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Service de sécurité incendie de Montréal

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Service de sécurité
incendie de Montréal
Logo de l'organisation
Logo[1]

Devise : « Notre priorité, votre sécurité »

Situation
Création 1863
Type Sapeur-Pompiers
Siège Montréal
Budget 336 millions $ (2019)
Organisation
Directeur Richard Liebmann

Site web www.ville.montreal.qc.ca/sim

Le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) est l'unique corps de sapeurs-pompiers professionnels de l'agglomération de Montréal. Le SIM, qui compte 67 casernes, est le deuxième plus grand service des incendies au Canada et le 7e en Amérique du Nord. Il offre le service de premiers répondants. Le numéro d'appel d'urgence est le 911. Il compte 2 855 employés, dont environ 2 430 pompiers. Il a fêté en 2013 son 150e anniversaire.

En 1734 a été créé le premier département de pompiers volontaires. À la fin du XVIIIe siècle ont été formés des « Fire Clubs » avec le soutien financier des commerçants. Ils ont été remplacés en 1829 par la « Société du feu ». En 1841, le premier chef de feu permanent a été choisi par le Conseil de ville afin de mieux coordonner la Société. En 1863, la structure de base du service des incendies de la Ville de Montréal est mise en place. Les véhicules à moteur remplacent les chevaux à partir de 1911. En 2002, 27 municipalités fusionnent avec Montréal et les 22 services d'incendie de banlieue sont intégrées au service des incendies de Montréal qui adopte son nom actuel. Lorsqu'en 2006, certaines municipalités de banlieue ont été en partie reconstituées, les services communs à toutes les municipalités, dont le service de sécurité incendie, ont été placés sous l'autorité de l'agglomération de Montréal, créée à ce moment.

En Nouvelle-France (1642-1759)[2]

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Seau pour le feu, en cuir

Les risques d'incendie étaient présents dès la fondation de Ville-Marie en 1642. Les constructions en bois étaient la proie des flammes aux grandes chaleurs de l'été ou aux froids extrêmes de l'hiver quand une étincelle bondissait hors du foyer. De plus, certains Iroquois, considérant les Français comme des ennemis, mettaient, par surprise, le feu à leurs maisons.

À partir de 1678, les habitants étaient tenus, au son du tocsin, d'accourir à un point de ralliement, la première église Notre-Dame, où une armoire contenait des seaux, des gaffes, des pelles et des sacs de sable. Ils se rendaient ensuite au lieu de l'incendie et formaient une longue chaîne humaine où se relayaient seaux vides et seaux pleins d'eau tirée d'un puits[3], du fleuve ou de la rivière Saint-Martin qui coulait au nord. Pour arrêter la progression de l'incendie, les charpentiers démolissaient les maisons à l'aide de haches et de gaffes[4].

Un incendie majeur a lieu le vers 19 heures, alors que la petite ville de Montréal ne compte que 5 000 habitants. L'incendie aurait pris naissance dans le grenier de madame de Francheville, rue Saint-Paul. Poussé par un fort vent, le feu se propage rapidement aux bâtiments avoisinants, incendiant en trois heures, 46 maisons de la rue Saint-Paul, l'Hôtel-Dieu qui venait d'être reconstruit, et jette à la rue plusieurs centaines de personnes.

Dans la ville anglaise (1760-1862)

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Tenue dans les années 1820

Sous le régime anglais, des marchands anglais se regroupent, sous forme d'associations appelées « Fire Clubs » afin de s’entraider en cas d’incendies. Ceux-ci s’offrent une aide mutuelle réservée uniquement aux membres du groupe. Au début du XIXe siècle, en plus des efforts déployés par les citoyens en général, des volontaires deviennent responsables du fonctionnement des pompes. Ils sont, en quelque sorte, les premiers pompiers montréalais[5]. En 1829, à la suite des rivalités entre quelques associations de pompiers volontaires, une loi provinciale mène à la création d’une première compagnie officielle de volontaires formée pour lutter contre les incendies : la « Société du feu »[6].

