Maximilien Durand

Ecole du Louvre, Histoire de l'art et archéologie des mondes paléochrétien, copte et byzantin, Department Member

Musée du Louvre, Paris, Département des Arts de Byzance et des Chrétientés en Orient, Directeur

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Directeur du département des Arts de Byzance et des Chrétientés en Orient, musée du Louvre

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Papers by Maximilien Durand

"Les fragments des reliques byzantines de sainte Hélène d'Athyra retrouvés au trésor de la cathédrale de Troyes", Cahiers archéologiques. Fin de l'Antiquité et Moyen Âge, 46 (1998), p. 169-182.

Cahiers Archéologiques. Fin de l'Antiquité et Moyen Âge, 1998

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"À propos du triptyque Harbaville : quelques remarques d’iconographie médio-byzantine", avec Jannic Durand, dans Maximilien Durand (dir.), Patrimoine des Balkans. Voskopojë sans frontières, Paris, 2005, p. 133-155.

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"Un fragment copte sahidique sur papier de la Passion inédite de saint Kaou de Pamouï conservé au Musée du Louvre (inv. AF 12723)", Analecta Bollandiana. Revue critique d'hagiographie, 119 (2001), p. 241-254.

Analecta Bollandiana, 2001

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"Un fragment d'une oeuvre inédite de Jules d'Aqfahs conservé au Musée du Louvre : la Passion sahidique de saint Psoté (ou Pichoté) de Kaïs (inv. AF 12724)", Le Muséon, 115 (2002), p. 11-23.

Museon, 2002

La plupart des textes coptes littéraires conservés au musée du Louvre ont été copiés sur parchemi... more La plupart des textes coptes littéraires conservés au musée du Louvre ont été copiés sur parchemin et proviennent de la bibliothèque du Monastère Blanc. Quelques manuscrits sur papier et une dizaine seulement de feuillets de papyrus, qui furent inclus en 1999 dans le projet de catalogage mené par M me Anne Boud'hors, grâce à la bienveillance de M mes Marie-Hélène Rutschowscaya et Dominique Bénazeth, complètent pourtant la collection 2. Parmi ceux-ci, toujours largement inédits 3 , quelques-uns contiennent des textes inconnus en copte. C'est le cas de plusieurs fragments de papyrus inventoriés sous le numéro AF 12724 4 , provenant probablement d'un rembourrage de reliure. Récemment remis en ordre et restaurés 5 , ils composent aujourd'hui les trois-quarts d'un feuillet (228 x 190 mm) écrit sur deux colonnes 6 , en assez mauvais état de conservation 7. Le papyrus, fin et de bonne qualité mais très friable, est de couleur claire et présente des trous de vers, notamment dans l'espace compris entre les deux colonnes. L'encre a très 1 Nous voudrions remercier M mes Marie-Hélène Rutschowscaya et Dominique Bénazeth, conservateurs en chef à la section copte du département des Antiquités égyptiennes du Musée du Louvre, M me Anne Boud'hors, chargée de recherche au CNRS, et M. Jannic Durand, conservateur en chef au département des Objets d'art du Musée du Louvre, ainsi que M lles Cécile Giroire, Delphine Mercier et Florence Saragoza. 2 A. BOUD'HORS, Le catalogage des textes coptes du Louvre, dans Sonderdruck aus Ägypten und Nubien in spätantiker und christlicher Zeit (Akten des 6. Internationalen

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"Les termes du textile en langue copte", avec Anne Boud'hors, dans cat. exp. Maximilien Durand et Florence Saragoza (dir.), Egypte, la trame de l'Histoire. textiles pharaoniques, coptes et islamiques, Rouen, musée départemental des Antiquités, 2002, p. 105-108.

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"Un atelier sous contrôle califal identifié dans le Fayoum : le tiraz privé de Tutun", avec Simon Rettig, dans cat. exp. Egypte, la trame de l'Histoire. textiles pharaoniques, coptes et islamiques, Rouen, musée départemental des Antiquités, 2002, p. 167-170.

by Maximilien Durand and Simon Rettig

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"La part des textiles d'Egypte dans le culte des reliques de l'Occident médiéval", dans cat. exp. Maximilien Durand et Florence Saragoza (dir.), Egypte, la trame de l'Histoire. Textiles pharaoniques, coptes et islamiques, Rouen, musée départemental des Antiquités, 2002, p. 208-220

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"David lyricus ou Jupiter fulminans ? Une Achilléide copte", Cahiers archéologiques. Fin de l'Antiquité et Moyen Âge, 50 (2002), p. 51-74

Cahiers archéologiques. Fin de l'Antiquité et Moyen Âge, 2002

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"Note d'iconographie à propos des amours d'Achille et de Déidamie sur quelques textiles coptes", Journal of Coptic Studies, 8 (2006), p. 137-145.

Journal of Coptic Studies, 2006

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"Le rapport de l'objet copte à l'écrit", avec Dominique Bénazeth et Marie-Hélène Rutschowscaya, dans cat. exp. Nathalie Bosson et Sydney H. Aufrère (dir.), Egyptes... L'Egyptien et le copte, Lattes, 1999, p. 145-156.

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"Inscribed Fabrics from Egypt. A Study in Greek and Coptic Textile Epigraphy", Journal of Coptic Studies, 11 (2009), p. 157-180.

Journal of Coptic Studies, 2009

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"Saint-Athanase à Voskopojë. Une église post-byzantine exemplaire", dans Maximilien Durand (dir.), Sixtine des Balkans. Peintures de l'église Saint-Athanase à Voskopojë (Albanie)/Sikstina e Ballkanit. Piktura të kishës së Shën Thanasit në Voskopojë (Shqipëri), Paris, 2008, p. 19-35

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"Guide iconographique succinct de l'église Saint-Athanase", dans Maximilien Durand (dir.), Sixtine des Balkans. Peintures de l'église Saint-Athanase à Voskopojë (Albanie)/Sikstina e Ballkanit. Piktura të kishës së Shën Thanasit në Voskopojë (Shqipëri), Paris, 2008, p. 39-43

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"À propos de l’onomastique des Quarante Martyrs de Sébaste représentés dans l’église de Saint-Athanase (Shën Thanas) à Voskopojë (Albanie) : les sources iconographiques des peintres Constantin et Athanase Zografi", dans Maximilien Durand (dir.), Patrimoine des Balkans, Paris, 2005, p. 95-109.

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"The Pourpoint of Charles de Blois", cat. exp. Denis Bruna (dir.), Fashioning the Body. An Intimate History of the Silhouette, New York, Bard Graduate Center, 2015, p. 47-49.

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"De l'abominable sujet à l'interprétation sublime : le thème de Loth et ses filles dans la peintures du XVIIe siècle", dans cat. exp. Dominique Jacquot (dir.), Eclairages sur un chef-d'oeuvre. Loth et ses filles de Simon Vouet, Strasbourg, musée des Beaux-Arts, 2005, p. 33-45.

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"À propos de quelques Madones habillées et de leur garde-robe : quel trousseau pour la Vierge ?", cat. exp. Maximilien Durand (dir.), Icône de Mode, Lyon, musée des Tissus, 2012, p. 8-23.

