folio resultó muy útil. Se hace constar claramente el origen de la obra, que fue copiada en Menorca por su propio autor en el año 645/1248. Además, se puede observar que fue ofrecido como regalo a Saʽīd b. Ḥakam al-Qurašī, el gobernador de la isla, que fundó una biblioteca cuya riqueza fue celebrada por los autores medievales. En el estado actual del conocimiento, se trata precisamente del quinto manuscrito identificado, encontrándose hoy los otros cuatro en la Real Biblioteca del Monasterio de San Lorenzo de El Escorial. La historia del manuscrito permanece oscura, aunque se puede dar por establecido que reapareció en Libia a mediados del siglo XIX, siendo entonces propiedad de Muḥammad b. ʽAlī al-Sanūsī, fundador de la poderosa ṭarīqa al-Sanūsiyya.
Au sein des armées des Omeyyades de Cordoue, les combattants venus du Maghreb tenaient une place importante, qu’ils fussent motivés par le prestige du djihâd andalou ou par les gratifications distribuées par l’État. Depuis au moins le milieu du IIIe/IXe siècle, il y existait notamment une unité formée uniquement de mercenaires tangérois, désignés comme tels dans les sources (al-Ṭanğiyyīn / al-Ṭanğawiyyīn), que les textes médiévaux permettent de suivre sur près d’un siècle, jusqu’au milieu du IVe/Xe siècle. Le recours à ce mercenariat soulève dès lors d’importants questionnements, relatifs aux relations entre Tanger et la péninsule Ibérique à l’époque omeyyade, à l’établissement d’une véritable filière de recrutement, aux besoins socio-politiques expliquant l’emploi de ces mercenaires, ou encore la reformulation d’une identité communautaire « tangéroise » en contexte post-migratoire.
Depuis le ve/xie siècle, la ville de Fès (Maroc actuel) occupe un rôle majeur parmi les réseaux savants des oulémas de l’Occident musulman, en tant que pôle d’enseignement du sunnisme malikite notamment. L’enracinement de cette école juridique dans la ville restent cependant mal connus, car les auteurs médiévaux l’interprètent de deux manières différentes. D’après la littérature biographique (ṭabaqāt), il pourrait être attribué à l’influence des oulémas sunnites, en particulier de Darrās b. Ismāʽīl (m. 357/967), un ouléma fassi qui passa du temps en péninsule Ibérique. Pour d’autres, ce serait une conséquence de la politique impériale déployée au Maghreb Extrême par les califes omeyyades de Cordoue. En réalité, ces deux facteurs se sont étroitement conjugués, ce qui met en évidence le rôle important qu’a joué al-Andalus dans l’introduction, l’établissement et la reconnaissance du maḏhab malikite à Fès.
وبرنامج هذا الموسم يأتي امتدادا لسلسلة محاضرات الموسم السابق (2022-2023)، حيث سنواصل البحث في الإمكانات التي توفّرها المصادر المتاحة لكتابة وتصويب وإعادة النظر في تاريخ ليبيا اثناء العصور الوسطى. وسيكون التركيز أساسا على المكتشفات الجديدة من مصادر مخطوطة وأثرية.
لجنة التنظيم: إيناس بوبطانه (قسم الآثار، جامعة بنغازي، ليبيا) - حافظ العبدولي (مخبر البحوث والدراسات المتداخلة والمقارنة، جامعة صفاقس، تونس) - سيباستيان غارنيه (جامعة باريس 1 / السوربون ـ البانثيون، فرنسا) - أورليان مونتيل (جامعة تولوز 2، فرنسا).