Le Service de la prévention des incendies de la Ville de Montréal est créé en 1841 sous le nom du Département du feu, en vertu du règlement 31 adopté le 3 juin 1841 par le conseil de la Ville de Montréal. Joseph Russell Bronsdon, le chef permanent de la Brigade des incendies de Montréal, est le premier salarié du service des incendies[7]. En 1848, lors d'une restructuration, le département du feu passe sous le contrôle et la direction du Comité du feu. Le département est composé de 284 pompiers volontaires. Du lot, seul l'ingénieur en chef est engagé à plein temps[8].

Le soir du , l'édifice du marché Sainte-Anne qui loge le Parlement du Canada-Uni est incendié par des émeutiers alors que les députés sont en session.

L'année 1852 est la plus terrible de l'histoire concernant les incendies à Montréal. Plusieurs incendies majeurs ont lieu au cours de l'année et qui ravagent au passage la maison de Paul de Chomedey, le premier séminaire des jésuites, le diocèse de Montréal, le palais épiscopal, la distillerie de la famille Molson et plus de 810 autres maisons. Près de 15 000 personnes perdent leur foyer soit le cinquième de la population de Montréal alors. Près de 25 pâtés de maisons furent anéantis[9].

L'époque héroïque (1863-1911)

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En 1863, la structure de base du service des incendies de la Ville de Montréal est mise en place alors qu'un service centralisé et permanent est organisé autour d'une équipe de salariés dont le travail officiel est la lutte contre les incendies. Alexander Bertram en est le premier chef. Cette même année, on inaugure la caserne centrale qui se trouve au coin des rues Cheneville et Craig et on introduit le système des alarmes. En ce qui conserve la vision du service, il s'agit là d'une modification majeure. Avant 1863, les casernes avaient une fonction strictement utilitaire. Mais lors de la construction de la caserne no 1, on recourt à des architectes. Ce précédent devient une tradition qui donnera aux casernes une architecture pittoresque[10].

Les années 1870 marquent une nouvelle phase de croissance où la pompe à vapeur fait son apparition[11]. Mais ces changements positifs amenés par les développements technologiques n'empêchent pas la pire tragédie en termes de pertes humaines de l'histoire de Montréal. En 1890, l’incendie de l’Asile Saint-Jean-de-Dieu coûte la vie à plus de 100 patients[12].

Les temps modernes (1911-1959)

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En 1911, on introduit la voiture motorisée dans le service. Le maire Médéric Martin est contre l'idée[14]. Le chef Joseph Tremblay doit donc prouver dès le lendemain toute la puissance et la supériorité des fourgons automobiles, en pleine tempête de neige[15]. Cependant, il faut attendre le 31 janvier 1936 pour voir le remplacement définitif des chevaux au service par des «fourgons-automobiles»[16]. On prévoit de faire des économies d'au moins 10 000 $ par année[17].

En 1933, on inaugure l'actuel quartier général du 4040, avenue du Parc qui s'appelle alors la « centrale d'alarmes »[18]. Sa construction a coûté 805 350 $. Ce n'est qu'en 1937 que la centrale d'alarmes et le quartier général des incendies occupent tous deux le 4040, avenue du Parc[19].

Le SIM inaugure un Bureau de Prévention des incendies en 1912 sous la supervision de Jean Naud. En 1918, l'Union des pompiers de Montréal est créée en raison de la situation économique difficile des pompiers et de conditions de travail précaires. Une grève de 33 heures mène à la réduction des heures de travail de 141 à 84 heures semaine.

Le Québec est scandalisé par la mort de 78 enfants des suites de l'incendie du Laurier Palace, le 9 janvier 1927. Plusieurs commissions d'enquêtes se concluent sur une inculpation criminelle des propriétaires du théâtre Laurier Palace.

