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Utilisateur:Ruyblas13/Constructions et essais/archive 2016/2

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Documents d'exploitation T. de Sabratha

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Brouillon agglomération secondaire antique - gallo-romaine Type III

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En dépit d'une l'absence totale de structures d'habitat, Yvan Maligorne estime que le complexe urbain antique de Cherré se manifeste comme étant une « agglomération secondaire ». En ce qui concerne la classification des agglomérations secondaires antiques, Florian Baret, en s'appuyant sur les travaux de Leveau et Dessault[1], rappelle qu'il existe 4 types d'échelon pour ce genre de complexe urbain. D'après F. Baret, le troisième se définit ainsi :

« Type III : les agglomérations aux fonctions religieuses dominantes, divisées en trois faciès :

– les agglomérations-sanctuaires, avec une fonction religieuse et un habitat archéologiquement attesté quelle qu’en soit l’étendue ;
– les complexes religieux apparemment sans habitat ;
– les stations thermales sans habitat connu. »

— Florian Baret, , p. 34[2].

,[1]

Poteries sigillée site de Cherré

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  • Richard Delage, « Premier aperçu de la diffusion de la céramique sigillée du groupe Centre-Ouest dans l'Ouest de la Gaule (régions Pays-de-Loire et Bretagne). », dans Richard Delage et al., La sigillée de l'Ouest dans le Centre-Ouest de la Gaule : Actes du Congrès du Mans, Le Mans, S.F.E.C.A.G., (lire en ligne [PDF]), pages 281, 285, 288 et 290.

Notes, réfé et sources Cherré

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  • Pierre Chevet, Martin Pithon, Michel Reddé (dir.) et William Van Andringa (dir.), « Angers/ Iuliomagus, cité des Andécaves et Le Mans/ Vindinum, cité des Cénomans. : Deux capitales, deux modes de déploiement urbains. », dans Pierre Chevet, Martin Pithon, Michel Reddé (directeur d'ouvrage), William Van Andringa (directeur d'ouvrage), et al., Gallia : La naissance de capitales de cités en Gaule Chevelue., vol. 72, t. 1, Paris, CNRS éditions, (lire en ligne), pages 97 à 117.
  • Alain Ferdière, « La place de l’artisanat en Gaule romaine du Centre, Nord-Ouest et Centre-Ouest (province de Lyonnaise et cités d’Aquitaine septentrionale). », Revue archéologique du centre de la France, vol. Tome 45-46,‎ 2006-2007 (lire en ligne, consulté le ).

Le site de Cherré constitue un exemple concret de la relation existant entre le marché d'époque gallo-romaine et la boucherie[3]. Les études effectuées dans les années 80 par l'archéozoologue René Chaumont[Note 1] au sein du forum, « à usage de halles », ont révélé approximativement 24 000 restes fauniques, composé d'environ 15000 d’huîtres[3]. L'ensemble de ces résidus ont été signalés dans les galeries attenantes au marché, mais aussi dans la cour, ainsi qu'au cœur d'une zone périphérique du bâtiment et située à l'ouest[3]. Les principaux restes de taxon d'origine mammalienne sont en majeure partie de ceux bovidés, au nombre de 6697, les autres se révélant être ceux de caprinés (1155), et enfin de porc (1083)[3]. Les ossements de porcs et de caprinés sont chacun issus d'environ 30 spécimens différents, tandis que ceux de bœufs sont estimés provenir de plus de 120 spécimens[3]. Compte tenu des types d'os de caprinés et de porc qui ont été mise en évidence, ces animaux n'ont pas subis une quelconque sélection[3]. Néanmoins, concernant les bœufs, les restes osseux découverts montrent que leurs découpe a fait l'objet d'une sélection[3]. À cet effet, les fouilleurs ont notamment exhumé des vertèbres et des plats de côte, à 41,7 % ; des métapodes et phalanges, à 37,4 % ; tandis que les os constituant les membres antérieurs et postérieurs ainsi que ceux de la tète, respectivement répartis à 5.7, 1 et 13,8 % (essentiellement des mandibules), apparaissent beaucoup moins bien représentés[3].

.

