Mazuy Rachel
Rachel Mazuy travaille sur l'histoire des Français partis en Russie soviétique (circulations et transferts liés aux voyages et aux séjours en URSS) et sur les mécanismes de l'engagement et du désengagement (Croire plutôt que voir. Le voyage français en Russie Soviétique. 1919-1939, Ed. Odile Jacob, 2002 et 2014 et Cousu de fil rouge. Voyages des intellectuels français en Union soviétique – 150 documents inédits des Archives russes, avec Sophie Coeuré). A ce titre, Elle est l'auteur d'un carnet de recherches sur Hypothèses intitulé « Circulations, transferts et engagements politiques ».
Depuis quelques années, elle s'est intéressée à des famille d'intellectuels communistes (l'écrivain Jean-Richard Bloch, à l'avocat Marcel Willard, ou à la famille de Léo Hamon). Ces travaux l'amènent à réfléchir sur la place de l'URSS dans les parcours biographiques, à leur mémorialisation, et ont conduit à la publication de documents inédits liés aux voyages (Moscou Caucase été 1934, Ed. du CNRS 2019, avec Ludmila Stern). Un projet en cours porte sur l'exil soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale.
Par ailleurs, un autre pan de ses recherches concerne les enfants communistes et leurs rapports à l'URSS, notamment autour du magazine communiste pour enfant Mon Camarade (en particulier sur la fabrique, usages et transferts venus d'URSS des illustrations communistes à destination des enfants en France).
Depuis 2017, elle explore aussi l'engagement artistique et les rapports entre l'art et le politique. Dans ce cadre, elle travaille sur la correspondance amoureuse (1917-1920) de l'écrivain socialiste Raymond Lefebvre et de l'artiste d'origine polonaise Mela Muter (publication à paraître aux EUD). Et en 2021 elle a été co-commissaire d'une exposition sur le peintre bourguignon libertaire, devenu socialiste puis communiste, André Claudot (Musée des Beaux-arts de Dijon, 26 juin – 20 septembre 2021). Le catalogue qu'elle a codirigé avec la conservatrice Jessica Watson (André Claudot La couleur et le siècle) est paru aux éditions In Fine. Elle fait aussi partie du comité scientifique de l'association Imagerie liée à la figure du dessinateur Marix (Louis Mourier).
Enfin, elle collabore à Retronews, a été la conseillère historique d'un projet de film intitulé « Vive les Soviets » et elle écrit des récits noirs sur des thèmes historiques, publiés dans des recueils édités par Éditions du Caïman (C'est l'anarchie, 2019 ; Vive la Commune, 2020, Au-delà des colères muettes, 2022, Merci la Résistance, 2024).
Sources :
Carnet de recherches : https://cturss.hypotheses.org/author/rachelmazuy
Blog cinéma (cours à Paris 3 et à l'Université inter-âges de Normandie ) : http://rmazuy-cours.blogspot.com/
Blog exposition : https://expositionscritiquesmazuy.blogspot.com/
Catalogue André Claudot https://infine-editions.fr/publications/andre-claudot-1892-1982/
Page sur le site des éditions Odile Jacob :
https://www.odilejacob.fr/catalogue/auteurs/rachel-mazuy/
Page sur le site de CNRS éditions : https://www.cnrseditions.fr/auteur/rachel-mazuy/
Page sur Histoire & Politique :
https://www.histoire-politique.fr/index.php?numero=23&rub=auteurs&item=318
Page sur RetroNews : https://www.retronews.fr/content/rachel-mazuy
Address: Paris, France
Depuis quelques années, elle s'est intéressée à des famille d'intellectuels communistes (l'écrivain Jean-Richard Bloch, à l'avocat Marcel Willard, ou à la famille de Léo Hamon). Ces travaux l'amènent à réfléchir sur la place de l'URSS dans les parcours biographiques, à leur mémorialisation, et ont conduit à la publication de documents inédits liés aux voyages (Moscou Caucase été 1934, Ed. du CNRS 2019, avec Ludmila Stern). Un projet en cours porte sur l'exil soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale.
Par ailleurs, un autre pan de ses recherches concerne les enfants communistes et leurs rapports à l'URSS, notamment autour du magazine communiste pour enfant Mon Camarade (en particulier sur la fabrique, usages et transferts venus d'URSS des illustrations communistes à destination des enfants en France).
Depuis 2017, elle explore aussi l'engagement artistique et les rapports entre l'art et le politique. Dans ce cadre, elle travaille sur la correspondance amoureuse (1917-1920) de l'écrivain socialiste Raymond Lefebvre et de l'artiste d'origine polonaise Mela Muter (publication à paraître aux EUD). Et en 2021 elle a été co-commissaire d'une exposition sur le peintre bourguignon libertaire, devenu socialiste puis communiste, André Claudot (Musée des Beaux-arts de Dijon, 26 juin – 20 septembre 2021). Le catalogue qu'elle a codirigé avec la conservatrice Jessica Watson (André Claudot La couleur et le siècle) est paru aux éditions In Fine. Elle fait aussi partie du comité scientifique de l'association Imagerie liée à la figure du dessinateur Marix (Louis Mourier).
