Papers by Karl-Gilbert Murray
Théo Bignon, Double entendre, Espace art actuel, Centre Clark, Montréal, 2024
Spirale : Arts • Lettres • Sciences humaines, 2002
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y ... more Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Spirale : Arts • Lettres • Sciences humaines, 2003
Du lundi au vendredi de 10 h à 16 h 30, les promeneurs peuvent rencontrer les artistes à l'oeuvre... more Du lundi au vendredi de 10 h à 16 h 30, les promeneurs peuvent rencontrer les artistes à l'oeuvre dans le Sentier Art

Des fragments d'histoire De très grande dimension, cette installation sculpturale marque fortemen... more Des fragments d'histoire De très grande dimension, cette installation sculpturale marque fortement l'espace public de la place du Village-du-Vieux-Pointe-aux-Trembles. Composée de trois colonnes de différentes hauteurs-faites de pièces assemblées et empilées-, elle mise sur une quantité d'agencements insolites et inventifs pour déterminer sa nature tant matérielle que symbolique. Érigées en supports verticaux de formes irrégulières et montées sur une base dont l'assise supporte une série de fragments architecturaux, les colonnes détonent l'une de l'autre parmi tant de jeux d'équilibre des volumes, la variété des matériaux (bronze, aluminium, granit), l'agencement des techniques de fabrication ainsi que la pluralité des référents iconographiques, des textures et des couleurs. Résolument postmoderne dans le mélange des styles architecturaux, l'oeuvre constitue une véritable composition visuelle qui, développant un vocabulaire de formes hétéroclites en filiation avec l'héritage patrimonial, ouvre sur un large échantillonnage de « repères historiques » commémorant de nombreuses citations explicites à l'histoire locale. Les formes, inspirées d'une façade, d'une chaloupe ou d'une statue, s'exposent ainsi à la vue tels des vestiges de ressemblance, de manière à marquer leur permanence temporelle-ici maintenant. Se moulant à l'environnement qui les a fait naître, elles imitent des éléments architecturaux et, inspirées par la richesse du patrimoine bâti et ses formes artistico-ornementales, rivalisent, visuellement, avec le tissu urbain en devenant des références aux paysages citadins et riverains.
DU 6 AOÛT AU 17 AOÛT 2012 du lundi au vendredi de 10 h à 16 h 30, les promeneurs peuvent rencontr... more DU 6 AOÛT AU 17 AOÛT 2012 du lundi au vendredi de 10 h à 16 h 30, les promeneurs peuvent rencontrer les artistes et travailler avec eux à la réalisation de leur oeuvre dans le
Riopelle: Un dialogue par intérim, Vie des Arts, 2003

Etc Media, 2017
Avec l'aimable permission de l'artiste et de la Gavin Brown's enterprise, New York/Rome. © DHC/AR... more Avec l'aimable permission de l'artiste et de la Gavin Brown's enterprise, New York/Rome. © DHC/ART Fondation pour l'art contemporain, Photo: Richard-Max Tremblay. L'exposition Ed Atkins : Modern Piano Music, présentée chez DHC, propose cinq installations vidéographiques numériques dont les images sont générées par ordinateur. Ces images mettent l'accent sur la réalité corporelle virtuelle. Questionnant notre relation avec l'image de l'avatar comme représentation imaginée et fantasmée dont les mouvements procurent l'illusion au spectateur d'évoluer lui-même dans un espace virtuel, Atkins prend le contre-pied de la fonction habituelle de l'univers vidéoludique et renverse ainsi cette relation en utilisant l'avatar comme médiateur (surrogate 1) susceptible d'éveiller en nous un désir de relation intersubjective à partir de laquelle il lui serait possible de transposer ses émotions. L'ensemble des oeuvres, occupant un espace spécifique délimité par l'architecture des lieux, met en scène un avatar masculin prénommé Dave qui, fortement épris d'un épanchement émotionnel, exalte, sous la forme d'un mélodrame bavard, son mal être existentiel, ponctué de musiques, de chants, d'intertitres et de slogans publicitaires. Chaque installation vise à susciter l'expérimentation d'une sensation affective pouvant être partagée avec l'avatar qui, malgré son apparence réaliste, met en cause la véracité de l'image numérique. Bien que seule une analyse

