Will Smith
Nom de naissance | Willard Carroll Smith Jr. |
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Naissance |
Philadelphie, Pennsylvanie (États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Profession |
Acteur Rappeur Chanteur Producteur Scénariste |
Films notables |
Men in Black (trilogie) Ali Je suis une légende Bad Boys (saga) La Méthode Williams |
Séries notables | Le Prince de Bel-Air |
Willard Smith, dit Will Smith (prononcé en anglais : /wɪl smɪθ/[1]), est un acteur, rappeur, chanteur, scénariste et producteur de cinéma américain, né le à Philadelphie[2] en Pennsylvanie.
Il est l'un des rares artistes à avoir connu le succès dans trois différents médias de divertissement aux États-Unis et dans le monde : cinéma, télévision et musique. Il est devenu rapidement célèbre en tenant le rôle-titre de la série télévisée Le Prince de Bel-Air au début des années 1990, puis en s'imposant au cinéma avec quelques blockbusters à succès comme Bad Boys (1995), Independence Day (1996), Men in Black (1997) puis Ennemi d'État (1998).
À la suite du mauvais succès de Wild Wild West (1999) [réf. souhaitée], il accepte de tourner dans deux suites : Men in Black 2 (2002) et Bad Boys 2 (2003), mais s'essaie également à un cinéma plus dramatique : le mélodrame La Légende de Bagger Vance (2001) de Robert Redford puis Ali (2001) de Michael Mann, qui lui vaut une nomination à l'Oscar du meilleur acteur en 2002.
Il privilégie ensuite des projets plus commerciaux : la comédie Hitch, expert en séduction (2005), les blockbusters de science-fiction I, Robot (2004), Je suis une légende (2007) et Hancock (2008). Il porte aussi deux mélodrames réalisés par Gabriele Muccino : À la recherche du bonheur (2006), qui lui vaut sa seconde nomination à l'Oscar du meilleur acteur, puis Sept vies (2008).
Il est alors l'un des acteurs les mieux payés d'Hollywood avec 80 millions de dollars gagnés entre le et le [3],[4] et le seul acteur à avoir tourné dans huit films classés premiers au box-office américain dès leur premier week-end de diffusion[5].
Les années 2010 sont cependant plus difficiles : après le succès Men in Black 3 (2012), ses nouveaux blockbusters : After Earth (2013), Un amour d'hiver (2014), Diversion (2015), Suicide Squad (2016) et Bright (2017) - comme ses projets plus intimistes - Seul contre tous (2015) et Beauté cachée (2016) - sont très mal reçus par la critique[6].
En 2019, Aladdin, l’adaptation en prise de vues réelle du film homonyme de 1992, dans lequel il incarne le Génie, devient le plus gros succès au box-office de sa carrière[7]. En 2020, il reprend son rôle dans Bad Boys for Life et en 2024 dans Bad Boys: Ride or Die.
En 2022, il reçoit de nombreuses récompenses pour son interprétation de Richard Williams dans le film La Méthode Williams, dont l'Oscar du meilleur acteur.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Willard Carroll Smith, Jr.[8] naît à Philadelphie. Sa mère Caroline (née Bright) travaille dans une école et son père Willard Carroll Smith Sr. est technicien. Il est élevé dans la foi chrétienne baptiste[9]. Ses parents se séparent quand il a treize ans[9],[10]. Il a une sœur, plus âgée de quatre ans, Pamela, ainsi qu'une sœur et un frère (jumeaux), de trois ans plus jeunes que lui, Ellen et Harry[11]. Dès son enfance, Will Smith se révèle être un enfant intelligent et charismatique. Il est capable de charmer par ses discours et ainsi d'éviter les ennuis, si bien que ses professeurs du lycée le surnomment « Prince Charming[10],[12]. »
En 1982, à l'âge de quatorze ans, Will Smith est grandement influencé par Eddie Murphy et les nouveaux héros du hip-hop.
À seize ans, il rencontre Jeffrey Townes à une fête. Ils deviennent amis proches et commencent à chanter ensemble, Jeff en tant que DJ Jazzy Jeff et Smith en tant que The Fresh Prince[10].
Élève brillant, Smith fait ses études secondaires à la Julia Reynolds Masterman Laboratory and Demonstration School, école réputée de Philadelphie[13]. Bien que cette idée soit largement répandue, il est faux qu'il ait refusé une bourse d'études au Massachusetts Institute of Technology (MIT) pour se consacrer à sa carrière musicale[13]. Il a déclaré à ce propos : « Ma mère qui travaillait pour la Commission Scolaire de Philadelphie était amie avec le directeur des admissions du MIT. Mon score au SAT était plutôt élevé et ils avaient besoin d'enfants noirs de peau, donc j'aurais probablement pu y être admis. Cependant, j'avais nullement l'intention d'entrer à l'université[14]. »
Carrière
[modifier | modifier le code]Débuts dans la musique
[modifier | modifier le code]Sous le nom de scène The Fresh Prince, Will Smith et son ami Jeffrey Townes (DJ Jazzy Jeff) forment le duo DJ Jazzy Jeff and The Fresh Prince. Il est maître de cérémonie (MC), DJ Jazzy Jeff est disc jockey et producteur. Ils sont accompagnés par Clarence Holmes (Ready Rock C) pour le beatbox[12].
En 1987, le groupe sort son premier album Rock the House contenant le hit Girls Ain't Nothing But Trouble[12]. Ils continuent sur leur lancée en sortant He's the DJ, I'm the Rapper en 1988. C'est un double album, format couramment utilisé en rock and roll, mais innovant dans le monde du rap de l'époque[12]. C'est leur premier gros succès commercial, le single Parents Just Don't Understand, tiré de cet album, leur vaudra un Grammy Award dans la catégorie « Best Rap Performance » (Meilleure Performance Rap). L'album est un des premiers Long Plays rap de l'histoire à devenir double disque de platine.
Leur style comique et frimeur faisait contraste avec le rap de l'époque, beaucoup plus sérieux et violent. L'absence de vulgarité dans les textes rendit leurs chansons idéales pour les stations de radio, et reçut l'approbation des parents américains, tout en touchant tous les publics[12].
Will Smith commence à attirer l'attention d'Hollywood et des grands réseaux américains[réf. à confirmer].
Révélation dans Le Prince de Bel-Air
[modifier | modifier le code]Malgré la popularité et la richesse, Will Smith cherche de nouveaux défis à relever. Les opportunités ne tardent pas en la personne de Benny Medina, qui avait l'idée de produire une sitcom basée sur sa vie[15]. Cette idée se transforme en 1990 par la création de la sitcom Le Prince de Bel-Air (The Fresh Prince of Bel-Air) pour NBC dans laquelle Smith tient le rôle principal. La série est l'histoire d'un adolescent des rues de Philadelphie qui débarque chez son oncle à Bel-Air (Los Angeles) dans une famille aisée. Le succès est immédiat, et la série se poursuit jusqu'en 1996.