En 1946, le département des incendies innove en se dotant d'un système de radiotéléphone à triple direction qui permet d'obtenir sur les lieux des rapports sur les développements au cours d'incendies graves[20]. Le directeur Raymond Paré souhaite également améliorer la formation et institue un programme d'instructions qui permet de rehausser le niveau général de compétence. Dans ce qu'on appelle le système Paré, la réussite d'examen permet les promotions[21].

Les temps changent (1960-2011)

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La Révolution tranquille a aussi son impact sur le SIM. La sécurité publique ne doit plus mettre en danger la sécurité des pompiers. En 1974, une grève d’une fin de semaine donne lieu à un violent bras de fer entre l'Association des pompiers de Montréal et l’administration du maire Jean Drapeau. Connue sous le nom de « week-end rouge », cette grève est le théâtre d’intenses négociations alors que pas moins de 18 incendies, dont 14 d’origine criminelle, commanderont une résolution rapide du conflit[22].

En 1979, le service retire définitivement du paysage urbain les boîtes rouges qui permettent de donner l'alerte au niveau de la rue. D'une part, parce que les demandes de secours sont maintenant transmises dans une large proportion par téléphone et d'autre part, parce que le nombre de fausses alertes est préoccupant[23].

En 1986, un incendie spectaculaire ravage la tour à bureaux de la Place Alexis-Nihon. Les pertes seront évaluées à 100 millions de dollars sans pour autant faire aucune victime. Le service sera blâmé par la Cour d'appel du Québec pour certaines défaillances lors de l'opération [24].

Pendant la crise du verglas de 1998, le service assume un rôle majeur de coordonnateur.

En 2002, après la fusion des services d’incendie de l’île de Montréal, le nouveau service porte le nom de « Service de sécurité incendie de Montréal ».

En 2006, après un référendum, certaines municipalités de banlieue ont été en partie reconstituées. Pour les services généraux, tel le service de sécurité incendie, est créée une instance politique commune appelée « agglomération de Montréal ».

En 2010, le SIM, avec son Schéma de couverture de risque fait de la prévention l'une de ses pierres angulaires en ciblant les îlots à risque. Conséquemment, plusieurs actions sont prises, notamment la fermeture, la construction et la rénovation de casernes, ainsi que le déplacement de ressources pour maximiser l'efficacité au feu [25].

Le service fête son 150e anniversaire de fondation en 2013 et souligne l’évènement en mettant en lumière certains moments marquants de son histoire, notamment l'Incendie de l'hôtel de ville de Montréal, l'Incendie du Laurier Palace, l'Incendie du Blue Bird [26],[27].

En 2017, les Jeux mondiaux des policiers et pompiers auraient pu avoir lieu à Montréal. La Ville de Montréal accordait le 16 janvier 2013 un soutien financier de 650 000 $ et un soutien en biens et services de 510 000 $[28]. Mais le 19 mars 2016, la Ville de Montréal se retire de l'organisation des Jeux, à la suite des moyens de pression de ses pompiers à l'égard du non-respect de leur convention collective, sur la caisse de retraite des employés[29].

Dès 1734, l'intendant Gilles Hocquart ordonne une structure établie pour combattre le feu en se dotant d'équipement entreposé dans quelques endroits stratégiques pour permettre de mieux combattre le feu. Au milieu du XIXe, des marchands, assureurs et autres citoyens se regroupent pour former des compagnies[30]. Mais c'est seulement à partir de 1863 que les casernes sont numérotées par un système qui existe encore aujourd'hui[31],[32],[33].

  • Caserne 1 : fermée
    • Construite en 1862-1863, elle était située au 121, rue Craig ouest (rue Saint-Antoine) jusqu'en 1904 (alors qu'elle devient la caserne 20).
    • En 1905, construction de la nouvelle caserne 1 au 335, place d'Youville. Elle demeure en opération jusqu'en 1972. Aujourd'hui, le Centre d'histoire de Montréal occupe l'ancienne caserne.