  • Sébastien Lepetz, « Boucherie, sacrifice et marché la viande en Gaule romaine septentrionale : l’apport de l’archéozoologie. », dans Sébastien Lepetz, William Van Andringa, Massimo Montarani (direction d'ouvrage) et al., Food and history : Sacrifices, marché de la viande et pratiques alimentaires dans le monde romain., vol. 5, Tours, Institut Européen d'Histoire et de Culture de l'Alimentation - Brepols publishings, (ISBN 978-2-503-52321-7, ISSN 1780-3187, lire en ligne), pages 74 (carte de répartition), 92, 99 et 100.

Au cours de la scéance parlementaire du , le ministre de la culture et de la communication, en réponse au député Bertrand Maigret sur une demande de financement pour la réhabilitation et la restauration des vestiges gallo-romains aubignanais, rapelle que le

« Le site archéologique de Cherré s'apparente aux conciliabula, ou complexes ruraux, dont on a retrouvé deux autres exemples dans le département de la Sarthe, et qui constituaient une particularité architecturale dans l'Ouest de la Gaule. »

aux vestiges gallo-romains le statut de conciliabula, et de « complexe rural ».[4].

  • Jacques Naveau, « Un chemin médiéval dans la baronnie de Laval : hypothèses sur son origine et sa fonction », M.A.H. (La Mayenne, Archéologie, Histoire), Archives départementales du Conseil général de la Mayenne,‎ , page 9 (lire en ligne [PDF], consulté le ).

« Type III : les agglomérations aux fonctions religieuses dominantes, divisées en trois faciès :

– les agglomérations-sanctuaires

, avec une fonction religieuse et un habitat archéologiquement attesté quelle qu’en soit l’étendue ;

– les complexes religieux apparemment sans habitat
; – les stations thermales sans habitat connu. »

— Florient Baret, , p. 34[2].

,[1]

  • Rédaction du DREAL - Pays de la Loire, « La vallée du Loir : Unité de paysagerie numéro 19 », dans Atlas des paysages des Pays de la Loire : La vallée du Loir, vol. 19, DREAL des Pays de la Loire, , 58 p. (lire en ligne), pages.
  • Christophe Loiseau, Marie-Claude L'Huillier (dir.) et Jean-Paul Guillaumet (dir.), « Les monuments publics de Cherré (Aubigné-Racan, Sarthe) », dans Christophe Loiseau, Marie-Claude L'Huillier (dir.), et Jean-Paul Guillaumet (dir.), Le métal dans l'architecture publique dans l'Ouest de la Gaule lyonnaise : Approches méthodologiques, techniques de construction et structures de production (Ier – IIIe siècle apr. J.-C.)., Université du Maine, , 594 p. (lire en ligne [PDF]), pages 288 à 301.
  • Julien-Rémy Pesche, Dictionnaire statistique de la Sarthe, Monoyer, (lire en ligne), pages 364 et 365.
  • Sébastien Cormier, R. Compatangelo-Soussignan (dir.) et Katherine Gruel (dir.), Les décors antiques de l'ouest de la Gaule Lyonnaise : Synthèse sur l'architecture d’applique dans les territoires des Aulerques (Ier – IIIe siècle apr. J.-C.), Le Mans, Université du Maine, Le Mans. U.F.R. d'Histoire, 2007-2008, 554 p. (lire en ligne).
  • Estelle Bertrand (dir.), Florian Sarreste (dir.) et Alain Ferdière (préface), Passé de campagnes - Fermes et villae antiques de la Sarthe : Catalogue de l’exposition tenue du au au Centre d’Études et de Ressources Archéologiques du Maine Pierre Térouanne à Allonnes (Sarthe), CERAM Pierre Térouane Allonnes, , 100 p. (lire en ligne).

[5]

Pages 147, 151, 154 et 191. http://www.sarthe.fr/le-site-archeologique-daubigne-racan

http://lemans-vindunum.e-monsite.com/pages/page-6.html

http://gerardcoulon.chez-alice.fr/eau/eau.htm

Via romana antiqua Vindunum Cherré (site La Templière) Vaas Le Chenu RD26

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La mise au jour de vestiges d'une via romana et dont l'exploitation a connu une continuité au cours du Haut Moyen Âge, sur les terres de la commune de Saulges, dans la ligne directe de la route qui se prolonge jusqu'à Chenu, met en perspective plusieurs hypothèses[6]. Le complexe urbain de Vaas pourrait indiquer (signaler) le raccordement d'un axe de réseau viaire menant vers le Nord-Ouest, et ce, en aval de la traversé le cours du Loir[6]. Ce tracé, bien que situé à un embranchement conserve son orientation d'origine pour atteindre Vindunum d'une part et Le Chenu, d'autre part[6].