Enfin, elle collabore à Retronews, a été la conseillère historique d'un projet de film intitulé « Vive les Soviets » et elle écrit des récits noirs sur des thèmes historiques, publiés dans des recueils édités par Éditions du Caïman (C'est l'anarchie, 2019 ; Vive la Commune, 2020, Au-delà des colères muettes, 2022, Merci la Résistance, 2024).
Sources :
Carnet de recherches : https://cturss.hypotheses.org/author/rachelmazuy
Blog cinéma (cours à Paris 3 et à l'Université inter-âges de Normandie ) : http://rmazuy-cours.blogspot.com/
Blog exposition : https://expositionscritiquesmazuy.blogspot.com/
Catalogue André Claudot https://infine-editions.fr/publications/andre-claudot-1892-1982/
Page sur le site des éditions Odile Jacob :
https://www.odilejacob.fr/catalogue/auteurs/rachel-mazuy/
Page sur le site de CNRS éditions : https://www.cnrseditions.fr/auteur/rachel-mazuy/
Page sur Histoire & Politique :
https://www.histoire-politique.fr/index.php?numero=23&rub=auteurs&item=318
Page sur RetroNews : https://www.retronews.fr/content/rachel-mazuy
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Books by Mazuy Rachel
Raymond Lefebvre (1891-1920) a joué, de 1916 à 1920, un rôle important que permettent de mesurer des dizaines d'articles publiés dans la presse pacifiste, plusieurs pamphlets, deux oeuvres de fiction et un ouvrage autobiographique.
Sa mystérieuse disparition à son retour de la Russie révolutionnaire, à la veille du Congrès de Tours, a donné lieu à un processus d'héroïsation que le PCF a entretenu une dizaine d'années durant.
Émanant d'archivistes, d'historiens du politique et de la littérature ainsi que d'une historienne de l'art, les études réunies ici reviennent sur son parcours, ses combats et ses écrits mais s'arrêtent aussi à des données intimes de son existence, de son expérience de la guerre et à sa relation amoureuse avec l'artiste polonaise Mela Muter.
Sont en outre transcrits plusieurs textes inachevés et des extraits inédits de correspondances.
Le projet a été soutenu par l'IHTP, le Musée d'histoire vivante de Montreuil, les archives départementales de Seine-Saint-Denis, l'université Paris 13, et par le programme Peace de l'université de Rouen (Jean-Numa Ducange).
Avec les textes de Philippe Baudorre, Nicolas Bianchi, Pierre Boichu, Ewa Bobrowska, Eric Lafon, Benjamin Laillier, Véronique Fau-Vincenti, Denis Pernot et moi-même.
Les annexes offrent des textes de Raymond Lefebvre, Romain Rolland, Henri Barbusse, et des extraits de la correspondance amoureuse entre Lefebvre et Mela Muter.
Anarchiste avant 1914, caricaturiste pacifiste et antimilitariste après la guerre, socialiste vingt ans plus tard, antifasciste et résistant, puis communiste, il participe très tôt aux groupes d'artistes engagés de l'école de Paris et son empreinte sur toute une génération d'artistes à Pékin et Hangzhou est indéniable.
Si son travail à l'encre est fondamental, c'est la couleur qui dirige sa peinture, ses paysages comme ses portraits et scènes de genre, que ce soit à Paris, en Chine, en Bourgogne.
Richement illustrée, cette première monographie donne à explorer et à comprendre l'homme tout autant que l'artiste, ses engagements et ses oeuvres.
Enrichie par trois essais écrits par les deux codirectrices du catalogue (Rachel Mazuy et Jessica Watson et ), ainsi que par Philippe Cinquini et Bertrand Tillier, cette première monographie scientifique comporte en outre un important abécédaire, une chronologie et un index, en plus du catalogue des oeuvres de l'exposition André Claudot La couleur et le siècle (Musée des Beaux-arts de Dijon du 25 juin au 20 septembre 2021).
Extraits sur : https://fr.calameo.com/books/005576368c12e7a7629d0
Letters from Moscow and Caucasus. Summer 1934.
Marguerite et Jean-Richard Bloch, wrote to their family and close friends during their journey. They were invited in the USSR for the First Congress of Soviet writers in 1934 with other writers like Aragon, Vladimir Pozner, André Malraux, Paul Nizan or Klau Mann.
Papers by Mazuy Rachel
The Bolshevik leader died many times before his true end on January 21, 1924. At the time, the news was part of the rumors or false news spread in a context where reliable information from the former Empire was very difficult to obtain.
The militant couple of Jean-Richard and Madeleine Bloch doesn't seem different from other cases: he is an intellectual and journalist, first inclined to communism, then formal member of the French communist Party in the 1930s. She follows her husband in his political commitment, and offers and care of familial life. War and exile from 1941 to 1945 modifies this configuration, and role repartition between Jean-Richard and Marguerite. Following their exile, this article shows the effect of this peculiar predicament on the couple and its political activities.