Sur le plan musical, le groupe DJ Jazzy Jeff and The Fresh Prince réalise Summertime, extrait de l'album Homebase, qui remporte un important succès. En 1993, DJ Jazzy Jeff & The Fresh Prince sortent leur dernier disque ensemble, Code Red[16] qui fut un échec commercial[12]. Il décida de mettre sa carrière de rappeur de côté pour se consacrer au cinéma et à son premier enfant[12].
Par la suite, Smith essaie d'explorer ses capacités d'acteur en jouant dans le film Break Out (Where the Day Takes You), jusqu'à être reconnu par la critique en 1993 pour son rôle dans Six degrés de séparation (Six Degrees of Separation), film dans lequel il tient le rôle d'un bisexuel où l'acteur refuse d'embrasser un autre acteur comme l'exige le scénario. Il suit alors les conseils de son ami Denzel Washington et s'oppose au réalisateur Fred Schepisi. Celui-ci modifie donc le script à contrecœur, ce qui n'empêche pas le film de remporter un bon succès dans les salles[17].
La même année, NBC décide de terminer la série Le Prince de Bel-Air à la fin de la troisième saison, mais la vive réaction des fans et la masse de courrier reçue incite la chaîne à revoir sa position. Finalement la série sera reconduite pour trois saisons supplémentaires.
Révélation mondiale au cinéma
[modifier | modifier le code]En 1995, Will Smith a été payé 5 millions de dollars pour Bad Boys avec Martin Lawrence, un succès commercial qui lui ouvre les portes de plus grosses productions[réf. nécessaire]. Après la fin de la série Le Prince de Bel-Air en 1996, il se consacre à sa carrière au cinéma avec Independence Day de Roland Emmerich, où il joue le capitaine Steven Hiller, un pilote de l'air chasseur d'aliens, avec un énorme succès cette fois : le film se place à l'époque comme le second plus gros succès commercial mondial de l'histoire du cinéma derrière Jurassic Park. Avec 800 millions de dollars de recettes au box-office, c'est le plus grand succès de Will Smith, jusqu'à la sortie d'Aladdin en 2019.
L'année suivante, il joue dans Men in Black, où il donne la réplique à Tommy Lee Jones[18], puis dans Ennemi d'État en 1998[19] et Wild Wild West en 1999[20]. Il refuse d'ailleurs de jouer dans Matrix car il trouvait le scénario trop compliqué à son goût[21] et a préféré tourner Wild Wild West aux côtés de Kevin Kline. Ce long métrage rembourse à peine son budget et est raillé par la critique. Plus tard, ce premier échec sera regretté par l'acteur reconnaissant avoir cédé au salaire et à la facilité[22].
En marge de sa carrière d'acteur, Will Smith se lance dans la musique en solo à la fin des années 1990, le plus souvent avec des singles associés à ses films. Ses plus célèbres singles sont Men in Black, Gettin' Jiggy wit It (ce qui a fait du terme Jiggy une expression à la mode pendant quelque temps aux États-Unis en 1998) et Just the Two of Us, un message d'affection à son premier fils, Willard « Trey » Smith III.
Confirmation dramatique et production
[modifier | modifier le code]En 2001, Smith interprète le boxeur Mohamed Ali dans le film Ali de Michael Mann. Ce rôle lui a demandé un an de travail. Il a non seulement appris à parler et à se mouvoir comme Ali, mais il a aussi subi un entraînement intense et une transformation physique importante. Lors des scènes de combat, l'acteur s'est aidé de professionnels et a combattu réellement[23]. Smith dira que pour ce rôle : « Je ne voulais pas me contenter d'avoir l'air d'un boxeur. Je voulais penser comme un boxeur. Cela signifie manger en boxeur, dormir en boxeur, réagir en boxeur. Devenir boxeur. »[23]. Son interprétation lui vaut une nomination aux Oscars dans la catégorie Meilleur acteur en 2002 mais c'est finalement l'acteur Denzel Washington qui remporte le trophée[24].
Concernant sa carrière musicale, ses deux premiers albums solo ont été disques de platine, mais son troisième album fut une déception du point de vue des ventes. Si bien que Smith a été licencié du label Sony en 2003 en raison de son âge, estimé trop vieux pour assurer de grands succès commerciaux. Il signe un nouveau contrat avec Interscope Records et lance l'album Lost and Found en 2005.
Après son rôle dans Ali, Smith commence à s'impliquer dans la production des films dans lesquels il tourne, comme I, Robot en 2004 ou Hitch en 2005. Il multiplie également les projets en tant que producteur avec des films en projet tels que ATL, My wife hates your wife, White boy shuffle et The Mark.
En 2004, dans le film d'animation Gang de requins (Shark Tale), il prête sa voix à Oscar, poisson qui a une personnalité similaire à Fresh Prince de la série Le Prince de Bel-Air[25],[26]. Pour cette interprétation, il remporte un Kids' Choice Awards en 2005, dans la catégorie « Favorite Voice from an Animated Movie » (Voix Favorite dans un film d'animation)[27].
En 2005, Will Smith entre au Livre Guinness des records car il a atteint un record de 3 premières en 24 heures[28].
Fin 2006, il tient le rôle de Chris Gardner dans le mélodrame À la recherche du bonheur (The Pursuit of Happyness). C'est un de ses grands succès avec son fils, Jaden Smith, qui joue son premier rôle en tant qu'acteur de cinéma.
En 2007, il prend le rôle principal du film Je suis une légende (I am Legend), un film post-apocalyptique qui a connu un très grand succès au box-office en rapportant 585 millions de dollars[29]. Cette même année, Will Smith laisse ses empreintes sur le ciment d'Hollywood, au Grauman's Chinese Theatre le [30].
En 2008, il joue dans Hancock, où il interprète un super-héros alcoolique et moralement douteux. Sorti aux États-Unis le , le film obtient plus de 600 millions de dollars au box-office mondial (second meilleure performance mondiale de Will Smith derrière Independance Day), en dépit des critiques mitigées.[réf. nécessaire] La même année, il est la tête d'affiche du drame Sept vies (Seven Pounds), un film sur la quête de la rédemption, qui fonctionne commercialement, mais est mal accueilli par la presse.[réf. nécessaire]
Will Smith a dépassé Johnny Depp au classement des acteurs qui rapportent le plus d'argent en 2008 et peut se vanter d'être le premier acteur noir depuis 1968 (alors Sidney Poitier) à parvenir en tête du sondage Quigley, qui chaque année détermine les dix acteurs qui ont généré, selon les exploitants, le maximum d'argent au box-office. Avec Hancock et Sept vies, il devient le numéro un du box-office 2008, place détenue l'année précédente par Johnny Depp[31].