La 1re ne laisse apparaître, sur le tronçon menant de Vaas à Poillé-sur-Vègre, d'éléments matériels autant significatifs que sur la portion allant jusqu'à Tours[6]. Néanmoins, il est possible de suggérer un axe viaire qui sort de Vaas et se prolonge en direction d'Aubigné-Racan(autrement dit la RD 76), et qui traverse Aubigné dans son extrémité Nord-Est[6]

Notes réfés condération armoricaine

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[7].

Aulerques Diablintes
Image illustrative de l’article Ruyblas13/Constructions et essais/archive 2016/2
Statère en or frappée à l'effigie des Aulerci Diablinti

Période 1er Âge du fer (Époque hallstattienne finale)
2e Âge du fer (Période laténienne)
Époque gallo-romaine)
Ethnie Celtes
Langue(s) Gaulois
Religion Celtique
Villes principales Noviodunum (l'actuelle commune de Jublains)
Oppidum de Moulay
Région d'origine civitates des Aulerci Diablinti
Région actuelle Mayenne
Frontière civitas des Redonnes
celle des Andécaves
celle des Aulerques Cénomans
celle des Carnutes
celle des Abrincates

Aulerques Brannovices

Ruyblas13/Constructions et essais/archive 2016/2

Ruyblas13/Constructions et essais/archive 2016/2

[8],[9].

Etrusques sauvegarde 2

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,[12],[13]

Sauvegarde données infobox tombe à char

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Tombe à char du monde celtique
Description de cette image, également commentée ci-après
Sépulture à char de Châlons-en-Champagne, mise au jour en 1890 par Albert Poinchy de Richebourg et comportant un char gaulois de type laténien A1/A2, ainsi que deux ensembles complets, l'un guerrier, et l'autre destiné à un équidé[N 1]'[14],[15],[16]. La tombe champenoise est attribuée au Ve siècle av. J.-C. ( entre -475 et -425)[17],[16].
Définition
Autres noms Type de rite d'ensevelissement des défunts
Auteur Historiens et archéologues français, belges et allemands
Caractéristiques
Répartition géographique Europe celtique
Période Âge du fer celtique et début de l'empire romain (Ier siècle av. J.-C. - IIIe siècle)
Chronologie VIIIe siècle av. J.-C. / Ier siècle av. J.-C.
Type humain associé Celtes et romano-celtes
Tendance climatique Tempéré : continental à océanique et méditerranéen
Signe particulier Accroissement exponentiel du nombre de sépultures dites à char à partir du VIe siècle av. J.-C.
Description de l'image Hallstatt LaTene.png.

Subdivisions

Hallstatt moyen et final/C et D ; La Tène A ; La Tène B ; La Tène C ; début de la période romaine

Objets typiques

char de guerre, d'apparat et de rituel religieux ; harnachement d'équidés (selle, mors, étriers, bride à cheval, baudrier, harnais et différents enrênements) ; kiné ; éléments de vaissellerie ; artéfacts ouvragés de bronze ; οἰνοχόη / oinokhóê ; urne et ciste cinéraire ; tumulus de pierre brute et de terre.

}}


Lingons, séquanes, éduens

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Lingons (lingones, en latin)
Image illustrative de l’article Ruyblas13/Constructions et essais/archive 2016/2
Denier frappé à l'effigie des Lingons

Période Fin du Néolithique (Mésolithique)
Âge du Bronze
1er Âge du fer (Période hallstattienne)
2e Âge du fer (Période laténienne)
Antiquité (Période gallo-romaine)
Haut Moyen Âge (Période mérovingienne)
Ethnie Celtes
Langue(s) Gaulois
Religion Celtique