  • Caserne 2 (saisonnière) : 10, chemin Tour de l’Île, Île Sainte-Hélène 45° 31′ 08″ N, 73° 32′ 05″ O
    • À l'origine, elle est construite en 1851 sur la place de la Cour sur la rue Notre-Dame jusqu'en 1872
    • En 1872, inauguration d'une nouvelle caserne au 448, rue Saint-Gabriel [34]. Elle ferme en 1939.
    • En 1967, la caserne construite dans le cadre de l'Exposition universelle de 1967 devient la caserne no. 2.
    • En 1988, un ancien poste de police devient une caserne opérationnelle seulement durant la période estivale.

Caserne 3, rue Wellington, vers 1900
  • Caserne 3[35] : 256, rue Young, Griffintown 45° 29′ 36″ N, 73° 33′ 37″ O
    • Déjà utilisée depuis 1843 par les pompiers volontaires, elle devient la caserne 3 en 1863. Située sur la rue Wellington, à l'intersection Dalhousie jusqu'à 1871.
    • En 1872, inauguration de la nouvelle caserne 3, construite au même endroit, au 154 rue Wellington. Elle ferme en 1914.
    • En 1914, inauguration de la nouvelle caserne au 1139 rue Young (adresse a changé depuis). Elle est toujours en fonction.

  • Caserne 4[36] : 5260, rue Van Horne, Côte-des-Neiges 45° 29′ 24″ N, 73° 38′ 30″ O
    • Construite en 1857 au square Chaboilez, près des rues Notre-Dame et de la Cathédrale. Elle est démolie en 1884
    • Inaugurée en 1885, cette nouvelle caserne est située au même endroit que la précédente, soit le 967 square Chaboilez. Elle ferme en 1934
    • Inaugurée en 1952, cette caserne est toujours en fonction.
Caserne 5, au 75, rue Ontario Est

  • Caserne 5 : 75, rue Ontario Est, Ville-Marie 45° 30′ 44″ N, 73° 34′ 01″ O
    • Construite en 1859 au 2120 rue Sainte-Catherine jusqu'en 1908.
    • La nouvelle caserne est inaugurée en 1908 et ferme en 1964. Elle est située alors au 235, rue Berthelet.
    • La nouvelle caserne est inaugurée au 75 en 1964 et est toujours en opération.

  • Caserne 6: fermée
  • Caserne 7: 1217, rue Notre-Dame Est, Montréal 45°30'57.9"N 73°32'59.2"W
    • Inaugurée en 1899, elle fermera en 1984.
    • Le bâtiment a été complètement restauré autour de 2010
Caserne 8 en octobre 1946

Pompiers devant la caserne 10 en 1938
Caserne 15 en octobre 1946
Caserne 23 à Saint-Henri
Caserne 30, ancien Hôtel de ville de Saint-Louis du Mile-End[37]
Caserne 35
Caserne 65

Casernes recyclées

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Opérations

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Carte des casernes de l'île de Montréal.

Le SIM compte 6 divisions opérationnelles qui couvrent le territoire de l'île de Montréal:

  • Division 1 - Casernes 51,52,53,54,55,56,57,58,59,61,62,71
  • Division 2 - Casernes 3,15,23,33,46,63,64,65,66,67,77,78
  • Division 3 - Casernes 4,27,34,35,37,42,49,72,73,74,75,76
  • Division 4 - Casernes 8,9,14,17,18,21,22,28,32,38,43,44
  • Division 5 - Casernes 13,26,29,30,31,39,40,41,45,47,48,50
  • Division 6 - Casernes 2,5,10,16,19,20,25

Équipements

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La majorité de la flotte actuelle se compose d'autopompes et d'échelles de marque E-one Cyclone et MAXIMETAL sur châssis Spartan Gladiator. En 2018 le SIM reçoit ses premiers camions MAXIMETAL sur châssis Pierce[40]. Le SIM a aussi quelques unités de marque Freightliner.