En 2009, le magazine Forbes classe la star 11e dans le top 100 des célébrités[32].
Échecs critiques successifs
[modifier | modifier le code]En 2010, Will Smith produit, avec sa femme, le remake Karaté Kid de Harald Zwart, avec son fils Jaden Smith dans le rôle titre. Karaté Kid a été un grand succès public au regard de son budget faible.
En 2012, Will Smith reprend son rôle de l'agent J pour le blockbuster Men in Black 3, dix ans après le second opus. L'acteur y retrouve le réalisateur Barry Sonnenfeld, mais également son ancien partenaire à l'écran, Tommy Lee Jones, dans le rôle de l'agent K[33], sorti le . C'est durant le tournage (difficile) du film que Will Smith refuse le rôle-titre dans le western de Quentin Tarantino, Django Unchained, rôle qui revient finalement à Jamie Foxx[34]. Une deuxième grande méprise pour l'acteur, après le refus du rôle dans Matrix, car le film sera un triomphe dans les salles et sera multi-récompensé.
En , à quelques mois de la sortie de Men in Black 3, il présente les Kids' Choice Awards sur Nickelodeon, marquant le coup d'envoi d'une promotion qui culminera avec le succès commercial, mais aussi critique[35] du dernier volume de la trilogie amorcée en 1999. Il s'agit là de la dernière performance de l'acteur sur ces deux plans.
En 2013 sort le second projet de Will et Jaden Smith : After Earth, un blockbuster de science-fiction de M. Night Shyamalan, construit comme un passage de relais entre le père et son fils, jeune valeur montante. Mais le film fait des recettes correctes sans plus, surtout grâce à l'international, tandis que les critiques sont catastrophiques, les plus mauvaises de la carrière de l'acteur[36]. Le projet est non seulement débiné pour ses qualités intrinsèques, mais également pour ce qu'il est : la filmographie de Shyamalan est à son plus bas à ce moment, tandis que la performance très moyenne de Jaden Smith le conduit à être soupçonné de pistonnage, surtout compte tenu de la promotion avenante assurée par Will Smith avant la sortie[37].
En 2015, il enchaîne deux projets différents, mais adultes : en février, il partage l'affiche de la comédie d'action Diversion avec l'actrice montante Margot Robbie, sous la direction d'un tandem de scénaristes / réalisateurs prometteurs, Glenn Ficarra et John Requa. Le projet, qui mise énormément sur le glamour et le sex-appeal de son duo de stars, fonctionne commercialement mais divise la critique[38]. En novembre, Smith revient au biopic sportif avec Seul contre tous, écrit et réalisé par l'écrivain Peter Landesman et produit par Ridley Scott. Le projet rembourse à peine son budget, mais reçoit des critiques correctes qui saluent la performance de l'acteur dans le rôle du Dr Bennet Omalu[39].
L'acteur a déjà alors entamé le tournage d'un blockbuster attendu de Warner Bros. : Suicide Squad. L'acteur a non seulement accepté de figurer au sein d'un casting choral, composé notamment de Margot Robbie (Harley Quinn) et Jared Leto (le Joker), mais surtout d'incarner un méchant[40]. Il est néanmoins l'acteur le plus connu de la distribution et son rôle de Deadshot[41] lui permet d'occuper le devant de la scène durant une bonne partie du long métrage écrit et réalisé par David Ayer. Sorti en 2016, ce thriller urbain d'action fantastique reçoit de très mauvaises critiques[42] mais fonctionne très bien à l'étranger. À la fin de cette même année sort un autre projet choral dont Smith domine la distribution, le drame Beauté cachée de David Frankel. Tandis que le film rembourse à peine son budget, les critiques sont les secondes plus mauvaises de la carrière de l'acteur[43].
En 2017, il retrouve le réalisateur David Ayer pour un polar fantastique, Bright, avec pour partenaire Joel Edgerton. Tandis que le projet Bad Boys for Life, qui devait marquer le retour du tandem du premier succès de Smith, est une nouvelle fois repoussé à la suite du désistement du scénariste et réalisateur Joe Carnahan[44]. La même année, il est membre du jury du Festival de Cannes sous la présidence de Pedro Almodóvar, aux côtés des actrices Jessica Chastain et Fan Bingbing, des réalisateurs Maren Ade, Agnès Jaoui, Park Chan-wook et Paolo Sorrentino et du compositeur Gabriel Yared.
L'année 2018 se fait plus discrète mise à part de mai à où Will Smith interprète Live It Up, aux côtés d'Era Istrefi et Nicky Jam, la chanson officielle pour la coupe du monde de football de 2018[45].
Retour au premier plan
[modifier | modifier le code]En 2019, il s'oriente vers des projets plus ambitieux : il prête sa voix au Génie de la Lampe dans le blockbuster des studios Disney Aladdin de Guy Ritchie. Le film devient le plus gros succès, au box-office, de la carrière de l'acteur devant Independence Day, Suicide Squad et Hancock[7]. Puis, il est la (double) tête d'affiche du film de science-fiction Gemini Man d'Ang Lee, avec pour partenaire la jeune Mary Elizabeth Winstead et pour adversaire lui-même en version jeune.
Quelques minutes plus tard, lors de cette même cérémonie, Will Smith remporte l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle de Richard Williams (père des sœurs championnes de tennis Serena et Venus Williams), dans le film La Méthode Williams. Auparavant, il avait été nommé deux fois dans cette même catégorie, pour Ali (2002) et À la recherche du bonheur (2006)[46].
Le , Will Smith remporte le NAACP Image Award du meilleur acteur pour son interprétation de Peter dans Emancipation[47].
Vie personnelle
[modifier | modifier le code]Famille Smith
[modifier | modifier le code]Le , Will Smith se marie avec Sheree Zampino. Leur fils Willard Christopher « Trey » Smith est né le . Ils divorcent en 1995 après trois ans de mariage[13].
Le , Will Smith épouse Jada Pinkett, actrice et chanteuse américaine. Ils ont ensemble un fils, Jaden Christopher Syre Smith né le et une fille, Willow Camille Reign Smith née le [48].
New Village Leadership Academy
[modifier | modifier le code]Will Smith et sa femme Jada Pinkett Smith ont investi 890 000 dollars dans la New Village Leadership Academy, à Calabasas en Californie[49],[50],[51]. Cette école, dont les cours débutent dès la maternelle, base ses enseignements sur certains concepts pédagogiques développés par l'église de Scientologie (en particulier « Study Technology (en) », une méthode d'enseignement développée par Ron Hubbard). Certains enseignants, ainsi que des membres de l'administration, sont scientologues.