Étrusques - sauvegarde de données

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Les autres cités appartenant à la ligue étrusque
Photo Objet Type[18] Adresse Commune Coordonnées
A Arch B E M O S
Tomba della Pellegrina à « Clevsin » Archéologie Chiusi 43° 01′ 00″ nord, 11° 57′ 00″ est
Arc de fortication de la cité de « φersna » Archéologie Pérouse 43° 07′ 00″ nord, 12° 23′ 00″ est
aire archéologique de « Pufluna » Archéologie Piombino 42° 59′ 23″ nord, 10° 29′ 27″ est
« Rusellae » Archéologie Grosseto 42° 48′ 35″ nord, 11° 08′ 19″ est
Tombe d'Orcus, cité de « Tarchna »[b] Archéologie Tarquinia 42° 14′ 57″ nord, 11° 45′ 22″ est
Aire de fouilles archéologiques de « Vatluna » Archéologie Castiglione della Pescaia 42° 51′ 34″ nord, 10° 58′ 16″ est
Porte monumentale fortifiée appartenant à l'enceinte de la cité de « Velathri » Archéologie Volterra 43° 24′ 00″ nord, 10° 51′ 58″ est
Aire archéologique de « Velch »[c] Archéologie Vulci 42° 15′ 29″ nord, 11° 22′ 31″ est
« Veis » Archéologie Véies 42° 00′ 45″ nord, 12° 14′ 26″ est
Vestiges de la cité de « Velzna » Archéologie Orvieto[d] 42° 43′ 00″ nord, 12° 06′ 00″ est

Dodécapoles méridionale et padane

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Dodécapole de Campanie, du Latium et de l'Ombrie
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Photo Objet Type[18] Adresse Commune Coordonnées
A Arch B E M O S
Domus d'une sépulture. Nécropole de Blera Archéologie Blera 42° 16′ 24″ nord, 12° 01′ 57″ est
Vue panoramique de Caiazzo, l'ancienne cité-état étrusque de Campanie, « Caiatia » Archéologie Caiazzo 41° 11′ 00″ nord, 14° 22′ 00″ est
Tabula Hebana, artefact épigraphique découvert sur le site de « Heba »[e][26],[27] Archéologie Magliano in Toscana 42° 35′ 56″ nord, 11° 17′ 35″ est
Statue étrusque « A de Casa Nocera », mise en évidence dans l'enceinte de la nécropole de « Nuvkrinum »[f] Archéologie Nocera Inferiore 14° 38′ 00″ nord, 40° 45′ 00″ est
Fresque funéraire peinte, IVe siècle av. J.-C., site de « Nuvlana » Archéologie Nola 40° 56′ 00″ nord, 14° 32′ 00″ est
« Pyrgi » Archéologie Santa Marinella 42° 02′ 00″ nord, 11° 51′ 00″ est
Éléments d'architectures étrusco-romains, placés en castramétation attenant au promontoire de « Surreo » Archéologie Sorrente 40° 38′ 00″ nord, 14° 23′ 00″ est
Plan du site archéologique de Stabies Archéologie Stabies 40° 42′ 11″ nord, 14° 29′ 57″ est
Aire de fouilles de la cité étrusque de Suessula Archéologie Acerra 14° 22′ 00″ nord, 40° 57′ 00″ est
Vestiges d'un arc, d'une tour et d'une muraille. Fortifications étrusques de la cité de « Tusena » Archéologie Tuscania 42° 25′ 17″ nord, 11° 52′ 19″ est
Ancienne fortification étrusque supplée à une tour embastillée. Cité d'Acquarossa[g]. Archéologie Viterbe 42° 25′ 07″ nord, 12° 06′ 34″ est
Intérieur d'une sépulture, nécropole de Vulturnum[h] Archéologie Santa Maria Capua Vetere 41° 05′ 00″ nord, 14° 15′ 00″ est
Dodécapole padane
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Photo Objet Type[18] Adresse Commune Coordonnées
A Arch B E M O S
Tartaro-Canalbianco-Pô du Levant en amont d'« Atria »[i] Archéologie Adria 45° 03′ 00″ nord, 12° 03′ 00″ est
Ruines d'assise de Mevanolia, agglomération de Cesena[j] Archéologie Cesena 44° 08′ 00″ nord, 12° 14′ 00″ est
Fossé d'enceinte étrusque entourant le complexe urbain de « Felzna » Archéologie Bologne 44° 30′ 00″ nord, 11° 21′ 00″ est
Musée archéologique de Mantuva, l'établissement abritant les objets découverts à Forcello di Bagnolo San Vito[k]. Archéologie Bagnolo San Vito 45° 05′ 00″ nord, 10° 53′ 00″ est
Vue d'ensemble du site archéologique de « Kaituna »[43],[44] Archéologie Misano Adriatico 43° 58′ 00″ nord, 12° 42′ 00″ est
Gravure du plan archéologique de Mantus Archéologie Mantoue 45° 10′ nord, 10° 48′ est
Place centrale de Melzo, l'hypothétique cité étrusque de Melpum[l],[46],[47],[48] Archéologie Melzo 45° 30′ 00″ nord, 9° 25′ 00″ est
Vestige de sarcophage : « Mùtina » Archéologie Modène 44° 39′ 00″ nord, 10° 56′ 00″ est
Ici : le musée archéologique de Ravenne. Des artefacts de l'ancienne cité étrusque y sont conservés Archéologie Ravenne 44° 25′ 00″ nord, 12° 12′ 00″ est
Chantier de fouilles archéologiques d'une sépulture associée à la cité de « Arimni » ou « Arimmni » Archéologie Rimini 44° 03′ 00″ nord, 12° 33′ 58″ est
Barrage et cascade de la Vecchia, rivière proche de laquelle aurait été fondée l'antique cité étrusque de Rubiera Archéologie Rubiera 44° 39′ 00″ nord, 10° 47′ 00″ est
Poterie (terracotta, vaisselleries métalliques et céramiques découvertes à Spina[m]). Archéologie Ostellato 11° 56′ 00″ nord, 44° 45′ 00″ est
Vue panoramique de l'ancienne ville étrusque et de la vallée de la Marecchia , Verucchio Archéologie Verucchio 12° 26′ 00″ nord, 43° 59′ 00″ est