Un couple en exil: Jean-Richard et Marguerite Bloch en URSS (1941-1945)
À première vue, le couple militant formé par Jean-Richard et Marguerite Bloch ne semble guère se distinguer d'autres cas convenus: lui est un intellectuel proche, puis adhérent du Parti communiste dans les années 1930; elle le suit dans ses engagements, lui offre le support nécessaire et se charge de la vie familiale. La guerre et surtout l'exil en URSS, à partir de 1941, bouleversent cet équilibre en modifiant la répartition des rôles. En suivant les pérégrinations des Bloch, cet article montre ce que l'exil fait au militantisme vécu en couple.
MAZUY Rachel, « Un couple en exil : Jean-Richard et Marguerite Bloch (avril 1941-janvier 1945) », Cahiers Jaurès, 2023/1-2 (N° 247-248), p. 147-173.
DOI : 10.3917/cj.247.0147.
URL : https://www.cairn.info/revue-cahiers-jaures-2023-1-page-147.htm
Les procès de Moscou vus par la presse française de l'époque. Un article pour RetroNews, revue en ligne de la BNF.
"Au delà des remparts (vite appelés « fortifs »), mis en place entre 1841 et 1844, s'étendait une zone de tirs non aedificandi de 34 km. Après son déclassement par l'État et son rachat par la ville en 1919, après la démolition des fortifications, les terrains, appartenant souvent aux communes de la petite banlieue, sont rattaches à Paris entre 1925 et 1930 (le Pré-Saint-Gervais perd ainsi un tiers de sa surface). Peuplée, dès les années 1850, de classes populaires, provinciales, parisiennes (chassées par les « travaux haussmaniens »), et de plus en plus « coloniales » ou étrangères (le pourcentage est à l'image du reste des quartiers populaires de Paris), la Zone compte jusqu'à 42000 habitants en 1926.
À cette date, propriétaires résidents (de la parcelle et/ou des constructions), et locataires voisinent, dans un espace en fait plus vert et aéré que celui de Paris « intra-muros ». (...) "
Un survol de l'imaginaire sur la Zone, en pointant du doigt une réalité moins misérabiliste, où vivent des populations françaises et étrangères, tout en éclairant la collection de photographies du musée issues de sources très diverses.
Cet article évoque l'histoire de ce fromage à succès, ancré dans un terroir jurassien, en se fondant notamment sur des publicités et des articles de presse.
Entre 1931 et 1936, le régime rançonne ainsi sa population pour financer "l'industrialisation à marche forcée" et remplir les caisses de l'État.
Les représentations dans la presse française de l'époque.
Rachel MAZUY, « Raconter le voyage en URSS. Marguerite et Jean-Richard Bloch (Été 1934 – Printemps 1935) » , Viatica [En ligne], 9 | 2022, mis en ligne le 17 février 2022
En ligne sur https://revues-msh.uca.fr/viatica/index.php?id=2278
Numéro de Viatica sur Le Retour de l'URSS. Les voyages français en Union soviétique et leurs récits, sous la direction de Nicole Dziub.
Raymond Lefebvre (1891-1920) a joué, de 1916 à 1920, un rôle important que permettent de mesurer des dizaines d'articles publiés dans la presse pacifiste, plusieurs pamphlets, deux oeuvres de fiction et un ouvrage autobiographique.
Sa mystérieuse disparition à son retour de la Russie révolutionnaire, à la veille du Congrès de Tours, a donné lieu à un processus d'héroïsation que le PCF a entretenu une dizaine d'années durant.
Émanant d'archivistes, d'historiens du politique et de la littérature ainsi que d'une historienne de l'art, les études réunies ici reviennent sur son parcours, ses combats et ses écrits mais s'arrêtent aussi à des données intimes de son existence, de son expérience de la guerre et à sa relation amoureuse avec l'artiste polonaise Mela Muter.
Sont en outre transcrits plusieurs textes inachevés et des extraits inédits de correspondances.
Le projet a été soutenu par l'IHTP, le Musée d'histoire vivante de Montreuil, les archives départementales de Seine-Saint-Denis, l'université Paris 13, et par le programme Peace de l'université de Rouen (Jean-Numa Ducange).
Avec les textes de Philippe Baudorre, Nicolas Bianchi, Pierre Boichu, Ewa Bobrowska, Eric Lafon, Benjamin Laillier, Véronique Fau-Vincenti, Denis Pernot et moi-même.
Les annexes offrent des textes de Raymond Lefebvre, Romain Rolland, Henri Barbusse, et des extraits de la correspondance amoureuse entre Lefebvre et Mela Muter.
Anarchiste avant 1914, caricaturiste pacifiste et antimilitariste après la guerre, socialiste vingt ans plus tard, antifasciste et résistant, puis communiste, il participe très tôt aux groupes d'artistes engagés de l'école de Paris et son empreinte sur toute une génération d'artistes à Pékin et Hangzhou est indéniable.
Si son travail à l'encre est fondamental, c'est la couleur qui dirige sa peinture, ses paysages comme ses portraits et scènes de genre, que ce soit à Paris, en Chine, en Bourgogne.