Il est à noter que les Smith ont déclaré ne pas être scientologues, et que l'école, qui réfute toute affiliation religieuse, n'est pas soupçonnée d'avoir pour but d'enseigner la scientologie. Toutefois, des critiques se sont élevées (comme David S. Touretzky, enseignant chercheur à la « Computer Science Department » et le « Center for the Neural Basis of Cognition » de la Carnegie Mellon University), qui accusent l'école d'inculquer au moins le jargon scientologue et de présenter Ron Hubbard comme une autorité intellectuelle, préparant de fait les enfants à rejoindre l'église de Scientologie.
Overbrook Entertainment
[modifier | modifier le code]C'est entre 1997 et 1999 que Will Smith et le producteur américain James Lassiter fondent Overbrook Entertainment une société de production de films, de séries télévisées et de musique[52],[53].
En , Will Smith et son associé figurent en couverture du magazine « Black Enterprise ». Ils sont classés en effet troisième de la liste des 50 noirs les plus influents d’Hollywood (derrière Oprah Winfrey et Richard Parsons, président-directeur général de Time Warner)[52].
Polémiques
[modifier | modifier le code]Lors de la cérémonie des Oscars 2022, une violente altercation a lieu avec Chris Rock, à propos de sa femme Jada Pinkett Smith. Chris Rock, invité pour remettre le prix du meilleur film documentaire, fait une plaisanterie sur le crâne atteint d'alopécie de Jada Pinkett Smith. En 2018, lors de l'émission de télévision Red Table Talk[54], celle-ci avait annoncé souffrir d'alopécie, une maladie provoquant une importante chute des cheveux. À la suite de cette blague, Will Smith monte sur scène et donne une gifle à Chris Rock. Il regagne ensuite sa place[55], d'où il crie deux fois : « Garde le nom de ma femme hors de ta putain de bouche ! », laissant la salle silencieuse pendant quelques secondes[56],[57]. Le lendemain, l'acteur présente ses excuses pour cet incident auprès de Chris Rock[58]. Quelques jours plus tard, Will Smith démissionne de l'académie des Oscars, disant avoir le « cœur brisé » par ses actions « choquantes, douloureuses et inexcusables »[59].
Filmographie
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
Films
[modifier | modifier le code]- 1992 : Break Out de Marc Rocco : Manny
- 1993 : Made in America de Richard Benjamin : Tea Cake Walters
- 1993 : Six degrés de séparation (Six Degrees of Separation) de Fred Schepisi : Paul
- 1995 : Bad Boys de Michael Bay : inspecteur Mike Lowrey
- 1996 : Independence Day de Roland Emmerich : capitaine Steven Hiller
- 1997 : Men in Black de Barry Sonnenfeld : officier James Darrell Edwards / l'agent J
- 1998 : Welcome to Hollywood d'Adam Rifkin et Tony Markes : Will Smith[n 1]
- 1998 : Ennemi d'État (Enemy of the State) de Tony Scott : Robert Clayton Dean
- 1999 : Wild Wild West de Barry Sonnenfeld : James West
- 1999 : Torrance Rises (en) de Spike Jonze : lui-même (court métrage)
- 2000 : La Légende de Bagger Vance (The Legend of Bagger Vance) de Robert Redford : Bagger Vance
- 2001 : Ali de Michael Mann : Mohamed Ali / Cassius Marcellus Clay, Jr.
- 2002 : Men in Black 2 de Barry Sonnenfeld : officier James Darrell Edwards / l'agent J
- 2003 : Bad Boys 2 de Michael Bay : inspecteur Mike Lowrey
- 2004 : I, Robot d'Alex Proyas : Del Spooner
- 2004 : Père et Fille (Jersey Girl) de Kévin Smith : lui-même (caméo, non crédité)
- 2005 : Hitch, expert en séduction (Hitch) d'Andy Tennant : Alex Hitchens « Hitch »
- 2006 : À la recherche du bonheur (The Pursuit of Happyness) de Gabriele Muccino : Chris Gardner
- 2007 : Je suis une légende (I Am Legend) de Francis Lawrence : Robert Neville
- 2008 : Hancock de Peter Berg : Hancock
- 2008 : Sept Vies (Seven Pounds) de Gabriele Muccino : Tim Thomas / Ben Thomas
- 2012 : Men in Black 3 de Barry Sonnenfeld : officier James Darrell Edwards / l'agent J
- 2013 : After Earth de M. Night Shyamalan : général Cypher Raige
- 2013 : Légendes vivantes (Anchorman 2: The Legend Continues) d'Adam McKay : Jeff Bolington, présentateur des actualités d'ESPN (caméo)
- 2014 : Un amour d'hiver (Winter's Tale) d'Akiva Goldsman : le juge / Lucifer
- 2015 : Diversion de John Requa et Glenn Ficarra : Nicky Spurgeon
- 2015 : Seul contre tous (Concussion) de Peter Landesman : Dr Bennet Omalu
- 2016 : Suicide Squad de David Ayer : Floyd Lawton / Deadshot
- 2016 : Beauté cachée (Collateral Beauty) de David Frankel : Howard Inlet
- 2017 : Bright de David Ayer : Daryl Ward
- 2019 : Aladdin de Guy Ritchie : le Génie et Mariner
- 2019 : Student of the Year 2 (en) de Punit Malhotra (en) : lui-même (caméo spécial lors des chansons The Jawaani Song et Radha Teri Chunri)
- 2019 : El Hormiguero: Vacaciones en el Titanic de Pablo Motos et Jorge Salvador : Will Smith[n 1] (court métrage)
- 2019 : Gemini Man d'Ang Lee : Henry Brogan / Junior
- 2020 : Bad Boys for Life d'Adil El Arbi et Bilall Fallah : l'inspecteur Mike Lowrey
- 2021 : La Méthode Williams (King Richard) de Reinaldo Marcus Green : Richard Williams
- 2022 : Emancipation d'Antoine Fuqua : Peter
- 2024 : Bad Boys: Ride or Die d'Adil El Arbi et Bilall Fallah : l'inspecteur Mike Lowrey
Films d'animation
[modifier | modifier le code]- 2004 : Gang de requins (Shark Tale) d'Éric Bergeron : Oscar (voix originale)
- 2019 : Les Incognitos (Spies in Disguise) de Nick Bruno et Troy Quane : Lance Sterling (voix originale)
- 2019 : Audi Presents: Lunch Break de Nick Bruno et Troy Quane : Lance Sterling (court métrage, voix originale)
Télévision
[modifier | modifier le code]Will Smith commence sa carrière en tant qu'acteur à la télévision, en jouant le rôle de William « Will » Smith dans Le Prince de Bel-Air, où il a connu un grand succès et grâce auquel il a été nommé deux fois aux Golden Globes.