étrusques - sauvegarde de données

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Postérité et héritage culturel

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Au cours du Haut-Empire Romain

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Rome, qui sous Auguste fait de l'Étrurie la septième région d'Italie (la « REGIO VII »), subit fortement leur influence, qui perdure dans les institutions, les modes de vie, la langue, les goûts, l'amour du luxe, du faste et des banquets, la danse et la musique. Les goûts étrusques sont attestés par les peintures de leurs tombes, quoique ces dernières nous renseignent surtout sur ceux des classes aisées, c'est-à-dire sur les goûts d'une minorité de la population. L'empereur Claude est lui-même un spécialiste de la culture étrusque.

Les dieux romains, que beaucoup pensent être empruntés aux Grecs, sont en réalité empruntés aux Étrusques. Ainsi, les Étrusques vénèrent Menrva, déesse armée, Tinia, dieu puissant du ciel, Turan, déesse de la puissance féminine, les Tinias Clenar, fils jumeaux de Tinia, ou Hercle, fils de Tinia à qui furent imposés des travaux. Ces dieux qui ne sont pas représentés avant que les Étrusques ne rencontrent les Grecs et leur Panthéon sont donc issus de l'iconographie grecque pour représenter les divinités étrusques qui gardent leur originalité (ils n'ont ainsi pas les mêmes histoires). Les Étrusques transmettent ensuite leur Panthéon (noms et iconographies) aux Latins (qui ont surimposé ce Panthéon à leurs propres divinités antérieures). C'est pour cela que les dieux romains sont Minerve, Jupiter, Hercule… et non Athéna, Zeus, Héraclès… Seuls Bacchus et Apollon sont des emprunts directs au Panthéon grec car il n'y avait pas de divinité préexistante équivalente dans la tradition étrusque.

La « Triade capitoline romaine » (Jupiter/Junon/Minerve), marqueur culturel romain à qui de nombreuses villes romaines ont bâti un temple à triple cella est aussi issue des Étrusques, chez qui ce type de temple est courant. Celui de Rome, le temple de Jupiter capitolin, aurait été inauguré, selon la tradition, en 509 av. J.-C., première année de la République après l'expulsion des rois étrusques. Ce qui permet de déduire qu'il fut commandé et construit sous la domination étrusque de Rome.

