Philoo
Un blog avec du rien du tout à l'intérieur et beaucoup de pas grand chose ! Et puis aussi un semblant de tout petit peu.
lundi 12 avril 2021
mercredi 30 décembre 2020
Au bout du bout
Alors que 2021 n’a pas encore débuté et que 2020 touche à sa fin le moins que l’on puisse dire c’est que ce que nous nous étions souhaités il y a de cela un an a été particulièrement bouleversé. Ce qui m’est arrivé, vous est également arrivé et nous est arrivé à chacun d’entre nous. Et même si chacun a vécu les évènements à sa manière chacun d’entre nous ne sera plus tout à fait le même après avoir vécu cette année. On parlera de la pandémie comme nos parents parlaient de mai 1968, de la sécheresse de 1976, de Tchernobyl en 1986 et comme nous parlons des attentats de septembre 2001, de la canicule de 2003, du tsunami de 2004, de Fukushima en 2012, des attentats de Charlie Hebdo de 2015, …
2020 restera comme une année
suspendue. Presque une année pour rien. Mais finalement une année où nous nous
serons rendus compte collectivement que nous ne sommes pas grand-chose.
Certains diront que demain ne
sera plus pareil. J’en doute. Je suis même persuadé du contraire. Une fois
vaccinés nous reprendrons le cours de nos vies et tout redeviendra comme avant.
C’est d’ailleurs peut être mieux ainsi.
Mais en cette fin de 2020 j’avais
envie de regarder, pèle mêle, les photos de l’année écoulée. Sans légende et sans
classement. Comme elles viennent.
jeudi 12 novembre 2020
Onze mois
Honnêtement je ne vais pas une nouvelle fois ici me faire la promesse d’écrire plus régulièrement sur ce carnet intime qui n’est que l’ombre de lui-même. Lassitude ? Même pas.
Mais il est tellement plus facile de rédiger un tweet que de se concentrer sur une écriture plus profonde à défaut d’être particulièrement intéressante.
Pourtant la succession de vrais et de faux confinements, les doutes mais aussi les vacances et l’avenir qui ne peut être que meilleur auraient été de bons sujets. C’est que depuis le 6 janvier (dernier post) où l’on se souhaitait le meilleur il s’en est passé des choses et pas nécessairement toujours en bien.
Très vite le décès brutal d’une
tante d’Alexandre. Coup de massue. Enterrement glacial. Cérémonie dans cette
église si familière de Niort à jamais synonyme de mort.
Des vacances en Inde, toujours.
Les dernières avant quelques temps manifestement. 15 jours entre Amritsar, Haridwar,
Lucknow, Varanasi, Agra et Delhi. Quinze jours, juste avant la tempête du Covid-19.
Quinze jours de vacances avec ma tante. De merveilleuses vacances dont le
souvenir encore aujourd’hui m’émeut profondément. D’abord et encore parce que c’était
l’Inde et pour une bonne partie parce qu’il y avait Marianne avec nous. J’aimerai
tellement repartir demain pour vivre à nouveau ces sensations. Je ne pense qu’à
l’Inde.
J’espère que nous pourrons les
revivre.
Le confinement, le télétravail,
les heures passées à la maison, la peur du dehors, la peur des autres, les
messages anxiogènes. Et par-dessus tout cela un soleil éclatant, le plaisir de
ne rien faire, l’impossibilité de lire mais le plaisir de faire du sport. Le jardinage,
la préparation des repas. Comme une parenthèse. Sensation mêlée de chaos et d’absolue
tranquillité. Puis l’infarctus de papa. Badaboum. Plus de peur que de mal. Mais
impression sur l’instant que le sol se dérobe, comme si les mots prononcés n’avaient
pas de sens et ne s’adressaient pas à moi.
Puis le retour au travail du
moins physiquement, retrouver petit à petit les réflexes d’avant mais toujours
avec le sentiment d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Saint Ouen
passe à gauche ! Enfin ! Tant mieux ! Les vacances d’été, le
soleil toujours et encore. Le mariage de Nic et Jane, mon frère. Formidable de
se retrouver dehors, heureux, un des plus beaux week-ends de l’année.
Les vacances en Sicile. Le soleil,
la chaleur, la nourriture, les balades, les découvertes. Ne rien faire, mais
plus loin. Puis Oléron et Niort. Un mois d’août avant de revenir vers la tempête
et les nuages qui recommencent à s’accumuler. La mère d’une amie qui décède en
quelques jours. Deuxième enterrement. Puis le diabète d’Hannah, 4 ans, ma
nièce. Tristesse mais aussi joie de voir que cette petite fille est presque
plus forte que nous. Allez on reprend une glace du coup.
Des week-ends en Bourgogne, à
Nantes, à Béziers pour rattraper un peu le temps avant que les distances ne se
raccourcissent et que les portes du confinement ne se referment.
Puis le voilà à nouveau, le confinement.
Mais pas le vrai, pas celui qui fut une parenthèse. Non on reste au travail
mais on nous interdit de nous voir, de nous retrouver, de sortir et de nous
amuser. Métro, boulot, dodo. Il fait gris, il pleut, les jours raccourcissent. Sale
temps.