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"Du fabricant à l'artiste : la soierie lyonnaise", dans cat. exp. Folie textile. Mode et décoration sous le Second Empire, Compiègne, musées nationaux du Palais de Compiègne, 7 juin-14 octobre 2013-Mulhouse, musée de l'Impression sur étoffes, 8 novembre 2013-12 octobre 2014, p. 25-30.

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"Ut pictura (vel typographia vel photographia) textilis. Les portraits tissés, chefs-d'oeuvre de la Fabrique lyonnaise", dans cat. exp. Maximilien Durand (dir.), La Fabrique des grands hommes, Lyon, musée des Tissus, 2012, p. 11-115

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"Sous le souffle des dragons de fonte : à la recherche du poids absolu de la soie ou l'aventure des dessiccateurs Talabot-Persoz-Rogeat", cat. exp. Maximilien Durand (dir.), Lyon et Dragons, Lyon, musée des Tissus, 2012, p. 33-91.

Maximilien Durand (dir.), Lyon et Dragons, Lyon, musée des Tissus, 2012

Gouvernement le monopole du conditionnement de la soie, elle était guidée uniquement par la quest... more Gouvernement le monopole du conditionnement de la soie, elle était guidée uniquement par la question d'intérêt public, elle ne s'était que très secondairement préoccupée des bénéfices que ce monopole pouvait lui procurer, et de la destination à leur donner. Après avoir, au bout de quelques années, couvert les emprunts qu'elle avait dû faire pour les frais du premier établissement, la Chambre de Commerce affecta ses bénéfices aux perfectionnements, aux progrès, à l'extension de toutes les branches de la Fabrique de Soieries, à l'amélioration du sort des ouvriers, et de tout ce qui peut contribuer à maintenir à la Fabrique Lyonnaise sa supériorité incontestée.

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Cahiers Archéologiques. Fin de l'Antiquité et Moyen Âge, 1998

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Analecta Bollandiana, 2001

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"Un fragment d'une oeuvre inédite de Jules d'Aqfahs conservé au Musée du Louvre : la Passion sahidique de saint Psoté (ou Pichoté) de Kaïs (inv. AF 12724)", Le Muséon, 115 (2002), p. 11-23.

Museon, 2002

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by Maximilien Durand and Simon Rettig

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"David lyricus ou Jupiter fulminans ? Une Achilléide copte", Cahiers archéologiques. Fin de l'Antiquité et Moyen Âge, 50 (2002), p. 51-74

Cahiers archéologiques. Fin de l'Antiquité et Moyen Âge, 2002

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"Note d'iconographie à propos des amours d'Achille et de Déidamie sur quelques textiles coptes", Journal of Coptic Studies, 8 (2006), p. 137-145.

Journal of Coptic Studies, 2006

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"Inscribed Fabrics from Egypt. A Study in Greek and Coptic Textile Epigraphy", Journal of Coptic Studies, 11 (2009), p. 157-180.

Journal of Coptic Studies, 2009

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"The Pourpoint of Charles de Blois", cat. exp. Denis Bruna (dir.), Fashioning the Body. An Intimate History of the Silhouette, New York, Bard Graduate Center, 2015, p. 47-49.

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"À propos de quelques Madones habillées et de leur garde-robe : quel trousseau pour la Vierge ?", cat. exp. Maximilien Durand (dir.), Icône de Mode, Lyon, musée des Tissus, 2012, p. 8-23.

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Maximilien Durand (dir.), Lyon et Dragons, Lyon, musée des Tissus, 2012

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Fragments de soierie découverts à Antinoé en 1897

Base en ligne du musée des Tissus, 2014

Fragments de soierie Description Une gouache, conservée au musée du Louvre, montre le motif recon... more Fragments de soierie Description Une gouache, conservée au musée du Louvre, montre le motif reconstitué de cette soierie fragmentaire. Le décor du samit était dessiné en bleu clair, ocre, vert clair et bleu foncé sur un fond ivoire. Il présente une succession d'arcs de cercle outrepassés, ocre et bleu clair, disposés en quinconce, qui s'interpénètrent pour former, à l'intérieur de chaque arc, des médaillons ovales contenant une rosette à huit pétales et une conque ornée d'une palmette. Le motif est répété au registre suivant, si bien que la courbe des arcs bleu clair est tangente à celle des arcs ocre. Dans l'espace ménagé entre les deux registres prennent place des médaillons bleu foncé, orné d'une rosette formée de quatre pétales cordiformes verts, autour d'un coeur beige. Par son répertoire décoratif, la soierie a été attribuée « à un centre de production de l'Orient chrétien plutôt qu'à la Perse

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Fragments de soierie découverts à Antinoé en 1897

Base en ligne du musée des Tissus, 2014

Trois fragments d'un samit façonné de soie préservent un décor géométrique blanc, jaune, rose et ... more Trois fragments d'un samit façonné de soie préservent un décor géométrique blanc, jaune, rose et vert clair sur fond bleu foncé. Des médaillons, enfermant des pastilles, entourées de huit grosses perles, alternent avec des polygones à huit branches, contenant un second polygone et une rosette à huit pétales. De petits disques ornés ponctuent les espaces entre les médaillons et les polylobes. Le samit a été tissé sur des fils de chaîne en soie brun-rouge de torsion Z. La même couleur, qui donne une profondeur intense au bleu foncé du fond, a également été choisie pour réaliser une soierie découverte durant la même campagne de 1897 et conservée au musée des Tissus (inv. MT 2013. 0.19). Ces deux exemplaires présentent d'ailleurs une organisation du décor, en registres successifs, et une iconographie qui les a fait attribuer aux ateliers de la Perse sassanide. Ils partagent pourtant leurs caractéristiques techniques avec tout un ensemble de soieries découvertes à Antinoé et qui semblent relever d'une tradition de tissage purement méditerranéenne. La couleur de la chaîne, brun-rouge, a probablement été choisie pour imiter les productions d'Asie centrale, dont certains exemplaires remarquables ont été découverts dans les nécropoles d'Antinoé (inv. MT 26812.11 et MT 26812. 10). La même particularité apparaît sur des étoffes en tapisserie, dont la production égyptienne ne fait aucun doute, qui montrent aussi une forte influence sassanide. L a disposition du réseau géométrique, sur la soierie conservée à Lyon, et la gamme des couleurs, bleu foncé, blanc, jaune, rose et vert clair, apparaissent à l'identique sur la partie inférieure d'une paire de jambières historiées en tapisserie de laine, découverte à Antinoé durant la campagne de 1908 et dispersée entre le musée des Tissus (inv. MT 28928) et le musée du Louvre (inv. E 29323). Une datation au radiocarbone, effectuée sur l'exemplaire du Louvre, situe la production de ces jambières dans une période comprise entre 530 et 650. Cette fourchette chronologique est aussi compatible avec la date fournie par les indications techniques de la soierie elle-même, tissée debout-c'est-à-dire avec la chaîne dans le sens de lecture du décorà partir de l'envers, au moyen de cinq lats différents. Ce mode de tissage, en effet, qui résulte d'une innovation technique importante, s'impose en Méditerranée entre le milieu du V e siècle et les premières décennies du VII e siècle.

