Volume ! by Sarah Benhaïm
by Volume ! The French journal of popular music studies, Ruth Herbert, Theodore Gracyk, Mark Duffett, Laura Jordan Gonzalez, Sarah Benhaïm, Michael Siciliano, Jedediah Sklower, Raphaël Nowak, Tom Attah, and Antoine Hennion Volume ! the French journal of popular music studies, Dec 30, 2013
The ear does not just listen to music: it informs it to appreciate and evaluate it. Listening is ... more The ear does not just listen to music: it informs it to appreciate and evaluate it. Listening is made of circulations: it reflects itself in discourses which make visible representations, that constitute the musical experience. It becomes incarnate in practices and rituals which individually or collectively outline their object to better assurer the listening experience's success, which can not happen without its multiple mediations, whether social, symbolic or material.
Papers by Sarah Benhaïm
Objet d’un intérêt tardif dans la recherche universitaire, la musique noise représente pourtant u... more Objet d’un intérêt tardif dans la recherche universitaire, la musique noise représente pourtant une forme d’art emblématique de l’underground sonore. Elle porte et cristallise une approche radicale en faisant du bruit sa matière, en se jouant de la forme et du développement, en hybridant ses territoires stylistiques. Les pratiques de jeu ne signent plus la suprématie de l’instrument ni de la composition, mais se placent sous le régime d’une expérimentation ludique et bricoleuse. On n’évalue plus la qualité musicale selon le niveau de compétence technique de l’artiste, tandis que les modalités d’écoute sollicitent de manière spécifique le corps et l’environnement. Les pratiques de production, d’organisation et de diffusion de la musique, empruntes de l’éthos du Do it Yourself (DIY) placent l’autonomie, la polyvalence et l’amateurisme au cœur de ce monde de l’art. A partir d’une approche interdisciplinaire marquée par la musicologie, l’esthétique et les sciences sociales, cette thèse ...
Transposition
This text was automatically generated on 2 July 2022. La revue Transposition est mise à dispositi... more This text was automatically generated on 2 July 2022. La revue Transposition est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution-Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
À partir d'entretiens réalisés auprès de discophiles de la scène parisienne, cet article vise... more À partir d'entretiens réalisés auprès de discophiles de la scène parisienne, cet article vise à explorer l'univers musical et la sin-gularité des goûts et des pratiques des auditeurs de noise, dans un cadre intime et souvent introspectif. Plusieurs dimensions liées à leurs appétences et leurs expériences sonores sont ici exa-minées, qu'il s'agisse de la quête d'intensité qui transparaît au sein du parcours musical, des sensations éprouvées lors de la découverte de la noise, des préférences d'écoute en concert et sur support discographique, ou de la manière dont ils se livrent à des dispositions de confrontation et de jeu avec la musique. Leur qualité d' « amateurs » est placée au centre du propos car elle met en exergue la dimension active de la relation qui lie le sujet à l'ob-jet de sa passion, de même qu'elle interroge de manière qualitative la réflexivité et la sensibilité mises en oeuvre dans l'écoute et l'appréciation quotidienne de ...
Objet d’un interet tardif dans la recherche universitaire, la musique noise represente pourtant u... more Objet d’un interet tardif dans la recherche universitaire, la musique noise represente pourtant une forme d’art emblematique de l’underground sonore. Elle porte et cristallise une approche radicale en faisant du bruit sa matiere, en se jouant de la forme et du developpement, en hybridant ses territoires stylistiques. Les pratiques de jeu ne signent plus la suprematie de l’instrument ni de la composition, mais se placent sous le regime d’une experimentation ludique et bricoleuse. On n’evalue plus la qualite musicale selon le niveau de competence technique de l’artiste, tandis que les modalites d’ecoute sollicitent de maniere specifique le corps et l’environnement. Les pratiques de production, d’organisation et de diffusion de la musique, empruntes de l’ethos du Do it Yourself (DIY) placent l’autonomie, la polyvalence et l’amateurisme au cœur de ce monde de l’art. A partir d’une approche interdisciplinaire marquee par la musicologie, l’esthetique et les sciences sociales, cette these ...
