Papers by Philippe Sénéchal
Diogenes, 1998
University of Leeds lecturer Anthony Hughes and expressionist sculpture specialist Erich Ranfft h... more University of Leeds lecturer Anthony Hughes and expressionist sculpture specialist Erich Ranfft have compiled nine essays on the role of reproduction in the creation and perception of West-ern sculpture, from Ancient to Modern times. These stimulating and indeed ...
Perspective La Revue De L Inha, Dec 31, 2013
Kern, Ulrike et Schneider, Marlen (dir.), Imitatio — Aemulatio — Superatio: Bildpolitiken in transkultureller Perspektive. Thomas Kirchner zum 65. Geburtstag, Merzhausen, ad picturam, 2019, p. 159-171, 2019
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, 2014
Le public qui entre dans un musée conclut un pacte, signe un contrat de confiance. Il tient pour ... more Le public qui entre dans un musée conclut un pacte, signe un contrat de confiance. Il tient pour sûr, ou du moins pour hautement probable en l'état des connaissances, que ce qui lui est montré est authentique. Pour cela, il ne peut avoir foi qu'en ses yeux, seuls habilités à regarder l'oeuvre et à lire le cartel, et qu'en ses pieds, éloignés de l'objet par divers dispositifs de mise à distance, solides ou sonores, qui lui signifient la nature spéciale et scientifi-quement garantie de ce qui est en face de lui. L'authentique, c'est ce qu'il ne peut pas toucher. Mais, dans le même temps, le visiteur sait que l'authentique, c'est ce que les experts, les marchands, les collectionneurs peuvent et même doivent toucher 1. Depuis le XVI e siècle – et il suffit de se remémorer le portrait du savant antiquaire et courtier en oeuvres d'art Jacopo Strada peint par Titien en 1567 ou 1568 et conservé au Kunsthistorisches Museum de Vienne –, le fait de saisir dans ses mains une sculpture signifie à tout le moins que pour apprécier pleinement une oeuvre tridimensionnelle, particulièrement dans le domaine de la Kleinplastik, le véritable amateur ne peut pas se contenter de promener son regard autour d'elle ou de la poser sur un socle tournant. Seuls le toucher et, mieux encore, la préhension permettent d'éprouver le poids spécifique de l'objet, les développements du volume, la texture du matériau, les accidents de la surface, les traces des doigts ou des outils du sculpteur. Cette conception sensuelle de la sculpture a fait l'objet de débats théoriques de la Renaissance jusqu'au néoclassicisme. Pour certains, de possibles ou mythiques dérives sexuelles rendaient pour certains ce contact impur et la plastique foncièrement moins intellectuelle et inférieure par essence à la peinture; pour d'autres, la perception directe de la densité de la matière était moins trompeuse, plus chargée de vérité et de vie que les illusions de relief des créations picturales, et ce alors même que la sculpture imite le plus sou-vent plusieurs types de substances radicalement différentes dans un même matériau 2. 190 SIK_outlines 11_Inhalt_180920.indd 190 20.09.18 15:53
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Papers by Philippe Sénéchal
Les chercheurs invité par le Clark étaient : Darby English, le nouveau Starr Director of the Research and Academic Program au Clark Art Institute ; Michael Ann Holly, Starr Director of the Research and Academic Program au Clark Art Institute ; David Joselit, professeur à CUNY University ; Keith Moxey, Barbara Novak, Professor and Chair of Art History au Barnard College, New York ; Michael S. Roth, Président de la Wesleyan University ; et Mariët Westermann, Vice-Présidente de la Andrew W. Mellon Foundation.
Les chercheurs invité par l’INHA étaient : Pierre Leguillon, artiste ; Philippe-Alain Michaud, conservateur responsable des collections cinématographiques du Centre Georges Pompidou, Paris ; Philippe Sénéchal et Riccardo Venturi, pensionnaire à l’INHA.
François Hers, le directeur de la Fondation Hartung Bergman, et Xavier Douroux, codirecteur du Consortium et fondateur des Presses du réel, ont également participé au séminaire.
Les chercheurs invités par le Clark et l’INHA – un groupe dont les spécialités couvraient l’étendue de l’histoire de l’art – se sont réunis durant quatre jours de discussion et de débats, travaillant ensemble sur un même corpus hétérogène de textes, images ou vidéos, explorant des points épineux mais essentiels concernant des choix d’écriture de l’histoire de l’art, dans le but de parvenir à certaines conclusions individuelles ou collectives.
Le corpus de textes discutés comprenait des extraits de : Giorgio Agamben sur le dispositif ; Wendy Hui Kyong Chun et Thomas Keenan sur le passage du multimédia aux nouveaux média ; Alexander R. Galloway sur le rôle de l’interface ; Oliver Grau sur la relation entre histoire de l’art et media studies ; David Joselit sur les enjeux de l’art contemporain ; Friedrich Kittler sur l’archéologie des médias ; Alan Liu sur les digital humanities ; Lev Manovich sur les nouveaux média ; W.J.T. Mitchell et Mark B.N. Hansen sur le médium dans sa relation avec la mémoire ; et D.N. Rodowick sur les cinema studies.
Cet atelier a permis à des chercheurs européens et nord-américains de travailler ensemble sur le thème « When Images Meet New Media / Quand les images rencontrent les nouveaux médias », ou sur la manière dont l’histoire de l’art et les pratiques artistiques sont influencées, mises en œuvre et modifiées par les nouveaux médias.
Alors que les travaux de ses dernières années se sont concentrés sur les transformations des sciences sociales à l’ère numérique, ces rencontres ont envisagé ces questions au-delà d’un usage strictement utilitaire des nouveaux médias. À partir de ce constat et de l’argument de Frederick Kittler selon lequel l’innovation technologique modifie de façon décisive la subjectivité humaine, ces dialogues ont situé les nouveaux médias comme des dispositifs favorisant la réflexion philosophique sur la discipline de l’histoire de l’art, les notions d’objectivité et les théories de la perception.
Les discussions ont abordé des questions comme : le déterminisme technologique, l’optimisme technologique, la trace à l’époque numérique, la question de l’inscription, de la matérialité, de l’enchantement, de la mémoire, du corps, de l’écran, du futur des médias anciens et du « futur du passé ». Si la perception est entendue comme le va-et-vient qui nous permet de considérer de manière plus critique la nature des interactions entre sujet et objet, et si les nouveaux médias constituent de nouvelles formes d’objectivation du monde, comment, dans cette perspective, les images nous situent-elles ? Pourquoi sommes-nous fascinés par l’apparente originalité des manières dont les nouveaux médias nous permettent de comprendre notre situation ? Remplacent-ils ou s’ajoutent-ils aux ressources déjà existantes ?
Movement represents life itself or of the dissolution of the very being, yet can be seen as a fundamental aspect of that being. The conference aims to raise questions of how to think about and represent movement in order to place it in relation to a work of art. Particular attention will be accorded to religious art: does movement aid or hinder meditation, and what is its role in the fabrication of sacred images and devotional practices?
Movement will be examined from multiple points of view, including the creation and the perception of works of art from Antiquity through the Middle Ages to the Early Modern period. Perspectives from varied disciplines – archaeology, history, history of art, literature, theatre, sociology and philosophy – are welcome.