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Fragments de soierie découverts à Antinoé en 1897

Base en ligne du musée des Tissus, 2014

Fragments de soierie Description Les d ifférents fragments présentent un décor ivoire, ocre et ve... more Fragments de soierie Description Les d ifférents fragments présentent un décor ivoire, ocre et vert sur un fond bleu foncé. Des oiseaux, cailles ou perdrix, sont affrontés par paires. Chaque couple pince dans le bec un anneau retenant une perle ovale. Cet anneau est lui-même susp endu à un gros cab ochon en forme de goutte, enchâssé dans un e monture bordée de postes et fleuronnée en partie supérieure. Entre chaque paire d 'oiseaux prend p lace u n grand trèfle dont les deu x feuilles latérales comprennent un dauphin, peu lisible aujourd'hui. La tige du trèfle est remplacée par une palmette. Une autre palmette, dressée sur un piédestal crénelé, occupe l'espace supérieur entre les trèfles, au-dessus du cabochon. Le dessin est reproduit au registre suivant, mais les trèfles ont été remplacés par de grosses fleurs, juchées sur une mince tigelle feuillue. Par son icon ographie, la soierie est comparab le à quelquesexemp laires de manchettes découverts par Albert Gayet en 1897 et en 1898. Les tonalités de la comp osition et les grandes fleurs su r tige rap pellent l'exemplaire extrait de la tombe B 253 (inv. MT 26818.18), les oiseaux et les trèfles ornés, celui découvert dans la sépulture B 158 (inv. MT 26812.12), tandis que des dauphins similaires habitent les feuilles d' une palmette sur la soierie extraite de la tombe B 218 (inv. MT 26812.15). Tous sont des samits façonnés, tissés sur des fils de ch aîne beige de torsion Z ; la proportion entre les fils de ch aîne pièce et les fils de liage est équivalente, de une pour une ; l'étoffe, liée en sergé, est tissée avec des passées suivies de trois lats au moins, souvent quatre ou cinq, dont certains lattés ou interrompus ; généralement, la densité d es chaînes est relativement faible par rapp ort au nombre des passées. Ces caractéristiques sont prop res à la tradition de tissage méditerranéenn e, et plus particulièrement égyptienne qui, au courant du V e siècle, voit évoluer les savoir-faire et commence à réaliser des samits façonnés à trois lats ou plus. Le tisserand op ère alors depuis l' envers du tissu. Le groupe peut avoir été prod uit entre le milieu du V e siècle et le début d u VII e siècle. Par rapport aux soieries p résentées dans l' exposition de 1898 comme étant des manchettes, cet exemplaire ne comporte pas les doubles bordures, en partie supérieure et inférieure, qui signalent généralement ces éléments. De plus, le motif d isposé sur plusieurs registres répétés avec des variantes est plu s proche de celui qui apparaît sur d es fragments conservés à la Fondation Abegg de Riggisberg (inv. Nr. 4092 et Nr. 4092 a). La composition y fait alterner des registres avec des couples d'oiseaux affrontés, l'aile déployée et la tête retournée, et avec des griffons. Tou s reposent sur des bases crénelées, auxquelles sont suspendues des palmettes ou des coupelles grenues évoquant p eut-être un fruit. Cette soierie, découpée en bandes, bordées par des replis de couture, était probablement appliquée au bord d'un vêtement. On ignore, malheureusement, de quel type de parement provient l'exemplaire lyonnais.

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Fragments de soierie découverts à Antinoé en 1897

Base en ligne du musée des Tissus, 2014

mentionne peut-être cette étoffe dans un article sur « le trésor de la nécropole d'Antinoé », pub... more mentionne peut-être cette étoffe dans un article sur « le trésor de la nécropole d'Antinoé », publié en 1898 dans la Revue des Arts décoratifs, lorsqu'il décrit une « soierie (qui) montre, sur fond bistre clair, un semis de fleurettes brunes, brochées (sic) ». Dans le même paragraphe, il évoque aussi un « brochage damassé (sic), montrant, ici, des lions passants, jaune intense sur fond lapis » et, « sur fond bleu encore, des créneaux de style assyrien, blancs et rouges, au-dessous desquels des médaillons s'assemblent, surmontés de têtes de perroquets, blanches et rouges, tandis que sur le champ, une tête semblable vient s'écarteler ». On reconnaît, là aussi, des soieries découvertes durant la campagne de 1897, dans la sépulture d'une « jeune dame romaine » (inv. MT 26812.13, déposé au musée du Louvre) et d'un « officier » (inv. MT 26812.8, 40310 et 40311). Sur un fond beige foncé s'enlève un décor ocre, blanc, vert et jaune clair. Il a conservé deux registres de fleurons. Le premier présente des fleurs de lis blanches, marquées d'un motif cordiforme ocre. Elles sont supportées par de courtes tiges vertes, d'où jaillissent deux tigelles feuillues, portant une petite fleur de lis jaune. Le second registre est composé de grandes palmettes ocre à trois lobes, dont celui du milieu adopte la forme d'un coeur. Elles sont cernées de blanc et comportent, à leur base, trois médaillons blancs timbrés d'une feuille de trèfle beige. Elles sont soutenues par une tige jaune, qui supporte également deux bourgeons blancs et des sépales verts. Les particularités techniques de cette soierie la rapprochent d'autres exemplaires découverts à Antinoé (inv.

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Fragments de parements d'un manteau d'homme découverts à Antinoé en 1897

Base en ligne du musée des Tissus, 2014

Fragments de parements d'un manteau d'homme Description Plusieurs bandes et galons, découpés dans... more Fragments de parements d'un manteau d'homme Description Plusieurs bandes et galons, découpés dans une même étoffe de soie, constituaient les parements d'un vêtement d'apparat. Les fragments sont encore, pour la plupart, bordés d'un repli de couture et de traces de piqûre d'aiguille. Albert Gayet annonce pour la première fois la découverte de manteaux d'homme décorés de soieries en mai 1897, dans la Revue de l'art ancien et moderne. Quelques semaines plus tard, l'archéologue publie dans les Annales du musée Guimet une brève description de ces manteaux : « Chacun est revêtu du costume qu'il avait l'habitude de porter, costume fort riche souvent, et de couleurs éclatantes. Celui des hommes est identique aux modèles que nous montrent les vieilles fresques : manteaux longs, aux manches évasées sur la main, et bordés, sur tout leur pourtour, de larges bandes de soieries brochées (sic). » En novembre, il rédige sous le pseudonyme d'Albert de Flée, dans La Nouvelle Revue, un article sur les fouilles menées par le musée Guimet à Antinoé. Il y mentionne encore le « manteau long, avec col et revers, aux manches évasées » ; il décrit aussi plus précisément un vêtement dont les applications de soieries sont aujourd'hui au Louvre (inv. E 29212) et au musée des Tissus (inv. MT 26812.8, MT 40310 et 40311). Mal équipé durant sa campagne de 1897, il ne peut emporter qu'un exemplaire complet de manteau, brièvement décrit dans les Annales du musée Guimet : « manteau d'homme, tissu chaîne lin (sic), trame laine, teint couleur pourpre avec parements et revers laine bleue, brochée de fleurettes brun rouge. » Des autres, il n'emporte à Paris que les parements de soierie, bien souvent sous forme de fragments qui sont rapidement dispersés. Un vestige de l'exemplaire lyonnais fait partie de la collection du musée du Louvre. Il est déposé au musée des Tissus (inv. E 29393). Une gouache d'Émile Chazot, datée de 1909 et représentant la soierie, est également conservée au musée du Louvre. D'autres fragments de ce samit ont été donnés au dessinateur Jules-Paul Gérard. Ils sont aujourd'hui conservés à Los Angeles, dans la Llyod Cotsen Textile Traces Collection (inv. T. 1370 ad). À Lyon, les bandes les plus larges peuvent avoir garni les revers d'un manteau de laine grattée. Les galons devaient longer les bordures du vêtement ou recouvrir ses coutures, dans le dos. Malheureusement, on ne sait rien du manteau d'origine. Le samit façonné présente un décor ivoire, ocre et vert, disposé en registres superposés sur un fond bleu foncé. Une succession de masques aux longues mèches ondulées, le front couronné d'un haut diadème en éventail et le menton souligné d'une feuille trilobée, compose un premier registre. Sur le second apparaissent des tiges feuillues qui s'entrouvrent pour donner naissance à deux protomes de griffon. Les monstres se regardent, une aile déployée derrière leur tête. Les deux registres, superposés, se répétaient verticalement. La coupe des précieux manteaux décrits par Albert Gayet elle-même semble étrangère à l'Empire romain et byzantin, tout comme le répertoire de leurs soieries, avec des masques, des animaux passants, des palmettes, des protomes de créatures, ou la répétition des motifs en registres appartiennent au vocabulaire ornemental de la Perse sassanide. Les matériaux constitutifs de ces vêtements, aussi, la laine cachemire, les teintures à la cochenille d'Arménie et au kermès et jusqu'à la soie elle-même, Notice Fragments de parements d'un manteau d'homme Samit façonné de soie H. 23 cm , L. 37 cm (en plusieurs fragments) Antinoé, fouilles Albert Gayet, deuxième campagne, 1897 , V e siècle-VI e siècle MT 26812.9. Don Guimet , 1897 © Nom (Prénom), « titre de la notice », in Lyon, MTMAD, www.mtmad.fr (en ligne), mise en ligne en 2014. Consulté le jj/mm/aaaa. URL de la notice