En 2010, le service rajeunit sa flotte de véhicules et se dote de 37 nouveaux véhicules, dont 5 camions-échelles, 4 embarcations de sauvetage nautique et 23 véhicules légers voués aux opérations et à la prévention.

Les équipements du SIM sont identifiés par un numéro correspondant à son type et à la caserne où il est assigné. Par exemple, le numéro d'une autopompe commence par 2 suivi du numéro de sa caserne (l'autopompe de la caserne 52 porterait le numéro 252). La deuxième autopompe d'une caserne porte le numéro 20 suivi du numéro de la caserne (par exemple : 2052). Le numéro d'une autopompe ayant une capacité de mousse a la lettre M avant le 2 ou le 20. Le numéro d'un camion-échelle commence par 4, celui d'un camion-échelle à panier attaché commence par 40, celui d'une plate-forme commence par 7, d'un véhicule léger de sauvetage par 5, d'un camion-citerne par 6, d'un véhicule de commandement ou de soutien par 8 ou 9, un véhicule lourd de sauvetage par 11, un abri par 14, une unité d'alimentation en air par 16, une remorque par 19 ou 21 et le véhicule du chef par 1[41].

Statistiques

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Données tirées du Rapport des activités du SIM [42].

Interventions du SIM
Nature de l'intervention 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Incendies de bâtiments 1 574 1 459 1 555 1 572 1 384 1 380 1 272 1 285 1 177 1 178 1171 1172 1208 1385
Autres incendies 9 570 8 832 7 079 7 096 8 210 4 136 3 375 2 968 3 185 3 316 2660 2954 2729 3030
Sans incendie 19 526 17 391 16 123 15 753 15 557 19 573 21 235 19 931 19 860 19 526 20412 22006 23029 20402
Premiers répondants 7 251 34 380 61 923 71 862 73 166 76 386 76 434 80 829 81 143 85 347 84867 78508 75409 45840
Fausses alertes 1 749 2 755 5 363 7 135 7 514 7 863 7 675 8 579 9 142 9 332 9318 8857 9157 5682

Liste des dirigeants du service

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À droite le chef Alexander Bertram et son assistant William Patton à gauche, 1869
  • 1841-1844 - Joseph Russel Bronsdon
  • 1844-1845 - John M. Coppinger
  • 1845-1852 - John Perrigo
  • 1852-1875 - Alexander Bertram
  • 1875-1888 - William Patton
  • 1888-1909 - Zéphirin Benoit
  • 1909-1918 - Joseph Tremblay
  • 1918-1923 - Joseph-F. Chevalier
  • 1923-1932 - Raoul Gauthier
  • 1933-1937 - Christopher Carson
  • 1937-1939 - Télésphore-Abel Ouimet
  • 1939-1959 - Raymond Paré
  • 1959-1966 - Armand Durette
  • 1966-1967 - Dollard Boisvert
  • 1967-1971 - Elphège Hamel
  • 1971-1978 - René Plaisance
  • 1978-1981 - Jean-Paul Moineau
  • 1981-1986 - Raymond Legault
  • 1986-1987 - Yvon Bineau
  • 1987-1991 - Raymond Therrien
  • 1991-1996 - Roméo Noël
  • 1996-2004 - Alain Michaud
  • 2004-2013 - Serge Tremblay
  • 2013-2016 - François Massé
  • 2016-2017 - Patrick Taillefer (intérim)
  • 2017-2020 - Bruno Lachance
  • 2020-2021 - Richard Liebmann (intérim)
  • 2021- - Richard Liebmann