« Si l’on n’ecrit pas notre histoire, ce sera, comme d’habitude, les rock-critics et les ennemis ... more « Si l’on n’ecrit pas notre histoire, ce sera, comme d’habitude, les rock-critics et les ennemis qui l’ecriront » (p. 199). Cette sentence cinglante, enoncee par le manager punk Marsu et reprise en guise de titre pour son entretien figurant dans l’ouvrage, formule a elle seule la complexite de la construction d’un recit academique sur les mouvements punk et post-punk. Il convient en premier lieu de rappeler que ces mouvements ont longtemps constitue un champ peu etudie au sein de la recherche...
Transposition. Musique et sciences sociales, 2019
Transposition is an interdisciplinary peer-reviewed journal, supported and co-published by the Éc... more Transposition is an interdisciplinary peer-reviewed journal, supported and co-published by the École des hautes études en sciences sociales (EHESS) and the Cité de la musique-Philharmonie de Paris. Transposition considers music and sound research at the intersection of the humanities and social sciences, in particular through the exploration of cross-disciplinary themes. Addressing the significance of music in the understanding of human societies, the journal seeks to examine how societies conceive, establish and stage their musical, sonic and listening practices. Transposition promotes open research, publishing original articles, commentaries and reviews in open access under a Creative Commons license. As member of OpenEdition Journals, Transposition is indexed in the Répertoire International de Littérature Musicale (RILM) and the Directory of Open Access Journals (DOAJ). The 10th issue of the journal Transposition. Musique et sciences sociales deals with the "Flops in music" (editors: Sarah Benhaïm & Lambert Dousson).
Transposition. Musique et sciences sociales, 2019
Transposition est une revue scientifique interdisciplinaire à comité de lecture en libre accès, s... more Transposition est une revue scientifique interdisciplinaire à comité de lecture en libre accès, soutenue et coéditée par l'École des hautes études en sciences sociales et la Cité de la musique-Philharmonie de Paris. Envisageant l'importance de la musique et des pratiques musicales dans l'organisation des sociétés, Transposition entend questionner la manière dont celles-ci les pensent, les instituent et les mettent en scène. Elle veut ainsi se faire l'écho de l'ouverture de la musicologie aux autres disciplines des sciences humaines et sociales, tout en encourageant ces dernières à s'intéresser à l'objet musical. Transposition est indexée au Répertoire International de Littérature Musicale (RILM) et au Directory of Open Access Journals (DOAJ). Son contenu est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution-Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC-BY-SA 4.0).
Pour son numéro 10, Transposition s'intéresse aux flops en musique. Le dossier est coordonné par Sarah Benhaïm et Lambert Dousson.
Festival Musica | Magazine, 2019
À travers un panorama des années 1970 à nos jours, la chercheuse en musicologie et sciences socia... more À travers un panorama des années 1970 à nos jours, la chercheuse en musicologie et sciences sociales Sarah Benhaïm rend compte du foisonnement de pratiques que recoupe la noise. Un courant artistique protéiforme indûment relégué aux marges de l’histoire de la musique.
Tacet, 2013
Loin d’être réservées au champ de la musique savante, l’expérimentation et l’ensemble des pratiqu... more Loin d’être réservées au champ de la musique savante, l’expérimentation et l’ensemble des pratiques qui lui sont associées ont souvent été liées à l’underground. Dans cette continuité, la noise music se caractérise par un éventail étendu de possibilités sonores et bruitistes, tendant à complexifier sa propre définition et catégorisation. En prenant pour terrain la subculture noise parisienne, il s’agit d’exposer les différentes formes que peut prendre l’expérimentation dans un tel cadre, que ce soit au niveau du matériau musical, des pratiques ou de la réception. Cette réflexion globale autour de cette notion amène notamment à considérer le processus expérimental comme déterminant dans le contexte noise, qu’il s’agisse de la remise en cause des conventions liées au matériau sonore sursaturé et au jeu musical improvisé, des pratiques apparentées au bricolage, ou de la recherche de physicalité et d’immersion résultant du fort volume d’écoute lors des live. Ces divers types d’expérimentation noise seront ainsi mis en regard avec l’idéal prôné par les enquêtés, en quête de liberté.