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Fragments de parements de chemise découverts à Antinoé en 1897

Base en ligne du musée des Tissus, 2014

Fragments de parements de chemise Description Les fragments appartenaient à une bande de samit fa... more Fragments de parements de chemise Description Les fragments appartenaient à une bande de samit façonné de soie, bordée de replis de couture et fixée par un surjet sur une fine toile de lin dont il subsiste quelques vestiges. Au milieu de la bande, un gros fil câblé de lin blanchi a été appliqué au point de couchure. Les dimensions du document, telles qu'elles sont suggérées par le rapport de dessin, et l'application de ce fil câblé, qui simule une division en deux parties égales de la bande, ainsi que les restes de toile fine qui constituaient le support de la soierie et l'état de dégradation avancé de la pièce, directement en contact avec un corps en décomposition, permettent de supposer que ces fragments proviennent de la partie avant d'une chemise d'homme. Dans les sépultures masculines les plus soignées des quartiers de la nécropole fouillés par Albert Gayet en 1897 puis en 1898, en effet, les défunts portaient une longue chemise, en toile de lin légère, à la coupe élaborée et aux manches resserrées aux poignets. Des galons étaient appliqués en manière d'épaulettes de part et d'autre du col, tandis que l'encolure triangulaire était elle aussi soulignée par un galon, qui formait une large bande décorative au milieu de la poitrine. Quelques rares exemplaires complets de ces chemises sont encore visibles sur les dépouilles du « fonctionnaire à la pourpre », aujourd'hui au Palais des Beaux-Arts de Lille (inv. D.2011.0.2) ou du « chevalier byzantin », au musée des Confluences, à Lyon (inv. 90002982). Mais ces éléments fragiles du costume ne sont généralement plus conservés que sous forme de fragments. Quelques restes importants de chemises sont pourtant attestés à Berlin, au Museum für Byzantinische Kunst, ou à Lyon, au musée des Tissus (inv. MT 2013.0.25). Ils sont tous ornés de galons tissés aux plaquettes. D'autres vestiges de costumes masculins, issus de la campagne de 1898, révèlent cependant que les chemises des hommes pouvaient aussi être ornées de parements de soierie (inv. MT 2013.0.26.1 et 2). La bande a été tissée sur une chaîne en soie beige de torsion Z, avec une proportion d'une chaîne pièce pour une chaîne de liage. Le samit comporte deux lats, liés en sergé, qui dessinent un décor jaune clair sur un fond rouge. Il est aujourd'hui peu lisible, mais il a été reproduit à la gouache par Émile Chazot, en 1909. La peinture a été publiée en 1912 par Émile Guimet dans L es Portraits d'Antinoé. Elle est aujourd'hui conservée au musée du Louvre. Elle permet d'apprécier l'iconographie du samit. Des médaillons, à la couronne ornée d'un rinceau sinueux portant des feuilles trilobées et cordiformes, contiennent une tige feuillue, supportant cinq fleurs à cinq pétales. Entre ces médaillons prenaient place deux séries de petits personnages, disposés par paires. Le premier couple est composé de jeunes gens adossés, vêtus de tuniques courtes, qui soufflent dans une flûte. L e second met en scène deux autres jeunes garçons, vêtus d'une tunique courte et d'un manteau, affrontés mais le visage tourné vers l'extérieur, qui tiennent un rameau dans une main et lèvent l'autre. Leur attitude est gracieusement dansante. Les vêtements exhumés des quartiers de la nécropole fouillés par Albert Gayet en 1897 et 1898 sont majoritairement situés entre le début du V e siècle et les premières décennies du VII e siècle. Cette fourchette chronologique est tout à fait compatible avec la datation suggérée par les caractéristiques techniques de la soierie et par ses traits stylistiques et iconographiques. Notice Fragments de parements de chemise Samit façonné de soie appliqué sur une fine toile de lin H. 75,2 cm , L. 15,2 cm (monté) Antinoé, fouilles Albert Gayet, deuxième campagne, 1897 , début du V e siècle-début du VII e siècle MT 26812.5. Don Guimet , 1897 © Nom (Prénom), « titre de la notice », in Lyon, MTMAD, www.mtmad.fr (en ligne), mise en ligne en 2014. Consulté le jj/mm/aaaa. URL de la notice

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Fragment de samit provenant d'Antinoé et découvert en 1897

Base en ligne du musée des Tissus, 2015

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Fragments de soierie provenant d'Antinoé et probablement découverts en 1897

Base en ligne du musée des Tissus, 2015

Le samit a été tissé sur une chaîne en soie poil de torsion Z de couleur beige, en pièce et en li... more Le samit a été tissé sur une chaîne en soie poil de torsion Z de couleur beige, en pièce et en liage, avec une proportion de un fil pièce pour un fil de liage (29 fils de chaque chaîne par centimètre). Les trames, cramoisi et jaune clair, son t en assemblé de plusieurs bouts sans torsion appréciable. Elles sont passées par un coup de chaque lat (66 passées au centimètre), les fils de liage croisant en sergé de 2 lie 1, direction S, par passée. Les découpuressont de un fil pièce en hauteur et de un e passée en largeur. Le d écor, jaune clair sur fond cramoisi, est aujourd'hui difficilement lisible. On distingue cepen dant u n motif de pique qui se répétait. La soierie a été découpée en lanières, bordées d'un repli de couture, puis appliquée sur un vêtement dont elle dissimulait probablement les coutures. Le décor bicolore, sur fond cramoisi, et les caractéristiques techniq ues, rattachent le fragment à un ensemble de soieries, dont le musée des Tissu s conserve de nombreux exemples, qui furent exhu mées des nécrop oles d'Antinoé durant les campagnes de 1897 et 1898 essentiellement. La grande homogénéité stylistiqu e, mais aussi tech nique, de ce groupe permet d 'envisager une production locale, dans les ateliers de la ville, de ces samits bicolores, mais aussi de samits à trois lats ou plus, également découverts dan s les sépultures antinoïtes, qui partagent les mêmes caractéristiques. Ces soieries sont généralement caractérisée par l'usage de fils d e chaîne beige, avec une proportion de un fil pièce pour un fil de liage et un e densité relativement faible par rapport au nombre de p assées, le tissage avec une direction en S de la diagonale du sergé des liages et au moyen de lats suivis, et les irrégularités produites aux passages entre le fond et les motifs. On attribue généralemen t cette production à une période comprise entre le milieu du V e siècle et les premièresd écenniesd u VII e siècle.