Organization committee : Hafed Abdouli (LERIC, University of Sfax, Tunisia) ; Inas Mohamed Ali Bubtana (Archaeology department, University of Benghazi, Libya) ; Sébastien Garnier (UMR 8230-Centre Jean-Pépin, France) ; Aurélien Montel (UMR 5648-CIHAM; UMR 8167-Orient&Méditerranée, France)
Organization committee : Hafed Abdouli (LERIC, University of Sfax, Tunisia) ; Inas Mohamed Ali Bubtana (Archaeology department, University of Benghazi, Libya) ; Sébastien Garnier (UMR 8230-Centre Jean-Pépin, France) ; Aurélien Montel (UMR 5648-CIHAM; UMR 8167-Orient&Méditerranée, France)
Link on demand at: [email protected]
يطلب رابط كل محاضرة من العنوان الإلكتروني: [email protected]
على عكس الفترات القديمة مثل الرومانية والإغريقية، ظلّت معرفتنا محدودة بخصوص فترة هامّة من تاريخ ليبيا الإسلامي. وهي فترة تُغطّي عشرة قرون كاملة وتمتدّ من زمن الفتح العربي الإسلامي في القرن الأول الهجري/السابع الميلادي إلى حدود تركّز الحكم العثماني تدريجيّا خلال القرن العاشر الهجري/السادس عشر الميلادي. وتهدف هذه السلسلة من المحاضرات إلى تحفيز وتوجيه الاهتمام الأكاديمي إلى هذا المجال الذي يمكن اعتباره للفترة المذكورة مركز تجمّع أهمّ الطرق التي كان ينفتح عبرها العالم الإسلامي على محيطه، فهو الحلقة التي تصل المشرق بالمغرب وتربط الفضاء المتوسّطي بالمجال الصحراوي. وبرنامج هذا الموسم يأتي امتدادا لسلسلة محاضرات الموسم السابق (2021-2022)، حيث سنواصل البحث في الإمكانات التي توفّرها المصادر المتاحة لكتابة وتصويب وإعادة النظر في تاريخ ليبيا اثناء العصور الوسطى. وسيكون التركيز أساسا على المكتشفات الجديدة من مصادر مخطوطة وأثرية.
لجنة التنظيم: إيناس بوبطانه (قسم الآثار، جامعة بنغازي، ليبيا) – حافظ العبدولي (مخبر البحوث والدراسات المتداخلة والمقارنة، جامعة صفاقس، تونس) – سيباستيان غارنيه (مركز جان بيبين UMR 8230، فرنسا) – أورليان مونتيل (سيهام UMR .5648/الشرق والمتوسطUMR 8167 ، فرنسا)
de l’atelier « Les écritures de l’histoire en Occident musulman médiéval »
4e Congrès des études sur le Moyen-Orient et mondes musulmans du GIS (Aix-en-Provence)
mardi 29 juin 16h-18h
https://amupod.univ-amu.fr/video/16776-atelier-28-les-ecritures-de-lhistoire-en-occident-musulman-medieval-problemes-et-strategies/
mot de passe pour visionner la vidéo : momm
Base de données bibliographique sur la Libye médiévale (VIIe -XVIe siècles)
Bibliographical database about medieval Libya (7th-16th centuries)
قعادة بيانات ببليوغرافية عن ليبيا في القروسطية (ق. ٧-١٦ م)
(v5 - 2024)
Base de données bibliographique sur le détroit de Gibraltar à l'époque médiévale (Ve-XVe siècles)
Bibliographical database about the Strait of the Gibraltar in the Mdidle Ages (5th-15th centuries)
Base de datos bibliograficos sobre el Estrecho de Gibraltar en la Edad Media (siglos V-XV)
قاعدة بيانات ببليوغرافية عن مضيق جبل طارق في العصور الوسطى (ق. ٥-١٥)
Banco de dados bibliográficos sobre o Estreito de Gibraltar na idade Média (séculos V-XV)
IHC theme: "The historical European-Libyan relations"
"المؤتمر التاريخي الدولي الأول: "العلاقات الليبية الأوربية في التاريخ
This presentation in Arabic is based on an academic work conducted by Louis Fandre and Aurélien Montel on the Histoire chronologique du royaume de Tripoly de Barbarie by Girard.
Report on : https://libmed.hypotheses.org/759
Report on : https://libmed.hypotheses.org/759
Tan importante en la Antigüedad, el Estrecho de Gibraltar se desvaneció gradualmente en las fuentes árabes después de la conquista islámica a inicios del siglo VIII.
No fue hasta finales del siglo IX que el estado de los Omeyas de Córdoba se interese por este espacio estratégico. La conquista de Ceuta por el califa ‘Abd al-Rahman III (931) inició progresivamente la construcción de un territorio imperial que se extendía desde los Pirineos hasta el borde del Sáhara. El Estrecho adquirió así un papel central en las redes de circulaciones que conectaban las dos orillas del Mediterráneo occidental, especialmente desde el punto de vista del comercio y de la vida económica. Por eso, puede ser considerado el Estrecho de Gibraltar como un punto nodal no solo a escala continental sino mundial
Organization committee: Hafed ABDOULI (LERIC, University of Sfax, Tunisia); Inas Mohamed Ali BUBTANA (Department of Archaeology, University of Benghazi, Libya); Sébastien GARNIER (University of Paris-1 Panthéon-Sorbonne, France); Aurélien MONTEL (University of Toulouse-2, France)