Liste des feux majeurs à Montréal

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Célébrités du service

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  1. Logo créé en 1994 par le lieutenant Robert Martin de la caserne 3 et le pompier Norman Themens de la caserne 5.
  2. La division historique reprend ici celle du livre de Jean-François Courtemanche, Le feu sacré, 2005
  3. Jacques Archambault est le premier à creuser des puits à Ville-Marie.
  4. Jean-François Courtemanche, Le feu sacré, 2005, p. 20
  5. Jean-François Courtemanche, Le feu sacré, 2005, p.37
  6. ville.montreal.qc.ca
  7. Jean-François Courtemanche, Pompiers à Montréal, 2005, p.39
  8. Ibid, p.56
  9. Jean-François Courtemanche, Le feu sacré, 2005, p.60
  10. Louiselle Courcy-Legros, La maison des pompes. Les casernes de pompier de Montréal - Tradition et innovation, 1985, p.14
  11. Louiselle Courcy-Legros, La maison des pompes. Les casernes de pompier de Montréal - Tradition et innovation, 1985, p.10
  12. Jean-François Courtemanche, Le feu sacré, 2005, p.112-113
  13. Voir le film tourné en 1901
  14. La Presse, 22 janvier 1917
  15. La Presse, 23 janvier 1917
  16. La Presse, 31 janvier 1936
  17. «Disparition des chevaux de pompier à Montréal», Le Petit Journal, 7 juillet 1935
  18. On trouve aussi « central d'alarmes » - wpfgmontreal2017.com
  19. Jean-Claude Marsan et al., Le quartier général des incendies à Montréal: Étude patrimoniale, 2006
  20. La Presse, 7 novembre 1946
  21. Jean-François Courtemanche, Le feu sacré, 2005, p.186
  22. Ibid, p.222-227
  23. Alain Duhamel, «La boîte rouge disparaît», Le Devoir, 29 juin 1979
  24. André Noël, «Incendie de 1986 à la place Alexis-Nihon : La Ville a été négligente», La Presse, 5 septembre, 2002, page A3
  25. Site officiel du Service de sécurité incendie de Montréal, consulté le 8 décembre 2011
  26. Site officiel de la Ville de Montréal, consulté le 25 janvier 2013
  27. Site officiel du Service de sécurité incendie de Montréal, consulté le 25 janvier 2013
  28. Canada Newswire, consulté le 25 janvier 2011
  29. ici.radio-canada.ca
  30. Jean-François Courtemanche, Pompiers à Montréal, 2005, p. 17
  31. Site du Service de sécurité incendies de Montréal, consulté le 21 décembre 2011 recense des photos de toutes les casernes
  32. Liste des casernes actuelles de Montréal, consulté le 15 décembre 2011
  33. Site Code Rouge, consulté le 15 décembre 2011 recense des photos de toutes les casernes
  34. Fiche de bâtiment Patrimoine de la Ville de Montréal, consulté le 19 décembre 2011
  35. Fiche de bâtiment, Patrimoine de la Ville de Montréal, consulté le 19 décembre 2011
  36. Fiche de bâtiment Patrimoine de la Ville de Montréal, consulté le 19 décembre 2011
  37. Archives photographiques des Archives de la Ville de Montréal, consulté le 22 décembre 2011
  38. Caserne 32, ouverte en mars 2014 - ville.montreal.qc.ca
  39. citesnouvelles.com
  40. leclaireurprogres.ca
  41. coderouge.com
  42. Rapport des activités, 2010-2019

Articles connexes

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Bibliographie

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  • Louiselle Courcy-Legros, La maison des pompes. Les casernes de Montréal - Tradition et innovation, Montréal, Ville de Montréal, 1985, 23 p.
  • Louiselle Courcy-Legros, Les casernes de pompiers montréalaises 1853-1918, Montréal, UQAM, 1986, 326 p.
  • Jean-François Courtemanche, Le feu sacré, Montréal, Stromboli, 2005 (2013), 255 p.
  • Jean-François Courtemanche, Pompiers à Montréal, Montréal, Stromboli, 2005, 96 p.
  • Jeannine Laurent et Jacques Saint-Pierre, Policiers et pompiers en devoir 1851-1977, Québec, Publications Québec, 2005, 205 p.
  • Jean-Claude Marsan et al., Le quartier général des incendies à Montréal: Étude patrimoniale, 2006, 56 p.

Liens externes

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