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Fragment de samit bicolore provenant d'Antinoé et probablement découvert en 1897

Base en ligne du musée des Tissus, 2015

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Bande de soie provenant d'Antinoé et découverte en 1897 ou 1898

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Bande de soie Description Il s'agit d'un fragment de samit façonné bicolore, comportant un premie... more Bande de soie Description Il s'agit d'un fragment de samit façonné bicolore, comportant un premier lat bleu-vert qui constitue le fond du décor et un second jaune, pour les motifs. La soierie présentait un réseau losangé, dessiné par de courtes tigelles sinueuses enlacées et terminées par une feuille cordiforme. Les intersections des mailles du réseau sont marquées par un petit losange encadré par quatre pois et contenant un cinquième pois. À l'intérieur des losanges se trouve un médaillon en forme de carré quadrilobé, enfermant une rosette composée de quatre trèfles. L'usage de soie beige, tordue en Z, avec une proportion de un fil pièce pour un fil de liage et une densité relativement faible par rapport au nombre élevé de passées, le tissage avec une direction en S de la diagonale du sergé des liages et au moyen de lats suivis, et les irrégularités produites aux passages entre fond et motifs par le décalage entre le travail du tireur et celui du tisseur, relèvent de la même tradition textile que bon nombre des soieries découvertes dans les sépultures d'Antinoé. Elles se répartissent en deux ensembles : le groupe des soieries bicolores, auquel appartient l'exemplaire issu de la tombe B 109, et celui des samits tissés à trois lats ou plus-généralement quatre ou cinq, dont certains lattés ou interrompus. Le premier groupe est caractérisé par un fond bleu-vert ou rouge (inv. MT 26812.33, MT 2013.0.55 et Paris, musée du Louvre, inv. E 29498) et des motifs jaunes. Le plus souvent, ils sont organisés en réseaux losangés, tracés par des tigelles ou des rinceaux feuillus, ponctués d'éléments géométriques, enfermant des médaillons de formes variées, eux-mêmes ornés. La composition peut cependant être plus élaborée (inv. MT 26812.5). Dans les deux cas, elle révèle une grande dépendance aux modèles décoratifs de l'art de l'Empire romain d'Orient. Un sous-groupe, rattaché aux soieries bicolores, doit être mentionné : il comprend des samits dits « mi-soie », puisqu'ils mêlent, en trame, de la soie et de la laine très fine (inv.

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Fragment de soierie provenant d'Antinoé et probablement découvert en 1897

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Fragment de soierie Description Le fragment, qui comporte les traces de replis de couture, était ... more Fragment de soierie Description Le fragment, qui comporte les traces de replis de couture, était très certainement découpé en galon et appliqué sur un vêtement dont il dissimulait les coutures. Le samit a été tissé sur une chaîne, en pièce et en liage, en soie, poil de torsion Z, de couleur beige, au moyen de trames en soie, en assemblé de deux (?) bouts sans torsion appréciable de couleur cramoisi et jaune. Les fils de liage croisent en sergé de 2 lie 1, direction S, par passée. Les fils pièce séparent en s'intercalant entre elles la trame d'endroit de la trame d'envers. Le décor, jaune sur fond cramoisi, présente un réseau losangé formé par des tiges feuillues affrontées autour d'une svastika. Aux intersections des mailles ainsi créées prenait place un carré, contenant un autre carré timbré de cinq pois. Dans les compartiments du réseau losangé prenaient place des médaillons. Celui qui est conservé adopte la forme d'une étoile à huit branches ornée d'une rosette à quatre pétales cordiformes. Le décor est très comparable à celui qui orne des soieries bicolores découvertes à Antinoé, essentiellement durant les campagnes de 1897 et 1898, qui présentent un réseau losangé, tracé par des tigelles ou des rinceaux feuillus, ponctués d'éléments géométriques, enfermant des médaillons de forme variées, eux-mêmes ornés. Le musée des Tissus en conserve de nombreux exemplaires, sur fond cramoisi (inv.

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Fragments de soierie provenant d'Antinoé et probablement découvert en 1897

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Fragments de samit façonné provenant d'Antinoé