Et puis c’est au tour de la grand-mère
d’Alexandre de mourir. Troisième enterrement. Joli. Glacial. Sous le soleil.
Onze mois se sont écoulés depuis
le dernier post et beaucoup de choses ont changé. Notre regard que l’on porte
sur le monde a changé. Comme si tout s’était rapetissé.
lundi 6 janvier 2020
2020
Alors pour 2020 on se dit quoi ? On se souhaite des jours meilleurs ? Des repas entre amis, en famille aussi et puis avec son amoureux, c’est mieux. De la musique, des livres, des chansons d’Alex Beaupain et celles de Nina Simone si on veut, Cigarettes after sex aussi parce que c’est vachement bien et Vampire Week-end parce que le dernier album est tout simplement magnifique. Des bougies parfumées et des ronrons de chat sur les genoux, un plaid aussi, même si là ça commence à faire mémé. On va se souhaiter aussi un voyage en Inde, en Ecosse ou en Grèce et peut être même au Laos. Des villes à visiter, et qui sait je finirais peut être même par aimer Montpellier. On va se souhaiter aussi que la réforme des retraites soit enterrée, qu’ADP ne soit pas privatisé et que l’action collective en sorte renforcée. On va se souhaiter que la gauche écologiste, sociale, bref la gauche qu’on aime, remporte le plus de villes possible lors des élections municipales. On va souhaiter que Saint Ouen redevienne une vraie ville de gauche dont nous pourrons être fiers. Alors bien sûr on va se souhaiter la santé et surtout de guérir bien vite si jamais on la perd. On va se souhaiter du bruit, parce que le silence peut être pesant et des rencontres à foison pour déguster des vins merveilleux et des bières délicieusement ambrées. On va se souhaiter de faire du vélo, pour se promener, pour aller travailler ou simplement pour aller admirer les jambes des garçons et des filles aussi si vous voulez. On va se souhaiter de la course à pieds aussi et des records personnels à faire tomber. On va se souhaiter du soleil et de la pluie aussi mais surtout lors des dimanches d’hiver pour profiter de nos maisons avec nos amis et des gâteaux que nous pourrons partager ou des endroits douillets où nous pourrons boire des caffe latte. Du coup on va se souhaiter de la cannelle, des rires, des sourires, de pleurer aussi un peu mais pas trop ou alors juste ce qu’il faut. On va se souhaiter aussi de changer de travail. Très vite pour ne plus avoir mal au ventre quand on y pense et des démangeaisons quand on n’y pense pas. Un travail juste pour ne pas s’ennuyer en journée mais qui ne nous ennuie pas en dehors des heures auquel on doit y penser. On va rêver un monde plus beau à défaut de pouvoir le changer ou alors un peu quand même. On va se souhaiter des voyages en train, des découvertes. Des lendemains sans avoir à penser à demain. On va se souhaiter de chanter sous la pluie. Et puis beaucoup d’Oléron, beaucoup beaucoup d’Oléron et Paris aussi parce que finalement c’est assez joli.
2020 ce sera peut-être tout ça et puis ce sera aussi tout ce que l’on n’imagine pas. On va croiser les doigts.
mardi 3 septembre 2019
Automne météorologique
lundi 5 août 2019
mardi 2 juillet 2019
Rotules
Repas au jardin |
Magazine Society |
mercredi 19 juin 2019
Semaine 25
Chat qui dort sur fauteuil crapaud |
Rue des Rosiers - Saint Ouen |
Mylène Farmer - 15 juin 2019 |
Mylène Farmer - 15 juin 2019 |
vendredi 14 juin 2019
J-30
Saint Ouen - Les Puces |
Mylène Farmer - 7 juin 2019 |
Mylène Farmer - 7 juin 2019 |
La force du destin - 13 juin 2019 |
mardi 21 mai 2019
Week-end à R... Niort
Niort sa halle et son donjon |
vendredi 10 mai 2019
Alexandre
lundi 6 mai 2019
Retour de plage
Digue Pacaud - Saint Trojan |
Lectures |
mardi 23 avril 2019
Pâques au balcon
Un week-end qui commence par un long trajet en voiture. 25 kilomètres… en 135 minutes. L’absurdité absolue. Des kilomètres de conducteurs comme moi. Coincés sur le bitume. Seuls dans leur habitacle d’une tonne, bloqués. Tous connectés à Waze pour gagner 3 minutes. Waze qui s’affole et change de parcours toutes les 5 minutes dès qu’un quartier pavillonnaire autrefois calme se transforme en dégueuloir à autoroutes. Absurdité. Se dire que définitivement il faut éviter le centre-ville d’Aubervilliers. Ça coince.
Jardin caché |
Jardin ouvert |
Canal renversé |
mercredi 17 avril 2019
Dis on repart en inde ?
Le Gange à Varanasi |
Les ghats de Varanasi |
mardi 16 avril 2019
... Y'a la maison qui brûle...
Rue des Rosiers - Saint Ouen |