Published Papers by Hélène Cardona

Gabriel Arnou-Laujeac. Critique de Life in suspension/La vie suspendue d'Hélène Cardona, Salmon ... more Gabriel Arnou-Laujeac. Critique de Life in suspension/La vie suspendue d'Hélène Cardona, Salmon Poetry, USA, 108 p. juin 2016
Article paru dans « La Cause Littéraire » le 6 juin 2016.
Extrait :
"A propos de son précédent recueil , le philosophe poète Michel Cazenave avait estimé que l’« on voit bien là que la fine pointe de la culture n’assèche pas l’esprit et ne débouche pas forcément, comme on voudrait trop nous le faire croire, sur un scepticisme généralisé - mais que c’est au contraire, parfois, et comme c’est ici le cas, une ouverture à ce qui nous transcende et nous appelle dans l’espace de nos nuits ». On ne saurait mieux exprimer cette dimension spirituelle qui habite la poésie d’Hélène Cardona et nous la rend rare et précieuse. Rare, car la poésie d’Hélène Cardona souffle à rebours de l’air du temps ; elle se situe à contre-courant de la production littéraire que le psychiatre Carl Gustav Jung qualifiait de « poésie névrotique », centrée sur les états d’âme obsessionnels de l’auteur, les replis les plus crasses de l’âme humaine, l’apparente absurdité de l’existence que cette forme de « poésie » ne fait mine, au mieux, de rejeter que pour mieux l’embrasser. Précieuse, car, plus que jamais, la poésie a besoin de serviteurs inspirés, inspirants, dont le regard porte au-delà du visible, sachant que « la lucidité, prévient Gustave Thibon, est le pire des aveuglements si l'on ne voit rien au-delà de ce qu'on voit : le visible amputé de l’invisible n’est que le masque du néant. »
Le dernier recueil bilingue d’Hélène Cardona, Life in supension / La vie suspendue, récemment paru aux éditions Salmon Poetry, s’inscrit précisément dans cet élan visionnaire où la poésie voit et donne à voir au-delà des apparences trompeuses, dans une tentative de communiquer ce qui se situe au-delà du langage, car, ainsi que le murmure le poème « Basse altitude » :
« Certaines choses sont trop sacrées
pour être dites »
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Published Papers by Hélène Cardona
Article paru dans « La Cause Littéraire » le 6 juin 2016.
Extrait :
"A propos de son précédent recueil , le philosophe poète Michel Cazenave avait estimé que l’« on voit bien là que la fine pointe de la culture n’assèche pas l’esprit et ne débouche pas forcément, comme on voudrait trop nous le faire croire, sur un scepticisme généralisé - mais que c’est au contraire, parfois, et comme c’est ici le cas, une ouverture à ce qui nous transcende et nous appelle dans l’espace de nos nuits ». On ne saurait mieux exprimer cette dimension spirituelle qui habite la poésie d’Hélène Cardona et nous la rend rare et précieuse. Rare, car la poésie d’Hélène Cardona souffle à rebours de l’air du temps ; elle se situe à contre-courant de la production littéraire que le psychiatre Carl Gustav Jung qualifiait de « poésie névrotique », centrée sur les états d’âme obsessionnels de l’auteur, les replis les plus crasses de l’âme humaine, l’apparente absurdité de l’existence que cette forme de « poésie » ne fait mine, au mieux, de rejeter que pour mieux l’embrasser. Précieuse, car, plus que jamais, la poésie a besoin de serviteurs inspirés, inspirants, dont le regard porte au-delà du visible, sachant que « la lucidité, prévient Gustave Thibon, est le pire des aveuglements si l'on ne voit rien au-delà de ce qu'on voit : le visible amputé de l’invisible n’est que le masque du néant. »
Le dernier recueil bilingue d’Hélène Cardona, Life in supension / La vie suspendue, récemment paru aux éditions Salmon Poetry, s’inscrit précisément dans cet élan visionnaire où la poésie voit et donne à voir au-delà des apparences trompeuses, dans une tentative de communiquer ce qui se situe au-delà du langage, car, ainsi que le murmure le poème « Basse altitude » :
« Certaines choses sont trop sacrées
pour être dites »
Article paru dans « La Cause Littéraire » le 6 juin 2016.
Extrait :
"A propos de son précédent recueil , le philosophe poète Michel Cazenave avait estimé que l’« on voit bien là que la fine pointe de la culture n’assèche pas l’esprit et ne débouche pas forcément, comme on voudrait trop nous le faire croire, sur un scepticisme généralisé - mais que c’est au contraire, parfois, et comme c’est ici le cas, une ouverture à ce qui nous transcende et nous appelle dans l’espace de nos nuits ». On ne saurait mieux exprimer cette dimension spirituelle qui habite la poésie d’Hélène Cardona et nous la rend rare et précieuse. Rare, car la poésie d’Hélène Cardona souffle à rebours de l’air du temps ; elle se situe à contre-courant de la production littéraire que le psychiatre Carl Gustav Jung qualifiait de « poésie névrotique », centrée sur les états d’âme obsessionnels de l’auteur, les replis les plus crasses de l’âme humaine, l’apparente absurdité de l’existence que cette forme de « poésie » ne fait mine, au mieux, de rejeter que pour mieux l’embrasser. Précieuse, car, plus que jamais, la poésie a besoin de serviteurs inspirés, inspirants, dont le regard porte au-delà du visible, sachant que « la lucidité, prévient Gustave Thibon, est le pire des aveuglements si l'on ne voit rien au-delà de ce qu'on voit : le visible amputé de l’invisible n’est que le masque du néant. »
Le dernier recueil bilingue d’Hélène Cardona, Life in supension / La vie suspendue, récemment paru aux éditions Salmon Poetry, s’inscrit précisément dans cet élan visionnaire où la poésie voit et donne à voir au-delà des apparences trompeuses, dans une tentative de communiquer ce qui se situe au-delà du langage, car, ainsi que le murmure le poème « Basse altitude » :
« Certaines choses sont trop sacrées
pour être dites »