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Fragments de samit façonné Description Le nu méro d'inventaire primitif des fragments de ce samit... more Fragments de samit façonné Description Le nu méro d'inventaire primitif des fragments de ce samit ayant été perd u, au musée des Tissu s, ils ont été réinventoriés en 1982. On ignore donc les circonstances de leur entrée dans les collections du musée. Cependant, les caractéristiques stylistiques et techniq ues du samit permettent de l'attribuer avec certitude à une produ ction de la ville d'Antinoé. La soierie a donc certainement été découverte au cours d'un e des premières campagnes menées par Albert Gayet (1856-1916) sur le site, en 1897 ou 1898, et elle a rejoint les collections comme un don d'Émile Guimet (1836-1918), initiateur et principal financeur de ces campagnes, ou comme produit de la subvention accordée par la Chambre de Commerce pour les fouilles de 1898. Le samit a été tissé su r une chaîne organsin tordu en S, de couleur beige rosé, en pièce et en liage, avec une proportion de un fil pièce pour un fil de liage (21 fils de chaque chaîne par centimètre). Les trames, cramoisi et jaune clair, son t en assemblé de plusieurs bouts san s torsion apparente. Elles sont passées par un coup de ch aque lat (environ 55 passées au centimètre), les fils de liage croisant en sergé d e 2 lie 1, direction S, par passée. Les découpures sont de un fil pièce en hauteur et de une passée en largeur. Le décor, jaune clair sur fond cramoisi, est in complet su r les fragments mais il reste lisible. Il présente des médaillons jaunes richement ornés. Le premier combine, dans sa forme, un quadrilobe et u n losange. Il comporte, en son centre, un petit losange timbré d'une rosette à quatre pétales, marqués d'un pois. Des p ointes du losange naissent des rinceaux, qui dessinent un octolobe au centre du médaillon. Entre chaque lobe de cette figure prennent p lace un lis stylisé, tourné vers l'extérieur, op posé à une feuille cordiforme, tournée vers le losange central. Des médaillons circulaires alternaient sans doute avec les médaillons découp és. Deux d emi médaillons sont aujourd'hui conservés. Ils présen taient un décor rayonnan t de tigelles, de feuilles et de fleurs stylisées. Entre ces médaillon s prenaient peut-être place des éléments décoratifs, dont il reste sans doute une trace. Ils étaient peut-être reliés entre eux par des tigelles fleu ries, qui formaient un réseau losangé au sein duquel prenaient place les médaillons. Malh eureusemen t, il est impossible aujourd'hui de le déterminer, et c'est simplement par comparaison avec d'autres soieries bicolores d'Antinoé, cramoisie et jaun e, qu'on peut avan cer cette hypothèse. Une composition comparable devait orner des fragments d e samit façonné quatre lats, dont un latté et interrompu, découverts à Antinoé en 1897 et con servés au musée des Tissus (inv. MT 26812.35). Le décor bicolore, sur fond cramoisi, et la nature des ornements, rattachent, en effet, ces fragments à un ensemble de soieries, dont le musée des Tissus con serve de nombreux exemples, qui furent exhumées des nécropoles d'Antinoé durant les campagnes de 1897 et 1898 essentiellement. La grande homogénéité stylistique, mais aussi technique, de ce grou pe permet d'envisager une production locale, dans les ateliers de la ville, de ces samits bicolores, mais aussi de samits à trois lats ou plus, également découverts dans les sépultures antinoïtes, qui partagen t les mêmes caractéristiq ues. Ces soieries sont généralement caractérisée par l'usage de fils d e chaîne beige, avec une proportion de un fil pièce pour un fil de liage et un e densité relativement faible par rapport au nombre de p assées, le tissage avec une direction en S de la diagonale du sergé des liages et au moyen de lats suivis, et les irrégularités produites aux passages entre le fond et les motifs. Sur les fragments, le changement de pas des fils de liage s'est effectué ap rès le passage du premier lat cramoisi, alors qu'il aurait dû se produire avant le p assage de cette trame, de façon à réunir dans le même pas les deux trames appartenant à la même découp ure. De ce travail à contretemps du tisseur et du tireur de lacs résultent deux erreurs de construction. Lorsque la trame jaune clair se substitue sur les mêmes fils au lat cramoisi, un intervalle sépare le dernier coup cramoisi et le premier coup jaune clair, avec interruption des lignes d e liage du sergé, cet intervalle étant dû au passage de deux coups consécutifs, un jaune clair et un cramoisi, sur l'envers. Lorsque, au contraire, le lat cramoisi se substitu e à la trame jaune clair, le premier coup cramoisi et le dernier coup jaune clair sont réunis et liés ensemble par les fils de liage. On trouve ces irrégularités de tissage sur la plupart des soieries bicolores d'Antinoé. certaines présentent, en outre, des motifs très similaires (voir, par exemple, inv.

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Fragments de tapisserie découverts à Antinoé en 1897

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Plu sieu rs fragments composent une ban de, bordée par deux lisières. Sur un fond d e lin aujo ur... more Plu sieu rs fragments composent une ban de, bordée par deux lisières. Sur un fond d e lin aujo urd'hu i beige, un décor bleu foncé, jaune, vert et rouge dessine une su ite d e p almettes, encadrées par des triangles crénelés d ivisés en damiers app uyés contre chacun d es lo ngs côtés. Dan s chaque p almette se dresse un e tige feu illue flanquée de deux ailes à pointes recourbées. Elle supporte une fleur ép an ouie. Les mo tifs de la tige fleurie, des palmettes recourbées ou d e la palmette orn ementale ap paraissent sur des soieries exh umées à Antin oé durant la même camp agne (in v. MT 26812.9, MT 40316 et MT 26812.16). C'est d'ailleu rs à l'imitation d e ces étoffes façonnées que la bande d e tapisserie a été tissée. Elle adopte la même gamme co lorée, ivoire (lin), bleu foncé, jau ne, vert et rouge (laine) que les samits o rn an t les manchettes (inv.

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Fragments de tunique bouclée avec carrés de tapisserie appliqués découverts à Antinoé en 1897

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Fragments de tunique bouclée avec carrés de tapisserie appliqués Description Les deux fragments o... more Fragments de tunique bouclée avec carrés de tapisserie appliqués Description Les deux fragments ont fait partie du premier don d'étoffes issues de la deuxième campagne de fouilles d'Albert Gayet à Antinoé, qu'Émile Guimet a concéd ées à la Chambre de Co mmerce d e Lyon p our la con vain cre de financer l' expédition suivante au bénéfice de son musée des Tissus. Ils so nt mentionnés dans le premier catalogu e sommaire des collection s du musée, publié au début du mois de janvier 1902. Deux carrés de tapisserie en laine et lin o nt été appliq ués au p oin t de surjet sur un fond d e toile de lin, bouclée par la trame. La direction des fils de chaîne de la toile du fo nd, perpend iculaire au sens de lecture du décor des carrés de tapisserie, et les bo ucles formées par les fils de trame d oubles su r l' en vers, indiquent qu'il s' agit ici des fragments d' un vêtement, corresp ondant aux angles inférieurs d'u ne tunique. Les tuniques en toile de lin bouclées par la trame n e sont pas rares aux époques romaine et byzantine. La trame, généralement dou ble, qui forme les boucles passe dans la même foule qu e la trame simple d e la toile du fond , en s' en ro ulant autour d'u ne bagu ette qui détermine la longueur des bo ucles. Le plus sou vent, les boucles ne sont réalisées qu e su r un côté du tissage. Dans ce cas, elles so nt tou jou rs situées à l'intérieur d u vêtement. Les tu niq ues bouclées par la trame se distinguent bien souvent par la densité de leurs fils d e ch aîne, la qualité de leur exécution et la fin esse de leurs décors en tapisserie, inclus ou app liqués, la p lu part du temp s réalisés avec des fils de laine de torsio n Z. Les grands carrés appliq ués du musée des Tissus, en effet, révèlent une maîtrise exceptionnelle des procédés d e tissage. Un troisième carré, appartenant au même ensemble, a été identifié au mu sée de Picard ie, à Amiens (inv. 1151-16). D'autres fragmen ts de la même tunique, correspond ant à l'enco lure d u vêtement et à un e bande d'épaule, son t également co nservés au Museo Correr, à Ven ise. Ils ont été acquis de l'antiquaire vienn ois Th eo dor Graf en 1906. La partie inférieure de la tu nique est con servée au musée Pouchkine, à Moscou (inv. 614). Elle avait fait partie de la collection de Vladimir de Bock (Vladimir Georgievič Bok), avant de rejoindre les collections d u musée en 1924. Les carrés présenten t une b ord ure ponctuée de palmettes ab ritan t des motifs géométriq ues, des fruits de lotus ou des an imau x, un lièvre, un cervidé, un oiseau et des po issons. Ils con tien nent un médaillon central, dont la cou ro nne est ornée de rosettes à huit pétales et de fleurons cordifo rmes. Dans le médaillon se tien nent un jeune homme nu, assis, un e main près du visage dans le geste de la p rise de p arole, et une jeune femme, vêtue d' une robe légère, esquissant un pas d e danse au son des crotales qu 'elle agite. Le champ d es carrés réunit différents personnages dan s un paysage buco lique. Dans les angles supérieurs ap paraissent des figures féminines, la première tenant u ne coupe et une corbeille, la seconde un canard et une fau cille. Dans les angles inférieurs, un berger se repose sur un rocher, appu yé su r u ne massu e et portant une b esace, tandis qu' un paysan, tenant u n panier, coupe avec une faucille les fruits d'u n grenadier. Dans l'angle inférieur gauch e du carré le mieux préservé, une femme q ui p orte un pan ier se tient d eb out. Entre les personnages cou rent différents animaux, un chien et son petit, un boeuf et des félin s. Le paysage bucolique et les figures qui l'habitent sont traités en couleur lie-d e-vin sur fond de battage des couleurs. Par contraste, les figures du médaillon central, tissées en lin b lanchi sur fond lie-de-vin, se détachent p articulièrement. La plup art d es tapisseries q ui ornent les tuniques bouclées d e grande q ualité o nt u n décor inspiré p ar la mytho logie ou par la littératu re b ucolique, mettan t en scène les activités agricoles. Le médaillon central pourrait représenter les amours du h éros Achille avec la fille du roi Lycomède, Déidamie. Le jeun e héros est généralemen t figuré assis d an s cette scèn e, tand is qu e sa co mpagne, à qui il enseign e la musique, se tien t debout à ses côtés, jouant des cymbalettes ou, ici, des crotales. Cette iconograph ie est bien attestée sur des étoffes découvertes à Antinoé. Les datations au radiocarbone qui ont été effectuées sur des tun iqu es b ouclées sur l' en vers situent la pro duction de ces vêtements raffinés entre le début du V e siècle et les premières décennies d u VII e siècle. On retiend ra le début Notice Fragments de tunique bouclée avec carrés de tapisserie appliqués Toile de lin b ouclée et tap isserie en laine et lin appliquée.