Ed Pien: Déliaison/Unbinding, 2014
Le second espace Tracing Night, quant à lui, incarnant autrement la reconnaissance culturelle, l'... more Le second espace Tracing Night, quant à lui, incarnant autrement la reconnaissance culturelle, l'actualise dans l'exploration d'un imaginaire narré de créatures qui affectent les angoisses, et crée une poétique visuelle marquant la genèse même de l'oeuvre : ses origines métissées d'hier et d'aujourd'hui. Inspirante, la mise en scène des matériaux (papier, son, projection vidéo) encercle les grandes lignes d'une réflexion questionnant l'aménagement spatial-sa nature même, sa fonction de support narratif et son interrelation active. Aussi, at -elle la volonté d'initier un espace de virtualités fantasmagoriques et de rêveries cauchemardesques, éclairé de mythes et de croyances se nourrissant à divers confluents et subissant diverses influences. C'en est donc de deux espaces scéniques savamment étudiés-enserrés de réseaux de lignes, de cordages et de pans de papier-qui, corroborant à la création de liens interculturels, cadrent en simultané de nombreuses filiations formelles et stylistiquestissant des passerelles entre l'ici et l'ailleurs. Condensés, dans un même lieu, ils amplifient la diversité des apports culturels : orientaux/occidentaux, réels/fictifs et passés/présents dont leur mixité iconographique expose de troublants imaginaires exotiques. Communément, Pien en fait ainsi une oeuvre de papier, sans texte, mais combien autographiée et calligraphiée de manière à ce que la blancheur des surfaces picturales et la vacuité spatiale délient leur géométrie en une écriture personnelle. Chaque dispositif installatif, comportant sa spécificité et son expression propres, enclose l'idée de passage et de rite initiatique-assimilant l'esprit du lieu à une expérience polysensorielle. Historié d'aujourd'hier et d'aujourd'hui d'accommodements stylistiques-perméables à la fluidité des frontières culturelles-, chacun révèle différemment la structure du projet renfermant sur luimême la quête identitaire qui l'a fait naître. Pien érige ainsi des passerelles qui s'étendent d'une identité à une autre, d'une culture à une autre et aussi avec désinvolture, errant d'un paysage de signes à un autre, crée-t-il des espaces scéniques générant des sensations esthétiques.
Alain Laframboise: Le sens du quotidien, 2014
« C'est encore en méditant l'objet que le sujet a le plus de chance de s'approfondir ».
Evergon: jeux de la passion/Passion Plays, Vol 1, 2009
Evergon: Jeux de la passion/Passion Plays, Vol 2. , 2009

Passé Présent: L'objet d'art sans frontière, 2005
Passé Présent : l'objet d'art sans frontière est une exposition divisée par catégorie de matériau... more Passé Présent : l'objet d'art sans frontière est une exposition divisée par catégorie de matériaux : bois, céramique, métal, textile et verre. Présenté en simultané dans 4 lieux d'exposition : Centre d'exposition de Mont-Laurier (métal), Centre d'exposition de Val-David (bois), Musée d'art contemporain des Laurentides (fibre et céramique) et Praxis art actuel (verre), ce regroupement d'objets participe d'une volonté d'affranchir les frontières entre l'art contemporain, les métiers d'art et les objets historiques (artefacts). Cette présentation quelque peu audacieuse défie toute forme de rapprochement esthétique et formel selon des conventions bien établies puisqu'elle a pour objectif d'engager une réflexion sur les métiers de l'art, traditionnellement subdivisés par discipline, guilde et/ou profession (verrier, orfèvre, joaillier, etc.) comme mode de transmission et d'influence sur la production artistique contemporaine.