Richement illustrée, cette première monographie donne à explorer et à comprendre l'homme tout autant que l'artiste, ses engagements et ses oeuvres.
Enrichie par trois essais écrits par les deux codirectrices du catalogue (Rachel Mazuy et Jessica Watson et ), ainsi que par Philippe Cinquini et Bertrand Tillier, cette première monographie scientifique comporte en outre un important abécédaire, une chronologie et un index, en plus du catalogue des oeuvres de l'exposition André Claudot La couleur et le siècle (Musée des Beaux-arts de Dijon du 25 juin au 20 septembre 2021).
Extraits sur : https://fr.calameo.com/books/005576368c12e7a7629d0
Letters from Moscow and Caucasus. Summer 1934.
Marguerite et Jean-Richard Bloch, wrote to their family and close friends during their journey. They were invited in the USSR for the First Congress of Soviet writers in 1934 with other writers like Aragon, Vladimir Pozner, André Malraux, Paul Nizan or Klau Mann.
The Bolshevik leader died many times before his true end on January 21, 1924. At the time, the news was part of the rumors or false news spread in a context where reliable information from the former Empire was very difficult to obtain.
The militant couple of Jean-Richard and Madeleine Bloch doesn't seem different from other cases: he is an intellectual and journalist, first inclined to communism, then formal member of the French communist Party in the 1930s. She follows her husband in his political commitment, and offers and care of familial life. War and exile from 1941 to 1945 modifies this configuration, and role repartition between Jean-Richard and Marguerite. Following their exile, this article shows the effect of this peculiar predicament on the couple and its political activities.
Un couple en exil: Jean-Richard et Marguerite Bloch en URSS (1941-1945)
À première vue, le couple militant formé par Jean-Richard et Marguerite Bloch ne semble guère se distinguer d'autres cas convenus: lui est un intellectuel proche, puis adhérent du Parti communiste dans les années 1930; elle le suit dans ses engagements, lui offre le support nécessaire et se charge de la vie familiale. La guerre et surtout l'exil en URSS, à partir de 1941, bouleversent cet équilibre en modifiant la répartition des rôles. En suivant les pérégrinations des Bloch, cet article montre ce que l'exil fait au militantisme vécu en couple.
MAZUY Rachel, « Un couple en exil : Jean-Richard et Marguerite Bloch (avril 1941-janvier 1945) », Cahiers Jaurès, 2023/1-2 (N° 247-248), p. 147-173.
DOI : 10.3917/cj.247.0147.
URL : https://www.cairn.info/revue-cahiers-jaures-2023-1-page-147.htm
Les procès de Moscou vus par la presse française de l'époque. Un article pour RetroNews, revue en ligne de la BNF.
"Au delà des remparts (vite appelés « fortifs »), mis en place entre 1841 et 1844, s'étendait une zone de tirs non aedificandi de 34 km. Après son déclassement par l'État et son rachat par la ville en 1919, après la démolition des fortifications, les terrains, appartenant souvent aux communes de la petite banlieue, sont rattaches à Paris entre 1925 et 1930 (le Pré-Saint-Gervais perd ainsi un tiers de sa surface). Peuplée, dès les années 1850, de classes populaires, provinciales, parisiennes (chassées par les « travaux haussmaniens »), et de plus en plus « coloniales » ou étrangères (le pourcentage est à l'image du reste des quartiers populaires de Paris), la Zone compte jusqu'à 42000 habitants en 1926.
À cette date, propriétaires résidents (de la parcelle et/ou des constructions), et locataires voisinent, dans un espace en fait plus vert et aéré que celui de Paris « intra-muros ». (...) "
Un survol de l'imaginaire sur la Zone, en pointant du doigt une réalité moins misérabiliste, où vivent des populations françaises et étrangères, tout en éclairant la collection de photographies du musée issues de sources très diverses.
Cet article évoque l'histoire de ce fromage à succès, ancré dans un terroir jurassien, en se fondant notamment sur des publicités et des articles de presse.
Entre 1931 et 1936, le régime rançonne ainsi sa population pour financer "l'industrialisation à marche forcée" et remplir les caisses de l'État.
Les représentations dans la presse française de l'époque.
Rachel MAZUY, « Raconter le voyage en URSS. Marguerite et Jean-Richard Bloch (Été 1934 – Printemps 1935) » , Viatica [En ligne], 9 | 2022, mis en ligne le 17 février 2022
En ligne sur https://revues-msh.uca.fr/viatica/index.php?id=2278
Numéro de Viatica sur Le Retour de l'URSS. Les voyages français en Union soviétique et leurs récits, sous la direction de Nicole Dziub.
autoritaires et totalitaires de l’Europe de l’entre-deux-guerres :
confrontations aux régimes, perceptions des idéologies et comparaisons
Vendredi 21 Avril 2017 - 09h - 18h
Maison de la Recherche - Salle D323 28 rue Serpente 75006 Paris
His exile raises the question of Soviet cultural transfers and of his 'identity' divided between communism, Jewishness and patriotism.