Far from being restricted to the field of classical music, experimentation and the set of practices associated with it have often been linked to underground music. Within this current, noise music is
characterized by an extensive range of sound and noise possibilities, tending to make it even more complex to define and categorize. Focusing on the Parisian noise subculture, this article discusses the different forms that experimentation can take in that sphere, in terms of musical material, practices, and reception. This overall consideration leads in particular to a view of the experimental process as decisive in the context of noise, whether in the questioning of conventions pertaining to oversaturated sound material and improvised musical playing, in the practices related to bricolage, or in the search for physicality and immersion resulting from the loud listening volume during live performances. These different types of noise experimentation are then correlated to the ideal promoted by the interview subjects, the search for freedom.
L'Autre Musique
À partir d'entretiens réalisés auprès de discophiles de la scène parisienne, cet article vise à e... more À partir d'entretiens réalisés auprès de discophiles de la scène parisienne, cet article vise à explorer l'univers musical et la singularité des goûts et des pratiques des auditeurs de noise, dans un cadre intime et souvent introspectif. Plusieurs dimensions liées à leurs appétences et leurs expériences sonores sont ici examinées, qu'il s'agisse de la quête d'intensité qui transparaît au sein du parcours musical, des sensations éprouvées lors de la découverte de la noise, des préférences d'écoute en concert et sur support discographique, ou de la manière dont ils se livrent à des dispositions de confrontation et de jeu avec la musique. Leur qualité d' « amateurs » est placée au centre du propos car elle met en exergue la dimension active de la relation qui lie le sujet à l'objet de sa passion, de même qu'elle interroge de manière qualitative la réflexivité et la sensibilité mises en oeuvre dans l'écoute et l'appréciation quotidienne de la musique noise.
Seminar by Sarah Benhaïm
Ces deux journées de colloque, ayant lieu les 21 et 22 mars 2013, rassembleront dans une démarche... more Ces deux journées de colloque, ayant lieu les 21 et 22 mars 2013, rassembleront dans une démarche transversale des chercheurs de différentes disciplines (musicologie, esthétique, sciences sociales...) afin de discuter les problématiques épistémologiques que posent les évolutions récentes des musiques nouvelles (2000-2012).
Books by Sarah Benhaïm
DIY Cultures and Underground Music Scenes, 2018
This chapter is based on the results of a survey of five noise and experimental music labels. It ... more This chapter is based on the results of a survey of five noise and experimental music labels. It explores the modes of production and distribution of recordings in underground networks. By giving a detailed account of these labels’ practices, which are characterized by a DIY ethos, it appears that the music offer, the agreements with musicians, the emotional relationship to recorded media and the practice of exchanging records all valorise emotional commitment to the detriment of commercial objectives. Far from being mere details, these record-related practices involve ethical, social, and affective negotiations which actually contribute to defining Noise as a genre.
Keywords: Label, DIY, noise, experimental, underground.
Appel à contribution / Call for articles by Sarah Benhaïm
Transposition is an interdisciplinary peer-reviewed journal, supported and co-published by the Éc... more Transposition is an interdisciplinary peer-reviewed journal, supported and co-published by the École des hautes études en sciences sociales (EHESS) and the Cité de la musique-Philharmonie de Paris. Transposition considers music and sound research at the intersection of the humanities and social sciences, in particular through the exploration of cross-disciplinary themes. Addressing the significance of music in the understanding of human societies, the journal seeks to examine how societies conceive, establish and stage their musical, sonic and listening practices. Transposition promotes open research, publishing original articles, commentaries and reviews in open access under a Creative Commons license. As member of OpenEdition Journals, Transposition is indexed in the Répertoire International de Littérature Musicale (RILM) and the Directory of Open Access Journals (DOAJ). Call for papers No. 10 (2021)-"Flops in music" Editors: Sarah Benhaïm and Lambert Dousson While an in-depth study of linguistic usages of the term "flop" would, at this stage, be useful to shed light on the historical evolution of this vernacular expression, the corpora of digitised works already reveal increasing usage of the word "flop" throughout the twentieth century, particularly from the 1960s onward, not only in English-speaking spheres, but also in the French-and German-speaking domains. 1 While "flop" is widely used in artistic sectors such as film, the performing arts and literature, here we specifically examine its meanings in music. The English word "flop" has various meanings, including "drop" or "collapse"; as a noun, it is commonly used, especially in pop culture, to mean a failure, a "fiasco 2 ", a "bust" or non-event-like a highly-anticipated album release that falls flat, a well-known artist's latest work failing to live up to the expectations-and it is largely in this sense that it is borrowed in other languages. The expression's infrequency in dictionaries and encyclopaedias contrasts with its popularity, particularly in journalistic contexts, and, curiously, it seems that until now studies on music have largely overlooked this topic. 3 Like the "hit factory" analysed by United States 1 According to search results on the frequency of the word "flop" using the language analysis tool Ngram Viewer.