D'autres symboles, très fortement romains, comme le siège curule des sénateurs romains, sont directement empruntés aux objets de pouvoir étrusque. Il s'agissait d'un siège pliant pour char, privilège aristocratique.

Dans les faits, ainsi que le révèlent les textes des anciens et les sources historiographiques récentes, la civilisation étrusque a non-seulement contribué, pour grande part, au développement de la culture romaine, mais a également permis d'introduire la pensée philosophique et le mode de vie grecs dans le quotidien des Romains. Ainsi, l'historien français Raymond Bloch établit le constat suivant :

« Sans doute, cependant, le legs le plus important que l'Étrurie aura fait à Rome aura-t-il été celui de l'hellénisme dont elle était imprégnée. »

— Raymond Bloch, Les Étrusques, .

Au Moyen Âge italien

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À la Renaissance italienne

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Bien que la mémoire des anciens Tusci réapparaisse sporadiquement dans les chroniques de la fin du Moyen Âge, c'est à la Renaissance que des études se portent sur les témoignages du monde étrusque. Ainsi, lorsqu'Annius de Viterbe découvre des sarcophages étrusques, ce dominicain s'arrange pour que lors d'une partie de chasse organisée en 1493 pour le pape Alexandre VI, le souverain pontife tombe « par hasard » sur une tombe étrusque et dégage les fonds pour poursuivre les recherches. De Viterbe publie à Rome en 1498, un recueil intitulé Antiquitatum variarum (it) et consacré notamment à la civilisation étrusque qu'il relie aux Hébreux mais l'érudit Joseph Juste Scaliger montrera la fausseté de ce recueil[55].

Le 15 novembre 1553, une statue de bronze est découverte dans la ville d'Arezzo lors de la construction de fortifications des Médicis à la périphérie de la ville. Cette Chimère d'Arezzo est immédiatement revendiquée par le grand-duc de Toscane Cosme Ier[56]. Une autre découverte fortuite, L'Arringatore[q], a lieu en 1556, près de Pérouse[59],[60]. Il s'agit d'une sculpture de typologie artisanale étrusque et attribuée tournant du IIe siècle av. J.-C. et du Ier siècle av. J.-C.[r]. Cette statue ouvragée en bronze est accompagnée d'une inscription en langue étrusque sur le pan inférieur droit de sa toge[57],[58].

Au cours de la renaissance italienne, et plus particulièrement au cinquecento toscan, l'héritage culturel du peuple étrusque semble également se répercuter sur les formes d'idéologies politiques et philosophiques. Dans l'un de ses ouvrages de critique d'historiographie antique, le « Variarum lectionum libri : commentaires sur les auteurs antiques »[s], le philologue et humaniste florentin Piero Vettori (1499 - 1585), détermine un parallèle entre l'organisation politique et territoriale de l'Étrurie et celle de la Toscane du XVIe siècle[64]. Ainsi, selon l'auteur italien, le système politique et organisationnel étrusque préfigure et impacte de manière indirecte, la logique oligarchique florentine, et plus globalement toscane, à l'époque du quattrocento et plus incidemment, à celle du cinquecento. D'après Piero Vettori, le mode de fonctionnement gouvernemental étrusque, basé sur la structure dite des lumniones[t], lesquelles sont subordonnées aux dodécapoles étrusques, trouve un écho indubitable au sein de la politique de gouvernance oligarchique et contemporaine de ce dernier. L'historiographe explique et définit, au travers du seul exemple de la cité Toscane de Florence[u] et à l'instar d'autres villes d'importance telles que Venise, ou encore Rome, la concordance et l'unité culturelles existant entre ces deux périodes distantes de 18 à 24 siècles[64].

Époque moderne

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Étruscomanie et étruscologie

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Le savant écossais Thomas Dempster rédige entre 1616 et 1619 le traité De Etruria Regali, un des premiers ouvrages d'étruscologie[67].