It raises as well the issue of the control of the intellectuals invited in the very specific context of the Second World war.
It allows us to analyze the status of a Communist writer, shifting from literature to journalism and politics. It also reflects on Franco-soviet, Franco-french (Gaullists and Communists) or international (Comintern) sociability networks which appeared during the war.
Finally, it leads to questioning the self-centered way of life ("entre-soi") within the group of Communists exiled in the Soviet Union.
This communication is based on autobiographical texts (diaries, notebooks and correspondence - BnF and published books or articles) as well as documents from the Soviet archives (RGALI and RGASPI).
Jean-Richard Bloch, écrivain juif et communiste exilé en URSS au printemps 1941 est une figure intellectuelle exemplaire. Son exil pose la question des transferts culturels soviétiques et celle de son "identité" entre communisme, judéité et patriotisme. Il repose la question de l'encadrement des intellectuels invités dans le contexte très particulier du second conflit mondial. Il permet aussi de réfléchir au statut de l'écrivain communiste, évoluant durant cet exil de la littérature vers le journalisme et le politique. Il ouvre également des pistes d'analyse sur les différents réseaux de sociabilité franco-soviétiques ou franco-français (gaullistes et communistes) ou international (Komintern) qui apparaissent pendant la guerre.
Il aboutit enfin à questionner l'entre-soi des communistes exilés en URSS.
Cette communication est fondée sur des textes autobiographiques (agendas, cahiers et correspondances - BnF) ainsi que des documents des archives soviétiques (RGALI et RGASPI).
Jeudi 28 janvier 2015
Espace européen et Union soviétique
Journées d’étude
Que devient l’espace intellectuel européen durant la Seconde Guerre mondiale ? C’est cette question, souvent négligée dans les panoramas consacrés à l’histoire transnationale des intellectuels au XXe siècle, qu’on souhaiterait examiner lors de cette journée d’étude. Si, en effet, on dispose désormais pour les périodes de l’entre-deux-guerres et de l’après-1945 d’études approfondies et même de synthèses sur les recompositions, nationales et internationales, des différents domaines intellectuels (sciences, littérature, culture de masse), la Seconde Guerre mondiale, en revanche, constitue bien souvent un angle mort.
Or, ces années, marquées par les contraintes de la guerre et de violentes rivalités nationales, furent pourtant travaillées par d’intenses mobilités. Mobilités des hommes d’abord, dans des contextes souvent dramatiques et sous des formes diverses : exil, mobilisation militaire, déportation... Mobilités aussi des patrimoines culturels, des œuvres, des écrits, qui circulèrent à travers les frontières nationales, selon des modalités certes spécifiques à ces temps de guerre : « littérature de contrebande », déplacement ou spoliation de collections privées et nationales, par exemple.
L’enjeu de cette journée est donc d’interroger les découpages chronologiques habituels, faisant de cette période de la Seconde Guerre mondiale une parenthèse dans l’histoire des intellectuels. Ces années marquent-elles une véritable rupture dans la formation d’un espace d’échanges transnational ? Comment se redéfinissent les réseaux culturels qui s’étaient formés auparavant entre l’Europe occidentale et orientale, et au-delà avec la Russie soviétique ? Que deviennent les organisations qui avaient auparavant structuré la scène intellectuelle internationale ? Comment aussi les réseaux de mobilisation politique transnationale des années 1930 se re-déploient-ils après l’entrée en guerre ?
En abordant ces questions, cette journée pourrait permettre de proposer un premier panorama de l’espace intellectuel européen durant la Seconde Guerre mondiale. Il s’agira pour cela de confronter des recherches menées souvent de façon dispersée, puisque relevant d’approches différentes, qu’elles portent sur la question des spoliations, des organisations culturelles internationales, de la diplomatie culturelle ou encore des mobilisations intellectuelles. Une attention particulière sera également portée à la question des sources archivistiques disponibles sur ce sujet.
Organisation : Marie-Cécile Bouju (Paris 8), Isabelle Gouarné (CURAPP), Marie-Anne Matard-Bonucci (Paris 8), Rachel Mazuy (IHTP).
Date : 17 et 18 Juin 2015.
Lieu : INHA (Paris) et Université Paris 8 (Saint-Denis)
Avec : Patrice GÉLARD, Sénateur (UMP) de Seine-Maritime, René TRÉGOUËT, Sénateur du Rhône, Jacqueline GOURAULT, Vice-présidente MoDem du groupe centriste du sénat, Paul LORIDANT, Sénateur de l'Essonne et Rachel MAZUY,
ÉMISSION de Jean-Pierre ELKABBACH et Monique CANTO SPERBER (philosophe).
Deux albums situés dans des contextes très différents, avec l’anticommunisme de l’entre-deux-guerres puis le climat de la guerre froide.