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Volume ! by Sarah Benhaïm
Papers by Sarah Benhaïm
Pour son numéro 10, Transposition s'intéresse aux flops en musique. Le dossier est coordonné par Sarah Benhaïm et Lambert Dousson.
Far from being restricted to the field of classical music, experimentation and the set of practices associated with it have often been linked to underground music. Within this current, noise music is
characterized by an extensive range of sound and noise possibilities, tending to make it even more complex to define and categorize. Focusing on the Parisian noise subculture, this article discusses the different forms that experimentation can take in that sphere, in terms of musical material, practices, and reception. This overall consideration leads in particular to a view of the experimental process as decisive in the context of noise, whether in the questioning of conventions pertaining to oversaturated sound material and improvised musical playing, in the practices related to bricolage, or in the search for physicality and immersion resulting from the loud listening volume during live performances. These different types of noise experimentation are then correlated to the ideal promoted by the interview subjects, the search for freedom.
Seminar by Sarah Benhaïm
Books by Sarah Benhaïm
Keywords: Label, DIY, noise, experimental, underground.
Appel à contribution / Call for articles by Sarah Benhaïm
Pour son numéro 10, Transposition s'intéresse aux flops en musique. Le dossier est coordonné par Sarah Benhaïm et Lambert Dousson.
Far from being restricted to the field of classical music, experimentation and the set of practices associated with it have often been linked to underground music. Within this current, noise music is
characterized by an extensive range of sound and noise possibilities, tending to make it even more complex to define and categorize. Focusing on the Parisian noise subculture, this article discusses the different forms that experimentation can take in that sphere, in terms of musical material, practices, and reception. This overall consideration leads in particular to a view of the experimental process as decisive in the context of noise, whether in the questioning of conventions pertaining to oversaturated sound material and improvised musical playing, in the practices related to bricolage, or in the search for physicality and immersion resulting from the loud listening volume during live performances. These different types of noise experimentation are then correlated to the ideal promoted by the interview subjects, the search for freedom.
Keywords: Label, DIY, noise, experimental, underground.
This issue examines some of the practices in which music and hacking meet. At first closely related to the development of American computer science research laboratories, hacking has since spread across various fields of human activity not necessarily related to information and communications technology. Hence, music provides both a theoretical and empirical space within which one can question hacking’s attributes, and delineate their aesthetic and organolologic effects, but also their integration into musicians’ discourses, or the way these musicans create musical communities and belong to them.
https://www.cairn.info/revue-volume-2019-2.htm
Ce numéro se propose d’examiner quelques-uns des points de contacts entre musique et hacking. Ce mouvement, d’abord étroitement lié à l’émergence des laboratoires de computer science dans les universités américaines, touche aujourd’hui de très nombreuses sphères de l’activité humaine, parfois sans rapport avec les technologies de l’information et de la communication. La musique offre ainsi un espace théorique et pratique permettant de questionner les attributs du hacking et d’en cerner les effets qui s’observent, entre autres, dans les conceptions esthétiques ou organologiques des musiciens, ainsi que dans leurs discours ou leurs modes d’appartenance à des communautés musicales.