- 1990 : Saturday Morning Videos : lui-même (animateur)
- 1990-1996 : Le Prince de Bel-Air (The Fresh Prince of Bel-Air) : William « Will » Smith (145 épisodes, scénariste d'un épisode et producteur exécutif de 23 épisodes)
- 1991 : Petite Fleur (Blossom) : Fresh Prince (1 épisode)
- 2003-2007 : All of Us : Johnny (3 épisodes, scénariste et producteur exécutif de 88 épisodes)
- 2004 : American Chopper : lui-même (2 épisodes[60])
- 2012 : Kids' Choice Awards : lui-même (présentateur)
- 2018 : One Strange Rock : lui-même (présentateur)
- 2022 : This Joka : lui-même (présentateur[61])
- Sources : IMDb.com[62] et AlloCiné.fr[63]
Comme compositeur et / ou interprète
[modifier | modifier le code]Will Smith a écrit et/ou interprété plusieurs chansons de films. Ne sont pas listés ici les films qui réutilisent des chansons préexistantes.
- 1993 : Made in America de Richard Benjamin (coauteur de la chanson Dance or Die)
- 1997 : Men in Black de Barry Sonnenfeld (auteur-interprète de la chanson Men in Black)
- 1999 : Wild Wild West de Barry Sonnenfeld (auteur-interprète de la chanson Wild Wild West)
- 1999 : À nous quatre (The Parent Trap) de Nancy Meyers (coauteur de la chanson Parents Just Don't Understand (en))
- 2002 : Men in Black 2 (Men in Black II) de Barry Sonnenfeld (coauteur et interprète de la chanson Black Suits Comin' (Nod Ya Head))
- 2004 : Gang de requins (Shark Tale) d'Éric Bergeron (featuring seulement sur la chanson Got to Be Real interprétée par Mary J. Blige)
Comme producteur / producteur délégué
[modifier | modifier le code]- 2003 : RAP Connection (Ride or Die) de Craig Ross Jr. (en) (producteur délégué)
- 2004 : The Seat Filler de Nick Castle (producteur délégué)
- 2004 : Saving Face d'Alice Wu
- 2004 : I, Robot d'Alex Proyas (producteur délégué)
- 2005 : Hitch, expert en séduction (Hitch) d'Andy Tennant
- 2006 : ATL de Chris Robinson
- 2006 : À la recherche du bonheur (The Pursuit of Happiness) de Gabriele Muccino
- 2008 : Hancock de Peter Berg
- 2008 : Harcelés (Lakeview Terrace) de Neil LaBute
- 2009 : Sept vies (Seven Pounds) de Gabriele Muccino
- 2009 : Le Secret de Lily Owens (The Secret Life of Bees) de Gina Prince-Bythewood
- 2010 : Karaté Kid (The Karate Kid) d'Harald Zwart
- 2012 : Target (This Means War) de McG
- 2013 : After Earth de M. Night Shyamalan
- 2014 : Annie de Will Gluck (producteur)[62]
- 2018 : À tous les garçons que j'ai aimés (To All the Boys I've Loved Before) de Susan Johnson (producteur)
- 2018 : Sprinter (producteur délégué)
- 2022 : Bel-Air (série TV)
- 2023 : Emancipation d'Antoine Fuqua
- 2024 : Bad Boys: Ride or Die d'Adil El Arbi et Bilall Fallah
Discographie
[modifier | modifier le code]DJ Jazzy Jeff and the Fresh Prince
[modifier | modifier le code]- Albums studio
No | Titre | Durée |
---|---|---|
1. | Girls Ain't Nothing but Trouble | 4:52 |
2. | Just One of Those Days | 5:46 |
3. | Rock the House | 4:23 |
4. | Taking It to the Top | 5:26 |
5. | Magnificent Jazzy Jeff | 5:26 |
6. | Just Rockin' | 5:04 |
7. | Guys Ain't Nothing but Trouble | 4:34 |
8. | A Touch of Jazz | 3:21 |
9. | Don't Even Try It | 5:28 |
10. | Special Announcement | 1:46 |
No | Titre | Durée |
---|---|---|
1. | Nightmare on My Street | 4:55 |
2. | Here We Go Again | 4:01 |
3. | Brand New Funk | 4:04 |
4. | Time to Chill | 4:24 |
5. | Charlie Mack (1st out of the Limo) | 4:46 |
6. | As We Go | 5:34 |
7. | Parents Just Don't Understand | 5:15 |
8. | Pump Up the Bass | 5:13 |
9. | Let's Get Busy Baby | 4:06 |
10. | Another Special Announcement | 2:12 |
11. | Live at Union Square (November 1986) | 4:07 |
12. | D.J. on the Wheels | 2:43 |
13. | My Buddy | 3:40 |
14. | Rhythm Trax - House Party Style | 4:39 |
15. | He's the D.J., I'm the Rapper | 4:56 |
16. | Hip Hop Dancer's Theme | 2:55 |
17. | Jazzy's in the House | 3:01 |
18. | Human Video Game | 4:13 |
No | Titre | Durée |
---|---|---|
1. | Then She Bit Me | 3:35 |
2. | I Think I Can Beat Mike Tyson | 4:49 |
3. | Jazzy's Groove | 3:45 |
4. | Everything That Glitters (Ain't Always Gold) | 4:19 |
5. | You Got It (Donut) | 4:56 |
6. | The Girlie Had a Mustache | 4:32 |
7. | Reverend | 4:33 |
8. | Who Stole My Car | 4:57 |
9. | The Men of Your Dreams | 4:55 |
10. | Numero Uno | 4:11 |
11. | Too Damn Hype | 5:49 |
12. | Jeff Waz on the Beat Box | 5:42 |
No | Titre | Durée |
---|---|---|
1. | I'm All That | 3:44 |
2. | Summertime | 4:30 |
3. | Things That U Do | 4:56 |
4. | This Boy Is Smooth | 4:58 |
5. | Ring My Bell (original version) | 4:44 |
6. | A Dog Is A Dog | 4:29 |
7. | Caught In The Middle (Love & Life) | 4:19 |
8. | Trapped On The Dance Floor | 3:52 |
9. | Who Stole The D.J. | 4:09 |
10. | You Saw My Blinker | 4:14 |
11. | Dumb Dancin' | 5:49 |
12. | Summertime (reprise) | 2:05 |
No | Titre | Durée |
---|---|---|
1. | Somethin' Like Dis | 4:08 |
2. | I'm Looking For The One (To Be With Me) | 4:35 |
3. | Boom! Shake The Room | 3:49 |
4. | Can't Wait To Be With You | 3:51 |
5. | Twinkle Twinkle (I'm Not A Star) | 5:23 |
6. | Code Red | 3:30 |
7. | Shadow Dreams | 4:05 |
8. | Just Kickin' It | 4:11 |
9. | Ain't No Place Like Home | 5:08 |
10. | I Wanna Rock | 6:19 |
11. | Scream | 4:31 |