Tintin au pays des soviets :
Les caractéristiques de Tintin au pays des soviets (3’25)
L’anticommunisme de la Belgique, et ses spécificités d’époque (6’20)
Un récit qui est autant un récit d’aventures qu’un pamphlet idéologique (8’25)
La source d’inspiration principale d’Hergé : le livre de Joseph Douillet, Moscou sans voiles (11’40)
Le récit de voyage en URSS, genre installé quand écrit Hergé (13’30)
Une inspiration méconnue, le scout danois Palle Huld (15’45)
L’idée d’usines factices et de « villages Potemkine » (20’)
L’Allemagne, sur le chemin de la Russie (22’30)
Une Russie qui rappelle la guerre civile plus que les années 1920 (24’20)
Les apparences et vêtements (26’20)
Qui dirige la Russie d’Hergé ? (27’30)
Quelles ressources visuelles pour dessiner l’album ? (29’50)
Hergé parfois en-dessous de la réalité : les orphelins et enfants errants, la dékoulakisation… (31’)
Au-delà de l’anticommunisme, des clichés traditionnels sur la Russie (35’)
L’affaire Tournesol :
Un album de guerre froide, qui transpose également un imaginaire lié à la Seconde Guerre mondiale (41’)
Quel pays de l’est représente la Bordurie ? (43’)
Un imaginaire marqué par la peur atomique (47’)
Une lecture « totalitaire » chez Hergé ? (51’)
L’atmosphère de surveillance qui règne en Bordurie (53’)
…mais des réalités quotidiennes éloignées de celles des pays de l’est (58’)
L’évolution de la représentation de ces pays dans la BD, avec le marquant Partie de chasse en 1983 de Bilal et Christin (1’01’00)
Références bibliographiques et filmées
Dziga Vertov, L’homme à la caméra (1929)
Lev Kulechov, Les extraordinaires aventures de M. West au pays des bolcheviks (1924)
Rachel Mazuy, Croire plutôt que voir ? Voyages en Russie soviétique (1919-1939). Paris, Odile Jacob, 2002
Sophie Cœuré, La grande lueur à l’Est : Les Français et l’Union soviétique, Seuil, Paris, 1999
http://parolesdhistoire.fr/index.php/2020/06/05/129-histoires-de-tintin-6-de-lautre-cote-du-rideau-de-fer-avec-rachel-mazuy/
Jean-Richard Bloch a voyagé toute sa vie, pour ses loisirs, pour son travail, dans le cadre de son engagement politique et également pendant son exil durant la Seconde Guerre mondiale.
En publiant le Journal de Russie 1928-1929 de Pierre Pascal (1890-1983), Jacques Catteau, Sophie Cœuré et Julie Bouvard ont parachevé l’œuvre initiée par l’historien et essayiste spécialiste de la Russie en 1975.
Autant les deux premiers volumes étaient ceux de l’exaltation d’une « foi révolutionnaire », quand Pascal, jeune officier de la Mission militaire française en Russie pensait conciliables le christianisme et le communisme ; autant ce dernier volume, dont on ne peut qu’admirer le remarquable travail de retranscription, d’annotations effectué par trois générations de slavistes, est celui de l’écœurement vis-à-vis d’un régime dont Staline n’est pourtant pas encore le maître sans partage. La préface de Jacques Catteau et l’introduction de Sophie Cœuré permettent de mieux cerner l’homme que fut Pascal dans toute sa complexité, et plus précisément l’homme désabusé qu’il était en 1928, après de longues années au "pays des Soviets".
En effet, si les formes du voyage sont multiples, le séjour est presque toujours strictement encadré par des rituels destinés à mettre en valeur les progrès accomplis dans le "paradis socialiste". Par ailleurs, les touristes, les voyageurs individuels, les intellectuels invités se préparent tous en lisant des guides et des récits de voyage, tandis que les militants sont soumis à une préparation plus orale qu'écrite.
La réalité soviétique est ainsi généralement peu conforme aux attentes des voyageurs "bourgeois". Les diplomates français eux aussi vivent difficilement ce séjour. Chez les intellectuels engagés, on retrouve les thématiques préexistantes de l'antifascisme et de l'utopie révolutionnaire avec des thématiques proprement soviétiques (comme les réalisations des grands plans quinquennaux dans les années trente).
Du côté des militants "ouvriers", les délégations envoyées pour assister aux premiers congrès des organisations du Komintern, cèdent le pas, dans le milieu des années vingt, à des "délégations ouvrières" (Amis de l'URSS en particulier) utilisées comme des instruments de propagande ou de sélection des cadres communistes.
Le voyage n'est cependant pas un véritable instrument de conversion (même s'il peut y avoir un processus de mise en scène d'une conversion déclarée), pas plus qu'il ne provoque d'apostasie. Quand celle-ci est déclarée, elle est mise en scène. Le voyage ne fait que cristalliser des convictions préexistantes ou naissantes avant le séjour. Le voyage de Gide ne fait que confirmer les premiers critiques de l'écrivain qui apparaissent avant l'été 1936. L'apostasie peut cependant intervenir pendant les séjours, lorsque l'éloignement de la France et le hiatus entre la réalité vécue et la "réalité dite" se font trop durement sentir. Pour gérer leurs doutes, les voyageurs militants font en effet l'apprentissage d'un discours sur l'URSS, véritable credo inculqué auparavant, pendant et après le voyage.