Pierre Dalpé, 2015
Cette exposition de Pierre Dalpé témoigne d'une démarche artistique cohérente dans la mesure où e... more Cette exposition de Pierre Dalpé témoigne d'une démarche artistique cohérente dans la mesure où elle présente quatre séries photographiques qui, colligeant un ensemble de représentations, bien qu'autonomes les unes des autres, accentuent ce qu'elles ont en commun : les jeux de rôle comme pratique de construction identitaire et d'affirmation sociale. Les séries Personae, Viernes Santo, Festival Ōmihachiman no Hi-Matsuri et Eitaro 1 , réalisées entre 1999 et 2015, posent un regard singulier sur un grand nombre de croyances individuelles et collectives qui, à travers diverses pratiques de travestissement, tributaires de rites religieux, communautaires et festivaliers, sont susceptibles de révéler une part de nos convictions et de nos certitudes, collectivement, partagés. Performées, dans un cadre journalier ou événementiel, ces manifestations rituelles remettent ainsi en question les exigences de se conformer aux codes de la féminité et de la masculinité, culturellement assignés, et de reconnaître l'influence qu'ils ont sur notre manière de fabriquer notre identité.
Espace sculpture, 2011
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Ciel Variable, 2017
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Galerie Pierre-François Ouellette, 2012
Ed Pien: Diving into an Imaginary Water World Designed as an exploration of cultural diversity in... more Ed Pien: Diving into an Imaginary Water World Designed as an exploration of cultural diversity inspired by underwater flora and fauna a thousand leagues beneath the seas, the exhibition Under Water by Toronto artist Ed Pien dives into the heart of an unfathomably profound aesthetic. A meeting of the imaginary that swings between the decorative, ornamental aspect of calligraphed creatures rendered in the chinoiserie [1] style, Ernst Haeckel's [2] plates depicting sea life forms and phantasmagorical worlds, the exhibition illuminates two horizons that evoke a feeling of continuity between two cultures: the East and the West. One horizon, pinwheeling into the exoticism of the Other towards a better mutual understanding, is comprised of a collection of drawings entitled Two Worlds. The other, four paper-cuts of interwoven water dreams and mysteries, cultivates a fascination for the grotesque and constrains the aberrant to better tame it. Thus, these graphic and cut out representations serve as a reminder that marine biodiversity provides a metaphor that, as interculturalism emerges from the depths of the white page swarming with anguished ecosystems, describes a relationship between cultural metissage and, well beyond appearances, collides with our essential "otherness". Trying to understand how the process of enculturation complicates our relationship to space/place and with our surroundings, Pien reveals the identity construct at the centre of the work. He does not summon the Other; he goes to meet it. Rather than keeping it at a distance, he explores various possibilities of engaging in a dialogue rooted in a fantastical visual language that allows him to create a middle ground, a liberating space where each and every one might easily situate him or herself in the world and adapt to the exoticism of the Other. [3] Two Worlds, a Cultural Duality Midway between life on land and underwater, the ability of creatures in mutation to metamorphose informs the graphic work Two Worlds. Profiling the bodies of soft-bodied invertebrates, the work embraces their polymorphous, protean and composite nature. At first disturbing, these beings rapidly become compellingly playful. Evoking Proteus, the god of elusive sea change, and employing aesthetic galanteries, the work seduces the eye. These drawings of shellfish-and slug-like forms portray a gallery of merman-esque creatures, stirring feelings of fear and fascination, evoking multitudinous images of giant sea dragons, octopus, polyps and squid. Clothed in the phantasmagorical allusions reminiscent of water nymphs-Oceanides, Nereides, and Naiadeswho claim lineage to mythical Triton, Leviathan and Ichthyocentaur, this sea life readily dons a seashell, a carapace, a fin or nascent tentacle. By giving birth to a bestiary that catalogues numerous abnormal conformations, is the work attempting to take its place beside the many tracts on congenital deformity like the Liber monstrorum de diversis generibus [4] [The Book of Monsters of Various Kinds]? One thing is certain, as a synthesis of chimerical and frightening creatures, the work provides a glimpse into an imaginary world filled with horizons both sublimated and fantastic, varied and faraway. Indeed, allusive and economical in their presentation, these creatures, forming visual enigmas and latent illusions, suggest a panoply of apparitions or spectral "visitations" [5] that, although hallucinations, are still "threatening". "Pien's art starts at the crossroads between the physical reality of the stroke and the real breadth of the space covered, the place where graphic space and living space interp enetrate and the imaginary begins to take on a tactile consistency, the innate substance of the works, which is to liberate its monsters." [6] In this way, the works captivatingly plunge us into the space that reveals itself from within, the underwater life. Snatched from nothingness, this life draws itself, writes itself, and plots itself. It is figurative to the extent that its iconography echoes anthropomorphic forms "… patiently formed by adding borrowed traits, assembled according to a corporal grammar that borrows from the animal and the human, from desire, and from the violence of dismemberment, separation and proliferation".[7]
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Papers by Karl-Gilbert Murray