12. | Boom! Shake The Room (street remix) | 4:30 |
- Albums compilations
No | Titre | Durée | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1. | Girls Ain't Nothing But Trouble (1988 Extended Remix) | 4:50 | |||||||
2. | Men In Black | 3:46 | |||||||
3. | Summertime | 4:32 | |||||||
4. | Parents Just Don't Understand (Single Edit) | 5:14 | |||||||
5. | Boom! Shake The Room | 3:49 | |||||||
6. | Just Cruisin' | 4:00 | |||||||
7. | Ring My Bell (Mr. Lee's Radio Mix) | 4:05 | |||||||
8. | Brand New Funk | 4:02 | |||||||
9. | Lovely Daze | 4:23 | |||||||
10. | The Fresh Prince Of Bel Air | 2:57 | |||||||
11. | Nightmare On My Street (Single Version) | 4:58 | |||||||
12. | A Touch Of Jazz | 3:18 | |||||||
13. | I Think I Can Beat Mike Tyson | 4:49 | |||||||
14. | The Magnificent Jazzy Jeff | 5:23 | |||||||
15. | I'm Looking For The One | 4:35 | |||||||
16. | You Saw My Blinker | 4:13 | |||||||
17. | Summertime '98 (Soulpower Remix) | 4:51 | |||||||
18. | Megamix (Edit) | 3:42 | |||||||
77:27 |
- Girls Ain't Nothing But Trouble (radio)
- The Magnificent Jazzy Jeff (single edit)
- A Touch Of Jazz
- Parents Just Don't Understand
- A Nightmare On My Street
- Brand New Funk
- I Think I Can Beat Mike Tyson (Radio Mix)
- The Groove (Jazzy's Groove)
- Summertime (Single Edit)
- Ring My Bell (Mr. Lee Radio Mix)
- The Things That U Do (Hula Radio Remix)
- Boom! Shake The Room
- I'm Looking For The One (To Be With Me)
- I Wanna Rock (Radio Edit)
Albums solo en studio
[modifier | modifier le code]- Intro – 1:51
- Y'All Know (Andreao "Fanatic" Heard, Will Smith) – 3:57
- Gettin' Jiggy wit It (Will Smith, Samuel J. Barnes, Bernard Edwards, Nile Rodgers, J. Robinson, Nasir Jones) – 3:47
- Candy (featuring Larry Blackmon and Cameo) (Will Smith, Ryan Toby, L. Blackmon, T. Jenkins) – 3:56
- Chasing Forever (Will Smith, Nasir Jones, Kenny Greene, Stevie Wonder) – 4:16
- Keith B-Real I (Interlude) – 1:07
- Don't Say Nothin (Will Smith, Ryan Toby, Keith Pelzer) – 4:22
- Miami (Will Smith, Ryan Toby, Samuel J. Barnes, W. Shelby, S. Shockley, L. Sylvers III) – 3:17
- Yes Yes Y'All (featuring Camp Lo) (Will Smith, Nasir Jones, The Isley Brothers, C. Jasper, O. Scott, R. Wilson, J. Robinson) – 4:23
- I Loved You (Will Smith, Ryan Toby, Valvin Roane, Keith Pelzer, Joe Farrell) – 4:12
- Keith B-Real II (Interlude) – 0:30
- It's All Good (Will Smith, Jeff Townes, Carvin Haggins, B. Edwards, N. Rodgers) – 4:04
- Just The Two Of Us (Will Smith, Bill Withers, W. Salter, R. MacDonald) – 5:15
- Keith B-Real III (Interlude) – 1:54
- Big Willie Style(featuring Lisa Lopes) (Will Smith, Timothy Riley, M. White, W. L. Vaughn, W. Vaughn) – 3:35
- Men In Black (featuring Coko) (Will Smith, Patrice Rushen, Terry McFadden, Fred Washington) – 3:47
- Just Cruisin' (Remix) (Nasir Jones/Will Smith/Kenny Stover) – 4:11
- I'm Comin' (featuring Tra-Knox) (Runnells, Brown, Rans, Smith, Moore, Bennett) – 3:54
- Will 2K (featuring K-Ci) (Robinson, Smith, Bennett, Henson) – 3:53
- Freakin' It (Sawyer, McLeod, Edwards, Rogers, Smith, Barnes, Bennett) – 3:59
- Da Butta (featuring Lil' Kim) (Grey, Hanks, Smith, Jones, Bennett) – 2:58
- La Fiesta (Puente, Smith, Haggins, Pelzer, Henson, Lynn) – 4:16
- Who Am I? (featuring Tatyana Ali & MC Lyte) (Smith, Jerkins, Daniels, Ali) – 4:02
- Afro Angel (Dorough, Smith, Smith, Bennett) – 5:10
- So Fresh (featuring DJ Jazzy Jeff, Biz Markie & Slick Rick) (Smith, Townes, Hall, Henson) - 4:15
- Pump Me Up (Davis, Barrier, Griffen, Parker, Smith, Townes) – 4:05
- Can You Feel Me? (featuring Eve) (Jackson, Smith, Jeffers, Henson) – 3:44
- Potnas/Interlude (Smith, Hutchins, Smith, Bennett) – 6:09
- No More (featuring Breeze) (Larsen, Smith) – 3:29
- Uuhhh (featuring Kel Spencer) (Hakwins, Lewis, Smith, Bennett, Townes, Henson, Lynn) – 4:28
- Wild Wild West (featuring Dru Hill and Kool Moe Dee) (Wonder, Smith, Fusari, DeWese) – 4:28
- The Rain (featuring Jill Scott) (Williams, Neale, Smith, Lynn, Scott, Townes) – 4:48
- Born To Reign – 1:53
- Act Like You Know – 4:02
- I Can't Stop – 4:58
- Jaden's Interlude – 0:55
- 1,000 Kisses (featuring Jada) – 4:17
- Willow is a Player – 3:48
- Black Suits Comin' (Featuring Tra-Knox) – 4:19
- How Da Beat Goes – 4:14
- Block Party (produced by DJ Quik) - 4:13
- Give Me Tonite – 3:41
- I Gotta Go Home (featuring Vashawn) – 4:32
- Maybe – 4:07
- Nod Ya Head (remix) (featuring Christina Vidal and Tra-Knox) – 3:43
- Momma Knows – 3:57
- Nothin' on My Mind – 4:40
- Black Suits Comin' (radio mix) – 3:54
- Men in Black(video version) – 3:37
- Miami (machine remix) – 4:40
- Wild Wild West (album version) – 4:28
- Will 2k (album version) – 3:53
- Freakin' It (album version) – 3:59
No | Titre | Durée |
---|---|---|
1. | Here He Comes | |
2. | Party Starter | |
3. | Switch | |
4. | Mr. Niceguy | |
5. | Ms. Holy Roller | |
6. | Lost & Found | |
7. | Tell Me Why | |
8. | I Wish I Made That / Swagga | |
9. | Pump Ya Brakes | |
10. | If U Can't Dance (Slide) | |
11. | Could U Love Me | |
12. | Loretta | |
13. | Wave Em Off | |
14. | Scary Story | |
15. | Switch (R&B Remix) | |
16. | Coming To The Stage | |
16A. | Switch (Reggae Remix) |
- Album compilation