Si les voyageurs sélectionnés font preuve d'une relative discipline à l'égard du Komintern, leur attachement (culturel et social) à la France est aussi révélé par le voyage. En cela, le voyage est le difficile lieu d'apprentissage d'une "culture des camarades" plus soviétique que proprement russe (à commencer par l'apprentissage de la langue).
Les récits mémoriels sur le voyage en URSS mêlent ainsi mémoire collective, mémoire partisane et mémoire individuelle.
Key words : Voyageurs français - Tourisme- URSS - Militantisme - Parti communiste Français - France - Relations extérieures - URSS - 1900-1945 - Intellectuels - VOKS - Intourist - Croyance politique - Mémoire - Prisonniers de guerre - Diplomatie culturelle - Amis de l'URSS (AUS) - André Gide - André Malraux - Aragon - Jean-Richard Bloch - Louis Sellier - Aleksandr Arossev - Ilya Ehrenbourg - Komintern -
Directrice de recherches au CNRS (CEVIPOF), elle a été une des pionnières en France de l'histoire intellectuelle des compagnons de route et des intellectuels communistes français.
Un récit à quatre mains évoquant les lettres de notre père, appelé en Algérie, écrite depuis l'hôpital neurologique de Lyon en septembre 1957.
Il fait partie d'un recueil dirigé par Patrick Amand, avec une préface de Raphaëlle Branche, sur la guerre d'Algérie, la colonisation, la décolonisation.. écrit et dessiné par des auteurs et autrices de polars, des historiennes, des artistes, journalistes et poètes aux Editions du Caïman.
Texte de l'éditeur :
"2022 commémore le 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie qui marque une étape dans le processus d’émancipation des territoires coloniaux sous domination française.
La collection Noires Nouvelles, à cette occasion, reste fidèle à sa ligne éditoriale : se remémorer des événements ou des périodes historiques et les revisiter dans la plus pure tradition du polar, celle de la face cachée de l’Histoire, du questionnement politique et artistique. Et sur la décolonisation, il y a matière !
Pour jeter un regard sur la colonisation et la décolonisation en Algérie et ailleurs, le néocolonialisme, les Éditions du Caïman reprennent leur marque de fabrique pour ce 6e recueil : solliciter des auteurs et autrices de polars, des historiennes, des artistes, journalistes, poètes qui, au travers de fictions de recherches historiques, de souvenirs familiaux proposent de jeter un regard critique, mélancolique, acerbe pour interroger cette période. Des dessinateurs et dessinatrices amènent leur vision caustique, drôle et piquante – toujours lucide – sur le sujet en illustrant ces nouvelles. Des documents décalés et originaux sur cette période accompagnent ce nouvel ONLI (objet littéraire non identifié) des Éditions du Caïman.
L’Algérie, ses appelés du contingent au travers d’histoires personnelles très marquées ou de fictions, les combattants du FLN, les Pieds-noirs, tiennent une place prépondérante dans ce recueil. Mais vous découvrirez aussi le colonialisme de l’exposition de 1931, de la Guadeloupe et des bidonvilles de Nanterre, un « recyclage gabonais » ainsi que des personnalités marquantes telle l’Algérienne Maya Malamant et le lieutenant malgache Albert Randriamaromanana.
Parler de la colonisation et de la décolonisation en France en 2022 n’est pas une évidence. Mais comme disait l’autre : « je vous ai compris ! ».
Auteurs :
Patrick AMAND, Simon BAERT, Rouchdi BERRAHMA, Frédéric BERTIN-DENIS, Laurence BIBERFELD, Thomas CANTALOUBE, Soufiane CHAKKOUCHE, Marion CHEMIN, Didier DAENINCKX, Gilles DE PAPPAS, Michaël DIAS, Éloïse DREURE, José-Alain FRALON, Maurice GOUIRAN, Dominique GRANGE, Anouk LANGANEY, Patricia & Rachel MAZUY, François MURATET, Jean-Louis NOGARO, Nirina RALANTOARITSIMBA, Alexandra SCHWARTZBROD, Kouam TAWA, Ahmed TIAB, Serge UTGÉ-ROYO
Dessinateurs :Ballouhey, Bésot, Brouck, Cambon, Deloupy, David Eusebio, Faujour, Gab, Damien Glez, Gros, Kap, Krokus, Lacombe, Lardon, Mako, Marandin, Micaël, Plop & Kankr, Quimbé, Fred Sochard, Tardi, V❀,Willis from TunisEt la participation de Siné"
Letters from Soviet Union (1934). Excerpts on the Moscow Metro.
To be published - CNRS Editions.
Professor Marc Lazar Courses
http://rmazuy-cours.blogspot.co.uk/
Cours sur : Le cinéma des premiers temps. Le cinéma du Front populaire et Le cinéma de Front populaire. Les Films noirs à l'époque du Maccarthysme. Le cinéma soviétique. Les artistes allemands durant la période nazie (1933-1945). Le cinéma d'animation japonais. Le cinéma de la Grande Guerre. Le cinéma au Québec dans le premier XXe siècle. - Notes sur des films projetés à l'IFRU (Londres) (2014-...).