Au XVIIIe siècle, l'Italie et l'Europe connaissent un véritable engouement pour les Étrusques, l'étruscomanie (Etruscheria en italien). Le siècle des Lumières s'alimente du goût des antiquités, et du modèle universel, autant moral qu'esthétique. Ceci est d'autant plus encouragé par l'engouement de nouvelles découvertes archéologiques recherchées par les adeptes du Grand Tour en Italie, en plus de la contemplation des vestiges de Rome. Le romantisme s'en empare également et naît le style étrusque.

Proche de la ville moderne de Tarquinia, les archéologues mettent au jour depuis le XIXe siècle, sur le site de Monterozzi, une importante nécropole de plus de 6 000 tombes. À la fin du XIXe siècle, le médecin italien Isidoro Falchi identifie la cité étrusque de Vetulonia.

À l'époque des Lumières, au début du XVIIIe siècle, l'historien français Nicolas Fréret (1688 - 1749) fut l'un des pères fondateurs de l'archéologie française étruscologique moderne. Ce dernier s'oppose notamment à son pair et homologue italien Stephano Rossi, en proposant une interprétation différente concernant les origines ethniques des Étrusques[68],[69],[70]. Après avoir réalisé des travaux sur des objets retrouvés dans certaines sépultures situées en Italie padane, l'archéologue français estime que ces artefacts sont le fait d'un artisanat proche de celui des populations vivant en Méditerranée orientale[71],[72],[73],[74],[75],

Terres étrusques

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Ruma étrusques

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Époque contemporaine et muséographie

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L'étruscologie moderne

Dès le début du XIXe siècle, grâce aux travaux de recherches de l'historien et étruscologie florentin Giuseppe Micali (1769 - 1844)[86],[87], les connaissances de l'antique civilisation toscane, connaissent des avancées considérables[88]. Les fouilles archéologiques, notamment au sein des tombeaux et nécropoles étrusques, permettent d'identifier et de mettre en évidence, par le biais des multiples objets funéraires, mais également des fresques murales peintes, les différentes phases de leur histoire, leur vie quotidienne, leur art et leur culture et philosophie[88],[89],[90]. Au cours du XXe siècle, des historiens, tels que Raymond Bloch, Jean-René Jannot, Jacques Heurgon, puis plus tard Dominique Briquel, Jean-Paul Thuillier et Jean-Noël Robert, mettent en relief de nouvelles approches et interprétations de l'ancien peuple toscan[88],[89],[90]. Pour équivalence, les prospections archéologiques réalisées au sein du territoire étrusque, permettent de découvrir de nombreuses fortifications, mais aussi, et surtout, des inscriptions épigraphiques portant des caractères issus de l'alphabet étrusque[89],[90]. Pour autant, cette civilisation suscite, encore à l'époque contemporaine, des interrogations et des problématiques non-résolues[88]. Néanmoins, l'intérêt porté par les historiens, et plus généralement par le public, grâce aux nombreuses expositions permanentes ou éphémères, demeure toujours vivace[88]. Jean-Marc Irollo, dans la conclusion de son ouvrage Histoire des Étrusques, apporte une lumière sur l'incidence des Étrusques au sein de l'époque actuelle :


« Plus de vingt siècles ont passé et la singularité de la culture et du mode de vie étrusques ne cessent d'étonner. De leur vivant, les peuples voisins les considéraient eux aussi comme différents, choqués en particulier par la place privilégiée accordée aux femmes dans leur société. Leur art, lontemps jugé mineur par les historiens qui ne juraient que par le néo-classicisme gréco-romain, a séduit au XXe siècle de nombreux artistes dont le regard avait déjà été transformé par l'abstraction et le surréalisme. D'aucuns ont rapproché certaines peintures étrusques tardives de celles des fauves de Braque ou des personnages de Rouault qui semblent marqués par la même sensibilité douloureuse. Quelques auteurs contemporains ont même employé au sujet de civilisation le terme de modernité. »

— Jean-Marc Irollo, , pages 187 et 188[88].

L'auteur poursuit :

« Après des siècles de domination sans partage de la pensée classique héritée de Rome, il est bon de prendre conscience qu'il existait en Italie, avant la domination de Rome, une culture alternative à laquelle les Romains doivent beaucoup.[...] C'est là le paradoxe étrusque : une civilisation originale à bien des égards, ouverte aux influences étrangères, mais aussi fortement réactionnaire, comme ses classes dirigeantes qui sont les moins mal connues de nous. »

— Jean-Marc Irollo , pages 188 et 189[91].