- Girls Ain't Nothin' But Trouble (1988 extended remix) (Will Smith, J. Townes) - 4:49
- Parent's Just Don't Understand (single version) (Will Smith, J.Townes, P. Harris) - 5:14
- Nightmare On My Street (single version) (Will Smith, J.Townes, P. Harris) - 4:58
- The Fresh Prince Of Bel-Air (theme) (Will Smith, J.Townes) - 2:55
- Summertime (Taylor, Mickens, Bell, Brown, Westfield, Thomas, Smith) - 4:29
- Just Cruisin' (W.Smith, N.Jones, K.Stover) – 3:59
- 1,000 Kisses (radio edit) (Vandross, Smith, Jada, Olivier, Barnes, McClain) – 3:50
- Men in Black (Smith, Rushen, McFadden, Washington) – 3:47
- Gettin' Jiggy wit It (Will Smith, Samuel J. Barnes, Bernard Edwards, Nile Rodgers, J. Robinson, Nasir Jones) – 3:48
- Miami (Will Smith, Ryan Toby, Samuel J. Barnes, W. Shelby, S. Shockley, L. Sylvers III) – 3:17
- Freakin' It (Smith, Sawyer, McLeod, Edwards, Barnes, Bennett) – 3:59
- Will 2K (Headon, Jones, Mellor, Robinson, Smith, Bennett, Henson, Hailey) – 3:54
- Wild Wild West (Wonder, Smith, Fusari, DeWese) – 4:05
- Nod Ya Head (remix) (Smith, Sparks, Bennett, Feemster) – 3:45
- Just the Two of Us (Smith, Withers, Salter, MacDonald) – 5:15
Singles
[modifier | modifier le code]Année | Single | Album |
---|---|---|
1988 | Girls Ain't Nothing But Trouble | He's the DJ, I'm the Rapper |
Parents Just Don't Understand | ||
1990 | The Fresh Prince of Bel-Air | The Fresh Prince of Bel-Air |
1991 | Summertime | Homebase |
1993 | Boom! Shake the Room | Code Red |
1997 | Men in Black | Big Willie Style |
Just Cruisin' | ||
1998 | Gettin' Jiggy Wit It | |
Just The Two of Us | ||
Miami | ||
1999 | Wild Wild West | Willennium |
Will2K | ||
2000 | Freakin' it | |
2002 | Black Suits Comin' (Nod Ya Head) | Born To Reign |
2005 | Switch | Lost and Found |
Party Starter |
Salaires
[modifier | modifier le code]Année | Film | Salaire[66],[67] |
---|---|---|
2008 | Hancock | 20 000 000 $, +20 % des revenus |
2007 | Je suis une légende | 25 000 000 $ |
2007 | À la recherche du bonheur | 10 000 000 $, +30 % des revenus |
2004 | Gang de requins | 15 000 000 $ |
2004 | I, Robot | 28 000 000 $ |
2003 | Bad Boys 2 | 20 000 000 $, +20 % des revenus |
2002 | Men in Black 2 | 20 000 000 $, +10 % des revenus |
2001 | Ali | 20 000 000 $ |
2001 | La Légende de Bagger Vance | 10 000 000 $ |
1999 | Wild Wild West | 7 000 000 $ |
1999 | Ennemi d'État | 14 000 000 $ |
1997 | Men in Black | 5 000 000 $ |
1996 | Independence Day | 5 000 000 $ |
1995 | Bad Boys | 2 000 000 $ |
1995 | Six degrés de séparation | 500 000 $ |
1993 | Made in America | 100 000 $ |
1992 | Break Out | 50 000 $ |
Particularités
[modifier | modifier le code]- Les films dans lesquels Will Smith figure ont rapporté plus de 2,2 milliards de dollars au box-office américain et plus de 5,7 milliards de dollars en box-office mondial.
- Il figure en 49e position dans la liste des célébrités les mieux payées du magazine Forbes avec des gains estimés à 25 millions de dollars pour 2006[68].
- Il est l'acteur qui a tourné dans le plus de films à avoir dépassé les 100 millions de dollars de recettes sur le territoire américain[69].
- Il participa à la chanson Voices that Care en 1991, en rapport avec la guerre du Golfe.
- Il refuse initialement le rôle titre dans Men in Black en 1997, mais sa femme le convainc d'accepter.
- Le rappeur Bow Wow qualifia Smith de « rappeur guimauve » (bubble-gum rapper) à cause de son approche plus coulée, plus « soft » du hip-hop. Smith répondit « Je n'ai pas à répondre à un enfant gâté et immature ». Ils ont depuis résolu leurs disputes.
- Il se rend tous les ans dans une station thermale de l'Arizona avec sa mère pour une semaine, appelant ces séjours « moments d'affection mère-fils ».
- Son équipe NBA favorite sont les Lakers de Los Angeles, ce qui provoqua la colère des fans de l'équipe de basketball de Philadelphie (d’où il est originaire), qui le huèrent à plusieurs reprises lors de ses apparitions publiques avec le maillot des Lakers.
- Il cite Harrison Ford comme une inspiration pour son implication dans le métier d'acteur. Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir est son film préféré.
- Il a été envisagé pour tenir le rôle de Willy Wonka dans Charlie et la Chocolaterie (Johnny Depp obtient finalement le rôle).
- Smith et sa famille résident à Star Island, Miami, Floride.
- Tout comme Smith, Kevin James, son partenaire dans Hitch, est le héros d'une sitcom appelée Un gars du Queens (The King of Queens). Smith est un grand fan de cette série, et choisit James pour tenir le rôle d'Albert dans Hitch.
- Il admire le héros fictionnel John Shaft, auquel il fait quelques références dans Le Prince de Bel-Air.
- Il refuse d'embrasser un homme dans le film Six degrés de séparation.
- Son épouse actuelle, Jada Pinkett Smith, auditionna pour le rôle de Lisa dans Le Prince de Bel-Air mais ne fut pas retenue à cause de sa taille, jugée trop petite.
- Il a été grandement critiqué par le gouvernement de Georges W. Bush pour avoir aidé financièrement Gaza lors de l'assaut d'Israël qui a débuté le .
- Il était envisagé pour le rôle de John Smith dans le film Mr et Mrs. Smith, mais c'est Brad Pitt qui obtient finalement le rôle.