Voir aussi mon blog : "Souvenirs de Q&A au Ciné Lumière de l'IFRU" : http://ifru-rachelmazuy.blogspot.co.uk/
Professor Marc Lazar Courses 2013
- Adeline Chaverot (université Toulouse- Jean Jaurès): Ella Maillart en URSS: une voyageuse comme les autres ?
- Fenja Läser (université de Bâle) : La réception des voyages d’Ella Maillart en Suisse : une voyageuse impartiale ?
Discutante : Evgeniia Belskaia (HSE Moscou, Paris Cité – ICT.
Suivies par une table-ronde sur les voyageurs en URSS de l'entre-deux-guerres : nouvelles recherches, nouvelles approches avec Evgeniia Belskaia, Adeline Chaverot, Sophie Coeuré (Université Paris Cité), Jean-François Fayet
(Université de Fribourg), Fenja Läser, Rachel Mazuy (IHTP).CNR
de l’URSS contre les “ennemis de l’Union Soviétique” (1928-1939) ».
L'association française des Amis de l'Union soviétique est fondée en mars 1928 en France dans la foulée
des commémorations du Xe anniversaire de la Révolution d'Octobre. Étroitement liée au parti communiste et aux syndicats unitaires, cette « organisation de masse » est l'un des relais fondamentaux de la propagande soviétique en France. Les AUS promeuvent ainsi l'image de
la « construction du socialisme » dans un seul pays, l'URSS, qu'il faut défendre à tout prix contre ses ennemis quels qu'ils soient.
Ceux-ci sont constitués par les ennemis extérieurs de l'URSS, des « ennemis de classe » de tous bords, mais également par les
traîtres, qui d'AUS sont devenus des EUS (Ennemis de l'Union soviétique). Le phénomène de fascination lié à l'URSS se traduit en effet par des engagements philosoviétiques nombreux, mais aussi par des défections multiples, notamment au sein des Amis de l'URSS. Bien sûr, le
nombre et les noms de ces EUS changent entre la fin des années vingt et le début des années trente, où la répression à l'égard des communistes est forte, et la période antifasciste de main tendue qui suit, brutalement interrompue par le pacte germano-soviétique.
Dans ce diptyque formé par la « dénonciation des mensonges » d'un côté et la « révélation de la vérité » de l'autre, c'est l'une des facettes qui est ici intérrogée. Car si ce principe de « défense de l'URSS » est constamment réaffirmé jusqu'à la guerre, et que la rhétorique verbale reste largement la même, l'importance de ce discours défensif, les cibles visées, les modalités de la lutte, évoluent en fonction des stratégies de l'Internationale communiste, que s'approprient le PCF et les Amis de l'URSS, ainsi qu'en fonction du contexte national et international. À travers l'histoire de ce combat contre ce qu'on peut appeler l'antisoviétisme (le mot anticommunisme est en fait rarement prononcé par les AUS), c'est donc peut-être plus une histoire des Amis de l'URSS qui s'écrit en filigrane, que celle de ses ennemis.
Il s'agit d'interroger le rapport à l'URSS de l'écrivain Jean-richard Bloch (1884-1947), entre 1934, date de son premier voyage pour le premier Congrès des écrivains soviétiques et 1947, date de sa mort, peu après le retour (en janvier 1945) d'un exil de près de quatre ans en Union soviétique.
L'écrivain a en effet été le principal contributeur (150 articles) et l'un des piliers de la revue "Europe" entre 1923 et 1947, accompagnant son passage de l'humanisme rollandien vers le communisme. L'objectif est donc de cerner une partie des contours du philosoviétisme de Bloch en analysant son rôle et ses contributions liés à l'URSS dans Europe, donnant notamment naissance à "Moscou-Paris", publié de manière posthume, juste après sa mort en 1947.
Jean-Richard Bloch et l'URSS dans Europe :
Il s'agit d'interroger le rapport à l'URSS de l'écrivain Jean-Richard Bloch (1884-1947), entre 1934, date de son premier voyage pour le premier Congrès des écrivains soviétiques et 1947, date de sa mort, peu après le retour (en janvier 1945) d'un exil de près de quatre ans en Union soviétique.
L'écrivain a en effet été le principal contributeur (150 articles) et l'un des piliers de la revue "Europe" entre 1923 et 1947, accompagnant son passage de l'humanisme rollandien vers le communisme. L'objectif est donc de cerner une partie des contours du philosoviétisme de Bloch, en analysant son rôle et ses contributions liées à l'URSS dans la revue, celles-ci donnant notamment naissance à "Moscou-Paris", publié de manière posthume.
Intervention pour les journées d'étude : "Affiches politiques, de l'outil militant à la vulgarisation", aux archives départementales de Seine-Saint-Denis le 14 octobre 2021.
Catalogue de l'exposition publiée aux éditions in fine.