Enfin, Jean-Marc Irollo ajoute :

« L'attitude des Toscans était déterminée par une véritable hantise d'exister, somme toute présente dans les mentalités actuelles. »

— Jean-Marc Irollo, , page 188[88].


Le peintre figurative Gérard Fromanger.

Certains artistes du XXe siècle, ont su matérialiser, au travers de leurs œuvres, le souffle et la portée de la pensée culturelle étrusque. Ainsi, concernant l'inspiration que le figurative[incompréhensible] Gérard Fromanger, dans l’exécution de son art, a pu trouver dans le creuset artistique étrusque, lors d'une exposition au Musée Maillol en , le peintre originaire des Yvelines a eu cette remarque :

« Je suis aimanté par cette civilisation. Les Étrusques sont pour moi des gens vivants avec qui je parle. Ils semblent avoir vécu pour une idée du bonheur commun, et continuent à nous renvoyer cette tentative du bonheur commun, du bonheur de vivre. »

— Gérard Fromanger[91].


L'héritage culturel des Étrusques dans l'actuelle Toscane

Au détour de son propos introductif sur les Étrusques, le professeur émérite Jean-Noël Robert éclaire sur la vision et l'impact de l'ancien peuple d'Étrurie dans l'inconscient collectif de population toscane contemporaine et des liens qui unissent les Étrusques et leurs héritiers :


« Aujourd'hui le Florentin dédaigne la comparaison avec un Romain ou un Napolitain. Il se revendique Toscan, quand il ne se dit pas étrusque, comme pour souligner sa différence. Sa terre, aux riches reflets d'un vert tendre et argenté, est irriguée d'une eau abondante qui la nourrit. Sa richesse tient dans sa générosité, dans sa diversité ; une lumière douce irise un paysage subtil dont le raffinement a également pénétré le tempérament des hommes. Pour les habitants actuels de la terre sereine des Étrusques, la Toscane est autre, mais tient lieu de blason à l'Italie toute entière, à laquelle, au fond de leur cœur, elle se résume. Orgueil d'un peuple qui n'a pas peu compté dans l'épanouissement glorieux de la Rome antique et qui a distillé, en d'autres temps, l'esprit de finesse de la Renaissance en insufflant, pour la seconde fois de son histoire, un nouvel essor au monde occidental. Un creuset, donc. Une terre bénie des dieux où s'harmonisent la nature et le génie des hommes. »

— Jean-Noël Robert, , pages 10 et 11[90].


La muséographie et les expositions
  • Le musée Maillol à Paris, dans sa réflexion sur la culture européenne, a consacrée une exposition aux Étrusques avec « Étrusques. Un hymne à la vie » , du au [92].

« Le choix de la civilisation étrusque et de la cité de Cerveteri comme sujet de la première exposition archéologique du Louvre-Lens est motivé par trois raisons. Tout d’abord, l’exposition rappelle l’importance historique de Cerveteri, l’antique Caere. Elle fut une puissance majeure en Méditerranée occidentale. Largement tournée vers la mer grâce à son port, Pyrgi, elle développa d’intenses relations politiques, économiques et culturelles avec le monde punique et plus encore avec le monde grec. Cerveteri eut en outre des liens privilégiés avec Rome, jusqu’à l’affrontement final et à l’incorporation de la cité étrusque dans le nouvel Empire romain. Il est possible de retracer cette histoire grâce à la richesse de la documentation archéologique ancienne et notamment de la collection cérétaine du Louvre, la plus importante conservée hors d’Italie. Les œuvres du Louvre sont complétées par des pièces d’autres collections prestigieuses (Rome, Londres, Copenhague, Berlin). L’exposition est enfin l’occasion de faire le point sur l’actualité de la recherche archéologique. Ces dernières décennies, l’exploration des nécropoles a apporté de nombreuses découvertes importantes. Mais c’est surtout le cœur de la ville antique qui a livré les données les plus nouvelles. Ces dernières fouilles ont considérablement enrichi la connaissance de la cité et permis de recontextualiser les pièces majeures issues des fouilles du XIXe siècle. »

— Rédaction de Beaux Arts magazine, [96].

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