- Il est caricaturé dans Les riches débarquent (Here Comes the Neighborhood), épisode 12 de la saison 5 de South Park[70].
- Il est un grand fan de cinéma indien et avait proposé le rôle de Sara dans Hitch à Aishwarya Rai Bachchan.
- Il est l'acteur le mieux payé à Hollywood avec 80 millions de dollars en 2008.
- Il est la star préférée des Américains entre le et le .
- Il est l'acteur qui rapporte le plus d'argent au box-office américain pour l'année 2008.
- Il a activement soutenu Barack Obama lors des élections présidentielles de 2008 et 2012.
- En , Will Smith a été récompensé pour son engagement humanitaire et a reçu le prix de l'engagement humanitaire de l'année[71],[72].
- Will Smith est passionné par le jeu d'échecs. Il raconte sa passion dans la préface de l'ouvrage de Maurice Ashley (trad. de l'anglais), La diagonale du succès, Montpellier, Olibris, , 236 p. (ISBN 978-2-916340-23-4)[73].
- Il a été sélectionné pour incarner Néo dans le film Matrix mais accaparé par son rôle dans Wild Wild West, c'est Keanu Reeves qui a interprété le personnage[74],[75].
- Will Smith est capable de résoudre le fameux puzzle mathématique « Rubik's Cube » en moins d'une minute, comme il a pu le démontrer sur le plateau du petit journal people et dans le film À la recherche du bonheur (Pursuit of Happiness).
- En 2024, l'acteur disant être « profondément ému et inspiré », offre un cadeau surprise à un étudiant guinéen qui a parcouru 4 000 km à vélo en quatre mois à travers l'Afrique de l'Ouest pour obtenir une place dans l'université de ses rêves en Égypte[76].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Voix francophones
[modifier | modifier le code]En version française, Greg Germain est la voix régulière de Will Smith depuis 1992[80],[81]. Il est le premier comédien à l'avoir doublé avec le personnage de William « Will » Smith dans la série télévisée Le Prince de Bel-Air[80]. Il le double aussi notamment dans les films Men in Black et ses suites, Bad Boys 2, Bad Boys for Life et Bad Boys: Ride or Die, I, Robot, Hitch, expert en séduction, Sept vies, Suicide Squad ou Bright[81], etc. Lucien Jean-Baptiste l'a également doublé à sept reprises (dont les scènes coupées d’Independence Day, Wild Wild West, Je suis une légende, Seul contre tous[80],[81], etc.). À titre exceptionnel, Bruno Dubernat lui prête sa voix dans Made in America, Olivier Jankovic dans Six degrés de séparation[82], Jacques Martial est sa voix dans Bad Boys[80], Serge Faliu dans Independence Day[82], Jean-Paul Pitolin dans Ali[82], Anthony Kavanagh dans Aladdin[81] et Daniel Njo Lobé dans Les Incognitos.
En version québécoise, Pierre Auger est la voix régulière de Will Smith, dans la plupart de ses films et notamment dans Le Jour de l'indépendance, Hommes en noir, Ali, Hitch, Je suis une légende et Sept vies[83]. Jacques Lavallée double l'acteur dans Mauvais Garçons et sa suite[83]. Exceptionnellement, Patrice Dubois lui prête sa voix dans Espions incognitos[83].
- Versions françaises :
- Versions québécoises (la liste indique les titres québécois) :
- Pierre Auger : Le Jour de l'indépendance[83], Hommes en noir[83], Ali[83], Je suis une légende[83], Sept vies[83].
- Jacques Lavallée : Mauvais Garçons[83], Mauvais Garçons 2[83].
- Versions québécoises (la liste indique les titres québécois) :
Polémiques
[modifier | modifier le code]Gifle aux Oscars 2022
[modifier | modifier le code]Will Smith a giflé Chris Rock le lors de la cérémonie des Oscars à la suite d'une blague de l'humoriste sur l'alopécie de son épouse Jada Pinkett Smith[84]. Will Smith est sous le coup d'une procédure disciplinaire de la part de l'Académie organisatrice des Oscars dont l'acteur a démissionné après l'incident[85],[86]. Une semaine après l’évènement, la plateforme de streaming Netflix déclare mettre en pause la production du film Fast and loose, duquel Will Smith devait initialement tenir l’affiche. La production du quatrième volet de la franchise Bad Boy de Sony a également été reportée[87].
Le , le conseil d’administration de l’Académie des arts et des sciences du cinéma (Academy of Motion Picture Arts and Sciences, AMPAS), annonce dans un communiqué que Will Smith "ne sera pas autorisé à assister à un quelconque événement ou programme de l’Académie, en personne ou virtuellement“, qu’il s’agisse ou non des Oscars, pendant une durée de dix ans[88].
Will Smith met en ligne une vidéo le , dans laquelle il présente ses excuses à Chris Rock, sa famille et ses fans assurant regretter son geste[89].
Enquête des services de protection de l'enfance
[modifier | modifier le code]Le couple Smith est visé par une enquête des services de protection de l'enfance à la suite de la publication par l'acteur Moises Arias, alors âgé de 20 ans, d'un cliché sur son compte Instagram le représentant torse nu sur un lit avec leur fille Willow Smith alors âgée de 13 ans[90].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Il est d'usage que les acteurs jouant leur propre rôle dans un film soient crédités sous l'appellation « lui-même », toutefois lorsque Will Smith apparaît sous son propre nom, ceci est dans le but d'établir clairement qu'il interprète un personnage fictionnel et non sa propre personne.
Références
[modifier | modifier le code]- Prononciation en anglais américain, retranscrite selon la norme API.
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- http://www.starpulse.com/Actors/Smith,_Will/Discography/
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- (en) Récompenses et nominations de Will Smith sur Willsmithuk.tripod.com.
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- Closermag.fr, « Polémique Willow Smith : Will Smith et sa femme dans le vi... - Closer », sur www.closermag.fr, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Kristin McCracken, Will Smith, Children's Press, , 48 p., relié (ISBN 978-0-516-23327-7)
- (en) Susan Mitchell, Will Smith, Gareth Stevens Publishing, , 32 p., relié (ISBN 978-0-8368-7653-6)
- (en) Matt Doeden, Will Smith, Lerner Publications, , 112 p., relié (ISBN 978-0-8225-6608-3, lire en ligne)
- (en) Eric Embacher, Will Smith : The Funny, Funky, and Confident Fresh Prince, Red Bricklearning, , 48 p., broché (ISBN 978-0-7368-2829-1, lire en ligne)
- (en) Lisa Iannucci, Will Smith : A Biography, Greenwood Press, , 133 p. (ISBN 978-0-313-37610-8)
- (en) Matt Doeden, Will Smith : Box Office Superstar, Twenty-First Century Books, , 112 p. (ISBN 978-0-7613-4265-6, lire en ligne)
Liens externes
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