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Fragments d'une tunique d'homme provenant de la tombe B 84 à Antinoé, cat. exp. Florence Calament et Maximilien Durand (dir.), Antinoé, à la vie, à la mode. Visions d'élégance dans les solitudes, Lyon, musée des Tissus, 2013, p. 280-283.

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Fragments de chemise provenant de la tombe B 87 à Antinoé

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Fragments de chemise Description Albert Gayet décrit, dans le Catalogue des objets recueillis à A... more Fragments de chemise Description Albert Gayet décrit, dans le Catalogue des objets recueillis à Antinoé pendant les fouilles de 1898, une « étoffe de lin, fragment de chemise, entre-deux incrustés, laine rouge, avec bo rd ure noire, semis de petits carrés verts et jaunes, p endentifs rouges, avec motifs tréflés jaunes, ornés de p ois verts ; en tre eux, semis de carrés ornemanés de jaun e et de rouge. » La description, très précise, correspond parfaitement aux fragmen ts con servés au musée des Tissu s. Le décor en tapisserie inclu se a été tissé avec de la laine de qualité supérieure, d e torsion Z. L'archéologue in diq ue q ue ces éléments sont des « entre-deux ». Il emploie généralemen t ce terme pour désigner les bandes d'épaules q ui encad rent l'encolure des chemises ou d es rob es. La d irection de la chaîn e, perpendiculaire aux galons de tapisserie inclu se, semble con firmer cette information, dans le cas où le vêtement aurait été tissé sur une chaîne h orizo ntale. Mais la présen ce d es pendentifs tréflés sur le côté du galon est relativement inhabituelle, s'il s'agit bien ici d e fragments de b an des d'épaules. On ign ore, par ailleurs, si la tombe B 87 co ntenait une dépouille d'homme o u de femme.

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Fragment de robe de femme provenant de la tombe B 98 à Antinoé, cat. exp. Florence Calament et Maximilien Durand (dir.), Antinoé, à la vie, à la mode. Visions d'élégance dans les solitudes, Lyon, musée des Tissus, 2013, p. 288-290.

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Fragment du coussin funéraire d'une « dame romaine » provenant de la tombe B 101 à Antinoé

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annonce pour la première fois le résultat de l'exploration des nécropoles d'Antinoé en mai 1897, ... more annonce pour la première fois le résultat de l'exploration des nécropoles d'Antinoé en mai 1897, dans La Revue de l'Art ancien et moderne. Parmi les objets découverts au cours de la deuxième campagne figurent des « tapisseries romaines, des coussins. » Quelques semaines plus tard, l'archéologue publie dans les Annales du musée Guimet un rapide compte rendu des fouilles, accompagné d'un « Catalogue des principaux objets recueillis au cours des fouilles et entrés dans les collections du musée », dans lequel apparaît un « coussin de tapisserie, dessin vert et blanc, retrouvé sous la tête d'une dame romaine. » En novembre de la même année, La Nouvelle revue fait paraître un article d'un certain Albert de Flée, intitulé « Les fouilles du musée Guimet à Antinoé. » Sous ce pseudonyme, Albert Gayet livre là le seul compte rendu détaillé de la campagne de la fin de l'hiver et du début du printemps 1897. Il y décrit avec beaucoup de détails la sépulture de cette « dame romaine », qui lui a paru particulièrement caractéristique du quartier B de la nécropole, où « le caveau se réduit à une sorte de sépulcre de la grandeur d'un cercueil. Deux ou trois dalles forment le fond, quelques autres les côtés, d'autres enfin, le couvercle. À fleur de sol, un rectangle, tracé au moyen de briques posées à plat, marque la place du tombeau, et forme comme un entourage, qui servit peutêtre autrefois de base au monument. [...] Les cadavres sont encore quelquefois recouverts de bandelettes, mais non momifiés. Néanmoins, les sables les ont préservés, autant et plus que les plus subtils aromates. Les chairs se sont desséchées, la peau s'est durcie. Sur la face, un masque de plâtre, peint ou doré, où s'enchâssent des yeux d'émail, s'étale ; mais le plus souvent le défunt est vêtu du costume qu'il portait de son vivant, et les objets enterrés avec lui appartiennent au culte égypto-grec. » Dans le sépulcre, en effet, la « dame romaine » portait un riche costume, dont subsistent seulement quelques fragments de soierie, dispersés entre le musée du Louvre (inv. E 29214) et le musée des Tissus (inv. MT 26812.13). Sa tête reposait « sur un coussin rembourré de duvet, spécimen unique jusqu'ici de tapisserie romaine, qui, peut-être, sortit du métier de la jeune femme et servit à parer ses divans, avant de recevoir cette funèbre destination. » La morte serrait dans ses mains « un mouchoir de toile, à franges nouées ; ça et là, dans le sépulcre, des flacons à parfum, une figurine archaïque de Minerve et les perles d'un collier brisé. » Le coussin est encore cité dans l'introduction du Catalogue des objets recueillis à Antinoé pendant les fouilles de 1898. L'archéologue précise qu'il provient de la tombe 101, dans la nécropole B. Après l'exposition, une partie du coussin demeure au musée Guimet, et un important fragment est attribué au musée des Tissus. Tous les morceaux sont aujourd'hui réunis au musée du L ouvre (inv. E 29190 et MT 26812.21). La hauteur du tissage devait avoisiner cinquante centimètres. On ne peut plus, en revanche, évaluer sa largeur, même si les deux lisières sont conservées. Ces dernières étaient renforcées par des cordelines, et les Notice Fragment du coussin funéraire d'une « dame romaine » Taqueté façonné deux lats, dont un latté (bordures) et taqueté trois lats, dont un interrompu (champ central) liés en taffetas. Laine. H. 31 cm , l. 32 cm (oeuvre) Antinoé, fouilles Albert Gayet, deuxième campagne, 1897 : nécropole B, tombe 101 , milieu du IV e siècle-milieu du V e siècle MT 26812. 21. Produit du financement des fouilles de 1898 par la Chambre de Commerce , 1898 Oeuvre en dépôt : Paris, musée du Louvre © Nom (Prénom), « titre de la notice », in Lyon, MTMAD, www.mtmad.fr (en ligne), mise en ligne en 2015. Consulté le jj/mm/aaaa. URL de la notice

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Fragments de parements du manteau d'une « dame romaine » provenant de la tombe B 101 à Antinoé et conservés au musée du Louvre

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Fragments de parements du manteau d'une « dame romaine » Description En mai 1897, la Revue de l'a... more Fragments de parements du manteau d'une « dame romaine » Description En mai 1897, la Revue de l'art ancien et moderne publie une brève recension des fouilles menées cette année-là dans les nécropoles d'Antinoé pour le compte du musée Guimet. Son correspondant au Caire est alors Albert Gayet lui-même, qui annonce ses premières découvertes dans les nécropoles. Il y décrit rapidement les vêtements qu'il découvre. « Le costume des femmes se compose d'une chemise de lin d'une extrême finesse, avec un empiècement brodé de fleurettes, d'une robe de soie de couleur tranchante et d'un manteau de tissu feutré, de nuance claire, vert d'eau, aurore, bleu de ciel, lilas, brodé de splendides galons. Les costumes d'apparat des hommes ne sont pas moins somptueux et les manteaux de pourpre de Tyr portés par eux sont généralement encédrés de bandes de soie bleu turquoise brodées de lions passants. » Quelques mois plus tard, en novembre, il publie dans La Nouvelle revue un rapport plus circonstancié de ses fouilles, mais sous le pseudonyme d'Albert de Flée. Il évoque alors à nouveau des soieries bleues ornées de félins passants-des léopards cette foisqui constituent les parements d'un manteau découvert dans la tombe d'une femme. « Ici, c'est une jeune dame romaine, chaussée de bas noirs et de mules de cuir rouge ciselé et intérieurement décorées de rinceaux dorés sur fond brun, pareilles aux babouches encore en usage aujourd'hui au Caire. La chemise d'un lin plus fin que la plus fine de nos toiles modernes a un empiècement brodé de fleurettes vertes et jaunes, d'où descendent des entre-deux, terminés par des médaillons s'étalant sur le sein. Une longue fente ouvre sur la poitrine, bordée d'une semblable broderie. Sa robe, rouge carmin, tombe droite, semblable de forme à la chemise ; faite de deux lés d'étoffe de laine cousus ensemble, auxquels s'adaptent des manches collantes, évasant un peu sur la main. De riches galons ornent le tour du cou et la fente du devant. ; sur le poignet s'étale un parement. Sur le tout, enfin, est passé un manteau de drap vert pistache, dont la coupe ne diffère de celle des autres vêtements qu'il recouvre que par de légers détails. Ouvrant sur toute sa longueur, il est pourvu d'un col à larges revers, liserés de passementeries. Sur le pourtour de ce manteau court une large bande de soie, brochée de léopards passants, se détachant en jaune sur fond bleu. Sur le front, un serre-tête formant bourrelet, rouge et noir, s'applique, auquel prend naissance une résille à fines mailles, maintenant les cheveux. » Plusieurs éléments provenant de cette sépulture peuvent être identifiés dans le « Catalogue des principaux objets recueillis au cours des fouilles et entrés dans les collections du musée » établi dans les Annales du musée Guimet, comme la « figure de Minerve, type archaïque, terre cuite », d'abord, puis le « coussin de tapisserie, dessin vert et blanc, retrouvé sous la tête d'une dame romaine » (inv. MT 26812.21), la « coiffure de femme romaine, cordelière serre-tête rouge et bleu avec résille », la « serviette romaine teinte de couleur safran, avec franges et liteau blanc » et, bien sûr, les « soieries brochées, garniture de manteau, fond

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"Lurex®, trame et volupté", livret de l'exposition au musée des Tissus (10 février au 22 avril 2012)

Trame et Volupté ® Lurex®, trame et volupté L'exposition Lurex®, trame et volupté est une invitat... more Trame et Volupté ® Lurex®, trame et volupté L'exposition Lurex®, trame et volupté est une invitation au voyage, entre les États-Unis des innovations chimiques et l'Europe des créateurs de Mode, entre les matières les plus nobles, l'or et l'argent, et les matériaux de la modernité, une petite histoire en trompe-l'oeil d'une fibre textile qui s'est imposée dans les collections de Haute Couture et de prêt-à-porter depuis la fin des années 1940. Les progrès de la chimie et l'apparition des premières matières synthétiques, dès les années 1930, permettront l'apparition de lames métalloplastiques, commercialisées à l'issue de la Seconde Guerre mondiale sous le nom de Lurex®. Constitué d'une mince feuille d'aluminium protégée par deux pellicules transparentes, le fil de lurex résiste particulièrement bien au tissage et imite à la perfection les nuances de l'or, de l'argent ou du cuivre. Il permet toutes les audaces : glamour hollywoodien, richesse ostentatoire, éclats métalliques en tous genres… Le mot « lurex » lui-même, dérivé de l'anglais lure, « le leurre », « l'appât », « l'attrait », n'évoque-t-il pas tous les charmes de ce matériau ? Les couturiers ont immédiatement joué de ces nombreuses possibilités offertes par l'innovation et la modernité. Balenciaga, Dior, Givenchy, Saint Laurent, Chanel ont contribué à ce succès. Jean-Paul Gaultier ou Dries Van Noten continuent à promouvoir cette fibre. Cette révolution de la Mode a bien sûr été rendue possible grâce aux plus grands noms de la production textile lyonnaise, Bucol et Pichat-Chaléard, par exemple. Une sélection de pièces inédites issues de ces prestigieuses maisons est présentée au musée des Tissus jusqu'au 22 avril 2012. LUREX est une marque déposée, propriété des sociétés Sildorex et Lurex Company Ltd.

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Rivages. Carte blanche à Ruth Gurvich, Lyon, musée des Tissus et musée des Arts décoratifs

Artiste d'origine argentine, vivant à Paris, Ruth Gurvich mène depuis quelques années une recherc... more Artiste d'origine argentine, vivant à Paris, Ruth Gurvich mène depuis quelques années une recherche formelle dont le matériau de prédilection est le papier, sur lequel elle dessine au crayon, qu'elle peint à l'aquarelle ou à l'acrylique, qu'elle découpe, plie, colle, pour le faire passer du plan au volume et interroger les symboles de la culture universelle et de l'histoire du goût. Depuis 2008, ses créations sont éditées par la manufacture de porcelaine de Nymphenburg (Munich) et par la maison Richard Orfèvre (Paris) depuis 2011. Ses oeuvres en porcelaine ou en argent allient la pureté des formes et des motifs et la préciosité des matières. Ruth Gurvich, inspirée par les oeuvres du musée des Tissus et du musée des Arts décoratifs, propose une collection originale, entre terre et mer. Elle explore aussi, grâce à la manufacture Prelle (Lyon) et à l'atelier d'Offard (Tours) des techniques nouvelles, celles de la soierie lyonnaise et du papier peint. L'exposition est une invitation à la méditation et à la contemplation, dans un univers de raffinement et de perfection où évoluent baigneuses, poissons et grands échassiers.

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Maximilien Durand

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